Poésie et Proverbes Thơ và Châm Ngôn Thiền - Truc Lam Giai Thoat

Aller au contenu

Menu principal :

Poésie et Proverbes Thơ và Châm Ngôn Thiền




Thơ Đạo Thơ Đời / Poésie du Dharma et de la Vie
Malgré tous les efforts, la transcription exacte et en rimes s’était avérée impossible. Merci de vous contenter uniquement du sens, avec les sincères excuses du traducteur incompétent. tmd
--
Thơ Thiền HT ân sư Thích Thanh Từ +++     trạm thứ 2       trạm thứ 3     

MỘNG   SONGE  
https://www.youtube.com/watch?v=JKrDmtf7-Ro&t=18s

Gá thân mộng,  
Dạo cảnh mộng.

Mộng tan rồi,  
Cười vỡ mộng.
Ghi lời mộng,
 
Nhắn khách mộng.
 
Biết được mộng,

Tỉnh cơn mộng.


Emprunter ce corps de songe
Se promener dans le monde des songes.

Une fois disparu le songe,
Rire aux éclats du songe.
Noter les paroles dans le songe,
Les adresser aux passagers du songe.
Savoir que c’est un songe,
Se réveiller du songe.

Dans un corps de songe,
Errer dans des paysages oniriques,
Le rêve dissipé,
Rire aux éclats du songe.
Noter les messages en rêve,
Les transmettre aux voyageurs.
Se rendre compte du rêve,
Se réveiller de l’Illusion.


~ HT Thích Thanh Từ ~

Phá Ngã

Mạng sống trong hơi thở,
Trong nhịp đập quả tim.
Thế nào là mạng sống?
Sự vay mượn liên tục.


Le Non Soi ou la négation de l'Ego

La vie respire en silence,
Au rythme des battements du cœur.
Qu'est-ce donc que la vie ?
Un incessant emprunt mutuel.

Dans l'air, elle se déploie,
Éphémère et pourtant infinie.
La respiration de l'existence,
Un prêt perpétuel qui unit.

Dans chaque souffle échangé,
Un écho d'interconnexion.
La vie se nourrit de cette danse,
Une symphonie de prêteurs et d'emprunteurs.

Les cycles se succèdent sans fin,
Un flux intemporel, insaisissable.
La vie s'épanouit, s'entremêle,
En un tissage subtil et éternel.

Respirer est vivre, vivre est donner,
Dans cette quête d'harmonie intérieure.
Dans le souffle de l'univers, nous sommes,
Unis par ce constant échange qui nous honore.

Ainsi, dans le souffle et le battement,
Nous trouvons le sens de notre existence.
La vie, c'est cette perpétuelle dépendance,
Une symphonie d'échanges en permanence.


HT Thích Thanh Từ

Gió Nghiệp

Đem vào là nhờ gió,
Tống ra cũng gió đưa.
Sự hô hấp tuần hoàn,
Tất cả đều do gió.
Một phen gió nghiệp dừng,
Thân này như khúc gỗ.

Vent du karma,

Il apporte, il emporte.
Le cycle de la respiration,
Tout est régi par le vent.
Un souffle du karma se suspend,
Ce corps devient une bûche de bois.

Porté par le vent, le destin se façonne,
Tel un nuage voguant dans le ciel.
Inexorablement, il suit son cours,
Au gré des souffles divins.

Les actions s'envolent,
Portées par l'énergie du souffle.
Dans l'impermanence de l'existence,
Le vent du karma orchestre la danse.

Les jours s'écoulent, tels des brises légères,
Emportant avec eux nos expériences.
Un souffle nouveau, une nouvelle naissance,
Le cycle éternel de la vie et de la mort.

Laisse le vent guider tes pas,
Comme une feuille dans la brise matinale.
Dans la légèreté de l'existence,
Trouve la paix dans le souffle du karma.

Ainsi, le vent du karma souffle,
Portant avec lui les joies et les peines.
Dans ce tourbillon infini de l'existence,
Notre essence se fond avec l'éternité.


(Thiền viện Chân Không, tháng 8. 1982)

Cuộc Đời Qua Mắt Tôi

Chiếc thân tứ đại khói,
Sinh hoạt thế gian mây.
Thành công khối nước đá,
Thất bại chùm bọt tan.
Nhục vinh bong bóng nước,
Thương ghét hạt sương mai.
Khổ vui trong giấc mộng,
Danh lợi bóng chim bay.
Tháng ngày cái chớp mắt,
Còn mất nước trăng lay.
Chung cuộc cơn gió thoảng,
Viên mãn bầu trời trong.

La vie sous mes yeux,

Ce corps éphémère, de la fumée qui s'élève.
Ce monde d'illusion tel des nuages.
Le succès comme un bloc de glace,
L'échec, de la mousse d'écume.
L'honneur et la vanité, des bulles d'eau,
L'amour et la haine, des gouttes de rosée du matin.
La souffrance et la joie, comme en rêve,
La renommée et le gain, des ombres d'oiseaux en vol.
Les jours passent en un clin d'œil,
Gains et pertes, reflet de la lune dans l'eau.
Au final, comme une brise légère,
La plénitude remplit le ciel clair.

Regarde au-delà des apparences fugaces,
Dans la simplicité de l'instant présent.
La vie est une danse fragile,
Trouve la paix dans le souffle du vent.

Dans ce tourbillon de l'existence,
Rappelle-toi que tout est éphémère.
Dans la vacuité de l'infini,
Trouve la sérénité de l'équilibre intérieur.


(Thiền viện Chân Không, tháng 6. 1984)

Chiếc Thân Phút Chót

Còn động còn ấm còn ta,
Động dừng ấm hết thì ma ra đồng.
Thở than khóc lóc não lòng,
Thức thần theo nghiệp hết mong trùng phùng.

(Thiền viện Chân Không, tháng 01. 1985)


Le corps à la dernière minute

Le corps s'anime et chaud, nous sommes encore présents,
Sans mouvement et sans chaleur, voilà les âmes libérées.
Lamentations, pleurs et souffrances,
L'esprit suit le Karma, adieu les retrouvailles.

Soudainement, l'instant fugace s'épanouit,
Dans la vie, en mouvement, en nous,
Mais quand tout s'arrête, le feu s'éteint, l'âme s'enfuit,
Les regrets pleurent, tourmentant le cœur de partout.

Respire, laisse aller les lamentations,
L'Esprit poursuit le Karma, sans espoir de retrouvailles.


--
Ðại Ca-chiên-diên Nhất dạ hiền giả (Mahàkaccànabhaddekaratta sutta)

Quá khứ không truy tìm
Tương lai không ước vọng,
Quá khứ đã đoạn tận,
Tương lai lại chưa đến,
Chỉ có pháp hiện tại,
Tuệ quán chính ở đây.
Không động, không rung chuyển,
Biết vậy nên tu tập
Hôm nay nhiệt tâm làm
Ai biết chết ngày mai?
Không ai điều đình được
Với đại quân thần chết,
Trú như vậy nhiệt tâm
Ðêm ngày không mệt mỏi,
Xứng gọi Nhứt dạ Hiền,
Bậc an tịnh, trầm lặng.

Le sage en une nuit

Ne pas rechercher le passé,
Ne pas espérer dans l'avenir,
Le passé est déjà fini,
L'avenir n'est pas encore là,
Seul le Présent existe,
La sagesse se trouve là.
Pas de perturbation, pas d’agitation,
Sachant cela, nous pratiquons,
Aujourd'hui, avec dévotion,
Qui sait si demain nous serons là ?
Personne ne peut négocier
Avec la grande armée de la mort,
Ainsi, consacrons-nous avec ardeur
Nuits et jours sans fatigue.
Dignes d'être désignés "Sages en une nuit",
Dans un état de sérénité et de profonde quiétude.

Le passé n'est pas recherché,
L'avenir sans espoir,
Le passé n'est plus,
L'avenir est encore à venir,
Seule la pratique du présent,
La sagesse véritable se trouve ici.
Sans agitation, sans mouvement,
Sachant cela, pratiquons,
Aujourd'hui, avec ardeur,
Qui sait ce que demain apportera ?
Personne ne peut commander
À l'armée du dieu de la mort,
Ainsi, consacrons-nous avec ferveur,
Jour et nuit, sans fatigue,
Digne d'être appelé Noble Vertueux,
Un état de Paix profonde, de Silence calme.



dans Kinh Ðại Ca-chiên-diên Nhất dạ hiền giả
(Mahàkaccànabhaddekaratta sutta)

--
Tam Pháp Ấn

Hãy
để tâm an lạc trong không gian tĩnh lặng,
Lắng nghe tiếng thở dài từ biển khổ vô tận.
Đời đây, nỗi khổ đan xen giữa trần gian,
Trong tịch tĩnh, chúng tan biến trong
hư không.

Vô thường, cuộc sống trôi như làn nước chảy,
Thay đổi không ngừng, không dừng lại một giây.
Cánh hoa nở rồi tàn, mây trôi rồi tan biến,
Không bận lòng ta, trọn vẹn trong thực tại.

Vô ngã, giã bỏ mọi khối óc phiền muộn,
Tựa như bọt bèo trôi trên biển vô tận.
Không gắn bó với hữu hình hay hình thức,
Tâm linh trở thành bậc thang về bất diệt.

Chơi với tâm, như trẻ thơ vui đùa trong gió,
Làm tâm trở thành công cụ hướng dẫn ta đi.
Từ bên trong, tìm kiếm sự giải thoát bên ngoài,
Thăng hoa trong sự tự do, vui mừng vô bờ.

Giải thoát, như cơn gió hòa vào không khí,
Tâm hồn bay lượn trên đỉnh cao tinh thần.
Giải thoát khỏi vòng xoáy khổ
đau phiền muộn,
Đặt chân lên con đường tu tập, thành đạo.

Hãy thả lỏng,
để tâm trở về bình an,
Biến khổ thành trò ch
ơi, tự mình giải thoát.
Trong tĩnh lặng, tìm thấy vô th
ường và vô ngã,
Thành người tự do, hướng về vô bờ giác ngộ.

Bờm

Les 3 Sceaux de l'Existence

Dans le calme et le silence, laisser son esprit en paix,
Écouter le long soupir venant de la mer des souffrances infinies.
En ce monde, les tourments s’entre-mêlent à la vie terrestre,
Mais dans le silence, ils se dissolvent dans le néant.

L'existence éphémère s'écoule comme une rivière,
Un changement constant, et jamais une seconde d'arrêt.
Les fleurs éclosent puis se fanent, les nuages flottent puis se dissipent,
Mais cela n'affecte pas notre Âme, qui reste dans la Réalité Présente.

Le Non Soi se détache de l'esprit tourmenté et soucieux,
Comme de l'écume dérivant sur une mer infinie.
Sans attachement aux formes et aux apparences,
L'esprit se transforme en échelle vers l'immortalité.

Jouer avec l'esprit, comme un enfant s'amusant dans le vent,
Le faire devenir notre guide intérieur.
De l'intérieur, chercher la libération à l'extérieur,
S'élever dans la liberté, dans la joie sans limite.

La délivrance est comme un coup de vent se mêlant dans l'air,
L'esprit s'élève vers des sommets spirituels.
Se libérant du tourbillon des souffrances et des soucis,
En prenant pied sur la voie de la pratique, vers l'illumination.

Lâcher prise, et laisser l'esprit revenir à la paix,
Transformer les souffrances en un jeu, se libérer soi-même.
Dans le silence, découvrir l'Impermanence et le Non-Soi,
Devenir un être libre, en route vers l'éveil infini.

Le Candide
--
Tue Tanh Thich a ajouté 2 commentaires à une publication datant du 13 mars 2019.
SỢ
Thời buổi này, sao cái gì cũng SỢ ?
Ra đường SỢ công an
Vô cơ quan SỢ Sếp
Vô bếp SỢ nổ ga
Đi Honda SỢ cháy
Đi cấy SỢ đĩa bám da
Đi Innova SỢ lũ cuốn.
Ăn rau muống SỢ nhiễm chì
Ăn bún, mì SỢ hóa chất
Tiền đem cất SỢ trộm vào..
Hổng có đồng nào SỢ chết đói
Đi về tối SỢ cướp xe
Đi bằng ghe SỢ chết đuối .
Ăn muối SỢ huyết áp cao
Ăn rau SỢ thiếu chất
Món nào cũng ăn tất
SỢ.. thân thể phì nhiêu.!!
- Thế gian lo sợ đủ điều
Ai '' Vô Sở Úy '' sống nhiều an zui.
Như Nhiên
_(())_

PHOBIE
De nos jours, pourquoi tout n’est que PEUR?
Dehors dans la rue, PEUR de la police
Au bureau APPREHENSION de notre chef ou boss,
Dans la cuisine, CRAINTE d’une explosion de gaz
PEUR que notre moto Honda ne prenne feu
Dans les rizières, une FRAYEUR des sangsues sur notre peau
En voiture Innova PANIQUE d’être emportés par l’inondation.
Manger les liserons d’eau, REDOUTER une intoxication au plomb
Les nouilles, PHOBIE des produits chimiques
Cacher notre argent par FRAYEUR du vol ( home jacking ).
En cas de pauvreté, la CRAINTE de famine
Rentrer de nuit, la PEUR de se faire voler sa voiture ( car jacking )
Aller en sampan la PANIQUE de se noyer
Manger du sel, PEUR d’une tension artérielle élevée
Manger végétarien, CRAINTE des carences
Tout bouffer, la HANTISE de grossir…!!
- Le monde a la TROUILLE de beaucoup de choses
Qui sait « Vivre Sans Crainte », nagera dans la Sérénité et la Félicité.

Nhu Nhien
--
Nguyên vãn bài kệ thị tịch (bài kệ dặn dò trước lúc mất) của ni sư Diệu Nhân Phiên âm Hán-Việt:
Sinh lão bệnh tử,
Tự cổ thường nhiên.
Dục cầu xuất ly,
Giải phọc thiêm triền.
Mê chi cầu Phật,
Hoặc chi cầu Thiền.
Thiền Phật bất cầu,
Đỗ khẩu vô nghiên (ngôn).[8]

Dịch nghĩa:
Sinh, già, bệnh, chết,
Từ xưa thường vậy.
Muốn tìm thoát ly,
Cởi thêm trói buộc.
Mê mới tìm Phật,
Lầm mới cầu Thiền.
Thiền Phật chẳng tìm,
Ngậm miệng không nói.

Naissance, vieillesse, maladie, décès
Sont ainsi depuis toujours.
Vouloir s’en affranchir,
Détacher ces liens revient à les resserrer.
Implorer Bouddha n’est qu’ignorance,
Quémander le zen est une erreur.
Zen et Bouddha point de quête,
Motus et bouche cousue.
( traduction tmd )

--
Hãy gọi đúng tên tôi
Appelez moi par mon vrai nom


Đừng bảo ngày mai tôi đã ra đi
Bởi v
ì chính hôm nay tôi vẫn còn đang tới
H
ãy ngắm tôi thoát hình trong từng phút từng giây
Làm
đọt lá trên cành xuân
Làm con chim non cánh mềm chiêm chiếp
vui mừng trong tổ mới
Làm con sâu xanh trên cuống hoa hồng
Làm gân viên ngọc trắng tượng h
ình trong lòng đá.
Ne dites pas que demain je serai parti
Puisqu’aujourd’hui, je suis en train d’arriver
Admirez ma transformation durant chaque minute chaque seconde
En bourgeon de feuille sur la branche printanière
En oisillon aux ailes fragiles piaillant heureux dans son nouveau nid
En chenille verte sur la tige d’une rose
En veine d’une perle d’Agate blanche dessinant les formes dans la pierre.


Tôi còn tới
để khóc để cười
Để ước mong để lo sợ
Sự xuất nhập của tôi là hơi thở
Nhịp sinh diệt của tôi cũng là tiếng đập một lần
của hàng triệu trái tim.

Il me reste à parvenir pour pleurer et rire
Pour espérer et m’angoisser
Mon import et export est le souffle respiratoire
Mon rythme cyclique est aussi le battement en mesure de millions de coeurs

Tôi là con phù du thoát hình trên mặt n
ước
Và là con chim sơn ca mùa xuân
V
ề trên sông đón bắt phù du
Tôi là con ếch bơi trong hồ thu
Và cũng là con rắn nước trườn đi
Tìm cách nuôi thân bằng thân ếch nhái
Je suis à la fois l’éphémère mutant sur la surface de l’eau,
Et l’alouette gulgule qui l’attrape sur le fleuve au printemps
Je suis la grenouille barbotant dans la mare en automne
Et le serpent d’eau qui rampe
A la recherche des batraciens pour se nourrir

Tôi là em bé nghèo Ouganda, bao nhiêu xương sườn đều lộ ra,
hai bàn chân bằng hai ống sậy
Tôi cũng là người chế tạo bom đạn
Để cung cấp kịp thời cho các dân tộc Á phi.
Je suis l’enfant indigent d’Ouganda, aux côtes visibles,
Aux jambes en tiges de roseaux
Je suis également le fabricant de bombes et de munitions
Fournisseur en temps et en heure aux populations d’Asie et d'Afrique.

Tôi là em bé mười hai
Bị làm nhục nhảy xuống biển sâu
Tôi cũng là người hải tặc sinh ra với một trái tim
chưa biết nhìn biết cảm
Je suis l'enfant de 12 ans
Violé qui se suicide dans l’océan profond
Et aussi le pirate né avec un cœur aveugle et sans compassion,


Tôi là người đảng viên cao cấp, cầm quyền sinh sát trong tay
Và cũng là kẻ bị coi là có nợ máu nhân dân
đang chết dần mòn
trong trại tập trung cải tạo
Nỗi vui của tôi thanh thoát như trời Xuân,
ấm áp cỏ hoa muôn lối
Niềm đau của tôi đọng thành nước mắt,
ngập về bốn đại dương sâu.
Je suis le haut gradé du parti, détenant le pouvoir de vie et de mort
Et en même temps le condamné pour dette de sang envers le peuple agonisant dans les camps de rééducation,
Ma joie est légère comme le soleil de printemps,
Réchauffant toute la végétation,
Ma souffrance s’accumule en larmes,
Inondant les quatre profonds océans.

Hãy nhớ gọi đúng tên tôi
Cho tôi được nghe một lần tất cả những tiếng
tôi khóc tôi cười
Cho tôi thấy được nỗi đau và niềm vui là một
H
ãy nhớ gọi đúng tên tôi
Cho tôi giật m
ình tỉnh thức
để cho cánh cửa lòng tôi để ngỏ
Cánh cửa Xót Thương.

Pensez à m’appeler par mon vrai nom
Afin que je puisse écouter pour une fois tous mes pleurs et mes rires
Et réaliser que la Souffrance et le Bonheur ne font qu’un
Pensez à m’appeler par mon Nom exact
Pour me faire sursauter d’Eveil
Et permettre à mon cœur de laisser ouvert un battant…
Celui de la Compassion.

Thích Nhất Hạnh
( traduction tmđ )
--
Hai mặt /
Double face

SỰ THẬT có 6 chữ  ( La ) VERITE comporte 6 lettres
GIẢ DỐI cũng 6 luôn  
( L’) ERREUR ( Fausseté ) 6 également
Mặt trái và mặt phải  
Pile et Face
Trắng đen ôi khó lường!
 Blanc et Noir, comment s’en méfier !?

TÌNH YÊU có 7 chữ   
PASSION possède 7 lettres
PHẢN BỘI cũng thế thôi   
PARJURE ( Adultère ) de même
Chúng là hình với bóng   
Elles sont comme objet et ombre
Rất dễ dàng đổi ngôi.
  Aisées à se permuter

Chữ YÊU là 3 chữ  
( En vietnamien ) AMOUR comporte 3 lettres
HẬN là ba, giống nhau.
La HAINE pareillement
Người say men Hạnh phúc  L’un ivre de bonheur
Kẻ thành Lý Mạc Sầu.  
l’autre devenant une héroïne impitoyable

BẠN BÈ có 5 chữ
AMIS ( en vietnamien ) contient 5 lettres
KẺ THÙ đếm cũng năm  ENNEMIS se compte de même
Hôm nao lời ngọt mật  
Hier des paroles mielleuses
Hôm nay chìa.. dao g
ăm. Aujourd’hui que des poignards

Từ VUI có 3 chữ  
JOIE comporte 3 lettres ( en vietnamien )
Tiếng SU cũng đồng như.  TRISTESSE en similitude
Quá vui thường mất trí,  Trop de joie conduit à la déraison
Mất trí đời đổ hư.
 La folie à l’échec de sa vie

Chữ KHÓC có 4 chữ  
PLEURS s’écrit en 4 lettres ( en vietnamien )
CƯỜI cũng vậy, giống in  RIRES aussi, en ressemblance
Ai '' giòn c
ười, tươi khóc ''  Qui s’esclaffe, rit aux larmes
Ấy cảm thọ nhận chìm.  
Qui déprime dans la mélancolie

Chữ ĐẠO gồm 3 chữ  DHARMA contient 3 lettres en vietnamien
ĐỜI cũng rứa, là ba
 VIE MONDAINE idem ( en vietnamien évidemment ;-)
ĐỜI thường hay ôm giữ
 La seconde a tendance à étreindre et à retenir
ĐẠO buông x
ả, cười xòa.  Le premier à lâcher prise et à sourire

Cuộc sống là hai mặt  
La Vie est à double face
Giới tuyến một đường tơ .
 dont la frontière est un fil de soie
Chấp nhận mà không vướng Acceptons la sans aucun accroc
Nhẹ bước qua hai bờ .
 pour enjamber les 2 rives en douceur.

Thích Tánh Tuệ
--
Đời và Đạo  Vie et Dharma

Đôi khi Đời hiểu Đạo
 Parfois la Vie s’accorde avec le Dharma
Nhưng Đạo lại chê Đời
 Mais le Dharma ne cesse de la dénigrer
Tự Đại chỉ m
ình ta Suffisant, il prétend connaître seul
Thấy đâu là cứu cánh
  la clé du But Ultime

Nào ngờ Đạo và Đời
Sans se douter que le Dharma et la Vie
Cũng chỉ Hình với Bóng  
Sont liés comme un Objet et son Ombre
Nhọc công lo diệt Bóng  Il s’épuise à détruire l’Ombre
Tưởng thế là Thật Hư ;-)
 Convaincu de détenir la Vérité ;-)

« Đạo bất ly Thế Gian giác »
« Hors de la Vie, le Dharma ne conduit point à l'Eveil »

Bờm  
le gamin Candide
--
Biết Mình  
Se connaître

Quay về, tôi kiếm lỗi tôi  
En me retournant pour chercher mes erreurs
Quán sâu mới
thấy.. lôi thôi đủ điều  En visualisation profonde, je découvre enfin… tous mes défauts
Tham lam, sân hận, mạn kiêu  
Envie Jalousie, Colère Rage, Orgueil Arrogance
Chê bai, xét nét.. Nói nhiều hơn tu
 Juger, jauger… je cause plus que je ne pratique
Bấy lâu nay bị cầm tù  
Que de temps à être prisonnier
Trong bao cám dỗ, mịt mù lợi danh  
des tentations multiples, à être ébloui par la gloire,
Một lời nói cũng hơn tranh
 à me disputer pour une simple parole
Tham ái, chấp ngã quẩn quanh giữa
đời. Friand d’amour, imbu de mon ego au milieu du labyrinthe de la vie
Loay hoay tóc đã bạc rồi  Durant mes occupations, mes cheveux ont déjà blanchi
Sống trong phiền lụy một đời đa mang!..  Je mène une existence de tracas et de multiples fardeaux
Chiều nay thắp một nén nhang  
Ce soir, j’allume un bâton d’encens
Chí thành trước Phật ăn năn tội t
ình  Pour le Bouddha en guise de ma sincère repentance
- Con vì bóng tối vô minh - « A cause de l’ombre de l’obscurantisme,
Trần duyên phủ áng Tâm kinh bụi mờ  
du voile de poussière de la Vie par-dessus ma lucidité
Việc tu lần lữa, chần chờ J’ai longuement hésité dans ma pratique
Việc đời tham vọng chưa giờ l
ãng xao.  Alors que j’étais très assidu aux ambitions mondaines.
Phước duyên tỉnh thức, hồi đầu
 Par un heureux réveil, je fais un vœu de retour
Nguyện theo chân Phật qua cầu tử sanh  
aux pieds de Bouddha pour traverser le cycle des renaissances
Từ nay xin trọn ý lành  
À partir de ce jour, n’avoir que des pensées positives
'' Phản quang tự kỷ '' tịnh thanh nghiệp trần  
Par auto-introspection, apaiser le karma de mes sens
Ngày đêm tu tập tinh cần
 Et par une pratique suivie jour et nuit
Bước qua thất niệm để gần Đạo tâm.
Abandonner les pensées illusoires pour me rapprocher de mon véritable Esprit.
Nguyện không gây tạo lỗi lầm Je m’engage à supprimer les malentendus
Nguyện nhìn nhân thế với tầm mắt th
ương.. à regarder le monde avec amour
Từ bi, khiêm hạ, nhịn nhường  compassion, modestie, indulgence
Co
n xin dưới bóng Phật ngồi  Je viens m’asseoir à l’ombre de Bouddha
Đường Tu vững tiến không lùi từ đây.
 Afin de progresser dans ma pratique avec persévérance et sans recul
- Hương hoa chẳng ngược gió bay
- Contrairement au parfum des fleurs qui ne remonte pas le sens du vent
Hương người đức hạnh.. Biết '' quay trở về ''..  celui du pratiquant pieux sait revenir »

Thích Tánh Tuệ
--

Sống An Vui  
Vivre heureux en paix

Cuộc đời ni ngắn lắm
 Cette vie est très courte

Đừng bận lời thị phi  Ne la gaspillez pas en médisances
Thấy điều chi có ích  Dès que vous vous apercevez un service utile
Lặng lẽ làm, rồi đi !  Faites le en silence, et continuez votre chemin !


Ai gieo mầm san sẻ  Quiconque sème les germes du partage
Gặt hái về yêu thương  Récoltera les fruits de l’amour
Người gieo nhân ích kỷ  Qui sème ceux de l’égoïsme
Quả chín, buồn cô đơn.  A l’éclosion, goûtera la tristesse de la solitude.

- Cứ ôm hoài sầu hận  Toujours conserver la haine
Chỉ khiến mình ta đau,  ne fait du tort qu’à nous-mêmes
Người vẫn cười hể hả  L’autre continue à rire à gorge déployée
Còn ta tóc bạc màu. tandis que blanchit notre chevelure.

Lá thời gian rớt vội La feuille du temps tombe vite
Tháng ngày như bóng mây  Les jours et les mois passent comme les nuages
Trách chi ai lầm lỗi  Ne rejetons point la faute sur les autres
Phiền chi, đời đổi thay!  Ne nous désolons pas sur la vie changeante !

Cuộc đời ni buồn lắm  Cette vie est très triste
Đừng tiết kiệm nụ cười! N’économisons pas nos sourires !
Sống từ hòa, cởi mở  Vivons pacifiques et ouverts
Đón thanh bình muôn nơi.  Accueillons la Paix en tous lieux.

Cuộc đời này đẹp lắm!  Qu’elle est belle cette vie !
Tiếc chi ngày đã qua Ne regrettons pas le passé
Hiện tại luôn tươi thắm  Le présent est toujours merveilleux
Với cõi lòng bao la..   Accueilli dans notre cœur immense …
                
Như Nhiên  (T Tánh Tuệ)
--
NHẮN GỬI BẠN GIÀ   A MES VIEUX POTES

Hỡi
các bạn già của tôi ơi!  Ecoutez moi mes chers vieux potes !
Đừng có tủi thân, hoặc trách đời  Ne soyez pas tristes sur votre sort, ne reprochez point à la vie
Thời g
ian, năm, tháng, qua nhanh lắm  Le temps, en mois et en années file à toute allure
Hãy sống từng giây phút tuyệt vời.  Vivez plutôt chaque seconde et minute merveilleuses

Bao
năm lăn lóc, cũng đủ rồi  Bourlinguer durant des années est largement suffisant
Bôn ba thời vận, sống nổi trôi  
En errance au gré du sort, ballottés par les flots,
Nhục
vinh, sướng khổ, đều có cả  Décadence et Grandeurs, Bonheur et Souffrance, vous en avez goûté
Giờ chỉ mình ta, với đất trời.  Maintenant, vous vous retrouvez tout seuls entre Ciel et Terre.

Cuộc
đời là thế đó bạn ơi  Ainsi va la vie, mes chers amis
trách, có than, cũng đã rồi  A quoi servent les reproches et les regrets quand tout n’est que passé
Chỉ gây mâu thuẫn, thêm buồn khổ A part d’être la source de contradictions et de souffrances
Chẳng ích lợi chi, lúc cuối
đời.  Aucune réelle utilité, en votre fin de vie.

Buông bỏ hết đi, cất làm gì  Lâchez donc prise complètement, pourquoi encore garder ?
Để hồn thư thả, lúc ra đi  Afin de faire la Paix avec votre esprit, au moment du départ
Tiền bạc, lo âu, giờ vô nghĩa  
Richesse, Soucis, n’ont plus aucun sens
Hận
thù, xung đột, chẳng ích chi. De même que la Vengeance, les Conflits, aucune utilité.

Thời gian còn lại, có là bao  
Combien de temps encore, durant le peu qui vous reste
Hãy cố vui lên, chớ u sầu  Efforçez vous d’être joyeux, ne soyez pas tristes
Thực hiện những gì mình m
ơ ước  Réalisez vos vœux et vos rêves
Để đừng hối tiếc, lúc lìa nhau. Pour n’avoir aucun regret, le jour de notre séparation

Sức khoẻ, là niềm vui lúc tuổi già  
La Santé est source de Joie à la vieillesse
Là liều thuốc bổ, chẳng gì qua  Un fortifiant appréciable
Tình
thương, tha thứ là sức mạnh  Amour et Compassion ( litt. Pardon ) sont des forces
Hạnh phúc, bình an,
đến mọi nhà!  Pour amener le Bonheur et la Paix dans chaque demeure !

( tác giả khuyết danh ) Auteur inconnu
--
Tử sinh đừng hỏi, kẻo phí lời.  Ne gaspillez pas votre parole par des questions sur la Vie et la Mort.
Thời tiết "nhân duyên" vốn tại trời.  
La météo des « causalités » dépend du ciel.
Mây núi nào không bay cạnh núi,  
Quels nuages de montagnes ne volent pas près des monts,
Sóng nào chẳng ở chốn xa khơi.
 Quelles vagues ne se trouvent elles pas à l’horizon
Hoa nở tháng Ba, luôn vẫn vậy.  
Les fleurs continuent à ouvrir leur corolle en Mars
Gà gáy canh năm đánh thức người.
 Le chant du coq à réveiller les gens à 5 heures du matin.
Cái đạo, cái tâm ai thấu hiểu,
 Qui s’est imprégné du sens profond de la Voie et de l'Esprit,
Mới biết phù du sống ở đời.
 Aura compris le côté éphémère de la Vie.

~ Tuệ Trung Thượng Sĩ ~
--
Nguyện cầu tha thiết đáy lòng ta,  Priant avec ferveur du fond de mon cœur,
Tinh tấn công phu nương Phật Đà,
 Pratiquant avec assiduité la Voie de Bouddha
Nhất tâm như núi không lay chuyển,
 D’une unique volonté comme la montagne inébranlable
Quán phá U minh, ngựa phi xa.
Je visualise pour déchirer l’obscurantisme, et empêcher la fuite au galop de mon esprit.

~ Diệu Giác ~
--
Mấy ai thành Phật nhờ đi tu,  Nul n’accède à l’Eveil, rien qu’en entrant dans les ordres
Khi trí thông minh
* bị hãm tù.  Avec son intelligence* encore emprisonnée.
Phải thấy huyền vi trong ngọc sáng,
Lui faudrait-il encore percevoir le Merveilleux dans la brillance du Joyau
Như thấy vầng dương giữa khói mù.
 Tel un Arc en Ciel parmi la brume

~ Kiều Phù ~
NB : Đúng lý là Tuệ Giác, chứ không phải trí thông minh thế gian
Pour être plus précis on parle de Prajna et non d'intelligence mondaine


Trải qua mấy bận long đong  Ayant traversé plusieurs périodes d’errement
Ngộ ra chẳng sắc thì không cũng
đành.  A défaut de prendre conscience de la Forme, on se contente de la Vacuité
~ Khuyết Danh ~

Thấm nghĩa vô thường: tình bớt hẹp  Imprégnés du sens de la temporalité, notre compassion sera moins étroite
Nén hương l
òng xin tưởng nhớ chung... Dédions à la mémoire de tous les êtres, ce bâton d’encens
Sợi khói vấn vương chân mộ chí  Dont les volutes s’attardent au pied des sépultures
Đám mạ ven cồn thấp thoáng xuân
Le printemps s’annonçant parmi les îlots d’épis de riz
~ Tuệ Thiền ~

Phật Tính vốn là "Tính chẳng hai",  
La Bouddhéité n’est pas binaire
Thế gian nào có “đúng” hay “sai”,
 Le Monde n’est ni juste ni faux
Chính tâm, trung đạo, l
ìa sinh tử,  La Pleine conscience, la Voie du milieu nous aident à sortir du cycle des renaissances
Kiến tính - tự lòng hiện Nh
ư Lai.  Percevoir la Nature Ultime des choses découvre la nôtre de Tathagata
~ Diệu Giác ~

Chẳng kém Tứ Minh về cái ngông,  Rivalisant d’orgueil avec Tứ Minh
Không cầu trời phật
thưởng, khen công.  Nul besoin de récompense, ni de louange du Ciel
Giác ngộ nhiều khi chưa mà đ
ã,  L’éveil semblant absent et pourtant accessible  ,
Sự đời lắm lúc có mà không.
 Les évènements de la vie présents mais imperceptibles,
Tiểu nhân tìm thuốc mong bất tử,  
Le mesquin recherche des remèdes pour l’éternité,
Người giỏi ung dung chẳng bận l
òng.  Le brave reste serein et sans souci.
Đi câu mà chẳng mang câu, lưới,
 Il va à la pêche sans canne ni filet
Thậm chí chẳng thèm ngó xuống sông.
 Ni même jeter un coup d’œil à la rivière.
~ Tuệ Trung Thượng Sĩ ~

Trải qua ma khảo biết bao lần,
Combien de multiples tortures de Mara doit on endurer,
Thành Phật bão giông chẳng ngại ngần,  
Traverser sans hésitation les tempêtes pour devenir Bouddha
Vượt nạn phục ma thành tiên thánh,  Surmonter les périls et vaincre le maléfique pour devenir un saint
Chẳng ma chẳng nạn chẳng thành nhân.  
Sans Mara, sans danger, sans réalisation.
~ Diệu Giác ~

Thảng bên tai một tiếng chày kình,  
Au creux de l’oreille, le bruit rythmé d’un pilon
Khách tang hải giật mình trong giấc mộng.
Le dormeur se réveille de son cauchemar
~ Chu Mạnh Trinh ~

Thế gian ưa dối, không ưa thật.  Le monde préfère le mensonge à la vérité.
Nhưng thật dối g
ì, đều bụi đất.  Mais tous les deux ne sont que poussière
Muốn sang tới được bờ bên kia, Si vous souhaitez atteindre l’autre rive,
Hãy hỏi trẻ con ch
ơi trước mặt. Demandez le aux enfants d’en face en train de jouer
~ Tuệ Trung Thượng Sĩ ~

Trí tuệ như trăng sáng giữa trời,  La clairvoyance telle la pleine lune au milieu du ciel
Bao trùm thiên hạ, chiếu muôn nơi.
Accède au monde, en éclairant chaque lieu.
Muốn tìm
được nó, đừng phân biệt Pour la trouver, ne pas distinguer
Cả rừng phong hoặc lá phong rơi.
 Toute la forêt d’érables rouges de son tapis de feuilles mortes
~ Kiều Phù ~

Nắng tắt, hết ngày lại đến đêm. Avec le déclin des rayons de soleil, au jour succède la nuit
Đ
ã tối, đường đời càng tối thêm. Dans les ténèbres, notre chemin de vie n’en est que plus obscur
Nhà mình
đèn có mà không thắp, Les luminaires de notre demeure sont pourtant là mais inutilisés
Lại nhờ ánh sáng của nhà bên.
Nous ne savons profiter que de la lumière du voisinage.
Sau núi mặt trời chưa kịp lặn.
 Alors que le soleil incomplètement caché derrière la montagne
Bên hồ trăng sáng đ
ã nhô lên.  Sur le lac, la lune a fait son apparition
Sống chết luân hoàn, đời đ
ã vậy, Selon le cycle des renaissances, ainsi suit la vie,
Sao không niệm Phật, sớm quy thiền?
Pourquoi ne pas psalmodier Bouddha et rallier le Thiền ( Zen ) ?
~ Trần Nhân Tông ~

Bỗng trời nổi gió, bụi tung bay.
Brusquement le vent se lève, déchaînant la poussière
Ông chài say tít, mặc thuyền xoay.
Faisant tournoyer la barque délaissée par le pêcheur ivre.
Một dãy núi
đồi vang tiếng sấm. Le tonnerre résonne sur la chaîne de montagnes.
Chân trời bốn phía mịt mù mây.
L'horizon des quatre côtés se couvre d'épaisses nuages.
Sầm sập mưa rơi như thác đổ.
La pluie tombe violemment telle une chute d'eau
Thi nhau ánh chớp xé đêm dày.
les éclairs se succèdent pour déchirer l'obscurité de la nuit.
Bất chợt b
ão tan, trời lại tạnh. Tout d'un coup la tempête s'arrête, le ciel se calme.
Tr
ăng sáng ngoài thềm - canh mấy đây? Le clair de lune sur le perron, - quelle heure est-il ?
~ Trần Nhân Tông ~

"Thế sự
đua nhau nói CÓ/KHÔNG,
Biế
t đâu là CÓ, biết đâu KHÔNG?
KHÔNG hề làm bậy, là KHÔNG CÓ!
CÓ biế
t thương người, ấy CÓ KHÔNG!
CÓ, KHÔNG? KHÔNG CÓ, KHÔNG KHÔNG CÓ!
Chỉ chốn trần gian mới CÓ/KHÔNG..."

Dans l'écho des mots qui dansent,
Se joue l'énigme du oui et du non,
Le vrai oui se dissimule, le vrai non s'évade,
La vacuité est la clé, le vrai oui se révèle,
Oui ou non ? Non-existence, non-négation !
Seule la vie terrestre connaît le jeu du oui et du non...

Dans l'incessante quête de vérité,
Le monde s'évertue à dire "OUI" ou "NON",
Mais qui peut vraiment savoir ce qui est "OUI" ou "NON" ?
"NON" n'engendre pas le chaos, il signifie l'absence !
Le "OUI" réside dans l'amour pour autrui, il est "OUI" et "NON" !
"OUI", "NON" ? Il n'y a pas de "OUI" sans "NON" !
Seulement sur cette terre s'entremêlent "OUI" et "NON"...

(Note : La traduction en poème peut varier en fonction des préférences et de l'interprétation personnelle du poète.)
~ NP ~

Giác Tính đủ luôn tự Tâm mình, La Clairvoyance est entière dans notre Esprit,
X
ưa nay không diệt cũng không sinh, Depuis toujours elle ne disparaît ni ne naît,
Tịnh thanh vốn gốc không lay động,
Le Silence est le socle immuable,
Vạn pháp năng sinh tự Tâm Linh.
Et tous les phénomènes naîssent de notre Mental.
~ Diệu Giác ~

Tất cả các pháp Tous les phénomènes
Đều từ tâm sinh
naissent de notre Mental,
Tâm không chỗ sinh
Si notre Esprit ne naît d'aucun endroit,
Pháp không chỗ trụ
Ils n'auront aucun ancrage
Nếu đạt đất l
òng Si nous avons acquis la volonté
Làm gì chẳng ngại
d'action sans crainte
Kh
ông gặp thượng căn Et sans avoir rencontré de compréhension,
Cẩn thận chớ nói
Gardons nous d'en parler
~ Vô Ngôn Thông ~

Đầu cành dương liễu vương cam lộ A l'extrémité de la branche de Saule distribuant l'eau de compassion,
Một giọt mười phương rưới cũng đầy
Une goutte suffit à remplir dix contrées de bénédiction
Bao nhiêu trần lụy tiêu tan hết
Faisant disparaître tous les malheurs du monde
Đàn tràng thanh tịnh ở ngay đây.
L'autel solennel se trouve ici et maintenant.
~ Làng Mai ~

Chưa bước chân đi đã đến rồi,
Môi chưa hé mở đ
ã nên lời.
Cho vì tr
ăm việc đều như thế
C
òn một đường lên phải biết noi.

Avant même d'avoir posé le pied,
Les mots se forment sans s'être éveillés.
Car pour mille tâches qui se présentent,
Il reste un chemin à gravir, à pénétrer.

Sans avoir encore franchi l'entrée,
Le destin nous guide sans hésiter.
Dans chaque action à entreprendre,
Se dévoile une voie à explorer.

Les paroles naissent avant les lèvres,
Dans l'unicité des instants où elles s'élèvent.
Car dans chaque épreuve qui se déploie,
Se révèle un chemin à arpenter avec foi.

Pour chaque action, il existe une raison,
Un cheminement unique, une destination.
Au cœur de chaque choix, une leçon à saisir,
Et sur le chemin de la vie, il faut oser s'ouvrir.

Car avant même d'avoir foulé le sol,
Les possibles s'esquissent sans contrôle.
Dans l'élan du destin, nos pas se dessinent,
Et l'avenir se dévoile, tel un poème qui illumine.

~ Vô Môn Huệ Khai ~


Pháp môn Bất nhị xưa tới nay,
Vô niệm làm tông vốn tỏ bày,
Vô tướng làm thể không dao động,
Gốc là Vô trụ, Kiến tính ngay.


Des temps anciens jusqu'à nos jours réunis,
L'Inexprimable Non Pensée est mise en lumière,
De nature Non forme, elle demeure immuable.
De racine Non pensée, la conscience immédiate se révèle,

Tel est l'essence de l'Univers infini,
La Connaissance Primordiale qui s'unit,
Au-delà des concepts, elle se manifeste,
Dans la pureté de l'Être, elle se dévoile, céleste.

Les lois de l'existence ne peuvent l'ébranler,
Le tumulte des soucis ne peut la perturber,
Car elle est la racine de toute création,
La réalité ultime, la véritable perception.

Du passé au présent, la Sagesse perdure,
Dans la doctrine de l'Indicible, elle se structure,
Au-delà des mots, des catégories et des idées,
Elle éclaire la voie, pure et délivrée.

~ Diệu Giác ~

Hoàng hôn, mặt trời lặn
Sau dãy nú
i xa xa.
Thời gian trôi, khó giữ.
Người trẻ rồi cũng già.
Ai cưỡng được cái chết
Không cho đến t
ìm ta?
Vậy hãy lo tâm niệm,
Để xa lánh ma tà.

Le crépuscule, le soleil décline,
Derrière les montagnes lointaines.
Le temps s'écoule, difficile à retenir,
Les jeunes aussi vieillissent, inéluctable refrain.

Qui peut résister à la mort,
L'empêcher de nous retrouver?
Ainsi, cultivons la pensée bienveillante,
Pour éviter les ténèbres, s'en détourner.

Dans la douce méditation, trouvons la quiétude,
Protégeons-nous des forces maléfiques et des habitudes.
Car la vie est un souffle éphémère,
Et le cœur paisible est notre rempart, notre armure.

Lorsque le crépuscule embrasse le ciel,
Quand les montagnes dansent avec le soleil,
Rappelons-nous de l'importance de chaque instant,
Et embrassons la sérénité, l'éveil grandissant.

~ Trần Nhân Tông ~

Da phấn, tóc thơm với má đào,
Khi nh
ìn, ai cũng thấy nao nao.
Thực chất chỉ toàn x
ương với thịt,
Giết người đau đớn chẳng cần dao.
~ Trần Nhân Tông ~

Trăm năm một giấc mộng dài
Bàng hoàng tỉnh dậy là ai hay m
ình?
Là mình sao chẳng giống mình
Là ai sao lại chính mình nằm
đây!

Cent ans d'un rêve si long,
Étourdi, je me réveille, qui est donc là, moi ou quelqu'un d'autre?
Suis-je vraiment moi-même ou une autre ombre?
Qui donc gît ici, dans cette incohérence déroutante?

Les songes s'étirent à travers le temps,
Les énigmes de l'existence, troublantes et déconcertantes.
Dans cette confusion, cherchant la vérité,
Je m'interroge sur mon identité.

Suis-je le reflet fidèle de ma propre essence,
Ou bien un autre étranger, pris dans cette errance?
Dans ce mystère éveillé, je m'efforce de comprendre,
Le mystère de l'être, un écho à appréhender.

Cent ans d'un songe, un réveil troublant,
Dans la quête de soi, je me plonge, cherchant.
Mais au-delà des apparences qui peuvent tromper,
Je découvre en moi-même, un noyau à révéler.

~ Khuyết Danh ~

Vui thú giúp người dưỡng thiện tâm
Trợ duyên Bồ Tát vẫn âm
thầm
Sớm sớm lên kinh tìm ánh
đạo
Chiều chiều xuống chợ gỡ gươm đao
Phước duyên kết nối người quân tử
Bắc nam sum họp một mái thiền
Phật ở trong l
òng Phật im tiếng
Tu tâm d
ưỡng tính bỏ iêng hùng.

~ Trần Thái Minh ~

Giác tính Như Lai ở Tự tâm,
Hào quang chiếu diệu khắp xa gần,
Thân - tâm như một, thanh tịnh thể,
Ta - Phật chẳng hai, chuyển pháp luân.


La nature de l'Éveil réside dans le cœur pur,
Une lumière miraculeuse rayonne partout, proche et lointain,
Corps et esprit en un, une essence pure et tranquille,
Moi et le Bouddha ne font qu'un, transcendant les cycles de la loi.

Dans le silence du cœur, la vérité se révèle,
La sagesse intérieure brille telle une étoile,
Les illusions se dissipent, libérant l'esprit,
Dans l'unité ultime, l'éveil se déploie avec grâce.

Laissons les pensées vagabonder, telles des nuages dans le ciel,
Trouvons la paix dans la profondeur de l'instant présent,
Dans la simplicité de l'être, découvrons la plénitude,
Le chemin du zen s'ouvre, empli d'amour et de gratitude.

Soyons comme le lotus, émergeant de la boue,
Laissant derrière nous les attachements et les tourments,
Éveillons-nous à l'essence de notre être,
Et contemplons l'univers dans un souffle de liberté.

La Nature de Bouddha réside en nous,
Le joyau de la compassion illumine notre être,
Dans chaque souffle, dans chaque pas,
Le poème zen s'épanouit, unifiant l'âme et le monde.

~ Diệu Giác ~

Thở đi nhẹ một kiếp người
Vui đi để có nụ cười thênh thang


Respire légèrement, une vie d'être humain,
Marche avec joie, laisse un sourire s'épanouir sereinement.

Laisse l'air pénétrer doucement tes poumons,
Laisse chaque souffle dissiper les tourments.

Dans l'instant présent, trouve la paix intérieure,
Dans chaque pas, découvre la beauté éphémère.

Les soucis du passé, les préoccupations du futur,
Laisse-les s'envoler, dissous-les dans l'instant pur.

Le bonheur réside dans les petites choses de la vie,
Un rayon de soleil, une brise légère qui t'envie.

Souris à la douceur de chaque instant,
La simplicité te guide vers l'éveil grandissant.

Comme un sage éveillé, regarde avec clarté,
La joie se révèle dans chaque réalité.

Respire, souris, laisse la vie se déployer,
Dans la simplicité, trouve la vérité.

~ Khuyết Danh ~

Thấu rõ, Buông bỏ, Tùy duyên,
Lòng hằng niệm Phật, nhất nguyền Vãng sa
nh,
Sen thơm ngát, thắm một cành,
Tây phương Cực lạc viên thành Đạo Chân.


Voir avec clarté, lâcher prise, suivre le destin,
Dans le cœur, la constante psalmodie du Bouddha, le vœu unique de transcender la renaissance.
Le parfum enivrant du lotus, une seule branche s'épanouit,
À l'ouest, le royaume merveilleux de la Terre Pure se manifeste dans l'Éveil du Cœur.

Comprendre profondément, laisser aller, se laisser guider,
Dans la récurrence de la présence, le Bouddha demeure.
Le doux parfum du lotus emplit l'air,
La pureté et la sérénité émanent d'une seule fleur.

Le bonheur suprême de la Terre Pure se réalise,
Dans la conscience éveillée, l'ultime vérité s'épanouit.

Le sage, dans sa sagesse infinie, comprend,
La destinée s'entrelace avec la réalité du cœur.

Laissons-nous guider par le fil de la sagesse,
Vers la réalisation de la vérité ultime, notre essence la plus profonde.

~ Diệu Giác ~

Trần gian bao nỗi thăng trầm
Lấy điều giác ngộ tu tâm tịnh thiền
Trắng đen khác một cái nh
ìn
Đời hư hay thực tâm mình sáng soi

Le monde est rempli de hauts et de bas,
Trouve la véritable compréhension à travers la méditation intérieure.
Le blanc et le noir sont simplement des perspectives différentes,
La vie est-elle illusoire ou la réalité brille-t-elle en toi ?

Au-delà des apparences, trouve la clarté de ton propre esprit,
Dans la méditation tranquille, la vérité se révèle avec éclat.
Les tourments de ce monde s'effacent,
Dans la pureté de ton être, la lumière intérieure brille.


~ Đăng Học ~

Bao nhiêu lầm lỡ cũng do tâm
Tâm tịnh còn
đâu dấu lỗi lầm
Sám hối xong rồi l
òng nhẹ nhõm
Ngàn x
ưa mây bạc vẫn thong dong

Toutes les erreurs découlent de l'esprit,
Dans un esprit purifié, les fautes s'estompent.
Après le repentir, le cœur se soulage,
Les nuages d'antan flottent toujours gracieusement.

Laisse les tourments s'évanouir dans l'oubli,
Dans la clarté de l'instant présent, trouve la sérénité.
Le passé n'est plus, laisse-le se dissiper,
Les nuages de jadis voguent librement dans le ciel.


~ Khuyết Danh ~

Tâm viên, Ý mã khổ làm sao,
Sai khiến ta
đi khắp nẻo nào,
Ơn Phật phát minh Pháp mầu nhiệm,
Phục Tâm, kiềm
Ý tuyệt biết bao.

Le cœur agité, l'esprit errant, comment apaiser les souffrances,
Ils nous conduisent dans quelle direction.
La compassion du Bouddha éclaire la voie de l'enseignement,
Cultiver l'esprit, maîtriser la pensée, c'est une grande réalisation.

Dans le vagabondage agité du cœur, libère-toi des afflictions,
À travers la pratique, découvre la paix et la vérité.
Le Bouddha nous guide vers l'éveil intérieur,
En transcendant l'esprit errant, nous trouvons la libération.


~ Diệu Giác ~

"Chẳng nghĩ"- ta vẫn hiện tiền,
Bên tai lời Tổ: "Thánh Hiền vô vi".
Tâm ý "lặng rỗng" một khi,
Trí huệ bừng mở, Từ bi dâng trào.

"Sans penser" - nous sommes déjà présents,
À nos oreilles résonnent les paroles des ancêtres : "Sainteté et Bienveillance sans limites".
Le cœur et l'esprit, "silencieux et vides" en un instant,
La sagesse s'épanouit, la Compassion déborde.

Dans le calme de l'esprit, les vérités se révèlent,
Les enseignements se déploient, telle une offrande de thé.


~ Diệu Giác ~

Xuân hết đến hè, năm tháng qua.
Rất nhanh, người trẻ hoá thành già.
Sầu muộn luôn theo cùng tuổi tác.
Sang giàu rút cục chỉ phù hoa.
Bể "khổ" là đời, thường vẫn vậy,
Sông "yêu" mang lại lắm phiền hà.
Cứ m
ãi buông mình theo dục vọng,
Có ngày tai hoạ
đến tìm ta.

Le printemps se termine, l'été arrive, les années passent,
Si rapidement, la jeunesse se transforme en vieillesse.
La tristesse et les regrets accompagnent toujours l'âge,
La richesse matérielle finalement n'est que vanité.
La mer de "souffrance" est la vie, cela reste ainsi,
La rivière de "passion" apporte tant de soucis.
Si nous nous laissons emporter par les désirs sans fin,
Un jour, le malheur viendra nous trouver.

Libérons-nous de ces attachements illusoires,
Dans la simplicité, trouvons la véritable liberté.
Le bonheur authentique réside dans l'instant présent,
Au-delà des illusions, la sérénité se déploie.

~ Tuệ Trung Thượng Sĩ ~

Sáng dậy, mặt trời mọc phía đông.
Lát sau đ
ã thấy đứng trên không.
Mà người như thể đang mê
ngủ,
Chẳng hay vạn vật vẫn xoay vòng.
Hoa nở rồi tàn, hoa lại nở.
Sự
đời suy thịnh, có mà không.
Sao chẳng tĩnh tâm ngồi suy nghĩ,
Tự m
ình gây khổ, cứ long đong?

Au réveil, le soleil se lève à l'est,
En un instant, il brille dans le ciel.
Pourtant, l'être semble somnolent,
Ignorant que tout tourne sans cesse.

Les fleurs s'épanouissent puis se fanent,
La nature de la vie est d'osciller entre le déclin et l'épanouissement.
Pourquoi ne pas trouver la tranquillité d'esprit,
Et cesser de se tourmenter soi-même inutilement ?

Asseyons-nous en silence, méditant profondément,
Réfléchissons sur nos propres actions.
Pourquoi créer tant de souffrances intérieures,
Alors que la paix et la clarté sont à portée de main ?


~ Trần Nhân Tông ~

Mấy ai thành Phật ở tu hành
Chỉ trói cùm thêm trí óc mình
Thấu lẽ huyền vi
trong ngọc sáng
Là vầng dương hiện giữa trời xanh


Combien parviennent à l'état de l'Éveil,
Enchaînés par leurs propres pensées et limites.
Comprendre le mystère qui brille dans la gemme lumineuse,
Tel le soleil émergeant au-dessus du ciel bleu
.

~ Thiền sư Bảo Giám ~

Học Đạo lòng ta thỏa nguyện cầu,
Xả buông vạn sự chấp gì
đâu,
Quay về lạc trú nơi Tâm Bụt,
Tuệ giác, t
ình thương, hạnh phúc giầu.
~ Diệu Giác ~

Hư vô tính diệu khó vin noi
Riêng bụng hư vô hiểu được thôi
Trên núi ngọc thiêu màu vẫn nhuận
Trong l
ò sen nở sắc thường tươi
~ Thiền sư Ngộ Ấn ~


"Sống thiền hành thiện" kiếp thanh tao
Công danh phú quý chẳng t
ơ hào
Lánh chốn quan trường t
ìm thương đạo
Căng buồm bát nh
ã thả tiêu dao
đời chẳng sạch chẳng nhơ bẩn
Đúng sai, sai đúng tự c
õi lòng
Vận n
ước đến thời Vương thắng Bá
Xưa nay chính đạo vẫn hơn tà.
~ Trần Thái Minh ~

Vượt qua Sáu Thức quậy lăng xăng,
Gặp Thức Bảy Si níu lằng nhằng,
B
ình tĩnh lặng thinh chinh phục nốt,
Nhập vào Thức Tám -
giác vạn năng.
~ Diệu Giác ~

Tự do là ung dung trong ràng buộc
Hạnh phúc là tự tại giữa đau thương


La liberté réside dans l'aisance au sein des contraintes,
Le bonheur se trouve dans la quiétude au cœur des souffrances.

Se déployer avec grâce, même dans les limites imposées,
Trouver la plénitude, malgré les tourments qui subsistent.

Dans les contraintes, laisser l'esprit s'épanouir librement,
Dans les douleurs, cultiver une paix intérieure constante.

La véritable liberté réside dans l'acceptation de ce qui est,
Le bonheur authentique se trouve dans l'équanimité face aux épreuves.

~ Khuyết Danh ~ Auteur anonyme

Người đi khất thực tình thương
Bằng b
ình bát rộng sâu nhường con tim
Thuận d
òng sinh tử hóa duyên
Không phân biệt, chẳng nhị-biên là gì
Ta
trồng hạt giống từ bi
Ngày sau kết trái vô-vi cúng-dường
Nguyện trên khắp nẻo vô thường
Người đi phổ độ vào đường chân-như
~ Diệu Linh ~

Thiền tự tính, Định tự tâm,
Lục trần chẳng nhiễm, lặng câm niệm tồi,
Đứng, đi, nghĩ, nói, nằm, ngồi,
Tịnh, vô chướng n
gại - bao hồi chân tu.

Méditation naturelle, Sérénité intérieure de l'esprit,
Les six portes d'entrée au monde sans souillure, aucune pensée illusoire,
Dans toutes les situations : debout, à la marche, en réflexion, de dialogue, en position allongée, assise,
Dans un calme sans entrave - tel est le chemin de la pratique.

L'esprit serein et en méditation,
Sans contamination des 6 sens, décantation silencieuse des pensées,.
En mouvement ou en repos, de chaque instant,
Cultive la quiétude, sans entrave - tel est le parcours de l'éveil.


~ Diệu Giác ~

Nếu bạn tự có tâm an
Ở đâu cũng thấy như đang ở nhà
~ Khuyết Danh ~

Phật ở trong lòng mỗi chúng ta.
Bốn ph
ương thân pháp chỉ bao la.
Trong veo bể Phật, đêm thu lắng.
Trời đêm đơn độc mảnh trăng tà.
~ Tuệ Trung Thượng S
ĩ ~

Tâm nhàn muôn sự thông ba cõi
Một tiếng c
ười khan ấm đất trời.
~ Khuyết Danh ~

Hàm tiếu, nụ cười thoảng trên môi,
Tâm thân h
òa nhịp nhất như rồi,
Mặt trời chính niệm soi khắp nẻo,
Quán sát từ h
òa mọi sự trôi.
~ Diệu Giác ~

Thiền định hai mươi năm
Gặ
p lại Ta - Muôn - Thuở
Vô niệm giữa vầng trăng
Mộng mị chừ tan vỡ...
~ Tuệ Thiền ~

Phải chăng còn tiếng đàn xưa vọng
Réo rắc luân hồi ở c
õi sau
Mong ta hoá kiếp làm mây trắng
Bay giữa tầng cao thoát nẻo sầu
~ Lê Trọng Minh ~

Thời gian trôi mãi, chậm hay ma
u,
Thương - giận, hạnh phúc hay khổ đau,
Lưu chuyển đến - đi, không ngừng nghỉ,
Sống - Tu sao thật toại l
òng nhau.
~ Diệu Giác ~

Tâm không hay hờn giận
Chẳng oán trách thù ai
Lòng khoan dung rộng rãi
Ấy là cảnh bồng lai
~ Khuyết Danh ~

Ở đời, phúc họa đến song song.
Nơi này thanh tịch sống thong dong.
Sáng ngắm chim bay trên sóng biển.
Chiều xem mây khói phủ kín đồng.
Thẹn đời điên loạn, thân nhơ bẩn.
Mừng nước chưa suy, sạch tấm l
òng.
Đêm đêm mơ thấy quan âm Phật.
Sóng thu vừa cạn lại vừa trong.
~ Tuệ Trung Thượng Sĩ ~

Phật ở nơi tâm,
Nhọc chi kiếm tầm
Bởi mê muội ngược xuôi t
ìm Phật
Cõi trần gian nguồn giác mênh mông

Le Bouddha réside au plus profond du cœur,
Pourquoi tant d'efforts à sa quête ?
Tant d'illusions dans sa recherche,
Dans ce monde, la source de la sagesse est vaste.

Le Bouddha demeure en notre essence intérieure,
Cherchant la vérité, dépassant les voiles de l'illusion.
Laissons les illusions de ce monde derrière nous,
Plongeons dans la profondeur de la réalité ultime.


~ Khuyết Danh ~

Cỏ dại ven đường
Hồn nhiên điểm nụ
Giữa chút tầm thường
Bao la hội tụ
~ Tuệ Thiền ~

Mở rộng tâm ra lòng thanh thản
An nhiên t
ự tại đời thong dong
~ Khuyết Danh ~

Nhà tranh cửa gỗ đời thanh thoát
Không đúng không sai tự tại tâm


Une maison en chaume, une porte en bois, une vie simple et épurée,
Au-delà des jugements et des dualités, l'esprit s'épanouit en sérénité.


~ Trần Nhân Tông ~

Âm dương, tội đức cứ xoay vần.
Bể đời v
ì thế lắm gian truân.
Nh
ưng đã có thân thì có bệnh.
Bằng không có bệnh, ắt không thân.
Thuốc quý
trường sinh không thể có.
Chẳng g
ì níu giữ tuổi thanh xuân.
Cái chính - tu thân, xa quỷ dữ,
Hàng ngày tâm niệm h
ướng thiên chân.

Âm Dương ( Yin Yang ), péchés et vertus s'enchevêtrent,
La mer de la vie est remplie de peines et de tourments.
Mais si le corps existe, la maladie le suit.
Sans maladie, il n'y aurait pas de corps.
Les remèdes précieux pour la vie éternelle n'existent pas,
Rien ne peut retenir la jeunesse.
L'essentiel est la pratique loin des démons,
Chaque jour, méditer sur la voie céleste.


~ Trần Nhân Tông ~

Bát nhã hằng soi Tự Tâm mình,
Thảnh th
ơi, Tỉnh thức nhập Tính linh,
Thường nơi Giác tính muôn dụng khởi,
Công đức viên thành - Tâm diệu minh.
~ Diệu Giác ~

Thanh thản ngồi yên chính giữa nhà,
Nhìn Côn Luân khói gợn xa xa.
Lúc mệt, thảnh th
ơi, tâm tự tắt,
Không thiền, không Phật, chỉ m
ình ta.
~ Tuệ Trung Thượng Sĩ ~

Coi người xa van neo đường
Sang soi ch
ỉ một tình thương nhiệm mầu
~ Khuyết Danh ~

Tâm thông hết thảy đều thông,
Tâm mê có mắt mà không thấy đàng,
Phật trao ta Ánh đạo vàng,
Tự m
ình khám phá Thiên đàng Tự tâm.
~ Diệu Giác ~

Thu về không báo nhạn cùng bay.
Cớ sao quyến luyến cõi
đời này?
Môn đệ đừng buồn ta sắp mất,
Thầy xưa chết để hóa thầy nay.
~ Từ Lộ ~

Lắng lòng nhẫn một chút thôi
Sẽ nghe trời
đất mở lời yêu thương
~ Trần Huệ Hiền ~

Tâm bình thế giới bình
Tâm an vạn sự an
~ Khuyết Danh ~

Ta không biết đâu suối nguồn an lạc
Sáng sáng ra v
ườn bón đậu trồng dưa
Ta không biết đâu bến bờ hạnh phúc
Đúng ngọ về chùa cất cuốc ăn trưa
~ Viên Minh ~

Bước chân, hơi thở, nụ cười,
Ba phép chính niệm của người thảnh thơi.
~ Diệu Giác ~

Đặt bước là đ
ã ... tới nơi,
An trú hiện tại, đất trời nở hoa.
Thở
sâu, êm nhẹ, bình hòa,
Thân tâm tạo hợp một tòa kỳ quan.
C
ười nụ thấu hiểu, dung khoan,
N
ão phiền tan biến, hân hoan ngập lòng.
~ Diệu Giác ~

Ngồi thiền trên tảng đá xanh
Gió ngàn di động muôn cành nở hoa
Nắng vàng nhè nhẹ trôi qua
Mây đang gợn sóng in tà áo ai
Xuyên qua bao dặm đường dài
Gió ơi dừng lại ta hỏi mấy câu
Đêm đêm hứng giọt sương sầu
Lá xa nguồn cội biết đâu lối về
Hồn ơi thức tỉnh cơn mê
Trở về chánh niệm chứ mê t
ình đời
Mắt đừng ô nhiễm mắt ơi
Tai không nghe m
ãi chuyện đời thị phi
Chân ơi dừn
g lại đừng đi
Để tâm lắng đọng những g
ì đã qua
Rũ xong cái nghiệp ta bà
Thoát c
ăn nhà lửa đáo tòa Như Lai.
~ Khuyết Danh ~

Nhẹ chuông ai điểm đời hư ảo
Đánh thức vần trăng sáng tự tâm.
~ Khuyết Danh ~

Trong gỗ luôn có lửa,
Vẫn thế bao đời nay.
Nếu gỗ khôn
g có lửa,
Sao cháy được thế này?
~ Khuông Việt ~

Chiều lên chùa núi trầm tư
Chim chao biếc lá hát ru cuộc đời
Sáng về thăm rẫy bên đồi
Thấy nghe vô niệm, ngộ lời Tâm Kinh
~ Tuệ Thiền ~

Vạn vật không mà có,
Có mà lại như không.
Khi hiểu được điều đó,
Người và Phật tương đồng.
~ Lâm Khu ~

Kiếp người - bọt sóng biển mênh mông.
Sống chết tại thiên, chớ bận l
òng.
Nắng
đẹp bình minh, chiều xạm tối.
Mùa xuân lá mọc, héo mùa
đông.
L
ã Vọng, Phan Lang đều chết cả.(2)
Thiên nhiên vận vật cứ xoay v
òng.
Kiếp
đời đã vậy, đừng than vãn.
Về tây nắng ngả, n
ước về đông.
~ Trần Nhân Tông ~

Ơi, núi đêm tịch mịch
Có nghe tiếng thơ ai
Trong đất trời im vắng
Ta nghe tiếng thở dài
Như tiếng than cô đơn
Của những kẻ lạc loài
Đang hướng về cố xứ
Quê Hương, từ mây phủ
Lửa đỏ cách ngăn rồi !
Ai mê ! ai tỉnh thức
Trần gian hay địa ngục
Kiếp dầy đặc u minh
Ta đi tìm lại mình
Giữa biển
đời náo động
Ơi, ưu phiền cuộc sống
Ơi, khát vọng bon chen
Ta tìm gì ? giữa đêm
Sóng xô bờ n
ão loạn
Tìm một giây thanh thản
Có phải vầng tr
ăng xa,
Xa tít giải Thiên Hà
Ơi, vầng trăng huyễn mộng
Giữa đất trời cao rộng
Ta t
ìm ta, tìm ai
Vẫn tiếng gió thở dài
Ơi đêm trường tịch tịch
Về đâu ! sẽ về đâu !
Nhân gian Vạn Cổ Sầu
Chờ bí tích nhiệm mầu
Chờ vầng trăng huyền diệu
Như cung đàn muôn điệu...
An h
òa cõi nhân gian
Ta chờ Trăng, chờ Trăng,
Chờ hoài trong tâm tưởng,
Phương nào là định hướng
Thuyền về, Bến Chân Như
Kính lậy Đấng Đại Từ
Ban cho con trí tuệ
Nghe âm vang tiếng kệ
Từ vô thỉ bao đời…
Vầng trăng nào xa xôi
Sáng ngời trong tâm tưởng
Ai mở tâm hồi hướng
Xin an bình nhân sinh
Tôi đi tìm lại mình
Giữa biển chiều sóng nổi
Tôi âm thầm… chờ
đợi
Chờ đợi một Vầng Trăng
~ Tuệ Nga ~

Chẳng qua bã gạo ủ lên men,
Mà biến ng
ười ngay thành kẻ hèn.
Nhà tan nước mất đều do rượu,
Phá cả tôn nghiêm chốn cửa thiền.
~ Trần Nhân Tông ~

Bóng trúc quét sân trần chẳng đọng
Vầng trăng xuyên biển nước không sao
~ Khuyết Danh ~

Cuộc đời như một giấc mơ
Tỉnh ra mái tóc bạc phơ trên đầu
Tuyệt mù xanh thẳm ngàn dâu
Gió tung cát bụi t
ìm đâu lối về
~ Khuyết Danh ~

Lửa trong cây có sẵn
Dù tắt lại bùng ngay
Nếu bảo cây không lửa
Xát mạnh sao cháy cây

Le Feu existe d'emblée dans l'Arbre,
Même éteint il pourrait renaître d'un souffle.
Si l'on dit que l'Arbre ne contient pas de feu,
Pourquoi un frottement violent pourrait-il le faire brûler ?

Dans le silence de l'instant présent,
Laisse la sagesse éclairer ton esprit.
Les paradoxes de la vie s'entremêlent,
Comme l'arbre qui contient en lui le feu.

Le souffle du vent caresse les branches,
La nature danse avec harmonie.
Ne cherche pas à comprendre, juste ressentir,
Dans l'union des contraires, la vérité se déploie.

La lueur intérieure guide tes pas,
Comme une étoile dans l'obscurité.
Le mystère de l'existence se révèle,
Dans la fusion de l'arbre et de la flamme.

Suis le chemin du poème zen,
Où chaque mot est une méditation.
Dans la simplicité, trouve l'éveil,
Et laisse ton esprit s'épanouir en liberté.


~ Đại sư Khuông Việt ~

Có, từ hạt bụi nhỏ.
Không, cái gì cũng không.
Nh
ư hình trăng dưới nước,
Có, mà thực t
ình không.

L'Être ? Un seul grain de poussière.
Le Néant ? Tout ce qui n'est pas.
L'image de la lune claire,
Est là, mais n'y demeure pas.


~ Từ Lộ ~

Ta là người lữ khách
Qua đây tạm dừng chân
Đâu cũng là quán trọ
Đi rồi không vấn vương.

Ta là người lữ khách
Không mang nặng hành trang
Chân mây đầu gối nhẹ
Như sương ngàn vân du.

Một nụ hoa chớm nở
Một sắc đẹp vừa tàn
Đến đi như sợi nắng
Mất c
òn như hư không.

Một sáng nghe người hỏi
C
òn lại gì mai sau
Ta lặng yên k
hông nói
Em thơ gập cúi đầu.

Đức Thế Tôn thường dạy
Nghĩ nói cùng việc làm
Cả ba hằng trong sáng
V
ì phúc lạc hà sa.

Ngang qua vùng
đất lạ
Lưu lại hạt hồng tâm
Trong khu vườn xinh nhỏ
Nở mấy cụm sen vàng.

Bên rừng cây cổ thụ
Gi
òng suối tịnh reo ca
Gió là
nh về muôn hướng
Cội tùng già trăng lên.
~ Sơn Cư ~


Tâm tịnh, Cực lạc hiện bày,
Đưa m
ình về lại phút này với Ta,
Tính Giác là Phật Di
Đà,
Bóng trăng tỏ hiện đáy hồ lặng trong.
~ Diệu Giác ~

Nhịn được cái tức một lúc
Tránh được mối lo trăm ngày
Muốn h
òa thuận trên dưới
Nhẫn nhịn đứng hàng đầu
Cái khó của trăm nết
Nết nhẫn nhịn là cao
Cha con nhẫn nhịn nhau
Giữ vẹn toàn đạo l
ý
Vợ chồng nhẫn nhịn nhau
Con cái khỏi b
ơ vơ
Anh em nhẫn nhịn nhau
Gia đ
ình thường yên ấm
Bạn bè nhẫn nhịn nhau
T
ình cảm chẳng phai mờ
Tự mình nhẫn nhịn
được
Ai ai cũng mến yêu
~ Lai Tú Trân ~

Đồng hồ tích… tắc… gõ nhịp hai,
Đếm một, đếm hai, đếm đúng - sai,
Xuất - nhập, buồn - vui, rồi buông - nắm,
Lắc qua - lắc lại, xóa khổ tai.
~ Diệu Giác ~

Lên chùa đàm đạo cùng sư cụ
Về phố nhâm nhi chén rượu nồng
Bạn ép uống nhiều, ta chẳng uống
Sợ rồi chuếnh choáng một ngày xuân
~ Tuệ Thiền ~

Biết đời mình rong rêu
Thì ngại gì m
ưa nắng
Biết nẻo về tang trắng
Ngại g
ì bàn tay không.
Đứng trước ngọn gió đông
Cười cành hoa năm cũ
Đôi khi m
ình du thủ
Để thấy mình mênh mông.
Biển dẫu động ngày đêm
Sóng tan về với nước
Ta một đời xuôi ngược
Thoảng bóng gầy khôn nguôi.
Nay mượn thân cát bụi
Sống trọn kiếp phù du
Bước ngang bờ hư thực
Ca lên lời thiên thu.
~ Thông Nhã ~

Người đi trong coi sắc không
Hành trang chở chut nắng hồng trên vai
~ Khuyết Danh ~

Thu tàn rồi lại đông sang
Bước chân lữ khách dặm ngàn tha hương
Phút giây chợt thấu vô thường
Cúi đầu sụp lạy dặm trường đ
ã qua.
~ Tâm Bửu ~

Đất Tâm rộng mở, cõi nhân gian,
Muôn màu hoa nở, n
ước bình an.
Xin dâng lên Phật hoa trăm đóa,
Gió ác ngh
ìn thu chẳng héo tàn.
~ Trần Nhân Tông ~

Hành xả công năng thật nhiệm mầu,
Chịu đ
òn mạ lỵ có sao đâu,
Ung dung chính pháp sâu tâm khảm,
Tỏa ngát hương sen ao bùn nâu.
~ Diệu Giác ~

Xưa nay không xứ sở
Xứ sở ấy chân tông
Chân tông hư ảo thế
Có ảo tức không không
~ Thiền sư Định Hương ~


Vừa tới cửa ngoài nghe tiếng hét,
Tỉnh giấc hôn trầm lũ cháu con,
Một tiếng sấm Xuân vừa chấn động,
Khắp nơi cây cối nẩy mầm non.
~ Trần Thái Tông ~

Ai nói gì thì mình cứ nghe
Nghe
sâu hiểu thấu thương nhiều...
Buồn chi ba bốn bữa
Để tâm tư khổ sầu
Ta cười ta thở thật sâu
U buồn tan biến thật mau
~ Thích Pháp Hòa ~

Cái tâm không tướng, chẳng hình hài.
Thấy nó mắt th
ường dễ mấy ai?
Muốn biết cái tâm cho thật r
õ,
Từ chiều cứ ngủ
đến canh hai.
~ Tuệ Trung Thượng Sĩ ~

Tịnh Độ cùng Thiền quyện h
òa nhau,
Pháp môn mầu nhiệm diệt khổ
đau,
Song tu đạt quả Phúc và Huệ,
Viên m
ãn cuộc đời nay và sau.
~ Diệu Giác ~

Đất, nước, lửa, gió, thức
Hết thảy vốn đều không
Như mây tan rồi tụ
Phật nhật chiếu
không cùng
Sắc thân và diệu thể
Chẳng hợp, chẳng lìa xa
Kẻ nào toan tách biệt
Lò lửa, một cành hoa
~ Thiền sư Đạo Huệ ~

Thân như tường vách đ
ã lung lay
Lật
đật người đời những xót thay
Nếu được l
òng không không tướng sắc
Sắc Không ẩn hiện mặc vần xoay
~ Thiền sư Viên Chiếu ~

Chí tâm niệm Phật muôn đời phúc
Thành tâm niệm Phật vạn niên khang
~ Khuyết Danh ~

Thở vào tâm tĩnh lặng
Thở ra miệng mỉm cười
~ TS Nhất Hạnh ~

Giữa không và có chẳng bao xa.
Xưa nay sống chết - một thôi mà.
Hoa nở năm nay - hoa năm ngoái.
Trăng sáng bây giờ - trăng tối qua.
Thấm thoắt Ba Sinh như gió thoảng.
Tuần hoàn Chín C
õi kiếp phù hoa.
Vậy sống thế nào là tốt nhất?
Ma ha bát nhã, tát - bà - ha?
~ Tuệ Trung Thượng Sĩ ~

Một chút giận hai chút tham
Lận đận cả đời ri cũng khổ
Trăm điều lành, ngàn điều nhịn
Thong dong tất dạ rứa mà vui
~ HT Thiện Siêu ~

Có sinh, ắt có tử.
Có tử là có sinh.
Sống chết t
rời định sẵn,
Sướng khổ đều do m
ình.
Sự
đời luôn thay đổi,
Buồn vui - bóng với h
ình.
Ai không lo sống chết,
Mới là ng
ười thông minh.
~ Vạn Trì Bát ~

Thân ta là dải đất bằng
Tâm ta là nước sông Hằng mênh mông
T
ình ta là đóa hoa hồng
Ý ta l
à cả cánh đồng tâm linh
~ Huyền Không ~

Siêng năng tưới Pháp khắp vườn tâm,
Thiền khéo hạt Linh sẽ nảy mầm,
Tinh tấn, công phu chăm cây lớn,
Bồ Đề Chính Quả ắt đầy mâm.
~ Diệu Giác ~

Giới giữ cho thân sạch lỗi lầm
Cho tâm như ngọc dồi tâm
Cho hoa trí tuệ tươi ngàn kiếp
Cho
quả từ bi đẹp bội phần
~ Khuyết Danh ~

Có khi nhẫn để yêu thương
Có khi nhẫn để t
ìm đường lo toan
Có khi nhẫn để vẹn toàn
Có khi nhẫn để xoay vần
Thiên thời, địa lợi, nhân tâm hiệp h
òa
Có khi nhẫn
để vị tha
Có khi nhẫn để thêm ta, bớt thù
Có khi nhẫn: tỉnh giả ngu
Hơn hơn, thiệt thiệt đường tu khó lường
Có khi nhẫn để vô thường
Không không, sắc sắc đoạn trường trần ai
Có khi nhẫn để lắng tai
Khôn khôn, dại dại nào ai tránh v
òng
Có khi nhẫn
để bao dung
Ta vui người cũng vui cùng có khi
Có khi nhẫn để tăng uy
Có khi nhẫn để kiên tr
ì bền gan
Có khi nhẫn
để an toàn
Có khi nhẫn để r
õ ràng đúng sai
Bạn bè quan hệ nào ai
Có khi nhẫn để khinh người trọng ta
Xem ra cũng khó đó mà
Chữ Tâm, chữ Nhẫn ngẫm ra cũng gần
~ Khuyết Danh ~

Nhẹ chuông ai điểm đời hư ảo
Đánh thứ
c vầng trăng sáng từ tâm
~ Khuyết Danh ~

Lộc không ngoài vòng nhân quả
H
ãy yêu thương và tha thứ cho mọi người
~ Khuyết Danh ~

Định Tâm, Huệ Nhãn mở dần ra,
Chiếu phá lầm mê cõi Ta bà,
Kiến Tính Minh Tâm, hai mà một,
Đạo mầu thành Phật tại lòng ta.
~ Diệu Giác ~

Đất, nước, lửa, gió, thức
Vốn dĩ đều là không.
Khác mây tan và hợp,
L
òng Phật sáng vô song.
~ Âu Đạo Huệ ~

Hít vào tâm tỉnh lặng
Thở ra miệng mỉm cười
An trú trong hiện tại  
Giờ phút đẹp tuyệt vời...
~ Thích Nhất Hạnh ~

Thành quả tròn
đầy - công tu dưỡng,
Thơm ngon ngọt bổ - vị chẳng lường,
Người hiền tạo phúc - ngàn người hưởng,
Cây qu
ý nở hoa vạn lây hương.
~ Diệu Giác ~

Cõi ng
ười ta vạn nẻo đường
Sáng soi chỉ một t
ình thương nhiệm mầu
~ Khuyết Danh ~

Cái đã đi không đi.
Chưa đi cũng không đi.
Ngoài cái đ
ã và chưa,
Đang đi cũng chẳng đi.
~ Long Thọ Bồ Tát ~

Siêng năng quét rác vườn tâm
Cho cây tuệ giác nảy mầm tốt tươi
~ Khuyết Danh ~

Bận lòng chi nắm bắt
Tr
ăm năm nữa còn không
Xin về làm mây trắng
Nhẹ nhàng trôi thong dong.
~ Minh Niệm ~

Phật pháp tựa như bè vượt sông,
Giúp ta đoạn dứt bụi trần hồng,
Sông Mê, biển Khổ dần vượt hết,
Đến bến rời bè lại về Không.
~ Diệu Giác ~

Ta về gặp lại chân như
Nghe bao lá rụng đôi bờ tử sinh
Chân như hoá hiện nguyên h
ình
Đưa tay nhặt lấy vô tình vỡ tan
~ Tâm Bửu ~

Lỡ sinh vào chốn bụi hồng,
Thì xin
đi trọn một vòng cho xong.
Lỡ con, lỡ vợ, lỡ chồng,
Thì xin sống trọn
đẹp lòng đôi bên.
Lỡ mang danh nghiệp vang rền,
Tất nhiên phải chịu mũi tên tỵ hiềm.
Lỡ làm một chiếc que diêm,
Sáng đời một chút lửa tim mặn nồng.
Lỡ đi vào chốn c
õi không,
Tôn thờ lý t
ưởng vững lòng ban sơ.
Lỡ vào chơi một ván cờ,
Cớ sao lại nỡ ơ thờ cuộc chơi.
Lỡ làm thân phận con người,
Th
ì xin sống trọn một đời phù sinh.
Lỡ tơ vương một chữ t
ình,
Thì xin yêu trọn những gì
đáng yêu.
Lỡ thương lời kinh sớm chiều,
Th
ì xin muôn thuở ghi điều dạy răn.
Lỡ gởi thân chốn nhọc nhằn,
Áo ca sa thoát nguyện dần thoát ly.
~ Pháp Hòa ~

Tịnh tâm chẳng khởi những độc tà,
"Phiền n
ão chướng" phàm, lấy đâu ra?
"Nghiệp chướng" không gieo, sao lo tội?
Ung dung, "Báo chướng" khỏi can qua.
~ Diệu Giác ~

Còn gặp nhau thì hãy cứ vui,
Chuyện
đời như nước chảy hoa trôi
Lợi danh như bóng mây ch
ìm nổi
Chỉ có tình th
ương để lại đời.
Còn gặp nhau thì hãy cứ thương
T
ình người muôn thuở vẫn còn vương
Chắc chiu một chút
tình thương ấy
Gửi khắp muôn phương vạn nẻo đường.
Còn gặp nhau thì hãy cứ "chơi"
Bao nhiêu thú vị ở trên đời
Vui chơi trong
ý tình cao nhã
Cuộc sống càng thêm nét tuyệt vời.
Còn gặp nhau thì hãy cứ c
ười
Cho t
ình thêm thắm ý thêm tươi
Cho hương thêm ngát, đời thêm vị
Cho đẹp l
òng tất cả mọi người
Còn gặp nhau thì hãy cứ chào
Giữa miền
đất rộng với trời cao
Vui câu nhân nghĩa tr
òn sau trước
Lấy chữ nhân t
ình gửi tặng nhau.
Còn gặp nhau thì hãy cứ say
Say tình say nghĩa bấy lâu nay
Say th
ơ say nhạc say bè bạn
Quên cả không gian lẫn tháng ngày.
Còn gặp nhau thì hãy cứ đi
Đi t
ìm chân lý, lẽ huyền vi
An nhiên tự tại lòng thanh thản
Đời sống tâm linh thật diệu kỳ.
~ Tôn Nữ Hỷ Khương  ~

Ngàn năm sinh tử mộng
Tan trong một ngụm trà
Mênh mông pháp giới rộng
Nở tr
òn một cánh hoa
~  Khuyết Danh ~

Tuyết bay tuyết nở nụ cười
Trong hoa có tuyết trong người có hoa
Tuyết mênh mông, tuyết bao la
Tuyết, người, hoa, mộng chỉ là tuyết bay
~ Khuyết Danh ~

Nào ai dám chắc mình còn có ngày mai
Dù bạn còn xuân hay mái
đầu đã bạc
Và hôm nay có thể là c
ơ hội lần cuối
Để bạn mở l
òng với những người yêu thương
~ Khuyết Danh ~

Bồ đề vốn không cây
Gương sáng cũng chẳng đài,
Xưa nay không một vật,
Chỗ nào dính
bụi bặm.
~ Huệ Năng ~

Sống sao lòng thật thảnh thơi,
Xem đời như cuộc dạo chơi sơn hà,
Năm Châu ấm một mái nhà,
T
ình thương hiểu biết là quà Phật ban.
~ Diệu Giác ~

Chừng như thực thực hư hư
Chừng như gió lặng chừng như trăng ngừng
Ngh
ìn xưa trăng chỉ một vầng
Nghìn sau tr
ăng gió cũng chừng ấy thôi
~ Khuyết Danh ~

Tiếng chuông thấm đượm tình nương rẫy
Cứu vớt hồn ta giữa chợ đời...
Phố chật lao xao lời với lỗ
Mai về quê cũ uống trà chơi
~ Tuệ Thiền ~

Dù xuống biển dẫu lên ngàn,
An nhiên tự tại... lạc quan tu Thiền,
Chính niệm tuệ giác kết liền
Từ bi hỷ xả... mãn viên giữa trần.
~ Diệu Giác ~

Vạn pháp thế gian thảy tùy duyên,
Tử sinh thành hoại lẽ tự nhiên,
U mê, chấp trước gây phiền n
ão,
Buông chấp bỏ mê
đặng thành Tiên.
~ Diệu Giác ~

Ngày qua ngày lặng lẻ
Trăm năm cũng vô vi
Những c
õi đời huyền hoặc
Đến để rồi ra đi
~ Khuyết Danh ~

Bụt đâu tu sống bởi riêng mình
Muôn niệm, dụng tâm vị chúng sinh,
Từ bi, Trí huệ - khai Kiến Tính,
Thanh tịnh, Vị tha -
đắc Tâm Minh.
~ Diệu Giác ~

Tâm không - diệu d
ụng
Bất lập nhị nguyên
Duyên lành toả khắp
Rong chơi c
õi Thiền.
~ Tuệ Thiền ~

Người trồng cây hnh để chơi
Ta trồng cây đức để đời về sau
~ Khuyết Danh ~

Tướng, Danh, Phân biệt - ấy hướng mê,
Chính trí, Như như - thuận lối về,
Lạc nẻo Đắm mê - v
òng Sinh tử,
Ngộ đường Tỉnh giác - thẳng về Quê.
~ Diệu Giác ~

Một thân tứ đại mong manh
Cỏi lòng chứa đủ tâm tình trần gian
~ Khuyết Danh ~

Bao ngày khăn gói kiếm đường tu
Biết ở non cao chốn khói mù
Cốc tự nằm trong rừng lá thấp
Am thiền ở cạnh gốc mù u
Leo đồi vững chí mưa che nón
Vượt suối b
ình tâm nắng đội dù
Mấy tháng đi t
ìm sao chả thấy
Thôi
đành chở lại chốn an cư
~ Khuyết Danh ~

Từ không sanh có, có sẽ không
Hữu hữu vô vô khắp chân không
Từ vô sinh hữu, sinh biến hóa
Biến hóa cùng rồi trở l
ại Không
Vũ trụ xoay vần tâm lý đạt
Quán tỏ thân trần thần ấy thông
Thấu lẽ tuần ho
àn, đây tạo hóa
Tạo hóa tỏ rồi, thấu sắc không
~ Nhân Tử ~

Nhà tranh cửa gỗ đời thanh thoát
Không đúng không sai tự tại tâm
~ Khuyết Danh ~

Nguyện mang lại an vui,
Cho t
ất cả chúng sinh.
Tôi xin yêu thương họ,
Với tất cả l
òng tôi.
Trong tất cả chúng sinh,
Nguyện làm người kém nhất.
Cầu xin cho tất cả,
Chúng sinh đều hơn tôi.
Nguyện canh chừng trong tôi,
Xúc cảm nào bấn loạn?
Quyết tâm tôi diệt bỏ,
Tinh khiết đáy l
òng tôi.
Chúng sinh nào hung dữ,
Gieo đau thương mênh mông,
Tôi xin yêu thương họ,
Như kho tàng vô giá.
Những ai ngược đ
ãi tôi,
Nhục mạ, vu khống tôi,
Nhẫn nhục tôi chịu
đựng,
Vinh quang này hiến dâng.
Những ai dù vô cớ,
Làm tổn thương cho tôi,
Tôi xin biết ơn họ,
Như vị thầy tối thượng.
Nơi muôn ngàn thế giới,
Chúng sinh đều là mẹ.
Khổ đau nào con gánh,
Hạnh phúc này con dâng.
Giữa cuộc đời ảo giác,
Con đường tu không hoen.
Vững tâm tôi cất bước,
Một c
õi nào trống không?
~ Guéshé Langri Tangpa ~

Nụ cười hơi thở trên môi
Mắt thương nh
ìn thấu cuộc đời trắng đen
Ta ngồi gom hết n
ão phiền
Đốt thành tro bụi thả miền hư không.
~ Tâm Bửu ~

Tới thì biết tới
Qua rồi cho qua
An với chỗ mình ở
Vui với việc mình làm
~ Khuyết Danh ~

Chọn được đất lành ở thảnh thơi,
L
òng quê vui sướng trọn ngày thôi!
Có khi lên thẳng đầu non thẳm,
Cười lớn âm vang lạnh cả trời!
~ Không Lộ ~

Lần tay tính lại sổ đời
Kiếp người ch
ìm nổi vận thời rủi may
Buồn vui sớm
đổi chiều thay
Ghét thương thế sự tháng ngày thịnh suy
Vô thường c
òn mất đến đi
Bi
ển lòng sóng dậy ai bi nặng lòng
Thu tàn gió chuyển sang
đông
Ai chung tâm sự h
òa đồng tâm tư?
Sang hèn mấy bận hoại hư
Trắng tay danh lợi cũng như bọt bèo
Hơn thua hai chữ giàu nghèo
Lăn thân cơ cực chạy theo kim tiền
Xuân xanh bao nổi ưu phiền
Đến khi tóc điểm an nhiên mong cầu
Cuối đường sanh tử về đâu?
Linh hồn thanh thản bể sầu lắng yên…
~ Bạch Vân Nhi ~

Sống một kiếp người, bình an là được
2 bánh 4 bánh, đi được là được.
Tiền ít tiền nhiều, đủ ăn là được
Người xấu người đẹp, dễ coi là được
Người già người trẻ, miễn khỏe là được
Nhà giàu nhà nghèo, h
òa thuận là được
Ông x
ã về trễ, miễn về là được.
Bà x
ã càu nhàu, thương mình là được.
Tiến sỹ cũng được, bán rau cũng được.
Tất cả phiền n
ão, biết xã là được
Kiên tr
ì cố chấp, biết quên là được
Bạn bè xa gần, nhớ nhau là được.
Không phải có tiền, muốn gì cũng được.
Tâm tốt việc tốt, số mệnh đổi được
Ai đúng ai sai, Trời biết là được.
Tích đức tu thân, kiếp sau cũng được.
~ Khuyết Danh ~

Cỏ dại ven đường
Hồn nhiên điểm nụ
Giữa chút tầm thường
Bao la hội tụ
~ Tuệ Thiền ~

Sống ngày nay biết ngày nay
Còn xuân thu tr
ước ai hay làm gì
~ Khuyết Danh ~

Hư vô, điệu thể vẫn khoe bày
Khắp c
õi sa hà, gió dịu bay
Vui nhất vô vi, ai cũng hiểu
Vô vi, nhà ở chính n
ơi này.
~ Chân Không ~

Mở rộng tâm ra lòng thanh thản
An nh
iên tự tại đời thong dong
~ Khuyết Danh ~

Cõi tâm lộ ánh tr
ăng thiền
Tri ân sâu nặng cơ duyên cuộc đời
Vô ngôn sáng giữa muôn lời
Dấn thân thế sự, chẳng rời Tánh Không
~ Tuệ Thiền ~

Một tay che cả bầu trời
Quyền uy rồi cũng hết thời mà thôi
Mai sau gần đ
ất xa trời
Mới hay cõi tạm chính là trần gian
Linh hồn tội lỗi
đã mang
R
ơi vào địa ngục biết đường nào ra
Khát khao ánh sáng chói l
òa
Mới hay phúc
đức mới là phép tiên.
~ Khuyết Danh ~

Thân thương chiếc áo màu lam
Mặc vào người thấy tánh tham tan dần
An nhiên đang đến thật gần
Tham si sân hận lần lần ra đi.
~ Khuyết Danh ~

Khi xưa chưa học Thiền,
Tôi luôn luôn thấy Tôi,
Từ sáng cho đến tối,
Không bao giờ quên ... Tôi
Từ lúc đang nằm nôi,
Cái Tôi đ
ã có rồi,
Nếu không ai vỗ về,
Là tôi khóc thét thôi.
Sau đó, tôi lớn khôn,
Cái Tôi càng tăng dần,
Tôi luôn muốn được hơn,
Nếu không, sẽ dỗi hờn.
Khi sống trong gia đình,
Tôi muốn tôi làm chủ,
Khi tiếp xúc bên ngoài,
Tôi vẫn muốn có oai.
Nhưng sau khi học Thiền,
Tôi thấy tôi đ
ã sai,
Vì Cô tôi
đã dạy,
Phiền não từ cái Tôi.
Cái Tôi từ tâm ra,
Biết vậy chẳng lơ là,
Dẹp cái Tôi đi thôi,
Vô Ng
ã là không Tôi.
~ Như Thu ~

Lửa tham ghê lắm ai ơi!
Hận sân cũng vậy, đốt người, đốt ta!
Lưới nào bằng lưới si mê,
Sông nào sánh được ái hà sông sâu?
~ Kinh Pháp Cú ~

Có thì muôn sự có
Không thì tất cả không
Có không tr
ăng đáy nước
Đừng mắc có không không
~ Thích Thanh Từ ~

Ở đời vui đạo hãy tùy duyên
Đói đến thì ăn, mệt ngủ liền
Trong nhà có báu thôi t
ìm kiếm
Đối cảnh không tâm chớ hỏi Thiền.
~ Trần Nhân Tông ~

Vâng lời thầy
con đi quét lá,
Lá vàng rơi lả tả khắp nơi.
Lá khô rơi như kiếp một con người,
Giờ phút cuối là về cùng cát bụi...
~ Khuyết danh ~

Phủi tay áo lộng non ngàn
Về nghe hạc trắng vỗ tràn hư không
Thả rơi mấy vạt bụi hồng
Nơi bờ tục lụy bên gi
òng nhân gian
Người từ mấy nẻo quan san
Về mang sắc áo nhuộm vàng tà huy
Khép tờ hoa mộng xuân thì
Mở trang kinh kệ, huyền vi phút này
Người là sứ giả Như Lai
Về gieo tâm hạnh hiển bày chân nguyên
Rồi mai cởi bỏ nghiệp duyên
Qua cầu sanh tử, hoát nhiên bến nào.
~ Diêu Linh ~

Chợt nghe xác cỏ thầm thì
Bụi tâm ch
ưa sạch quét chi bụi trần?
Giật m
ình…nhìn lại giả thân
C
ười…ta còn vướng mấy vần thơ say
~ Song Nguyên ~

Một sớm Xuân tàn hoa rụng hết
Chỉ còn tr
ơ lại một cành không
Ai bảo Xuân đi là Xuân chết
Một đóa vô ưu trổ trong
lòng
~ Tâm Uyên ~

Bỗng một hôm ta mất trớn lỡ đà
Gánh nước đổ, đôi vầng trăng tan vỡ
Trăng biến mất nhưng l
òng ta giác ngộ
Khi nhận ra tòan ảo ảnh trên
đời
~ Ngọc Tú ~

Mới hay hưng thịnh cuộc đời
Thịnh hưng như giọt sương rơi đầu cành
~ Nhất Hạnh ~

Sống
không giận không hờn không oán trách
Sống mỉm cười với thử thách chông gai
Sống vươn lên cho kịp ánh ban mai
Sống chan h
òa với những người chung sống
Sống là động nhưng l
òng không xao động
Sống là thương nhưng l
òng chẳng vấn vương
Sống hiên ngang danh lợi
mãi coi thường
Tâm bất biến giữa d
òng đời vạn biến
~ Thích Hạnh Hải ~

Tôi ngồi ngắm bóng mây Thiền
Bến xưa trời cũ muộn phiền nước trôi
Tôi ngồi một c
õi rong chơi
Ghế không chiều lạnh quán đời rỗng tênh
Tôi ngồi bờ b
ãi lênh đênh
Hồn thơ nặng nghiệp nghe ki
nh lại về
Tôi ngồi tựa pháp tìm quê
đã lâu lầm lạc lối mê man tình
Tôi ngồi quên bóng quên hình
Quên kinh quên kệ quên mình quên ta
Tôi ngồi sầu rụng thành hoa
Tịnh liên chớm nở Mạn
Đà La rơi.
~ Nguyên Cẩn Phạm Văn Nga ~


Thân là cây Bồ đề,
Tâm như đài gươ
ng sáng,
Thời thời siêng lau chùi,
Ðừng
để dính bụi bặm
~ Thần Tú ~

Ngày vắng vang reo chuông Bát Nhã
Đêm thanh dóng dõi kệ Di Đà
Há đạo đâu xa mà nhọc kiếm
Bồ đề kết quả ở l
òng ta.
~ Đào Duy Từ ~

Quét hết vô minh của kiếp người,
Nhặt gom sân hận bụi trần rơi,
Đem về rửa sạch trên sông mộng,
Tô điểm tâm an, tặng lại đời...
~ Hoa Mai ~

Trăng và nước giao duyên từ vô thỉ
Đừng xẻ d
òng sóng dội mảnh trăng tan
H
ãy giữ lấy làn nước êm dòng nước
Và thảnh thởi như gió núi mây ngàn.
~ Hư Huyễn ~


Hằng ngày không việc khác
Mình ta tự hài hòa
Mỗi niệm không lấy bỏ
N
ơi nơi nào trái bày
Đỏ tím do ai đặt
Đồi núi bặt trần ai
Thần thông cùng diệu dụng
Gánh nước bửa củi tài
~ Bàng Uẩn ~

Nếu ai cũng chọn an bình
Khổ
đau để lại cho ai
Đường đời dễ g
ì bằng phẳng
Hoa hồng nào chẳng có gai
Nếu ai cũng chọn thanh nhàn
Não phiền
để lại cho ai
Biết sống trong đời mới khó
Thế nhân ngày ngắn đêm dài
Cái quay búng sẵn trên trời
Lợi danh phú quý trò ch
ơi
Đốt đèn trượng phu quân tử
Cổ kim gương sáng cho đời
Bức màn nhân ngã loanh quanh
S
ương sa ngọn cỏ mong manh
Cửa tử vô thường vẫy gọi
Hết rồi một kiếp trôi nhanh
Biết chia nhau trong cái khổ
Biết chia nhau trong niềm vui
Cân bằng cuộc đời sướng khổ
Ai ai cũng có nụ cười
Cái bè danh lợi cong cong
Giả nhân giả tướng tréo tr
òng
Tiểu nhân lề
nh khênh đón gió
Đại nhân thiên hạ khó t
ìm
Cuộc đời như một trò chơi
Trăm năm rồi cũng tiêu đời
Nghĩa trang xanh r
ì hoang lạnh
Một mai rồi cũng ch
ơi vơi
Hoa thơm trong đời mới khó
Cỏ dại thật dễ lây lan
Một khi gi
ã từ quán trọ
Ùn nhau chật ních suối vàng
S
ao không giành nhau trên đó
Mà nay chui xuống dưới kia
Thẹn thùng thập th
ò lấp ló
Muộn rồi tội nghiệp th
ương chưa!
~ Mặc Giang ~

Khi cần ngậm miệng chớ nói năng
Lúc phải buông tay thôi đừng nắm
Tay biết buông ra miệng biết ngậm
Cuộc đời yên ổn đến trăm năm
.
~ Thích Minh Nhật ~

Ung dung đi giữa đất trời
Đưa tay vỗ đá, đá cười hoát nhiên.
~ Tuệ Nguyên ~

Như đất trời chẳng nói gì
Bốn mùa cây lá
đến thì phải hoa
~ Võ Thanh An ~

Giả sử mình là một gã
điên
Niềm vui không có chẳng ưu phiền
Chả màng kẻ lạ lành hay ác
Đâu thiết người quen dữ hoặc hiền
Cho dẫu đau thương luôn l
ãnh đạm
Ví dù hạnh phúc vẫn điềm nhiên
Nếu mà được vậy đời thanh thản
Th
ì cớ làm chi phải tọa thiền…?
~ Đăng Phong ~

Trăm điều xả vạn điều buông
Thong dong tấc dạ rứa mà vui
Một chút giận hai ch
út hờn
Lận đận cả đời ri cũng khổ.
~ Thiện Siêu ~

Phong cầm ngân nhẹ đầu non
Chim muôn vẫn hót m
ãi còn sắc không
Thập ph
ương như ở trong lòng
Gió lay khóm trúc thong dong mây chiều.
~ Phe Bach ~

Chàng rằng :"Phổ ấy tay nào,
Xưa sao sầu thảm nay sao vui vầy
?
Tẻ vui bởi tại lòng này,
Hay là khổ tận
đến ngày cam lai"?
~ Nguyễn Du ~

Bạch Thế Tôn đây lời khấn nguyện
Xin đập tan đê tiện trong con
Khi vui chẳng muốn vui hơn
Khi buồn đủ sức cho buồn trôi qua.
~ Khuyết Danh ~

Như tảng đá kiên cố gió thổi không lay động,
Người trí tâm an định bất động trước khen chê.
~ Khuyết Danh ~

Mắt sâu hút bóng thiên đàng
Một khung trời nhỏ, lá vàng chợt bay
Người ngồi giữa cuộc đổi thay
Nghe sông núi cạn phút giây vô thường
~ Khuyết Danh ~

Nửa bước xa rời chơn thiện mỹ
Ngh
ìn trùng thất lạc cõi mông lung.
Th
ương ai lữ khách sầu ly biệt,
Khóc kẻ lạc đường gió bụi tung.
Ngân khúc tơ l
òng tâm Bát-Nhã,
Đưa người cập bến phút lâm chung.
~ Hoa Mai ~

Nhẹ chân quét sạch bụi đường làng
Từng cánh hoa thơm... điểm nhụy vàng...
Ngỡ bóng trăng ngà phơi suối ngọc
Nào ngờ...! đường ngập chữ b
ình an...
~ Hoa Mai ~

U tịch núi rừng vọng tiếng ngân
Cho lòng lữ khách thoáng bâng khuâng
Dừng chân rũ áo phong s
ương cũ
Buông danh bỏ lợi thế xuất trần
~ Khải Chánh ~

Có thì có tự mảy may
Không thì cả thế
gian này cũng không
Ví như bóng nguyệt d
òng sông
Thế nên mới biết có không là gì.

S'il « est », l'Être est un grain de lumière,
S'il « n'est pas », le monde est entier.
Comme la lune au cœur de la rivière,
On sait ce que veut dire « exister ».

~ Từ Đạo Hạnh ~

Trên ngàn đỉnh núi một căn nhà
Một nửa cho mây, một nửa ta
Đêm rồi gió thổi mây đi mất
Tính lại sao nhàn bằng l
ão gia
~ Khuyết Danh ~

Có ngững lúc nghe dòng
đời vẫy gọi
Nỗi tất bậc lo toan cùng cuộc sống
Bỗng đâu vang vọng tiếng chuông ngân
Buông bốn đại quay về bến giác
Trăng tr
òn, sen nở, nụ cười không.
~ CT ~

Hải đảo ở trong ta
Đ
ã có tự muôn đời
Lâu rồi ta quên l
ãng...
Phiền não tận trùng kh
ơi
Hải đảo ở trong ta
Kho báu của vĩnh hằng...
Ngây thơ ôm bọt sóng
Ta nửa đời đi hoang
Ôi! Hải đảo tâm linh
Ta tỉnh thức quay về
Dừng tâm là thấy bến
Thôi rong ruổi si mê
Ôi! Hải đảo tâm linh
Như mùa xuân thanh b
ình
Nh
ư tình thương của mẹ
Xin h
ãy về chốn xưa!
~ Lê Bá Bôn ~

Đã mang lấy nghiệp vào thân
Cũng
đừng trách lẫn trời gần trời xa
Thiện căn ở tại l
òng ta
Chữ Tâm kia mới bằng ba chữ Tài.
~ Nguyễn Du ~

Trăm năm trước thì ta chưa có
Trăm năm sau có cũng như không
Cuộc đời sắc sắc không không
Trăm năm c
òn lại tấm lòng từ bi
~ Phạm Biểu Tâm ~

Ta vẫn như dòng sông.
Thênh thang về biển rộng.
Bận lòng chi
được mất.
Đến, để rồi ra đi.
~ Vô Thường ~


Hai tay buông lỏng sự đời,
Tâm không nhẹ bước xa rời buồn vui.
~ Trương Nguyễn ~


Xưa có thiền sư nọ,
Một sáng, khi thiền xong,
Thấy có con rắn độc
Sắp chết, trôi dưới sông.
Ông lấy một cành củi
Định vớt nó lên bờ.    
Thế mà con rắn ấy
Đ
ã đớp ông bất ngờ.
May nó không đớp trúng.
Thiền sư lại loay hoay
Cố vớt nó lần nữa.
Nó cắn đúng vào tay.
Vì nó là rắn độc,
Nên chỉ một lúc sau,
Bàn tay ông sưng tấy,
Tụ máu và rất đau.
Con rắn yếu, sắp chết.
Ông thì
đứng, thẫn thờ
Vẫn chưa t
ìm được cách
Cứu nó, đưa lên bờ.
Đúng lúc ấy, có việc
Ai đó đi ngang qua,
Thấy thế liền kêu lớn:
“Ôi, thật ngốc, ông già.
Nó là con rắn độc.
Ông cứu nó làm g
ì?
Nó sẽ cắn ông chết.
Sao ngốc thế, thôi đi!”
Thiền sư ngoái đầu lại:
“V
ì tôi đang là người.
Bản chất rắn là cắn.
Bản chất người: Cứu đời!”
~ Thái Bá Tân ~

An nhiên tự tại áng mây bay
Như khói như sương c
õi sắc này
Nh
ư giọt hư vô thành kinh kệ
An tâm nhẹ gót
nến vàng lay.
~ Phe Bach ~

Tâm không diệu dụng
Bất lập nhị nguyên
Duyên lành toả khắp
Rong chơi c
õi Thiền
~ Tuệ Thiền ~

Phải  chăng còn tiếng đàn xưa vọng
Réo rắc luân hồi ở c
õi sau
Mong ta hoá kiếp làm mây trắng
Bay giữa tầng cao thoát nẻo sầu
~ Lê Trọng Minh ~

Tập thành vô tận vô ngần hướng
ý vô tâm tạc mộng trường
~ Bùi Giáng ~

Thu về, trăng sáng tựa lưu ly,
Lữ khách dừng chân, bước vội chi...!!!
Đây chén trà thơm mùi tỉnh thức,
Kính mời tri kỷ cạn vài ly...
~ Hoa Mai ~

Già từ sợi tóc màu mây
Non t
rong giấc ngủ đủ đầy trẻ thơ
L
òng không vướng, mấy khi mơ
Năm canh thẳng giấc ngáy cho vui nhà
Đôi lần bướm hóa thành ta
Ngủ quên dưới cội ta bà nông sâu
Mặc ai bày cuộc bể dâu
Đói ăn, mệt ngủ ấy giàu bản tâm
~ Tôn Thất Phước Hải ~


Hôm qua thì đã...qua rồi
Ngày mai chưa biết đứng ngồi ra sao
Mong chi tr
òn cuộc mai sau
Tiếc chi một giấc chiêm bao xa vời
Tùy duyên
đối cảnh mà vui
Làm thân ông phỗng tiếng lời ngoài tai
Tr
òn một niệm giữa cõi người
Há chăng cát bụi tuyệt vời đó sao.
~ Tôn Thất Phước Hải ~


Cuộc đời như một giấc mơ
Tinh ra m
ái tóc bc phơ trên đầu
Tuyệt mà xanh thẳm ngàn dâu
Gi
ó tung cat bui tìm đâu lối về
Tung chân đá sắc vào hư lộ
Tay vung danh lợi ném bọt khơi
Trắng xóa ngày qua cơn hỉ nộ
Quay về chữ NGỘ thoát thông thời.
~ Ngô Đồng ~

Luôn biết mình dốt
Để gột tính kiêu
Để yêu như mới
Để cởi mối hiềm
Để thêm tinh tiến
Để biến vô thường
Để đường thử thách
Để mạnh dưỡng khí
Để chí an lạc
~ Phạm Thiên Thư ~


Đã biết cảnh hồng trần trôi nổi,
Một ngày nào cát bụi buông xuôi,
Vô th
ương muôn sự rỗ rồi;
Hoa sen chín phẩm là nơi an b
ình.
~ Vạn Hải ~

Tháng ngày chi tiết hôm nay
Còn xuân thu cũ ai hoài làm chi
~ Thiền Lão ~

Viễn ảnh xa vời nơi cố quận
Hướng về Chân Ng
ã, bấy tàn thu
Khô héo Vọng-tâm nào quít quấn
Thiền tâm tất bật , nết duyên tu
Viễn ảnh viển vông nơi bể khổ
Ở trong thi vận, lại thừa trăng
Thiền hành Tự Tánh, rày bao độ
Dào dạt Chân Như, ấn vĩnh hằng
~ Lê Anh Chí ~

Cùng chung một chuyến đò ngang
Kẻ thì sang bến, ng
ười đang trở về
Lái đ
ò lái mãi thành mê
Sang về chẳng biết mình về hay sang
~ Nguyễn Bảo Sinh ~

Trường Giang đi mãi khôn cùng
Bao giờ cho
đến đế cung hỡi người
Gió lành thổi khắp muôn nơi
Mái chèo h
ãy gác ngồi chơi tự tình
~ Phạm Đình Nhân ~

Cất bước đạp tan tam giới mộng
Dừng chân nắm trọn cả càn khôn
Ngồi lại phóng quang trùm pháp giới
Nằm dài duỗi cẳng giáp hư không.
Nh
ìn trước mặt, ở sau lưng
Xin mời xem lại gót chân.
Một vầng vằng vặt giữa trời không
Soi khắp mười phương pháp giới đồng
Không diệt không sanh qua với lại
Chớ bàn thêm bớt có cùng không.
~ Thích Thanh Từ ~

Nếu không có khổ đau
Biết đâu là hạnh phúc
Nhờ mộng mị hôm nào
Ta t
ìm về tỉnh thức
~ Minh Niệm ~

Đâu phải vào cõi thiền là tâm đã tịnh
Khi trong lòng còn v
ướng bụi trần ai.
Cả Đức Phật vẫn hiển hiện buồn vui trên nét ngọc
C
õi phàm trần đâu dễ bảo rằng không!
~ Từ Dạ Linh ~

Đã có trong mình cội gốc Tiên
Vui
đời tranh sống sợ chi phiền
Nh
ìn lên  phía trước niềm tươi sáng
Ngó lại đàng sau nỗi đảo điên
Địa vị đua đ
òi tâm bất ổn
Lợi danh  chối bỏ dạ  bình yên
Khuyên ai chớ
để lòng u uất
Sớm tối tại gia gắng tọa thiền...

Sớm tối tại gia gắng tọa thiền
Phòng không một gác
để dành riêng
Quên đi trước mắt lời dua nịnh
Gác bỏ ngoài tai chuyện xỏ xiên
Biến chuyển đạo đời do tự ng
ã
Tuần hoàn thời tiết vốn thiên nhiên
Một mai ai cũng theo về
đất
Nhắm mắt đi và
o giấc ngủ yên.
~ Võ Làng Trâm ~

Cổng đời hé mở tưởng thần tiên
Dấn bước vào trong mới thấy phiền
Mong ước rất nhiều, tay vẫn trắng
Nghĩ suy cho lắm, óc càng điên
Thời gian sắp hết, đời chưa toại
Sức khỏe gần tàn, mộng chẳng yên
Tiến thoái lưỡng nan,tâm bấ
t ổn
Chi bằng lên núi luyện tu thiền !...
Chi bằng lên núi luyện tu thiền
Tự tại mình ta một chốn riêng
Ph
ơ phất áo mòn, phơi gió giật
Khẳng khiu lưng mỏng, đón mưa xiên
Xác thân phó mặc cho trời đất
Trí óc giao h
òa với tự nhiên
Thanh thản trở về làm cát bụi
Tan vào vũ trụ-cõi bình yên !...
~ Sông Thu ~

Gặp thời truyền đạo độ quần sinh
Chẳng ngại phương xa, tự vươn m
ình
N
ăm trước có người lòng tương tự
Ngày ngày hương khói tối đèn linh
~ Phạm Đình Nhân ~

Tìm Xuân, chẳng thấy bóng xuân sang,
Giày r
ơm giẫm nát đỉnh mây ngàn.
Trở về chợt ngửi hương mai ngát,
Xuân ở đầu cành đ
ã chứa chan.
~ Mai Hoa Ni ~

Gian nan viễn xứ.. thế thôi thà..
Cố quận hoài miên.. cũng sẽ qua..
Thiên định sinh ra.. đời quạnh quá..
C
õi trần nhân đức.. kiếp như là..

Khiêm nhường đá
o kính.. trời răn nhã..
Hữu xạ nhiên h
ương.. ngộ lý ra..
Tâm Phật hiện tiền.. trì hạnh hoá..
Lợi danh hậu kiếp.. tựu thành mà..
~ Kim Tiên Phạm ~

Tôi ngụp trong cõi thế
S
ư ở chốn Huyền Không
Ta chỉ là hạt bụi
Giữa đất trời mênh mông

Sư ăn chay niệm Phật
Gạn đục và khơi trong
Tôi áo cơm tất bật
Suốt một đời long đong

Sư ngắm hoa, thưởng nguyệt
Chốn núi rừng thâm u
Tôi phố phường chật hẹp
Gió tung cát bụi mù

Thơ Thiền sư thoát tục
Thơ t
ình tôi đa mang
Thỉnh thoảng trên sách báo
Sư cùng tôi chung trang

B
ây giờ mới gặp mặt
Danh đ
ã biết lâu rồi
Không không và sắc sắc
Bên nhau
đạo với đời

Sư th
ì còn bận đạo
Tôi th
ì còn vướng đời
Hẹn một ngày thư thả
Ta phiêu bồng rong chơi...
~ Mai Văn Hoan ~

Sống như chuyện pha trà
Cần nấu sôi cái tôi
Bốc hơi điều lo lắng
Pha loãng những muộn phiền
Thanh lọc những lỗi lầm
Nếm h
ương vị hạnh phúc.
~ Vô Danh ~

Cuộc đời tuy dài thế
Năm tháng vẫn đi qua
Như biển kia dẫu rộng
Mây vẫn bay về xa.
~ Xuân Quỳnh ~

Chánh đạo sá gì trò phong thủy
Chân tâm chẳng sợ sấm hung thần
Phải,
trái, tiền đường xây tháp Phật
Vườn bên, nhà hậu cúng am linh
~ Tuệ Quang ~

Thân như sấm chớp có rồi không
Cây cối xuân tươi thu héo hon
Nh
ìn cuộc thịnh suy, đừng sợ hãi
Thịnh suy ngọn cỏ giọt s
ương hồng
~ Sư Vạn Hạnh ~


Bình sinh lẽ sống nào đâu mộng
Khô
ng hình không sắc cũng không hương
Hồn lặng lẻ êm hồn không sóng
Đạo cũng mênh mông đạo không đường
Thơ tâm không chữ không cần nghĩa
L
òng trong veo không ghét không thương
Hư vô một miền b
ình yên trắng
Không
đi mà vẫn đến muôn phương
~ Lê Lãng Du ~

Kinh điển lưu truyền tám vạn tư, Les textes saints transmis s’élèvent à 84000
Học hành không thiếu cũng không dư,
Mon enseignement n’est ni en moins ni en trop,
Đến nay tưởng lại chừng quên hết,
A ce jour, moi qui croyais avoir tout oublié
Chỉ nhớ trên đầu
một chữ "Như”. Je ne garde dans ma mémoire que le mot «  Tathagata »
~ Hòa thượng Phước Hậu ~

Kinh điển để lại tám vạn tư, Les textes saints légués au nombre de 84000
Học hành chẳng thiếu cũng chẳng
dư, Votre enseignement ne manque ni n’excède
Tiền bối
đà quyết lòng buông xả, Vénérable, vous qui décidez de lâcher prise,
Vô niệm giữ chi ngôn từ
Như Jusqu’à la Non Pensée, pourquoi conserver le terme « Ainsité » ?
~ Bờm ~ Gamin Candide

Thương, ghét - dại, khôn...

Nhân thế xoay vần chuyện ghét, thương
Lúc thì oán giận, lúc tơ vương
Thương trong vướng mắc, thương rồi khổ
Ghét, nhắc tên hoài, ghét lại thương.
- Đã biết có thương là có hận
Thì đừng lận đận ghét cùng thương!
Mong sao sống nhẹ nhàng thương, giận
Để thoát ra ngoài khổ ghét, thương..
***
Thiên hạ đua nhau tính dại, khôn
Biết đâu là dại, biết đâu khôn?
Khôn trong tham dục, khôn tìm dại
Dại chốn tu hành. Dại hóa khôn.
- Đã biết có khôn là có dại
Thì thà đừng dại cũng đừng khôn
Mong sao giữ tánh không khôn dại
Để bước ra ngoài chốn dại khôn.

Như Nhiên -
Thích Tánh Tuệ

Làm người có dại mới nên khôn,
Chớ dại ngây si, chớ quá khôn.
Khôn được ích mình, đừng rẽ dại,
Dại thì giữ phận chớ tranh khôn.
Khôn mà hiểm độc là khôn dại,
Dại vốn hiền lành ấy dại khôn.
Chớ cậy rằng khôn khinh kẻ dại,
Gặp thời, dại cũng hoá nên khôn.

Nguyễn Bỉnh Khiêm

Im lặng sấm sét

-
Im lặng không phải là câm
Im lặng là để Quán tâm của mình,
- Im lặng không phải bất bình
Im lặng để khỏi sự sinh trùng trùng.
- Im lặng để sống đại hùng
Thắng mình hơn thắng ba quân bên ngoài.
- Im lặng, chẳng hơn thua ai
Im lặng là để tâm này
thênh thang..

Le Silence assourdissant

Être silencieux n’est pas la mutité
Mais pour mieux visualiser son esprit,
Être silencieux n’est pas du mécontentement
Seulement pour éviter les réactions en chaîne.
Être silencieux pour vivre un moment d’héroïsme
Celui de vaincre soi-même au-delà du triomphe extérieur.
Être silencieux, n’est pas se comparer aux autres
Plutôt pour nourrir son esprit de son
Immensité
( Auteur inconnu - traducteur tmđ )

Chốn nào cũng là đường về
Nơi nào cũng là cố hương
Xưa nay là việc hiện tại
Nào đâu phải đợi suy lường

Thiền Sư Bổn Như

Xưa nay nào có đường đi
Nơi không có, tìm chốn gì
Chân lý ngay trong Thực tại
Suy diễn liền bị Vọng che

Bờm

Sai Hướng

Trong không gian tĩnh lặng, tôi lắng nghe
Những suy nghĩ tuổi trẻ đan xen trong lòng
Sai hướng đã lạc trên con đường tu
Ta cần nhận ra, ta đang tồn tại tại đây
Ngừng tìm kiếm theo
định kiến hạn chế
Hãy quan sát sự thật
đang hiện hữu trước mắt
Không ý đồ, tâm hãy để trống rỗng
Buông xả, ly tham để lòng trở nên nhẹ nhàng
Tu là việc giải thoát bản ngã nội tâm
Không nên mang bản ngã ra
để xả ly
Xả ly, ly tham và đoạn diệt những ái lực
Đừng chất chứa, đừng mang vào thêm vô
Ý thức vô ngã, nh
ưng lại đi trao dồi tiều ngã
Chúng ta cần tránh đặt sai hướng, càng tu tập
Phòng ngã,
đi xa mục đích hạnh phúc
Tu Bà La Môn Giáo không phải trụ cột
Đừng giả dối, phỉ báng Phật để lợi ích riêng
Trung thành quy y nguyên lý, quy tắc
Giác ngộ không nằm trong khung hẹp
Tất cả sự vật tự nhiên vận hành, không cần
áp đặt
Đừng tự hào trên những thứ không thuộc về mình
Thấy mình vô lý khi không thể kiểm soát
Đừng cướp công danh, cướp của kẻ khác
Sự thành công rực rỡ chỉ là sự lừa dối
Đừng tự cho mình các danh hiệu vô nghĩa
Đại gia, lưu manh, cướp của tàn bạo
Ngu xuẩn, si mê, nham hiểm tham nhủng
Chúng ta cần thấu hiểu, để lòng đạt chút thanh tịnh.

Bờm

Direction erronée

Dans le silence doux, j'entends murmurer,
Les pensées de jeunesse qui se mêlent dans mon être,
Errant dans la mauvaise direction, égaré sur la voie de la sagesse,
Je réalise maintenant que je suis déjà là, présent en ce lieu.
Cessons de chercher selon les préjugés, les idées étroites,
Observons plutôt la vérité qui se présente devant nous,
Sans intentions obscures, laissons notre esprit vide et serein,
Libérons-nous des attachements, abandonnons l'avidité.
La voie du véritable apprentissage réside en la libération de notre ego,
Et non utiliser notre Ego pour la libération des liens,

Lâchons prise, renonçons à la soif insatiable,
Ne pas contenir, ne pas accumuler, mais déverser et libérer.
Plutôt que de rechercher l'absence du soi, s'égarer dans l'illusoire,
Reconnaître nos erreurs, nous éveiller à la grandeur du moi authentique,
Évitons de nous égarer davantage, approfondissons notre pratique,
Protégeons notre moi intérieur, éloignons-nous des buts éphémères.
Le Brahmanisme n’est pas une guidance primordiale vers le Bouddha,
Ne pas trahir le Bouddha en se conformant aux lois superficielles,
Pensant avoir atteint l'illumination, mais limitant notre vision,
Les choses se régissent d'elles-mêmes, inutile de les contrôler avec arrogance.
Ne soyons pas fiers de ce qui ne dépend pas de nous,
C'est ainsi que nous réalisons notre propre absurdité,
Volant les mérites, les titres et les biens des autres,
Pour nous proclamer avec ostentation "Milliardaire", "Roi, Seigneur", "Héros de la nation"
Alors que nous ne sommes que des gangsters, des bandits de grand chemin
Dotés de la plus exécrable idiotie,et de la mauvaise foi absolue,
Cessons de nous enorgueillir sans limites, sachons nous contenir,
Ne soyons plus des parasites, exploitant le peuple, suçant son sang...

Le Candide

Tam Pháp Ấn

Hãy để tâm an lạc trong không gian tĩnh lặng,
Lắng nghe tiếng thở dài từ biển khổ vô tận.
Đời đây, nỗi khổ đan xen giữa trần gian,
Trong tịch tĩnh, chúng tan biến trong hư không.

Vô thường, cuộc sống trôi như làn nước chảy,
Thay đổi không ngừng, không dừng lại một giây.
Cánh hoa nở rồi tàn, mây trôi rồi tan biến,
Không bận lòng ta, trọn vẹn trong thực tại.

Vô ngã, giã bỏ mọi khối óc phiền muộn,
Tựa như bọt bèo trôi trên biển vô tận.
Không gắn bó với hữu hình hay hình thức,
Tâm linh trở thành bậc thang về bất diệt.

Chơi với tâm, như trẻ thơ vui đùa trong gió,
Làm tâm trở thành công cụ hướng dẫn ta đi.
Từ bên trong, tìm kiếm sự giải thoát bên ngoài,
Thăng hoa trong sự tự do, vui mừng vô bờ.

Giải thoát, như cơn gió hòa vào không khí,
Tâm hồn bay lượn trên đỉnh cao tinh thần.
Giải thoát khỏi vòng xoáy khổ
đau phiền muộn,
Đặt chân lên con đường tu tập, thành đạo.

Hãy thả lỏng,
để tâm trở về bình an,
Biến khổ thành trò ch
ơi, tự mình giải thoát.
Trong tĩnh lặng, tìm thấy vô th
ường và vô ngã,
Thành người tự do, hướng về vô bờ giác ngộ.

Bờm

Les 3 Sceaux de l'Existence

Dans le calme et le silence, laisser son esprit en paix,
Écouter le long soupir venant de la mer des souffrances infinies.
En ce monde, les tourments s’entre-mêlent à la vie terrestre,
Mais dans le silence, ils se dissolvent dans le néant.

L'existence éphémère s'écoule comme une rivière,
Un changement constant, et jamais une seconde d'arrêt.
Les fleurs éclosent puis se fanent, les nuages flottent puis se dissipent,
Mais cela n'affecte pas notre Âme, qui reste dans la Réalité Présente.

Le Non Soi se détache de l'esprit tourmenté et soucieux,
Comme de l'écume dérivant sur une mer infinie.
Sans attachement aux formes et aux apparences,
L'esprit se transforme en échelle vers l'immortalité.

Jouer avec l'esprit, comme un enfant s'amusant dans le vent,
Le faire devenir notre guide intérieur.
De l'intérieur, chercher la libération à l'extérieur,
S'élever dans la liberté, dans la joie sans limite.

La délivrance est comme un coup de vent se mêlant dans l'air,
L'esprit s'élève vers des sommets spirituels.
Se libérant du tourbillon des souffrances et des soucis,
En prenant pied sur la voie de la pratique, vers l'illumination.

Lâcher prise, et laisser l'esprit revenir à la paix,
Transformer les souffrances en un jeu, se libérer soi-même.
Dans le silence, découvrir l'Impermanence et le Non-Soi,
Devenir un être libre, en route vers l'éveil infini.


Souffrance, Ephémérité et Non Soi

Le temps file tel une flèche sans retour,
L'eau du fleuve ne se baigne jamais deux fois au même endroit.
Elle doit se frayer un chemin pour s'écouler librement.
Les lois du karma opèrent sans égard à nos désirs, intentions ou supplications.
L'illusion de l'ego est simplement une création de l'avidité et des désirs.
Le terrain est instable, l'ego est illusoire.
Le vide du non-soi apporte la paix intérieure.
Nous souffrons non seulement de la douleur physique,
Mais aussi de la souffrance mentale, de l'imagination et des attachements.
Nos vœux, nos aspirations, nos quêtes, tout cela n'est rien.
Une pensée fugace qui engendre des tourments.
Le terrain se révèle différent de nos souhaits.
Le non-soi - un état éclairé, paisible et lumineux.
La souffrance, lourde sur le plan physique,
S'accroît avec les fardeaux mentaux, les illusions sans fin.
Cherchant en vain, nous nous tourmentons l'esprit,
Mais la libération réside dans la compréhension profonde.
Au-delà du temps, au-delà du non-soi,
Imprégné de l'éphémère, l'esprit s'apaise.
Sachant que la vie n'est qu'une illusion,
Marchons avec sérénité et fusionnons en harmonie.
--
Le temps s'envole, flèche sans retour,
Le fleuve coule, jamais deux fois même abord,
Les lois du karma s'imposent sans détour,
Nos vœux, chimères vaines, n'ont aucun accord.

L'ego illusoire se perd dans l'avidité,
Le terrain change, l'illusion se délite,
Le néant de soi apporte la sérénité,
Les Souffrances s'additionnent, physique et psychique.

Nos aspirations vaines, quêtes inachevées,
Le terrain se rebelle, refuse notre volonté,
Le non-soi rayonne, paix enivrée,
Libération réside dans profonde clarté.

Par-delà le temps, par-delà le néant,
L'illusion de l'éphémère calme les tourments,
La vie, mirage, se fond dans l'instant,
Marchons, apaisés, en harmonie grandissant.
--
Le temps file, flèche sans retour s'enfuit,
Le fleuve éternel, jamais deux fois le même lit,
Le Karma régit tout, inexorable et sans bruit,
Nos désirs éphémères, illusions en un instant enfuies.
L'ego illusoire nous piège dans l'avidité,
Sur un terrain changeant, l'illusion en futilité se dissout,
Le Non-soi rayonne, sérénité dans sa félicité,
Les Souffrances s'entremêlent, physique et psychique en courroux.
Vœux et quêtes vains, chimères abandonnées,
Le Terrain récalcitrant, refuse notre volonté,
Le non-soi libère, paix intérieure acquise,
Dans l'éphémère illusion, la sagesse épanouie danse.

Le Candide

Dans les méandres de l'esprit serein,
L'impermanence révèle son destin.
Tel un fleuve qui s'écoule sans fin,
Elle sculpte le monde en son refrain.

Les pensées naissent, puis s'évanouissent,
Comme les vagues sur le rivage se brisent.
Elles surgissent, dansent et s'enfuient,
Au gré du souffle qui les accompagne, elles vivent.

Dans la méditation, l'esprit s'apaise,
Observant les cycles, les jours qui passent.
Les sensations se lèvent et se défont,
Comme des nuages qui se dissipent sans faute.

Les désirs viennent et puis s'en vont,
Comme des feux d'artifice dans le soir profond.
La joie, la peine, l'espoir et la crainte,
Flottent dans l'esprit, s'éclipsant sans contrainte.

Dans cette danse perpétuelle de l'impermanence,
L'esprit zen embrasse chaque expérience.
Point d'attachement, point de résistance,
Juste la conscience pure en révérence.

L'illusion du moi se dissout dans le vide,
Laissant place à l'essence de l'infini.
Les pensées ne sont que bulles éphémères,
Dans l'océan du temps qui les éclaire.

Alors, dans l'éveil de l'instant présent,
L'impermanence se révèle éblouissante.
Un chemin vers la libération se dessine,
Dans l'esprit zen, où la sagesse culmine.

Accepte le flux et le reflux de la vie,
Comme un voyageur qui se laisse emporter par le vent.
L'impermanence est une vérité inscrite,
Dans l'esprit zen bouddhique, elle est grandement aimée.

Ainsi, dans la quiétude du moment présent,
L'impermanence devient source d'enchantement.
Et l'esprit s'épanouit dans une harmonie,
Où la sagesse et la paix se conjuguent à l'infini.

Le Candide

Thiền Minh Sát Tuệ, tâm hồn thanh tịnh,
Trí Vô Sư, sự tỉnh táo linh thiêng.
Không phải kiến thức ậ
p đến ngập tràn,
Mà là trạ
ng thái, tâm lưu luyến vô tư.

Tâm rỗng lặng, Thiền Tuệ
như dòng suối,
Buông xã, ly dục, hồn thoát khỏi vòng vây.
Giớ
i Định Tuệ, Bát Chánh Đạo là hành trình,
Tự tánh và nhất thức, hòa quyện cùng nhau.

Không có đưng đớc vào hiện thực,
Bở
i ta đã ở đó, không cần thêm chi.
Giác ngộ không là thời kỳ trở thành,
Thấy ra sự thật, không cần tạo nên.

Thời gian chỉ
để buông bỏ thói quen,
Không tạo tác, chỉ
để nhìn thấu sự hiện hữu.
Ánh sáng và bóng tối, Thiện và Ác,
Không nên đeo đuổi ánh sáng giả tạo.

Hãy tránh xa bóng tố
i, không đắm chìm,
Kiên trì lánh xa, tự
nhiên đến gần ánh sáng.
Chánh Định Vô niệm hướng dẫn hành trình,
Trong bản chất, chợt thấy sự giải thoát tinh tế.

Bờm

La Méditation Vipassana, l’âme pure et sereine,
L'Esprit Sans Maître, éveil sacré et divin.
Ce n'est point le savoir qui déferle en flot,
Mais un état d'âme, une quiétude sans écho.

L'âme silencieuse en méditation, source limpide,
Libération des attaches, délivrance de l'âme en détresse.
Anasrava chemin de la sagesse pure, noble chemin octuple comme parcours,
Nature Propre et Primo Perception mêlées en harmonie.

Aucune voie n'est tracée vers la Réalité,
Puisque nous y sommes déjà, rien de plus à ajouter.
L'illumination n'est point un devenir dans le temps,
Mais une Perception de la Vérité, nul besoin de la créer.

Le temps sert seulement à abandonner nos habitudes,
Pas de création, mais une Vision Juste de l'Existence.
Lumière et obscurité, le Bien et le Mal,
Ne poursuivons point la lueur artificielle.

Se détacher des Ténèbres, ne pas s’y enfoncer,
Avec persévérance, s’en éloigner et de ce fait se rapprocher de la Lumière.
La Méditation Juste Sans Pensée guide le chemin,
Dans l'essence même, une libération subtile se dévoile.

Le Candide

--
Luân Hồi và Tái Sinh

i ánh sáng đèn tu tập, lòng ta hiểu rõ
Luân Hồi và Tái Sinh, hai khái niệm
Tuy gầ
n nhưng không đồng ý nghĩa
Si mê ẩn chứa sự hiểu lầm, hãy nhìn rõ nguyên lý
Luân Hồi, vòng quay sanh tử
trên phương din tâm tư
Tâm lý hình thành ngũ uẩn, tậ
p đế và khổ đế
Tiến trình do tâm tạo nên vòng luân hồi, ngũ uẩn, thế giới
Đừng lẫn lộn với Tái Sinh, nguyên lý duyên khởi
Của các yếu tố vật lý theo các Pháp vô vi vô ngã vận hành,
Trên con đường tu tập phật tử đi tìm lối thoát
Thân và Tâm, hai khái niệ
m tương quan gắn bó
Không thể tách rờ
i, nhưng li không đồng
Phân biệ
t Thân và Tâm như muốn tách hai mặt đồng xu
Tâm lý, vô niệm giúp cho sự thật hiện rõ
Sự sai lầm biến mất khi nhìn thấu, tâm trở về rỗng lặng
Nếu có tiến trình tâm, thời có sanh diệt, luân hồi
Bản ngã hoạ
t động, tạo tác, theo Tham Sân Si
Khác với Vật Lý, luật Nhân Quả Lý Duyên Sinh
Qua các Pháp vận hành vô vi vô ngã
Tái sanh theo nhân duyên, hành trình vô ngã
Hãy hiểu rõ Luân Hồ
i và Tái Sinh, trên con đường tu tập
Thân và Tâm, đôi bàn tay cùng mở cánh cửa giải thoát
Nhìn thấu tâm lý, v
ượt qua sanh tử, hướng về vô thường
Vạn vật hòa mình trong sự vô ngã, trọn vẹn và tự do.


tmd Bờm

Cycle et Renaissance


Sous la lueur de la méditation, notre compréhension s'aiguise,
Cycle et Renaissance, des termes proches, mais s'éloignant sans cesse.
Voisins, certes, mais portant des sens distincts,
L'obscurantisme dissimule des méprises, révélons la vérité distincte.
Le Samsara, roue de la vie et de la mort, en dimensions mentales,
La Psyché forme les cinq agrégats, causes et souffrance en son sillage.
Le mental élabore le cycle, les agrégats, le monde,
À ne pas confondre avec la Renaissance, le principe des affinités karmiques.
Des éléments physiques qui suivent des lois vides d'égo,
Sur le parcours méditatif, recherchons la libération,
Corps et Esprit, deux notions étroitement enlacées,
Indissociables, mais demeurant des entités distinctes.
Différencier Corps et Esprit, telle la séparation des deux faces d'une pièce de monnaie,
La Psyché, le Sans Concept, éclairent la vérité,
Les erreurs se dissipent à la lumière de la compréhension, l'esprit retrouve le calme.
Si la production mentale s'inscrit, naissance, mort, et cycle se profilent,
L'égo s'active, modèle, suit les Trois Mondes,
Contrairement à la Physique, la loi de Causalité et de la Production guide le destin,
À travers les lois impersonnelles, œuvrant sans égo.
Renaître selon les affinités karmiques, un voyage dépourvu d'égo,
Comprendre le Cycle et la Renaissance, sur la voie méditative,
Corps et Esprit, les deux mains ouvrant la porte vers la délivrance,
Percer le mystère de la psyché, transcender la naissance et la mort, vers l'impermanence
Toutes choses se fondent dans le non-soi, intégrales et libres.

Sous la lumière de la méditation, nous comprenons bien que
Cycle et Renaissance, deux concepts proches mais divergents
Bien que voisins, leurs significations diffèrent
L'obcurantisme cache une compréhension erronée, percevons la vérité
Samsara, la roue de la naissance et de la mort dans le domaine mental
La psyché forme les cinq agrégats, rassemblant les causes et la souffrance
Le processus mental crée le cycle, les agrégats, le monde
Ne confondons pas avec la Renaissance, le principe des causalités
Des éléments physiques opérant selon les lois impersonnelles,
Sur le chemin de la pratique, à la recherche de la libération
Corps et Esprit, deux concepts étroitement liés mais différents
Indissociables mais distincts
Distinguer Corps et Esprit, comme vouloir séparer les deux faces d'une même pièce de monnaie
La psyché, la Non Pensée aide à révéler la vérité
Les erreurs disparaissent sitôt la clarté installée, l'esprit retourne à sa nature silencieuse
La production mentale génère l’éphémérité et les cycles
L'égo agit, façonne, suit les Trois Mondes
Contrairement sur le plan physique, le Principe de la Causalité et de la Production
À travers les lois impersonnelles opérant sans ego
Renaître selon les affinités karmiques, un voyage sans ego
Bien comprendre le Cycle et la Renaissance, sur le chemin de la méditation
Corps et Esprit, les deux mains ouvrant la porte de la libération
Percer le mystère de la psyché, transcender la naissance et la mort, vers l'impermanence
Toutes choses fusionnent dans le Non-Soi, entières et libres.


Le Candide

--

Nguyện Kệ Tôn Kính Hòa Thượng

Người Thầy yêu thương, ngưi hướng dẫn,
Hòa Th
ương Ân Sư, tâm an tịnh.
Trong bóng tĩnh lặng, ý thức tỉnh,
Giọng nguyên tâm hòa làn h
ương thơm.

Thiề
n đnh sư, trên tuyến đưng đời,
ớc chân nhẹ, giữa thế gian rối.
Dạy bả
o chúng con, đạo lành truyền,
Tâm linh hòa mình, nh
ư hồn nghệ sĩ.

Sư Thượng Thanh Hạ Từ, hồn thơ ngát,
Tâm minh an lạc, trí tuệ cao quý.
Bồ
đề tinh khiết, trong lời dạy người,
Dòng suối nhân ái, tràn
đầy l òng tin.

Từ
tâm đi bi, nhưng hòa khắp nơi,
Mắt chúng con, thấu hiể
u muôn đời.
Nhìn thấy cảm
ơn, chy nhanh như sông,
Ươm mầm thiện nguyện, xanh mát tâm hồn.

Từ lời dạ
y người, ta tìm thấy ưc mơ,
Con tim nhỏ bé, mở rộ
ng như biển.
Tự lậ
p lên đnh, như ngọn núi cao,
Nhìn về ph
ương trời, lòng tràng ngập vui.

Vàng khí tri giác, rực lên từng phút,
Ngày đêm tu hành, như bóng dương cực.
Tâm như hoa sen, mở rộng muôn hướng,
Phước lành bao la, lan tỏa khắp nơi.

Chúng con tôn kính, trí tuệ
đi sư,
Hòa Th
ương Ân Sư, trái tim lưu luyến.
Nguyện xin Phật Thế
Tôn, đón nhận,
Ban ơn hiển thảo, trên dải đi tươi.

Kính dâng lên sư, trái tim thành tâm,
Nguyệ
n ơn thánh ánh, rạng ngời muôn nơi.
Hòa Th
ương Ân Sư, trong tâm tư thanh,
Nguyện xin vạn lời, ngợi khen tôn vinh.

Nam Mô Bổ
n Sư Thích Ca Mâu Ni Phật.

Vœux de Vénération

Notre Maître bien-aimé, guide aimant,
Bienveillant, compatissant, avec un calme intérieur.
Dans l'ombre du silence, la conscience éveillée,
Sa voix sincère mêle une fragrance divine.

Maître méditatif, sur le chemin de la vie,
Pas léger au milieu du tumulte mondain.
Il enseigne et guide, transmettant la voie vertueuse,
Son esprit fusionne avec l'âme d'un artiste.

Le Vénérable Th
ượng Thanh Hạ Từ, spiritualité empreinte de poésie,
Esprit serein, intelligence noble.
La pureté du Bouddha réside dans ses enseignements,
Un flux bienveillant débordant de foi.

De la compassion sincère, se répandant partout,
Ses yeux comprennent les éternités.
La reconnaissance, rapide comme une rivière,
Nourrit la graine des bonnes intentions, verdissant les âmes.

De ses enseignements, nous découvrons des rêves,
Nos cœurs s'ouvrent comme un océan.
Émergeant vers le sommet, tel une montagne élevée,
Le regard tourné vers le ciel, le cœur déborde de joie.

L'éclat de la sagesse, rayonnant chaque minute,
Jour et nuit en méditation, tel un halo polaire.
Le cœur, semblable à une fleur de lotus s'ouvrant,
La bénédiction s'étend, irradiant tout autour.

Nous honorons le Grand Maître de la sagesse,
Bienveillant, compatissant, le cœur nostalgique.
Que le Bouddha, notre Seigneur, accueille,
La grâce éclatante sur le chemin de la vie radieuse.

Hommage au Maître, du fond du cœur,
Que la grâce sacrée brille partout.
Bienveillant, compatissant, dans la clarté de l'esprit,
Que mille louanges soient rendues à la Bonté Compatissante.

Namo Shakyamuni Bouddha."

tmđ


Thầy Viên Minh

Thầy Thích Viên Minh vô cùng hiền hòa,
ớng dẫn chúng sinh trên con đường tu.
Họ
c đạo quý, l òng không chướng ngại,
Thiền tâm trong sáng, nói lời không sai.

Thầy dẫn dắt chúng con vào chánh pháp,
c trên con đường an lạc tự tại.
Trong từ
ng hơi thở, trong từng chùm tâm,
Giản dị, khiêm tốn, mới thật uyên thâm.

Vớ
i trái tim vô tư và tâm trong sạch,
Thầy truyề
n ánh sáng, đắm ch ìm trong chân lý.
Mỗ
i hành động, mỗi lời nguyện, mỗi niềm tin,
Dẫn dắt chúng con tới thiề
n định yên tĩnh.

Thầy là ngọn nế
n soi sáng đường lối,
Chỉ dẫn chúng con trên biể
n đời trầm lặng.
Với lòng biết
ơn và tôn kính vô hạn,
Chúng con xin kính tặng Thầy lòng thành.

Hòa bình và yên tĩnh mãi theo Thầy,
Bình an tràn
đầy trong mỗi hơi thở.
Thầy Thích Viên Minh, vị thầ
y đáng kính,
Nguyện cầu sự bình tâm và an lành.

Nam Mô Bổ
n Sư Thích Ca Mâu Ni Phật.

Thầy Viên Minh, doux et bienveillant,
Guide les âmes sur le chemin de la méditation.
Noble dans l'enseignement, sans entrave,
Le cœur méditatif, ses paroles sont justes.

Thầy nous conduit vers la voie juste,
Marchant sur le chemin de la paix intérieure.
Dans chaque souffle, dans chaque agrégat mental,
Simple et humble, sa sagesse est profonde.

Avec un cœur détaché et une âme pure,
Thầy transmet la lumière, plongeant dans la vérité.
Chaque acte, chaque prière, chaque croyance,
Guide vers la méditation paisible.

Thầy est la bougie illuminant le chemin,
Nous guidant à travers la mer de la vie silencieuse.
Avec une gratitude infinie et un respect sincère,
Nous lui offrons notre cœur reconnaissant.

La paix et la tranquillité suivent Thầy éternellement,
L'apaisement remplit chaque souffle.
Thầy Thích Viên Minh, maître vénérable,
Nous prions pour la sérénité et la paix.

Namo Shakyamuni Buddha, hommage à l'Éveillé.


Ni S
ư Thuần Tuệ

Nguyện cầ
u cho Ni Sư Thích Nữ Thuần Tuệ,
Lãnh
đạo trong chánh niệm tôn kính Sư.
Biết lắng nghe, thông cảm chân thành,
Bình tĩnh giải quyết mọi vấn
đề.

S
ư sống hoà hợp, tạo đất trời êm đềm,
Sáng suốt trong quyế
t định, không do dự.
Không sân si, không dua nịnh, trung thực,
Tuân thủ Tứ Nhiếp Pháp, hành thiề
n công đức.

S
ư giữ tâm đẹp trong lành, thanh tịnh,
Là người lãnh đạo chánh niệm hiển linh.
Với lòng biết
ơn và tôn kính vô bờ,
Chúng con xin kính tặng S
ư lòng thành.

Nguyện cầu cho S
ư mãi bền vững và an lành,
Tiếp tục truyề
n bá ánh sáng đạo pháp.
Ni Sư Thích Nữ Thuần Tuệ, ngưi đáng kính,
Nguyện S
ư luôn đưc Chư Phật bảo hộ.

Nam Mô Bổ
n Sư Thích Ca Mâu Ni Phật.

Dédions nos humbles prières à Ni Sư Thuần Tuệ,
Guide dans la pleine conscience, qui respecte la Voie.
Dotée d’une écoute attentive, et d'une sincère compréhension,
Elle résout toute question avec un calme absolu.

Elle vit en harmonie, crée la quiétude,
Lumineuse dans ses choix, sans l'ombre du doute.
Pas d'orgueil ni d'adulation, pure vérité,
Observant les Quatre Nobles Vérités, dans la méditation dédiée.

Elle maintient un esprit pur, paisible et clair,
Leader dans la pleine conscience, elle éclaire.
Avec une gratitude infinie et un respect sans borne,
Nous lui offrons notre cœur reconnaissant.

Que sa stabilité et sa sérénité soient éternelles,
Qu'elle continue à répandre la lumière des enseignements.
Ni Sư Thích Nữ Thuần Tuệ, vénérable guide,
Puisse-t-elle toujours être protégée par les Bouddhas.

Namo Shakyamuni Buddha, hommage à l'Éveillé.


tmđ





Proverbes célèbres / Những Câu Châm Ngôn bất hủ


Homme plaideur, homme menteur
Kẻ nói láo thường ngụy biện

La 1ère punition du Menteur est qu’il n’est pas cru même quand il dit la vérité
Hình phạt thứ nhất của  kẻ nói láo là bị ngườ
i đời không tin ngay cả khi nói thật

Sa 2è punition est qu’il n’arrive à croire en personne
Hình phạt thứ nhì là hắn không bao giờ tin ai cả

Un menteur est toujours prodigue de serments et de sermons envers les autres
Tên láo khoét bao giờ cũng giàu hứa hẹn và khuyên răn dạ
y đời kẻ khác

Mieux vaut être muet que d’être menteur, source de mépris
Thà câm còn hơn là nói láo, bị ngườ
i đời khinh chê

Quand on a découvert qu'un ami est menteur, de lui tout sonnera faux, même ses vérités.
Khi ta khám phá anh bạn ta là kẻ dối trá, tất cả gì nơi anh ta đều trở nên gian dối, ngay cả sự thật của anh ta.

On ne se sent point menteur quand on a l'habitude de l'être.
Ta tự không thấy mình nói dối khi ta quá quen nói láo thuần thục

La langue de vipère ne peut provenir d'une âme de Bouddha
Khẩu xà khó từ Tâm Phật



Truyện Thiền - Histoires Thiền




Từ một Tâm trong lặng NS TN Thuần Tuệ
https://dieunhan.weebly.com/uploads/2/9/1/3/29139375/tumottamtronglang-cobia.pdf
Bài pháp nói về cách sống an lạc và hạnh phúc bằng cách nhìn nhận cuộc đi như một tấm gương phản chiếu chính mình, và điều chỉnh tâm thái của mình theo hướng tích cực.

Bài pháp gồm hai phần chính:
1/ Đi như tm gương soi:
Bài pháp truyề
n đt thông điệp rằng cuộc đi đáp lại mình theo cách mình đối với nó. Nếu mình tốt, vui vẻ, lạc quan, thì cuộc đời sẽ tốt đẹp và dễ chịu với mình 2. Nếu mình bực dọc, chua chát, cay đắng, thì cuộc đời sẽ khó khăn và cay nghiệt với mình 3. Bài pháp dùng nhiều ví dụ và câu chuyện để minh họa cho điu này, như câu chuyện về ông lão John, người nghệ sĩ dương cầm Paderewski, hay ngưi say rưu dán bông băng trên gương.
2/ Chọn thái độ sống, điều chỉnh cách sống: Bài pháp khuyên chúng ta nên chọn thái độ sống của mình hơn là chọn cuộc đời 4. Cách sống tốt nhất là thư giãn, nhìn ra điều tốt nơi người và hoàn cảnh, và an nhẫn khi gặp khó khăn5. Bài pháp cũng dùng ví dụ và câu chuyện để làm rõ cho điu này, như câu chuyện về hai người bị nghỉ việc, hay cách trang nghiêm quốc độ bằng cách trang nghiêm chính mình.
Références:
dieunhan.weebly.com

Trong tâm hồn tĩnh lặng, bài pháp mở ra,
NS
Thuần Tuệ dạy rằng, hạnh phúc đến ta,
Nhìn cuộc
đời như tấm gương rạng ngời,
Tâm thái tích cực, hạnh phúc không ngời.

Đời như tấm gương soi, lắng nghe âm thanh,
Nếu ta vui vẻ, tình cảm
đến xanh.
Tốt lành, lạc quan, mọi khó khăn qua,
Còn ác
độc, buồn bã, đau khổ đến ta.

Người nghệ sĩ dương cầm Paderewski,
Dù gặp khó khăn, ông vẫn miệng lạc quan,
Câu chuyện về ông lão John
đầy ấn tượng,
Cuộc sống đáp lại như gương phản chiếu.

Chọn thái độ sống, điều chỉnh bản lĩnh,
Cuộc đời nở hoa, hay rơi vào tận cùng.
Chấp nhận khó khăn, thư giãn trong lòng,
Nhìn nhận
điều tốt, hạnh phúc lưu truyền.

Câu chuyện hai người nghỉ việc đau lòng,
Nhưng họ không khuất phục, bước đi vững bước.
Trang nghiêm quốc độ, bắt đầu từ chính mình,
Điều chỉnh cuộc đời, hòa mình với vũ trụ.

Bông băng trên gương, ý nghĩa sâu sắc,
Say rượu cũng biết cách kiểm soát bản thân.
Bài pháp của NS
Thuần Tuệ, là đèn sáng,
Hướng ta về phía hạnh phúc, an lạc.

Chọn lựa tâm thái, nhìn cuộc
đời như gương,
Trong lặng lẽ tâm hồn, hạnh phúc luôn tràn đầy.
NS Thuần Tuệ dạy rằng, từ tâm trong lặng,
Ta hòa mình với
đời, sống an lạc bền vững.


CÁI KÉN VÀ CON BƯỚM
(Thiền sư Viên Minh kể)

Một người nọ nhìn thấy cái kén của con bướm. Sau đó, anh thấy một cái lổ nhỏ xuất hiện. Anh ngồi chăm chú theo dõi con bướm trong vài giờ đồng hồ và thấy nó cố gắng vùng vẫy tìm cách chui ra ngoài qua cái lỗ nhỏ đó. Rồi dường như nó không có thêm một tiến triển nào nữa. Trông cứ như thể nó đã làm hết mức có thể rồi và không thể xoay xở gì thêm được.
Thấy tội nghiệp nên người đàn ông quyết định giúp con bướm. Anh lấy một cái kéo và cắt cái kén. Con bướm dễ dàng thoát ra. Nhưng nó có một cái thân căng phồng và đôi cánh nhỏ bé, teo quắt. Thế là, con bướm đó sẽ phải bỏ ra suốt cả cuộc đời nó chỉ để bò trườn với cơ thề sưng phồng và đôi cánh co lại. Nó không bao giờ bay được…
Cho nên Quy tắc thứ ba của người Ấn độ :“Trong mỗi khoảnh khắc mọi sự đều bắt đầu vào đúng thời điểm”.
Người đàn ông tốt bụng đã không hiểu rằng chiếc kén chật hẹp và sự vùng vẫy của con bướm để chui qua được cái lỗ nhỏ ấy chính là cái cách mà Tạo Hóa buộc chất lỏng trong thân con bướm chảy vào cánh để sẵn sàng cho nó có đủ sức mạnh nhằm cất cánh bay…Vì vậy, đừng bao giờ tin vào quan niệm Bồ Tát độ mình cả, nếu Bồ Tát đến độ mình tức là Bồ Tát can thiệp vào việc mình cần phải làm là để thoát ra khỏi cái kén (thoát khỏi vô minh) chính mình là người cần phải mở ra mọi cái mà mình đã trói buộc vào, không có Bồ Tát nào làm thay cho mình…
Quan niệm Bồ Tát cứu độ bị hiểu sai kiểu như người mẹ giúp con ” thôi con đừng đánh vần để mẹ đánh vần cho… Con đừng làm toán để mẹ làm toán cho…vân vân…và vân vân…” Bồ Tát chỉ ngồi để thấy, để xem mình đau khổ như thế nào và thoát khỏi đau khổ như thế nào… mà Tâm Ngài vẫn hoàn toàn bất động, đó mới chính là Bồ Tát chân chính nhất.
Qua câu chuyện trên, con nhộng chỉ cần đợi thêm một chút nữa, nó có thể tự vùng vẫy thoát ra khỏi cái kén, thì nó mới đủ sức mạnh cất cánh bay cao… cũng như con người ta cần phải chịu đựng đau khổ thêm một chút nữa thì mới có được bài học Giác Ngộ cho chính mình…
Thế cho nên, Bồ Tát chỉ khai thị mà không có cứu độ… khai thị cho mọi người thấy ra mọi cái đã có sẳn nơi mỗi người, và để mọi người biết tự trở về với chính mình…
Trong Phật Giáo không có quan niệm có người khác cứu độ… đừng xin xỏ mong cầu mà trở thành mê tín…Đức Phật dạy, Pháp hộ trì người sống đúng Pháp, thuận Pháp…
Những người sống thuận Pháp, khi gặp chuyện thì tự động có Chư Thiên hộ Pháp hộ trì… Cũng như một người sống tốt thì được nhiều người tin tưởng giúp đỡ…Chân lý chính là Thực Tế chứ không phải ảo tưởng …
(Thiền Sư Viên Minh)

LE COCON ET LE PAPILLON
(Un moine bouddhiste raconte)

Un homme aperçut le cocon d'une chenille. Ensuite, il vit une petite ouverture. Il s'assit et observa attentivement la chenille pendant plusieurs heures, la voyant s'agiter et essayer de se faufiler à travers cette petite ouverture. Puis il sembla qu'elle ne faisait plus aucun progrès. On aurait dit qu'elle avait fait de son mieux et ne pouvait plus faire autre chose.
Pris de compassion, l'homme décida d'aider la chenille. Il prit des ciseaux et coupa le cocon. La chenille sortit facilement. Mais elle avait un corps gonflé et des petites ailes, toutes fripées. Ainsi, cette chenille devrait passer le reste de sa vie à ramper avec un corps enflé et des ailes repliées. Elle ne pourrait jamais voler...
C'est pourquoi la troisième règle des Indiens dit : "Dans chaque instant, tout commence au bon moment".
L'homme bien intentionné ne savait pas que le cocon étroit et les efforts de la chenille pour passer par cette petite ouverture étaient en réalité la manière dont la nature forçait les fluides du corps de la chenille à s'écouler dans ses ailes, pour les préparer à pouvoir voler. Ainsi, ne croyez jamais en l'idée que le Bodhisattva ( Saint, Divinité ) vous sauvera, car si le Bodhisattva vient à votre secours, cela signifie qu'il intervient dans ce que vous devez faire vous-même pour sortir de votre propre cocon (pour échapper à l'ignorance). Vous êtes la personne qui doit libérer tout ce à quoi vous êtes attaché, personne d'autre ne le fera à votre place...
La compréhension erronée de la notion de salut du Bodhisattva est comme une mère aidant son enfant à apprendre à lire en lui disant : "Arrête, laisse-moi lire pour toi... Ne fais pas de mathématiques, laisse-moi faire les calculs à ta place..." Le Bodhisattva est simplement assis pour voir, pour comprendre comment il souffre et comment il peut se libérer de la souffrance... Et son esprit reste complètement immobile, c'est là que réside la véritable nature du Bodhisattva.

À travers cette histoire, le papillon n'aurait besoin d'attendre qu'un peu plus longtemps pour pouvoir s'agiter et sortir du cocon, et ainsi avoir la force de s'envoler haut... Tout comme les êtres humains doivent endurer un peu plus de souffrance pour recevoir la leçon de l'Éveil pour eux-mêmes...
C'est pourquoi le Bodhisattva enseigne seulement et ne sauve personne... il enseigne aux autres à voir ce qui est déjà présent en eux-mêmes, et à se retourner vers leur propre être...
Dans le bouddhisme, il n'y a pas la notion de quelqu'un d'autre pour vous sauver... Ne demandez pas et ne cherchez pas des miracles, cela devient de la superstition... Le Bouddha enseigne que la Loi soutient ceux qui vivent selon la Loi, qui sont en harmonie avec la Loi...
Ceux qui vivent en harmonie avec la Loi ont automatiquement la protection des divinités, tout comme une personne qui se comporte bien gagne la confiance et l'aide de nombreuses personnes... La vérité est la réalité, pas une illusion...
(Maître Thiền Viên Minh)


Ðối Thoại Trong Im Lặng

Tại một ngôi chùa kia, có hai sư huynh đệ trụ trì. Người anh thì thông minh uyên bác, nhưng người em thì đã dốt đặc cán mai, lại chỉ còn có một con mắt.
Một hôm, có một nhà sư đi ngang qua chùa và xin cho ở đậu. Tục lệ thời bấy giờ là muốn được đón nhận vào chùa, người khách phải toàn thắng người chủ trong một cuộc so tài về giáo lý. Nhà sư khách xin được so tài về giáo lý.
Người anh mệt mỏi vì học kinh điển suốt ngày, nên nhờ người em ra thay mặt mình. Ông quá biết rõ sự ngu dốt của em mình, nên dặn dò rất kỹ lưỡng:
- "Ðệ nhớ cứ giữ im lặng là hơn cả."
Người em vâng lời, và bước ra ngồi đối diện với người khách. Chẳng bao lâu, người khách chạy đến tìm người anh, mắt tròn xoe, và nói:
- "Xin thán phục! Sư đệ ngài quả là tinh thông giáo lý! Tôi xin chịu thua rồi."
- "Vì sao vậy?", người anh đưa mắt hỏi.
- "Ðây, để tôi kể cho ngài nghe cuộc đối thoại bất hủ này! Ðầu tiên, tôi giơ một ngón tay lên, để chỉ Ðức Phật, đấng Từ bi Giác ngộ. Sư đệ ngài liền giơ lên hai ngón tay, ý nói Ðức Phật và Giáo lý của Ngài không thể nào tách rời nhau được. Tôi liền giơ lên ba ngón tay, tượng trưng cho Tam Bảo là Phật Pháp Tăng. Thì tuyệt diệu thay! Sư đệ ngài liền xòe bàn tay phóng lên không trung, để phá tan tất cả và thu Chân Không vào một mối! Giáo lý của các ngài đã đạt tới mức Thượng thừa! Tôi xin bái phục, và cũng xin hẹn ngày sau tái ngộ."
Người khách bỏ đi rồi, thì chỉ một lát sau người em hùng hổ chạy tới:
- "Ðâu? Hắn đâu rồi?"
- "Hình như đệ đã thắng hắn rồi phải không?", người anh hỏi.
- "Thắng cái khỉ khô! Ðệ sắp cho hắn một trận bây giờ đây này..."
Người anh ngạc nhiên hỏi nguyên do.
Người em trả lời, giọng ấm ức:
- "Huynh có thể nào tưởng tượng, hắn hỗn xược đến thế này là cùng. Ðầu tiên, hắn mỉm cười chế riễu đệ, và giơ một ngón tay lên chê là đệ chỉ có một mắt. Ðệ cố nén giận, vì nghĩ dù sao mình là chủ, hắn là khách, cũng nên giữ lễ với hắn một chút. Nên đệ giơ hai ngón tay lên mừng cho hắn còn đủ hai mắt. Nhưng quá quẩn thay! Hắn lại giơ lên ba ngón tay, ý nói cả hai người cộng lại cũng chỉ có được ba con mắt! Tới đó, đệ không còn chịu nổi nữa, liền vung tay lên định ban cho hắn một chưởng thì hắn vùng bỏ chạy mất..." (*)

Lời bình của Nguyên Si
Tục ngữ ta có câu: "Ông nói gà, bà nói vịt", thiết tưởng rất thích hợp với câu chuyện trên đây. Nhưng gà với vịt còn có thể nấu nướng như nhau, chứ Phật Pháp Tăng và con mắt chột của nhà sư thì làm sao mà bỏ chung vào một lò được? Cũng vì vậy mà trong chùa nọ suýt xẩy ra một trận đấu chưởng kinh hồn!
Nguyên Si tôi le lưỡi, lắc đầu, gãi tai, mà than thở: Ôi! cuộc đối thoại trên có phải chăng là một cuộc đối thoại giữa hai nhà sư đi tìm Chân Lý, hay rốt cục cũng chỉ là hai cuộc độc thoại của hai tâm hồn bị ám? Sự cảm thông giữa những con người mới thật là khó khăn thay! Cũng như mỗi khi bàn chuyện Thiền, Nguyên Si muốn nói bao nhiêu điều với độc giả. Nhưng nặn óc ra lời rồi, mà ngòi bút những ngập ngừng trên giấy trắng, chẳng hiểu rồi đây độc giả có cảm thông cho hay chăng?
Thở than xong, thì lại trộm nghĩ: phàm ở đời, muốn cảm thông nhau, thì chỉ có hai cách là nói và không nói (theo nghĩa rộng).
Nói tức là dùng một phương pháp biểu tượng để diễn đạt tư tưởng của mình. Thường tình, người ta dùng lời nói (ngôn ngữ), chữ viết (văn tự), hoặc nếu không nói không viết được (hay lười nói lười viết), thì dùng dấu hiệu (hiệu ngữ). Nhưng trong trường hợp nào cũng dùng một cái này để chỉ định một cái kia. Do đó, thật là một phương pháp vô cùng thiếu sót, một chiếc cầu thông cảm mỏng manh và tạm bợ.
Xin kể một câu chuyện vui, xảy ra tại một trạm xe lửa bên Anh. Một bà già nghễnh ngãng hỏi người xếp ga:
- "Xe lửa đi Luân đôn mấy giờ mới tới và ngừng ở đây bao lâu, thưa ông?"
- "Thưa bà, từ hai giờ kém hai phút tới hai giờ hai phút (from two to two to two two)."
- "Chèng đéc ơi! Ông này nghễnh ngãng thiệt. Tôi có hỏi ông còi xe lửa kêu ra sao đâu mà ông cứ tu-tu hoài vậy."
Câu chuyện này nói rõ được sự thiếu sót của ngôn ngữ.
Nhưng dù mỏng manh thiếu sót, tạm bợ đến đâu chăng nữa, từ ngữ cũng là một phương tiện cần thiết để tiến lại gần Chân Lý, và gây cảm thông giữa những con người. Ðã "nhập thế cục" thì "bất khả vô văn tự"; ngày xưa Ðức Phật cũng đã do dự nhiều trước khi thuyết pháp, nhưng rốt cục Ngài cũng phải dùng đến ngôn ngữ. Ðối với người Phật tử, ngón tay của Ngài tuy không phải là mặt trăng, song phải lần theo mới thấy được mặt trăng; đến khi tới đầu ngón tay rồi, mới có thể từ bỏ ngón tay mà nhảy qua mặt trăng. Ðó mới là giai đoạn phá bỏ mọi chấp trước vào văn tự, cũng như mọi phương pháp giả lập. Như vậy, tu Phật là cả một công trình lâu dài, lần bước từ giai đoạn này qua giai đoạn khác, từ "hữu luận" qua tới "vô luận" rồi mới tới "duyên giác", đâu có phải một sớm một chiều mà đã thấu được lẽ Chân Không!
Riêng về các phương tiện diễn đạt tư tưởng hay tình cảm, thì phải công nhận rằng lời nói và chữ viết đích xác, tinh vi hơn dấu hiệu nhiều lắm. Dùng dấu hiệu thay từ ngữ, tức là muốn trở lui về thời kỳ thượng cổ! Thật vậy, mỗi lời, mỗi chữ chỉ có thể chỉ định một vài khái niệm, trong khi đó mỗi cử chỉ có thể chở theo hàng trăm ngàn ý nghĩa, tùy theo trí tưởng tượng của con người, nhất là những con người bệnh hoạn, mê sảng, bị ám, như hai nhà sư trong câu chuyện nói trên. Nhà sư chột mắt mang nặng mặc cảm về sự chột mắt của mình, nên nhìn đâu cũng ra sự chê bai, chế riễu: dù là giơ ngón tay hay vẫy ngón chân, vỗ bụng hay rung đùi, tất cả sẽ được thâu vào con mắt chột oái oăm. Nhà sư kia thì lại bị ám ảnh bởi những giáo điều, nên nhìn đâu cũng ra giáo lý "cao siêu": một là Phật, hai là Pháp, ba là Tam Bảo, bốn là Tứ Ðế, năm là Ngũ Minh, sáu là Lục Nhập, bảy là Thất Bồ Ðề Phần, tám là Bát Chánh Ðạo, v.v... (cứ như thế cho đến tận tám vạn bốn ngàn là Bát vạn tứ thiên Pháp Môn).
Như vậy, theo ý Nguyên Si, nếu có nói, thì hãy tránh dấu hiệu, dùng ngôn ngữ, cho đích xác, cho hợp lý, cho thông dụng, tránh những từ ngữ mơ hồ - chỉ định rất nhiều mà thật ra không chỉ định gì cả. Nhất là cố gắng cởi bỏ mặc cảm, thành kiến trong khi đối thoại. Mới nói như vậy thì cảm thấy dễ, nhưng thực hành mới thấy là khó vô cùng.
Còn nếu không nói ? Nếu không nói, thì tức là giữ im lặng. Im lặng cũng có thể cảm thông được. Hơn nữa, im lặng, nếu tuyệt đối, vì không còn thuộc vào thế giới hiện tượng mà đi sâu vào bản thể, nên sẽ có thể dẫn tới Chân Lý tuyệt đối.
Nhưng phải kể đến những loại im lặng giả hiệu.
Ðiển hình cho loại im lặng giả hiệu đầu tiên là câu chuyện "đối thoại trong im lặng" trên. Các nhà sư trong câu chuyện đều hiểu sai chữ "tĩnh". Thật tình, họ không im lặng chút nào vì chính tâm hồn họ còn bị xáo trộn bởi những mặc cảm, sự giận hờn, lòng tranh chấp.
Loại im lặng giả hiệu thứ hai là loại lợi dụng cái im lặng trong sáng, để che đậy một cái im lặng vẩn đục. Ta nhớ tới người xưa đã có câu: "Kẻ cực hiền giống như kẻ cực ngu" hay "Người biết thì không nói"... Thật vậy: kẻ cực ngu không biết gì hết nên dĩ nhiên phải im lặng rồi, còn người cực hiền thì đâu thấy gì đáng nói nên giữ im lặng. - giữa hai thái cực, ngu và hiền đều lên tiếng nói. Nhưng ngu nói ngu, và hiền nói hiền, tương đối còn dễ nhận ra, chứ trong cái im lặng thì làm sao phân biệt được người cực hiền với kẻ cực ngu? Có lẽ vì vậy cho nên mới có lắm kẻ lợi dụng sự im lặng đó, như lợi dụng tinh thần "bất lập văn tự" (không dựa lên chữ nghĩa) của Thiền tông, để che đậy cái rỗng tuếch, ngu xuẩn của mình! Than ôi! Nếu có phải than về Thiền tông, thì Nguyên Si tôi sẽ than như vầy: Ôi! Thiền quả là một nơi lẫn lộn vàng thau; một nơi mà lắm kẻ bịp bợm tha hồ dựa lên tinh thần "vô niệm", "pháp chấp" mà tung hoành, lấn áp lên những tinh thần thanh tịnh, cao minh. Họ thẳng tay dán nhãn hiệu "Thiền" vào những lời nói, những hành động phi lý nhất, và dần dần "Thiền" sẽ có thể bị đồng hóa với "lẩn thẩn", "điên rồ"...
Nhưng còn im lặng thật sự? Im lặng thật sự, thì còn gì đáng nói nữa...
Xin mượn, để kết luận, một bài thơ của Ðiều Ngự Giác Hoàng, sư tổ Thiền phái Trúc Lâm Yên tử, đời Trần, tả một cuộc "đối thoại" trong im lặng, đầy thi vị và giải thoát:

Dương liễu hoa thâm điểu ngữ trì,
Họa đường thiềm ảnh mộ vân phi.
Khách lai, bất vấn nhân gian sự,
Chỉ bạng lan can khán thúy vi. (1)

Dịch thơ (Ngô tất tố):
Chim hót dễ dà, liễu tả tơi
Thềm hoa mây phủ bóng nhà dài.
Khách vào, chẳng hỏi niềm nhân sự,
Tựa bức lan can, chỉ ngắm trời.

Nguyên Si

(*) Dịch thoát theo quyển "101 chuyện Thiền" ("Zen flesh, Zen bones") do Paul Reps soạn.
(1) Bông liễu nở đầy, chim hót chậm rãi. Trước bóng thềm nhà trồng hoa, mây chiều bay lơ lửng. Khách đến thăm, không hỏi đến việc đời, việc người. Mà chỉ tựa lan can, ngắm bầu trời xanh biếc.

Dialogue dans le Silence. Commentaire de Nguyên Si
Dans un temple, il y avait deux moines qui en étaient les responsables. L'aîné était intelligent et éloquent, tandis que le cadet était inculte et borgne. Un jour, un moine voyageur passa par le temple et demanda l'hospitalité pour la nuit. Selon la coutume de l'époque, pour être accueilli dans un temple, l'invité devait vaincre l'hôte lors d'un débat sur la doctrine. Le moine voyageur demanda à engager un débat sur la doctrine. L'aîné était fatigué d'étudier les écritures toute la journée, alors il demanda à son cadet de le remplacer. Sachant très bien l'ignorance de son cadet, il lui donna de nombreuses recommandations :
"Souviens-toi, le silence est préférable à tout." Le cadet acquiesça et s'avança pour faire face au moine voyageur. Peu de temps après, le moine voyageur revint voir l'aîné, les yeux écarquillés, et dit :
"Je vous félicite ! Votre jeune frère est vraiment doué pour la doctrine ! Je reconnais ma défaite."
"Pourquoi donc ?", demanda l'aîné, curieux.
"Voyez-vous, quand je levais un doigt, je voulais indiquer le Bouddha, l'Être éveillé bienveillant. Votre jeune frère a aussitôt levé deux doigts, montrant ainsi que le Bouddha et sa doctrine ne pouvaient être séparés. J'ai alors levé trois doigts pour symboliser les Trois Joyaux du Bouddhisme. Mais à ma grande surprise, votre jeune frère a levé sa main en l'air, pour exprimer que tout était rassemblé dans le vide ! Vos enseignements ont atteint le niveau de la suprême vérité ! Je m'incline devant vous et espère vous revoir un jour." Le moine voyageur partit, puis peu de temps après, le cadet s'approcha furieux :
"Où est-il ? Où est-il passé ?"
"Ne semble-t-il pas que tu l'as vaincu ?", demanda l'aîné.
"Quelle victoire ?! Je m'apprêtais à lui donner une leçon maintenant !..." L'aîné était étonné et demanda la raison. Le cadet répondit d'un ton indigné :
"Comment peux-tu imaginer que cet homme grossier ait raison ? D'abord, il a souri avec moquerie en me regardant, puis il a levé un doigt pour se moquer de mon unique œil. J'ai retenu ma colère, me disant que même en tant qu'hôte, je devais garder une certaine courtoisie envers lui. J'ai alors levé deux doigts pour le féliciter d'avoir encore ses deux yeux. Mais à ma grande confusion, il a levé trois doigts, voulant dire que nous n'avions ensemble que trois yeux ! À ce moment-là, je n'ai plus pu me contenir, alors j'ai levé la main pour le frapper, mais il a fui en courant..." (*)

Commentaire de Nguyên Si
Notre proverbe dit : "L'un parle du coq, l'autre parle du canard." Ce qui convient parfaitement à cette histoire. Cependant, si le coq et le canard peuvent être cuisinés de la même manière, comment peut-on fusionner le Bouddhisme et l'œil aveugle du moine dans le même four ? C'est pourquoi dans ce temple, il faillit y avoir un combat bouleversant ! Nguyên Si secoue la tête, se gratte l'oreille et soupire : Oh ! Ce dialogue ne serait-il pas plutôt un monologue des âmes obscurcies ? La sympathie entre les êtres humains est si difficile ! C'est comme chaque fois que l'on parle de la méditation, Nguyên Si a tant de choses à dire aux lecteurs. Mais une fois que l'esprit se met à chercher les mots, la plume hésite sur le papier blanc, se demandant si les lecteurs ressentiront cette sympathie. Après avoir soupiré, il a une autre pensée : dans la vie, pour comprendre mutuellement, il n'y a que deux moyens, parler et ne pas parler (au sens large). Parler signifie utiliser un moyen symbolique pour exprimer sa pensée. Habituellement, on utilise les mots (langage), l'écriture (caractères), ou sinon, si on ne peut ni parler ni écrire (ou qu'on est paresseux pour parler et écrire), on utilise des signes (mimiques). Mais dans tous les cas, c'est un moyen qui désigne quelque chose d'autre. Par conséquent, c'est un moyen extrêmement imparfait, un pont de sympathie très fragile et temporaire. Permettez-moi de raconter une histoire amusante qui s'est produite dans une gare ferroviaire en Angleterre. Une vieille femme, d'un air pensive, demanda à l'homme qui faisait la queue sur le quai :
"À quelle heure arrive le train pour Londres et combien de temps s'arrête-t-il ici, s'il vous plaît ?"
"Eh bien, de deux heures moins deux minutes à deux heures deux minutes (from two to two to two two)", répondit l'homme.
"Allons donc ! Cet homme est vraiment étrange. Je ne lui ai pas demandé comment la locomotive sifflait, pourquoi ne cesse-t-il pas de faire 'tu-tu' ?" Cette histoire montre clairement la lacune du langage. Cependant, malgré leur imperfection, les mots sont un moyen nécessaire pour s'approcher de la Vérité et susciter de la sympathie entre les gens. Une fois "dans le monde conditionné", on ne peut "se passer de mots". Autrefois, le Bouddha hésitait souvent avant de donner ses enseignements, mais au final, il a quand même utilisé les mots. Pour les disciples bouddhistes, le doigt du Bouddha n'est peut-être pas la lune, mais il faut le suivre pour voir la lune ; il faut le suivre jusqu'à ce qu'on puisse abandonner le doigt et passer directement à la lune. C'est la phase de l'abandon de toute dépendance aux écrits, ainsi qu'à toutes les méthodes artificielles. Ainsi, la pratique bouddhiste est un travail à long terme, passant d'une phase à une autre, de la "doctrine apparente" à la "doctrine ultime", puis à l'"éveil de la réalité", sans qu'il soit possible de comprendre la vérité absolue dès le début et à jamais. Parlons maintenant des moyens d'exprimer des pensées ou des émotions. On doit reconnaître que les paroles et les écrits sont bien plus précis, subtils et expressifs que les signes. Remplacer les mots par des signes reviendrait à revenir à l'ère préhistorique ! En effet, chaque parole, chaque mot ne peut désigner qu'une poignée de concepts, tandis qu'un geste peut transporter des centaines de milliers de significations, en fonction de l'imagination de la personne, surtout chez les personnes malades, fantasques et perturbées, comme les deux moines de l'histoire ci-dessus. Le moine aveugle est profondément complexé par son défaut visuel, alors il voit des moqueries et des dérisions partout : que ce soit en levant un doigt ou en agitant un orteil, en tapant son ventre ou en secouant sa cuisse, tout est interprété comme une raillerie cruelle envers son infirmité. L'autre moine, quant à lui, est obsédé par les enseignements, de sorte qu'il voit partout des doctrines "supérieures" : un doigt représente Bouddha, deux doigts signifient Bouddha et sa doctrine indissociables, trois doigts symbolisent les Trois Trésors du Bouddhisme, quatre les Quatre Rois Célestes, cinq les Cinq Agrégats, six les Six Entrées, sept les Sept Bouddhas, huit les Huit Chemins Nobles, etc... (jusqu'à huit cent quarante mille les Huit cent quarante mille portes du Dharma). Ainsi, selon l'opinion de Nguyên Si, si l'on doit parler, évitons les signes et utilisons le langage, pour être précis, rationnel et compréhensible, en évitant les mots flous - qui désignent beaucoup mais en réalité n'indiquent rien. Surtout, essayons de surmonter nos complexes et nos préjugés lors des dialogues. Cela semble facile à dire, mais c'est extrêmement difficile à pratiquer. Et si l'on ne doit pas parler ? Si l'on ne doit pas parler, c'est que l'on doit garder le silence. Le silence peut aussi susciter de la sympathie. De plus, le silence, s'il est absolu, ne faisant plus partie du monde des phénomènes, permet d'entrer dans l'essence, et peut ainsi conduire à la Vérité absolue. Cependant, il faut mentionner les sortes de silence faux. Un exemple du premier type de silence faux est l'histoire du "dialogue dans le silence" ci-dessus. Les moines de l'histoire ont tous mal compris le mot "calme". En fait, ils ne gardent pas du tout le silence, car leur esprit est encore perturbé par des sentiments, de la colère, des conflits. Le deuxième type de silence faux est celui qui utilise le calme apparent pour dissimuler un calme obscurci. Rappelez-vous que dans le passé, il y avait un proverbe qui disait : "L'homme extrêmement vertueux est semblable à l'homme extrêmement ignorant", ou "Celui qui sait ne dit pas"... En effet, les ignorants ne savent rien, donc ils doivent garder le silence, tout comme les vertueux n'ont rien à dire, donc ils gardent le silence. - entre les deux extrêmes, les ignorants et les vertueux, les deux parlent. Mais les ignorants parlent d'ignorance, et les vertueux parlent de vertu, relativement facile à distinguer, alors que dans le calme absolu, comment peut-on distinguer entre l'homme extrêmement vertueux et l'homme extrêmement ignorant ? C'est peut-être la raison pour laquelle il y a tellement de gens qui abusent de ce silence, comme abuser de l'esprit de "ne pas dépendre des écrits" du bouddhisme Chan, pour dissimuler leur vide et leur stupidité ! Hélas ! Si vous deviez vous plaindre du bouddhisme Chan, Nguyên Si dirait ainsi : Oh ! Le bouddhisme Chan est vraiment un endroit où l'or et le cuivre sont mélangés ; un endroit où beaucoup de gens trompeurs se livrent à leur guise à l'esprit de "ni pensée ni concept", "acceptation inconditionnelle", en piétinant les esprits de pureté et d'éminence. Ils collent l'étiquette "Chan" sur des paroles, des actes les plus illogiques, et peu à peu, "Chan" peut être assimilé à "extravagance", "folie"... Cependant, il y a encore le silence véritable. Que reste-t-il à dire ? Permettez-moi de conclure par un poème de Ðiều Ngự Giác Hoàng, le roi patriarche de l'école Thiền Trúc Lâm Yên Tử, à l'époque des Trần, décrivant un "dialogue" dans le silence, plein d'intérêt et de délivrance :

Les saules fleuris se drapent de paroles profondes,
Les sentiers peints dévoilent les nuages sur la longue maison.
L'invité est là, ne s'interroge pas sur les affaires humaines,
S'appuie sur la balustrade, contemple la clarté du ciel. (Nguyên Si)

(*) Traduction du texte original :

Bientôt, dans une pleine floraison de saules, un oiseau chante en silence,
Les nuages couvrent le toit de la maison, les chemins sont bordés d'images colorées.
L'invité est venu sans demander de nouvelles du monde des hommes,
Sur la balustrade, il regarde le ciel bleu. (Ngô tất tố)


Những bài ngụ ngôn hiện đại




Gà Trống, Cóc Thầy

Ven sông một chú Gà Trời,
Tự khoe tài giỏ
i hơn người thế gian.
Miệng toàn hứa hão khoác loan,
Dắt lừa thiên hạ cho tròn m
ưu sâu.
Nó đi trộm của nhà chùa,
Tự cho mình s
ưng hơn vua một thời.
Sáu trăng khuy động miệng đời,
Lời không gốc rễ, theo trời gió bay.
Đuôi xòe mà có lông đâu,
Lòng kiêu ngạo ngỡ chìm sâu
đáy bùn.
Cách đấy có một Cóc um,
Tự cho mình bậc oai hùng giả
ng sư.
Chưa từng kinh kệ, am tư,
Đã lên mỏm đá t cho hơn người.
Miệ
ng rao đo đức tốt tươi,
Mà tâm đen ti, lười biếng chứa đầy.
Ngưi đời gọi nó là "Thầy",
Nó đem mình sánh tướng tài lừng danh.
Tự chôn trong chốn vô minh,
Ngỡ mình khôn giỏi, hại mình mà thôi.



     


Ong Già, Cừu Dại

Có con Ong Già xác xơ,
Lòng tham vẫ
n cháy đến giờ chưa nguôi.
Miệ
ng rao đo lý cho đời,
Mà tâm sa mạc, những lời rỗng không.
Tự cho mình ở
đỉnh hồng,
Lòng ghen ghét, dạ chất chồng ghét ghen.
Thân vô vị, phận nhỏ nhen,
Chỉ là gánh nặng oán hờn thế gian.
Gặp chàng Cừu nhỏ
đức nhân,
Đang đi trên lối tu thân hiền hòa.
Ong Già lựa lúc lân la,
Thì thầm rót mật lọc lừa vào tai:
"Người là bậc nhất chẳng hai,
Tâm hồn trong sáng, thiên tài thế gian".
Cừu non ngốc nghếch kiêu căng,
Biến tim khô héo thành xiềng xích gông.
Ba lần phá hoại đạo tràng,
Quên lời thề ước, ngỡ ngàng ngày nào.

Lời Răn

Bạn ơi, cuộc thế đa đoan,
Lắ
m người lấy ngạo làm gan dẫn đường.
Gà, Cừu, Cóc, Ong bố
n phương,
Là hình bóng của nhiễ
u nhương, dối lừa.
Thói hư gi đức cho vừa,
Khiế
n đường Chân - Thiện xa xưa khó tìm.
Xin người hãy lắng con tim,
Chớ tin lời hứa mà chìm bể dâu.


Fables de nos jours


Le Coq Vaniteux et le Crapaud Prêcheur

Sur les bords d'un fleuve, un Coq, de noble allure,
De son verbe enchanteur, vantait sa bravoure.
Il promettait monts et merveilles,
Donnant à tous des pains d'air, pour leurs oreilles.
Ceux-là, de ses talents vains, se nourrissaient,
Tandis que lui, du bien d'autrui, s'emparait.
Il pillait l'autel, volait le pain des moines,
Se croyant le grand seigneur, à la face des rois.
Six mois durant, il agita la populace,
Mais sans fondement, le vent emporta sa trace.
Il fit le paon, mais sans une seule plume,
Haut de cœur, mais bas dans l'écume.
Non loin de là, un Crapaud, gonflé de vanité,
S'érigeait en maître, de sagesse et de piété.
Il n'avait jamais médité, ni prié,
Mais du haut de son roc, il se croyait le plus doué.
Il enseignait la Voie, la vertu et la sagesse,
Ignorant que son cœur, n'était que fange et paresse.
On l'appelait "Maître", on lui tressait des lauriers,
Lui, si sot, se pensait plus sage qu'un grand guerrier.
Un pauvre d'esprit, qui de l'esprit s'est privé,
À force de se croire sage, il s'est achevé.


La Vieille Guêpe et l’Agneau Dévoyé

Une vieille Guêpe, au corps ridé mais à l'âme rapace,
Se voyait toujours jeune, par un coup de sa Grâce.
Elle donnait des leçons à l'univers entier,
Mais son cœur, un désert, n'était que vanité.
Elle jalousait les autres, se croyant au sommet,
Cherchant la gloire, mais n'ayant rien d'un poète.
Sans saveur, sans talent, vide de sens et de cœur,
Elle n'était qu'un fardeau, d'une grande rancœur.
Un jeune Agneau, dont la famille était pieuse,
Suivait le droit chemin, la voie silencieuse.
Mais la Guêpe, par des mots doux et des flatteries,
Le fit s'égarer dans un champ de folies.
Elle le louait, lui disait "tu es un maître",
"Ton âme est pure, un esprit hors de l'âtre".
Le jeune Agneau, empli de l'orgueil des sots,
Vit son cœur s'assécher, devenir un cachot.
Par trois fois, il voulut ruiner la sangha,
Rêvant de gloire, en faisant son propre mantra.


Moralité

Moralité, l'ami, le monde est plein de ces âmes,
Qui de la vanité, font leur plus belle flamme.
Le Coq, le Crapaud, la Guêpe et le jeune Agneau,
Sont les figures du Mal, d'un Cœur lourd et d'un Faux.
Le vice, déguisé en vertu, trompe les esprits,
Et le chemin du Bien, est souvent le plus gris.
Pour ne pas être dupe, de ces âmes en détresse,
Écoute ton cœur, et non point la promesse.


Enseignement bilingue du Dharma ( Extraits )



https://youtu.be/pOUqGBUSt20
Đây là tóm tắt nội dung bài giảng trong video "VẤN ĐÁP MỚI NHẤT 24.09.2025" của Sư Ông Viên Minh :

(00:00) Có thể tu nhiều pháp môn mộ
t lúc được không?
Sư Ông giải thích rằng pháp môn thực sự chính là bản thân mỗi ngưi. Các phương pháp như niệm Phật hay thiền định chỉ là phương tiện, giống như thuốc dùng khi có bệnh. Do đó, có thể sử dụng một hay nhiều phương tiện tùy theo nhu cầu ở từng thời đim, nhưng cái chính vẫn là quay về soi sáng và nhận biết sự vận hành nơi chính mình trong từng giây phút.
(02:57) Làm sao để phân biệt vọng tưởng và sự thật?
Vọ
ng tưởng là những suy nghĩ về quá khứ, tương lai hoặc bị chi phối bởi bên ngoài. Để chấm dứt vọng tưởng, chỉ cần quay về trọn vẹn rõ biết với thực tại đang din ra như hơi th, bưc đi, cảm giác. Khi tâm hoàn toàn chú tâm vào thực tại, nó không có thời gian để suy nghĩ lan man và vọng tưởng sẽ không còn. Vọng tưởng sinh ra khi chúng ta không thực sự "sống" trong khoảnh khắc hiện tại.
(06:43) Đời sống của một bậc thánh sau khi giác ngộ diễn ra như thế nào?
Sư Ông cho rằng đây cũng là một loại vọng tưởng. Việc của người tu là phải trọn vẹn rõ biết khoảnh khắc mình đang sống, thay vì bận tâm đến chuyện của các bậc thánh.
(07:51) Thầy giảng về sự chết và cách chuẩn bị
đ đối diện.
Sự chế
t liên quan đến hai yếu tố: nghiệp và sinh mệnh (thân xác). Có ba trường hợp chết: hết nghiệp nhưng thân còn tốt, hết sinh mệnh nhưng nghiệp vẫn còn (chết bất đắc kỳ tử), và cả hai cùng hết một lúc.
Thứ
đi tái sinh là tâm thc, nơi lưu giữ toàn bộ nghiệp của một đi ngưi, tương t như bộ nhớ hay "hộp đen". Tâm thức này sẽ nhập vào một bào thai mới và định hình sự phát triển của con người trong kiếp sống mới dựa trên nội dung nghiệp đã được "lập trình sẵn". Tuy nhiên, trong đời sống mới, nhận thức và hành vi có thể thay đổi nghiệp đó. Chết chỉ là một sự thay đi môi trưng để học bài học giác ngộ.
(18:13) Phân biệt Metta (tâm từ) trong thiề
n định và thiền Vipassanā.
Thiề
n định (samatha), kể cả thiền tâm từ, thường sử dụng "tưởng" (nimitta - hình ảnh trong tâm) để tập trung và phát triển định. Cách này chỉ có lợi ích trong tam giới, không đưa đến giải thoát vì không phải là "tuệ tri" (thấy như thật).
Ngược lại, Vipassanā không chú trọng đi tượng mà chú trọng thái độ của tâm đối với đi tưng. Cái đnh trong Vipassanā (và trong Bát Chánh Đo) là tâm không động, thấy biết sự vật một cách trung thực, không thêm bớt. Định và tuệ trong thiền tuệ luôn đi chung với nhau.
(25:07) "Biết vô phân biệt" là gì?
"Biết vô phân biệt" chính là "trong thấy chỉ thấy, trong nghe chỉ nghe".
Sư Ông làm rõ có hai loại phân biệt: một là sự phân biệt rõ ràng các sự vật hiện tượng (màu sắc, hình dáng), cái này càng tuệ tri thì càng thấy rõ ; hai là sự phân biệt của tâm trí, khi nhìn một vật nhưng lại gán cho nó những khái niệm, tư tưởng, quan niệm của mình. "Vô phân biệt" là từ bỏ loại thứ hai, và khi đó, loại thứ nhất sẽ trở nên minh bạch, rõ ràng nhất.
(30:21) Nếu không có bản ngã (hữu vi hữu ngã) thì làm sao tu tập?
Sự thật vố
n đã hoàn hảo (vô vi vô ngã). Khổ đau sinh ra do vô minh không thy được sự thật đó, khiến bản ngã nỗ lực tìm kiếm một cái hoàn hảo theo ý mình. Quá trình tu tập chính là hành trình để bản ngã tự nhận ra sự vô ích trong mọi nỗ lực tìm kiếm của nó. Khi mọi tìm kiếm của bản ngã dừng lại, khi nó buông xuống, sự thật vốn có sẵn sẽ tự hiển bày. Giác ngộ không phải là tạo ra cái gì mới, mà là thấy ra và buông bỏ sự tạo tác sai lầm của bản ngã.
(39:21) Chia sẻ của một Phật tử về cốt lõi tu tập là "tinh tấn chánh niệm tỉnh giác".
Sư Ông đồng tình nhưng chỉ ra một sai lầm vi tế: thực hành tinh tấn, chánh niệm, tỉnh giác với ý đồ của bản ngã (muốn trở thành, muốn đt được) vẫn là sai lầm. Tinh tấn, chánh niệm, tỉnh giác chân thật chỉ xuất hiện một cách tự nhiên khi mọi ý đồ của bản ngã đã được buông xuống. Khi tâm rỗng lặng, trong sáng thì tuệ giác sẽ tự chiếu soi, không cần nỗ lực. Quá trình tu là dần dần buông bỏ "tưởng tri" và "thức tri" cho đến khi chỉ còn lại "tuệ tri" – sự phản ánh trung thực thực tại khi vắng bóng cái "ta".
(41:07) Thầy Viên Minh giảng giải về một sai lầm vi tế trong tu tập
Sư Ông đồng tình với hành giả nhưng cũng chỉ ra một sai lầm rất lớn và phổ biến mà chính thầy cũng từng mắc phải.
Sai lầm cốt lõi: Việc thực hành tinh tấn, chánh niệm, tỉ
nh giác như một nỗ lực, một ý đồ của bản ngã để cố gắng trở thành một cái gì đó là một sai lầm lớn. Giai đoạn tu tập với ý đồ này sẽ rất căng thẳng.
Sự thật về Tinh tấn - Chánh niệm - Tỉnh giác: Trạng thái này không phải là kết quả của sự nỗ lực. Nó chỉ thực sự xuất hiện một cách tự
nhiên khi người tu buông xuống mọi ý đồ của bản ngã. Thầy trích dẫn câu nói của một vị thiền sư: "Tâm đa nhược không, tuệ nhật từ chiếu" (Khi đất tâm trống không, mặt trời trí tuệ sẽ tự chiếu sáng).
Các cấ
p độ của sự biết:
ởng tri: Tu tập dựa trên hình ảnh, khái niệm tưng tượng ra.
Thức tri: Tu tập bằng cách áp dụng kiến thức, kinh nghiệm từ kinh sách.
Tuệ tri
: Đây không phải là cái "mình" làm được. Tuệ tri chỉ xuất hiện khi vắng bóng cái "ta", khi không còn nỗ lực nào của bản ngã nữa.
Bản chất của việc tu:
Hành trình tu tập là quá trình quan sát và buông dầ
n "tưởng tri" và "thức tri", đồng nghĩa với việc buông bỏ các tạo tác của bản ngã.
Chân lý đã có sẵn ở đây và bây giờ. Vì vậy, bất kỳ sự tìm kiếm nào cũng đều là sai lầm vì nó ngụ ý rằng chân lý đang ở một nơi khác.
Mụ
c đích không phi là để "ngộ" hay "thiền", mà chỉ đơn gin là để cái tâm chấm dứt sự tìm kiếm điên đảo. Khi sự tìm kiếm của bản ngã chấm dứt, chân lý sẽ tự hiện bày.
Liên hệ với Tứ Diệ
u Đế:
Thấ
y ra được sự nỗ lực vô ích của bản ngã chính là thấy ra Tập đế và Khổ đế.
Khi buông bỏ
được những nỗ lực đó, Đo đế và Diệt đế sẽ tự hiện ra, bởi vì chúng vốn đã có sẵn chứ không phải do mình tạo ra.
Chúc thiện tri thức luôn tinh tấn tiến tu

Résumé en français de la séance de Questions-Réponses du 24.09.2025 du Grand Vénérable Viên Minh


(00:00) Peut-on pratiquer plusieurs méthodes de Dharma en même temps ?
Le Vénérable Maître explique que la véritable méthode de Dharma est l'être lui-même. Les pratiques comme la psalmodie du nom de Bouddha ou la méditation sont simplement des moyens, comme des médicaments que l'on prend quand on est malade. On peut donc utiliser une ou plusieurs méthodes selon les besoins du moment, mais l'essentiel est toujours de revenir à soi pour observer et reconnaître le fonctionnement de son propre esprit à chaque instant.
(02:57) Comment faire la différence entre une pensée illusoire et la réalité ?
Une pensée illusoire (vọ
ng tưởng) est une pensée sur le passé, le futur, ou qui est influencée par l'extérieur. Pour y mettre fin, il suffit de revenir à la pleine conscience de l'instant présent : la respiration, les pas, les sensations. Lorsque l'esprit est complètement attentif à la réalité, il n'a pas le temps de s'égarer dans des pensées inutiles, et les pensées illusoires disparaissent. Elles naissent lorsque nous ne sommes pas vraiment "vivants" dans l'instant présent.
(06:43) Comment se déroule la vie d'un saint après son éveil ?
Le Vénérable Maître considère que c'est aussi une forme de pensée illusoire. Le travail du pratiquant est d'être pleinement conscient de l'instant qu'il est en train de vivre, plutôt que de se soucier de la vie des saints.
(07:51) Le Maître donne un enseignement sur la mort et la façon de s'y préparer.
La mort est liée à deux facteurs : le karma (nghiệp) et l'espérance de vie (sinh mệnh - le corps physique). Il existe trois types de mort : quand le karma est épuisé mais le corps est encore sain ; quand l'espérance de vie est épuisée mais le karma reste (mort soudaine) ; et quand les deux sont épuisés en même temps.
Ce qui se réincarne est la conscience (tâm thức), qui stocke l'ensemble du karma d'une vie, comme une mémoire ou une "boîte noire". Cette conscience entre dans un nouvel embryon et façonne le développement de la personne dans sa nouvelle vie en fonction du karma qui a été "pré-programmé". Cependant, dans la nouvelle vie, la conscience et les actions peuvent modifier ce karma. La mort n'est qu'un changement d'environnement pour apprendre la leçon de l'éveil.
(18:13)
Quelle est la différence entre la méditation Metta (bienveillance) et la méditation Vipassanā ?
La méditation de concentration (samatha), y compris la méditation de la bienveillance (Metta), utilise généralement des "objets mentaux" (nimitta - images intérieures) pour se concentrer et développer la concentration. Cette méthode n'est bénéfique que dans le monde du désir (tam giới), et ne mène pas à la libération, car ce n'est pas de la "sagesse pénétrante" (tuệ tri - voir les choses telles qu'elles sont).
En revanche, la
méditation Vipassanā ne se concentre pas sur l'objet, mais sur l'attitude de l'esprit vis-à-vis de l'objet. La concentration dans la Vipassanā (et dans le Noble Sentier Octuple) est un esprit qui ne bouge pas, qui voit les choses honnêtement, sans rien y ajouter ni y enlever. La concentration et la sagesse dans la méditation de sagesse vont toujours de pair.
(25:07) Qu'est-ce que "savoir sans discriminer" ?
"Savoir sans discriminer" signifie "dans la vue, il n'y a que la vue ; dans l'écoute, il n'y a que l'écoute". Le Vénérable Maître clarifie qu'il existe deux types de discrimination : l'un est la discrimination claire des phénomènes et des choses (couleurs, formes), qui devient d'autant plus claire que la sagesse pénétrante est développée ; l'autre est la discrimination du mental, qui consiste à attribuer des concepts, des idées et des opinions à un objet. "Sans discrimination" signifie abandonner le deuxième type, et à ce moment-là, le premier type devient le plus clair et le plus lucide.
(30:21) S'il n'y a pas de soi (le "je" - hữu vi hữu ngã), comment peut-on pratiquer ?
La vérité est déjà parfaite (vô vi vô ngã - sans effort, sans soi). La souffrance naît de l'ignorance de ne pas voir cette vérité, ce qui pousse l'ego à s'efforcer de trouver une perfection selon ses propres idées. Le processus de la pratique est un voyage au cours duquel l'ego réalise par lui-même la vanité de tous ses efforts de recherche. Lorsque toute recherche de l'ego cesse, lorsque l'ego lâche prise, la vérité, qui est déjà là, se révèle d'elle-même. L'éveil n'est pas la création de quelque chose de nouveau, mais la prise de conscience et l'abandon des créations erronées de l'ego.
(39:21) Un bouddhiste partage que l'essence de la pratique est "l'effort juste, la pleine conscience, la lucidité".
Le Vénérable Maître est d'accord, mais souligne une erreur subtile : pratiquer l'effort juste, la pleine conscience et la lucidité avec l'intention de l'ego (vouloir devenir, vouloir atteindre quelque chose) est une erreur. Le véritable effort juste, la pleine conscience et la lucidité n'apparaissent que naturellement lorsque toutes les intentions de l'ego ont été abandonnées. Lorsque l'esprit est vide et pur, la sagesse se révèle d'elle-même, sans effort. Le processus de la pratique consiste à abandonner p
rogressivement la "connaissance conceptuelle" (tưởng tri) et la "connaissance cognitive" (thức tri) jusqu'à ce qu'il ne reste que la "sagesse pénétrante" (tuệ tri) - le reflet honnête de la réalité en l'absence du "moi".
(41:07) Le Maître Viên Minh explique une erreur subtile dans la pratique.
Le Vénérable Maître est d'accord avec le pratiquant mais souligne également une erreur très importante et courante qu'il a lui-même commise.
L'erreur fondamentale : Pratiquer l'effort, la pleine conscience et la lucidité comme un effort, une intention de l'ego pour essayer de devenir quelque chose, est une grande erreur. La période de pratique avec cette intention est très stressante.
La véritable nature de l'effort - la pleine conscience - la lucidité : Cet état n'est pas le résultat d'un effort. Il n'apparaît que naturellement lorsque le pratiquant abandonne toutes les intentions de l'ego. Le Maître cite une phrase d'un maître zen :
"Khi đất tâm trống không, tuệ nhật tự chiếu" (Lorsque la terre de l'esprit est vide, le soleil de la sagesse brille de lui-même).
Les niveaux de la connaissance :
ởng tri (Connaissance conceptuelle) : Pratiquer en se basant sur des images, des concepts imaginés.
Thức tri (Connaissance cognitive) : Pratiquer en appliquant les connaissances et l'expérience des écritures.
Tuệ tri (Sagesse pénétrante) : Ce n'est pas quelque chose que "soi" peut accomplir. La sagesse pénétrante n'apparaît qu'en l'absence du "moi", lorsqu'il n'y a plus aucun effort de l'ego.
L'essence de la pratique :
Le chemin de la pratique est un processus d'observation et d'abandon progressif de la "connaissance conceptuelle" et de la "connaissance cognitive", ce qui équivaut à abandonner les créations de l'ego.
La vérité est déjà là, ici et maintenant. Par conséquent, toute recherche est une erreur, car elle sous-entend que la vérité est ailleurs.
Le but n'est pas de "s'éveiller" ou de "méditer", mais simplement que l'esprit mette fin à sa recherche frénétique. Lorsque la recherche de l'ego cesse, la vérité se manifeste d'elle-même.
Lien avec les Quatre Nobles Vérités :
La prise de conscience de la vanité des efforts de l'ego est la prise de conscience de la Vérité de l'Origine de la Souffrance et de la Vérité de la Souffrance.
Lorsque ces efforts sont abandonnés, la Vérité du Chemin et la Vérité de la Cessation se révèlent d'elles-mêmes, car elles sont déjà là et ne sont pas créées par nous.
En souhaitant aux pratiquants de la persévérance dans leur pratique



THIỀN KHÔNG PHẢI NGỒI YÊN - Vậy Là Gì? | Ngộ Tâm Trí
https://www.youtube.com/watch?v=ybw_nP6GItI


Bài giảng phá vỡ những hiểu lầm phổ biến về thiề
n, đặc biệt là quan niệm cho rằng thiền là một kỹ thuật, một tư thế ngồi tĩnh lặng. Thay vào đó, nó định nghĩa thiền là một thái độ sống, là sự sống tỉnh thứcchánh niệm trong từng khoảnh khắc của cuộc sống hàng ngày.
00:08 - 01:15: Thiền không phải là mộ
t tư thế
Bài giảng bắ
t đầu bằng câu hỏi liệu bạn có bao giờ cảm thấy bồn chồn ngay cả khi đang cố ngồi thiền.
Nó gợi ý rằng bạn có thể
đã thiền mà không biết, chẳng hạn như khi ra bát, đi dạo hay ngắm nhìn một đứa trẻ đang ngủ say.
Thiền không phải là một kỹ thuậ
t hay tư thế, mà chỉ đơn giản là sống tỉnh thức.
01:15 - 02:11: Hiểu lầm lớn: Thiền là phải ngồi yên
Ngưi ta thường nhầm lẫn thiền với một tư thế cụ thể: lưng thẳng, mắt lim dim, tay kết ấn.
Tuy nhiên, tư thế không làm nên thiền. Một người có thể ngồi như tưng nhưng tâm lại hỗn loạn, hoặc ngược lại, họ vẫn có thể thiền ngay cả khi đang làm việc nhà hoặc đi trên ph đông người.
02:11 - 03:20: Thiền là sống trọn vẹn trong mọi khoảnh khắc
Đức Phật không dạy thiền đ đt được cảnh giới, mà dạy sự tỉnh thức trong từng khoảnh khắc, dù đang đi, đứng, nằm hay ngồi.
Việc ngồi thiền một giờ mỗi ngày không có ý nghĩa nếu 23 giờ còn lại sống trong vô thức.
Thiề
n không đòi hỏi phòng riêng hay các vật dụng nghi thức. Nó là một thái độ sống đơn giản: sống mà không chạy theo, không chống lại, chỉ biết mình đang sống.
03:20 - 06:27: Cốt lõi của thiền: Chánh niệm
Chánh niệm (Mindfulness) là cốt lõi của thiền. Nó không phải là sự tậ
p trung căng thẳng, mà là khả năng thấy rõ ràng, tỉnh thức trong mỗi khoảnh khắc.
Không có chánh niệm, bạn dễ dàng bị
kéo đi bởi những suy nghĩ, cảm xúc.
Chánh niệm chỉ thấy, không can thiệp, không phán xét, giố
ng như một ngọn đèn tự chiếu sáng mọi thứ.
Mộ
t người sống với chánh niệm không phải là người không có cảm xúc, mà là người thấy rõ những cảm xúc đó mà không bị cuốn theo.
06:27 - 08:47: Thiền là "dừng lại"
Thiền không phải là trốn tránh cuộ
c đời hay ngồi bất động.
Nó là sự "dừng lạ
i" để không chạy theo những suy nghĩ, mong cầu hay lý tưởng hạnh phúc.
Nhiề
u người nghĩ thiền là một mục tiêu cần đt đưc, nhưng thiền thực sự chỉ xuất hiện khi bạn dừng mọi cố gắng để trở thành một ai đó.
08:47 - 12:44: Cạm bẫy của hình thức và "cái tôi tâm linh"
Một trong những cạm bẫy lớn nhất là thiền chỉ là hình thức bên ngoài.
Có nhữ
ng người ngồi thiền lâu năm nhưng li nuôi dưỡng sự kiêu hãnh tinh vi về việc "đang tu".
Thiền đích thực không cần khán giả, không phải là một vai diễn, nó là sự buông bỏ mọi danh xưng và hình thức.
12:44 - 16:23: Thiền không phải là nhìn bằng ý niệm
Thiền là nhìn một cách thuần khiết, không thêm vào bất cứ suy nghĩ, ký ứ
c hay đánh giá nào.
Thay vì nhìn bông hoa qua những ý niệ
m "đẹp" hay "xấu", thiền là nhìn bông hoa như chính nó đang là.
Cái nhìn này không có "ng
ười thấy", chỉ có "sự thấy". Nó cho phép mọi thứ được tồn tại như bản chất của chúng, từ đó sự chuyển hóa tự nhiên xảy ra.
16:23 - 18:40: Thiền là cách sống, không phả
i để "tu"
Thiền không phải là mộ
t phương tin đ đt đến giác ngộ.
Nó là sự sống trọn vẹn ngay tạ
i nơi bn đang đứng.
Bạn càng cố gắ
ng để "thiền" hay "đt được" một trạng thái nào đó, bạn càng rời xa thiền. Thiền chỉ xảy ra khi bạn không còn muốn thiền nữa.
18:40 - 22:02: Thiề
n trong đời sống hàng ngày
Thiền không chỉ xảy ra ở
nơi yên tĩnh mà ngay giữa phố thị ồn ào, trong bữa cơm gia đình hay một cuộc tranh luận.
Đó là khi bạn thấy rõ cảm xúc của mình mà không đồng hóa với nó, hoặc khi bạn im lặng thay vì la hét.
22:02 - 25:50: Thiền là sống thật, không cần cố gắng
Thiền chính là sống, số
ng mà không rơi vào vô thức.
Sống trong thiề
n là ăn chỉ biết ăn, đi chỉ biết đi, làm việc chỉ biết làm việc một cách trọn vẹn.
Thiền không phải là tìm kiếm một trạ
ng thái đặc biệt mà là thấy rõ điu đang xảy ra.
Khi thiề
n đã trở thành đời sống, không còn ranh giới giữa tu và không tu. Thiền không cần hành động, nó chỉ cần sự hiện diện, sống thật.

LA MEDITATION N'EST PAS QU'UNE POSITION ASSISE IMMOBILE


La conférence déconstruit les malentendus courants sur la méditation, en particulier l'idée qu'il s'agit d'une technique ou d'une posture assise et immobile.
Elle la définit plutôt comme une attitude de vie, une vie en pleine conscience et une attention de chaque instant de la vie quotidienne.
00:08 - 01:15 :
La méditation n'est pas une posture
La conférence commence en demandant si vous vous êtes déjà senti agité même en essayant de vous asseoir pour méditer.
Elle suggère que vous avez peut-être médité sans le savoir, par exemple en faisant la vaisselle, en vous promenant, ou en regardant un enfant qui dort profondément.
La méditation n'est pas une technique ou une posture, c'est simplement le fait de vivre en pleine conscience.
01:15 - 02:11 : Le grand malentendu : la méditation exige le silence
Les gens confondent souvent la méditation avec une posture spécifique : le dos droit, les yeux mi-clos, les mains jointes et la bouche légèrement fermée.
Cependant, la posture ne fait pas la méditation. Une personne peut s'asseoir comme une statue mais avoir l'esprit qui court dans tous les sens, ou, à l'inverse, elle peut méditer même en faisant des tâches ménagères ou en marchant dans une rue bondée.
02:11 - 03:20 : La méditation, c'est vivre pleinement chaque instant
Le Bouddha n'a pas enseigné la méditation pour atteindre un certain état, mais plutôt la pleine conscience à chaque instant, qu'on soit en train de marcher, de se tenir debout, de s'allonger ou de s'asseoir.
S'asseoir en méditation pendant une heure par jour n'a pas de sens si les 23 heures restantes sont vécues dans l'inconscience.
La méditation ne nécessite pas de pièce dédiée ou d'accessoires rituels. C'est une attitude de vie simple : vivre sans poursuivre ni lutter, en sachant simplement que l'on est en vie.
03:20 - 06:27 : Le cœur de la méditation : l'attention
L'attention (ou la pleine conscience) est au cœur de la méditation. Ce n'est pas une concentration intense, mais la capacité de voir clairement et avec conscience à chaque instant.
Sans attention, vous pouvez facilement vous laisser emporter par les pensées et les émotions.
L'attention se contente de voir, sans intervenir ni juger, comme une lampe qui éclaire naturellement tout ce qui se trouve sur son passage.
Une personne vivant avec attention n'est pas une personne sans émotions, mais une personne qui voit clairement ces émotions sans se laisser emporter par elles.
06:27 - 08:47 : La méditation est un « arrêt »
La méditation n'est pas une fuite du monde ou une immobilité.
C'est un « arrêt » pour ne plus courir après les pensées, les désirs ou les idéaux de bonheur.
Beaucoup de gens considèrent la méditation comme un objectif à atteindre, mais la vraie méditation n'apparaît que lorsque vous cessez tous vos efforts pour devenir quelqu'un d'autre.
08:47 - 12:44 : Le piège de la forme et de l'« ego spirituel »
L'un des plus grands pièges est de considérer la méditation uniquement comme une forme extérieure.
Certaines personnes méditent pendant des années en nourrissant une fierté subtile d'être en « chemin spirituel ».
La vraie méditation n'a pas besoin de public et n'est pas un jeu d'acteur. C'est le fait de laisser tomber tous les rôles et les formes.
12:44 - 16:23 : La méditation n'est pas une vision basée sur des concepts
La méditation consiste à voir de manière pure, sans ajouter de pensées, de souvenirs ou de jugements.
Au lieu de voir une fleur à travers les idées de « belle » ou de « laide », la méditation est de voir la fleur telle qu'elle est.
Cette vision n'a pas de « voyant », il n'y a que « le fait de voir ». Cela permet à tout d'exister tel quel, et c'est ainsi que le changement se produit naturellement.
16:23 - 18:40 : La méditation est une façon de vivre, pas une pratique religieuse
La méditation n'est pas un moyen d'atteindre l'illumination.
C'est le fait de vivre pleinement à l'endroit où vous vous trouvez.
Plus vous vous efforcez de « méditer » ou d'atteindre un état donné, plus vous vous éloignez de la méditation. La méditation ne se produit que lorsque vous ne voulez plus méditer.
18:40 - 22:02 : La méditation dans la vie de tous les jours
La méditation ne se produit pas seulement dans un lieu silencieux, mais aussi au milieu d'une ville animée, lors d'un repas de famille ou d'une dispute.
C'est quand vous voyez clairement vos émotions sans vous identifier à elles, ou lorsque vous restez silencieux au lieu de crier.
22:02 - 25:50 : La méditation, c'est vivre vrai, sans effort
La méditation, c'est simplement la vie, une vie sans inconscience.
Vivre en méditation, c'est manger en sachant qu'on mange, marcher en sachant qu'on marche, faire la vaisselle en sachant qu'on la fait.
La méditation n'est pas la recherche d'un état spécial, mais le fait de voir clairement ce qui se passe.
Lorsque la méditation devient votre façon de vivre, il n'y a plus de frontière entre la spiritualité et la vie quotidienne. La méditation ne nécessite pas de pratique, elle ne demande que votre présence et votre authenticité.



Sự Thật Về Thiền Mà Đức Phật Đã Hành | Ngộ Tâm Trí - YouTube
https://youtu.be/ZPfBIuhuQMg +++

(00:08) Có một nghịch lý, Đức Phật ngồi thiền cho đến khi thiền không còn, không còn người ngồi, không còn mục tiêu, không còn trạng thái đ đt đến. Giữa rắn độc, giữa cám dỗ, giữa bao tiếng gọi từ vọng tưởng, ngài không chạy, không trống, không cẩu, chỉ ngồi không thiền đ đạt mà chỉ ngồi như một sự sống đang dừng lại với tất cả những gì đang là.
(00:30) Không ai dạ
y điu đó, không sách vở nào chỉ, không giáo pháp nào mô tả chính xác. Vậy thì thứ thiền mà Đức Phật đã hành là gì? Có giống thứ thiền mà chúng ta vẫn đang ngồi mỗi ngày với đồng hồ, với kỹ thuật, với mục tiêu an lạc và giác ngộ hay đó là mt điều gì hoàn toàn khác? Một trạng thái không tên, một sự tình lặng không do luyện tập, một cái thấy chưa từng bị đt tên là đúng hay sai.
(00:58) Ngộ tâm trí mời bạ
n bước vào một hành trình không để học thêm điều gì mà để gỡ bớt những điu chưa bao giờ là thật. Thiền không bắt đầu bằng ngồi thế nào mà bắt đầu từ nơi bạn không còn đóng vai ngưi đang thiền. Và chính tại đó mọi thứ mới thật sự bắt đầu. Phần lớn những người tìm đến thiền hôm nay bắt đầu từ một nhu cầu rất dễ hiểu, giảm lo âu, chữa mất, chữa mất ngủ, thoát khỏi suy nghĩ tiêu cực hay mong cầu một đời sống tỉnh thức.
(01:25) Thiền trở thành một giải pháp, mộ
t cách để giải quyết vấn đề. Một liệu pháp tinh thần đóng gói sn, đưc hướng dẫn từng bước từ cách ngồi, cách hít thở đến việc đưa tâm trở về. Ta học thiền như học bất kỳ kỹ năng nào, tập luyện, cố gắng, kiên trì và hy vọng đến một ngày ta sẽ chạm được trạng thái nào đó sâu hơn, cao hơn, tt hơn.
(01:48) Nhưng thin mà Đức Phật hành không bắt đu như vậy. Ngài không thiền để thoát khỏi khổ mà ngồi xuống giữa khổ để nhìn thẳng vào nó. Ngài không bắt đầu từ ý muốn kiểm soát tâm trí mà từ sự không còn muốn gì nữa. Không còn muốn tránh khổ, không còn muốn đạt lạc, không còn muốn vượt qua bất kỳ trạng thái nào. Và vì không còn chạy nên tất cả vọng tưởng hiện ra trọn vẹn, không bị đẩy lủi, không bị tô màu, không bị che giấu.
(02:15) Có thể nói thiền của ngài không phải là mộ
t hành động mà là một sự đu hàng. đầu hàng trong nghĩa sâu nhất không phải để bỏ cuộc mà để thôi vùng vẫy trong ảo tưởng mình đang kim soát đưc điều gì. Ngài không dạy thiền đ đt đạo. Ngài chỉ ngồi như một ngọn núi không còn lý do để di chuyển, không còn ai cần ngồi yên.
(02:36) Chỉ có cãi
đang là hiền lộ trong im lặng. Còn ta khi ngồi xuống thường vẫn còn quá nhiều mục tiêu ngầm bên trong. Muốn được yên, muốn tâm bớt nghĩ, muốn đạt trạng thái rỗng lặng, muốn mở luôn xa khai sáng, chứng đắc. Và chính những đó dù được bọc bằng danh nghĩa tâm linh vẫn là những chiếc móng vuốt của bản ngã đang vươn ra tinh vi và kín đáo.
(02:58) Cái tôi không còn muốn nổi bậ
t nhưng lại muốn biến mất một cách nổi bật. Đó là cái bẫy lớn nhất của thiền hiện đại. Tã tưởng mình đang buông nhưng thc ra là đang nắm một cách khéo léo hơn. Buông thật không phải là kỹ năng để rèn luyện mà là kết quả của một sự vỡ tan tận gốc. Khi ta nhận ra không còn điều gì để giữ.
(03:20) Khi bạn còn thấy mình là ng
ười hành thiền thì vẫn còn một trung tâm đang điều khiển, vẫn còn một mục tiêu đang đưc theo đui. Nhưng khi bn buông đến mức không còn gì để buông, không còn ai để giữ thì thiền mới thực sự bắt đầu. Không phải là một trạng thái mà là một sự hiện diện không thể gọi tên.
(03:39) Và từ sự hiện diệ
n đó, mọi kỹ thuật trở nên thừa, mọi lý thuyết trở nên im lặng, mọi nỗ lực trở thành gánh nặng đã rơi xung. Khi đó ngồi không còn là một hành động có chủ thể mà là một cách để trở về với cái chưa từng rời đi. Mt khi đã chạm tới điu đó, mọi câu hỏi thiền thế nào mới đúng sẽ tự tan như xương giữa nắng mai.
(04:00) Có thể bạn vẫn còn thắc mắc, vậy nếu không có kỹ thuật thì làm sao thiề
n đưc? Không có người hành thì ai đang hành thiền? Câu hỏi ấy sẽ dẫn ta đi sâu hơn vào vùng lng, nơi không còn ai đang hi. Ngưi ta thưng nói, "Tôi đang thin." Nhưng khi câu đó khi lên, nó đã mang theo một trung tâm, một ai đó đang làm, đang điều khiển, đang quan sát.
(04:21) Tưng như đó là tỉnh thức nhưng thật ra lại là một vòng lặp rất cũ. Cái tôi muốn trở nên tỉnh thức hơn, tưng như là buông nhưng thật ra lại là một phiên bản tinh vi hơn của sự kiểm soát. Đức Phật không ngồi dưới cây bồ đ để làm một việc tên gọi là thiền. Ngài không bảo tâm, phải vắng lặng, cũng không tự nhủ hãy trở về hơi thở, không gắn cho bất kỳ trải nghiệm nào là đúng là sai.
(04:46) Ngài chỉ ngồi và khi không còn ai
đang ngồi, khi tâm không còn đi tưng đớng tới thì cái được gọi là thiền tự xảy ra. Giống như nước trong veo khi không còn bị khuấy. Không cần nỗ lực làm cho nó trong, chỉ cần dừng tay. Ta gọi đó là vô ngã. Nhưng vô ngã không phải là một trạng thái đt được. Vì nếu có ai đang đạt tới vô ngã thì cái ngã ấy vẫn còn nguyên hình.
(05:12) Nhiề
u người ngồi thiền nhưng tht ra là đang thin như mt ai đó. Mt người học trò đang nghiêm túc, mt người hành giả muốn tiến bộ, một ngưi đau khổ muốn giải thoát. Nhưng thin mà Đức Phật thực hành không khởi đi t đau khổ mà từ sự nhìn thẳng vào đau khổ mà không muốn đổi thay, không muốn vượt qua nó, không muốn biến nó thành bài học, không muốn biến mình thành một người tình thức hơn sau đó.
(05:36) Và chính trong cái không muốn ấy, sự sống nguyên vẹn mới hiện ra. Không qua trung gian, không cần một bả
n đồ, không cần một lời dạy nào gắn vào từng khoảnh khắc đang là, chỉ là ngồi và thấy. Nhưng không ai đang thy, không người thấy, không đi tưng được thấy, chỉ còn cái thấy không tên.
(05:56) Bạn có thể
đã từng chạm thoáng qua khoảnh khắc đó khi đang ngồi yên và mọi suy nghĩ lặng lại. Không vì bạn cố gắng dừng chúng mà vì bạn bỗng nhiên không còn quan tâm đến chúng nữa. Không còn ngưi đánh giá, không còn tiếng thì thầm trong đầu hỏi rằng mình đang làm đúng chưa, không còn mong đợi một cảm giác đặc biệt và cũng không còn ai để kể lại sau đó rằng lúc ấy tôi đã thiền sâu.
(06:21) Chính vì không còn ng
ười kể nên mọi thứ trở nên trọn vẹn. Sự hiện diện khi không có người hiện diện. Một sự rỗng không nhưng đy đủ. Một sự an tĩnh không phải do luyện tập mà là nền tảng vốn có chưa từng vắng mặt chỉ bị lãng quên. Cái mà ta gọi là thiền không phải là một chuỗi kỹ thuật để kiểm soát tâm trí mà là sự sụp đổ của cái tôi muốn kiểm soát.
(06:42) Chỉ khi ấ
y, hơi th là hơi thở, âm thanh là âm thanh, ý nghĩ đến và đi như mây, không còn người nắm giữ, cũng không còn ai xua đui. Và điều kỳ lạ xảy ra khi không còn người thiền, sự thiền lại tự xảy ra rõ ràng hơn bao giờ hết. Nhẹ nhàng như một chiếc lá rơi, lặng lẽ như ánh sáng dọi qua khe cửa sở mai, không màu mè, không đạt trạng thái cao, chỉ là một sự trở về rất đỗi bình thường.
(07:08) Chính vì vậy, nếu bạ
n đang tự hỏi làm sao để biết mình đã thiền đúng chưa? Có thể bạn vẫn còn đang ngồi trong chiếc ghế của người hành thiền. Còn khi bạn ngồi xuống và không còn ai để nhận biết, không còn câu chuyện để kể, không còn thành tựu để ghi thì bạn không cần biết mình đang thiền hay không nữa.
(07:28) Vì lúc
đó cái biết không còn thuộc về bạn mà là sự sống đang biết chính nó. Và cũng từ nơi ấy, cái gọi là bão dông trong tâm không còn cần được dẹp yên. Nó được mời vào và được thấy trọn vẹn, không còn ai đang chống lại. Người ta nghĩ rằng thiền là đ tâm yên, là để mọi sóng gió lắng xuống, là để chạm vào một không gian trong vắt không một gợn buồn.
(07:53) Nhưng thật ra nếu thiền là để tĩnh lặng thì nó đã mang sẵn một mục đích. Và bất kỳ mục đích nào cũng là cửa ngõ cho thất vọng. Vì tâm đâu có yên theo ý mình. Hôm nay ta ngồi thấy bình an, ngày mai ta ngồi tâm như by vượn hú. Rồi ta hoang mang, thất vọng, nghi ngờ phương pháp, rồi ta trách mình chưa đủ tinh tấn.
(08:15) Nhưng vn đề không phải ở kỹ thuật, không phải ở số phút ngồi thiền, không phải ở tâm có lặng hay không, mà ở chỗ ta có đ can đm để nhìn thẳng vào cơn báo mà không né tránh không. Đức Phật không ngồi để làm dịu phiền não. Ngài không hành thiền để rút mình khỏi khổ đau. Ngài không đóng tai lại với cuộc đời. Ngài ngồi giữa những cơn bão đang gào thét trong tâm.
(08:37) Và ngài không chảy. Ngài không nói tâm phải sạch mới thiề
n được. Ngài không nghĩ cần gột rửa hết vọng tưởng rồi mới chạm vào chân lý. Ngài chỉ ngồi đó với mọi thứ đang có dù là nghi ngờ, sợ hãi, dục vọng, giận dữ hay trống rỗng. Ngài thấy nó không với ánh mắt của ngưi đang bắt lỗi, không với ý định kiểm soát hay uốn nắn, ngài chỉ thấy như nó đang lả.
(09:00) Và chín ánh nhìn không
định danh ấy là thanh gươm cht đứt gốc rễ của khổ đao. Bởi vì mọi khổ đau chỉ lớn lên khi bị kháng cự, chỉ tiếp tục khi bị đàn áp, ch gào thét khi không được nhìn thấy. Nhưng khi được thấy rõ ràng, không bị gán tên xấu, không bị gắn mát phải loại bỏ thì ngay trong cái thấy đó cơn bão mất sức.
(09:20) Không phải vì nó bị
đánh bại mà vì không còn ai đang chiến đấu với nó nữa. Nhiều người hành thiền đ đạt trạng thái tâm như nưc nhưng lại sợ khi nưc đục. Lại tránh né khi tâm có giận, có dục, có lo ẩu. Và như thế, thiên trở thành một vùng an toàn giả tạo, nơi chỉ những cảm xúc cao đẹp mới được phép tồn tại.
(09:40) Còn sự thật thì không nh
ư vy. Tâm ngưi như bầu trời có nắng, có dông, có mây, có lửa. Thiền là ngồi trong chính cơn dông đó, không né tránh. không can thip, không mưu cầu. Khi bạn ngồi xuống và một cơn giận trồi lên, hãy nhìn nó như nhìn một đám mây đang kéo đến. Không cần phân tích, không cần đy đi, không cn nói, tôi không nên như vậy.
(10:04) Chỉ cần thấ
y và để nó sống chọn đời sống của nó cho đến khi tự tàn. Giống như Đức Phật ngồi giữa mọi cám dỗ của ma vương mà không khởi một ý chống lại, không đè nén, không cầu xin, không giải thích, không biện minh, không phán xét. Ngài ngồi và để mọi thứ lộ diện. Giữa cơn bão của thân và tâm chỉ có một điều duy nhất được giữ lại.
(10:23) Sự có mặt trọn vẹn. Không cần lý do, không cần chứng ngộ, không cần lẳng yên, chỉ cần dám ở lại với những gì
đang thật sự xảy ra bên trong. Và kỳ lạ thay, khi không còn ai phản ứng, cơn bão vốn được nuôi bằng sợ hãi, tự tan vào chính nó. Không cần xua đuổi vì không còn ai cần bảo vệ. Không cần dập tắt vì không còn gì cần giữ an toàn.
(10:47) Từ
nơi đó, một loại tĩnh lặng rất khác bắt đầu sinh ra. Không phải là sự yên ả giả tạo, không phải là tôi đã thiền đúng cách, mà là sự vắng mặt của ngưi đang tìm trạng thái, vắng mặt của cái tôi, vắng mặt của vai diễn người hành thiền, vắng mặt của mọi hình dung phải đt đến. Chỉ còn sự sống đang lặng lẽ đi qua chính mình như một dòng sông biết chảy mà không cần người trẻo.
(11:10) Trong đời sống tâm linh, người ta rất thích những tầng bậc thiền sơ cấp, thiền trung cấp, thiền nâng cao. Thấy sơ sơ gọi là chớm ngộ, thấy nhiều chút gọi là kiến tánh, rồi thêm vài năm nữa sẽ lên đc đạo. Những chiếc thang vô hình được dựng lên trong tâm và mỗi lần hành thiền ta lại âm thầm tự hỏi mình đang ở nấc nào? Hôm nay mình có tiến hơn hôm qua không? Tâm mình đã yên được bao nhiêu phần? Thế là thiền thay vì trở thành cánh cửa mở ra thực tại lại trở thành một trò leo thang âm thầm, một trò chơi mới của bản ngã mang gương mặt tỉnh thức
(11:46) nhưng vẫn muốn hơn kẻ khác. Ta tìm kiếm dấu hiệu của sự tiến bộ như tìm bằng chứng. Ta chờ một trạng thái đặc biệt để xác nhận mình đang đi đúng đường. Và mỗi khi không có gì xảy ra, ta lại thấy mình thất bại. Nhưng sự thật là thiền không có thành tựu. Giác ngộ không phải là một trạng thái và ngưi đt đo chưa bao giờ là một ai đó.
(12:11) Đức Phật không ngồi thiền đ thăng cấp. Ngài không cần ai điểm danh, cũng không chờ đợi ai phong danh hiệu. Ngài ngồi vì không còn nơi nào khác đ đi, không còn hình ảnh nào để trở thành, không còn gì để nắm giữ. Và từ trong sự không còn gì đó, mọi khái niệm về tầng bậc rơi dụng, mọi ý niệm về người tu tan theo, không còn ai để giác ngộ, không còn ai đ so sánh, hơn thua, xác nhận.
(12:35) Thiền không phải là cuộ
c đua marathon ni tâm, nơi người nào ngồi đưc lâu hơn thì cao siêu hơn. Cũng không phải là hành trình tích góp công đức theo kiểu tài khoản ngân hàng. Không có hệ thống chấm điểm cho chánh niệm tốt, thở sâu đẹp, tâm vắng sạch. Tất cả những mong cầu đó dù tinh tế đến đâu đều là biểu hiện của một cái tôi chưa yên.
(12:56) Chỉ
là nó đã khoác lên lớp áo đạo hạnh. Thật ra khi bạn còn nghĩ mình đang tiến bộ là bạn chưa thấy. Khi bạn còn đợi một ngày sẽ chạm được sự thật là bạn đang xa dần nó. Vì sự thật nếu còn phải đợi thì chưa bao giờ là thật. Còn nếu đã là thật thì không cần đợi. Tình thức không đến sau 10 năm hành thiền.
(13:19) Nó đến khi mọi ý niệm về thời gian rơi rụng. Giác ngộ không xảy ra ở cuối con đường. Nó xảy ra khi bạn không còn đi đâu nữa. Và chính vì không đi đâu nên mi bưc chân đã là đang tới, không tới đâu c nhưng không lc đi đầu. Không còn ngưi đến, không còn nơi đến, chỉ còn sự sống đang tự biết chính mình qua ánh nhìn không màu, không tên, không đi tượng.
(13:42) Nếu bạn vẫ
n đang đếm số buổi thiển, nếu bạn vẫn cần ghi lại nhật ký tu mỗi tối để cảm thấy mình đã làm gì đó, nếu bạn vẫn cảm thấy bất an mỗi khi bỏ sót một buổi thiền sáng, hãy dừng lại không để bỏ thiền mà để nhìn sâu ai đang cần những điu đó để cảm thấy an toàn. Thiền không phải là một chương trình đào tạo, không phải là công cụ phát triển bản thân, không phải là lộ trình tinh thần để trở nên phiên bản tốt đp hơn của mình.
(14:09) Vì còn mình là còn cái lõi
đang đòi hỏi được duy trì. Và cái lõi ấy dù được bọc bằng từ ngữ Phật pháp, từ bi giác ngộ vẫn là cái tôi. Đức Phật không dạy ai trở thành Phật. Ngài chỉ chỉ ra rằng cái gọi là tôi chưa từng thật. Vậy nên không cần thành tựu gì, chỉ cần thấy cái đang giữ mình mà không nói ra. Và khi thấy, thật sự thấy thì cái giữ ấy buông không phải vì bạn buông mà vì không còn lý do để giữ. Từ đó không còn con đường nữa.
(14:38) Mỗi khoảnh khắ
c là đất thiền, mỗi hơi th là đủ, mỗi cái thấy là sáng, không thêm không bớt, không ai đang đt đến điều gì. Chỉ có cái đang là không cần ai gọi tên. Mười mấy hành thiền thường nghĩ rằng muốn tâm yên thì phải cố gắng, muốn có chánh niệm thì phải siết chặt sự chú ý, muốn buông bỏ thì phải buông thật nhiều.
(15:01) Và thế là một cuộc vậ
n động âm thầm bắt đầu. Gồng lên để an lạc, gồng lên để buông, gồng lên để không còn cái tồi. Nhưng mâu thun là đây, càng cố buông càng dính, càng cố lặng càng loạn, càng cố đạt càng mất. Tĩnh lặng nếu phải do nỗ lực mà có thì nó chỉ là một sản phẩm của sự kiềm chế, không khác gì đang nén mt cơn th dài chưa thốt.
(15:24) Không phải lặng thật mà là sự
đông cứng tinh thần. Tạm thời, Đức Phật không thiền để làm cho tâm yên. Ngài không bắt mình phải tránh niệm từng giày. Ngài không cần dựng lên một bản ngã mới với dáng vẻ tỉnh thức, thành thơi, đim đảm. Ngài chỉ ngồi và mọi thứ hiện ra như nó vốn là. Và trong cái hiện ra ấy không có gì chỉnh sửa, không có gì bị đy lùi, không có ai đang cm dây cương đ điều khiển tâm trí.
(15:50) Bởi vì chính cái tâm muốn kiểm soát là gốc của bất an. Chính cái tôi muốn số
ng sâu hơn là hạt giống của mọi nhiễu động. Và khi cái muốn đó tan, tĩnh lặng tự đến như mặt hồ lặng gió. Tĩnh lặng thật sự không giống với im lặng giả tạo. Tĩnh lặng thật không cần bạn ngồi đúng tư thế, không cần đếm hơi thở chính xác, không cần bạn giữ cho đầu óc trống rỗng.
(16:13) Tĩnh lặng thật giố
ng như mt đóa hoa nở vào sáng sớm. Không vì ai ra lệnh, không vì phải làm đẹp mà vì nó đến lúc của nó. Bạn không thể điều khiển một cánh hoa nở và cũng không thể ép tâm yên bằng sự siết chặt. Chỉ khi bạn dừng gồng, tâm mới có khoảng không để tự lắng xuống. Vì vậy, thiền không phải là làm cho đúng, không phải là cố để không cố, không phải là diễn một bản không vai một cách tinh vi.
(16:40) Nó đơn gin hơn thế là ngồi xuống và nhìn không cần thấy rõ, không cần hiểu sâu, không cần đạt trạng thái, chỉ ngồi không thêm một ý định nào, chỉ thở không chen vào một định nghĩa nào. Và nếu có suy nghĩ, cảm xúc bất an kéo đến, cứ đ chúng đến. Không trống, không chặn, không biến nó thành công cụ để quán chiếu.
(17:02) Bởi vì cái muốn quán chiế
u đó nếu đi sâu cũng thường là cái tôi muốn biết thêm một điều gì đó để xác nhận mình đang trên đưng đúng. Tĩnh lặng không phải là một đim đến, nó là trạng thái vốn có, chỉ bị che khuất bởi lớp bụi của những nỗ lực tinh thần. Bạn không cần trở thành một hành giả giỏi, không cần phải giữ được trạng thái yên suốt 30 phút mỗi buổi, bạn chỉ cần dám không gồng nữa.
(17:28) Dám không gồng là một dũng khí hiếm có vì phần lớ
n ngưi tu đều tu bằng ý chí. Càng khổ thì càng dáng, càng loạn thì càng cắn răng chu đng. Nhưng điều vi tế là rất nhiều khi cái chịu đng đó không đến từ hiểu mà đến từ sợ. Sợ không đạt, sợ mình tu sai, sợ ngưi khác tu nhanh hơn, sợ mất hình ảnh người sống tỉnh thức.
(17:50) Và trong nỗi sợ
đó, thiền biến thành một cuộc chiến nội tâm không hồi kết. Một hình thức của gồng được tô bằng vẻ ngoài bình thản. Chỉ khi ta dám không gồng nữa, không cần là ai cả. Không cần yên, không cần thấy, không cần buông, không cần làm gì với cái đang là. thì từ trong cái không cần đó tĩnh lng bước ra nhẹ như mt bóng chim lướt qua bầu trời mà không để lại dấu vết và khi đó chính cái không tĩnh lng cũng được chấp nhận.
(18:15) Chính sự ồn ào cũng là một phần của sự sống. Không cầ
n thay đổi gì cả, mọi thứ đã đ và đó là sự yên thật. Có một điều rất khó thấy trong hành trình tu tập đó là bản ngã không chỉ hiện hữu khi ta hơn thua so sánh, bon chen mà vẫn sống rất âm thầm, rất kín kẹ ngay cả trong sự im lặng. Càng tu lâu, cái tôi càng biết cách ẩn mình dưới lớp áo khiêm tốn.
(18:39) Nó không còn nói tôi giỏ
i hơn mà nói tôi không cn hơn thua nữa. Không còn khoe của cải hay địa vị mà khoe sự an nhiên, sự buông xả, sự hiểu biết nội tâm. Nhiều người hành thiền nhưng thiền không phải để sống thật mà để trở thành một hình ảnh đẹp. Một người trầm tĩnh, một người sâu sắc, một ngưi đã thấy ra sự thật.
(19:00) Họ
c đi chậm rãi, nói lời nhẹ nhàng, chia sẻ về thiền định bằng những ngôn từ đựa màu từ bi. Nhưng bên trong vẫn có một ngưi đang nhìn mình từ phía sau. Ngươi đang làm rất tốt, ngươi đang khác bit, ngươi đang giác ngộ. Và thế là thiền thay vì giải thoát khỏi vai diễn lại trở thành một vai diễn tinh vi hơn, vai diễn của người tỉnh thức, người hiểu đo, người sống sâu sắc hơn s đông.
(19:26) Chưa bao giờ cái tôi nguy hiểm bằng lúc nó mặc áo thiền. Bởi khi nó ồn ào ta còn dễ thấy. Khi nó trầm tĩnh, đầy từ ái, đầy triết lý ta lại tưng đó là giác ngộ. Có những người chia sẻ về chánh niệm nhưng ánh mắt vẫn đầy khát vọng được nhìn nhận. Có những người ngồi thiền chụp ảnh, chia sẻ trạng thái thấy tâm không còn vọng đng như một chiến tích nội tâm cần được công nhận.
(19:50) Nhưng thật ra thiền không cần ai biết, không cần ai xác minh, không cần ai tán dương. Vì thiền nếu thật là một sự sống thầm lặng, lặng đến mức không còn ai đứng giữa đ nói. Tôi đang sống trong thiền. Bạn biết thiền đã thấm khi bạn không còn nói về nó, không còn cần diễn tả lại trạng thái đã trải qua, không còn so sánh mình với ai đang tu ít hay chưa tỉnh.
(20:12) Không còn mộ
t người sống trong ánh sáng mà chỉ còn ánh sáng đang chiếu qua chính sự vắng mặt của cái tôi. Bạn cũng không cần ai chứng cho điều mình thấy. Không cần sư phụ, không cần cộng đồng, không cần hội nhóm để xác nhận rằng bạn đã đi đúng đường. Không cần ai vỗ tay khi bạn ngồi yên.
(20:32) Không cần ai gậ
t đầu khi bạn im lặng. Vì khi còn cần sự đồng thuận thì ta vẫn đang bám víu vào hình ảnh mình trong mắt ngưi khác. Và trong bám víu đó, mọi giác ngộ chỉ là phản chiếu không thật. Đức Phật không dựng tấm biển ngưi đã giác ngộ. Ngài không cần tuyên bố trạng thái, không cần ai công nhận, không cần giữ danh hiệu người tỉnh.
(20:54) Ngài chỉ ngồi vì thấy không còn gì
để chảy, cũng không còn gì để giữ. Một hành giả thật không cần biểu tưởng, không cần gọi là thiền giả, không cần gọi là Phật tử, không cần gọi là tỉnh thức. Vì mọi cái tên đều là thêm vào, mọi thêm vào đều là một lớp ngăn cn cái đang là. Cái thấy thật không đến từ ngôn từ, không đến từ lý thuyết, không đến từ trạng thái đặc biệt.
(21:18) Nó đến khi không còn ai đang tìm kiếm nó nữa. Bạn có thể đang ngồi trên bồ đoàn, tay kết ấn đúng chun, hơi th đều, ánh mắt hiển, nhưng nếu vẫn có một phần trong bạn đang quan sát chính mình đ đảm bảo rằng mọi thứ đang ổn thì bạn vẫn chưa rời khỏi vai diễn. Ngược lại, bạn có thể đang ra chén, đang quét sân, đang dắt xe ra khỏi hẻm, nhưng nếu không còn người tự đánh giá, không còn người theo dõi, không còn ai gán cho hành đng đó là tình thức hay bình thường thì đó là thiền.
(21:48) Thiền không có hình dạng, không có danh phận, không có huy hiệu, không có bằng cấ
p để tốt nghiệp và nhất là không có ai đ đt được nó. Vì thế, thiền mà Đức Phật hành không phải là một khóa học, không phải là hành trình để xây dựng thương hiệu tâm linh mà là sự sống thật, lặng lẽ không cần ai biết.
(22:10) Và càng sống thật càng ít nói, càng thấy càng buông danh, càng sáng càng mờ
đi hình ảnh, cho đến khi không còn gì để chứng minh, không còn ai để kể lại, không còn dấu vết của một ngưi đang tu, chỉ còn sự sống đang thin chính nó như gió thi, nước chảy, hoa nở, mây tàn. Chúng ta đã quen với hình ảnh Đức Phật ngồi kiết giả, tay bắt ấn, mắt lim diim, thân bất đng như một khối núi yên lặng giữa trần gian dậy sóng.
(22:36) Và rồi ta mặ
c định thiên là phải ngồi như thế, thiên là phải bất đng như thế, thiên là phải có dáng vẻ giác ngộ như thế. Nhưng nếu ta chỉ học đưc tư thế, chỉ học được sự tĩnh tại bên ngoài, mắt mà quên rằng Phật ngồi không phải đ làm gương mà để không còn ai đang ngồi thì ta chỉ đang đóng một vai diễn đp đẽ. Thiền Phật không nằm ở hình thức, không ở số phút, không ở mức độ chánh niệm được duy trì, không ở hơi thở dài hay ngắn, sâu hay cạn, không ở số lần trở về với hiện tại.
(23:06) Thiền Phật là thiền không chọn lựa, không cầ
n đạt, không cần loại trừ, không cần tô điểm. Khi một cảm xúc khởi lên, ngài không sửa. Khi một vọng tưng sinh ra, ngài không đẩy. Khi một ý niệm đi qua, ngài không bám. Ngài chỉ thấy và trong cái thấy đó không có ngưi đang thy, không có người cố gắng thấy đúng, không có người tránh thấy sai, chỉ có sự vận hành đang tự hiển lộ không qua trung gian của cái tôi.
(23:34) Điu này tưởng chừng khó hiểu nhưng lại là cốt tủy của thiền. Khi bạn đang ngồi và có một suy nghĩ xuất hiện, thay vì cố gắng xua đuổi nó, hãy chỉ thấy nó như mt đt sóng lăn tăn trên mt nước. Không chạy theo, không đè nén, không gn nghĩa, không định vị. Khi bạn đang ăn và tâm trí muốn phán xét món này mặn quá, ăn như vậy có tỉnh thức không? Hôm nay mình có giữ giới không? Hãy dừng lại, không để phán xét ấy tiếp tục chuỗi tự kể về mình là ai. Chỉ nhận và thôi kể.
(24:05) Vì mọi hình dung về mình
đang thin đúng hay sai đều là rào chắn ngăn giữa bạn và sự thật đang hiện hữu. Thiền không cần bạn trở thành ai. Thiền chỉ cần bạn dám không là gì. Khi không là gì, bạn không cần tư thế chuẩn, không cần một không gian yên tĩnh lý tưởng, không cần chuông mõ, gối ngồi, tràng hạt, không cần kiểm soát ánh sáng hay thời gian.
(24:27) Bạn có thể thiền giữa chợ, bạn có thể thiền khi bị chửi, bạn có thể thiền trong lúc rắc xe giữ
a cơn mưa. Vì thiền không phải là nơi trốn mà là sự không còn phân biệt trong cái thấy. Một ngưi đang ngồi rất đúng mà trong đầu vẫn chạy danh sách việc cần làm. Vẫn hơn mt ngưi đang rửa bát mà trọn vẹn trong từng chuyển động. Không.
(24:48) Vì thiền không phải là hành vi mà là chấ
t lượng của sự hiện diện, không bị thao túng bởi nhu cầu trở thành. Bạn có thể đang nhìn một đứa trẻ chơi và bỗng nhiên thấy lòng trống không, không còn ý niệm nào chen vào. Đó là thiền. Bạn có thể đang đi bộ vào một con chim hót vang rồi mọi thứ lặng đi trong một thoáng.
(25:07) Không còn bạt, không còn tiếng chim, chỉ có sự
đang là đó là thiền. Thiền Phật không ở trong chùa, không nằm giữa núi sâu, không cần bạn từ bỏ gia đình, sự nghiệp, danh vọng chỉ để có một chỗ yên tĩnh để tu. Vì sự yên tĩnh thực sự không đến từ môi trưng. Nó đến khi bên trong không còn nhu cầu tô vẽ nữa.
(25:28) Khi bạn không còn tô vẽ mình
đang an lạc thì mới thật sự an lạc. Khi bạn không còn nhu cầu thiền để chứng ngộ thì cái đang là mới có thể hiền lộ nguyên vẹn. Đó là lý do vì sao Phật ngồi dưới gốc cây, giữa những cám dỗ, giữa những dao động, giữa tất cả rối ren của nhân gian mà vẫn không động.
(25:47) Vì ngài không muố
n đt đến một nơi nào cả, chỉ cần dừng và thấy, thấy hết đến khi không còn người thấy nữa. Không còn một ai ngồi đó đ đếm thời gian, để so trạng thái để nhớ lại trải nghiệm. Và khi đó thiền không còn là một việc để làm mà là một sự trở về không lời với cái vốn luôn ở đây. Nếu bạn đã lặng yên đến tận lúc này, có thể bạn đã bắt đầu cảm được một điều gì đó không thể diễn tả.
(26:12) Không phải vì những lời nói ở
đây sâu sắc mà vì giữa những dòng chữ bạn đã ngồi yên. Không để tìm kiếm điều gì cao siêu, chỉ ngồi như chính Đức Phật đã ngồi. Không vì đào, không vì chứng ngộ, không vì được ai xác nhận mà chỉ vì không còn có thể giả nữa. Chúng ta đã quá quen sống với mục tiểu. Ngay cả khi bước vào thiền, ta vẫn mang theo hành lý, một chút kỳ vọng, một chút hình dung, một chút mong rằng sau buổi ngồi này mình sẽ tỉnh hơn.
(26:41) Nhưng khi bn đã thật sự mỏi, khi bạn không còn muốn trở thành gì nữa, khi bạn thở như thể không có ai thở, khi bạn thấy mà không có ai thấy thì bạn đã thiền. Dù không gọi đó là thiền và khi thiền không còn là một việc để làm mà trở thành cách bạn sống thì mọi thứ trên đi này đều trở thành thiền. Một bưc đi, một cái nhìn, một cơn gin được thấy, một nỗi buồn được ôm mà không cần lý giải, không cần đặt tên, không cần ai hiểu, không cần ánh sáng hào quang hay trạng thái xuất thần, chỉ là đời sống được sống một cách trọn vẹn, không qua
(27:15) trung gian của cái tôi. Và có thể giây phút bạn thôi tìm kiếm thiền là khi thiền bắ
t đầu hiện diện như chính sự thật không lời. Không đến từ sách vở, không đến từ ngưi khác, không đến từ lý thuyết, chỉ đến từ nơi bạn dám ở lại chính mình, không mang theo bất kỳ gương mt nào. Đó đó là món quà già giản dị nhất và cũng là vĩ đại nhất.
(27:38) Vì nếu không cầ
n đt được gì thì mọi thứ đu đã đủ. Nếu không cần là ai thì không ai chính là sự tự do lớn nhất. Và nếu bạn vẫn đang đây đã lắng nghe không chỉ bằng tai mà bằng sự sống đang thở trong từng câu thì có lẽ bạn đã chạm vào điu đó. Không qua lời, không cần giải thích, chỉ cần thở như đang thở, thấy như đang thấy và sống như chưa từng có gì cần phải gọi tên.
(28:06) Nếu hành trình vừa rồi khiến bạn lặ
ng đi một chút hoặc đâu đó trong lòng có điều gì vừa nứt ra, hãy để lại một lời bên dưới. Không cần giải, chỉ cần thật.
(28:26) Chúc bạn một ngày sống sâu không vì lý do, không vì mục tiêu, chỉ vì chính sự số
ng đang xảy ra. Và mong rằng bạn vẫn còn thở mà không cần nghĩ tôi đang thở. Vậy thôi, chào bạn.

La vérité sur la méditation telle que pratiquée par le Bouddha


(00:08) C'est un paradoxe : le Bouddha a médité jusqu'à ce que la méditation n'existe plus, qu'il n'y ait plus de personne assise, plus de but, plus d'état à atteindre. Au milieu des serpents venimeux, des tentations et de toutes les voix des pensées illusoires, il ne fuyait pas, ne s'échappait pas, n'évitait rien. Il était juste assis, non pas pour méditer dans un but, mais simplement comme la vie qui s'arrête, en communion avec tout ce qui est.
(00:30) Personne n'enseigne cela, aucun livre ne l'explique, aucune doctrine ne le décrit avec précision. Alors, qu'est-ce que la méditation telle que pratiquée par le Bouddha ? Est-ce la même chose que la méditation que nous pratiquons chaque jour avec une montre, des techniques, des objectifs de paix et d'éveil, ou est-ce quelque chose de complètement différent ? Un état sans nom, un silence qui ne vient pas de l'entraînement, une vision qui n'a jamais été jugée bonne ou mauvaise.
(00:58) Ngộ Tâm Trí vous invite à un voyage non pas pour apprendre de nouvelles choses, mais pour vous débarrasser de ce qui n'a jamais été vrai. La méditation ne commence pas par la manière de s'asseoir, mais par le moment où vous ne jouez plus le rôle de celui qui médite. C'est à cet instant précis que tout commence réellement. La plupart des gens qui cherchent la méditation aujourd'hui partent d'un besoin très simple et compréhensible : réduire l'anxiété, guérir l'insomnie, se débarrasser des pensées négatives ou aspirer à une vie plus éveillée.
(01:25) La méditation devient une solution, un moyen de résoudre un problème. Une thérapie spirituelle toute faite, guidée pas à pas, de la posture à la respiration en passant par le retour de l'esprit. Nous apprenons la méditation comme nous apprenons n'importe quelle autre compétence : en nous exerçant, en persévérant, en espérant qu'un jour nous atteindrons un état plus profond, plus élevé, meilleur.
(01:48) Mais la méditation du Bouddha ne commençait pas ainsi. Il ne méditait pas pour échapper à la souffrance, mais s'asseyait au milieu de la souffrance pour la regarder en face. Il ne partait pas du désir de contrôler son esprit, mais de l'absence de tout désir. Il ne voulait plus éviter la souffrance, ne voulait plus atteindre le plaisir, ne voulait plus surmonter le moindre état. Et comme il ne fuyait plus, toutes les pensées illusoires apparaissaient dans leur intégralité, non repoussées, non enjolivées, non dissimulées.
(02:15) On peut dire que sa méditation n'était pas un acte, mais un abandon. Un abandon dans son sens le plus profond : non pas pour baisser les bras, mais pour cesser de se débattre dans l'illusion de tout contrôler. Il n'enseignait pas la méditation pour atteindre l'éveil. Il était juste assis, comme une montagne qui n'a plus de raison de bouger, car il n'y a plus personne qui a besoin d'être assis en paix.
(02:36) Seul ce qui est se révèle en silence. Alors que nous, lorsque nous nous asseyons, nous avons souvent trop d'objectifs secrets : être en paix, que notre esprit pense moins, atteindre un état de vacuité, ouvrir nos chakras, nous éclairer, nous réaliser. Et même s'ils sont enveloppés de spiritualité, ces objectifs ne sont que des griffes de l'ego qui s'étirent de manière subtile et discrète.
(02:58) L'ego ne veut plus être sous les projecteurs, mais il veut disparaître de manière remarquable. C'est le plus grand piège de la méditation moderne. Nous pensons que nous lâchons prise, mais en réalité, nous tenons de manière plus habile. Le véritable lâcher-prise n'est pas une compétence à acquérir, mais le résultat d'un effondrement total, quand nous réalisons qu'il n'y a plus rien à retenir.
(03:20) Tant que vous vous voyez comme un méditant, il y a un centre qui contrôle, il y a un but qui est poursuivi. Mais lorsque vous lâchez prise au point qu'il n'y a plus rien à lâcher, plus personne pour retenir, c'est là que la méditation commence vraiment. Non pas un état, mais une présence indéfinissable.
(03:39) Et de cette présence, toutes les techniques deviennent superflues, toutes les théories se taisent, tous les efforts deviennent un fardeau qui s'écroule. À ce moment-là, s'asseoir n'est plus un acte avec un sujet, mais une manière de revenir à ce qui n'est jamais parti. Une fois que vous touchez cela, toutes les questions sur la manière de méditer correctement se dissipent comme la rosée sous le soleil du matin.
(04:00) Vous vous demandez peut-être : "S'il n'y a pas de technique, comment méditer ? S'il n'y a pas de méditant, qui médite ?" Cette question nous mène plus profondément dans un espace de silence, où personne ne pose de questions. On dit souvent : "Je médite." Mais quand cette phrase naît, elle porte déjà en elle un centre, un "quelqu'un" qui agit, qui contrôle, qui observe.
(04:21) On pense que c'est de l'éveil, mais en fait, c'est une vieille boucle. L'ego veut être plus éveillé, il croit lâcher prise, mais c'est une version plus sophistiquée du contrôle. Le Bouddha ne s'est pas assis sous l'arbre de la Bodhi pour faire une chose appelée méditation. Il n'a pas dit à son esprit de se calmer, ni ne s'est dit de revenir à sa respiration. Il n'a pas étiqueté une expérience comme étant juste ou fausse.
(04:46) Il était juste assis, et quand il n'y avait plus personne pour s'asseoir, quand l'esprit n'avait plus d'objet à atteindre, ce qu'on appelle la méditation est arrivé tout seul. Comme l'eau qui devient limpide quand on ne la remue plus. Nul besoin de faire un effort pour la rendre claire, il suffit d'arrêter. C'est ce que nous appelons l'absence de soi (anatta). Mais l'absence de soi n'est pas un état à atteindre. Car si quelqu'un cherche à atteindre l'absence de soi, l'ego est toujours bien présent.
(05:12) Beaucoup de gens méditent, mais ils le font comme "quelqu'un". Un étudiant sérieux, un pratiquant qui veut progresser, une personne souffrante qui veut la libération. Mais la méditation du Bouddha ne partait pas de la souffrance, mais du fait de la regarder en face sans vouloir la changer, sans vouloir la dépasser, sans vouloir en faire une leçon, sans vouloir devenir une personne plus éveillée après coup.
(05:36) C'est dans ce non-désir que la vie, dans son intégralité, se révèle. Sans intermédiaire, sans carte, sans enseignement qui s'attache à chaque instant de ce qui est. Il s'agit simplement de s'asseoir et de voir. Mais il n'y a plus de "quelqu'un" qui voit. Pas d'observateur, pas d'objet observé. Seule la vision sans nom.
(05:56) Vous avez peut-être déjà effleuré cet instant, assis en silence quand toutes les pensées s'apaisent. Non pas parce que vous avez essayé de les arrêter, mais parce que vous ne vous en souciez soudainement plus. Il n'y a plus de juge, plus de petite voix dans votre tête qui vous demande si vous faites bien les choses, plus d'attente d'une sensation spéciale et plus personne à qui raconter que vous avez médité profondément.
(06:21) C'est parce qu'il n'y a plus personne pour raconter que tout devient entier. Une présence sans "présent". Une vacuité mais aussi une plénitude. Une tranquillité qui n'est pas le fruit de la pratique, mais un fondement inné qui n'a jamais été absent, simplement oublié. Ce que nous appelons méditation n'est pas une série de techniques pour contrôler l'esprit, mais l'effondrement de l'ego qui veut contrôler.
(06:42) Alors seulement, la respiration est la respiration, le son est le son, les pensées vont et viennent comme des nuages, sans personne pour les retenir, ni pour les chasser. Et le miracle se produit : quand il n'y a plus de méditant, la méditation elle-même se manifeste plus clairement que jamais. Doucement comme une feuille qui tombe, silencieusement comme la lumière qui traverse une fente dans la fenêtre le matin. Sans fioritures, sans atteindre un état supérieur, c'est simplement un retour très ordinaire.
(07:08) Donc, si vous vous demandez encore si vous méditez correctement, il se peut que vous soyez toujours assis sur le siège du méditant. Mais quand vous vous asseyez et qu'il n'y a plus personne pour reconnaître, plus d'histoire à raconter, plus de réussite à enregistrer, vous n'avez plus besoin de savoir si vous méditez ou non.
(07:28) Car à ce moment-là, la connaissance ne vous appartient plus, c'est la vie elle-même qui se connaît. Et c'est de là que la "tempête" de l'esprit n'a plus besoin d'être calmée. Elle est invitée et vue dans son intégralité, sans que personne ne s'y oppose. On pense que la méditation sert à apaiser l'esprit, à faire descendre les vagues, à atteindre un espace pur et sans nuages.
(07:53) Mais en fait, si la méditation a pour but le silence, elle a déjà un objectif. Et tout objectif est une porte ouverte à la déception. Car l'esprit ne se calme pas à notre gré. Un jour, nous nous asseyons et nous nous sentons en paix, le lendemain, notre esprit est comme une horde de singes. Alors, nous sommes déçus, nous doutons de la méthode, nous nous reprochons de ne pas être assez diligents.
(08:15) Mais le problème n'est pas la technique, ni la durée de la méditation, ni le calme de l'esprit, mais le courage de regarder la tempête en face sans l'éviter. Le Bouddha ne s'est pas assis pour apaiser ses afflictions. Il n'a pas médité pour se retirer de la souffrance. Il n'a pas fermé ses oreilles à la vie. Il s'est assis au milieu des tempêtes qui hurlaient dans son esprit.
(08:37) Et il n'a pas fui. Il n'a pas dit que l'esprit devait être pur pour pouvoir méditer. Il n'a pas pensé qu'il fallait nettoyer toutes les pensées illusoires avant de toucher à la vérité. Il était juste assis avec tout ce qui était là : le doute, la peur, le désir, la colère ou le vide. Il a regardé tout cela sans un regard de critique, sans l'intention de le contrôler ou de le modifier. Il a juste vu ce qui est.
(09:00) Et c'est ce regard sans nom qui est l'épée qui coupe la racine de la souffrance. Car toute souffrance ne grandit que si elle est résistée, ne continue que si elle est réprimée, ne hurle que si elle n'est pas vue. Mais quand elle est vue clairement, sans être étiquetée comme "mauvaise", sans être marquée comme quelque chose à éliminer, la tempête perd sa force dans cette vision même.
(09:20) Non pas parce qu'elle a été vaincue, mais parce qu'il n'y a plus personne pour se battre contre elle. Beaucoup de gens méditent pour atteindre un esprit "comme de l'eau", mais ils ont peur quand l'eau est trouble. Ils évitent quand l'esprit est en colère, plein de désirs ou d'anxiété. Et ainsi, la méditation devient une fausse zone de sécurité où seules les émotions nobles sont autorisées à exister.
(09:40) Mais la vérité n'est pas ainsi. L'esprit humain est comme le ciel : il y a du soleil, des orages, des nuages, du feu. La méditation, c'est s'asseoir au milieu de l'orage, sans éviter, sans intervenir, sans chercher. Quand vous vous asseyez et que la colère monte, regardez-la comme un nuage qui arrive. Inutile d'analyser, de la repousser, de vous dire : "Je ne devrais pas être comme ça."
(10:04) Il suffit de voir et de la laisser vivre sa vie, jusqu'à ce qu'elle s'éteigne d'elle-même. Comme le Bouddha qui était assis au milieu de toutes les tentations de Mara, sans faire un seul geste de résistance, sans réprimer, sans supplier, sans expliquer, sans se justifier, sans juger. Il était assis et a laissé tout se manifester. Au milieu de la tempête du corps et de l'esprit, une seule chose restait.
(10:23) Une présence totale. Pas besoin de raison, pas besoin d'éveil, pas besoin de calme. Juste le courage de rester avec ce qui se passe vraiment à l'intérieur. Et, étrangement, quand il n'y a plus personne pour réagir, la tempête, qui se nourrissait de la peur, se dissout en elle-même. Nul besoin de la chasser car il n'y a plus personne à protéger. Nul besoin de l'éteindre car il n'y a plus rien à sécuriser.
(10:47) De là naît un tout autre type de silence. Pas la fausse sérénité, pas le "j'ai médité correctement", mais l'absence de la personne qui cherche un état, l'absence de l'ego, l'absence du rôle du méditant, l'absence de toute idée de ce qui doit être atteint. Seule la vie passe silencieusement à travers elle-même, comme une rivière qui sait couler sans personne pour la diriger.
(11:10) Dans la vie spirituelle, on adore les niveaux : méditation débutante, intermédiaire, avancée. Voir un peu, c'est l'éveil naissant, voir un peu plus, c'est la connaissance de la nature, et quelques années plus tard, on atteint l'éveil complet. Des échelles invisibles sont construites dans l'esprit, et chaque fois que nous méditons, nous nous demandons secrètement à quel échelon nous sommes. Suis-je plus avancé qu'hier ? Mon esprit est-il plus calme ? Ainsi, au lieu d'ouvrir la porte de la réalité, la méditation devient un jeu d'escalade silencieux, un nouveau jeu de l'ego qui, sous un visage éveillé, veut toujours être meilleur que les autres.
(11:46) Nous cherchons des signes de progrès comme des preuves. Nous attendons un état spécial pour nous confirmer que nous sommes sur la bonne voie. Et chaque fois que rien ne se passe, nous nous sentons en échec. Mais la vérité est que la méditation n'a pas d'accomplissement. L'éveil n'est pas un état, et la personne qui l'atteint n'est jamais "quelqu'un".
(12:11) Le Bouddha n'a pas médité pour passer à un niveau supérieur. Il n'avait besoin de personne pour l'appeler, ni d'un titre. Il était juste assis parce qu'il n'y avait plus d'autre endroit où aller, plus d'image à devenir, plus rien à retenir. Et dans ce "plus rien", tous les concepts de niveaux se sont effondrés, toutes les idées de pratiquants se sont dissoutes. Il n'y a plus personne à éveiller, plus personne à comparer, à vaincre, à valider.
(12:35) La méditation n'est pas un marathon intérieur où celui qui s'assoit le plus longtemps est le plus spirituel. Ce n'est pas non plus un voyage pour accumuler du mérite comme un compte bancaire. Il n'y a pas de système de notation pour une bonne pleine conscience, une belle respiration profonde, ou un esprit pur. Toutes ces attentes, aussi subtiles soient-elles, sont des manifestations d'un ego toujours agité.
(12:56) Il a juste revêtu les habits de la vertu. En fait, tant que vous pensez que vous progressez, vous ne voyez pas. Tant que vous attendez qu'un jour vous toucherez la vérité, vous vous en éloignez. Car si la vérité doit être attendue, elle n'est jamais vraie. Si elle est déjà vraie, vous n'avez pas besoin d'attendre. L'éveil ne vient pas après 10 ans de méditation.
(13:19) Il vient quand toutes les idées de temps s'effondrent. L'éveil ne se produit pas au bout du chemin. Il se produit quand vous n'allez plus nulle part. Et c'est parce que vous n'allez nulle part que chaque pas est déjà une arrivée. Vous n'arrivez nulle part, mais vous n'êtes pas perdu. Plus de personne qui arrive, plus de destination. Seule la vie qui se connaît elle-même à travers un regard sans couleur, sans nom, sans objet.
(13:42) Si vous comptez encore vos sessions de méditation, si vous avez besoin de tenir un journal de pratique pour sentir que vous avez fait quelque chose, si vous vous sentez anxieux lorsque vous manquez une session matinale, arrêtez. Non pas pour arrêter de méditer, mais pour regarder profondément qui a besoin de ces choses pour se sentir en sécurité. La méditation n'est pas un programme de formation, un outil de développement personnel, ou une feuille de route spirituelle pour devenir une meilleure version de vous-même.
(14:09) Car tant qu'il y a un "soi", il y a un noyau qui demande à être maintenu. Et ce noyau, même s'il est enveloppé de mots bouddhistes, de compassion et d'éveil, reste l'ego. Le Bouddha n'a enseigné à personne de devenir un Bouddha. Il a juste montré que ce que nous appelons "moi" n'a jamais été réel. Il n'y a donc pas d'accomplissement à atteindre, il suffit de voir ce qui nous retient sans le nommer. Et quand on voit, qu'on voit vraiment, ce qui nous retient lâche prise, non pas parce que vous lâchez prise, mais parce qu'il n'y a plus de raison de tenir. À partir de là, il n'y a plus de chemin.
(14:38) Chaque instant est un lieu de méditation, chaque respiration est suffisante, chaque vision est lumineuse, sans rien à ajouter ni à enlever. Personne n'atteint rien. Il y a juste ce qui est qui n'a besoin de personne pour le nommer. Ceux qui commencent la méditation pensent souvent que pour calmer l'esprit, il faut faire un effort, pour avoir de la pleine conscience, il faut se concentrer, pour lâcher prise, il faut lâcher beaucoup de choses.
(15:01) Et ainsi commence un mouvement silencieux. On se raidit pour être en paix, on se raidit pour lâcher, on se raidit pour ne plus être soi. Mais le paradoxe est là : plus on essaie de lâcher, plus on s'accroche ; plus on essaie d'être calme, plus on s'agite ; plus on essaie d'atteindre, plus on perd. Si le silence est le résultat d'un effort, il n'est qu'un produit de la répression, comme si on retenait un soupir inexprimé.
(15:24) Ce n'est pas un vrai silence, mais une rigidité mentale temporaire. Le Bouddha ne méditait pas pour apaiser son esprit. Il ne se forçait pas à être en pleine conscience à chaque seconde. Il n'avait pas besoin de construire un nouvel ego avec l'apparence d'une personne éveillée, sereine et calme. Il était juste assis, et tout se manifestait tel quel. Et dans cette manifestation, rien n'était modifié, rien n'était repoussé. Personne ne tenait les rênes pour contrôler l'esprit.
(15:50) Car c'est l'esprit même qui veut contrôler qui est la racine du mal-être. C'est l'ego qui veut vivre plus profondément qui est la graine de toute perturbation. Et quand ce désir se dissout, le silence vient de lui-même, comme un lac sans vent. Le vrai silence n'est pas comme le faux silence. Le vrai silence n'exige pas que vous vous asseyiez dans la bonne posture, que vous comptiez avec précision vos respirations, que vous gardiez la tête vide.
(16:13) Le vrai silence est comme une fleur qui s'ouvre tôt le matin. Non pas parce que quelqu'un le lui a ordonné, ni pour être belle, mais parce que c'est son moment. Vous ne pouvez pas contrôler l'ouverture d'un pétale, et vous ne pouvez pas forcer l'esprit à se calmer en vous raidissant. C'est seulement quand vous arrêtez de vous raidir que l'esprit a l'espace pour s'apaiser. Ainsi, la méditation ne consiste pas à faire les choses correctement, à essayer de ne pas essayer, à jouer un rôle subtil sans rôle.
(16:40) C'est plus simple que cela : s'asseoir et regarder sans avoir besoin de voir clairement, de comprendre profondément ou d'atteindre un état. Juste s'asseoir sans intention supplémentaire, juste respirer sans y mettre de définition. Et si une pensée, une émotion ou une anxiété surgit, laissez-la venir. Ne fuyez pas, ne la bloquez pas, ne la transformez pas en outil de contemplation.
(17:02) Car ce désir de contempler, s'il est poussé trop loin, est souvent l'ego qui veut en savoir plus pour confirmer qu'il est sur la bonne voie. Le silence n'est pas une destination. C'est un état inné, seulement recouvert par la poussière des efforts mentaux. Vous n'avez pas besoin de devenir un bon pratiquant, ni de rester en état de calme pendant 30 minutes. Vous avez juste besoin d'oser ne plus vous raidir.
(17:28) Oser ne plus se raidir est un courage rare, car la plupart des pratiquants s'appuient sur la volonté. Plus c'est dur, plus ils tiennent bon ; plus c'est agité, plus ils serrent les dents. Mais la subtilité est que cette endurance ne vient pas d'une compréhension, mais de la peur. La peur de ne pas atteindre, de mal pratiquer, que les autres avancent plus vite, de perdre l'image de la personne éveillée.
(17:50) Et dans cette peur, la méditation se transforme en une guerre intérieure sans fin. Une forme de tension masquée par l'apparence de la sérénité. C'est seulement quand nous osons ne plus nous raidir, sans avoir besoin d'être "quelqu'un", sans avoir besoin d'être calme, de voir, de lâcher, de faire quoi que ce soit avec ce qui est, que de ce "pas besoin" le silence sort, aussi léger que l'ombre d'un oiseau qui traverse le ciel sans laisser de trace. À ce moment, même l'absence de silence est acceptée.
(18:15) Le tumulte fait aussi partie de la vie. Pas besoin de rien changer, tout est déjà suffisant, et c'est ça le vrai calme. Il y a une chose très difficile à voir dans le voyage spirituel : l'ego ne se manifeste pas seulement quand on se compare et qu'on rivalise, il vit aussi très discrètement, très secrètement, même dans le silence. Plus on pratique longtemps, plus l'ego sait se cacher sous une couche d'humilité.
(18:39) Il ne dit plus "Je suis meilleur", mais "Je n'ai plus besoin de compétition". Il ne se vante plus de ses biens ou de son statut, mais de sa sérénité, de son lâcher-prise, de sa compréhension intérieure. Beaucoup de gens méditent, non pas pour vivre la vérité, mais pour devenir une belle image : une personne calme, profonde, qui a vu la vérité.
(19:00) Ils marchent lentement, parlent doucement, partagent sur la méditation avec des mots empreints de compassion. Mais à l'intérieur, il y a toujours quelqu'un qui se regarde de derrière. "Tu fais très bien", "Tu es différent", "Tu es éveillé". Et ainsi, au lieu de nous libérer du jeu de rôle, la méditation devient un rôle plus subtil : le rôle de la personne éveillée, de celle qui a compris la Voie, qui vit plus profondément que le commun des mortels.
(19:26) L'ego n'est jamais aussi dangereux que lorsqu'il porte les habits de la méditation. Car quand il est bruyant, il est facile à voir. Quand il est calme, plein de bienveillance, plein de sagesse, nous pensons que c'est l'éveil. Il y a des gens qui parlent de pleine conscience mais dont le regard est encore plein du désir d'être reconnu. Il y a ceux qui se prennent en photo en train de méditer, qui partagent leur état d'esprit sans pensées agitées comme un trophée intérieur à faire valider.
(19:50) Mais en fait, la méditation n'a besoin de personne pour le savoir, de personne pour la valider, de personne pour l'acclamer. Car si la méditation est réelle, elle est une vie silencieuse, si silencieuse qu'il n'y a plus personne au milieu pour dire : "Je vis dans la méditation." Vous savez que la méditation a imprégné votre vie quand vous n'en parlez plus, que vous n'avez plus besoin de décrire l'état que vous avez vécu, que vous ne vous comparez plus à ceux qui pratiquent moins ou qui ne sont pas encore éveillés.
(20:12) Il n'y a plus une personne qui vit dans la lumière, mais seulement la lumière qui brille à travers l'absence de l'ego. Vous n'avez pas non plus besoin de quelqu'un pour certifier ce que vous voyez. Pas de maître, pas de communauté, pas de groupe pour confirmer que vous êtes sur la bonne voie. Personne n'a besoin d'applaudir quand vous restez en silence.
(20:32) Personne n'a besoin d'approuver quand vous vous taisez. Car tant que nous avons besoin de l'approbation, nous nous accrochons à l'image que les autres ont de nous. Et dans cet attachement, tout éveil n'est qu'un reflet irréel. Le Bouddha n'a pas mis de pancarte "Personne éveillée". Il n'a pas eu besoin de proclamer son état, de l'approbation de qui que ce soit, de maintenir son titre de personne éveillée.
(20:54) Il était juste assis parce qu'il n'y avait plus rien à fuir, ni rien à retenir. Un vrai pratiquant n'a pas besoin de symbole, pas besoin d'être appelé "méditant", "bouddhiste", "éveillé". Car tous les noms sont des ajouts, et tout ajout est une couche qui bloque ce qui est. La vraie vision ne vient pas des mots, pas de la théorie, pas d'un état spécial.
(21:18) Elle vient quand plus personne ne la cherche. Vous pouvez être assis sur votre coussin de méditation, les mains en mudra parfait, la respiration régulière, les yeux à moitié fermés, mais s'il y a toujours une partie de vous qui s'observe pour s'assurer que tout va bien, vous n'avez pas encore quitté votre rôle. Inversement, vous pouvez faire la vaisselle, balayer la cour, sortir la voiture, mais si vous ne vous jugez plus, si vous ne vous surveillez plus, si personne n'étiquette cet acte comme "éveillé" ou "ordinaire", c'est ça la méditation.
(21:48) La méditation n'a pas de forme, pas de titre, pas de badge, pas de diplôme. Et surtout, il n'y a personne pour l'atteindre. Par conséquent, la méditation du Bouddha n'est pas un cours, ni un voyage pour construire une marque spirituelle. C'est la vie réelle, silencieuse et qui n'a besoin de personne pour le savoir.
(22:10) Et plus on vit la vérité, moins on parle. Plus on voit, plus on lâche les titres. Plus on est éclairé, plus l'image s'estompe, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à prouver, plus personne à qui raconter, plus de trace d'un pratiquant. Il n'y a que la vie qui se médite elle-même, comme le vent qui souffle, l'eau qui coule, les fleurs qui s'épanouissent, les nuages qui se dissipent. Nous sommes habitués à l'image du Bouddha en posture du lotus, les mains en mudra, les yeux mi-clos, le corps immobile comme une montagne calme au milieu d'un monde agité.
(22:36) Et nous en déduisons que la méditation, c'est s'asseoir ainsi, être immobile ainsi, avoir cette apparence d'éveil. Mais si nous n'apprenons que la posture, que le calme extérieur, et que nous oublions que le Bouddha ne s'est pas assis pour donner l'exemple, mais pour qu'il n'y ait plus personne qui soit assis, alors nous ne jouons qu'un beau rôle. La méditation du Bouddha n'est pas dans la forme, pas dans la durée, pas dans le niveau de pleine conscience maintenu, pas dans la longueur ou la profondeur de la respiration, pas dans le nombre de retours à l'instant présent.
(23:06) La méditation du Bouddha est la méditation sans choix. Sans besoin d'atteindre, de rejeter, d'embellir. Quand une émotion se lève, il ne la corrige pas. Quand une pensée illusoire naît, il ne la repousse pas. Quand une idée passe, il ne s'y accroche pas. Il voit simplement, et dans cette vision, il n'y a personne qui voit, personne qui essaie de bien voir, personne qui évite de mal voir. Il y a seulement le processus qui se manifeste de lui-même, sans l'intermédiaire de l'ego.
(23:34) Cela peut sembler difficile à comprendre, mais c'est l'essence de la méditation. Quand vous êtes assis et qu'une pensée surgit, au lieu d'essayer de la chasser, voyez-la simplement comme une petite vague à la surface de l'eau. Ne la suivez pas, ne la réprimez pas, ne l'étiquetez pas, ne la localisez pas. Quand vous mangez et que votre esprit veut juger : "Ce plat est trop salé, est-ce que je mange en pleine conscience ? Est-ce que j'ai respecté les règles aujourd'hui ?", arrêtez. Ne laissez pas ce jugement continuer l'histoire que vous vous racontez sur qui vous êtes. Reconnaissez-le et cessez de raconter.
(24:05) Car toute idée que vous avez de méditer correctement ou non est une barrière entre vous et la vérité qui est là. La méditation n'a pas besoin que vous deveniez quelqu'un. Elle a juste besoin que vous osiez n'être rien. Quand vous n'êtes rien, vous n'avez pas besoin d'une posture parfaite, d'un espace idéalement calme, de bols chantants, de coussins de méditation ou de chapelets. Vous n'avez pas besoin de contrôler la lumière ou le temps.
(24:27) Vous pouvez méditer au marché, vous pouvez méditer quand on vous insulte, vous pouvez méditer en sortant votre voiture sous la pluie. Car la méditation n'est pas un lieu où se cacher, mais l'absence de distinction dans la vision. Une personne assise parfaitement, mais avec une liste de tâches à faire dans la tête, vaut-elle mieux qu'une personne qui fait la vaisselle, pleinement présente à chaque mouvement ? Non.
(24:48) Car la méditation n'est pas un comportement, mais la qualité de la présence, non manipulée par le besoin de devenir. Vous pouvez être en train de regarder un enfant jouer et soudainement, votre cœur se vide, plus aucune idée ne s'immisce. C'est ça la méditation. Vous pouvez vous promener et entendre un oiseau chanter fort, et tout se tait pendant un instant.
(25:07) Plus de vous, plus de chant d'oiseau. Juste le fait d'être. C'est ça la méditation. La méditation du Bouddha n'est pas dans un temple, ni au cœur des montagnes. Elle n'exige pas que vous renonciez à votre famille, votre carrière ou votre renommée juste pour avoir un endroit calme pour pratiquer. Car le vrai calme ne vient pas de l'environnement. Il vient quand il n'y a plus besoin de s'embellir à l'intérieur.
(25:28) C'est quand vous n'avez plus besoin de vous embellir que vous êtes vraiment en paix. C'est quand vous n'avez plus besoin de méditer pour vous éveiller que ce qui est peut se manifester dans son intégralité. C'est pourquoi le Bouddha s'est assis sous l'arbre, au milieu des tentations, des doutes, de tout le désordre humain, et n'a pas bougé.
(25:47) Car il ne voulait atteindre aucun endroit. Il voulait juste s'arrêter et voir, voir tout jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne pour voir. Plus personne assis là pour compter le temps, pour comparer les états, pour se souvenir des expériences. Et à ce moment-là, la méditation n'est plus quelque chose à faire, mais un retour sans mots à ce qui a toujours été là. Si vous êtes resté en silence jusqu'ici, vous avez peut-être commencé à sentir quelque chose d'indescriptible.
(26:12) Non pas parce que les mots ici sont profonds, mais parce qu'au milieu de ces lignes, vous êtes resté en silence. Non pas pour chercher quelque chose de sublime, mais simplement assis comme le Bouddha l'a été. Sans objectif, sans désir d'éveil, sans besoin d'être validé par qui que ce soit, mais juste parce que vous ne pouviez plus prétendre. Nous sommes trop habitués à vivre avec des objectifs. Même en entrant dans la méditation, nous emportons nos bagages : un peu d'espoir, un peu d'imagination, le souhait d'être plus éveillé après cette session.
(26:41) Mais quand vous êtes vraiment fatigué, quand vous n'avez plus envie de devenir quoi que ce soit, quand vous respirez comme si personne ne respirait, quand vous voyez sans personne qui voit, alors vous méditez. Même si vous n'appelez pas cela de la méditation. Et quand la méditation n'est plus une chose à faire, mais la façon dont vous vivez, alors tout dans ce monde devient méditation. Un pas, un regard, une colère qui est vue, une tristesse qui est étreinte sans explication, sans nom, sans besoin que personne ne comprenne, sans halo de lumière ou état d'extase. C'est juste la vie vécue pleinement, sans l'intermédiaire de l'ego.
(27:15) Et peut-être que l'instant où vous cessez de chercher la méditation est celui où la méditation commence à se manifester, comme la vérité sans mots. Elle ne vient pas des livres, pas des autres, pas des théories. Elle vient seulement du lieu où vous osez rester avec vous-même, sans aucun masque. C'est le cadeau le plus simple et le plus grand.
(27:38) Car si vous n'avez besoin de rien atteindre, tout est déjà suffisant. Si vous n'avez besoin d'être personne, être personne est la plus grande liberté. Et si vous êtes toujours là, si vous avez écouté non seulement avec vos oreilles mais avec la vie qui respire dans chaque phrase, alors peut-être avez-vous touché cela. Sans mots, sans explication. Juste respirer comme on respire, voir comme on voit, et vivre comme si rien n'avait besoin d'être nommé.
(28:06) Si ce voyage vous a rendu un peu plus silencieux, ou si quelque chose s'est fissuré en vous, laissez un commentaire ci-dessous. Pas besoin d'expliquer, juste d'être vrai. Vous pouvez aussi partager cette vidéo à quelqu'un qui cherche la paix intérieure
(28:26) Je vous souhaite une journée vécue profondément, sans raison, sans but, juste parce que la vie se produit. Et j'espère que vous respirerez sans avoir besoin de penser "je respire". C'est tout. Au revoir.



https://youtu.be/tLnr7DNXqHc
Bài giảng của Thầy Viên Minh tập trung vào
sự khác biệt cốt lõi giữa các loại nhận thức và nhấn mạnh "Tuệ tri" là con đưng đúng đắn trong thiền Vipassana. Thầy giải thích rằng hầu hết chúng ta sống qua "Thức tri" (kiến thức vay mưn) và "ởng tri" (khái niệm, quan niệm), vốn là những cái thấy bị che lấp, thuộc về "tục đế" và không thể giúp ta thấy được sự thật. Tuệ tri, ngược lại, là cái thấy trực tiếp, trong sáng, không qua lăng kính của khái niệm hay bản ngã. Thầy khẳng định Tuệ tri là trạng thái tự nhiên, có sẵn của tâm ("Pabhassara citta" - tâm vốn sáng) và việc tu tập không phải là đ đt đưc điều gì mới, mà là để buông bỏ những khái niệm, dính mắc đang che lấp cái thấy trong sáng đó. Qua nhiều câu chuyện và ví dụ thực tế, Thầy hướng dẫn rằng "tinh tấn, chánh niệm, tỉnh giác" đích thực là trạng thái buông xả, không cố gắng, trọn vẹn với thực tại trong từng hoạt đng đi thường, từ đó trí tuệ tự phát huy và phiền não tự đoạn giảm.

(00:02) Phân biệt Tri kiến, Kiến thức, và Tuệ tri: Thầy bắt đầu bằng việc phân biệt hai loại kiến thức: một là "tri kiến" đến từ trải nghiệm trực tiếp (thấy, nghe, ngửi, nếm...) , và hai là kiến thức học hỏi mà không có trải nghiệm thực tế, chỉ là "vay mượn". Thầy giới thiệu ba loại nhận thức: Thức tri, Tưởng tri và Tuệ tri.
(01:16) Vipassana là Tuệ tri: Thầy nhấn mạnh rằng thiề
n Vipassana đúng nghĩa phải là "Tuệ tri" (trực nhận sự thật) chứ không phải là "Thức tri" hay "Tưởng tri" (nhìn qua khái niệm). "Tinh tấn, chánh niệm, tỉnh giác" chính là Tuệ tri.
(04:02) Nguyên nhân không thể Tuệ tri:
Người ta không thể tuệ tri vì ngay khi nhìn một sự vật, họ lập tức dán nhãn nó bằng khái niệm (ví dụ: thấy hoa là nghĩ "hoa hồng" ngay). Điu này là do ta đã "nắm giững chung, tướng riêng" và sống trong thế giới của quy ước, khái niệm (tục đế).
(06:23) Tuệ tri là gì? Tuệ tri không phải là việc tích lũy thêm kiến thức về một sự vật. Tuệ tri là cái thấy trực tiếp, có sẵn khi ta loại bỏ
đi các lớp khái niệm, tư tưởng, quan niệm đang che lấp. Nó là sự trong sáng hoàn toàn, không có chủ thể và đi tượng nhận thức.
(09:05) Câu chuyện giác ngộ của Thầy: Thầy kể lại trải nghiệm của chính mình khi x
ưa tu hành một cách máy móc, cố gắng nắm bắt đi tượng và cảm thấy mệt mỏi. Trong một lần đau bụng và phải chạy vội vào nhà vệ sinh, tâm trí Thầy hoàn toàn không còn ý đồ tu tập, và chính lúc đó mọi thứ lại trở nên rõ ràng một cách kỳ lạ. Thầy nhận ra rằng sự tu hành trưc đó của mình chỉ là ý muốn của bản ngã.
(14:03) Ví dụ về tiế
ng đập bàn: Thầy dùng ví dụ đp bàn để minh họa. Cái nghe trực tiếp âm thanh ngay lúc đó chính là Tuệ tri. Những suy nghĩ, phán xét khởi lên sau đó ("Ti sao ông sư li đp bàn?") là Tưởng tri, làm mất đi Tu tri ban đầu.
(15:50) Thự
c hành đúng là buông bỏ: Thực hành đúng không phải là cố gắng làm gì cả, mà là hoàn toàn buông xuống mọi nỗ lực. Khi đi kinh hành, chỉ cần biết là mình đang đi một cách tự nhiên, không cần "cố biết".
(18:35) Câu chuyệ
n người Phật tử Thụy Sĩ: Một ngưi đã đi rất nhiều trường thiền nhưng không biết hướng dẫn lại cho người khác. Thầy đã chỉ cho anh rằng pháp luôn vận hành nơi chính mình và chỉ cần lặng lẽ soi sáng lại nó. Ban đu anh không làm được vì đã quen với các phương pháp. Nhưng mt hôm, khi chưa có ý định hành thiền, tâm anh bỗng trở nên rộng lặng và thấy mọi thứ rất rõ ràng mà không cần "hành" gì cả.
(21:39) Trở về với tâm thanh tịnh: Tâm của mỗ
i người vốn trong sáng ("Pabhassara citta"). Tu là để trở về với cái tâm đó, không phi đ đi tìm một mục đích nào khác.
(25:16) Nguyên nhân mấ
t đi sự trong sáng: Tâm mất đi sự trong sáng là vì dính mắc vào tham (thích) và sân (ghét) khi tiếp xúc với đi tượng bên ngoài. Khi tâm bị dính mắc vào một đi tượng, nó sẽ quên đi toàn thể.
(29:05) Mụ
c đích của tu tập: Mục đích của tu tập không phải là đ đt đưc điều gì, mà là để thấy ra những nhận thức và hành vi sai lầm, những dính mắc trói buộc để buông bỏ chúng đi.
(31:44)
Định nghĩa lại "Tinh tấn, Chánh niệm, Tỉnh giác":
Tinh tấn: Không phải là nỗ lực tìm cầu, mà là buông ra mọi nỗ lực tìm cầu, trả tâm về với sự thanh tịnh, trong sáng.
Chánh niệm: Là trọn vẹn với thực tạ
i đang là.
Tỉnh giác: Là khi tâm không vọng cầu và trọn vẹn với thực tại, nó sẽ tự sáng suốt.
(40:33) Cái thấy toàn diệ
n như một tấm gương: Thầy giải thích rằng cái thấy của tâm cũng giống như một tấm gương, phản chiếu tất cả mọi thứ đến với nó một cách trung thực mà không nắm bắt hay dính mắc vào bất cứ điều gì.
(47:26) Tuệ thấy sự sinh diệt của phiền não: Thầy mô tả quá trình quan sát phiền não (ví dụ
như tâm sân). Ban đầu, ta không biết khi nào nó sinh, khi nào nó diệt. Qua thực hành, ta sẽ thấy được nó rõ hơn và khoảng thời gian nó tồn tại sẽ ngắn lại ("hành đoạn giảm"). Cuối cùng, khi có tác động, tâm vẫn rộng lặng, không khởi sinh phiền não nữa, đó gọi là "diệt đế".
(55:07) Phân biệt giữ
a "không động" do rõ biết và "không động" do trì trệ: Thầy giải thích rằng có hai loại trạng thái tâm không động: một là do đã sáng suốt, rõ biết sự việc nên tâm bình an ; hai là do tâm trì trệ, vô cảm, không rõ biết.
(01:04:25) Phiền não tức Bồ
đề: Phiền não không phải là kẻ thù cần loại trừ. Nó đến là để giúp ta phát huy trí tuệ, để xem ta có "thấy" ra nó hay không. Vì vậy, "đừng sợ phiền não, mà hãy sợ không thấy phiền não".
(01:07:37) Thiền không tách rờ
i đời sống: Thiền không phải là một hoạt động riêng biệt mà chính là sống đúng tt (Bát Chánh Đạo) trong từng khoảnh khắc. Ngưi ta thường tìm kiếm những điu cao siêu mà coi thường những điu phi thường ngay trong thực tại bình thưng (như hot động của bàn tay, đôi mắt...).
(01:27:56) Mọi hoạ
t đng đều có giá trị như nhau: Ngồi thiền không cao hơn vic đi vệ sinh. Giá trị của mọi hoạt động nằm ở chỗ ta có soi sáng, có trọn vẹn rõ biết trong khoảnh khắc đó hay không.
(01:38:53) Không có "tiếp theo": Một sai lầm quan trọ
ng là suy nghĩ "bước tiếp theo phải làm gì?". Trong thực tại chỉ có "đang là", không có "tiếp theo". Khi tâm nghĩ đến "tiếp theo" là đã mất đi sự trọn vẹn với hiện tại, đã rơi vào thời gian, nhân quả và khổ đau.
(01:59:22)
Cách đối trị với tâm sân: Thầy đưa ra ba cách:
Theo tụ
c đế: Dằn cơn giận xuống vì lợi ích thế gian.
Đối diện trực tiếp: Trọn vẹn cảm nhận cơn gin đang diễn ra trong thân tâm mà không phản ứng.
Nuôi dưỡng tuệ tri trong đi thường: Thay vì đi đầu với cơn giận, hãy quay về rõ biết trọn vẹn trong từng hành động nhỏ nhặt nhất của đời sống (uống nưc, đóng cửa...). Khi "tuệ lực" được phát huy qua những việc này, nó sẽ đủ mạnh để tự làm cho cơn sân tan biến khi nó khởi lên.
Phân Tích Sâu Hơn Về Các Giáo Lý Chính
1. Ba Cấ
p Độ Của Sự "Biết": Nền Tảng Của Sự Tu Tập
Thầy Viên Minh nhấn mạnh rằng sự giác ngộ phụ thuộc vào việc nhận ra và vượt qua các cấp độ nhận thức thông thường.
Thức Tri (Kiến thứ
c vay mượn): Đây là cp độ nhận thức phổ biến nhất, dựa trên thông tin, kiến thức học được từ sách vở, người khác mà không có sự trải nghiệm trực tiếp. Thầy ví dụ việc biết vềớc Pháp, Anh, Mỹ mà chưa bao gi đt chân đến đó là "Thức tri". Trong tu tập, việc áp dụng máy móc các phương pháp thiền của người khác cũng thuộc về Thức tri.
ởng Tri (Nhận thức qua khái niệm): Đây là sự nhận biết thông qua các khái niệm, quy ưc và định kiến đã đưc định hình sẵn. Khi nhìn một bông hoa và ngay lập tức gọi tên "hoa hồng" cùng với tất cả các ý niệm liên quan (đp, thơm, biu tượng tình yêu...), đó là Tưởng tri. Hầu hết chúng ta sống trong thế giới của Tưởng tri, bị chi phối bởi các quan niệm xã hội.
Tuệ Tri (Cái thấy trực tiếp):
Đây là mục tiêu của thiền Vipassana, là sự nhận biết trực tiếp, trong sáng, không bị che lấp bởi bất kỳ khái niệm hay kiến thức nào. Nó là "trong thấy chỉ thấy, trong nghe chỉ nghe". Tuệ tri là trạng thái tự nhiên của tâm khi nó hoàn toàn rộng lặng và không có ý đồ của bản ngã xen vào.
2. Bản Chất Thật Sự Của Việc "Hành Thiền"
Thầ
y đưa ra một góc nhìn khác biệt về việc "hành thiền", đối lập với sự nỗ lực, cố gắng mà nhiều người vẫn nghĩ.
Hành thiền không phải là tạo tác: Thầy chỉ ra rằng nhiề
u phương pháp thiền hiện nay vẫn là sự tạo tác của bản ngã, như "sp đt cách đi, sp đặt cách thở" đ mong đt được một kết quả nào đó. Mọi sự cố gắng đ đưc cái này, đưc cái kia đều là ý đồ của bản ngã và chỉ tạo thêm nghiệp.
Hành thiền là "Buông": Sự thự
c hành đúng đắn là buông bỏ mọi nỗ lực, mọi phương pháp, mọi mục đích. Khi tâm hoàn toàn thư giãn, buông xả, không tìm cầu, nó sẽ tự trở về với bản chất trong sáng vốn có. Thầy định nghĩa lại "tinh tấn" không phải là nỗ lực mà chính là "buông ra tất cả mọi nỗ lực tìm cầu".
Mọi khoảnh khắ
c đều là thiền: Thiền không chỉ giới hạn trong lúc ngồi thiền mà có mặt trong mọi hoạt động của đời sống. Từ việc ăn cơm, ung nưc, đi vệ sinh... tất cả đu là cơ hi để soi sáng lại chính mình. Giá trị của các hoạt đng này là như nhau, min là trong đó có sự trọn vẹn rõ biết.
3. Vai Trò Của Phiền Não và Khổ
Đau
Thay vì xem phiền não là kẻ thù cần tiêu diệt, Thầy cho rằng đó là bài học cần thiết trên con đường giác ngộ.
Phiền não là
đi tưng để "thấy": Đức Phật dạy khi có tham thì biết có tham, có sân thì biết có sân. Phiền não khởi lên là cơ hi để ta thực hành "Tuệ tri", để phát huy trí tuệ. Vì vậy, "đừng sợ phiền não mà sợ không thấy phiền não".
Khổ
để thấy ra sự thật: Đôi khi, ta phải trải qua đau kh đến cùng cực mới nhận ra được sai lầm của mình để buông bỏ. Việc trốn tránh cái khổ này để tìm một cái khác chỉ là luân hồi. Thầy khẳng định, chấp nhận đi vào "địa ngục" (tức đối diện với cái khổ của mình) lại là con đường giải thoát nhanh hơn.
Hạ
nh phúc và đau kh do thái độ: Thầy kể câu chuyện về Ngài Pháp Lạc ăn tô cháo trắng với dưa mắm một cách ngon lành. Qua đó, Thầy chỉ ra phước hay họa, hạnh phúc hay đau khổ không nằm ở hoàn cảnh bên ngoài mà nằm ở thái độ tâm của mình trước hoàn cảnh đó.
4. Vượt Qua Bản Ngã và Thời Gian
Nhận diện bản ngã:
Bản ngã không phải là một thứ gì đó tru tượng. Nó chính là cái ý muốn xen vào đ thay đổi thực tại. Ví dụ, khi hôn trầm, tâm chỉ biết là đang hôn trầm là "vô ngã". Nhưng khi khởi lên ý "làm sao cho hết hôn trầm", đó chính là bản ngã.
Sống trong thực tạ
i, vượt khỏi thời gian: Một sai lầm tinh tế là luôn nghĩ đến "bước tiếp theo". Khi tâm còn muốn "tiếp", nghĩa là nó chưa trọn vẹn với hiện tại. Chỉ khi nào ta trọn vẹn 100% với khoảnh khắc hiện tại, lúc đó thời gian, quá khứ, tương lai biến mất, và đó mới là sự sống vĩnh cửu thực sự.

L'enseignement du Maître Viên Minh se concentre sur
la différence fondamentale entre les types de connaissance et souligne que la "vision pénétrante" (Tuệ tri) est la voie correcte dans la méditation Vipassana. Il explique que la plupart d'entre nous vivons à travers la "connaissance empruntée" (Thức tri) et la "perception conceptuelle" (Tưởng tri), qui sont des visions obscurcies appartenant à la "vérité conventionnelle" (tục đế) et ne peuvent nous aider à voir la vérité. La vision pénétrante (Tuệ tri), au contraire, est une vision directe, claire, non filtrée par le prisme des concepts ou de l'ego. Le Maître affirme que la vision pénétrante est l'état naturel et inhérent de l'esprit ("Pabhassara citta" - l'esprit intrinsèquement lumineux) et que la pratique spirituelle ne consiste pas à acquérir quelque chose de nouveau, mais à lâcher prise des concepts et des attachements qui obscurcissent cette vision claire. À travers de nombreuses histoires et exemples pratiques, le Maître enseigne que le véritable "effort juste, pleine conscience et claire compréhension" (tinh tấn, chánh niệm, tỉnh giác) est un état de lâcher-prise, sans effort, en pleine complétude avec la réalité à chaque instant de la vie quotidienne, d'où la sagesse se déploie naturellement et les afflictions diminuent d'elles-mêmes.

Les points clés de l'enseignement par ordre chronologique :
(00:02) Distinction entre la connaissance expérientielle, le savoir et la vision pénétrante : Le Maître commence par distinguer deux types de savoir : premièrement, la "connaissance expérientielle" (tri kiến) qui vient de l'expérience directe (voir, entendre, sentir, goûter...), et deuxièmement, le savoir appris sans expérience réelle, qui est simplement "emprunté". Il introduit trois types de perception : la connaissance empruntée (Thứ
c tri), la perception conceptuelle (Tưởng tri) et la vision pénétrante (Tuệ tri).
(01:16) Vipassana est la vision pénétrante (Tuệ tri) : Le Maître souligne que la méditation Vipassana authentique doit être la "vision pénétrante" (la perception directe de la vérité) et non la "connaissance empruntée" ou la "perception conceptuelle" (voir à travers les concepts). "L'effort juste, la pleine conscience, la claire compréhension" constituent précisément la vision pénétrante.
(04:02) La raison pour laquelle la vision pénétrante est inaccessible : Les gens ne peuvent pas atteindre la vision pénétrante car dès qu'ils perçoivent un objet, ils y apposent immédiatement une étiquette conceptuelle (par exemple, en voyant une fleur, ils pensent immédiatement "rose"). Cela est dû au fait que nous nous sommes "saisis des caractéristiques générales et particulières" et que nous vivons dans un monde de conventions et de concepts (vérité conventionnelle).
(06:23) Qu'est-ce que la vision pénétrante (Tuệ tri) ? La vision pénétrante ne consiste pas à accumuler plus de connaissances sur un objet. C'est la vision directe, disponible lorsque nous enlevons les couches de concepts, de pensées et de notions qui l'obscurcissent. C'est une clarté totale, sans sujet ni objet de perception.
(09:05) L'histoire de l'éveil du Maître : Le Maître raconte sa propre expérience, lorsqu'il pratiquait de manière mécanique, en essayant de saisir des objets de méditation et en se sentant épuisé. Un jour, souffrant de maux d'estomac et devant se précipiter aux toilettes, son esprit fut complètement libéré de toute intention de pratiquer, et c'est à ce moment précis que tout devint étrangement clair. Il réalisa que sa pratique antérieure n'était que le désir de son ego.
(14:03) L'exemple du coup sur la table : Le Maître utilise l'exemple d'un coup sur la table pour illustrer son propos. L'audition directe du son à cet instant précis est la vision pénétrante. Les pensées et jugements qui surgissent ensuite ("Pourquoi le moine frappe-t-il la table ?") relèvent de la perception conceptuelle, qui fait perdre la vision pénétrante initiale.
(15:50) La pratique juste est le lâcher-prise : La pratique correcte ne consiste pas à essayer de faire quelque chose, mais à abandonner complètement tout effort. Lors de la méditation marchée, il suffit de savoir que l'on marche naturellement, sans avoir besoin de "s'efforcer de savoir".
(18:35) L'histoire du disciple bouddhiste suisse : Un homme avait fréquenté de nombreux centres de méditation mais ne savait pas comment transmettre l'enseignement aux autres. Le Maître lui a montré que le Dharma opère constamment en lui-même et qu'il suffit de l'éclairer en silence. Au début, il n'y parvenait pas car il était habitué aux méthodes. Mais un jour, sans aucune intention de méditer, son esprit est soudainement devenu vaste et silencieux, et il a vu tout très clairement sans avoir besoin de "pratiquer" quoi que ce soit.
(21:39) Revenir à l'esprit pur : L'esprit de chaque personne est intrinsèquement lumineux ("phá sarita"). La pratique consiste à revenir à cet esprit, et non à rechercher un autre but.
(25:16) La cause de la perte de clarté : L'esprit perd sa clarté parce qu'il s'attache à l'avidité (aimer) et à l'aversion (détester) au contact des objets extérieurs. Lorsque l'esprit s'attache à un objet, il oublie la totalité.
(29:05) Le but de la pratique : Le but de la pratique n'est pas d'obtenir quelque chose, mais de voir les perceptions et les comportements erronés, les attachements et les liens, afin de les abandonner.
(31:44) Redéfinir "Effort juste, Pleine conscience, Claire compréhension" :
Effort juste : Ce n'est pas s'efforcer de chercher, mais c'est abandonner toute recherche, ramener l'esprit à sa pureté et sa clarté originelles.
Pleine conscience : C'est être en pleine complétude avec la réalité telle qu'elle est.
Claire compréhension : C'est lorsque l'esprit est sans désir et en pleine complétude avec la réalité, il devient naturellement lumineux.
(40:33) La vision totale comme un miroir : Le Maître explique que la vision de l'esprit est comme un miroir, qui reflète tout ce qui se présente à lui avec fidélité, sans rien saisir ni s'y attacher.
(47:26) La vision pénétrante de l'apparition et de la cessation des afflictions : Le Maître décrit le processus d'observation des afflictions (comme la colère). Au début, on ne sait pas quand elles apparaissent ni quand elles cessent. Avec la pratique, on les voit plus clairement et leur durée diminue ("pratique de la réduction graduelle"). Finalement, face à un stimulus, l'esprit reste vaste et silencieux, sans générer d'affliction, ce que l'on appelle la "cessation" (nirodha).
(55:07) Distinction entre l'immobilité par la clarté et l'immobilité par la torpeur : Le Maître explique qu'il existe deux types d'états d'esprit immobiles : l'un dû à une compréhension claire et lumineuse qui apporte la paix, l'autre dû à la torpeur, à l'insensibilité et au manque de clarté.
(01:04:25) Les afflictions sont l'éveil (Phiền não tức Bồ
đề) : Les afflictions ne sont pas des ennemis à éliminer. Elles viennent pour nous aider à développer la sagesse, pour voir si nous sommes capables de les "voir". Par conséquent, "n'ayez pas peur des afflictions, mais craignez de ne pas les voir".
(01:07:37) La méditation n'est pas séparée de la vie : La méditation n'est pas une activité distincte, mais c'est le fait de vivre correctement (le Noble Octuple Sentier) à chaque instant. Les gens recherchent souvent des choses sublimes tout en méprisant les merveilles présentes dans la réalité ordinaire (comme le fonctionnement de la main, des yeux...).
(01:27:56) Toutes les activités ont la même valeur : La méditation assise n'est pas supérieure au fait d'aller aux toilettes. La valeur de chaque activité réside dans notre capacité à l'éclairer, à être pleinement conscient et clair à cet instant précis.
(01:38:53) Il n'y a pas de "prochaine étape" : Une erreur cruciale est de penser "que faire ensuite ?". Dans la réalité, il n'y a que "ce qui est", il n'y a pas de "suite". Quand l'esprit pense à la "suite", il a déjà perdu sa complétude avec le présent, et est tombé dans le temps, la causalité et la souffrance.
(01:59:22) Comment faire face à la colère : Le Maître propose trois approches :
Selon la vérité conventionnelle : Réprimer sa colère pour des raisons de bénéfice mondain.
Faire face directement : Ressentir pleinement la colère qui se manifeste dans le corps et l'esprit, sans réagir.
Nourrir la vision pénétrante au quotidien : Au lieu d'affronter la colère, revenez à une conscience claire et complète dans les moindres gestes de la vie quotidienne (boire de l'eau, fermer une porte...). Lorsque la "force de la sagesse" (tuệ lực) est développée par ces actions, elle sera assez puissante pour dissoudre la colère dès son apparition.
Analyse Approfondie des Enseignements Principaux
1. Les Trois Niveaux du "Savoir" : Le Fondement de la Pratique

Le Maître Viên Minh insiste sur le fait que l'éveil dépend de la reconnaissance et du dépassement des niveaux de perception ordinaires.
La Connaissance Empruntée (Thức Tri) : C'est le niveau de perception le plus courant, basé sur les informations et les connaissances apprises dans les livres ou par autrui, sans expérience directe. Le Maître donne l'exemple de connaître la France, l'Angleterre ou l'Amérique sans y avoir jamais mis les pieds. Dans la pratique, l'application mécanique des méthodes de méditation des autres relève également de la connaissance empruntée.
La Perception Conceptuelle (Tưởng Tri) : C'est la connaissance à travers des concepts, des conventions et des préjugés préétablis. Quand on regarde une fleur et qu'on la nomme immédiatement "rose" avec toutes les notions associées (belle, parfumée, symbole d'amour...), c'est de la perception conceptuelle. La plupart d'entre nous vivons dans ce monde, dominés par les conventions sociales.
La Vision Pénétrante (Tuệ Tri) : C'est le but de la méditation Vipassana, une connaissance directe et claire, non obscurcie par aucun concept ou savoir. C'est "dans le vu, il n'y a que le vu ; dans l'entendu, il n'y a que l'entendu". La vision pénétrante est l'état naturel de l'esprit lorsqu'il est complètement vaste et silencieux, sans l'interférence des intentions de l'ego.
2. La Vraie Nature de la "Pratique de la Méditation"
Le Maître offre une perspective différente sur la "pratique de la méditation", en opposition à l'effort et à la tension que beaucoup de gens imaginent.
La méditation n'est pas une création : Le Maître souligne que de nombreuses méthodes de méditation actuelles sont encore des créations de l'ego, comme "arranger sa façon de marcher, arranger sa respiration" dans l'espoir d'atteindre un certain résultat. Tout effort pour obtenir ceci ou cela est une intention de l'ego et ne fait que créer plus de karma.
La méditation est "Lâcher-prise" : La pratique juste consiste à abandonner tout effort, toute méthode, tout objectif. Quand l'esprit est complètement détendu, qu'il lâche prise et ne cherche rien, il retourne naturellement à sa nature intrinsèquement lumineuse. Le Maître redéfinit l'"effort juste" non comme un effort, mais comme "l'abandon de tout effort de recherche".
Chaque instant est méditation : La méditation ne se limite pas à la posture assise mais est présente dans toutes les activités de la vie. Manger, boire, aller aux toilettes... tout est une occasion de s'éclairer soi-même. La valeur de ces activités est la même, à condition qu'il y ait une conscience pleine et claire.
3. Le Rôle des Afflictions et de la Souffrance
Plutôt que de voir les afflictions comme des ennemis à détruire, le Maître les considère comme une leçon nécessaire sur le chemin de l'éveil.
Les afflictions sont un objet à "voir" : Le Bouddha enseignait que lorsqu'il y a de l'avidité, on sait qu'il y a de l'avidité ; lorsqu'il y a de la colère, on sait qu'il y a de la colère. L'apparition d'une affliction est une opportunité de pratiquer la "vision pénétrante" et de développer la sagesse. Par conséquent, "n'ayez pas peur des afflictions, mais craignez de ne pas les voir".
Souffrir pour voir la vérité : Parfois, il faut traverser une souffrance extrême pour réaliser son erreur et lâcher prise. Fuir une souffrance pour en chercher une autre n'est que le cycle du samsara. Le Maître affirme qu'accepter d'entrer en "enfer" (c'est-à-dire faire face à sa propre souffrance) est un chemin de libération plus rapide.
Le bonheur et la souffrance dépendent de l'attitude : Le Maître raconte l'histoire de Maître Pháp Lạc mangeant avec délice un simple bol de soupe de riz avec de la saumure. À travers cela, il montre que la chance ou le malheur, le bonheur ou la souffrance ne résident pas dans les circonstances extérieures, mais dans l'attitude de notre esprit face à ces circonstances.
4. Dépasser l'Ego et le Temps
Identifier l'ego : L'ego n'est pas quelque chose d'abstrait. C'est précisément la volonté d'intervenir pour changer la réalité. Par exemple, lorsque la torpeur est présente, si l'esprit sait simplement qu'il y a de la torpeur, c'est le "non-soi". Mais si l'idée "comment puis-je me débarrasser de cette torpeur ?" surgit, c'est l'ego.
Vivre dans le présent, au-delà du temps : Une erreur subtile est de toujours penser à la "prochaine étape". Quand l'esprit veut "continuer", cela signifie qu'il n'est pas en pleine complétude avec le présent. C'est seulement lorsque nous sommes à 100% dans l'instant présent que le temps, le passé et le futur disparaissent, et c'est là la véritable vie éternelle.



https://youtu.be/uwb_I2IuuEI
Nội dung bài giảng từ kênh Ngộ Tâm Trí tập trung vào việc nhận thấy
Vô Thường (Impernanence) một cách trực tiếp thông qua hơi th và việc buông bỏ sự bám víu vào "cái tôi" để sống trọn vẹn trong hiện tại.
THẤY RÕ VÔ THƯỜNG Qua Từng Sát Na Hơi Th
1. Nhận Thức Về
Vô Thưng và Nơi Nó Hiển Lộ Rõ Ràng (00:08 - 01:38)
Sống như thể không bao giờ chết (00:08):
Mặc dù ta biết, tụng, và giảng về vô thưng, nhưng khi mt mát hay thay đổi xảy ra, ta vẫn hoảng hốt và đau đn như chưa từng biết đến sự thật này.
Nơi vô thường hiển lộ rõ nhất (00:33): Đó là hơi thhơi vào, hơi ra, rồi không còn. Mỗi hơi thở không bao giờ giống hơi trước, không thể giữ lại.
Sự thật về mất mát và khổ
đau (00:53): Mọi thứ trong đời (tình cảm, niềm tin, thân xác) đu đang đi thay, đi gn hơn đến sự mất đi. Mọi cố gắng níu giữ đều chỉ khiến ta khổ thêm.
Thấ
y điu chưa từng sinh và không mất (01:15): Kênh Ngộ Tâm Trí nhắc rằng mọi thứ đang tan, đang mt, nhưng nếu dám thở và biết mình đang th thì trong dòng trôi ấy, ta có thể thấy rõ một điu chưa từng sinh và cũng không bao giờ mất, từ đó hành trình thật sự bắt đầu.
2. Hơi Thở và Sự Thấy Trực Tiếp (01:38 - 03:32)
Chỉ thở và thấy (01:38):
Hãy dừng lại, không làm gì, không suy nghĩ, chỉ hít vào, thở ra một cách đơn thuần. Trong khoảnh khắc ấy, ta sẽ thấy một vũ trụ đang bt đầu rồi tan đi không tiếng động.
Hơi thở là sinh khởi và rơi rụng (01:59): Mỗi hơi vào là một cuộc sinh khởi, mỗi hơi ra là một sự rơi rng. Hơi thở là cánh cửa mở ra toàn bộ đời sống, nhưng ít ai dừng lại để nhìn vì cái nhìn ấy rất im lặng và không phán xét.
Vô thường vận hành (02:41): Không cần hiểu vô thường bằng triết học, chỉ cần thở và thấy mình không thể giữ nổi một hơi nào. Sự thật này là thứ có thể chạm bằng chính cơ thể, bằng chính sự sống đang lặng lẽ đi qua từng tế bào.
Ta chưa tng đứng yên (03:10): Nếu ngồi yên và cảm nhận từng nhịp đập, ta sẽ hiểu mọi khoảnh khắc đu trôi qua như nước, không lặp lại. Ta sẽ thấy không phải cuộc sống trôi đi, mà chính ta chưa tng đứng yên.
3. Vô Thường và Cái Tôi (03:32 - 05:54)
Nỗi sợ mất mát (03:32):
Ta lập kế hoạch dài hạn, giận dỗi, yêu thương như thể ngày mai còn mãi, cố gắng giữ lại cảm xúc hay người khác. Ta không sợ vô thường, mà sợ mất đi những gì đang đồng hóa với cái tôi.
Cái tôi và sự bám víu (04:18): Cái tôi cầ
n điểm tựa, định danh, không chịu được sự trôi chảy, nên ta xây nhà trong cát bằng mối quan hệ, tiền bạc, chức danh, sở hữu, và thậm chí dùng cả tâm linh để tạo ra một chiếc áo ấm cho bản ngã.
Chống lạ
i vô thường (05:06): Ta lặp lại nghi thức, tụng kinh, lễ lạy không phải để thấy sự thật mà vì muốn bám víu vào điu không đổi thay. Việc "tu" thực chất là một cách tinh vi để chống lại vô thường. Cái tôi có thể biến sự bám víu thành công đức.
Thấy thật cần buông thật (05:29): Ta không thể thấ
y vô thường vì để thấy thật ta phải buông thật—buông cả hình ảnh bản thân, cả niềm tin, khiến ta thấy như thể mình không còn là ai cả.
4. Thiề
n, Hơi Thở và Sự Hiện Diện (05:54 - 08:56)
Sự yên lặng xuất hiện (05:54):
Khi ta không chạy là lúc sự yên lặng chưa từng có xuất hiện, không phải vì ta đt được mà vì ta không còn giữ nữa.
Hơi thở là cánh cửa (06:13): Thiền không phải kỹ thuật, hơi thở không phải công cụ, mà là cánh cửa giản dị giúp ta trở về với chính sự sống thuần khiết, trần trụi, đang xảy ra.
Thở trong chánh niệm (06:41): Chỉ cần "Hít vào biết mình
đang hít vào. Thở ra biết mình đang thở ra," không cố gắng an tĩnh, không mong đợi giác ngộ, chỉ cần có mặt cho hơi thở này.
Hiện tạ
i là nơi duy nhất thật (07:01): Tâm ta đã quen chạy về quá khứ và tương lai, bỏ quên hiện tại, nơi duy nhất thật.
Cái thấ
y không đnh hướng (07:43): Thấy những cảm xúc, ký ức mà vẫn thở chính là đang tu. Cái thy trong hơi thở chánh niệm là cái thấy không cố gắng hiểu, buông, hay biến đổi. Khi thấy mà không làm gì thêm, nỗi sợ, cơn giận bắt đầu tan chảy vì ta đã ngừng chiến đấu.
Pháp ở
đây (08:32): Khi không còn điều khiển, đời bắt đầu chảy theo cách đúng nhất. Pháp không nằm trong kinh, mà nằm ở đây, nơi bn đang thở, biết, hiện diện.
5. Cái Chết Trong Từng Sát Na và Tự Do (08:56 - 17:33)
Chết từng giây (09:19):
Cái chết không phải biến cố ở cuố
i con đưng, mà đang xảy ra ngay trong lúc ta thở. Mỗi khoảnh khắc ta tưng như sống thật ra là một chuỗi những cái chết nhỏ đang nối tiếp nhau—một dòng cảm xúc mất đi, một tế bào già đi, mt ý định vừa sinh đã diệt.
Vô thường là sự thật dịu dàng (10:04): Đó không phải bi kịch, mà là sự thật dịu dàng, cách vũ trụ vận hành. Thấy đưc điều này, ta không còn nhu cầu kéo dài niềm vui, không lo lắng khi đau buồn.
Buông bỏ và sự yên lặng (10:44): Nỗi sợ mất chỉ
có khi ta nghĩ cái đang có là bền vững. Khi thấy thật thấy, không còn gì phải chống đỡ, chỉ cần sống trọn vẹn trong khoảnh khắc đang tan.
Vô thưng là người bạn dọn dẹp (15:39): Chính vì mọi thứ thay đổi nên cái khổ, cái tôi cũng có thể chết đ nhường chỗ cho sự sống mới. Vô thường không phải kẻ phá hoại, mà là người bạn thầm lặng dọn dẹp những thứ ta không đ can đảm buông.
Khoảng trống là tự do (16:25):
Đằng sau cái mất là một khoảng trống để thở, và khoảng trống ấy chính là tự do.
Vô thường tạo nên vẻ đẹp (17:06): Mọi thứ đẹp vì sắp tan: hoa đẹp vì sắp tàn, hoàng hôn rực rỡ vì không thể kéo dài. Chính vì đời sống chảy, nó mới sống.
6. Số
ng Như Người Biết Mình Sắp Chết (17:33 - 21:11)
Hành xử trọn vẹn (17:33):
Nếu biết hôm nay là ngày cuối, ta sẽ không tranh cãi, không giữ lại câu nói chưa tha thứ, không trì hoãn cái ôm.
Sống chân thành (18:32): Cái chết không chờ, nó có thể
đến bất cứ lúc nào. Vậy hãy sống như mt người biết mình sắp chết, không để buồn bã mà đchân thành.
Có tất cả khi không còn gì
để mất (19:15): Khi không còn gì để mất, ta có được sự tĩnh lặng, sự ấm áp của tha thứ, và ánh sáng vì đang sống thật.
Tỉnh thức ngay bây giờ (19:56): Số
ng như thể cái chết ở ngay bên cạnh, ta không trì hoãn sự tỉnh thức. Chỉ cần thấy rõ hơi thở tiếp theo cũng có thể là hơi cuối cùng để sống đy hơn, hin hơn, biết ơn hơn.
Thấy rõ sự sống (20:46):
Dù đang kh đau, ta vẫn còn cơ hi để thấy rõ vì không ai lấy mất được khoảnh khắc này, không hoàn cảnh nào che khuất cái thấy đơn sơ của việc thở.
7. Sự Thấy Không Cần Tri Thức (21:11 - Kết thúc)
Mọi thứ
đang tự diễn ra (21:11): Khi thở mà không chen vào bất kỳ cố gắng nào, ta thấy mọi thứ đang tự diễn ra: ý nghĩ, cảm xúc, ham muốn như từng lớp mây đổi hình, không mây nào là mãi mãi. Ta không còn bị cuốn trong đám mây, mà là bầu trời rộng tĩnh.
Điều duy nhất quan trọng (21:55): Không quan trọng sách vở, khóa tu, điều duy nhất quan trọng là bây giờ bạn có đang thật sự sống không.
Sống thật (23:12): Cuộc sống thật không bắ
t đầu vào ngày mai, mà chỉ bắt đầu khi bạn thật sự có mặt. Không ai có thể thở dùm bạn, trải nghiệm dùm bạn, hay giúp bạn giác ngộ.
Sẵn sàng không phả
i để tu (23:58): Chỉ cần thở và thấy rõ là đủ. Hãy sống chọn từng hơi thở bằng cả trái tim tỉnh thức.
Chúc các thiện tri thức hạnh phúc và luôn tinh tấn tiến tu

Voir Clairement l'Impermanence à Travers Chaque Instant de Respiration (Vô Thường)
Ce discours de Ngộ Tâm Trí se concentre sur la prise de conscience directe de l'Impernanence (Vô Thường) à travers l'acte simple de respirer et sur la nécessité de lâcher l'attachement au "moi" pour vivre pleinement l'instant présent.
1. La prise de conscience de l'Impermanence et son lieu de manifestation (00:08 - 01:38)
Vivre comme si l'on était immortel (00:08) :
Bien que l'on connaisse, récite et enseigne l'impermanence, lorsque la perte ou le changement survient, on panique et on souffre comme si l'on ne connaissait pas cette vérité.
Où l'impermanence se manifeste le plus clairement (00:33) : C'est dans le souffle — une inspiration, une expiration, puis rien. Chaque souffle est différent du précédent et ne peut être retenu.
La vérité sur la perte et la souffrance (00:53) : Si l'on est assez subtil, on voit que tout dans la vie change (sentiments, croyances, corps) et se rapproche de la perte. Tout effort pour retenir ne fait qu'ajouter à la souffrance.
Voir ce qui n'est jamais né ni perdu (01:15) : L'orateur rappelle que tout se désintègre, mais si l'on ose respirer et savoir que l'on respire, on peut percevoir, au sein de ce flux, une chose qui n'est jamais née et ne sera jamais perdue. C'est là que le véritable voyage commence.
2. Le Souffle et la Vision Directe (01:38 - 03:32)
Simplement respirer et voir (01:38) :
Il faut s'arrêter, ne rien faire, ne pas penser ; simplement inspirer et expirer sans but. Dans ce moment pur, on voit un univers naître puis se désintégrer sans bruit.
Le souffle : naissance et chute (01:59) : Chaque inspiration est une naissance, chaque expiration est une chute. C'est une porte vers la plénitude de la vie, mais peu de gens s'arrêtent pour vraiment regarder, car cette vision est silencieuse.
Le fonctionnement de l'impermanence (02:41) : Il n'est pas nécessaire de comprendre l'impermanence par la philosophie, il suffit de respirer et de constater que l'on ne peut retenir un seul souffle. C'est une vérité que l'on peut toucher avec son propre corps, avec la vie elle-même.
On n'a jamais été immobile (03:32) : Si l'on s'arrête, on réalise que ce n'est pas la vie qui passe, mais que nous n'avons jamais été immobiles. Ce n'est qu'en s'arrêtant que l'on remarque un changement silencieux dans chaque instant, à l'intérieur de ce corps.
3. L'Impermanence et le Moi (03:32 - 05:54)
La peur de perdre (03:55) :
On planifie à long terme, on se met en colère comme si demain était éternel, on aime sans voir l'autre changer, et on pense pouvoir retenir quelqu'un ou une émotion. En réalité, on ne craint pas l'impermanence, mais de perdre ce que l'on identifie à notre moi.
L'attachement du moi (04:18) : Le moi ne supporte pas le flux, il a besoin d'un point d'appui, d'une identité. On construit des maisons dans le sable avec des relations, de l'argent, des titres pour lutter contre la peur de perdre. On utilise même la spiritualité pour créer un vêtement chaud pour l'égo.
Lutter contre l'impermanence (05:06) : On répète des rituels et des prières non pour voir la vérité, mais pour s'accrocher à quelque chose qui ne change pas. On appelle cela "pratiquer" (tu), mais c'est une manière sophistiquée de lutter contre l'impermanence.
Voir vraiment, c'est lâcher vraiment (05:29) : On ne peut pas vraiment voir l'impermanence si l'on n'est pas prêt à lâcher prise vraiment — y compris l'image de soi et les croyances.
4. La Méditation, le Souffle et la Présence (05:54 - 08:56)
L'apparition du silence (05:54) :
Si l'on ne fuit pas, un silence inédit apparaît, non parce qu'on a atteint quelque chose, mais parce qu'on ne retient plus rien.
Le souffle est une porte (06:13) : Le souffle est une porte simple, non ostentatoire, qui, si l'on franchit, ramène à soi-même. Non pas au "moi" avec un nom et une histoire, mais à la vie pure et nue qui est en train de se dérouler.
Respirer en pleine conscience (06:41) : Simplement "Inspirer en sachant que l'on inspire. Expirer en sachant que l'on expire". Sans chercher à devenir calme, sans attendre un état d'éveil. On n'a pas besoin d'être différent, il suffit d'être présent.
Le présent est la seule réalité (07:22) : L'esprit est habitué à fuir vers le passé et l'avenir, oubliant le présent, qui est le seul lieu réel.
La vision sans objectif (07:43) : Voir les émotions ou les souvenirs tout en continuant à respirer est la pratique (tu). La vision dans la pleine conscience est sans direction : elle ne cherche pas à analyser, à maîtriser, ou à modifier. Elle voit simplement les choses telles qu'elles sont.
La vérité est là (08:32) : Quand on cesse de vouloir contrôler, la vie commence à s'écouler correctement. Le Dharma (la Loi) n'est pas dans les écritures, il est ici, où l'on respire et est présent.
5. La Mort à Chaque Instant et la Liberté (08:56 - 17:33)
Mourir à chaque seconde (09:19) :
La mort n'est pas un événement final, elle est en train de se produire pendant que l'on respire. Chaque instant est une perte : une émotion, une pensée, une cellule qui vieillit, qui naît et disparaît. La vie est une série de petites morts ininterrompues.
L'Impermanence est une douce vérité (10:04) : Ce n'est pas une tragédie, mais la douce vérité, la façon dont l'univers fonctionne. Le monde change à chaque instant.
Le lâcher-prise (10:23) : Quand on voit cela au fond de soi, tout ce qu'on voulait retenir devient léger. On n'a plus besoin de prolonger la joie ni de s'inquiéter de la douleur, car on comprend que c'est la nature de la vie.
L'Impermanence est une aide (15:39) : Parce que tout est impermanent, la souffrance, l'erreur, le moi peuvent disparaître pour faire place à une nouvelle vie. L'Impermanence n'est pas une destructrice, mais une amie silencieuse qui nettoie ce que l'on n'ose pas lâcher.
Le vide est liberté (16:25) : Derrière la perte, il y a un vide qui n'est pas fait pour pleurer, mais pour respirer. Ce vide est la liberté. Quand on n'a plus d'image à protéger, on peut vivre sans défense pour la première fois.
6. Vivre comme si l'on savait que l'on va mourir (17:33 - Fin)
Vivre authentiquement (18:54) :
Personne n'a la garantie de se réveiller demain. Il faut donc vivre comme quelqu'un qui sait qu'il va mourir, non pas pour être triste, mais pour être
sincère. Chaque regard, chaque mot, chaque geste d'amour est le dernier.
Tout avoir en ne possédant rien (19:15) : Quand on n'a plus rien à perdre, on commence à tout avoir : la sérénité face à l'insulte, la chaleur du pardon, la lumière en soi parce qu'on vit vraiment.
Ne pas reporter l'éveil (21:11) : Quand on vit comme si la mort était là, on ne reporte plus l'éveil.
Le Souffle est suffisant (21:55) : L'unique chose importante est : êtes-vous vraiment en vie maintenant? La vie ne commence pas demain, elle commence quand on est vraiment présent.
Le miracle de la présence (23:35) : Quand on cesse de vouloir être spécial ou d'être le "savant", quand on n'a plus besoin de raison d'être présent à soi-même, on vit d'une manière merveilleuse, humble et vide.
Ne pas attendre d'être mourant (23:51) : Ne pas attendre le moment de la mort pour se demander si l'on a vraiment vécu.
Il suffit de respirer et de voir clairement. Quand le dernier souffle viendra, on sourira parce qu'on aura vécu pleinement chaque souffle précédent avec un cœur éveillé.
En vous souhaitant du bonheur et de la persévérance dans la pratique.



https://youtu.be/IA_3sKjraYE
i đây là tóm tắt nội dung bài giảng "VI DIỆU PHÁP: Thấu Triệt Tục Đế & Chân Đế"
00:08 - Giới thiệu về hai sự thật: Bài giảng bắt đầu bằng việc giới thiệu nghịch lý về thế giới mà chúng ta đang sống, một thế giới được xây dựng bằng ngôn từ và khái niệm. Diễn giả giới thiệu lời dạy của Đức Phật về hai sự thật tồn tại song song: Tục đế (thế giới của quy ước, khái niệm) và Chân đế (thực tại tối hậu, vưt ngoài định nghĩa).
02:06 - Tụ
c đế là gì?: Phần này giải thích Tục đế là sự thật tương đi, mang tính quy ước xã hội, được hình thành khi con ngưi gán tên và định danh cho vạn vật. Ngôn ngữ giúp chúng ta giao tiếp nhưng đồng thời cũng tạo ra một lớp màn che khuất thực tại. Tục đế đưc ví như một tấm bản đồ, hữu ích nhưng không phi là con đường thật.
05:04 - Nguy cơ của việc chấp vào Tục đế: Diễn giả nhấn mạnh rằng vấn đề không nằm ở Tục đế, mà ở việc chúng ta bám chấp vào nó và cho đó là sự thật duy nhất. Khi đó, các hình thức tu tập, nghi lễ có thể trở thành một "chiếc lồng mạ vàng," đp đ nhưng vẫn là sự giam cầm. Người trí tuệ dùng Tục đế như chiếc bè qua sông, qua rồi thì phải bỏ lại.
06:13 - Chân đế là gì?: Chân đế được mô tả là thực tại không thể diễn tả bằng lời, không hình tướng, không tên gọi, là "cái biết không người biết". Nó là nền tảng của mọi hiện tượng, giống như đáy biển tĩnh lặng nâng đỡ những con sóng trên bề mặt. Ta không thểt đưc" Chân đế bằng cách tích lũy kiến thức, mà bằng cách buông bỏ các lớp định danh và khái niệm.
10:37 - Trí tuệ uyển chuyển củ
a Đức Phật: Đức Phật sử dụng cả Tục đế và Chân đế một cách linh hoạt để dẫn dắt chúng sinh. Ngài không đưa ra mt giáo điều cố đnh mà tùy theo căn cơ của mỗi ngưi để trả lời, như câu chuyện trả lời ba người khác nhau về việc "có ngã hay không". Các giáo lý của Ngài chỉ là phương tiện (Tục đế) để giúp chúng sinh thoát khổ, không phải là chân lý cuối cùng để bám chấp.
15:51 -
Hai cái bẫy cực đoan khi tu tập: Bài giảng chỉ ra hai sai lầm phổ biến:
Quá chấp vào Tụ
c đế: Tôn sùng hình thức, nghi lễ đến mức xem đó là toàn b đo pháp, dùng nó để củng cố cái tôi.
Quá chấ
p vào Chân đế (lý thuyết): Phủ nhận hoàn toàn Tục đế, xem thường giới luật, kinh điển, lễ bái. Đây là một dạng ngạo mạn vi tế, một cách chấp vào "cái không".
18:12 - Trung đo: Con đường không kẹt vào hai bên: Trí tuệ chân thật là không bám vào bất cứ cực đoan nào. Ngưi đi trên trung đạo biết dùng hình thức như mt phương tiện và nhẹ nhàng buông bỏ khi cần. Họ sống trọn vẹn, rõ biết trong mọi hoàn cảnh, dù có hình tướng hay không.
20:58 -
Sống trọn vẹn trong Tục đế với cái thấy của Chân đế: Tục đế không phải là trở ngại, mà chính là nền tảng đ Chân đế nảy mầm. Nghệ thuật sống là đóng tròn vai trong cuộc đời (làm cha, mẹ, con...) với sự tỉnh thức, không bị vai diễn cuốn đi. Đạo không nằm ở hình thức bên ngoài mà ở từng khoảnh khắc sống thật, dù là đang quét nhà hay đang hành thiền.
25:39 - Thự
c hành để chạm tới Chân đế: Chân đế không thể đến từ lý thuyết mà phải qua trải nghiệm trực tiếp. Con đường thực hành là quan sát trực tiếp thân, thọ, tâm, pháp qua thiền quán (Vipassanā). Bằng cách thấy rõ mọi ý nghĩ, cảm xúc đến rồi đi mà không đồng hóa với chúng, ta bắt đầu sống trong Chân đế.
31:12 - Vai trò của Vi Diệu Pháp: Vi Diệu Pháp không phải là lý thuyết khô khan mà là tấ
m gương soi chiếu rõ từng trạng thái tâm, giúp người thực hành không còn tự lừa dối mình. Nó giúp lật tẩy những lớp mặt nạ của bản ngã, kể cả "mặt nạ tu hành".
36:20 - Sự hợp nhất của Tụ
c đế và Chân đế: Khi cái thấy đ sâu, người hành giả nhận ra Tục đế và Chân đế không phải là hai thực tại riêng biệt, mà là hai cách nhìn của cùng một thực tại, như sóng và nước. Khi đó, mọi phân chia tan biến, và họ có thể sống giữa đi thưng mà tâm không vướng mắc.
40:43 - Lời kết: Hành trình này không có
đim đến, mà là quá trình liên tục soi sáng lại chính mình. Con đường không phải là học thêm lý thuyết mà là sống trung thực đến tận cùng với từng khoảnh khắc. Cuối cùng, diễn giả gửi lời chúc mong ngưi nghe đủ dũng cảm để sống thật và đủ tỉnh thức để buông bỏ, trở về với "cái biết không tên" vốn chưa bao giờ rời xa mình.

00:08 -
Introduction aux deux vérités : L'exposé commence par introduire le paradoxe du monde dans lequel nous vivons, un monde construit sur le langage et les concepts. L'orateur présente l'enseignement du Bouddha sur deux vérités qui existent en parallèle : la Vérité conventionnelle (Tục đế), qui est le monde des conventions et des concepts, et la Vérité ultime (Chân đế), la réalité suprême au-delà de toute définition.
02:06 - Qu'est-ce que la Vérité conventionnelle (Tụ
c đế) ? :
la Vérité conventionnelle est une vérité relative, basée sur les conventions sociales, formée lorsque les humains attribuent des noms et des identités à toutes choses. Le langage nous aide à communiquer mais crée en même temps un voile qui masque la réalité. La Vérité conventionnelle est comparée à une carte géographique : utile, mais n'est pas le territoire réel.
05:04 - Le danger de l'attachement à la Vérité conventionnelle : L'orateur souligne que le problème ne réside pas dans la Vérité conventionnelle elle-même, mais dans notre attachement à celle-ci en la considérant comme l'unique vérité. Ainsi, les formes de pratique et les rituels peuvent devenir une "cage dorée", belle mais restrictive. Une personne sage utilise la Vérité conventionnelle comme un radeau pour traverser une rivière ; une fois la traversée effectuée, il faut l'abandonner.
06:13 - Qu'est-ce que la Vérité ultime (Chân đế) ? :
La Vérité ultime est décrite comme la réalité indescriptible, sans forme, sans nom, la "connaissance sans connaisseur". Elle est le fondement de tous les phénomènes, semblable au fond marin silencieux qui soutient les vagues en surface. On ne peut "atteindre" la Vérité ultime en accumulant des connaissances, mais en abandonnant les couches de désignations et de concepts.
10:37 - La sagesse flexible du Bouddha : Le Bouddha utilisait la Vérité conventionnelle et la Vérité ultime de manière flexible pour guider les êtres. Il n'a pas établi de dogme fixe, mais répondait en fonction des capacités de chaque personne, comme dans l'histoire où il a donné trois réponses différentes à la question de l'existence du "soi". Ses enseignements ne sont que des moyens (Vérité conventionnelle) pour aider les êtres à se libérer de la souffrance, et non une vérité finale à laquelle s'accrocher.
15:51 -
Les deux pièges extrêmes dans la pratique : L'exposé met en lumière deux erreurs courantes :
L'attachement excessif à la Vérité conventionnelle : Vénérer les formes et les rituels au point de les considérer comme l'essence même de la voie, et les utiliser pour renforcer l'ego.
L'attachement excessif à la Vérité ultime (théorique) : Rejeter complètement la Vérité conventionnelle, mépriser les préceptes, les écritures et les rituels. C'est une forme subtile d'arrogance, une autre façon de s'attacher au "non-être".
18:12 -
La Voie du Milieu : le chemin sans s'attacher aux extrêmes : La véritable sagesse consiste à ne s'attacher à aucun extrême. Celui qui suit la voie du milieu sait utiliser les formes comme un moyen et les abandonner avec légèreté lorsque c'est nécessaire. Il vit pleinement et avec clarté en toutes circonstances, qu'il y ait des formes ou non.
20:58 -
Vivre pleinement dans la Vérité conventionnelle avec la vision de la Vérité ultime : La Vérité conventionnelle n'est pas un obstacle, mais le terrain même où la Vérité ultime peut germer. L'art de vivre consiste à jouer pleinement ses rôles dans la vie (père, mère, enfant...) avec une pleine conscience, sans se laisser emporter par ces rôles. La voie ne réside pas dans les formes extérieures, mais dans chaque instant vécu authentiquement, que l'on soit en train de balayer le sol ou de méditer.
25:39 - La pratique pour toucher la Vérité ultime : La Vérité ultime ne peut être atteinte par la théorie mais par l'expérience directe. Le chemin pratique consiste à observer directement le corps, les sensations, l'esprit et les phénomènes à travers la méditation Vipassan
ā. En voyant clairement les pensées et les émotions apparaître et disparaître sans s'identifier à elles, on commence à vivre dans la Vérité ultime.
31:12 - Le rôle du
Vi Diệu Pháp (Abhidhamma) : L'Abhidhamma n'est pas présenté comme une théorie aride, mais comme un miroir clair qui reflète les états mentaux, aidant le pratiquant à ne plus se tromper lui-même. Il aide à démasquer les illusions de l'ego, y compris le "masque de la spiritualité".
36:20 - L'unification de la Vérité conventionnelle et de la Vérité ultime : Lorsque la vision est suffisamment profonde, le pratiquant réalise que la Vérité conventionnelle et la Vérité ultime ne sont pas deux réalités distinctes, mais deux manières de voir la même réalité, comme les vagues et l'eau. À ce moment, toute division disparaît, et il peut vivre au milieu du monde ordinaire sans que son esprit ne soit troublé.
40:43 - Conclusion : Ce voyage n'a pas de destination ; c'est un processus continu d'auto-illumination. Le chemin ne consiste pas à apprendre plus de théories, mais à vivre avec une honnêteté radicale à chaque instant. Finalement, l'orateur exprime le souhait que les auditeurs aient le courage de vivre authentiquement et la pleine conscience de lâcher prise, pour retourner à la "connaissance sans nom" qui ne les a jamais quittés.



https://youtu.be/4cSWQZGh9NQ
i đây là tóm tắt nội dung bài giảng "Cốt Lõi Phật Giáo" của Sư Ông Thích Viên Minh:
Tóm tắt nội dung bài giảng
Bài giảng tập trung
phân biệt giữa "Đạo Phật" và "Phật giáo" để làm rõ cốt lõi không thay đổi của lời Phật dạy. Sư ông nhấn mạnh rằng "Đạo Phật" là chân lý mà Đức Phật đã giác ngộ và chỉ thẳng cho mọi người thấy, một sự thật có sẵn bên trong mỗi chúng ta. Trong khi đó, "Phật giáo" là hệ thống giáo lý, kinh đin được truyền lại sau khi Phật nhập diệt, có thể biến đổi qua các cách diễn giải khác nhau theo thời gian và tông phái.
Cốt lõi củ
a Đạo Phật, theo Sư ông, chính là sự "giác ngộ" hay "thấy ra sự thật" thông qua việc trở về với bản tâm thanh tịnh, trong sáng vốn có (pabhassara citta). Dù các tông phái như Tnh Độ, Thiền, Mật hay Nguyên Thủy có những phương pháp tu tp (phương tin) khác nhau, nhưng tất cả đều cùng chung một mục đích là giúp hành giả quay về với bản tâm này. Cuối cùng, Sư ông khẳng định rằng việc tu tập chân chính trong đời sống hàng ngày chính là thực hành quy y Tam Bảo một cách thực chất: giữ cho hành động, lời nói, suy nghĩ luôn "sáng suốt, định tĩnh, trong lành".
Các mốc thời gian nội dung chính:
(12:12) Phân biệ
t "Đạo Phật" và "Phật giáo": Sư ông bắt đầu bài giảng bằng cách làm rõ sự khác biệt. ạo Phật" là chân lý đưc Đức Phật chỉ dạy trực tiếp khi còn tại thế, là con đường giác ngộ sự thật có sẵn trong mỗi người. "Phật giáo" là những lời dạy được truyền lại và hệ thống hóa thành kinh điển sau khi Phật nhập diệt, từ đó phát sinh nhiều tông phái.
(16:33)
Đặc tính của Đạo Phật: Lời dạy của Đức Phật là "chỉ thẳng vào sự thật" ngay nơi người nghe, giúp họ giác ngộ ngay lập tức mà không qua trung gian giáo lý phức tạp. Pháp của Như Lai có đặc tính là thấy ngay (sanditthiko), không qua thời gian (akaliko), hãy quay lại mà thấy (ehipassiko).
(26:41) Cốt lõi chung của các tông phái:
Sư ông chỉ ra rằng dù có nhiều tông phái (Nguyên Thủy, Thiền Tông, Tịnh Độ Tông, Mật Tông), tất cả đều có chung một cốt lõi: trở về với bản tâm thanh tịnh, trong sáng vốn có. Ngài dùng hình ảnh "viên ngọc quý trong hoa sen" (Om Mani Padme Hum) của Mật Tông hay "Kiến tánh thành Phật" của Thiền Tông để minh họa cho điều này.
(30:23)
Phương pháp tu tập: Giáo pháp của Như Lai có mt hướng duy nhất là xả ly, đoạn diệt tham ái đ đt đến an tịnh, giác ngộ, Niết-bàn. Hành giả chỉ cần buông bỏ những nhận thức và hành vi sai lầm thì chân lý sẽ hiển lộ.
(42:30) Ứng dụng tu tậ
p trong đời sống: Sư ông đưa ra phương pháp thực hành cụ thể trong đi thường:
Khi làm việc: "Thận trọng, chú tâm, quan sát".
Khi không làm gì: "Trở về trọn vẹn tỉnh thức".
Mụ
c đích là để tâm luôn ở trong trạng thái "trong lành, định tĩnh, sáng suốt".
(51:56) Ý nghĩa thực sự của Quy y Tam Bảo: Quy y Tam Bảo không phải là một hình thứ
c bên ngoài mà chính là pháp tu. Đó là vic làm cho hành động, lời nói và suy nghĩ của mình luôn hướng về ba phẩm chất:
Sáng suốt (Quy y Phật).
Định tĩnh (Quy y Pháp).
Trong lành
(Quy y Tăng).
(1:00:11) Kết luận:
Sư ông tóm lại rằng cốt lõi của Đạo Phật là quay về để phát hiện chân lý có sẵn nơi chính mình. Việc nắm vững cốt lõi này sẽ giúp những người con Phật cảm thông và hiểu biết lẫn nhau, dù tu theo pháp môn nào.

Résumé du contenu de l'enseignement
L'enseignement se concentre sur la distinction entre la « Voie du Bouddha » (Đạo Phật) et le « Bouddhisme » (Phật giáo) afin de clarifier le cœur immuable des enseignements du Bouddha. Le Vénérable Maître souligne que la « Voie du Bouddha » est la vérité que le Bouddha a réalisée et a directement montrée à tous, une vérité déjà présente en chacun de nous. En revanche, le « Bouddhisme » est le système de doctrines et de soutras transmis après le parinirvana du Bouddha, qui peut se transformer à travers différentes interprétations au fil du temps et selon les écoles.
Le cœur de la Voie du Bouddha, selon le Vénérable, est l'« éveil » ou la « vision de la vérité » par le retour à la nature originelle de l'esprit, pure et lumineuse (pabhassara citta). Bien que les différentes écoles comme la Terre Pure, le Thiền (Zen), le Vajrayana ou le Theravada aient des méthodes de pratique (moyens habiles) différentes, elles partagent toutes le même but : aider le pratiquant à retourner à cette nature fondamentale de l'esprit. Enfin, le Vénérable affirme que la véritable pratique dans la vie quotidienne consiste à prendre refuge dans les Trois Joyaux de manière authentique : maintenir les actions, les paroles et les pensées constamment « claires, sereines et pures ».
Chronologie des points clés de l'enseignement :
(12:12) Distinction entre « Voie du Bouddha » et « Bouddhisme » : Le Vénérable Maître commence son enseignement en clarifiant cette différence. La « Voie du Bouddha » est la vérité enseignée directement par le Bouddha de son vivant, le chemin d'éveil à la vérité qui existe déjà en chaque personne. Le « Bouddhisme » correspond aux enseignements transmis et systématisés en soutras après le parinirvana du Bouddha, ce qui a donné naissance à de nombreuses écoles.
(16:33) Caractéristiques de la Voie du Bouddha : L'enseignement du Bouddha « pointe directement vers la vérité » au sein même de l'auditeur, l'aidant à s'éveiller instantanément sans passer par des doctrines complexes. Le Dharma du Tathagata a la particularité d'être visible ici et maintenant (sanditthiko), intemporel (akaliko), et invite à venir voir par soi-même (ehipassiko).
(26:41) Le cœur commun des différentes écoles : Le Vénérable souligne que malgré la diversité des écoles (Theravada, Thiền, Terre Pure, Vajrayana), toutes partagent un cœur commun : le retour à la nature originelle de l'esprit, pure et lumineuse. Il illustre cela avec l'image du « joyau dans le lotus » (Om Mani Padme Hum) du Vajrayana ou de la « vision de sa propre nature pour devenir Bouddha » du Thiền.
(30:23) La méthode de pratique : La doctrine du Tathagata n'a qu'une seule direction : le détachement, l'extinction de la soif pour atteindre la paix, l'éveil, le Nirvana. Le pratiquant n'a qu'à abandonner les perceptions et les comportements erronés pour que la vérité se manifeste.
(42:30) Application de la pratique dans la vie quotidienne : Le Vénérable Maître propose une méthode de pratique concrète pour la vie de tous les jours:
En agissant : « Être précautionneux, attentif, observateur ».
Sans rien faire de particulier : « Revenir à la pleine conscience, entièrement ».
L'objectif est de maintenir l'esprit dans un état constant de « pureté, de sérénité et de clarté ».
(51:56) Le sens véritable de la prise de refuge dans les Trois Joyaux : La prise de refuge n'est pas une formalité extérieure, mais la pratique elle-même. Elle consiste à orienter ses actions, ses paroles et ses pensées vers trois qualités:
La clarté lumineuse (refuge dans le Bouddha).
La sérénité (refuge dans le Dharma).
La pureté (refuge dans le Sangha).
(1:00:11) Conclusion : Le Vénérable Maître conclut que le cœur de la Voie du Bouddha est de se tourner vers l'intérieur pour découvrir la vérité qui réside déjà en soi. Comprendre ce point essentiel permet aux disciples du Bouddha de développer la compassion et la compréhension mutuelle, quelle que soit leur méthode de pratique.



Đây là bản tóm tắt chi tiết bài giảng "Khám Phá Tứ Diệu Đế Trong Thực Tiễn Cuộc Sống Tại Đây và Bây Gi" của Sư ông Viên Minh, kèm theo các mốc thời gian quan trọng.
Tóm tắt nội dung bài giảng
Bài giảng tập trung vào việc diễn giải Tứ Diệ
u Đế không phải như một lý thuyết cao siêu, mà là một sự thật vận hành ngay trong từng khoảnh khắc của cuộc sống, thông qua sự tương giao gia sáu căn (mt, tai, mũi, lưỡi, thân, ý) và sáu trần (sắc, thanh, hương, vị, xúc, pháp). Mục đích của tu tập không phải là đt được" Niết Bàn hay một cảnh giới nào khác, mà là để "thấy ra" (giác ngộ) sự thật này ngay tại đây và bây giờ, từ đó t nhiên đưa đến sự giải thoát khỏi khổ đau.

Phần 1: Giảng Pháp -
Tứ Diệu Đế trong sự tương giao (00:01 - 1:03:20)
(00:01)
Mục đích tu tập: Mục đích không phi là đ đt đến một nơi chốn hay trạng thái nào, mà là để "thấy ra Pháp" – thấy ra sự thật chân lý vốn có sẵn trong mỗi người.
(01:03) Nền tảng của Pháp: Sự thậ
t căn bản là mỗi ngưi đu có sáu căn (mt, tai, mũi, lưỡi, thân, ý) tiếp xúc với sáu trần (sắc, thanh, hương, vị, xúc, pháp). Về cơ bn, chúng ta đều bình đẳng ở điểm này.
(07:24) Nguồn gốc khổ
đau: Chúng ta thường tự tạo ra khổ đau cho chính mình nhưng lại không biết, hay đổ lỗi cho hoàn cảnh bên ngoài (than trời, trách đất, tại người khác...). Nguyên nhân chính (nhân) luôn phát xuất từ chính mình.
(08:39) Sai lầm trong tu tập: Một sai lầm phổ biến là nghĩ rằ
ng tu hành để biến mình thành một cái gì đó tt đp hơn (thn thánh, chư thiên). Chính cái mong muốn "trở thành" này lại là nguyên nhân của phiền não.
(10:50) Giải thoát trong sự
tương giao: Bài giảng trích dẫn Krishnamurti: "Không có sự giải thoát cá nhân, chỉ có sự giải thoát trong sự tương giao". Giải thoát hay trói buộc xảy ra chính trong lúc các giác quan của ta tiếp xúc với thế giới.
(15:42) Câu chuyện củ
a Đức Phật: Kể lại câu chuyện Đức Phật và chư tăng b người dân mắng chửi. Thay vì trốn tránh, Ngài dạy rằng phiền não phát sinh ở đâu thì phải được giải quyết ngay tại đó. Không trốn tránh, cũng không đối chọi.
(25:27) Giác ngộ và Giải thoát: Mục tiêu chính phải là Giác ngộ (thấy ra sự thật), chứ không phải Giải thoát. Nếu chỉ nhắ
m đến giải thoát (ví dụ như trở thành một cái cây, không có tham sân si) thì sẽ không thể giác ngộ. Giải thoát chỉ là hệ quả tất yếu của giác ngộ.
(29:50) Sự vận hành của
Khổ Đế và Tập Đế:
Khi sáu căn tiếp xúc sáu trần, sinh ra 3 loại cảm giác (Thọ): Khổ (khó chịu), Lạc (dễ chịu), và Xả (trung tính).
Khi gặp cảm giác Khổ, ta có tâm sân, muốn chố
ng đối, tiêu diệt nó (gọi là Phi Hữu Ái). Sự chống đối này tạo ra một lớp khổ thứ hai về tâm lý, gọi là Khổ Khổ.
Khi gặp cảm giác Lạc, ta có tâm tham, muốn níu giữ, kéo dài nó (gọi là Hữu Ái).
Điều này dẫn đến khổ khi cái lạc đó mt đi, gọi là Hoại Khổ.
Khi gặp cảm giác Xả
, ta không yên, tâm lăng xăng đi tìm cái lạc (gọi là Dục Ái). Trạng thái luôn muốn tạo tác, không chấp nhận thực tại này chính là Hành Khổ.
Ba loại ái (Phi Hữu Ái, Hữu Ái, Dục Ái) chính là Tậ
p Đế (nguyên nhân của khổ). Ba loại khổ (Khổ Khổ, Hoại Khổ, Hành Khổ) chính là Khổ Đế (sự thật về khổ).
(51:38) Sự vận hành của
Diệt Đế và Đo Đế:
Nếu ngay khi tiếp xúc và có cảm thọ, ta giữ
được tâm "sáng suốt, định tĩnh, trong lành" thì ba cái ái (Tập Đế) không khởi lên.
Khi Tậ
p Đế không khởi lên, thì Khổ Đế cũng không sinh ra. Đây chính là Diệt Đế (sự chấm dứt khổ), là Niết Bàn ngay tại đây và bây giờ.
Trạng thái "sáng suố
t, đnh tĩnh, trong lành" đó chính là Đo Đế (con đường).
(56:38)
Kết nối với Tứ Niệm Xứ: Toàn bộ quá trình này được quán chiếu qua Tứ Niệm Xứ:
Niệm Thân: Thấy rõ mắ
t, tai, mũi, lưỡi, thân.
Niệm Thọ: Thấy rõ cảm giác khổ, lạc, xả khi chúng phát sinh.
Niệm Tâm: Thấy rõ các tâm tham, sân, si khi chúng khởi lên.
Niệm Pháp: Thấy rõ toàn bộ sự
tương giao gia căn-trần và sự có mặt hay không có mặt của trói buộc.

Phần 2:
Nguyên Lý Tu Tập và Thái Độ Sống (1:03:20 - 1:42:20)
(1:04:27)
Nguyên lý và phương pháp: Thầy nhấn mạnh việc hướng dẫn nguyên lý tu tập chứ không phải một phương pháp cụ thể, vì bài học thiền của mỗi người nằm ngay trong đời sống của chính họ.
(1:05:30) Vai trò của hoàn cảnh: Hoàn cảnh bên ngoài (dù tốt hay xấu) không quan trọng bằ
ng thái độ của mình đối với nó. Cuộc đi tác đng vào ta là để giúp ta "thấy ra chính mình".
(1:13:31) Nền tả
ng điều chỉnh: Đời sống chỉ có hai thứ cần điều chỉnh: nhận thức và hành vi. Nhận thức đúng là Chánh Kiến.
(1:38:24) Ví dụ
đi thường về Tứ Diệu Đế:
Hấp tấp uố
ng ly nước sôi bị phỏng miệng: đó là Tp Đế (hấp tấp, thiếu sáng suốt) và Khổ Đế (bị phỏng).
Cẩn thận kiể
m tra độ nóng rồi mới uống, không bị phỏng: đó là Đo Đế (bình tĩnh, sáng suốt) và Diệt Đế (không có khổ).
(1:40:57) Hiện tạ
i và tương lai: Sống trọn vẹn và đúng đắn trong hiện tại chính là cách tốt nhất để tạo ra một tương lai tt đẹp. Ngưi không đạp phải cái đinh hôm nay thì tương lai sẽ không phải vào nhà thương.

Phần 3: Hỏ
i Đáp (1:42:20 - Hết)
(1:43:16)
Câu hỏi 1: Một người chị bị mất ngủ 6 năm đã thử nhiều cách nhưng không khỏi. Nguyên nhân có phải do mất chánh niệm và giải pháp là gì?
Trả lời: Mất ngủ có nhiề
u nguyên nhân, thưng là do căng thẳng, bất an. Việc "cố gắng" để ngủ sẽ càng làm mất ngủ thêm. Điều quan trọng là tìm ra gốc rễ của sự bất an trong tinh thần và tháo gỡ nó, có khi chỉ cần thông suốt vấn đề là bệnh sẽ tự hết.
(1:48:08) Câu hỏi 2
: Người biết mình sai (ví dụ: ngoại tình) nhưng vn làm và không thoát ra được thì nên nhìn nhận thế nào?
Trả lời: "Rõ biết" không chỉ là biết việc mình làm, mà là "rõ biết mình trong việ
c làm đó". Tức là phải thấy được cả hoàn cảnh bên ngoài và tâm thái của mình bên trong (có tham không, có sân không...). Tu tập là phải thấy được sự tương tác giữa hai chiều trong-ngoài này.
(1:52:18) Câu hỏi 3: Một Phật tử hiếm muộ
n 8 năm, cảm thấy đau khổ vì mong muốn có con. Nên làm thế nào?
(Lưu ý: Transcript kết thúc trước khi thầy trả lời câu hỏi này).

voici un résumé détaillé de l'enseignement "
Découvrir les Quatre Nobles Vérités dans la pratique de la vie, ici et maintenant" du Vénérable Viên Minh, accompagné des moments clés.
Résumé du contenu de l'enseignement
L'enseignement se concentre sur l'interprétation des Quatre Nobles Vérités, non pas comme une théorie abstraite, mais comme une réalité opérant à chaque instant de la vie, à travers l'interaction entre les six sens (yeux, oreilles, nez, langue, corps, esprit) et les six objets des sens (formes, sons, odeurs, saveurs, touchers, phénomènes mentaux). Le but de la pratique spirituelle n'est pas d'"atteindre" le Nirv
āna ou un autre état, mais de "voir" (s'éveiller à) cette réalité ici et maintenant, ce qui conduit naturellement à la libération de la souffrance.

Partie 1 : Discours sur le Dharma -
Les Quatre Nobles Vérités dans l'interaction (00:01 - 1:03:20)
(00:01) But de la pratique spirituelle
: Le but n'est pas d'atteindre un lieu ou un état particulier, mais de "voir le Dharma" – de réaliser la vérité qui est déjà présente en chacun de nous.
(01:03) Le fondement du Dharma : La vérité fondamentale est que chaque personne possède six sens qui entrent en contact avec le monde extérieur (les six objets). Sur ce point, nous sommes tous fondamentalement égaux.
(07:24) L'origine de la souffrance : Nous créons souvent notre propre souffrance sans le savoir, en blâmant les circonstances extérieures (le ciel, la terre, les autres...). La cause première (la graine) provient toujours de nous-mêmes.
(08:39) L'erreur dans la pratique : Une erreur courante est de penser que la pratique vise à nous transformer en quelque chose de meilleur (une divinité, un saint). Or, ce désir même de "devenir" est une cause de tourment (phiền não).
(10:50) La libération dans l'interaction : L'enseignement cite Krishnamurti : "Il n'y a pas de libération individuelle, seulement une libération dans la relation". La libération ou l'asservissement se produit au moment même où nos sens entrent en contact avec le monde.
(15:42) L'histoire du Bouddha : Récit de l'histoire où le Bouddha et ses disciples sont insultés par des villageois. Plutôt que de fuir, il enseigne que la souffrance doit être résolue là où elle apparaît. Ni fuite, ni confrontation.
(25:27) Éveil et Libération : L'objectif principal doit être l'Éveil (voir la réalité), et non la Libération. Si l'on ne vise que la libération (par exemple, devenir comme un arbre, sans avidité ni colère), on ne peut pas s'éveiller. La libération n'est que la conséquence inévitable de l'éveil.
(29:50) Le fonctionnement des Vérités de la Souffrance (Dukkha) et de son Origine (Samudāya) :
Lorsque les six sens entrent en contact avec les six objets, trois types de sensations (Vedanā) apparaissent : désagréable (khổ), agréable (lạc), et neutre (xả).
Face à une sensation désagréable, nous réagissons avec aversion, le désir qu'elle n'existe pas (appelé Phi Hữu Ái). Cette résistance crée une seconde couche de souffrance psychologique, appelée Khổ Khổ (la souffrance de la souffrance).
Face à une sensation agréable, nous réagissons avec avidité, le désir de la retenir et de la prolonger (appelé Hữu Ái). Cela mène à la souffrance lorsque le plaisir disparaît, ce qu'on appelle Hoại Khổ (la souffrance du changement).
Face à une sensation neutre, notre esprit devient agité et cherche le plaisir (appelé Dục Ái). Cet état de fabrication mentale constante, de non-acceptation du présent, est Hành Khổ (la souffrance des formations conditionnées).
Ces trois types de "soif" (soif de non-existence, soif d'existence, soif de plaisirs sensuels) constituent
Samudāya (l'origine de la souffrance). Les trois types de souffrance qui en résultent constituent Dukkha (la vérité de la souffrance).
(51:38) Le
fonctionnement des Vérités de la Cessation (Nirodha) et du Chemin (Magga) :
Si, au moment du contact et de la sensation, nous maintenons un esprit "clair, calme et sain", alors les trois "soifs" (Samudāya) n'apparaissent pas.
Lorsque Samudāya n'apparaît pas, Dukkha (la souffrance) ne naît pas non plus. C'est Nirodha (la cessation de la souffrance), le Nirvāna, ici et maintenant.
Cet état d'esprit "clair, calme et sain" est en soi Magga (le chemin).
(56:38)
Lien avec les Quatre Fondements de l'Attention (Satipaṭṭhāna) : Ce processus est observé à travers les Quatre Fondements de l'Attention :
Attention au corps (Niệm Thân) : Conscience claire des yeux, oreilles, nez, langue, corps.
Attention aux sensations (Niệm Thọ) : Conscience claire des sensations agréables, désagréables ou neutres lorsqu'elles apparaissent.
Attention à l'esprit (Niệm Tâm) : Conscience claire de l'avidité, de la colère, de l'ignorance lorsqu'elles se manifestent.
Attention aux phénomènes (Niệm Pháp) : Conscience claire de l'interaction entre les sens et les objets, et de la présence ou de l'absence des entraves.

Partie 2 :
Principes de la pratique et attitude de vie (1:03:20 - 1:42:20)
(1:04:27) Principe et méthode
: L'enseignant souligne qu'il guide selon des principes de pratique, et non une méthode spécifique, car la leçon de méditation de chacun se trouve dans sa propre vie.
(1:05:30) Le rôle des circonstances : Les circonstances extérieures (bonnes ou mauvaises) sont moins importantes que notre attitude à leur égard. La vie interagit avec nous pour nous aider à "nous voir nous-mêmes".
(1:13:31) Le fondement de l'ajustement : Dans la vie, il n'y a que deux choses à ajuster : la perception et le comportement. Une perception juste est la Vue Juste (Chánh Kiến).
(1:38:24) Exemple quotidien des Quatre Nobles Vérités :
Boire à la hâte de l'eau bouillante et se brûler : c'est Samud
āya (la précipitation, le manque de clarté) et Dukkha (la brûlure).
Vérifier calmement la température avant de boire et ne pas se brûler : c'est Magga (le calme, la clarté) et Nirodha (l'absence de souffrance).
(1:40:57) Le présent et l'avenir : Vivre pleinement et correctement dans le présent est la meilleure façon de créer un avenir favorable. Celui qui n'a pas marché sur le clou aujourd'hui n'aura pas à aller à l'hôpital demain.

Partie 3 : Questions-Réponses (1:42:20 - Fin)
(1:43:16) Question 1
: Une femme souffre d'insomnie depuis 6 ans et a tout essayé sans succès. Est-ce dû à un manque d'attention et quelle serait la solution ?
Réponse : L'insomnie a de nombreuses causes, souvent le stress et l'anxiété. Le fait d'"essayer" de dormir aggrave le problème. L'important est de trouver la cause profonde de l'agitation mentale et de la résoudre. Parfois, le simple fait de clarifier un problème peut faire disparaître le symptôme.
(1:48:08) Question 2 : Comment comprendre une personne qui sait qu'elle agit mal (par exemple, en ayant une liaison) mais continue de le faire sans pouvoir s'en sortir ?
Réponse : La "pleine conscience" n'est pas seulement savoir ce que l'on fait, mais "être conscient de soi-même en train de faire l'action". Il faut voir à la fois la situation extérieure et son propre état d'esprit intérieur (y a-t-il de l'avidité ? de la colère ?). La pratique consiste à voir l'interaction entre ces deux dimensions, intérieure et extérieure.
(1:52:18) Question 3 : Une auditrice, après 8 ans sans pouvoir avoir d'enfant, souffre de son désir de maternité. Que devrait-elle faire ?
(Note : La transcription se termine avant que l'enseignant ne réponde à cette question).



https://youtu.be/X7KNLViZv4s
Bí mật thâm sâu nhất của cái Chế
t, Thánh Đức Dalai Lama khai ngộ - YouTube
i đây là bản tóm tắt bài giảng về những bí mật của cái chết theo quan điểm Phật giáo, với các mốc thời gian quan trọng:
(00:01) Giới thiệu về Cái Chết: Bài giảng bắt đầu bằng việc khẳng định cái chết là một sự thật không thể trốn tránh. Đối với những bậc giác ngộ, cái chết không phải là sự kết thúc mà là một cánh cửa mở ra một cảnh giới khác, nơi "ánh sáng bổn nguyên" hiển lộ.
(01:03) Hành trình sau Cái Chết và "Trung Ấm" (Bardo): Cái chết chỉ
là điểm khởi đầu cho một hành trình bí ẩn đi qua các cõi giới vô hình, được gọi là "trung ấm" hay Bardo. Sự tồn tại của trạng thái trung gian này được ghi nhận trong nhiều kinh điển Phật giáo, từ Nguyên thủy đến Đại thừa và Kim Cang thừa, cũng như trong T thư Tây Tạng.
(03:04) Tử
Thư Tây Tạng và Khoa học: Tử thư Tây Tng (Bát Đô Thô Đôn) đưc dùng như mt phương pháp dẫn dắt người chết nhận ra ánh sáng bản tâm. Các mô tả trong đó có sự trùng khớp đáng ngạc nhiên với các nghiên cứu về trải nghiệm cận tử (thấy ánh sáng, gặp ngưi thân đã mất) và các phát hiện của khoa học thần kinh về sóng gamma mạnh bất thường trong não lúc chết.
(05:23) Sự Thật Hiển Nhiên bị Lãng Quên: Cái chết là một quy luật tất yếu của luân hồi, áp dụng cho tất cả mọ
i người không phân biệt giàu nghèo hay địa vị. Tuy nhiên, con ngưi thường sống như thể mình bất tử và chỉ hoảng sợ khi cái chết đến gần.
(06:46) Góc nhìn Phật giáo về Quá trình Chết: Khác với khoa học chỉ quan sát sự ngừng hoạ
t động của cơ thể , Phật giáo nhìn sâu hơn vào sự tan rã tuần tự của Tứ đi (Đt, Nước, Lửa, Gió) và tâm thức, cuối cùng dẫn đến sự xuất hiện của "ánh sáng tâm thức trong suốt".
(08:24) Cái Chế
t là Cơ Hội Giải Thoát: Đối với người tu hành, khoảnh khắc tan rã của thân xác là cơ hội tối thưng để giải thoát. Nếu nhận ra "bản tâm trong sáng" hiển lộ lúc đó, hành giả có thể thoát khỏi luân hồi ngay lập tức mà không cần qua trung ấm.
(12:57)
Ba Giai Đoạn của Trung Ấm: Bài giảng nhấn mạnh ba loại trung ấm chính trong tiến trình tử sinh:
Trung ấm lúc chết: Khi Tứ
đại tan rã, dẫn đến các trải nghiệm ánh sáng trắng, đ, và đen.
Trung ấm pháp tánh: Khi bản tâm thanh tịnh và ánh sáng củ
a chư Phật hiển lộ.
Trung ấm trở thành: Khi nghiệp lực lôi kéo thần thứ
c đi tái sinh vào một cõi giới tương ứng.
(17:45) Vai trò Quyế
t định của Nghiệp Lực: Nghiệp lực không phải là sự trừng phạt mà là dấu ấn của mọi hành động, lời nói và suy nghĩ, định hình nên tương lai của chúng ta. Mỗi người là chủ nhân của nghiệp và chỉ có thể tự cứu mình bằng cách tích lũy công đức và hành thiện khi còn sống.
(23:04) Bài học từ Câu chuyện Mục Kiền Liên Cứu Mẹ: Câu chuyệ
n kinh điển này cho thấy nghiệp lực nặng nề đến mức ngay cả một vị A La Hán có thần thông bậc nhất cũng không thể tự mình hóa giải cho người khác. Điều này nhấn mạnh tầm quan trọng của việc tự mình chuyển hóa nghiệp của chính mình.
(28:25) Sáu Cõi Luân Hồi và Sự Quý Giá củ
a Thân Người: Phật giáo mô tả sáu cõi tái sinh, bao gồm địa ngục, ngạ quỷ, súc sinh, người, a tu la, và trời. Trong đó, cõi người là quý giá nhất vì nó cung cấp cơ hội tốt nhất để tu tập và giác ngộ.
(33:31) Giải Thoát - Mục Tiêu Cuối Cùng: Giải thoát không phả
i là đến một nơi nào đó mà là sự chấm dứt hoàn toàn vòng luân hồi bằng cách an trú trong "bản tâm bất sinh bất diệt". Có nhiều phương pháp đ đt đưc điu này như giữ giới, thiền định, niệm Phật, hay các pháp tu của Mật tông.
(37:07)
Thông điệp Thức Tỉnh: Bài giảng kết luận rằng cái chết không phải kẻ thù mà là người thầy vĩ đại nhất, nhắc nhở chúng ta về sự vô thường. Bằng cách sống tỉnh thức, gieo hạt giống thiện lành và chuẩn bị cho cái chết, chúng ta có thể biến nó thành cánh cửa dẫn về cõi giải thoát.

Les Secrets de la Mort selon le Bouddhisme
Voici le résumé de la conférence sur les secrets de la mort du point de vue bouddhiste, avec les étapes temporelles clés :

(00:01) Introduction à la Mort : La conférence commence par affirmer que la mort est une vérité inéluctable. Pour les êtres éveillés, la mort n'est pas une fin, mais une porte qui s'ouvre sur un autre royaume, où la « lumière originelle » se manifeste.
(01:03) Le Voyage après la Mort et le « Bardo » (État Intermédiaire) : La mort n'est que le point de départ d'un voyage mystérieux à travers des royaumes invisibles, appelés l'« état intermédiaire » ou Bardo. L'existence de cet état transitoire est documentée dans de nombreux sutras bouddhistes, du Theravada au Mahayana et au Vajrayana, ainsi que dans le Livre des Morts Tibétain.
(03:04) Le Livre des Morts Tibétain et la Science : Le Livre des Morts Tibétain (Bardo Thödol) est utilisé comme méthode pour guider le défunt à reconnaître la lumière de son esprit fondamental. Les descriptions qu'il contient correspondent étonnamment aux recherches sur les expériences de mort imminente (EMI) (voir la lumière, rencontrer des proches décédés) et aux découvertes des neurosciences concernant les ondes gamma anormalement puissantes dans le cerveau au moment de la mort.
(05:23) La Vérité Évidente Oubliée : La mort est une loi essentielle du cycle de l'existence (saṃ
sāra), applicable à tous, sans distinction de richesse ou de statut. Pourtant, les humains vivent souvent comme s'ils étaient immortels et ne paniquent que lorsque la mort approche.
(06:46) La Perspective Bouddhiste sur le Processus de la Mort : Contrairement à la science qui n'observe que l'arrêt des fonctions corporelles, le bouddhisme examine plus profondément la dissolution progressive des Quatre Éléments (Terre, Eau, Feu, Vent) et de la conscience, aboutissant finalement à l'apparition de la « lumière claire de l'esprit ».
(08:24) La Mort comme Opportunité de Libération : Pour le pratiquant spirituel, le moment de la dissolution du corps est l'opportunité suprême de libération. S'il parvient à reconnaître la « nature claire de l'esprit » qui se manifeste à ce moment, le pratiquant peut échapper au cycle de saṃ
sāra immédiatement, sans passer par le Bardo.
(12:57) Les Trois Étapes du Bardo : La conférence met en évidence trois principaux types d'états intermédiaires dans le processus de la mort et de la renaissance :
Le Bardo de l'Instant de la Mort : Lorsque les Quatre Éléments se dissolvent, menant aux expériences de lumières blanches, rouges et noires.
Le Bardo de la Réalité (Dharmata) : Lorsque la nature pure de l'esprit et la lumière des Bouddhas se manifestent.
Le Bardo du Devenir : Lorsque le karma attire la conscience vers la renaissance dans un royaume correspondant.
(17:45) Le Rôle Décisif du Karma (Nghiệp Lực) : Le karma n'est pas une punition mais l'empreinte de toutes les actions, paroles et pensées, qui façonne notre avenir. Chacun est le maître de son karma et ne peut se sauver qu'en accumulant du mérite et en pratiquant la vertu de son vivant.
(23:04) Leçon de l'Histoire de Moggallana Sauvant sa Mère : Cette histoire classique démontre que le karma peut être si lourd que même un Arhat doté des plus grands pouvoirs surnaturels ne peut le neutraliser seul pour autrui. Cela souligne l'importance de transformer son propre karma soi-même.
(28:25) Les Six Royaumes de Saṃ
sāra et la Préciosité de la Vie Humaine : Le bouddhisme décrit six royaumes de renaissance (enfer, esprits affamés, animaux, humains, asuras et dieux). Parmi eux, le royaume humain est le plus précieux car il offre la meilleure opportunité de pratique spirituelle et d'éveil.
(33:31) La Libération - L'Objectif Final : La libération n'est pas l'atteinte d'un lieu, mais l'arrêt total du cycle de saṃ
sāra en demeurant dans la « nature de l'esprit non-né et impérissable ». Il existe de nombreuses méthodes pour y parvenir, telles que l'observance des préceptes, la méditation, la récitation du nom du Bouddha, ou les pratiques du Vajrayana.
(37:07) Message d'Éveil : La conférence conclut que la mort n'est pas un ennemi mais le plus grand des professeurs, nous rappelant l'impermanence. En vivant en pleine conscience, en semant des graines de bienveillance et en se préparant à la mort, nous pouvons la transformer en une porte menant au royaume de la libération.



https://youtu.be/zAb2xGMV6xU
Bài giảng củ
a Thánh Đức Dalai Lama về Tứ Thánh ĐếNhị Đế được tóm tắt nội dung theo trình tự thời gian như sau:
Tóm Tắt Nội Dung Bài Giảng Tứ Diệ
u Đế
(00:00 - 01:13) Nhậ
p đề và Cảm hứng Chung:
Bài giảng bắt đầu bằng việc trình bày về Tứ Thánh Đế (Khổ, Tập, Diệt, Đạo) – chân lý tối sơ Đức Phật Thích Ca Mâu Ni đã tuyên thuyết sau khi thành tựu giác ngộ, cùng với Nhị Đế. Trên thế gian rộng lớn, vô số truyền thống tâm linh dù khác nhau về hình tưng, nhưng tất cả đều lan tỏa hương vị chung của tự ái và bi mẫn. Cốt tủy của mọi pháp môn vẫn đồng quy ở một điu: khơi m nơi tâm con người dòng suối tình thương vô hạn và ý chí hóa giải khổ đau của hữu tình.
(01:13 - 03:24) Nền tả
ng và Giao lưu: Tại thánh địa Ấn Đ, nơi đưc chư hin thánh tán dương là đất của trí tuệ và lòng từ, pháp hạnh Ahimsa (bất tổn hại) và Carunai bi tâm) đã đưc nuôi dưỡng liên tục hơn 3000 năm như hai trụ cột nâng đỡ hòa bình chân thật. Mọi tôn giáo lớn của nhân loại vẫn cùng nhau an cư tại mảnh đất này. Kể từ khi giao lưu Đông - Tây được kiến lập, ngày càng có nhiều người tìm hiểu giáo pháp Phật Đà từ cả hai truyền thống PaliSanskrit. Truyền thống Pali lưu giữ nguyên vẹn lời dạy sơ nguyên, giảng dị mà thâm diệu, trực chỉ Khổ và con đường Diệt khổ. Trong khi đó, truyền thống Sanskrit lại triển khai pháp nghĩa uyên áo, mở ra những cánh cửa quán chiếu thâm sâu vào bản chất tâm và pháp giới. Khi hai dòng chảy này gặp nhau nơi tâm người học, chúng trở thành một đại hải trí tuệ, vừa vững chãi nơi nền tảng giải thoát, vừa bao la nơi cảnh giới Bồ Tát đạo. Sự gặp gỡ này là nhân duyên thù thắng để gieo trồng hạt giống từ bi, trí tuệ và bất tổn hại vào tận gốc rễ của nhân loại.
(03:24 - 04:58) Duyên Khởi
Chuyển Pháp Luân: Sau khi chứng đt vô thưng chánh đng chánh giác, Đức Thế Tôn quán sát căn cơ chúng sinh và nhận thấy pháp Ngài vừa chứng đắc thậm thâm an tịch, vượt ngoài phạm vi của ý thức thông thường. Ngài khởi ý tịch nhiên, an trú trong thiền định không tuyên thuyết, vì tâm phàm phu vốn bị trói buộc bởi vọng tưởng và tập khí, khó dung nhiếp được diệu nghĩa này. Tuy nhiên, qua tuệ nhãn đại bi, Ngài thấy rõ vẫn có những hữu tình thiện căn thuần thục. Nếu Ngài im lặng, những hạt giống giải thoát ấy sẽ không gặp mưa pháp để nảy mầm. Vì vậy, Ngài quyết định khởi chuyển bánh xe chánh pháp, mở đầu bằng pháp môn Tứ Diệu Đế.
(04:58 - 06:18
) Khai Thị Tứ Diệu Đế: Đức Thế Tôn liền tìm đến năm người bạn đng tu xưa kia ti Vườn Lộc Uyển. Ngài đã khai thị bốn chân lý bất hoại:
Khổ, Tập, Diệt và Đạo, là nền tảng của mọi pháp tu. Ngài dạy:
Khổ đế: phải nhận biết bản chất khổ của sinh tử từ thô đến vi tế.
Tậ
p đế: phải thấy rõ nguyên nhân của khổ là vô minh và ái thủ, vốn sinh khởi từ tâm chấp ngã.
Diệ
t đế: phải xác tính rằng sự chấm dứt toàn triệt mọi phiền não là khả dĩ (Niết bàn vô dư), và phải thể chứng.
Đo đế: phải tu tập con đưng đưa đến chấm dứt khổ là Bát Chánh Đạo kết hợp với tuệ.
Khi tuyên thuyế
t xong, pháp âm như tiếng trống trời thức tỉnh vô minh, phá tan bóng tối. Tôn giả A Nhã Kiều Trần như phá dỡ mọi lậu hoặc thành vị A La Hán đầu tiên, mở đầu cho sự hưng thịnh của Phật pháp.
(06:45 - 15:37)
Khổ Đế: Bản chất và Các cấp đ: Khổ đế là cửa ngõ đu tiên nhưng cũng là nền tảng của toàn bộ đạo lộ. Trong cái thấy của Phật, khổ không chỉ là đau đớn thân xác hay khổ tâm rõ rệt (bề nổi thô). Toàn bộ dòng luân hồi, kể cả những trạng thái tưng như an vui, đều bị nhuộm màu của vô thường, vô ngã, bất toại nguyện.
Nguyên Thủy chia khổ làm ba loại: Khổ khổ (nỗi khổ thô thiển như bệnh tật, chết chóc) ,
Hoại khổ (khổ vì mọi lạc thọ đều biến hoại) , và Hành khổ (tần sâu nhất, khổ vì sự tồn tại của chính thân ngũ uẩn, bị ràng buộc trong dòng sinh tử).
Phật giáo Tây Tạng luận giải thành ời hai Tầng Khổ Đế (Thập nhị Tần Khổ Đế) , là trình tự tiến hóa tâm linh từ phàm phu sơ cơ đến Bồ Tát Địa Thập.
Tầng 1-3: Thấy khổ qua hiệ
n tượng (Khổ hiển nhiên, Khổ đổi thay, Khổ do mong cầu) .
Tầng 4-6: Thấy khổ qua nguyên nhân tâm lý và nghiệp lực (Khổ do bám víu vào ta, Khổ do nghiệp chi phối, Khổ do vô minh) .
Tầng 7-9: Thấy khổ vi tế của sự hiện hữ
u có điều kiện và tâm nhị nguyên (Khổ ẩn tàn/hành khổ, Khổ vi tế của tâm phân biệt, Khổ vi tế của Bồ Tát sơ địa) .
Tầng 10-12: Thấy khổ từ góc nhìn
đại bi và trí Bát Nhã (Bi nguyện từ Bồ Tát trung địa, Khổ vi tế của trí Bát Nhã chưa viên mãn, Khổ rốt ráo được nhận biết và chuyển hóa Địa Thập) .
Điểm then chốt là khổ không chỉ từ hoàn cảnh ngoài mà từ tâm chấp ngã. Đức Phật nói người thấy khổ là thấy Tập, Diệt và Đạo. Việc quán Khổ Đế cần được thực hành trong mọi truyền thống để tâm khai mở và chuyển hóa khổ đau .
(16:10 - 23:26) Tậ
p Đế: Nguồn gốc và Các cấp độ: Hiểu về Tập Đế chính là thấy rõ cội nguồn khổ đau nằm ở vô minh và ái thủ vốn sinh khởi từ tâm chấp ngã. Tập Đế là sự tích tập hay nguồn gốc sinh khởi của khổ. Dòng thập nhị nhân duyên (do vô minh làm duyên hành sinh,...) nếu gom về một mũi nhọn thì tất cả đều phát xuất từ tâm chấp ngã.
Các nguyên nhân của khổ:
Vô minh: Không thấy sự thậ
t như thật. Vô minh vi tế là vẫn còn thấy có một cái ta thật đang hiện hữu, dù đã hiểu lý tánh không.
Ái: Sự khao khát bám víu (ái dục, ái hữu, ái phi hữu), luôn kéo theo bám chấp.
Thủ: Sự nắm giữ kiên cố
, đặc biệt là ngã luận thủ (tin chắc có một cái ta thật).
Tâm chấp ngã: Gốc rễ của mọi nguyên nhân, khiến luân hồi tiếp diễn không dừng.
Thập nhị Tần Tậ
p Đế: 12 cấp độ nhận ra nguyên nhân của khổ, song song và tương xứng với Khổ Đế.
Tầng 1-6: Nhận ra nguyên nhân khổ từ ngoại cảnh (Tầ
ng 1) đến tham sân si (Tầng 3) và chuyển sang nhận ra nguyên nhân là vô minh (Tầng 5) và chấp ngã (Tầng 6) ở mức thô .
Tầng 7-9: Thấy nguyên nhân khổ là do phân biệt ngã pháp (chấp các pháp có tự tánh) và tập khí nghiệp lực, cùng hạt giống nghiệp trong A lại gia thức .
Tầng 10-12: Thấy nguyên nhân khổ là do hạt giống của vô minh trong A lại gia
(căn bản vô minh) , sự nhận thức nhị nguyên vi tế (cảm giác có ta chứng ngộ và pháp được chứng) , và cuối cùng là chưa nhận ra bản lai diện mục của tánh biết.
Bài giảng kết thúc bằng việc khẳ
ng định gốc khổ không phải là một thứ gì cần phá, mà là sự quên mất bản tánh Phật vốn sẵn đủ. Khi Bồ Tát đã trực ngộ và an trụ vĩnh viễn trong tánh biết vô phân biệt, nguyên nhân khổ chấm dứt hoàn toàn.

Résumé de l'enseignement de Sa Sainteté le Dalaï Lama sur les Quatre Nobles Vérités et les Deux Vérités
L'enseignement de Sa Sainteté le Dalaï Lama sur les Quatre Nobles Vérités (Souffrance, Origine, Cessation, Chemin) et les Deux Vérités est résumé ci-après, suivant une progression chronologique :
(00:00 - 01:13) Introduction et Inspiration Générale
L'enseignement débute par la présentation des Quatre Nobles Vérités – la vérité fondamentale proclamée par le Bouddha Shakyamuni après son illumination – ainsi que des Deux Vérités (Vérité Conventionnelle et Vérité Ultime). À travers le vaste monde, d'innombrables traditions spirituelles, bien que différentes dans leur forme, partagent la saveur commune de l'altruisme et de la compassion. L'essence de toutes les pratiques demeure la même : ouvrir dans le cœur humain une source d'amour illimité et la volonté d'apaiser la souffrance de tous les êtres.
(01:13 - 03:24) Fondations et Échange
En Inde, terre sainte louée par les sages comme le berceau de la sagesse et de la compassion, les pratiques d'Ahimsa (non-nuisance) et de Karuna (Grande Compassion) ont été cultivées sans interruption pendant plus de 3000 ans, servant de piliers à la paix véritable. Toutes les grandes religions de l'humanité coexistent paisiblement sur cette terre. Depuis l'établissement des échanges Orient-Occident, de plus en plus de personnes explorent les enseignements du Bouddha à travers les traditions Pali et Sanskrit.
La tradition Pali préserve fidèlement les enseignements originels, simples mais profonds, qui pointent directement vers la Souffrance et le chemin de sa Cessation. Inversement, la tradition Sanskrit développe une doctrine plus subtile et exhaustive, ouvrant des portes vers des contemplations profondes sur la nature de l'esprit et du Dharma-dhatu (domaine du Dharma). Lorsque ces deux courants se rencontrent dans l'esprit du pratiquant, ils forment un océan de sagesse : ferme dans les fondations de la libération et vaste dans l'horizon du Chemin du Bodhisattva. Cette convergence est une condition exceptionnelle pour enraciner la compassion, la sagesse et la non-nuisance au plus profond de l'humanité.
(03:24 - 04:58) L'Incitation à Tourner la Roue du Dharma
Après avoir atteint l'éveil suprême et complet, le Vénérable du Monde (le Bouddha) observa les facultés des êtres sensibles et réalisa que le Dharma qu'il venait d'accomplir était profondément paisible et au-delà de la portée de la conscience ordinaire. Il eut initialement l'idée de rester silencieux, en méditation, sans enseigner, car l'esprit des êtres ordinaires, entravé par les illusions et les habitudes, aurait du mal à saisir cette signification sublime. Cependant, par la sagesse de sa Grande Compassion, il vit qu'il y avait encore des êtres aux racines vertueuses mûres. S'il gardait le silence, ces graines de libération ne rencontreraient pas la pluie du Dharma pour germer. C'est pourquoi il décida de mettre en mouvement la Roue du Dharma, en commençant par l'enseignement des Quatre Nobles Vérités.
(04:58 - 06:18) Proclamation des Quatre Nobles Vérités
Le Vénérable du Monde retrouva ses cinq anciens compagnons d'ascèse au Parc des Cerfs. Il proclama les quatre vérités immuables : Souffrance (Dukkha), Origine (Samudaya), Cessation (Nirodha) et Chemin (Magga), qui forment la base de toute pratique. Il enseigna :
Vérité de la Souffrance : Il faut reconnaître la nature de la souffrance dans le cycle des existences, du plus grossier au plus subtil.
Vérité de l'Origine : Il faut clairement voir que la cause de la souffrance réside dans l'ignorance et l'attachement (soif), qui proviennent de la conception d'un soi réel.
Vérité de la Cessation : Il faut être certain que l'arrêt complet de toutes les afflictions est possible (le Nirv
āna sans résidus), et il faut le réaliser.
Vérité du Chemin : Il faut pratiquer le chemin menant à la fin de la souffrance, qui est le Noble Octuple Sentier combiné à la sagesse.
Après cette proclamation, la voix du Dharma résonna comme un tambour céleste, éveillant l'ignorance et dissipant l'obscurité. Le Vénérable Kaundinya (Aññ
ā Kondañña) se libéra de toute souillure et devint le premier Arhat, marquant le début de l'épanouissement du Dharma bouddhique.

Détail des Deux Premières Nobles Vérités
(06:45 - 15:37) La Vérité de la Souffrance : Nature et Niveaux
La Vérité de la Souffrance est la première porte d'entrée, mais aussi le fondement de toute la voie. Dans la vision du Bouddha, la souffrance n'est pas seulement la douleur physique ou la détresse mentale évidente (le niveau grossier). L'intégralité du cycle de l'existence (Samsara), y compris les états qui semblent heureux, est imprégnée de la couleur de l'impermanence, du non-soi et de l'insatisfaction.
Le Bouddhisme Traditionnel divise la souffrance en trois types :
Souffrance de la Souffrance (Dukkha-dukkha) : Les souffrances évidentes (maladie, mort, etc.).
Souffrance du Changement (Vipariṇ
āma-dukkha) : La souffrance que toute joie ou plaisir est destinée à se transformer.
Souffrance de la Conditionnalité (Saṁ
skāra-dukkha) : Le niveau le plus profond, la souffrance due à l'existence même des cinq agrégats, qui est liée au cycle des existences.
Le Bouddhisme Tibétain (Tradition Sanskrit) développe les Douze Niveaux de la Vérité de la Souffrance, une progression de l'évolution spirituelle, du pratiquant débutant au Dixième Degré de Bodhisattva (Terre du Bodhisattva,
Bhūmi).
Niveaux 1-3 : Voir la souffrance à travers les phénomènes (Souffrance évidente, Souffrance du changement, Souffrance due aux désirs).
Niveaux 4-6 : Voir la souffrance à travers les causes psychologiques et karmiques (Souffrance due à l'attachement au "moi", Souffrance dominée par le karma, Souffrance due à l'ignorance).
Niveaux 7-9 : Voir la souffrance subtile de l'existence conditionnée et de l'esprit dualiste (Souffrance latente/de la conditionnalité, Souffrance subtile de la discrimination mentale, Souffrance subtile du premier Bodhisattva).
Niveaux 10-12 : Voir la souffrance du point de vue de la grande compassion et de la sagesse Prajñ
ā (Vœu de compassion du Bodhisattva intermédiaire, Souffrance subtile de la Sagesse Prajñā non encore parfaite, Reconnaissance et transformation de la Souffrance finale au Dixième Degré).
Le point clé est que la souffrance ne vient pas seulement des circonstances extérieures, mais de la conception d'un soi réel (attachement au "moi"). Le Bouddha a dit que celui qui voit la Souffrance voit l'Origine, la Cessation et le Chemin. La contemplation de la Vérité de la Souffrance doit être pratiquée dans toutes les traditions pour que l'esprit s'ouvre et que la souffrance se transforme.
(16:10 - 23:26) La Vérité de l'Origine : Source et Niveaux
Comprendre la Vérité de l'Origine, c'est clairement voir que la source de la souffrance réside dans l'ignorance et l'attachement qui naissent de la conception d'un soi réel. L'Origine est l'accumulation ou la source d'où naît la souffrance. Le cycle des douze liens interdépendants (où l'ignorance conditionne les formations karmiques, etc.), s'il est ramené à un point central, mène tout entier à la conception d'un soi réel.
Les Causes de la Souffrance :
Ignorance (
Avidyā) : Ne pas voir la réalité telle qu'elle est. L'ignorance subtile est de toujours percevoir un "moi" réel qui existe, même après avoir compris la vacuité (śūnyatā).
Soif/Attachement (Tṛṣṇ
ā) : Le désir ardent de s'accrocher (soif sensuelle, soif d'existence, soif de non-existence), qui entraîne toujours l'attachement.
Saisie/Attachement (
Upādāna) : La saisie ferme, en particulier la saisie d'une théorie du soi (la conviction qu'il y a un "moi" réel).
Conception d'un Soi Réel (
Ātmagrāha) : La racine de toutes les causes, qui maintient le cycle des existences sans fin.
Les Douze Niveaux de la Vérité de l'Origine : Douze niveaux de reconnaissance de la cause de la souffrance, parallèles et correspondants à ceux de la Souffrance.
Niveaux 1-6 : Reconnaître la cause de la souffrance, allant des facteurs externes (Niveau 1) à l'avidité, la haine et l'illusion (Niveau 3), puis passant à la reconnaissance de l'ignorance (Niveau 5) et de la conception d'un soi réel au niveau grossier (Niveau 6).
Niveaux 7-9 : Voir la cause de la souffrance comme étant la discrimination entre le soi et les phénomènes (saisir les phénomènes comme ayant une nature propre) et les habitudes karmiques, ainsi que les graines karmiques dans la conscience-réservoir (
Ālayavijñāna).
Niveaux 10-12 : Voir la cause de la souffrance comme étant les
graines d'ignorance dans l'Ālayavijñāna (l'ignorance fondamentale), la perception dualiste subtile (le sentiment qu'il y a un "je" qui réalise et un Dharma qui est réalisé), et enfin la non-reconnaissance du visage originel de la nature de la conscience.
L'enseignement se conclut par l'affirmation que la racine de la souffrance n'est pas quelque chose à détruire, mais l'oubli de la Nature de Bouddha qui est intrinsèquement présente. Lorsque le Bodhisattva a une réalisation directe et demeure éternellement dans la conscience non-duelle, la cause de la souffrance cesse complètement.






Tứ Diệu Đế (tiếng Phạn: catvāri āryasatyāni, tiếng Pāli: cattāri ariya-saccāni), còn gọi là Tứ Thánh Đế hay Tứ Chân Đế, là bốn sự thật cao quý mà Đức Phật Thích Ca Mâu Ni đã giác ngộ và truyền dạy trong bài pháp đầu tiên của Ngài (Kinh Chuyển Pháp Luân). Đây là nền tảng cơ bản của Phật giáo, trình bày về bản chất của khổ đau, nguyên nhân của khổ đau, sự chấm dứt khổ đau, và con đường dẫn đến sự chấm dứt khổ đau.
Bốn sự thậ
t đó là:
I.
Giải thích chi tiết Tứ Diệu Đế
1. Khổ
Đế (Dukkha-ariya-sacca) - Chân lý về Khổ
Khổ
(Dukkha) được hiểu là sự không thỏa mãn, không bền vững, đau khổ, bất toại nguyện, và duy trì không ổn định của cuộc sống.
Đức Phật không chỉ nói đến những nỗi khổ dễ thấy (khổ khổ) mà còn chỉ ra bản chất không bền vững của mọi sự vật hiện tượng (hoại khổ) và sự tồn tại luôn chứa đựng mầm mống của khổ (hành khổ).
Các loại khổ chính:
Sinh Khổ: Khổ khi sinh ra.
Lão Khổ: Khổ vì già
đi.
Bệnh Khổ: Khổ vì bệnh tật.
Tử Khổ: Khổ vì cái chết.
Ái biệt ly Khổ: Khổ vì phải xa lìa ng
ười/vật mình yêu thương.
Oán Tng Hội Khổ: Khổ vì phải gặp gỡ người/vật mình ghét bỏ.
Cầu bấ
t đắc Khổ: Khổ vì mong cầu mà không đt được.
Ngũ uẩn ( ấm ) Xí Thịnh Khổ: Khổ vì thân và tâm (n
ăm uẩn: sắc, thọ, tưởng, hành, thức) vốn là đi tượng của sự chấp thủ, bị thiêu đốt bởi tham ái.
2. Tậ
p Đế (Samudaya-ariya-sacca) - Chân lý về Nguyên nhân của Khổ
Tập
(Samudaya) có nghĩa là nguyên nhân phát sinh, tích tụ, nguồn gốc.
Nguồn gốc của mọi khổ
đau là Tham Ái (Taṇ). Tham ái là sự khao khát, thèm muốn, bám víu và chấp thủ, khiến chúng sinh bị trói buộc trong vòng luân hồi (saṃsāra).
Ba loại Tham Ái:
Dục Ái: Khao khát ( nộ lệ )
những khoái lạc giác quan (thích thú khi nhìn, nghe, ngửi, nếm, xúc chạm).
Hữu Ái:
Khao khát được tồn tại, được trở thành một cái gì đó, được tiếp tục có mặt (khao khát tái sinh). Muốn giữ mãi cái mình thích ++
Phi Hữu Ái: Khao khát không tồn tại, muốn hủy diệt (thấy khổ quá nên muốn chết, muốn chấm dứt hoàn toàn sự tồn tại).
Khổ vì quá sợ mất mát dù sự việc chưa đến. Nên có khi dẫn đến tự hủy hoại
3. Diệ
t Đế (Nirodha-ariya-sacca) - Chân lý về Sự chấm dứt Khổ
Diệt
(Nirodha) có nghĩa là sự chấm dứt, đoạn diệt hoàn toàn.
Diệ
t Đế là sự thật về việc chấm dứt hoàn toàn Tham Ái (Taṇ), nhờ đó kh đau cũng chấm dứt. Trạng thái này chính là Niết Bàn (Nibbāna hay Nirvāṇa).
Niết Bàn không phải là mộ
t nơi chốn hay một cõi trời, mà là một trạng thái tâm linh (vô vi giới), nơi mọi tham ái, sân hận và si mê (gốc rễ của khổ) đã được dập tắt. Đó là sự an lạc tuyệt đối.
4. Đo Đế (Magga-ariya-sacca) - Chân lý về Con đường dẫn đến Diệt Khổ
Đạo
(Magga) có nghĩa là con đưng, phương pháp thực hành.
Đây là chân lý về con đường dẫn đến sự chấm dứt khổ đau (Dit Đế/Niết Bàn). Con đưng đó là Bát Chánh Đạo (Tám Con Đường Chân Chánh):
Chánh Kiến (
Sammā Diṭṭhi): Thấy biết đúng đắn (thấu hiểu Tứ Diệu Đế).
Chánh Tư Duy (Sammā Saṅkappa): Suy nghĩ chân chính (suy nghĩ không tham dục, không sân hận, không làm hại).
Chánh Ngữ (
Sammā Vācā): Lời nói chân chính (không nói dối, không nói lời chia rẽ, không nói lời thô ác, không nói lời vô ích).
Chánh Nghiệp (
Sammā Kammanta): Hành động chân chính (không sát sinh, không trộm cắp, không tà dâm).
Chánh Mạng (
Sammā Ājīva): Sinh kế chân chính (kiếm sống bằng nghề nghiệp lương thiện, không gây tổn hại cho người khác).
Chánh Tinh Tấn (
Sammā Vāyāma): Nỗ lực chân chính (tinh tấn ngăn nga điu ác chưa phát sinh, tiêu dit điu ác đã phát sinh, làm phát sinh điều thiện chưa có, và phát trin điều thiện đã có).
Chánh Niệm (
Sammā Sati): Chú tâm chân chính (ý thức tỉnh giác về thân, thọ, tâm, pháp).
Chánh Định (Sammā Samādhi): Tập trung chân chính (phát triển sự đnh tâm, thường là qua thiền đnh, đ đt đến các tầng thiền định).

Les
Quatre Nobles Vérités (en sanskrit : catvāri āryasatyāni, en pāli : cattāri ariya-saccāni), également appelées les Quatre Saintes Vérités ou les Quatre Vraies Vérités, sont les quatre vérités sublimes que le Bouddha Shakyamuni a réalisées et enseignées lors de son premier sermon (Le Sūtra de la Mise en Mouvement de la Roue du Dharma). Elles constituent le fondement du bouddhisme, décrivant la nature de la souffrance, son origine, sa cessation, et le chemin qui mène à cette cessation.
Ces quatre vérités sont :
I.
Explication détaillée des Quatre Nobles Vérités
1. La Noble Vérité de la Souffrance (Dukkha-ariya-sacca)
La Souffrance (Dukkha) est comprise comme le caractère insatisfaisant, l'impermanence, la douleur, la frustration, et l'instabilité de l'existence.
Le Bouddha n'évoque pas seulement les souffrances évidentes (la souffrance de la souffrance), mais il souligne aussi la nature non durable de tous les phénomènes (la souffrance du changement) et le fait que l'existence même porte en elle les germes de la souffrance (la souffrance conditionnée).
Les principales formes de souffrance :
Souffrance de la Naissance (
Jāti-dukkha) : Souffrir d'être né.
Souffrance de la Vieillesse (
Jarā-dukkha) : Souffrir de devenir vieux.
Souffrance de la Maladie (
Vyādhi-dukkha) : Souffrir d'être malade.
Souffrance de la Mort (Maraṇa-dukkha) : Souffrir de la mort.
Souffrance de la Séparation d'avec ce qu'on aime (Piyavippayoga-dukkha) : Souffrir de devoir se séparer de personnes ou de choses aimées.
Souffrance de la Rencontre d'avec ce qu'on n'aime pas (Appiyehi sampayoga-dukkha) : Souffrir de devoir rencontrer des personnes ou des choses détestées.
Souffrance de ne pas obtenir ce que l'on désire (Yampicchaṃ na labhati-dukkha) : Souffrir de vouloir sans obtenir.
Souffrance des Cinq Agrégats d'Attachement (Pañcup
ādānakkhandhā-dukkha) : Souffrir du corps et de l'esprit (les cinq agrégats : forme, sensation, perception, formations mentales, conscience) qui sont l'objet de l'attachement et sont consumés par l'avidité.
2. La Noble Vérité de l'Origine de la Souffrance (Samudaya-ariya-sacca)
L'Origine
(Samudaya) signifie la cause qui génère, accumule ou est la source.
La source de toute souffrance est l'Avidité (Taṇ
). L'avidité est la soif, le désir ardent, l'attachement et la saisie qui maintiennent les êtres prisonniers du cycle des renaissances (saṃsāra).
Les trois types d'Avidité :
Avidité des Sens (
Kāma-ta) : Soif ( esclave ) des plaisirs sensoriels (le désir de jouir de la vue, du son, de l'odeur, du goût, du toucher).
Avidité d'Exister (Bhava-taṇ
) : Soif de l'existence, de devenir quelque chose, de continuer à être (le désir de renaissance). Avide de conserver éternellement ce dont on s'attache
Avidité de Non-Exister (Vibhava-taṇ
) : Soif de l'annihilation, de la destruction (souhaiter la mort ou l'arrêt total de l'existence par lassitude). Suite à l'effroi de perdre ce dont on s'attache pouvant conduire à l'auto-destruction.
3. La Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance (Nirodha-ariya-sacca)
La Cessation (Nirodha) signifie l'arrêt complet, l'extinction totale.
La Vérité de la Cessation est la réalité de l'extinction complète de l'Avidité (Taṇ
), grâce à laquelle la souffrance s'arrête également. Cet état est le Nirvana (Nibbāna ou Nirvāṇa).
Le Nirvana n'est pas un lieu ou un paradis, mais un état spirituel (le non-conditionné), où toute avidité, toute haine et toute illusion (les racines de la souffrance) ont été éteintes. C'est la paix absolue.
4. La Noble Vérité du Chemin menant à la Cessation de la Souffrance (Magga-ariya-sacca)
Le Chemin (Magga) signifie la voie, la méthode de pratique.
C'est la vérité concernant le chemin qui mène à la cessation de la souffrance (la Vérité de la Cessation/Nirvana). Ce chemin est le Noble Octuple Sentier (Huit Chemins Rectes) :
Compréhension Juste (
Sammā Diṭṭhi) : Voir et connaître correctement (comprendre les Quatre Nobles Vérités).
Pensée Juste (
Sammā Saṅkappa) : Penser correctement (penser sans cupidité, sans haine, sans malveillance).
Parole Juste (
Sammā Vācā) : Parler correctement (s'abstenir de mentir, de diviser, d'être injurieux et de parler inutilement).
Action Juste (
Sammā Kammanta) : Agir correctement (s'abstenir de tuer, de voler et d'avoir une conduite sexuelle incorrecte).
Moyens d'Existence Justes (
Sammā Ājīva) : Gagner sa vie correctement (vivre d'une profession honnête, sans nuire aux autres).
Effort Juste (
Sammā Vāyāma) : S'efforcer correctement (s'efforcer d'empêcher le mal non encore apparu, d'éliminer le mal apparu, de faire naître le bien non encore apparu et de développer le bien déjà apparu).
Pleine Conscience Juste (
Sammā Sati) : Être attentif correctement (être conscient et vigilant du corps, des sensations, de l'esprit et des phénomènes).
Concentration Juste (
Sammā Samādhi) : Se concentrer correctement (développer la concentration, généralement par la méditation, pour atteindre les différents niveaux d'absorption méditative).



Bát Chánh Đạo (còn gọi là Bát Thánh Đạo), một trong những giáo lý cốt lõi và quan trọng nhất của Phật giáo. Đây là con đường thực hành dẫn đến sự chấm dứt khổ đau và đt được Niết Bàn (giải thoát).
Bát Chánh Đạo chính là chi phần thứ tư của Tứ Diệu Đế (Khổ, Tập, Diệt, Đo) mà Đức Phật đã giảng dạy.

I
. Đnh Nghĩa Bát Chánh Đạo
Bát
(Baˊt) nghĩa là Tám.
Chánh (Chaˊnh) (hoặ
c Thánh) nghĩa là Đúng đắn, Chân chính, Tối thắng.
Đạo (Dao) nghĩa là Con đưng, Phương pháp.
Bát Chánh Đạotám con đường chân chính giúp hành giả tu tập, chuyển hóa tâm thức, diệt trừ phiền não và đt đến giác ngộ, giải thoát khỏi vòng luân hồi sinh tử. Con đường này không phải là các bưc đi tuần tự, mà là tám yếu tố phải được thực hành và nuôi dưng đồng thời, hỗ trợ lẫn nhau trong đời sống hàng ngày.
Trong Phậ
t giáo, Bát Chánh Đo thưng được biểu tượng bằng hình ảnh Bánh xe Pháp (Dharmachakra) với tám nan hoa, tưng trưng cho tám chi phần.

II.
Tám Chi Phần Của Bát Chánh Đạo
Tám chi phần này được chia thành ba nhóm rèn luyện chính, gọi là Tam Vô Lậu Học (Giới - Định - Tuệ), bao gồm:
A. Tuệ Học (Trí Tuệ - Paññ
ā)
Tuệ là sự thấy biết đúng đắn về sự thật của vạn vật và cuộc đời (Tứ Diệu Đế).
1. Chánh Kiế
n (Right View / Sammā Diṭṭhi)
Ý nghĩa:
Nhận thức, hiểu biết và nhìn thấy đúng đắn về bản chất của cuộc đời và vạn vật, đặc biệt là sự thật của Tứ Diệu Đế (Khổ, Tập, Diệt, Đạo).
Thực hành: Hiểu rằng mọ
i hành động (nghiệp) đều có hậu quả (nhân quả), và thế giới này là vô thường, khổ, vô ngã. Chính sự hiểu biết này làm nền tảng và dẫn dắt cho tất cả các chi phần còn lại.
2. Chánh Tư Duy (Right Resolve / Sammā Saṅkappa)
Ý nghĩa:
Suy nghĩ và ý hướng chân chính, thiện lành. Đây là sự áp dụng Chánh Kiến vào trong tư tưởng.
Thực hành:
Tư duy xả ly: Ý muốn thoát ly khỏi tham ái, dục vọng.
Tư duy vô sân (không hận thù): Ý muốn từ bỏ sự giận dữ, thù hận, phát triển lòng từ bi.
Tư duy bất hại (không làm hại): Ý muốn không làm tổn thương người khác và chúng sinh, phát triển lòng bi mẫn.
B. Giới Họ
c (Đo Đc - Sīla)
Giới là những nguyên tắc đo đức giúp thanh tịnh thân và khẩu, tạo môi trường thuận lợi cho Định và Tuệ phát triển.
3. Chánh Ngữ
(Right Speech / Sammā Vācā)
Ý nghĩa:
Lời nói đúng đắn, chân thật, mang lại lợi ích và hòa hợp.
Thực hành: Tránh bố
n điều xấu trong lời nói:
Không nói dối (phi chân thật).
Không nói lời chia rẽ
, đâm thọc.
Không nói lời thô ác, chửi rủa, làm tổ
n thương người khác.
Không nói lời vô ích, phù phiếm, ngồ
i lê đôi mách.
4. Chánh Nghiệ
p (Right Action / Sammā Kammanta)
Ý nghĩa:
Hành đng chân chính, đo đức, không gây tổn hại.
Thực hành:
Tránh ba hành động xấu của thân:
Không sát sinh (không làm hạ
i hay tưc đoạt mạng sống của chúng sinh).
Không trộm cắp (không lấy những gì không
được cho).
Không tà dâm (hành vi tình dụ
c không đúng đắn).
5. Chánh Mạ
ng (Right Livelihood / Sammā Ājīva)
Ý nghĩa:
Sinh kế chân chính, nghề nghiệp lương thiện, không gây tổn hại đến người khác và chúng sinh.
Thực hành: Không làm các nghề nghiệ
p liên quan đến:
Buôn bán vũ khí, binh khí.
Buôn bán chấ
t độc, chất say (rượu, ma túy...).
Buôn bán sinh vật số
ng (buôn ngưi, buôn bán động vật để giết thịt).
Buôn bán thịt (nghề giết mổ).
Mê tín dị
đoan, la đảo.
C. Định Học (Tâm Luyện - Samādhi)
Định là sự phát triển tâm trí, sự tập trung và chánh niệm, giúp làm sạch tâm khỏi các tạp niệm và phiền não.
6. Chánh Tinh Tấ
n (Right Effort / Sammā Vāyāma)
Ý nghĩa:
Nỗ lực đúng đn, không lười biếng, không thái quá. Đây là sự nỗ lực liên tục đng tâm đến điều thiện và tránh xa điều ác.
Thực hành: Bốn loại tinh tấn:
Ngăn chặn những điu ác chưa phát sinh.
Diệt trừ nhữ
ng điu ác đã phát sinh.
Nuôi dưỡng những điều thiện chưa phát sinh.
Phát triển và duy trì nhữ
ng điều thiện đã phát sinh.
7. Chánh Niệ
m (Right Mindfulness / Sammā Sati)
Ý nghĩa:
Sự tỉnh thức, nhận biết rõ ràng những gì đang xảy ra trong hiện tại, không phán xét, với sự chú tâm vào thân, thọ, tâm, pháp.
Thực hành: Luôn ý thức rõ ràng về:
Thân (Thaˆn
): Quan sát hơi th, tư thế, hành động của cơ thể.
Thọ (Tho): Nhận biết cảm giác (dễ chịu, khó chị
u, trung tính) đang diễn ra.
Tâm (Taˆm): Nhận biết trạng thái của tâm (tham, sân, si, hay từ bi, hoan hỷ...).
Pháp (Phaˊp
): Quan sát các đi tưng tâm lý, giáo lý đang có mặt.
8. Chánh Đnh (Right Concentration / Sammā Samādhi)
Ý nghĩa:
Sự tập trung tâm ý vào một đi tượng duy nhất, đưa đến trạng thái tâm tĩnh lặng, sâu sắc, không bị xao động, nhằm phát sinh Tuệ giác.
Thực hành: Là kết quả và sự hoàn thiện của Chánh Niệ
m. Đó là thực hành thiền đnh đ đt được các tầng Thiền (Dhyana/Jhana), giúp tâm an trú hoàn toàn, từ đó sinh ra Tuệ giác (Chánh Kiến tối thưng) để thấy rõ sự thật và đoạn trừ phiền não.

III.
Mối Quan Hệ Giữa Các Chi Phần
Bát Chánh Đạo là một hệ thống toàn diện và tương quan chứ không phải là một chuỗi các bước. Sự tiến bộ ở một chi phần sẽ hỗ trợ cho sự phát triển của các chi phần khác:
Tuệ Học (Chánh Kiế
n, Chánh Tư Duy) làm nền tảng: Giúp ta hiểu rõ mục tiêu (giải thoát) và phương pháp (con đường chân chính).
Giới Học (Chánh Ngữ, Chánh Nghiệp, Chánh Mạng) tạ
o môi trường: Giúp thân, khẩu, ý được thanh tịnh, tránh tạo nghiệp xấu, từ đó tâm được an ổn.
Định Học (Chánh Tinh Tấn, Chánh Niệm, Chánh Định) là công cụ: Giúp tâm được rèn luyện, tập trung, tỉnh thức để thâm nhập sâu vào sự thật (Tuệ giác).
Tóm lại,
Bát Chánh Đạo là con đường thực tiễn, cụ thể mà Đức Phật đã chỉ ra để mỗi người tự mình đi trên con đưng đó, chuyển hóa khổ đau thành an lạc, tiến đến mục tiêu cuối cùng là giải thoát.

Le Noble Octuple Sentier (ou Le Noble Sentier Octuple).
C'est l'un des enseignements fondamentaux du Bouddhisme, constituant la quatrième des Quatre Nobles Vérités (la Vérité du Chemin menant à la cessation de la souffrance).

I. Définition du Noble Octuple Sentier
Le Noble Octuple Sentier
(en Pāli : Ariya Aṭṭhaṅgika Magga) est la voie de la pratique bouddhiste qui mène à la cessation de la souffrance (Dukkha) et à l'atteinte du Nirvana (la libération).
Il est souvent appelé le "Sentier du Milieu" car il évite les deux extrêmes :
La recherche du bonheur par la dépendance aux plaisirs sensuels.
La recherche de la libération par l'ascétisme et les mortifications excessives.
Le Sentier n'est pas une série d'étapes à suivre séquentiellement, mais huit facteurs interdépendants qui doivent être cultivés simultanément et de manière continue dans la vie quotidienne. Il est symbolisé par la Roue du Dharma à huit rayons.

II Les Huit Facteurs du Sentier
Les huit facteurs sont traditionnellement regroupés en trois catégories de formation (Les Trois Entraînements Supérieurs : Sagesse, Moralité, Concentration).
A. La Sagesse (Paññ
ā)
La Sagesse est la vision et la compréhension correcte de la réalité, posant la base pour l'ensemble du chemin.
1. La Compréhension Juste (
Sammā Diṭṭhi)
Signification :
Avoir la vision, la compréhension ou la perspective correcte de la réalité. C'est la connaissance et l'acceptation des Quatre Nobles Vérités et la compréhension des lois universelles comme l'impermanence (Anicca), la non-existence d'un soi permanent (Anattā), et la loi de la cause à effet (Karma).
Pratique : C'est le fondement intellectuel qui dirige les autres facteurs.
2. La Pensée Juste (
Sammā Saṅkappa)
Signification :
Cultiver une intention, une pensée ou une aspiration droite et pure. C'est l'application de la Compréhension Juste dans nos intentions mentales.
Pratique : Émettre des pensées :
Libres de désir (Renoncement) : Se détacher des désirs et des attachements.
Libres de haine (Bienveillance) : Cultiver l'amour (
Mettā) et la non-violence.
Libres de cruauté (Compassion) : Cultiver la pitié (
Karunā) et ne pas nuire à autrui.
B. La Moralité (
Sīla)
La Moralité ou l'Éthique est la discipline dans nos paroles et nos actions pour éviter de causer du tort et maintenir un environnement de pratique sain.
3. La Parole Juste (
Sammā Vācā)
Signification :
Parler de manière constructive, honnête et bénéfique.
Pratique : S'abstenir de :
Mentir (parole fausse).
Parler pour semer la discorde ou la désunion (parole calomnieuse).
Utiliser un langage grossier ou blessant (parole dure).
Bavarder inutilement ou de manière futile.
4. L'Action Juste (
Sammā Kammanta)
Signification :
Adopter un comportement physique éthique et moral, dans le respect de la vie.
Pratique : S'abstenir de :
Tuer ou blesser tout être vivant.
Voler (prendre ce qui n'est pas donné).
Avoir une conduite sexuelle inappropriée ou nuisible (inconduite sexuelle).
5. Les Moyens d'Existence Justes (
Sammā Ājīva)
Signification :
Gagner sa vie d'une manière honnête et non nuisible.
Pratique : Éviter les métiers qui contribuent à la souffrance des êtres, tels que :
Le commerce d'armes.
Le commerce d'êtres vivants (y compris la boucherie et la traite d'êtres humains).
Le commerce de substances intoxicantes ou de drogues.
Le commerce de poisons.
Les métiers basés sur la fraude, la tromperie ou la divination.
C. La Concentration (
Samādhi)
La Concentration est la discipline mentale qui développe le contrôle et la clarté de l'esprit, menant à la perspicacité.
6. L'Effort Juste (
Sammā Vāyāma)
Signification :
Déployer l'énergie appropriée pour le développement spirituel. Ce n'est ni la paresse, ni l'excès.
Pratique : Les quatre efforts corrects :
Empêcher les états d'esprit nuisibles non encore apparus.
Éliminer les états d'esprit nuisibles déjà apparus.
Faire naître les états d'esprit bénéfiques non encore apparus.
Maintenir et développer les états d'esprit bénéfiques déjà apparus.
7. L'Attention Juste (
Sammā Sati)
Signification :
La pleine conscience (mindfulness) : être pleinement conscient et vigilant de ce qui se passe dans l'instant présent.
Pratique : Développer l'attention dans les quatre domaines (Quatre Fondements de la Pleine Conscience) :
Le Corps : Conscience de la respiration, des postures, des actions.
Les Sensations (Thọ) : Conscience des sensations (agréables, désagréables, neutres).
L'Esprit/La Conscience (Tâm) : Conscience des états mentaux (colère, calme, confusion, etc.).
Les Phénomènes Mentaux (Pháp) : Conscience des idées, des pensées et des objets de l'esprit.
8. La Concentration Juste (
Sammā Samādhi)
Signification :
Le développement d'un esprit stable, focalisé et unifié, généralement atteint par la pratique de la méditation.
Pratique : Cultiver les états d'absorption méditative (
Jhāna ou Dhyana), qui mènent à une profonde tranquillité et à une clarté mentale accrue, permettant ainsi à la Sagesse (Compréhension Juste) d'émerger et d'agir sur les facteurs de souffrance.

III. Synthèse
Le Noble Octuple Sentier est un chemin pragmatique et éthique, offrant une feuille de route complète pour toute la vie d'un pratiquant bouddhiste. Il intègre l'éthique (Moralité), la discipline mentale (Concentration) et la perspicacité spirituelle (Sagesse) comme moyen direct de mettre fin à la souffrance et d'atteindre l'Éveil.




Tâm

Tâm lang thang trôi nổi, tựa áng mây
Vướng đối tượng, thuyền đời lạc hướng quay
Ý như ngựa, tung hoành không nghỉ tay
Tịnh và động, luân hồi vẫn đổi thay

Không tu tập, tâm loạn chẳng yên đây
Mới bước vào, tìm tịnh giữa mê say
Tu thuần thục, động tịnh chẳng chia hai
Đạt đạo rồi, giới định tuệ hòa ngay


L'Âme


L’esprit s’égare, tel un nuage en fuite,
Il s’attache aux objets, la barque se délite.
La pensée bondit, fougueuse et sans repos,
Le calme et le tumulte dansent à fleur d’eau.

Sans voie ni pratique, le cœur reste agité,
Cherchant paix intérieure, l’âme veut s’éveiller.
Quand l’art du silence s’installe dans le bruit,
Le sage en mouvement trouve l’éclat de nuit.

Alors s’unissent, sans heurt ni vanité,
Précepte, paix profonde et claire vérité.





https://youtu.be/Dbtn0T4_L5Q

1. Tóm tắt nội dung bài giảng: NGÃ và VÔ NGÃ
00:10 Mở đầu: Ngã - Cái tôi Ảo ảnh và Nguồn gốc Khổ đau
- Ngã (cái tôi) là kẻ đi bên cạnh, khiến bạn giận dữ, lo lắng, và thì thầm "mày không đủ tốt".
- Ngã là cái tôi được xây dựng từ lời khen, ánh mắt, thành công, tổn thương, và dễ bị tổn thương.
- Khổ đau đến vì cái tôi không ngừng kháng cự thế giới, đòi hỏi sự chắc chắn, kiểm soát, và bất tử trong một thực tại vô thường.
02:46 Ngã: Bản ngã được hình thành như thế nào?
- Cái tôi không phải thứ bạn sinh ra cùng, mà là thứ bạn được lập trình để tin vào.
- Nó hình thành từ những mảnh vụn: lời khen, sự so sánh, đánh giá, từ chối, và trở thành một câu chuyện về "tôi là người thế này".
- Phật giáo gọi đó là Ngã chấp (cái thấy sai lầm về một "tôi" thường hằng). Bạn đánh đổi tự do để bảo vệ cái tôi không thật này, dẫn đến mệt mỏi, lo âu vì không chịu nổi sự không chắc chắn.
05:22 Vô ngã: Sự thật khiến cái tôi sụp đổ
- Vô ngã là chân lý Đức Phật khai mở, không phải học thuyết, mà là một cái thấy khiến mọi ý niệm về bản thân sụp đổ.
- Bạn không phải là thân xác, cảm xúc, ký ức hay suy nghĩ, vì chúng đều thay đổi và đến rồi đi.
- Chỉ có dòng tâm thức tương tục (Sita Santana) vận hành, không có "chủ nhân" cố định. Vô ngã không có nghĩa là không tồn tại gì, mà là không có một bản thể riêng biệt, không thay đổi, độc lập.
08:41 Khi Ngã gặp Vô thường
- Vô thường là sự thật đau đớn nhất với bản ngã, vì mọi thứ (tình yêu, danh tiếng, cơ thể) đều sẽ thay đổi và rời đi.
- Ngã bám víu mãnh liệt vào những gì không thể giữ, sợ mất hình ảnh, sợ bị quên lãng. Khi vô thường đến, cái tôi nổi loạn, phản kháng, dẫn đến Dukha (khổ)—sự bất toại nguyện khi muốn giữ điều không thể giữ.
- Cách vượt qua là nhìn thẳng vào vô thường như một đạo sư, buông bỏ sự nắm giữ và chọn buông xuống trong tỉnh thức.
11:37 Ảo tưởng kiểm soát và Nỗi sợ sâu nhất
- Ngã bám víu vào ảo tưởng kiểm soát cảm xúc, tương lai, người khác, để khẳng định sự tồn tại. Khi mất kiểm soát, nó phản ứng bằng lo âu, giận dữ, thất vọng.
- Nỗi sợ sâu nhất là sợ không là gì trong mắt người khác, sợ rơi vào khoảng trống không thể gắn nhãn.
- Con đường giải thoát là buông cái ngã đang cố làm chủ (trung đạo), hòa điệu cùng thực tại thay vì cố gắng kiểm soát nó.
15:00 Giác ngộ là gì? Không vô cảm, không biến mất
- Giác ngộ không phải là biến mất hay hư vô, mà là bước vào cuộc đời với một tâm không bị trói buộc.
- Bạn vẫn cảm, vẫn nghĩ, vẫn hành động, nhưng không đồng nhất mình với chúng. Khi buồn, bạn thấy nỗi buồn, nhưng không còn là "người buồn".
- Giác ngộ bắt đầu từ khoảnh khắc bạn thấy rõ: "Chúng không phải là tôi" và không bám vào điều được thấy.
18:10 Phân ly nội tâm và sự Hồi sinh của cái biết
- Phân ly nội tâm là hậu quả của việc cái tôi luôn muốn kiểm soát, phải đúng, dẫn đến việc cắt bỏ những phần không được chấp nhận (tạo ra mặt nạ và cái bóng).
- Giải pháp là buông xuống tất cả những gì không phải là mình, đối diện với nỗi sợ, yếu đuối, vết thương cũ mà không phán xét.
- Khi cái tôi thôi kháng cự, chỉ còn cái biết rộng mở, bao trùm. Sự phân ly biến mất và bạn trở thành sự hiện diện không phân mảnh.
21:33 Cái chết của cái tôi và sự Tái sinh của Ý thức
- Cái chết của bản ngã là sự đổ vỡ bên trong, khi hình ảnh về bản thân tan vỡ và bạn rơi vào sự trống rỗng.
- Tái sinh không phải là trở thành phiên bản tốt hơn, mà là cái chết của ảo tưởng rằng "tôi là ai đó".
- Khi cái tôi tan rã, bạn bắt đầu thấy sự sống mà không cần nó diễn giải. Bạn trở thành không gian cho mọi thứ đi qua, là sự tái sinh của ý thức thuần khiết, không bị giới hạn bởi tên gọi hay ký ức.
24:31 Ngã và Vô ngã không phải hai kẻ thù
- Suy nghĩ cố gắng tiêu diệt ngã lại đến từ ngã, tạo ra một bản ngã lý tưởng tinh vi hơn.
- Vô ngã không chống lại ngã, mà chỉ là cái thấy trong suốt nơi ngã không còn chỗ bám.
- Ngã chỉ là một công cụ (vai diễn) để sống, bạn chơi vai nhưng không lầm vai. Khi được thấy rõ và đặt xuống đúng chỗ, nó trở nên linh hoạt.
27:21
Kết luận: Lời mời Buông bỏ
- Tự do nằm trong việc buông xuống cái tôi luôn muốn khẳng định, sợ sai, sợ thua, và buông cả nhu cầu tìm kiếm một bản ngã lý tưởng.
- Bạn không cần cố diệt ngã, chỉ cần thấy ra ảo ảnh của nó và thức dậy giữa đời sống.
- Tỉnh thức là mỗi khoảnh khắc bạn quay trở về với cái biết im lặng, trong sáng, không bị cuốn vào vai diễn của cái tôi.

2.
Résumé de la conférence : Le MOI et le NON-MOI
00:10 Introduction : Le Moi (Ngã) – Illusion et source de souffrance
- Le Moi (l'ego) est le compagnon constant qui influence vos décisions, provoque la colère en cas d'irrespect et murmure "tu n'es pas assez bien" lors d'échecs.
- C'est une illusion (Ngã) construite à partir d'éloges, de l'opinion des autres, de succès et de blessures, qui exige d'être validée et de "surpasser les autres".
- La souffrance ne vient pas du monde, mais du Moi qui résiste sans cesse au monde, voulant permanence, contrôle et immortalité dans une réalité d'impermanence.
02:46 Le Moi : Comment l'ego se forme-t-il ?
- Le Moi n'est pas inné, mais programmé. Il se construit à partir de fragments d'éloges, de comparaisons et de rejets.
- Il crée une "histoire" ("Je suis comme ça," "Je dois être fort"), que le bouddhisme appelle l'attachement au Moi (Ngã chấp) – l'illusion d'un moi permanent et indépendant.
- L'individu échange sa liberté contre la protection de ce faux Moi, se fatiguant et s'inquiétant parce que le Moi ne supporte pas l'incertitude.
05:22 Le Non-Moi (Vô ngã) : La vérité qui fait s'effondrer le Moi
- Le Non-Moi est la vérité libératrice découverte par le Bouddha, qui fait s'écrouler toutes les notions de soi.
- Vous n'êtes ni le corps, ni les émotions, ni les souvenirs, ni les pensées, car tout cela est transitoire.
- Il n'y a pas de "moi" au centre contrôlant tout, mais seulement un flux d'expérience continu (dòng tâm thức tương tục). Le Non-Moi signifie qu'il n'y a pas d'entité séparée, immuable et indépendante comme on le croit.
08:41 Quand le Moi rencontre l'Impermanence (Vô thường)
- L'Impermanence est la vérité la plus douloureuse pour l'ego, car tout (amour, succès, corps) disparaîtra.
- Le Moi s'attache farouchement à ce qui ne peut être retenu et réagit violemment à la perte (séparation, échec, mort).
- Ce conflit entre le Moi voulant s'accrocher et le flux de la vie est appelé Dukha (souffrance).
- La solution n'est pas de combattre l'impermanence, mais de la voir comme un maître silencieux qui enseigne à lâcher prise dans l'éveil.
11:37 L'illusion du contrôle et la peur la plus profonde
- Le contrôle (des émotions, de l'avenir, des autres) est l'illusion à laquelle le Moi s'accroche pour affirmer son existence. Une perte de contrôle engendre anxiété, colère, frustration.
- La peur la plus profonde est celle d'être un rien aux yeux des autres et de tomber dans un vide sans étiquette.
- L'approche bouddhiste (la voie du milieu - trung đạo) n'est ni la contrainte ni l'abandon, mais le lâcher-prise du Moi qui cherche à dominer, pour devenir flexible et présent.
15:00 Qu'est-ce que l'Éveil (Giác ngộ) ? Ni insensibilité, ni disparition
- L'Éveil n'est pas un état transcendant, mais une invitation à regarder la vie sans y être lié. Ce n'est pas la cessation (vô diệt), mais le non-attachement (vô bám).
- Vous continuez à ressentir, mais vous ne vous identifiez plus à ce qui surgit. La colère est une vague dans l'océan de l'esprit, mais vous n'êtes pas la personne en colère.
- L'Éveil est de voir clairement : "Ceci est une émotion, ce n'est pas moi". La liberté est là quand vous n'êtes plus contrôlé.
18:10 Dissociation interne et résurrection de la conscience
- La dissociation interne (phân ly nội tâm) est une conséquence subtile de l'ego qui veut toujours avoir raison et ne jamais être blessé.
- Elle vous pousse à supprimer les parties non acceptées (colère, tristesse, fatigue) pour jouer le rôle de "personne forte, réussie", vous coupant de votre partie la plus profonde.
- La guérison vient en lâchant tout ce qui n'est pas vous, en faisant face aux parties oubliées sans les juger. Le Moi cesse de se définir, et vous réalisez que vous n'avez pas besoin d'être quelqu'un.
21:33 La mort du Moi et la renaissance de la conscience
- La mort de l'ego est un effondrement interne où l'image de soi se brise, et le Moi perd tout point d'ancrage. Il ne reste qu'un sentiment de vide (trống rỗng).
- En restant dans ce vide sans créer un nouvel ego, on assiste à la renaissance d'un nouveau flux qui ne porte pas le passé.
- C'est la mort de l'illusion que "je suis quelqu'un". Au lieu de penser "je vois la pluie", vous devenez la pluie. Vous êtes l'espace pour que la tristesse passe.
24:31 Le Moi et le Non-Moi ne sont pas deux ennemis
- L'idée de devoir détruire le Moi vient de l'ego lui-même, créant un "ego éveillé" idéal.
- Le Non-Moi est simplement la vision claire de la nature vide du Moi. Il ne le juge pas, ne le nie pas.
- Le Moi n'est pas un ennemi, mais un outil (un rôle). Vous jouez le rôle (parent, leader) mais vous n'êtes pas confondu avec le rôle.
27:21
Conclusion : L'invitation à lâcher prise
- La liberté est dans cet instant même, où vous voyez ce qui surgit dans l'esprit sans être entraîné ou résister.
- Il n'est pas nécessaire de s'efforcer de détruire le Moi, mais de voir son illusion.
- L'éveil n'est pas une destination, mais chaque instant où vous revenez à la conscience silencieuse et claire, où il suffit de voir (thấy) et de revenir.



https://youtu.be/jsJx1mHbDS0
Sau đây là tóm tắt nội dung bài giảng "Ngày Bế Giảng" của Sư Ông Viên Minh theo các mốc thời gian chính:
(00:08 - 01:15) Lời Mở
Đầu và Thông Báo Buổi Chia Sẻ Pháp Cuối: Sư Ông Viên Minh mở đầu và thông báo rằng đây là buổi chia sẻ pháp cuối cùng của khóa giảng, vì ngài sẽ đi Phật sự ở các tỉnh trong các tuần tới.
(01:15 - 02:59) Câu Hỏi 1: Bệnh tật, Nỗi sợ chết và Vấ
n đ Ăn chay/Ăn mặn: Một Phật tử trẻ tuổi đặt câu hỏi về việc đối mặt với bệnh hiểm nghèo, nỗi sợ xa gia đình, sự nặng lòng về ăn chay/ăn mặn (sợ hãi khi thấy thịt sống nhưng ăn chay không no) và tâm phán xét ngưi ăn mặn.
(03:00 - 11:15) Khai Thị về Sống Trọn Vẹn và Chánh Niệm:
Sư Ông khai thị rằng cuộc đi là trường học và mọi thăng trm đều là bài học để giác ngộ. Điều quan trọng là phải sống tốt đẹp, trọn vẹn tỉnh thức (chánh niệm tỉnh giác) trong từng khoảnh khắc, không phải là sống bao lâu. Ngài nhấn mạnh không nên sợ cái chết hay sợ đi v đâu, vì chỉ cần sống đúng thì chết lúc nào cũng là bất tử.
(11:16 - 22:32) Giả
i Đáp v Ăn Chay/Ăn Mặn và Nhân Quả: Sư Ông Viên Minh khẳng định tự do là đủ sáng suốt để biết điều gì đúng/sai trong từng khoảnh khắc, chứ không phải quy định sẵn. Việc ăn chay mà còn chấp thì không tốt; nên "có gì ăn nấy". Ngài giải thích về Giới Tam Tịnh Nhục của chư Tăng (không ăn thịt do mình giết, do người khác giết cho mình, hoặc do thấy/nghe/nghi ngờ giết cho mình). Ngài nhấn mạnh chuyện giết chóc là luật nhân quả diễn ra ở đời, là bài học để giác ngộ.
(22:33 - 27:11) Chi Tiết về Giới Luật và Tôn Trọng Sự Sống:
Sư Ông giải thích về sự vi tế trong giới luật khi Tăng Ni ăn rau củ cũng phải "cắp" (làm cho nó không thể sống/trồng lại đưc) để tôn trọng sự sống của thực vật. Sát sinh chỉ thành giới khi đ 5 điều kiện (vật sống, biết vật sống, muốn giết, cố giết, vật chết do cố giết của mình).
(27:12 - 34:11) Câu Hỏ
i 2: Đối Mặt và Chấp Nhận Lỗi Lầm: Một Phật tử hỏi về cách thấy rõ, chấp nhận, đối mặt, và tha thứ cho lỗi lầm bản thân. Sư Ông đáp: "Đừng sợ sai, mà sợ không nhận ra được cái sai" đ điều chỉnh. "Cái đúng xuất phát từ nhận thức ra cái sai chứ không phải là bắt chưc cái đúng lý tưởng". Không sai là đúng, còn cố đúng là sai.
(34:12 - 42:58) Câu Hỏi 3: Khai thị về Cận Tử Nghiệp:
Sư Ông giải thích Cận tử nghiệp là khoảnh khắc trước khi lâm chung, tự nhiên sẽ hiện ra cảnh liên quan đến nghiệp mạnh nhất hoặc thường làm nhất. Cách chuẩn bị tốt nhất là tập bình tĩnh sáng suốt trước mọi hoàn cảnh ngay từ bây giờ. Nếu tâm bình tĩnh sáng suốt khi lâm chung, ngưi đó sẽ không bị cuốn vào cảnh giới nào mà là người giác ngộ giải thoát.
(42:59 - 1:08:21) Câu Hỏi 4: Giác Ngộ, Bản Ngã và Tự Do:
Sư Ông trả lời một Phật tử đã vượt qua khổ đau và cảm thấy tự do, bình thường sau khi nhìn sâu vào chính mình và phá bỏ bản ngã ảo tưởng. Sư Ông kết luận: Hạnh phúc cao nhất là khi tâm không động, không sầu, tự tại và vô nhiễm trước mọi được mất, thành bại, vui khổ. Sức mạnh lớn nhất là chịu đựng mình không là gì cả.
(1:08:22 - 1:26:12) Câu Hỏi 5: Dạy con về
Đối Nhân Xử Thế và Giới Luật: Sư Ông giải thích về việc dạy con cái nhường nhịn và vai trò của Giới luật (Pātimokkha). Giới luật không phải đ đe dọa mà là "Điều học" giúp chiêm nghiệm đúng sai, và nó là phương tiện giải thoát khỏi những hành vi sai trái, giúp ngưi tu đt được tự do.
(1:41:04 - 1:57:49) Kết Thúc: Sống vớ
i "Cái Đang Là" và Giác Ngộ: Sư Ông chốt lại rằng sự sống diễn ra trong từng khoảnh khắc là bài pháp để thấy ra sự thật vô thường, khổ, vô ngã. Thấy mình như mình đang là (Yathābhūtañāṇadassana) là thấy rõ Pháp đang vận hành mà không có sự tạo tác của bản ngã ảo tưng. Đây chính là trạng thái giác ngộ và thể nhập pháp giới tánh.

Résumé de la Conférence de S.É. Viên Minh (Jour de Clôture)
Voici un résumé du contenu de la conférence de Vénérable Thích Viên Minh, organisé selon les principaux jalons temporels:
(00:08 - 01:15) Introduction et Annonce de la Dernière Session : Le Vénérable Viên Minh salue l'assemblée et annonce qu'il s'agit de la dernière session de partage du Dharma de ce cycle, car il doit se rendre en mission bouddhiste dans les provinces les semaines suivantes.
(01:15 - 02:59) Question 1: Maladie, Peur de la Mort, Végétarisme/Non-Végétarisme, et Jugement : Une jeune bouddhiste interroge sur la manière de faire face à une maladie grave, à la peur de s'éloigner de sa famille, au dilemme de l'alimentation végétarienne/non-végétarienne (elle a peur en voyant de la viande crue, mais n'est pas rassasiée par la nourriture végétarienne) et à la tendance à juger les personnes qui mangent de la viande.
(03:00 - 11:15) Enseignement sur la Vie comme Leçon et la Pleine Conscience :
Sư Ông Viên Minh enseigne que la vie est une école et que tous les hauts et les bas (gains/pertes, succès/échecs, joies/souffrances) sont des leçons menant à l'éveil. L'important est d'examiner son propre esprit pour maintenir le calme et la clarté face à toutes les situations, sans s'y attacher. Il insiste sur le fait qu'il n'est pas important de vivre longtemps, mais de vivre une belle vie. Si l'on vit bien, le moment de la mort n'a pas d'importance et il n'y a pas lieu de craindre où l'on va, même en enfer, car c'est aussi une leçon. Il conclut en citant le Bouddha : vivre 100 ans sans pleine conscience est comme être un cadavre, mais vivre un instant en pleine conscience est l'immortalité.
(11:16 - 22:32) Clarification sur l'Alimentation et le Karma (Tam Tịnh Nhục) :
Sư Ông cite Krishnamurti (Krishnamurti ne préconise ni le végétarisme ni le non-végétarisme, mais dit : "ce qui est réglementé est une contrainte") et affirme que la liberté est de savoir, avec clarté, ce qui est juste ou faux à chaque instant, sans règles préétablies. Le végétarisme pratiqué avec attachement n'est pas bon ; il faut "manger ce qui est disponible". Il explique les préceptes du Bouddha : les moines et moniales peuvent manger tout ce qui leur est offert, à condition que la bête n'ait pas été tuée pour eux, ou qu'ils n'aient pas demandé à quelqu'un de la tuer pour eux (Trois Viandes Pures - Tam Tịnh Nhục). L'acte de tuer est la loi du karma en action dans le monde.
(22:33 - 27:11) Les Préceptes et le Respect de la Vie (Plantes et Animaux) :
Sư Ông développe la subtilité des préceptes des moines et moniales, qui doivent également "couper" les légumes (les rendre incapables de revivre/repousser, comme éplucher, cuire...) par respect pour la vie des plantes.
(27:12 - 34:11) Question 2: Comment Accepter et Faire Face aux Erreurs : Un bouddhiste demande comment reconnaître clairement, accepter, faire face, et pardonner ses propres erreurs.
Sư Ông répond : "N'aie pas peur de l'erreur, aie peur de ne pas la reconnaître" pour pouvoir s'ajuster. "Le juste naît de la reconnaissance de l'erreur et non de l'imitation d'un idéal de justesse". Ne plus commettre d'erreurs est juste, tandis que s'efforcer d'être juste est une erreur.
(34:12 - 42:58) Question 3: Enseignement sur le Karma au Moment de la Mort (Cận Tử Nghiệp) : Sư Ông explique que le Karma au Moment de la Mort est l'instant précédant le trépas, où une scène liée au karma le plus fort ou le plus souvent pratiqué (comme le meurtre/le don) apparaît naturellement. La meilleure façon de se préparer est de s'entraîner dès maintenant à être calme et clair face à toutes les circonstances. Si l'esprit est calme et clair au moment de la mort, la personne ne sera entraînée dans aucun royaume (bon ou mauvais), mais atteindra l'éveil et la libération.
(42:59 - 1:08:21) Question 4: Relation entre Erreur, Éveil et Liberté :
Sư Ông répond à une personne qui, après avoir traversé la douleur et regardé profondément en elle-même, a surmonté une relation difficile et ressenti une liberté étonnante en abandonnant le concept illusoire du Moi. Sư Ông conclut que la plus grande force est de supporter de n'être rien. Le bonheur suprême est lorsque l'esprit reste imperturbable, sans tristesse, auto-suffisant et non souillé au contact de tous les gains/pertes, succès/échecs, joies/souffrances. "Ne pas faire d'erreur est juste" et "s'efforcer d'être juste est une erreur".
(1:08:22 - 1:26:12) Question 5: Éduquer les Enfants et les Préceptes :
Sư Ông explique comment enseigner le partage aux enfants et le rôle des Préceptes (Pātimokkha). Les préceptes ne sont pas une menace (d'aller en enfer) mais des "Règles d'apprentissage" pour contempler le juste et le faux. Les préceptes aident à atteindre la liberté et la libération (pātimokkha = chaque (pātim) libération (mokkha)) des mauvaises actions.
(1:41:04 - 1:57:49) Conclusion: Vivre avec "Ce Qui Est" et l'Éveil :
Sư Ông souligne que la vie se déroule à chaque instant est le Dharma qui révèle la vérité de l'impermanence, de la souffrance et de la non-existence du soi. La Vue Juste est de voir, savoir, penser, agir et vivre correctement. Voir ce que l'on est tel que l'on est (Yathābhūtañāṇadassana) est de voir clairement le Dharma en action sans la création d'un moi illusoire. C'est l'état d'éveil et d'intégration dans la nature du Dharma (pháp giới tánh).



https://youtu.be/E5ItHQYrDB0
i đây là tóm tắt nội dung bài giảng của Thầy Viên Minh
(00:01), Thầy giảng về cách thực hành chánh niệ
m trong đời sống hàng ngày. Thầy nhấn mạnh rằng chánh niệm tỉnh giác không phải là sự cố gắng nỗ lực mà sẽ tự động phát sinh khi ta biết buông xuống. Điu này đt được qua ba yếu tố: giản dị (đang như thế nào thì là như vậy), tự nhiên (không cố gắng sửa đổi theo ý mình), và vô tâm (không có ý đồ của bản ngã).
(10:59), Thầy giả
i đáp thắc mắc về việc hiểu một bài giảng ban đầu qua lý trí và sau đó mới "vỡ ra" ý nghĩa sâu sắc hơn qua thời gian. Thầy khẳng đnh đây là điều rất bình thường. Sự hiểu biết ban đầu chỉ là kiến thức lý trí, còn sự thấu hiểu thực sự đến từ trải nghiệm thực tế, hay còn gọi là thực chứng. Thầy nhấn mạnh sự khác biệt giữa kiến thức (chưa trải nghiệm) và tri kiến (đã hoặc đang trải nghiệm).
(20:22), một câu hỏ
i đưc đặt ra về một trạng thái tâm rất rõ ràng, sáng suốt sau khi ngủ dậy. Thầy giải thích rằng đây chính là trạng thái "giản dị, tự nhiên và vô tâm" đã nói ở câu đầu tiên. Khi tâm không bị các ý đồ, kế hoạch của bản ngã xen vào, tánh biết tự nhiên sẽ tự soi chiếu và làm cho mọi thứ trở nên minh bạch.
(25:22), Thầy trả lời câu hỏi về việc nên làm gì khi biế
t có ngưi thương mình nhưng thực chất là đang lợi dụng. Thầy khuyên nên rời xa, trừ trường hợp mình biết họ lợi dụng nhưng vì lòng thương mà mun giúp đỡ họ, tuy nhiên không nên tiến tới mối quan hệ sâu sắc hơn.
(27:15), Thầy giảng về
thiền Tứ Niệm Xứ. Thầy giải thích rằng đây không phải là một phương pháp tu tập riêng biệt đòi hỏi phải từ bỏ mọi việc, mà là sự sáng suốt, rõ biết thân, thọ, tâm, pháp trong mọi hoạt đng đời sống hàng ngày. Khi thực hành đúng, các pháp môn hỗ trợ khác như Tứ Chánh Cần, Ngũ Căn, Ngũ Lực sẽ tự động ứng hợp mà không cần phải cố gắng thực hành riêng lẻ.
(34:06), Thầy giả
i đáp các câu hi liên quan đến việc ngưi thân qua đời. Thầy cho rằng việc đ người mất yên vài giờ trước khi khâm liệm là một việc làm thực tế để chắc chắn rằng họ đã thực sự qua đời. Về việc hiến tạng, đây là một tâm thiện, và sự tái sinh phụ thuộc vào tâm thức của ngưi đó ch không liên quan đến thân xác sau khi chết.
(40:03), Thầ
y hướng dẫn cách điều phục cơn giận. Thay vì cố gắng dẹp bỏ cơn giận, Thầy khuyên nên thực hành việc luôn sáng suốt biết mình. Khi sự nhận biết này trở nên thường trực, ta sẽ thấy đưc cơn giận ngay khi nó khởi lên, và chính cái thấy biết đó sẽ làm cho tham sân si tự đng đoạn giảm.
(46:03), Thầy giải thích về "
bài học của chính mình". Thầy cho rằng bài học chính là thực tại đang diễn ra. Học chính là thấy rõ thân, thọ, tâm, pháp của mình trong từng khoảnh khắc. Bài học cuối cùng là khi đối diện với mọi việc trong đời, tâm không còn dao động, không sầu, tự tại và vô nhiễm.
(50:34), Thầy chia sẻ
cách để chuyển hóa từ ngưi kém phưc đến ngưi có đo đc và được giải thoát. Con đường cốt lõi là giữ gìn Tam Quy và Ngũ Giới. Ngoài ra, có 10 điu phưc khác như bố thí, trì giới, tham thiền, cung kính, phục vụ, nghe pháp... sẽ giúp một ngưi đi từ xấu đến tốt, từ tối đến sáng.
(53:19), Thầy nói về việc tu tập ở các cõi giới khác. Thầy cho biết cõi ng
ưi là nơi dễ tu tập nhất vì có đủ khổ và vui. Về hiện tưng người chết nhập vào người sống, Thầy giải thích phần lớn đó là các chúng sinh ở cõi A-tu-la (thần), do khi còn sống có khả năng nhưng khi mt đi không siêu thoát được nên phải mưn thân xác ngưi khác để thực hiện ý nguyện của họ.
(1:00:30), Thầy làm rõ về việc một bậc giác ngộ có còn sân hận hay không. Thầy cho biết các bậc Thánh ở mứ
c độ thấp như Tu-đà-hoàn hay Tư-đà-hàm thì vẫn còn sân, nhưng ở mức độ nhẹ và không gây hại. Chỉ khi đến bậc A-na-hàm và A-la-hán thì sân hận mới hoàn toàn chấm dứt.
(1:02:16), Thầy trả lời một Phật tử về việc nhậ
n ra đã đến lúc cần tự mình bưc đi trên con đường tu tập thay vì nương tựa vào lời dạy của Thầy. Thầy rất hoan hỉ và khẳng đnh đó là một dấu hiệu của sự trưởng thành. Vai trò của người thầy là chỉ cho mình cách tự soi sáng chính mình, và mục tiêu cuối cùng là mỗi người phải tự mình thắp đuc lên mà đi.
(1:07:21), Thầy bàn về Khổ
Đế và những ngưi dưng như không sợ khổ. Thầy giải thích rằng không ai thực sự thích khổ, nhưng vì tham ái và sân hận quá lớn, họ chưa thy ra được nguyên nhân của khổ (Tập Đế), do đó h đành phải chịu khổ. Việc quan trọng nhất là thấy ra nguyên nhân sinh khổ đ điều chỉnh.
(1:11:01), Thầy giải thích về cảm thọ
đau khi ngồi thiền. Thầy chỉ ra rằng thái đ tâm lý đóng vai trò quan trọng. Cơn đau thể xác có giới hạn, nhưng chính sự phản ứng của tâm lý mới làm cho nó trở nên không chịu đựng nổi. Khi tâm ổn đnh, cơn đau dù vẫn còn đó nhưng sẽ trở nên nhẹ nhàng và có thể chấp nhận được.
(1:14:52), Thầy trả lời ba câu hỏi nhỏ. Thầy giải thích
Sổ Tức Quán là chỉ cần trọn vẹn rõ biết hơi thở tự nhiên mà không cố gắng điều khiển. Thầy cũng làm rõ rằng câu "tâm không đng" và "đối cảnh tâm sổ khởi" không mâu thuẫn, vì tâm của bậc giác ngộ khởi lên là khởi lên từ trí tuệ và từ bi, khác với tâm của phàm phu khởi lên từ vô minh ái dục. Về việc lập chùa, Thầy cho rằng trong thời đại này, "ngôi chùa trên mạng" là tốt nhất, giúp chánh pháp có thể đến với tất cả mọi người ở mọi nơi. Chúc các thiện tri thức luôn tinh tấn tiến tu

(00:01), le Maître expose la manière de pratiquer la pleine conscience au quotidien. Il souligne que la pleine conscience et la clarté ne résultent pas d'un effort acharné, mais surgissent automatiquement lorsque nous savons lâcher prise. Ceci est atteint à travers
trois éléments : la simplicité (être tel que l'on est), le naturel (ne pas essayer de modifier les choses selon sa propre volonté), et le non-mental (agir sans l'intention de l'ego).
(10:59), le Maître répond à une question sur le fait de comprendre un enseignement d'abord par l'intellect, puis d'en saisir le sens plus profond avec le temps, après une "révélation". Il affirme que c'est tout à fait normal. La compréhension initiale n'est qu'une connaissance intellectuelle, tandis que la véritable compréhension vient de l'expérience directe, aussi appelée réalisation. Il met l'accent sur la différence entre la connaissance (non expérimentée) et la vision pénétrante (qui a été ou est en train d'être expérimentée).
(20:22), une question est posée concernant un état d'esprit très clair et lucide au réveil. Le Maître explique qu'il s'agit précisément de l'état de "simplicité, naturel et non-mental" mentionné précédemment. Lorsque l'esprit n'est pas encombré par les intentions et les plans de l'ego, sa nature consciente se manifeste naturellement et rend tout transparent.
(25:22), le Maître répond à la question de savoir comment agir lorsque l'on sait qu'une personne qui nous aime profite en réalité de nous. Il conseille de s'éloigner, sauf si, par compassion, on choisit de l'aider tout en sachant qu'elle profite, mais sans s'engager dans une relation plus profonde.
(27:15), le Maître enseigne sur la méditation des
Quatre Établissements de l'Attention (Tứ Niệm Xứ). Il explique qu'il ne s'agit pas d'une méthode de pratique distincte qui exigerait d'abandonner toutes ses activités, mais d'une conscience claire et lucide du corps, des sensations, de l'esprit et des phénomènes dans toutes les activités de la vie quotidienne. Lorsqu'elle est pratiquée correctement, les autres pratiques de soutien telles que les Quatre Efforts Justes, les Cinq Facultés et les Cinq Forces s'harmonisent automatiquement sans qu'il soit nécessaire de les pratiquer séparément.
(34:06), le Maître répond à des questions relatives au décès d'un proche. Il considère que le fait d'attendre quelques heures avant la mise en bière est une mesure pratique pour s'assurer que la personne est bien décédée. Concernant le don d'organes, il s'agit d'une intention bienveillante, et la renaissance dépend de l'état de conscience de la personne, et non de ce qu'il advient du corps physique après la mort.
(40:03), le Maître enseigne comment maîtriser la colère. Plutôt que d'essayer de réprimer la colère, il conseille de pratiquer une conscience lucide et constante de soi-même. Lorsque cette conscience devient permanente, on voit la colère surgir dès son apparition, et cette prise de conscience même entraîne une diminution automatique de l'avidité, de la colère et de l'ignorance.
(46:03), le Maître explique ce qu'est "la leçon de sa propre vie". Il affirme que la leçon est la réalité telle qu'elle se déroule à l'instant présent.
Apprendre, c'est voir clairement son propre corps, ses sensations, son esprit et ses phénomènes à chaque moment. La leçon ultime est atteinte lorsque, face à tous les événements de la vie, l'esprit ne vacille plus, est sans chagrin, libre et pur.
(50:34), le Maître partage la voie pour passer d'une personne de peu de mérites à une personne vertueuse et libérée. Le chemin fondamental consiste à observer les Trois Refuges et les Cinq Préceptes. En outre, dix actions méritoires, telles que la générosité, la vertu, la méditation, le respect, le service, l'écoute du Dharma, etc., aident une personne à passer du mal au bien, de l'obscurité à la lumière.
(53:19), le Maître parle de la pratique dans les autres royaumes d'existence. Il précise que le royaume humain est le plus propice à la pratique, car il contient à la fois la souffrance et le bonheur. Concernant le phénomène de possession par les esprits, il explique qu'il s'agit principalement d'êtres du royaume des Asuras (divinités), qui, de leur vivant, possédaient des capacités mais n'ont pu atteindre la libération après la mort et doivent donc emprunter le corps d'une autre personne pour réaliser leurs aspirations.
(1:00:30), le Maître clarifie si un être éveillé ressent encore de la colère. Il explique que les êtres nobles de niveaux inférieurs, comme celui qui est entré dans le courant (Sot
āpanna) ou celui qui ne reviendra qu'une fois (Sakadāgāmi), peuvent encore éprouver de la colère, mais à un degré moindre et sans causer de tort. C'est seulement aux stades de celui qui ne revient plus (Anāgāmi) et de l'Arahant que la colère est complètement éteinte.
(1:02:16), le Maître répond à un disciple qui réalise qu'il est temps pour lui de marcher seul sur le chemin de la pratique plutôt que de dépendre des enseignements du Maître. Le Maître se réjouit et affirme que c'est un signe de maturité. Le rôle de l'enseignant est de montrer comment s'observer soi-même, et le but ultime est que chaque personne allume sa propre torche et avance par elle-même.
(1:07:21), le Maître aborde la Vérité de la Souffrance (Dukkha) et ceux qui ne semblent pas la craindre. Il explique que personne n'aime réellement la souffrance, mais que, poussés par un désir et une aversion excessifs, ils ne voient pas la cause de la souffrance (Samud
āya) et sont donc contraints de la subir. Le plus important est de voir la cause de la souffrance pour pouvoir y remédier.
(11:01), le Maître explique la sensation de douleur pendant la méditation assise. Il souligne que l'attitude mentale joue un rôle crucial. La douleur physique a une limite, mais c'est la réaction psychologique qui la rend insupportable. Lorsque l'esprit est stable, la douleur, bien que toujours présente, devient plus douce et acceptable.
(1:14:52), le Maître répond à trois petites questions. Il explique que l'
Observation de la Respiration (Ānāpānasati) consiste simplement à être pleinement conscient de la respiration naturelle sans chercher à la contrôler. Il clarifie également que "l'esprit immuable" et "face à une situation, l'esprit s'éveille" nе sont pas contradictoires, car l'esprit d'un être éveillé surgit de la sagesse et de la compassion, contrairement à l'esprit d'une personne ordinaire qui surgit de l'ignorance et du désir. Concernant la création d'un temple, le Maître estime qu'à notre époque, "le temple sur internet" est le meilleur moyen de rendre le Dharma accessible à tous, partout. En vous souhaitant beaucoup de persévérance dans votre pratique.



https://youtu.be/xstpH67syQM
i đây là tóm tắt nội dung bài giảng của Thầy Viên Minh với các mốc thời gian tương ứng:
00:00 - Một Phật tử chia sẻ về nỗi khổ củ
a gia đình tại Gia Lai. Em trai cô bị trầm cảm, có những lúc lên cơn đập phá và cầm dao dọa mẹ. Bố mẹ cô càng thêm đau kh khi nghe tin đt đai sắp bị nhà nước quy hoạch. Cô hỏi làm cách nào để giúp bố mẹ bớt khổ và em trai không tạo thêm nghiệp xấu.
01:38 - Thầy Viên Minh giảng về bản chất của sự khổ. Thầy giải thích rằng khổ
đau là một giá trị lớn để thức tỉnh con người. Nguyên nhân chính của khổ đau là sự dính mắc và mong muốn mọi thứ phải theo ý mình. Thay vì trốn tránh, chúng ta nên đối diện và cảm nhận nỗi khổ đến tận cùng để thấy ra sai lầm của bản thân và học cách buông bỏ. Thầy nhấn mạnh rằng tu tập không phải là cố gắng làm cho đúng, mà là quan sát để thấy ra cái sai và không lặp lại nó nữa.
07:04 - Trả lời câu hỏi về việc cảm thấy rùng mình, nổi da gà khi thắ
p hương trong nhà, thầy giải thích rằng thế giới vô hình tồn tại ở khắp mọi nơi. Năng lượng của người sống trong nhà có ảnh hưng đến họ. Nếu mình sống lương thin và có năng lượng tốt, những chúng sanh vô hình đó cũng sẽ vui vẻ và mình sẽ cảm thấy không khí trong nhà an lành. Vì vậy, không nên sợ hãi mà hãy tập trung vào việc sống tốt để tỏa ra năng lượng tích cực.
13:08 - Về quan niệm thần thức còn trong thân xác 8 tiếng sau khi mất và sẽ
đau đớn nếu bị tác động, thầy giải thích rằng cái chết có hai yếu tố: sự chấm dứt của sinh nghiệp (nghiệp sống) và sự chấm dứt của thân mạng (cơ thể vật lý). Đôi khi hai yếu tố này không chấm dứt cùng lúc. Việc chờ đợi một khoảng thời gian như 8 tiếng là để chắc chắn ngưi đó đã thực sự qua đời, phòng trường hợp chết lâm sàng nhưng sinh nghiệp vẫn còn. Tuy nhiên, đây không phải là quy luật cho tất cả mọi người.
17:09 - Thầy trả lời câu hỏi về việc cúng giỗ, cúng cháo, gạ
o cho ông bà có đúng với tinh thần của một Phật tử hay không. Thầy cho rằng đây phần lớn là phong tục tập quán để thể hiện lòng tưởng nhớ. Ngưi đã mất không còn thân xác vật lý đ ăn uống. Điều họ thực sự có thể nhận đưc là năng lượng tốt từ người sống, đó là tâm lực (sự thành tâm) và phước lực (năng lượng lành từ các việc thiện). Những năng lượng này mới có thể giúp họ siêu thoát.
22:20 - Giả
i đáp thắc mắc về sự khác biệt giữa việc "nhìn các pháp như nó đang là" và việc phân tích tâm trong Vi Diệu Pháp, thầy khẳng đnh Đức Phật không bao giờ ngồi phân tích chia chẻ. Ngài chỉ thẳng vào sự thật. Vi Diệu Pháp là hệ thống luận giải được các thế hệ sau này tổng hợp và phân tích từ các bài kinh. Việc thực hành là trực nhận thực tại ngay trước mắt, ví dụ khi sân thì thấy sân, chứ không phải dừng lại đ phân tích đó là loại tâm sân nào theo lý thuyết.
30:35 - Về vấ
n đ yêu ghét, thích cái này hơn cái kia, thầy cho rằng việc có thích và không thích là một điều tự nhiên, không sai. Cái sai chỉ bắt đầu khi sự yêu thích biến thành tham lam, dính mắc (tham) và sự không thích biến thành căm ghét, sân hận (sân). Sự yêu thích là động lực đ con người trải nghiệm cuộc sống, từ đó học hỏi và giác ngộ ra sự thật.
36:01 - Nói về hiệ
n tượng "trùng tang", thầy cho rằng phần lớn là do yếu tố tâm lý. Nỗi sợ hãi rằng sẽ có người chết tiếp theo trong gia đình tạo ra sự căng thẳng, lo âu, có thể dẫn đến đột quỵ hoặc bệnh tật, đặc biệt với người yếu tim. Thầy kể lại kinh nghiệm bản thân đã giúp các gia đình vượt qua nỗi sợ này bằng cách cho họ quy y, nương tựa vào Tam Bảo đ tâm đưc an định, và kết quả là không có chuyện gì xảy ra.
41:35 - Thầ
y đưa ra lời khuyên cho một người mẹ đã rời bỏ con từ lúc 1 tuổi, sau 20 năm gặp lại thì hai mẹ con không thể hòa hợp. Thầy khuyên cô hãy xem đây là một bài học để nhìn lại chính mình. Phiền não khổ đau không đến từ hoàn cảnh bên ngoài mà đến từ thái độ của chính mình trước hoàn cảnh đó. Cô nên nhận ra sai lầm của mình và biết ơn tất cả những trải nghiệm, dù là thuận hay nghịch, vì chúng đều giúp mình trưởng thành. Sự giác ngộ chính là có được một nội tâm thanh tịnh và sáng suốt rõ biết trước mọi việc.
49:40 - Phân biệt hai cấ
p độ của từ, bi, hỷ, xả. Cấp độ thứ nhất là từ bi của bản ngã, có giới hạn và điều kiện. Cấp đ cao hơn, vô lượng, là từ bi của vô ngã. Khi đó, tâm từ là không sân, tâm bi là không có ý muốn hại ai, tâm hỷ là không ganh tỵ, và tâm xả là không chấp trước . Từ bi này xuất phát từ trí tuệ và là một trạng thái tự nhiên của tâm khi không còn bản ngã.
57:37 - Giải thích về nhân quả, thầy nói rằ
ng trong đạo Phật, nghiệp không chỉ là những gì xảy ra với mình mà quan trọng hơn là thái độ của mình trước sự việc đó. Nghiệp mà ta có thể thấy ngay lập tức chính là phản ứng của thân tâm mình trong hiện tại: nếu tâm bình tĩnh thì thân khỏe, đó là nghiệp thiện; nếu tâm nóng giận thì cơ th căng thẳng, huyết áp tăng, đó là nghiệp ác. Đây mới là cái nghiệp mà mình có thể điều chỉnh ngay tại đây và bây giờ.
1:05:36 - Về câu hỏi "thấy chỉ thấy", thầy làm rõ "thấy" ở
đây không chỉ là thấy bằng mắt mà là sự "biết" hay "thức" thông qua cả sáu giác quan. Vấn đề quan trọng không phải là thấy hay không thấy, mà là tâm mình như thế nào khi thấy, nghe, hay cảm nhận. Mục đích cuối cùng là giữ cho tâm "không động, không sầu, tự tại và vô nhiễm" khi tiếp xúc với cuộc đời.
1:11:13 - Thầy giảng về tinh tấn, chánh niệm, tỉnh giác. Có hai cấ
p độ thực hành: một là sự nỗ lực của bản ngã đ đt đưc điều gì đó, đây là hữu vi hữu ngã. Cấp độ giác ngộ giải thoát là vô vi vô ngã, tức là không làm gì cả, buông bỏ mọi nỗ lực. Tinh tấn thực sự là khi đi chỉ biết là đi, chánh niệm là tâm trọn vẹn với việc đi, và tỉnh giác là sự sáng suốt tự nhiên có mặt khi tâm không bị chi phối.
1:23:32
- Để trả lời câu hỏi làm sao để "dừng, buông xả, quán" mà không dùng bản ngã, thầy dùng câu chuyện của Angulimala. "Dừng" chính là dừng sự can thiệp của bản ngã, dừng việc chạy theo một lý tưng nào đó. "Buông" là buông cả phương tiện sai lầm và cả lý tưởng ảo tưởng. Khi buông xuống, tâm trí trở về với thực tại đang là, vốn hoàn hảo và không khổ đau. Sự buông xả này không phải là một hành động cố gắng của bản ngã mà là một khoảnh khắc nhận ra sự vô ích của việc lăng xăng tạo tác, và tâm tự nhiên trở về trạng thái thanh tịnh, trong sáng vốn có của nó.
Chúc các thiện tri thức
được hạnh phúc và luôn tinh tấn tiến tu.

Voici la traduction en français du résumé de l'enseignement de Thầy Viên Minh :
00:00 - Une disciple bouddhiste partage la souffrance de sa famille à Gia Lai. Son jeune frère souffre de dépression, et pendant ses crises, il détruit des objets et menace sa mère avec un couteau. Ses parents sont d'autant plus affligés qu'ils ont appris que leurs terres allaient être réquisitionnées par l'État. Elle demande comment aider ses parents à apaiser leur souffrance et son frère à ne plus créer de mauvais karma.
01:38 - Thầy Viên Minh explique la nature de la souffrance. Il enseigne que la souffrance est une grande opportunité d'éveil. La cause principale de la souffrance est l'attachement et le désir que les choses se déroulent selon notre volonté. Au lieu de la fuir, nous devrions affronter et ressentir la souffrance jusqu'au bout pour voir nos propres erreurs et apprendre à lâcher-prise. Le Maître souligne que la pratique spirituelle ne consiste pas à essayer d'avoir raison, mais à observer pour voir ses erreurs et ne plus les répéter.
07:04 - En réponse à une question sur le fait de ressentir des frissons et d'avoir la chair de poule en allumant de l'encens chez soi, le Maître explique que le monde invisible existe partout. L'énergie de la personne vivant dans la maison les influence. Si l'on vit avec bienveillance et avec une bonne énergie, ces êtres invisibles seront également joyeux, et l'on ressentira une atmosphère paisible dans la maison. Il ne faut donc pas avoir peur, mais se concentrer sur une vie vertueuse pour rayonner une énergie positive.
13:08 - Concernant la croyance selon laquelle la conscience reste dans le corps pendant 8 heures après la mort et ressent la douleur si le corps est touché, le Maître explique que la mort comporte deux éléments : la fin du karma de vie (sinh nghiệp) et la cessation du corps physique (thân mạng). Parfois, ces deux éléments ne cessent pas simultanément. Le fait d'attendre une période comme 8 heures est une précaution pour s'assurer que la personne est bien décédée, en cas de mort clinique alors que le karma de vie est toujours présent. Cependant, ce n'est pas une règle absolue pour tout le monde.
17:09 - Le Maître répond à une question sur la pratique des offrandes de nourriture aux ancêtres et si elle est conforme à l'esprit bouddhiste. Il estime qu'il s'agit principalement d'une coutume pour exprimer le souvenir. Une personne décédée n'a plus de corps physique pour manger. Ce qu'elle peut réellement recevoir, c'est l'énergie positive des vivants, c'est-à-dire la force de l'esprit (la sincérité) et la force des mérites (l'énergie bénéfique des bonnes actions). Seules ces énergies peuvent les aider à trouver la paix et à renaître dans de meilleures conditions.
22:20 - Pour clarifier la différence entre "voir les phénomènes tels qu'ils sont" et l'analyse de l'esprit dans l'Abhidhamma, le Maître affirme que le Bouddha ne s'est jamais assis pour analyser et disséquer les choses. Il pointait directement la vérité. L'Abhidhamma est un système de commentaires et d'analyses compilé par les générations ultérieures à partir des sutras. La pratique consiste à percevoir directement la réalité de l'instant présent ; par exemple, quand la colère est là, on voit la colère, sans s'arrêter pour analyser de quel type de colère il s'agit selon la théorie.
30:35 - Sur la question de l'amour et de la haine, des préférences, le Maître explique qu'il est naturel d'aimer ou de ne pas aimer. L'erreur ne commence que lorsque la préférence se transforme en avidité et en attachement (tham) et que le dégoût se transforme en haine et en colère (sân). Le fait d'aimer quelque chose est une motivation pour expérimenter la vie, et à travers ces expériences, apprendre et s'éveiller à la vérité.
36:01 - Parlant du phénomène des "deuils successifs" (trùng tang), le Maître estime qu'il est en grande partie d'ordre psychologique. La peur qu'un autre décès survienne dans la famille crée un stress et une anxiété qui peuvent entraîner des AVC ou des maladies, surtout chez les personnes au cœur fragile. Il raconte comment il a aidé des familles à surmonter cette peur en leur faisant prendre refuge dans les Trois Joyaux pour apaiser leur esprit, et rien de mal n'est arrivé.
41:35 - Le Maître conseille une mère qui, après avoir abandonné son enfant à l'âge d'un an, ne parvient pas à s'entendre avec lui 20 ans plus tard. Il lui conseille de voir cette situation comme une leçon pour se comprendre elle-même. La souffrance ne vient pas des circonstances extérieures, mais de notre propre attitude face à elles. Elle devrait reconnaître ses erreurs et être reconnaissante pour toutes les expériences, bonnes ou mauvaises, car elles aident à grandir. L'éveil, c'est d'avoir un esprit serein et une claire conscience face à toute situation.
49:40 - Il distingue deux niveaux d'amour bienveillant, de compassion, de joie sympathique et d'équanimité (Từ, Bi, Hỷ, Xả). Le premier niveau est celui de l'ego, qui est limité et conditionnel. Le niveau supérieur, illimité, est celui du non-soi (vô ngã). À ce niveau, la compassion (Bi) est simplement l'absence d'intention de nuire ; l'amour bienveillant (Từ) est l'absence de colère (Sân) ; la joie sympathique (Hỷ) est l'absence de jalousie ; et l'équanimité (Xả) est l'absence d'attachement . Cette compassion naît de la sagesse et est un état naturel de l'esprit lorsque l'ego est absent.
57:37 - Expliquant la loi de cause à effet (nhân quả), le Maître dit que dans le bouddhisme, le karma n'est pas seulement ce qui nous arrive, mais, plus important encore, notre attitude face à l'événement. Le karma que nous pouvons voir immédiatement est la réaction de notre corps et de notre esprit dans le présent : si l'esprit est calme, le corps est en bonne santé, c'est un bon karma ; si l'esprit est en colère, le corps est tendu, la tension monte, c'est un mauvais karma . C'est ce karma que nous pouvons ajuster ici et maintenant.
1:05:36 - Sur la question de "dans le vu, il n'y a que le vu", le Maître précise que "voir" ici ne se réfère pas seulement à la vue, mais à la "connaissance" ou à la "conscience" (thức) à travers les six sens. L'important n'est pas de voir ou de ne pas voir, mais l'état de notre esprit lorsque nous voyons, entendons ou ressentons. Le but ultime est de garder l'esprit "imperturbable, sans chagrin, autonome et sans souillure" au contact du monde.
1:11:13 - Le Maître enseigne sur la diligence, la pleine conscience et la claire compréhension (tinh tấn, chánh niệm, tỉnh giác). Il y a deux niveaux de pratique : l'un est l'effort de l'ego pour atteindre un but, c'est une pratique conditionnée (hữu vi hữu ngã). Le niveau de l'éveil est celui du non-agir et du non-soi (vô vi vô ngã), c'est-à-dire l'abandon de tout effort. La vraie diligence, c'est, en marchant, de simplement savoir que l'on marche ; la pleine conscience, c'est l'esprit entièrement présent à la marche ; et la claire compréhension est la lucidité naturelle qui apparaît lorsque l'esprit n'est plus distrait.
1:23:32 - Pour répondre à la question de savoir comment "arrêter, lâcher-prise et observer" sans utiliser l'ego, le Maître utilise l'histoire d'Angulimala. "Arrêter" signifie cesser l'interférence de l'ego, cesser de poursuivre un idéal. "Lâcher-prise" signifie abandonner à la fois les moyens erronés et l'idéal illusoire. En lâchant-prise, l'esprit revient à la réalité telle qu'elle est, qui est intrinsèquement parfaite et libre de souffrance. Ce lâcher-prise n'est pas un acte volontaire de l'ego, mais un moment de réalisation de la futilité de l'agitation, où l'esprit retourne naturellement à son état de pureté et de clarté originel.
En souhaitant aux pratiquants beaucoup de bonheur et de la persévérance dans la Voie


https://youtu.be/Fs3uatluX_I?list=PLUBVcqYi9mMq5D5qryaRc2_4ayl74QTkz
Sau đây là tóm tắt nội dung bài giảng của Sư ông Viên Minh tại Ni viện Viên Không, Buổi 1, Mùa An Cư PL.2567, kèm theo các mốc thời gian nổi bật:
Giới thiệu và câu hỏ
i ban đầu (00:04 - 00:57) Buổi giảng bắt đầu với lời Nam Mô Bổn Sư Thích Ca Mâu Ni Pht. Sư ông nhấn mạnh rằng nhiều người cảm thấy chưa được học hỏi gì về Phật, và buổi học này nhằm giải đáp trực tiếp các thắc mắc về sự tu tập trong cuộc sống hàng ngày. Câu hỏi đu tiên đưc đặt ra là về sự tinh tấn.
Giải thích về Tinh Tấ
n đúng Pháp (04:37 - 06:57)
Tinh tấn thông thường là cố gắng, nỗ lực đ đt được một điều gì đó (ví dụ: cố gắng tu theo giờ).
Tinh tấ
n đúng Pháp (trong đạo Phật) là sống với Pháp, đúng với Pháp. Nó không phải là cố gắng đt đưc điều thiện hay gì đó, mà là sự sống đúng với thực tại, đúng với sự thật. Tinh tấn kèm theo mục đích thì dễ rơi vào chấp ngã.
Thái đ đối với Ngoại cảnh và Bản ngã (06:57 - 13:26)
Mọi sự vật, sự việc bên ngoài, kể cả nhữ
ng điều không như ý mình, đều là Pháp đang đưa đến để giúp mình thấy ra, để mình tự điều chỉnh.
Không có cái gọi là "tôi" hay "chúng sanh". Vấ
n đhạnh phúc hay đau kh là do thái độ phản ứng của mình, do sự đối kháng của bản ngã, chứ không phải do ngoại cảnh.
Tất cả
các Pháp bên ngoài đu được lập trình rất hoàn hảo để giúp mình giác ngộ, kể cả nghịch cảnh.
Chấp nhận và buông bỏ Bản ngã (14:38 - 18:03)
Tu tập là chấp nhận tất cả những gì
đã đến, không lựa chọn cái tốt hay sầu khổ. Sự đối kháng chính là do bản ngã chấp vào một quan đim nào đó.
Nếu chọ
n con đường giác ngộ, phải tập đón nhận tất cả các Pháp như những bài học để giác ngộ, không xem mình là nạn nhân.
ợt qua chính mình là vưt qua cái thái đ, thái độ ứng xử của mình.
Giới luật, Trí tuệ và Ứng xử (19:13 - 21:36)
Không thể
đánh giá mt người qua hình tưng (tu bao nhiêu năm, địa vị nào), mà phải qua cách ứng xử của họ.
Đức Phật nói: Người có trí tuệ thì giới luật mới là tốt. Người có giới luật tốt (qua hành động, lời nói) tức là người có trí tuệ.
Ứng xử tốt là không làm tổ
n thương người khác.
Pháp Luân Hỏi và Trọn vẹn với Thực tại (24:12 - 32:17)
Mọi thứ xả
y ra đều là Pháp Luân Hỏi mình đã thấy ra/hiểu ra chưa.
Tinh tấn, Chánh niệm, Tỉnh giác là trọn vẹn xả
y ra cái đang là, chứ không phải cố gắng đt được gì.
Sau khi thấy ra chân lý, làm việc gì cũng chỉ là công việ
c được thôi, không có việc gì để làm cả. Sống đúng Pháp là không cố gắng đ đt được ý muốn của mình, nếu không sẽ càng đau khổ.
Cảm Thọ và Hòa hợp trong Cộng đồng (32:17 - 37:24)
Hành động một cách vô thức là do lệ thuộc vào cảm giác (thích/không thích). Người có trí tuệ là người làm chủ được cảm thọ, thấy được cảm thọ ngay khi nó khởi lên.
Trong đời sống tu tập, một trong những điều khó là đức tính hòa đồng, tôn trọng sự khác biệt của người khác.
Nguyên lý Nhân Quả và Pháp Luân Hoàn Hảo (41:28 - 47:24)
Mọi sự việ
c đến với mình đều là sự vận hành của Nghiệp (thái độ, nhận thức, hành vi trong quá khứ).
Tất cả
Pháp đến đều là bài học mà mình phải điều chỉnh nhận thức, hành vi. Quan trọng là thái độ nhận thức và hành vi của mình đối với Pháp đang đến.
Pháp Luân Hoàn Hảo
ngay đây và bây giờ. Sự khổ đau là do o tưởngbản ngã (cái ta).
Giải thích về
Tự Do (1:06:29 - 1:12:13)
Tự
do đúng nghĩatự do khỏi thái độ nhận thức. Là cái thấy, cái biết hoàn toàn trực tiếp, không qua lời Phật hay quan niệm.
Phóng túng (làm gì mình thích) là sự ràng buộc bởi chính ý muốn, chính cái ngã chấp của mình.
Tự do thực sự là luôn luôn sáng suốt
đ điều chỉnh nhận thức và hành vi. Người sống đúng Pháp là người tự do, không bị lệ thuộc vào gì cả.
Sống Hòa hợp trong Cộ
ng đồng (1:12:31 - 1:22:13)
Việc có
tư tưởng, suy nghĩ, quan niệm cá nhân là cội rễ của sự bất đồng.
Để sống hòa hợp là phải chánh niệm tỉnh giác, tức là trong sáng để giải thoát. Khi thực sự chánh niệm tỉnh giác thì sẽ không bị rơi vào khái nim, tư tưởng.
Trong cộ
ng đồng, cần tôn trọng sự khác biệt của mỗi người. Mỗi ngưi có căn cơ, nghip duyên khác nhau nhưng sgiác ngộ thì hoàn toàn giống nhau.
Sống trong tập thể, các va chạm là cần thiế
t để buông bỏ bảo thủ, làm cho tâm trong sạch.
Giới luật
được chế định ra không phải cho ngưi đã giác ngộ, mà cho những ngưi chưa giác ngộ sống trong chúng.
Phân biệt Suy tư và Suy nghĩ (1:23:15 - 1:26:44)
Có sự khác nhau giữa nghe Pháp mà không suy nghĩ (cứ
đ đó) và suy nghĩ theo kiểu khởi tâm phân biệt.
Khi
chưa thấy ra sự thật, suy nghĩ là trở ngại. Nhưng khi đã thấy ra rồi, cái suy tư (Chánh tư duy) khởi sinh từ cái thấy đúng đó thì lại rất đúng. Nó là sự nhận đnh, phán đoán sau khi đã thấy đúng.
Vô Ngã và Giác Ngộ (1:30:41 - 1:33:28)
Khái niệm 12 Xứ, 18 Giới (Mắ
t, tai, mũi, lưi, thân, ý... đối với Pháp) đều hoàn hảo, nhưng khi sinh ra ngũ uẩn (Sắc, Thọ, Tưởng, Hành, Thức) thì mới có kinh nghiệm, có cái Ta.
Giác ngộkhông có cái Ta (không có bạn bè, vợ chồ
ng, đi tượng sở hữu của cái Ta), chứ không phải là cái Ta ở trong bụng.
Lời kết (1:33:28 - 1:36:52) Sư ông chia sẻ về kinh nghiệm tu tập cá nhân khi còn phiền não và sự cần thiết của việc tu tập để thấu hiểu khổ đau.
Chúc các thiện tri thức luôn tinh tấn tiến tu

Résumé de la conférence de Sư ông Viên Minh
Introduction et question initiale (00:04 - 00:57)
La conférence commence par le Nam Mô Bổn Sư Thích Ca Mâu Ni Phật. Sư ông souligne que beaucoup de gens ont l'impression de ne pas avoir appris grand-chose sur le Dharma, et que cette session a pour but de répondre directement aux questions sur la pratique dans la vie quotidienne. La première question posée porte sur l'effort juste (tinh tấn).
Explication de l'Effort Juste conforme au Dharma (04:37 - 06:57)
L'effort juste habituel est le fait d'essayer, de s'efforcer d'atteindre quelque chose (par exemple, essayer de pratiquer à certaines heures).
L'effort juste conforme au Dharma (dans le bouddhisme) est de vivre avec le Dharma, en accord avec le Dharma. Il ne s'agit pas de s'efforcer d'atteindre le bien ou autre, mais de vivre en accord avec la réalité, en accord avec la vérité. L'effort juste avec un but mène facilement à l'attachement.
Attitude face aux circonstances extérieures et à l'Égo (06:57 - 13:26)
Toutes les choses et tous les événements extérieurs, même ceux qui ne sont pas conformes à nos souhaits, sont le Dharma qui se manifeste pour nous aider à voir clair, à nous ajuster.
Il n'y a pas de "je" ni d'êtres sensibles. Le problème du bonheur ou de la souffrance vient de notre attitude réactionnelle, du conflit avec l'égo, et non des circonstances extérieures.
Toutes les circonstances extérieures sont programmées de manière parfaite pour nous aider à l'éveil, y compris les adversités.
Acceptation et lâche-prise de l'Égo (14:38 - 18:03)
La pratique consiste à accepter tout ce qui arrive, sans choisir le bon ou la souffrance. Le conflit est causé par l'égo qui s'attache à une certaine perspective.
Si l'on choisit la voie de l'éveil, il faut s'entraîner à accueillir tous les phénomènes comme des leçons pour l'éveil, sans se considérer comme une victime.
Se dépasser soi-même signifie dépasser son attitude, sa façon de se comporter.
Discipline (règles monastiques), Sagesse et Comportement (19:13 - 21:36)
On ne peut pas juger une personne par son apparence (nombre d'années de pratique, statut), mais par son comportement, sa façon d'agir.
Le Bouddha a dit : La discipline n'est bonne que pour la personne qui a la sagesse. Celui qui a une bonne discipline (par l'action, la parole) est celui qui a la sagesse.
Avoir un bon comportement signifie ne causer de tort à personne.
La Question du
Dharma et la Plénitude dans la Réalité (24:12 - 32:17)
Tout ce qui arrive est le Dharma qui nous questionne sur si nous avons vu clair/compris.
L'effort juste, l'attention juste, la lucidité juste, c'est d'être pleinement dans ce qui est en train de se produire, et non de s'efforcer d'atteindre quelque chose.
Après avoir vu la vérité, faire un travail n'est plus qu'une tâche à accomplir, il n'y a plus rien à chercher. Vivre selon le Dharma, c'est ne pas s'efforcer d'atteindre ses propres désirs, sinon on souffrira davantage.
Sentiments et Harmonie dans la Communauté (32:17 - 37:24)
Agir inconsciemment est causé par la dépendance aux sentiments (aimer/ne pas aimer). La personne sage est celle qui maîtrise ses sentiments, qui les voit dès leur apparition.
Dans la vie de pratique, l'une des difficultés est la vertu de l'harmonie, le respect des différences des autres.
Le
Principe de Cause à Effet et la Perfection du Dharma (41:28 - 47:24)
Tout ce qui nous arrive dans la vie est le fonctionnement du Karma (attitude, perception, comportement passés).
Tous les phénomènes qui arrivent sont des leçons qui nous obligent à ajuster notre perception et notre comportement. L'important est l'attitude, la perception et le comportement que nous avons face au Dharma qui se présente.
Le Dharma est Parfait ici et maintenant. La souffrance est due à l'illusion et à l'égo.
Explication de
la Liberté (1:06:29 - 1:12:13)
La vraie liberté est la liberté vis-à-vis des attitudes et des perceptions. C'est une vision, une connaissance directe, non filtrée par les paroles du Bouddha ou les concepts.
L'insouciance/la licence (faire ce que l'on veut) est une contrainte par ses propres désirs, par son propre attachement.
La vraie liberté est d'être toujours lucide pour ajuster sa perception et son comportement. La personne qui vit selon le Dharma est libre, elle n'est dépendante de rien.
Vivre en Harmonie dans la Communauté (1:12:31 - 1:22:13)
Avoir des pensées, des idées, des opinions personnelles est la racine du désaccord.
Pour vivre en harmonie, il faut pratiquer l'attention et la lucidité justes, c'est-à-dire être clair pour la libération. Lorsque l'on pratique véritablement l'attention et la lucidité justes, on ne tombe pas dans les concepts et les opinions.
Dans la communauté, il faut respecter les différences de chacun. Chaque personne a des capacités et des karmas différents, mais l'éveil est le même pour tous.
Les conflits au sein d'un groupe sont nécessaires pour lâcher l'entêtement et rendre le cœur pur.
Les règles monastiques sont établies non pas pour ceux qui sont éveillés, mais pour ceux qui ne le sont pas encore et qui vivent en communauté.
Distinction entre Contemplation et Pensée (1:23:15 - 1:26:44)
Il y a une différence entre écouter le Dharma sans penser (juste laisser être) et la pensée qui surgit par la discrimination.
Quand on n'a pas encore vu clair dans la vérité, la pensée est un obstacle. Mais quand on a vu clair, la contemplation juste (
Chánh tư duy) qui surgit de cette vision juste est très pertinente. C'est le jugement ou l'évaluation qui vient après avoir vu juste.
Non-Soi et Éveil (1:30:41 - 1:33:28)
Les concepts des 12 Sensations, 18 Éléments (Yeux, oreilles, nez, langue, corps, esprit... face aux phénomènes) sont parfaits, mais ce n'est que lorsque les Cinq Agrégats (Forme, Sensation, Perception, Volonté, Conscience) apparaissent qu'il y a l'expérience et le Moi.
L'éveil est l'absence du Moi (ne pas avoir d'amis, d'épouse, d'objets possédés par le Moi), ce n'est pas le Moi à l'intérieur.
Conclusion (1:33:28 - 1:36:52) Sư ông partage son expérience personnelle de la pratique lorsqu'il était encore dans l'affliction et la nécessité de la pratique pour comprendre la souffrance.
En vous souhaitant de la persévérance dans votre pratique



https://youtu.be/2zxZ18oJ-a4
TÓM TẮT BÀI GIẢNG: THUẬN LỢI & KHÓ KHĂN CA NGƯỜI NỮ TRONG TU TẬP
I. Đặt vấn đ và Khó khăn của tập thể Ni chúng

(00:59)
Ni sư cung thỉnh Sư Ông giáo giới về những điểm mạnh và điểm yếu của người nữ ảnh hưng đến đời sống tu tập, đặc biệt là sự khó hòa hợp khi sống chung trong một tập thể (ví dụ: có người phải xin đổi phòng do không chịu đưc người khác).
(02:43)
Sư Ông giải thích, có thể một trong những nguyên nhân khiến Đức Phật chưa vi cho người nữ xuất gia là vì tập thể nữ rất khó sống chung, dễ xảy ra xung đột.
(04:07)
Đặc biệt, Sư Ông chỉ ra tính chất kém hòa hợp của người Việt Nam khi sống tập thể. Dẫn lời Ngài Ân Lâm và so sánh: Người Việt rất thông minh, giỏi giang (một người Việt hơn ba người Nhật), nhưng ba người Việt cộng lại thì không bằng một người Nhật vì thường cãi nhau, thiếu tính kỷ luật và hòa hợp.
II. Lợi ích của Va chạm và Nguyên lý tu tập cốt lõi
(07:05) Va chạm không phải là xấu, mà là cần thiết. Va chạm giúp làm bớt cái "ngã"
đi, ging như si đá va chm nhau để trở nên trơn nhẵn. Chính sự khác biệt, đối nghịch bên ngoài sẽ giúp ta bổ túc những gì mình còn thiếu sót.
(08:43) Nguyên lý cốt lõi: Bất kỳ va chạm nào từ bên ngoài, dù thuận hay nghị
ch, đều giúp ta thấy ra chính mình. Sai lầm lớn nhất là chỉ nhìn đi tượng bên ngoài mà quên quay lại nhìn mình.
(10:16) Cốt lõi của việc tu tập
điều chỉnh nhận thức và hành vi ở bên trong (thường xuyên soi sáng lại mình). Tất cả phiền não, khổ đau đều do mình, chứ không phải do bên ngoài.
(13:24) Dẫn câu chuyện gánh xiế
c: Đức Phật khen người con chỉ chú ý giữ thân bằng của chính mình. Khi mỗi người tự cân bằng chính mình, thì mối quan hệ tập thể sẽ tự động tốt đẹp.
(14:10) Mọi sự
đu đã hoàn hảo, chỉ có nhận thức và hành vi của mình sai thôi. Tu là nhận ra cái sai, cái xấu ở nơi mình để buông xuống. Nguyên nhân xung đột là do thiếu chánh niệm tỉnh giác.
(16:38) Phải chấp nhận sự khác biệt, không thể muố
n người khác phải tốt đẹp theo ý chủ quan của mình.
III. Giới luật tinh tế và Cách ứng xử trong tập thể
(18:05) Cách sống hòa hợp cao nhất: Dẫn câu chuyện ba vị
Tăng trong rừng Gosinga. Họ hòa hợp vì không sống theo ý mình mà sống theo tâm ý của người khác (luôn nghĩ và làm điều tốt đp cho người khác).
(21:41) Giới luật trong sạch là nhờ Trí tuệ: Trí tuệ giúp ta tinh tế trong việc biế
t điều gì nên làm, điều gì không nên làm.
(23:51) Giới luật tinh tế
ợt qua các giới điu, đó là sthận trọngtinh tế trong mọi hành vi ứng xử đời sống (ví dụ: cách dâng ly nưc, cách Sư bà Diệu Không ngồi ghế thể hiện sự tôn kính).
(28:26)
Sư Ông khuyên: Đừng lấy cái sai của ngưi khác để hành hạ chính mình (tức là bực tức, khổ sở vì lỗi lầm của họ).
(30:38) Nghệ thuật nhìn ng
ười: Mỗi ngưi đều có hai mặt. Đừng vì một cái xấu va chạm mình mà quên đi rất nhiều cái tốt của người khác.
IV. Mụ
c đích tối hậu và Sống trọn vẹn hiện tại
(34:10) Khổ
đế, Tập đế, Đo đế, Diệt đế đều ở trong mình (thái độ của mình). Đau khổ, bực bội là do mình đã sai.
(37:00) Nguyên lý kỳ lạ: Tất cả nhữ
ng tác động bên ngoài (tiếng ồn, hoàn cảnh khó khăn) đều chỉ có lợi chứ không có hại, vì chúng giúp mình rèn luyện chính mình (như quen dần với tiếng ồn). Pháp (hoàn cảnh) chính là thứ giúp mình tu: "Khi mê cứởng mình tu, ra mới biết pháp tu cho mình".
(42:10)
Đời sống Phạm hạnh (thanh bạch như vỏ ốc) không phải là muốn mình hoàn hảo mà là thấy ra bản thân mình như mình đang là (thấy cái xấu, cái sai của mình ngay hiện tại).
(44:28) Niết bàn chính là khi mình hoàn toàn chánh niệm tỉnh giác với khoảnh khắc hiện tại.
(47:16) Lờ
i khuyên đúc kết: "Không sai là đúng, mà c đúng là sai". Đừng cố gắng trở thành một cái gì cả, mà chỉ cần thấy ra cái sai, cái xấu và buông bỏ.
V. Giả
i đáp thắc mắc về Chánh niệm và Trí nhớ
(1:08:53)
Sư Ông khẳng định: Chánh niệm không phải là Trí nhớ. Chánh niệm là không quên thực tại (thân, thọ, tâm, pháp). Trí nhớ có thể bị quên (do thoái hóa, hoặc càng cố nhớ càng quên) nhưng thực tại thì luôn luôn rõ ràng.
(1:25:30)
Phương pháp tu tập tối giản: Đừng tìm kiếm đâu cả, hãy trọn vẹn thấy mình đang là (ví dụ: đang th như thế nào thì thấy như vậy). Mục đích là tâm không còn vọng động hay mong cầu gì cả. Phải nhìn lại khoảnh khắc đang làm để thấy đó là Tp đế Khổ đế hay Đo đế Diệt đế.
Chúc thiện tri thức luôn tinh tấn tiến tu

RÉSUMÉ DE LA CONFÉRENCE : AVANTAGES ET DIFFICULTÉS DE LA FEMME DANS LA PRATIQUE SPIRITUELLE
I. Introduction et Difficultés de la Communauté Monastique Féminine (Ni chúng)

(00:59) La Nonne demande à le Vénérable d'enseigner sur les forces et faiblesses des femmes qui affectent leur vie spirituelle, en particulier la difficulté à vivre en harmonie en communauté (par exemple : devoir changer de chambre à cause d'un conflit).
(02:43) Le vénérable explique que l'une des raisons pour lesquelles le Bouddha n'était pas pressé d'ordonner les femmes pourrait être la difficulté pour un groupe de femmes de vivre ensemble, ce qui peut facilement conduire à des conflits.
(04:07) Il souligne spécifiquement la tendance des Vietnamiens à manquer d'harmonie en communauté. Citant Ngài Ân Lâm et comparant : Les Vietnamiens sont très intelligents, mais trois Vietnamiens ensemble sont souvent source de disputes et manquent de discipline et d'harmonie.
II. Le Bénéfice des Conflits et le Principe Fondamental de la Pratique
(07:05) Le conflit n'est pas mauvais, il est nécessaire. Il aide à diminuer le "moi" (ngã), comme des pierres qui se frottent pour devenir lisses. C'est la différence extérieure qui nous aide à combler nos propres lacunes.
(08:43) Principe fondamental : Tout conflit extérieur nous aide à nous voir nous-mêmes. La plus grande erreur est de regarder seulement l'objet extérieur et d'oublier de regarder en soi.
(10:16) L'essence de la pratique est d'ajuster la perception et le comportement intérieurs (s'examiner fréquemment). Toutes les afflictions et souffrances viennent de nous-mêmes, pas de l'extérieur.
(13:24) Référant à l'histoire du cirque : Le Bouddha loue l'enfant qui se concentre uniquement sur le maintien de son propre équilibre corporel. Lorsque chacun s'équilibre soi-même, la relation collective devient naturellement bonne.
(14:10) Tout est déjà parfait, seules notre perception et nos actions sont fausses. Pratiquer, c'est reconnaître ses propres erreurs et défauts et les abandonner. La cause des conflits est le manque de pleine conscience et de vigilance.
(16:38) Il faut accepter la différence, on ne peut pas vouloir que les autres soient bons selon notre propre jugement subjectif.
III. La Discipline Subtile et la Conduite en Communauté
(18:05) La plus haute forme d'harmonie : Vivre selon l'intention des autres (penser et faire constamment de bonnes choses pour les autres).
(21:41) La pureté de la Discipline (Giới luật) vient de la Sagesse (Trí tuệ) : La Sagesse nous aide à être subtils en sachant ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire.
(23:51) La Discipline subtile dépasse les règles formelles, c'est la prudence et la subtilité dans chaque comportement (ex: la façon de servir un verre d'eau montre le respect).
(28:26) Le vénérable conseille : Ne prends pas l'erreur de l'autre pour te torturer toi-même (c'est-à-dire être frustré ou souffrir à cause de leurs défauts).
(30:38) L'art de voir les gens : Chacun a deux côtés. Ne pas oublier les nombreuses bonnes choses des autres à cause d'un seul mauvais point qui nous heurte.
IV. L'Objectif Ultime et Vivre Pleinement le Moment Présent
(34:10) Les Quatre Nobles Vérités (Souffrance, Origine, Cessation, Chemin) sont toutes en nous (notre attitude). La douleur, la frustration sont dues à notre propre erreur.
(37:00) Le principe étrange : Toutes les influences extérieures (bruit, difficultés) sont seulement bénéfiques et non nuisibles, car elles nous aident à nous entraîner nous-mêmes.
(42:10) La Vie Sainte (Phạm hạnh) n'est pas de vouloir être parfait mais de se voir tel que l'on est actuellement (voir ses propres défauts et erreurs dans le présent).
(44:28) Le Nirvana est lorsque l'on est complètement en pleine conscience et vigilant dans l'instant présent.
(47:16) Conseil de conclusion : "Ne pas faire d'erreur est juste, mais s'efforcer d'être juste est faux". Ne pas essayer de devenir quelque chose, mais simplement de voir ses erreurs et ses défauts et de les abandonner.
V. Questions/Réponses sur la Pleine Conscience et la Mémoire
(1:08:53) Le vénérable affirme : La Pleine Conscience (Chánh niệm) n'est pas la Mémoire (Trí nhớ). La Pleine Conscience est de ne pas oublier la réalité (corps, sensations, esprit, objets mentaux). La mémoire peut s'effacer, mais la réalité est toujours claire.
(1:25:30) Méthode de pratique simplifiée : Ne cherchez nulle part, soyez pleinement conscient de ce que vous êtes (ex: voir comment vous respirez). Le but est que l'esprit n'ait plus de mouvements illusoires ni d'attentes.
En vous souhaitant de la persévérance dans la pratique



https://youtu.be/HNBhJknjcF8
i đây là tóm tắt nội dung bài giảng của Sư Ông Viên Minh :
00:01 -
Phước và Họa trong quan niệm sai lầm Bài giảng bắt đầu bằng việc giải thích rằng con ngưi thường hiểu sai về phước và họa. Một sự kiện như trúng s chưa chc đã là phước mà có thể mang đến tai họa. Trong phước luôn có mầm mống của họa, và trong họa cũng ẩn chứa phước lành. Vấn đề không nằm ở bản thân sự việc là phước hay họa, mà là ở thái độ của tâm mình khi đối diện với chúng. Đức Phật dạy rằng, phúc thực sự là khi "tâm không động, không sầu, tự tại và vô nhiễm" trước những biến cố của cuộc đời.
02:10 - Sức mạnh của sự xả
ly và thái đ đối diện nghịch cảnh Khi làm việc thiện như b thí, giúp đ người khác với một tâm xả ly, không mong cầu, đó là điều tốt đẹp nhất. Nhờ có tâm xả ly, dù mất mát tài sản, người ta vẫn có thể bình thản. Những mất mát này chính là một thử thách để kiểm chứng sự xả ly có thật sự hay không. Khi đó, nghịch cảnh không còn là họa mà trở thành phúc, vì nó giúp ta nhận ra giá trị của sự buông bỏ. Trong các tôn giáo khác như Thiên Chúa giáo, nhng người chịu được khổ đau, nghịch cảnh mới là ngưi đưc lên thiên đàng, tc là đt được nội tâm thanh tịnh.
06:53 - Mất mát là một lời thức tỉnh Sự
đau khổ khi mất đi tiền bạc hay danh vọng xuất phát từ sự dính mắc và mong muốn sở hữu. Do đó, sự mất mát có thể là một lời thức tỉnh, giúp ta nhận ra mình có thể sống mà không lệ thuộc vào những thứ đó. Nếu ta không tiếc nuối, ta sẽ không đau khổ.
08:33 - Vận hành của Pháp và vai trò củ
a thái đ Thầy Viên Minh giải thích rằng những sự việc xảy đến không hẳn là nghiệp báo hay nhân quả từ quá khứ, mà là "sự vận hành của pháp đến để giúp mình giác ngộ". Thay vì coi đó là họa hay phúc, hãy xem đó là một bài học. Thái độ của chúng ta trước sự việc mới chính là nghiệp mà ta đang tạo ra. Nếu đối mặt với mất mát mà tâm sân hận nổi lên, đó là nghiệp bất thiện. Ngược lại, nếu tâm vẫn bình tĩnh, trong sáng, đó chính là giải thoát.
14:39 -ớng dẫn cho người trẻ về đạo Phật Khi được hỏi về cách dạy đạo Phật cho trẻ em, thầy khuyên rằng chỉ cần hướng dẫn các em sống đúng, sống tốt và biết mình, không cần phải gọi đó là đạo Phật hay bất kỳ tôn giáo nào khác để tránh sự chia rẽ.
17:40 - Ý nghĩa thật sự của Quy Y Tam Bảo Quy y không phải là quy y một vị Phật, một pháp môn hay một vị thầy cụ thể nào, vì
điu đó sẽ dẫn đến chấp trước. Quy y Phật thực chất là trở về với đức tính sáng suốt bên trong mỗi người. Quy y Pháp là trở về với sự tĩnh lặng. Quy y Tăng là trở về với sự thanh tịnh, trong sạch, thể hiện qua hành động, lời nói, suy nghĩ không hại mình, hại người. Do đó, quy y Tam Bảo chính là một pháp tu, là sống với ba đức tính: sáng suốt, định tĩnh, và trong lành.
31:55 - Trạng thái bão hòa, chán nản trong tu tập Khi mộ
t người cảm thấy việc tu tập không còn nhiệt huyết như ban đầu, thầy khuyên rằng không cần phải cố gắng vượt qua, mà chỉ cần "biết" trạng thái đó đang diễn ra. Pháp sẽ tự vận hành đ giúp ngưi đó thoát ra khỏi sự chán nản.
38:30 - Đối phó với những tiếng nói nội tâm Đ đối phó với những suy nghĩ, tiếng nói trong đầu, không nên cố gắng dẹp bỏ hay mặc kệ nó. Thay vào đó, chỉ cần "thấy" sự diễn biến của nó với một tâm trọn vẹn, rõ biết. Khi chỉ đơn thuần quan sát, phiền não sẽ tự hết mà không cần diệt trừ.
43:16 - Các loại khổ và giới hạn của sự chịu khổ Thầy phân biệt ba loại khổ:
Khổ tự nhiên: Cần thiết để bảo vệ cơ thể, ví dụ như cm giác đau khi b thương.
Khổ quả: Mang tính giáo dục, là kết quả củ
a hành động sai lầm để giúp ta nhận ra và điều chỉnh.
Khổ
đế: Là cái khổ do chính mình tưng tượng và tạo ra từ thái độ sai lầm, như ghen tuông, sợ hãi mất mát, hay ham muốn không ngừng. Đây mới là cái khổ cần phải loại trừ.
52:37 - Trí tuệ chấm dứt sinh tử luân hồi
Để chấm dứt sinh tử luân hồi (sự sinh diệt của các tâm niệm), cách duy nhất là "thấy" nó đang din ra như thế nào, ngay trong từng khoảnh khắc, mà không khởi ý muốn chấm dứt hay duy trì nó.
1:02:47 - Quá trình giác ngộ củ
a Đức Phật Đức Phật không thành đạo nhờ ngồi thiền định hay tu khổ hạnh, vì Ngài nhận ra cả hai đều là những thái cực. Sự giác ngộ đến khi Ngài buông bỏ mọi tìm cầu và nhớ lại trạng thái tâm hồn nhiên, trong sáng thời thơ ấu. 49 ngày dưới cội bồ đề không phải là đt được" giác ngộ, mà là để ngồi với cái tâm đã thanh tịnh đó và chứng kiến tất cả những tập khí, phiền não trong quá khứ trồi lên rồi tự diệt đi mà không làm tâm lay đng, qua đó chứng thực sự giải thoát hoàn toàn.
1:34:15 - Sống hồ
n nhiên nơi công s Thầy giải thích cần phân biệt giữa chân đế và tục đế. Về mặt chân đế, nội tâm giữ sự hồn nhiên, trong sáng, rộng lặng. Về mặt tục đế, khi ứng xử trong cuộc sống, cần phải khôn ngoan, tinh tế và tùy theo hoàn cảnh, giống như lời dạy "hiền như b câu nhưng khôn ngoan như con rắn".
1:38:12 - Cộng nghiệp và việc hiến xác Cộng nghiệp là khi nhiề
u người cùng nhau tạo một nghiệp nhân (như cùng làm một việc) hoặc cùng chịu chung một nghiệp quả (như cùng gặp một tai nạn). Về việc hiến xác, đây là mt hành động bố thí ở cấp độ cao và rất tốt đẹp. Không nên lo lắng về các quan niệm như phải chờ 8 tiếng sau khi chết, vì khi bác sĩ đã xác nhận tử vong thì coi như đã chết, và cái tâm hiến tặng mới là điều quan trọng nhất.
1:58:52 - Ý nghĩa bài th
ơ "Ra đi khắp bốn phương trời" Bài thơ nói về hành trình tâm linh: con ngưi thưng đi tìm kiếm chân lý hay sự hoàn hảo ở bên ngoài, nhưng càng tìm thì càng xa rời thực tại. Sự giác ngộ chỉ đến khi ta quay về và "gặp lại chính mình". Lúc đó, ta mới nhận ra rằng tất cả những cuộc tìm kiếm bên ngoài chỉ là "phù vân", vì sự hoàn hảo vốn đã có sẵn bên trong mỗi người.
Chú thiện tri thức luôn tinh tấn tiến tu

Résumé de l'enseignement du Vénérable Viên Minh :
00:01 -
Fortune et Malheur dans la conception erronée L'enseignement commence par expliquer que les gens ont souvent une compréhension erronée de la fortune et du malheur. Un événement comme gagner à la loterie n'est pas nécessairement une fortune et peut même apporter le malheur. Dans la fortune se cachent toujours les germes du malheur, et dans le malheur se trouve aussi une bénédiction cachée. Le problème ne réside pas dans l'événement lui-même, qu'il soit fortune ou malheur, mais dans l'attitude de notre esprit face à ces événements. Le Bouddha a enseigné que la véritable fortune, c'est lorsque "l'esprit reste imperturbable, sans chagrin, serein et pur" face aux vicissitudes de la vie.
02:10 - La force du détachement et l'attitude face à l'adversité Lorsqu'on accomplit de bonnes actions comme l'aumône ou l'aide aux autres avec un esprit de détachement, sans rien attendre en retour, c'est ce qu'il y a de mieux. Grâce à cet esprit de détachement, même en cas de perte matérielle, on peut rester serein. Ces pertes sont en réalité une épreuve pour vérifier si notre détachement est authentique. Ainsi, l'adversité n'est plus un malheur mais devient une bénédiction, car elle nous aide à comprendre la valeur du lâcher-prise. Dans d'autres religions comme le christianisme, ceux qui endurent la souffrance et l'adversité sont ceux qui accèdent au paradis, c'est-à-dire qu'ils atteignent la paix intérieure.
06:53 - La perte est un appel à l'éveil La souffrance ressentie lors de la perte d'argent ou de prestige provient de l'attachement et du désir de possession. Par conséquent, la perte peut être un appel à l'éveil, nous aidant à réaliser que nous pouvons vivre sans dépendre de ces choses. Si nous n'avons pas de regrets, nous ne souffrons pas.
08:33 - Le fonctionnement du Dharma et le rôle de l'attitude Le Vénérable Viên Minh explique que les événements qui nous arrivent ne sont pas nécessairement une rétribution karmique ou le résultat de causes passées, mais plutôt "le fonctionnement du Dharma qui vient nous aider à nous éveiller". Au lieu de les considérer comme un malheur ou une fortune, il faut y voir une leçon. Notre attitude face à l'événement est le véritable karma que nous créons. Si face à une perte, la colère monte, c'est un karma négatif. En revanche, si l'esprit reste calme et clair, c'est la libération.
14:39 - Guider les jeunes vers le bouddhisme Interrogé sur la manière d'enseigner le bouddhisme aux enfants, le maître conseille de simplement les guider à vivre correctement, bien, et à se connaître eux-mêmes, sans nécessairement appeler cela le bouddhisme ou une autre religion, afin d'éviter les divisions.
17:40 - La véritable signification de la prise de refuge dans les Trois Joyaux Prendre refuge ne signifie pas se vouer à un Bouddha, une méthode de pratique ou un maître en particulier, car cela mènerait à l'attachement. Prendre refuge en Bouddha, c'est en réalité retourner à la nature claire et éveillée qui est en chacun de nous. Prendre refuge dans le Dharma, c'est retourner à la quiétude. Prendre refuge dans la Sangha, c'est retourner à la pureté, qui se manifeste par des actions, des paroles et des pensées qui ne nuisent ni à soi-même ni aux autres. Par conséquent, prendre refuge dans les Trois Joyaux est une pratique en soi, c'est vivre avec trois qualités : la clarté d'esprit, la quiétude et la pureté.
31:55 - L'état de saturation et de lassitude dans la pratique Lorsqu'une personne sent que sa pratique spirituelle n'est plus aussi enthousiaste qu'au début, le maître conseille de ne pas essayer de surmonter cet état, mais simplement de "savoir" que cet état est présent. Le Dharma agira de lui-même pour aider la personne à sortir de cette lassitude.
38:30 - Gérer les voix intérieures Pour gérer les pensées et les voix intérieures, il ne faut ni essayer de les réprimer, ni les ignorer. Il suffit plutôt de "voir" leur déroulement avec un esprit pleinement conscient et clair. En observant simplement, l'agitation mentale cesse d'elle-même sans qu'il soit nécessaire de la détruire.
43:16 - Les types de souffrance et les limites de l'endurance Le maître distingue trois types de souffrance :
La souffrance naturelle : Elle est nécessaire pour protéger le corps, par exemple la douleur ressentie lors d'une blessure.
La souffrance résultant des actes : Elle a un but éducatif, étant la conséquence d'une action erronée, afin de nous aider à le réaliser et à nous corriger.
La souffrance en tant que vérité (Dukkha) : C'est la souffrance que l'on s'imagine et que l'on crée soi-même à travers une attitude erronée, comme la jalousie, la peur de perdre ou le désir incessant. C'est cette souffrance qu'il faut éliminer.
52:37 - La sagesse met fin au cycle des naissances et des morts (Samsara) Pour mettre fin au cycle des naissances et des morts (la naissance et la disparition des pensées), la seule façon est de "voir" son déroulement tel qu'il est, à chaque instant, sans avoir l'intention de l'arrêter ou de le maintenir.
1:02:47 - Le processus d'éveil du Bouddha Le Bouddha n'a pas atteint l'éveil par la méditation assise ou les pratiques ascétiques, car il a réalisé que ces deux voies étaient des extrêmes. L'éveil est survenu lorsqu'il a abandonné toute quête et s'est souvenu de l'état d'esprit innocent et pur de son enfance. Les 49 jours passés sous l'arbre de la Bodhi n'avaient pas pour but d'"atteindre" l'éveil, mais de demeurer avec cet esprit déjà purifié et d'observer toutes les tendances habituelles et les perturbations du passé surgir et se dissoudre d'elles-mêmes sans ébranler son esprit, confirmant ainsi sa libération complète.
1:34:15 - Vivre avec innocence au travail
Le maître explique qu'il faut distinguer la vérité ultime (Chân đế) de la vérité conventionnelle (Tục đế). Sur le plan de la vérité ultime, l'esprit intérieur maintient son innocence, sa clarté et sa quiétude. Sur le plan de la vérité conventionnelle, dans les interactions de la vie quotidienne, il faut être sage, subtil et s'adapter aux circonstances, comme le dit l'adage "être doux comme une colombe mais prudent comme un serpent".
1:38:12 - Karma collectif et don de son corps Le karma collectif survient lorsque plusieurs personnes créent ensemble une cause karmique (comme faire quelque chose ensemble) ou subissent un résultat karmique commun (comme être victimes du même accident). Concernant le don de son corps, il s'agit d'un acte de générosité de très haut niveau et d'une très bonne chose. Il ne faut pas s'inquiéter des croyances populaires, comme celle d'attendre 8 heures après la mort, car une fois le décès constaté par un médecin, la personne est considérée comme morte, et c'est l'intention de donner qui est la plus importante.
1:58:52 - La signification du poème "Partir aux quatre coins du ciel" Le poème décrit un voyage spirituel : les êtres humains cherchent souvent la vérité ou la perfection à l'extérieur d'eux-mêmes, mais plus ils cherchent, plus ils s'éloignent de la réalité. L'éveil ne vient que lorsqu'on se retourne et que l'on "se retrouve soi-même". C'est alors que l'on réalise que toutes les quêtes extérieures n'étaient qu'éphémères ("phù vân"), car la perfection est déjà présente en chacun de nous.
En vous souhaitant de la persévérance dans votre pratique



https://youtu.be/e1RJOUJtM-s
Bài giảng bắ
t đầu (00:00) với việc giới thiệu về "tánh biết" và Phật tánh, là bản chất tự nhiên vốn có trong mỗi người. Khi tâm yên tịnh và không bị các khái niệm chủ quan chi phối, tánh biết này sẽ biểu hiện thành "tri kiến thanh tịnh", tức là thấy, nghe, biết một cách trong sạch. Khi tâm thanh tịnh, trí tuệ sẽ chói sáng (02:04). Trạng thái tâm thanh tịnh này được gọi là Tịnh độ, và sự chói sáng của Phật tánh trong đó cũng ging như sự hiện hữu của Đức Phật A Di Đà trong cõi Tịnh độ.
Tiếp theo (02:36),
Sư Ông giải thích rằng các phương pháp tu tp như niệm Phật, trì chú, hay chánh niệm tỉnh giác đều là những phương tin để trở về với bản tâm thanh tịnh và chói sáng. Ngài dẫn giải câu "nhất cú Di Đà vô biệt niệm, bất lao đàn ch đáo Tây Phương", nghĩa là khi niệm Phật đến mức nhất tâm không còn tạp niệm, thì ngay lập tức đã đến đưc Tây Phương (03:04). Tây Phương không phải là một nơi xa xôi mà chính là cõi Tịnh độ ngay trong tâm mình khi tâm thanh tịnh. Việc quay về soi sáng chính mình ("hồi quang phản chiếu") là cốt lõi của thiền (05:46). Khi tâm hướng ra ngoài thì là biển khổ, nhưng khi quay về thì chính là bến bờ.
Từ (06:47), bài giảng nhấn mạnh khi tâm thanh tịnh thì trí tuệ giác ngộ sẽ tự chiếu soi, gọi là "tịch chiếu". Hành trình giác ngộ chính là hành trình khám phá lại chính mình trong từng khoảnh khắ
c (08:31). Trong đời sống hàng ngày (09:13), ta có thể thực hành bằng cách quan sát các cảm xúc như cơn giận, thấy nó khởi lên rồi diệt đi. Qua việc thực hành chánh niệm tỉnh giác liên tục, tâm sẽ dần không còn khởi lên phiền não nữa. Con đường tu tập là soi lại chính mình để thấy ra đâu là nhận thức và hành vi đưa đến khổ đau và đâu là con đường chấm dứt khổ đau (11:44).
Sư Ông giải thích thêm về việc sống trọn vẹn với thực tại (12:36) qua khái niệm "thời, vị, tính" (thời gian, không gian, và bản chất của sự việc như nó đang là). Sng đúng với thực tại trong từng khoảnh khắc chính là sống trong hiện tại, không truy tìm quá khứ hay ước vọng tương lai. Điều quan trọng không phải là thay đổi thực tại đang là mà là cái "thấy" trong sáng của mình đối với thực tại đó (14:31). Việc diệt trừ phiền não không phải dùng ý chí đ đè nén mà là dùng trí tu để soi sáng, tức là "tịch chiếu" (15:52). "Độ chúng sanh" cũng không phải là diệt bỏ mà là thấy rõ vạn pháp đúng như bản chất của nó với trí tuệ và từ bi.
Phần hỏ
i đáp bt đầu từ (19:54). Câu hỏi đu tiên (21:08) liên quan đến việc "quán thân trên ngoại thân, quán thọ trên ngoại thọ..." trong Tứ Niệm Xứ. Sư Ông giải đáp (22:36) rng điều quan trọng không phải là đi tượng bên trong hay bên ngoài, mà là cái tâm "thấy biết" trọn vẹn, tỉnh thức và trong sáng của mình đối với mọi đi tượng. Dù quan sát thân của mình hay của người khác, tâm vẫn phải giữ được sự trong sáng đó.
Câu hỏi thứ hai (26:10) về sự khác biệt giữa tâm thức trong Thất Giác Chi và trong các tầng thiền.
Sư Ông giảng (26:24) rằng Thất Giác Chi là những yếu tố giác ngộ được phát triển khi hành giả đã thuần thục Tứ Niệm Xứ. Chúng giống như một công cụ để quân bình tâm. Khi tâm bị thụ động, uể oải, hành giả dùng trạch pháp, tinh tấn và hỷ để làm tâm phấn chấn lên (31:12). Ngược lại, khi tâm bị dao động, lo lắng, hành giả dùng khinh an, định và xả để làm tâm lắng dịu lại (32:04). Chánh niệm luôn là yếu tố trung tâm để giữ sự cân bằng.
Câu hỏi thứ ba (36:35) là khi thực hành, nên tập trung vào mộ
t tánh (như tánh nghe, tánh thy) hay để tâm tự nhiên. Sư Ông khuyên (37:27) không nên cố gắng tập trung vào một tánh nào vì điu đó dễ làm tâm bị kẹt lại và có sự tham gia của bản ngã. Thực hành đúng là để tâm tự nhiên, khi có âm thanh thì nghe, có hình ảnh thì thấy, nhưng không bám trụ hay dính mắc ("ưng vô sở trụ nhi sinh kỳ tâm"). Sự thấy biết này phải là tự nhiên chứ không phải là sự cố gắng nắm bắt của ý chí.
Cuối cùng (41:10), một Phật tử hỏi thêm về vai trò củ
a "định". Sư Ông phân biệt (41:49) giữa "định trụ" (trụ vào một đi tưng) và "sát na đnh" (định trong từng khoảnh khắc). Ngài giải thích rằng Đức Phật đã từ bỏ pháp "định trụ" vì nó chỉ mang lại an lạc tạm thời và là một dạng chấp thủ. Cái đnh chân chánh trong đạo Phật là "sát na định", tức là tâm vẫn định tĩnh, vững vàng trước mọi đi tượng, trong mọi hoàn cảnh thay đổi, giống như một chiếc đồng hồ luôn đúng trong từng giây phút thay vì một chiếc đồng hồ chết đứng yên một chỗ.

Voici le résumé du contenu de la conférence du Vénérable
Sư Ông Viên Minh :
La conférence débute (00:00) avec l'introduction de la « nature de la connaissance » (tánh biết) et de la nature de Bouddha (Phật tánh), essence naturelle et innée en chacun de nous. Lorsque l'esprit est paisible et non dominé par des concepts subjectifs, cette nature de connaissance se manifeste comme la « vision et connaissance pures » (tri kiến thanh tịnh), c'est-à-dire voir, entendre, savoir de manière immaculée. Lorsque l'esprit est pur, la sagesse rayonne (02:04). Cet état d'esprit pur est appelé Terre Pure (Tị
nh đ), et le rayonnement de la nature de Bouddha en son sein est similaire à la présence du Bouddha Amitābha dans le royaume de la Terre Pure.
Ensuite (02:36), le Vénérable explique que les méthodes de pratique telles que la récitation du nom de Bouddha (niệm Phật), la récitation de mantra, ou la pleine conscience éveillée (chánh niệm tỉnh giác) sont tous des moyens de revenir à l'esprit originel, pur et rayonnant. Il cite l'expression : « un seul nom d'Amit
ābha sans aucune autre pensée, sans effort on atteint le Royaume de l'Ouest » (nhất cú Di Đà vô biệt niệm, bất lao đàn ch đáo Tây Phương), signifiant que lorsque la récitation du nom de Bouddha atteint l'unité de l'esprit sans pensées impures, on parvient immédiatement au Royaume de l'Ouest (03:04). Le Royaume de l'Ouest n'est pas un lieu lointain, mais la Terre Pure dans notre propre esprit lorsque celui-ci est pur. Le retour pour s'éclairer soi-même (hồi quang phản chiếu, « refléter la lumière vers l'intérieur » introspection ) est l'essence de la méditation (05:46). Lorsque l'esprit se dirige vers l'extérieur, c'est l'océan de souffrance, mais lorsqu'il se tourne vers l'intérieur, c'est le rivage.
À partir de (06:47), la conférence insiste sur le fait que lorsque l'esprit est pur, la sagesse de l'éveil brille d'elle-même, ce qui est appelé « brillance dans l'immobilité » (tịch chiếu). Le chemin de l'éveil est le voyage de la redécouverte de soi à chaque instant (08:31). Dans la vie quotidienne (09:13), on peut pratiquer en observant les émotions comme la colère, la voir surgir puis s'éteindre. Par la pratique continue de la pleine conscience éveillée, l'esprit cessera progressivement de générer des afflictions. La voie de la pratique consiste à s'examiner pour distinguer quelles perceptions et actions mènent à la souffrance et quelle est la voie pour y mettre fin (11:44).
Le Vénérable explique plus loin l'importance de vivre pleinement la réalité (12:36) à travers le concept de « temps, position, nature » (thời, vị, tính : le temps, l'espace et la nature de la chose telle qu'elle est). Vivre fidèlement la réalité à chaque instant, c'est vivre dans le présent, sans courir après le passé ni désirer l'avenir. L'important n'est pas de changer la réalité telle qu'elle est, mais c'est notre « vision » pure de cette réalité (14:31). Pour éliminer les afflictions, il ne faut pas utiliser la volonté pour les réprimer, mais la sagesse pour les éclairer, c'est-à-dire le tịch chiếu (15:52). « Sauver les êtres sensibles » (
Độ chúng sanh) ne signifie pas les supprimer, mais voir clairement tous les phénomènes tels qu'ils sont, avec sagesse et compassion.
La séance de questions-réponses commence à (19:54). La première question (21:08) concerne le fait de « contempler le corps dans le corps extérieur, les sensations dans les sensations extérieures... » dans les Quatre Fondements de la Pleine Conscience (Tứ Niệm Xứ). Le Vénérable répond (22:36) que l'important n'est pas l'objet, qu'il soit intérieur ou extérieur, mais l'esprit de « connaissance » (thấy biết) complet, éveillé et pur face à tous les objets. Que l'on observe son propre corps ou celui d'autrui, l'esprit doit maintenir cette pureté.
La deuxième question (26:10) porte sur la différence entre les facteurs mentaux dans les Sept Facteurs d'Éveil (Thất Giác Chi) et dans les différents niveaux de méditation (thiền). Le Vénérable explique (26:24) que les Sept Facteurs d'Éveil sont des éléments de l'éveil qui sont développés lorsque le pratiquant maîtrise les Quatre Fondements de la Pleine Conscience. Ils servent d'outil pour équilibrer l'esprit. Lorsque l'esprit est passif et léthargique, le pratiquant utilise l'investigation du Dharma (trạch pháp), la présence (tinh tấn) et la joie (hỷ) pour le stimuler (31:12). Inversement, lorsque l'esprit est agité et anxieux, le pratiquant utilise la tranquillité (khinh an), la concentration (
định) et l'équanimité (xả) pour le calmer (32:04). La pleine conscience (chánh niệm) est toujours l'élément central pour maintenir cet équilibre.
La troisième question (36:35) demande s'il faut, en pratique, se concentrer sur une seule nature (comme la nature d'entendre, la nature de voir) ou laisser l'esprit être naturel. Le Vénérable conseille (37:27) de ne pas essayer de se concentrer sur une seule nature, car cela risque d'emprisonner l'esprit et d'impliquer l'ego. La pratique correcte est de laisser l'esprit être naturel : lorsqu'il y a un son, on entend ; lorsqu'il y a une image, on voit ; mais sans s'y attacher (
ưng vô sở trụ nhi sinh kỳ tâm : « Sans demeurer nulle part, faites surgir votre esprit »). Cette connaissance doit être naturelle et non un effort de saisie par la volonté.
Enfin (41:10), un bouddhiste interroge sur le rôle de la « concentration » (
định). Le Vénérable fait la distinction (41:49) entre la « concentration de maintien » (định trụ, se fixer sur un objet) et la « concentration instantanée » (sát na định, concentration à chaque instant). Il explique que le Bouddha a abandonné la pratique de la định trụ car elle n'apporte qu'un réconfort temporaire et est une forme d'attachement. La concentration véritable dans le bouddhisme est la sát na định, c'est-à-dire que l'esprit reste calme et stable face à tous les objets, dans toutes les circonstances changeantes, comme une horloge qui donne toujours l'heure juste à chaque seconde, au lieu d'une horloge morte et immobile.


https://youtu.be/Wk-cw_I1eh8
Bản tóm tắt nội dung bài giảng "Chứng Đạo Ca" của NT. TN Như Đức.
Giới thiệu về "Chứ
ng Đạo Ca" (00:30 - 05:29) NT. TN Như Đức giới thiệu việc học về bản "Chứng Đạo Ca" của Thiền sư Huyn Giác, đệ tử của Lục Tổ Huệ Năng thi Đường. Bản ca này là một nội lực hi hữu, nói lên khung trời mở rộng của một ngưi đã tu tập và đt được mục đích. Mục đích của việc tu tập là tìm ra cái chân thực, con ngưi đích thực, bản lai diện mục và giá trị thực nhất của đời sống, sau khi đã trải qua thành bại, biến chuyển của cuộc đời. Bài giảng sẽ giới thiệu cái còn lại trong cuộc đời mình qua kinh nghiệm và lời chỉ dẫn của Thiền sư Huyền Giác, những điều rất sắc thực và gần gũi. Thấy đạo không phải là điều xa vời, có những lúc trong cuộc sống mình thấy đưc đạo chỉ trong một thoáng vô thường hoặc thoáng thay đổi.
Kinh nghiệm về
Vô Thường (05:29 - 14:23) NT. TN Như Đức kể câu chuyện về sự ra đi bất ngờ của một vị thầy còn trẻ, hoạt đng năng nổ, giỏi viết sách và giảng dạy, để minh chứng cho lẽ vô thưng mà Đức Phật đã dạy. Vị thầy này đi ging đạo về, nghỉ mệt và viên tịch rất bất ngờ. Cái chết bất ngờ đó là "phút giây chng đạo" khiến mọi người thấy rõ cuộc đời không có gì bền chắc và lời Phật dạy không xa rời đời sống. Trong nỗi niềm đó, chúng ta muốn tìm một chỗ nương tựa, một thế lực vững chắc. Thế lực vững chắc không phải là tiền bạc, danh vọng, hay thậm chí là việc giảng dạy Phật pháp, vì những thứ đó không địch nổi Vô Thường. Vô Thường là thế lực mạnh nhất, nhưng chúng ta không nương ta vào nó được. Vì vậy, cần phải nhận ra thế lực thường tồn bất biến để sống an nhiên, vững chãi, hùng mạnh và không bị khổ đau bi vô thường. Ngay cả người giảng dạy (Như Đc) cũng vô thường, nên mọi người không thể nương tựa vào cô. Chúng ta cần phải nhìn ra, thấu rõ, nhận ra được thực lực của chính mình.
Thiề
n sư Huyền Giác và Khúc Ca Chứng Đạo (14:23 - 26:58) Bản "Chứng Đạo Ca" của Thiền sư Huyền Giác chứng tỏ Ngài là một ngưi đã trải qua nhiều vất vả tu tập, thăm dò và nhận ra được sức mạnh của chính mình. Khi đến gặp Lục Tổ, Ngài chống gậy đứng, không khuất phục, chứng tỏ đã có sức mạnh nội tại. Sau đó, Ngài sáng tác "Khúc ca chng đo" để chúng ta thấy được sức mạnh, nội lực của một người không cần nương tựa, khuất phục hay dựa dẫm vào bất cứ hình thể bên ngoài nào, kể cả Lục Tổ. Sức mạnh này có được khi chúng ta thật sự khám phá ra chính mình. Theo lời giới thiệu của giáo sư Trúc Thiên, Thin sư Huyn Giác đã bức rức giữa giới hạn và sự vô lý của thân phận con người. Ngài dùng ý chí để vấn sâu vào mâu thuẫn và bức phá bằng mọi phương tin, đặc biệt là của chính mình (giới hạnh, đại thừa giáo). Tu tập là dùng hùng lực của chính mình để làm cho mình mạnh lên. Ngài học tu, ngồi thiền, gõ vào nguồn cội kinh đin, thăm sâu, soi ngược trở lại chính mình (phản quang tự kỷ). Việc soi ngưc này đến chỗ cùng tuyệt lý trí (không thể suy nghĩ được, hết cỡ) thì cánh cửa thiền mới mở ra. Đớc vào cửa thiền, không thể dùng sự thông minh hay tài năng. Thiền sư đã phải thất bại tột cùng, khổ đau tột cùng, bỏ lại những đổ vỡ sau mình, mới ung dung bưc vào đạo. Khi đã chứng đạo, Thiền sư Huyền Giác không trở thành người tỏa sáng hào quang hay nổi bật. Ngài "buông thỏng tay vào chợ, sống lại cuộc sống thường nhiên" giữa những ấm lạnh của tình đời. Tiếng thét của "Kim Mao sư tử" chính là khúc ca chứng đạo, nói lên những vấn đề ray rứt, băng khoăn ca con người vốn mang chung thân phận và vấn đề sống. Vấn đề sống là hiện tượng phi lý kinh niên, và chúng ta đang trong lưới giữa mê và ngộ, giữa khùng và tỉnh.
Phân tích bố
n câu đầu của "Chứng Đạo Ca" (26:58 - 52:38) NT. TN Như Đc đi vào khúc ca chng đạo với bốn câu đầu:
Tuyệt học vô vi nhàn đạo nhân: Chúng ta học đo đ thành "nhàn đạo nhân". Khi còn vất vả, bận rộn thì chưa phi là nhàn đạo nhân. Cảnh giới này là cảnh giới thượng thừa, không còn phải học, phải làm gì hết, nhưng không phi là lười biếng. Thiền sư Triệu Châu là ví dụ về một người rất nhàn hạ. "Vô vi" không phải là ở không, mà là làm tất cả mọi việc với tâm thức say mê, có sức sống và sự tỉnh giác. "Thấy rõ các pháp tự vận hành, chẳng do ngã xen vào" ++ :
« Pháp khởi pháp tan chẳng bởi ta,
Ngã chẳng chen vào cuộ
c đổi qua."

Không trừ vọng tưởng chẳng cầu chân: Không cần dẹp vọng tưởng hay cầu cái gì hết. Nếu còn dẹp, còn cầu, còn mong muốn chứng đạo là vẫn còn sai.
Tính thực vô minh tức Phật tính: Thấy được cái ngu (vô minh), cái sân, cái dính mắc, cái tự cao tự đại của mình chính là Phật tính. Khi khám phá ra cái dở của mình thì trở nên dễ thương.
Thân không ảo hóa tức pháp thân: Thấy được sự ảo hóa, mong manh, bấp bênh, không thực của thân mình. Thấy được cái giả, cái ảo hóa đó không phi đ bi quan, mà đ càng thương người, thông cảm hơn, quý trọng những phút giây được sống gần bên nhau. Thấy vô thưng để quý trọng cái thường và phát khởi lòng từ bi, buông bỏ hết những bất mãn, bực bội, soi mói. Tinh thần đạo Phật là từ bi vì Phật thấy thương xót những chúng sanh ảo hóa, vô thường. Lòng bi mẫn là hiện thân của Phật, Bồ Tát. NT. TN Như Đức nhắc lại bi nguyện của Hòa thượng, vị thầy của mình, ngưi tưng trưng cho tính chất bi mẫn. Chứng đạo không phải là bay bổng trên mây. Khi thấy được vô minh, thấy được ảo hóa của mình, mà tâm mở rộng, lòng thương rộng ra, giận hờn, bực bội lui bưc, đó mới là chứng đo, đúng với tinh thần "Chứng Đạo Ca".
Lời kết (52:38 - 53:05) Khuyến khích mọ
i người tìm đọc thêm bản "Chứng Đạo Ca" và chúc tất cả tu tập an lạc, vui vẻ.

Voici la traduction en français du résumé de la conférence "
Chứng Đo Ca" (Chant de l'Éveil) de NT. TN Như Đức.
Introduction au "Chứ
ng Đạo Ca" (00:30 - 05:29) NT. TN Như Đức présente l'étude du "Chứng Đạo Ca" du Maître Zen Huyền Giác , un disciple du Sixième Patriarche Huệ Năng sous la dynastie Tang. Ce chant est une expression de force intérieure très rare , qui révèle le vaste horizon ouvert à celui qui a pratiqué et atteint son but. Le but de la pratique est de trouver ce qui est réel , la personne authentique , le visage originel , et la valeur la plus vraie de la vie , après avoir traversé les succès, les échecs et les changements. Voir la voie (l'Éveil) n'est pas quelque chose de lointain , mais peut être aperçu dans un instant d'impermanence ou un moment de changement.
L'expérience de l'Impermanence (05:29 - 14:23) NT.
TN Như Đức raconte l'histoire du décès inattendu d'un jeune Maître qui était très actif, excellent écrivain et enseignant , pour illustrer le principe d'Impermanence (Vô Thường) enseigné par le Bouddha. Cette mort soudaine est considérée comme un "moment d'éveil" (chứng đạo) qui révèle qu'il n'y a rien de stable dans la vie. Face à cette prise de conscience, nous cherchons un refuge, une force solide. Cette force inébranlable n'est ni l'argent, ni la célébrité, ni même l'enseignement du Dharma , car ces choses ne peuvent rivaliser avec l'Impermanence. L'Impermanence est la force la plus puissante, mais nous ne pouvons pas nous y réfugier. Il est donc nécessaire de reconnaître cette force éternelle et immuable (thường tồn bất biến) pour vivre en paix , avec force, et sans souffrir à cause de l'impermanence. Même le conférencier (Như Đức) est impermanent, donc les auditeurs ne peuvent pas se réfugier en elle. Nous devons discerner et réaliser notre propre force intérieure.
Le Maître Zen Huyền Giác et le Chant de l'Éveil (14:23 - 26:58) Le "Chứ
ng Đạo Ca" prouve que le Maître Zen Huyền Giác est quelqu'un qui, après d'intenses pratiques, a reconnu sa propre force. Lorsqu'il rencontre le Sixième Patriarche, il se tient avec sa canne , sans se prosterner ni se soumettre , sachant qu'il a déjà sa propre force. Il a ensuite composé le "Chant de l'Éveil" pour montrer la force intérieure d'une personne qui n'a besoin de se réfugier ou de s'incliner devant aucune forme extérieure, pas même le Sixième Patriarche. Cette force ne vient que de la découverte de soi. Selon l'introduction du professeur Trúc Thiên , Huyền Giác était tourmenté par l'absurdité (vô lý) de la condition humaine. Il a utilisé toute sa volonté et sa "force héroïque" (hùng lực) pour pénétrer le conflit et se libérer par tous les moyens, notamment les préceptes (giới hạnh), le Mahayana (đại thừa giáo), et surtout par lui-même. Il a pratiqué le "reflet sur soi-même", l'introspection (phản quang tự kỹ) jusqu'au point de l'ultime raison, où toute pensée est épuisée. C'est seulement après avoir échoué et souffert au maximum , en abandonnant son ego , que la porte du Zen s'est ouverte. Après l'Éveil, Huyền Giác n'est pas devenu un être auréolé de gloire. Il a simplement "laissé pendre ses mains et est retourné au marché" ( en immersion dans le monde ), vivant une vie ordinaire. Le rugissement du "Lion d'or" (Kim Mao sư tử) est le "Chant de l'Éveil" , qui aborde le problème fondamental de la vie , qui est un phénomène chronique et absurde.
Analyse des quatre premières lignes du "Chứ
ng Đạo Ca" (26:58 - 52:38) NT. TN Như Đức analyse les quatre premières lignes du chant :
Tuyệt học vô vi nhàn đạo nhân (L'Homme de la Voie tranquille qui cesse d'apprendre et n'agit pas) : Le but est de devenir un "homme de la voie tranquille" (nhàn đạo nhân) , parvenant au domaine suprême où il n'y a plus besoin d'apprendre ou d'agir. Ce n'est pas de la paresse. "Vô vi" ne signifie pas ne rien faire, mais agir avec un esprit passionné et avec l'éveil.  Reconnaître que les phénomènes se déroulent indépendamment, sans intervention de notre ego ++ :
« Les lois du monde vont, sans que je sois,
Le moi se tait, dans le flux et le choix. »

Không trừ vọng tưởng chẳng cầu chân (Ne pas rejeter les pensées illusoires, ne pas rechercher la vérité) : Il n'est pas nécessaire de supprimer les pensées illusoires ni de chercher quoi que ce soit. Vouloir se débarrasser de quelque chose ou désirer l'éveil est encore une erreur.
Tính thực vô minh tức Phật tính (La vraie nature de l'ignorance est la nature de Bouddha) : Découvrir son ignorance (vô minh), sa colère, ses attachements, son arrogance est la nature de Bouddha (Phật tính). Reconnaître ses défauts rend la personne plus aimable.
Thân không ảo hóa tức pháp thân (Le corps illusoire est le Corps de Dharma) : Voir l'illusion (ảo hóa) , la fragilité, le caractère irréel de son propre corps n'est pas une raison d'être pessimiste. C'est au contraire pour aimer davantage les autres, être plus compatissant , chérir les moments vécus ensemble et laisser tomber toutes les frustrations et les colères. L'esprit du Bouddha est la compassion (từ bi). La compassion se manifeste en voyant la fragilité de tous les êtres. L'Éveil n'est pas une élévation de l'ego. C'est lorsque l'on réalise son ignorance et son illusion que l'esprit s'ouvre avec amour.
Conclusion (52:38 - 53:05) L'intervenante encourage les auditeurs à lire le "Chứ
ng Đạo Ca" du Maître Zen Huyền Giác et leur souhaite une retraite sereine et joyeuse.


https://youtu.be/x-74EMUTKkM
Bắt đầu bài giảng và Chủ đề (00:00 - 02:33): Ni Trưởng Thuần Tuệ gửi lời chào mừng và bày tỏ niềm vui khi trở lại Thiền viện Quang Chiếu sau 20 năm kể từ năm 2005. Chủ đề của buổi nói chuyện là "Sự thư thái Thân và Tâm".
Nhận diệ
n Căng thẳng và Tích lũy Khổ đau (02:33 - 06:02): Đời sống thường nhật có bận rộn , dẫn đến những căng thẳng mà ít khi ta nhận ra. Những căng thẳng nhỏ nhặt này tích lũy theo năm tháng, ví d như việc giữ một cái ly nhẹ trong thời gian dài sẽ làm tay mỏi rã rời. Tương tự, những dồn nén, chịu đựng âm thầm, không nói ra được, lâu ngày sẽ không ổn, khiến ta tự làm khổ mình.
Các Lý do gây Căng thẳng và Phiền não (06:02 - 14:35):
Bận rộn: Lo việ
c gia đình, con cháu, công việc.
Mong cầu nhiều: Muốn sự nghiệp, tiền bạ
c, gia đình tốt đẹp, hay muốn tu tập giỏi; sự mong cầu này tạo áp lực cho bản thân.
Vọ
ng tưởng nhiều: Đầu óc không chịu nghỉ ngơi, lan man, đặc biệt là ở người lớn tuổi thường khó ngủ.
Lo sợ thầm kín: Lo deadline công việc, lo nấ
u ăn chưa xong khi có khách, lo danh dự khi bị nói xấu, sợ người ta ghét hoặc coi thường mình, cần sự kính trọng.
Ni Trưởng dùng hình ảnh cây cổ thụ 400 năm vẫn sống qua bão táp nhưng ngã đổ vì lũ bọ nhỏ đc khoét bên trong để ví von với những buồn phiền, lo âu, chịu đựng âm thầm (giống như "con bọ nhỏ") đang âm thầm làm thân tâm ta suy kiệt.
Hậu quả củ
a Căng thẳng và Sự cần thiết phải Chăm sóc Thân Tâm (14:35 - 17:36): Căng thẳng thầm kín đưa tới dễ phản ứng, dễ quạ, dễ khóc, đánh mất hạnh phúc của bản thân và gia đình. Đây là những dấu hiệu báo cần đưc chăm sóc. Ni Trưởng nhấn mạnh rằng người tu cũng không dễ dàng hết phiền não thế gian, và chỉ có chính mình mới tự biết và tự hóa giải, Đức Phật chỉ ra con đường.
Phương thuốc trị bệnh Căng thng - Thư Giãn Thân và Tâm (17:36 - 28:14):
Thư giãn Thân: Phương thuốc trị căng thẳng là thư giãn. Trước hết là nhận ra mình đang căng thẳng. Cần để ý thư giãn vai, tay và gương mặt (nhận ra mặt thường trầm trọng). Việc buông thư thân giúp máu huyết lưu thông, cơ bắp không bị co cứng, và thân tự điều hòa.
Nhậ
n ra Hơi thở: Sau khi thư giãn thân, điều kế tiếp là nhận ra mình đang thở. Đây là điều cốt lõi, căn bản của tất cả pháp tu Phật giáo. Chỉ cần nhận ra hơi thở một cách tự nhiên, không cần tập trung, thì mọi thứ sẽ ổn định.
Sống Thuận theo Tự nhiên:
Đng đặt vấn đề cho thân, hãy để nó thuận theo tự nhiên là cách thư giãn tốt nhất. Chớ vì tâm ham muốn mà bắt thân làm quá sức. Nghe tiếng nói của thân khi nó lên tiếng mệt, đói, khát. Cần thương thân, nuôi dưỡng sự sống để còn tu tập. Thư giãn thân còn giúp tâm thăng bằng.
Phương thuốc trị bệnh Căng thng - Thư Giãn Tâm (28:14 - 33:58):
Buông xả và Cho qua:
Khi thân đưc thư giãn, tâm sẽ thăng bằng, quân bình, không tạo nghiệp. Dễ quạo khi mệt mỏi, đói khát. Thư giãn tâm là sự buông xả và cho qua; đừng tích chứa. Đời sống có lên xuống, có tốt xấu. Chuyện không vui là bình thường. "Cho qua" là hai chữ quý đ thư giãn tâm. Buồn khi bị thương tn nhưng xong rồi phải "cho qua".
Bằng lòng và Chấp nhận: Bài thứ hai là tập bằng lòng, chấp nhận với mọ
i điều xảy ra. Một câu rất hay là: "Tôi xin cám ơn mi khó khăn cuc đi đưa đến đ cho tôi có cơ hội học hỏi". Qua khó khăn, ta hiu được chính mình. Tâm rộng thì chấp nhận được, khỏe khoắn; tâm hẹp thì giận hờn, khổ đau, mt ăn mất ngủ. Chấp nhận cả những người khó chịu, cằn nhằn.
Cốt lõi Thiền tập - Sống với Rõ Biết trong Hiện tại (33:58 - 39:53):
Cương lĩnh pháp tu: Điều thứ ba là cốt lõi của thiền tập, đó là tập sống với cái rõ biết trong hiện tại.
Phản quan Tự kỷ: Khi có sự việc không vừa ý xả
y ra (như ly kỷ niệm bị bể), thay vì tâm bị hút vào cảnh bên ngoài (cái ly, việc bể ly) , ta hãy đưa cái tâm biết về quan sát chính cái tâm đang giật mình, đang gin, đang bực. Đây gọi là "phản quan tự kỷ".
Giải thoát:
Khi đưa cái biết về rõ nơi chính mình, ta ra khỏi được sự giận và phiền của cảnh bên ngoài. Việc bên ngoài thất bại, khó khăn là duyên; nếu chạy theo việc bên ngoài thì không an. Rõ biết chính là giác (Phật).
Thư thái thân tâm: Khi thân và tâm quân bình, thư thái, tự nhiên ta rõ ra được mình đang như thế nào. Lúc đó đời sống dễ chịu, có an vui, có tu tiến, và đó là Phật pháp. Giác ngộ, tánh Phật nằm sẵn ở nơi tâm bình thường của sự thư thái thân tâm.
Kết luận: Pháp môn cốt lõi là buông xuống; buông xuống khi tay mỏi, cho qua khi tâm mệt.
Đó chính là tâm bình thường, là chỗ rõ biết, Phật tánh luôn hiển bày.

La conférence de la
Vénérable Thuần Tuệ, intitulée "La Sérénité du Corps et de l'Esprit" (Sự thư thái Thân và Tâm), donnée au Monastère de Thiền viện Quang Chiếu en 2025, est résumée comme suit, avec les principaux points de contenu et les marques de temps :
Introduction et Thème (00:00 - 02:33) : La Vénérable Sœur Thuần Tuệ salue l'assemblée et exprime sa joie de revenir au Monastère de Quang Chiếu 20 ans après sa venue en 2005. Elle présente le thème de la conférence : "La Sérénité du Corps et de l'Esprit".
Identification du Stress et de l'Accumulation de la Souffrance (02:33 - 06:02) : La vie quotidienne est pleine d'agitation, entraînant des tensions que nous reconnaissons rarement. Ces petites tensions s'accumulent au fil des ans, à l'image d'un verre léger tenu pendant une longue période qui engourdit la main. De même, les refoulements, les souffrances subies en silence, non exprimées, deviennent problématiques à long terme , nous amenant à nous tourmenter nous-mêmes.
Les Causes du Stress et des Afflictions (06:02 - 14:35) :
L'agitation/L'occupation (bận rộn) : S'occuper des affaires familiales, des enfants et des petits-enfants, du travail.
Les désirs excessifs (mong cầu nhiều) : Vouloir une carrière, de l'argent, une belle famille, ou même exceller dans la pratique spirituelle ; ces désirs créent une pression sur soi-même.
Les pensées errantes (vọ
ng tưởng nhiều) : L'esprit ne parvient pas à se reposer, il vagabonde sans cesse, un problème fréquent chez les personnes âgées, qui souffrent souvent d'insomnie.
Les peurs secrètes (lo sợ thầm kín) : La peur des délais professionnels, de ne pas terminer un repas pour des invités , la peur pour l'honneur ou la réputation en cas de médisance , le besoin de respect et la peur du mépris , et les inquiétudes permanentes (pour les proches, la sécurité).
L'exemple de l'arbre qui résiste aux tempêtes pendant 400 ans mais tombe à cause de petits insectes qui le rongent de l'intérieur est utilisé pour illustrer comment les petites afflictions, les soucis et les peurs intérieurs ("les petits insectes") épuisent le corps et l'esprit. La dépression est citée comme une maladie courante résultant de ces "petits insectes" (afflictions, anxiété, peur, désirs insatisfaits).
Les Conséquences du Stress et le Soin nécessaire (14:35 - 17:36) : Ces tensions secrètes entraînent une réactivité et une irritabilité faciles pour des broutilles , un manque de calme, des pleurs faciles. Ces signes montrent que le corps et l'esprit ont besoin d'être soignés. L'irritabilité mène à la perte du bonheur personnel et familial. La Vénérable Sœur insiste sur le fait que même les pratiquants (les nonnes) ne sont pas exempts de ces préoccupations et que, bien que le Bouddha montre le chemin, chacun doit se sauver et se libérer par lui-même.
Le Remède au Stress – La Relaxation du Corps et de l'Esprit (17:36 - 28:14) :
Détente Corporelle : Le remède au stress est la
relaxation (thư giản). Il faut d'abord reconnaître la tension physique. On doit relâcher les épaules (souvent raides) , les bras et le visage (souvent grave). Le "scan corporel" (body scan) est présenté comme une méthode pour détendre et relâcher le corps. Détendre le corps améliore la circulation sanguine, assouplit les muscles et aide le corps à se réguler, ce qui a un impact positif sur l'esprit.
Observer la Respiration : Après la détente corporelle, l'étape suivante est de remarquer que l'on respire. C'est un point essentiel et fondamental de la pratique bouddhiste. Simplement remarquer la respiration dans sa forme naturelle, sans concentration forcée, permet aux choses de s'équilibrer et de se stabiliser.
Vivre en Harmonie avec la Nature : Il ne faut pas créer de problème pour le corps, mais le laisser agir naturellement pour une relaxation optimale. On ne doit pas lui imposer une surcharge de travail due à un désir personnel ("faire un petit effort pour finir"). Le corps (cœur, foie, estomac) exprime toujours son épuisement , et ne pas l'écouter peut entraîner de graves problèmes (accidents vasculaires, crises cardiaques).
Le Remède au Stress – La Relaxation de l'Esprit (28:14 - 33:58) :
Lâcher-prise et Laisser Passer (Buông xả và Cho qua) : Un esprit détendu et équilibré ne crée pas de mauvais karma. L'esprit doit relâcher, abandonner, et surtout laisser passer (cho qua) les événements. La vie a ses hauts et ses bas, ses joies et ses peines. Être peiné par la perte ou l'offense est normal, mais il faut "laisser passer" ensuite. Accumuler les peines ne fait de mal qu'à soi-même.
Contentement et Acceptation (Bằng lòng và Chấp nhận) : Le deuxième point est de pratiquer le contentement et l'acceptation (chấp nhận) de tout ce qui arrive. La phrase "Je remercie toutes les difficultés de la vie qui me donnent l'occasion d'apprendre" est citée. C'est à travers les difficultés que l'on se connaît soi-même. Un esprit large accepte, lâche prise, et reste en bonne santé ; un esprit étroit s'irrite, souffre d'insomnie et perd l'appétit. Il faut accepter les personnes difficiles ou geignardes ("chấp nhận") et "laisser passer" ("cho qua").
L'Essence de la Méditation – Vivre avec la Claire Conscience dans le Présent (33:58 - 39:53) :
Le Principe de la Pratique : Le troisième point, essentiel à la méditation, est de pratiquer la "claire conscience dans l'instant présent" (rõ biết trong hiện tại).
Tourner le Regard vers l'Intérieur (Phản quan Tự kỷ) : Face à un événement déplaisant (comme un verre souvenir qui tombe et se casse) , au lieu que l'esprit soit aspiré par l'événement extérieur (la "roue de la renaissance") , il faut ramener l'attention pour observer l'esprit lui-même : le choc, la colère, l'agacement. C'est le principe de "tourner le regard vers l'intérieur" (phản quan tự kỷ).
La Libération (Giải thoát) : En ramenant la conscience vers soi, on se libère de la colère et de la peine causées par les circonstances extérieures. La "claire conscience" (rõ biết) est l'éveil (giác). Lorsque le corps et l'esprit sont en équilibre et sereins, on réalise naturellement son propre état. Les émotions s'apaisent, le rythme cardiaque ralentit, l'esprit s'allège. C'est à ce moment que la vie devient agréable, paisible, et que le progrès spirituel (Phật pháp) est possible. L'éveil et la nature de Bouddha résident dans l'état normal et serein du corps et de l'esprit.
Conclusion : La méthode de pratique est de ne rien faire, simplement de lâcher prise (buông xuống). Lâcher la main fatiguée, laisser passer l'esprit las. C'est cet "état d'esprit normal" qui est le lieu de la claire conscience et de la manifestation de la nature de Bouddha.


https://youtu.be/DhLyPOUnzJM
Bài giảng mở
đầu bằng việc thách thức những người gọi Thầy Minh Tuệ là "trộm tăng tướng" hãy xuất hiện và chứng minh được họ mới là người hành trì 13 hạnh đu đà chuẩn mực .
(00:22) Nội dung chính của bài giảng là phê phán gay gắt những tu sĩ sử dụng vị trí tôn giáo của mình
để triệt tiêu một lối tu khác biệt . Khái niệm "trộm tăng tưng" đưc định nghĩa là những tăng ni trong Giáo hội Phật giáo Việt Nam, vì thấy hạnh tu khó nên xuyên tạc giáo lý Đức Phật, mặc áo cà sa nhưng làm điều ác, làm trái giới luật và làm kinh tế
** (01:13)** Bài giảng khẳ
ng định rằng khi Thầy Minh Tuệ càng bị chất vấn, trí tuệ siêu việt của Thầy càng tỏa sáng, giúp người nghe phân biệt được chánh tà, thật giả giữa thời mạt pháp . Cộng đồng Phật tử đang tố cáo những "thợ tu" trong giáo hội, những kẻ tham danh cầu lợi, chính họ mới là "trộm tăng tướng" thật sự, phá nát giáo hội và làm lung lay niềm tin Phật tử (01:34) .(02:02) Tác giả nhấn mạnh Thầy Minh Tuệ chưa bao giờ tự xưng là Phật hay Thánh, mà chỉ tự nhận là một người bình thưng đang "tập học" . (02:32) Thầy chưa từng vi phạm pháp luật, chưa làm nh hưng đến bất kỳ tăng ni hay chùa chiền nào, và phê phán những hành động chụp lén, vu khống, quy chụp Thầy . (03:34) Thầy Minh Tuệ được khen ngợi vì khả năng trả lời các câu hỏi khó một cách ngẫu nhiên, không cần kịch bản, cho thấy trí tuệ thực sự, khác với những người làm truyền thông khác (04:00) .
(05:18) Thầy Minh Tuệ
đã trả lời rất sắc bén về "trộm tăng tướng," nhấn mạnh đó là nhng ngưi mượn hình ảnh cạo tóc, đp áo để lừa đảo, trục lợi. (06:23), trong khi tăng tướng chân thật phải đến từ giới luật và đức hạnh tu hành . (06:47) Bài giảng trích lời Đức Phật về thời mạt pháp, cảnh báo về những kẻ mang hình tưng tu nhưng tâm không hưng đạo, chỉ lấy áo cà sa làm bình phong cầu danh lợi, chính là kẻ trộm tăng tướng . (07:27) Thầy Minh Tuệ được xem là hiện thân của bậc chân tu, sống đời thanh tịnh, không cầu danh lợi, nhắc nhở rằng đạo Phật nằm ở tấm lòng trong sạch .(08:18) Phản biện lại quan điểm Thầy Minh Tuệ không học kinh sách, bài giảng cho rằng người "hiểu bài" và thực hành (như cách hành xử của Thầy là "một quyển kinh di động") quan trọng hơn người "học thuộc" . (09:15) Tác giả phê phán những người tụng kinh từ bi nhưng li chà đạp, xuyên tạc Thầy Minh Tuệ, và khẳng định không có "giả tu," chỉ có ngưi không tu đưc, đang tu, hoc đã tu (09:51) .(10:56) Bài giảng giải thích về con đưng trung đo mà Đức Phật đã dạy, vượt lên trên khổ hạnh ép xác vô ích . (12:14) Sự xuất hiện và im lặng tu hành của Thầy Minh Tuệ được xem là một "phản kháng im lặng" và "phản kháng thuần khiết nhất" (12:56), gợi lại niềm tin vào chánh pháp và tu hành, đồng thời là tấm gương phản chiếu cho xã hội nhiễu loạn đang ngộp thở trong sự giả dối (13:15) .(14:19) Bài giảng công kích Thích Nhật Từ vì cho rằng Thầy Minh Tuệ tu sai và phỉ báng hạnh đu đà là vô ích, trong khi hnh đu đà là hạnh cao quý mà Đức Phật và các vị A La Hán đã thực hành (14:42) .
(15:47) Tác giả
đề nghị Thích Nhật Từ làm "mẫu" hành 13 hạnh đu đà trong 3 ngày, đi bộ 15km/ngày và ngủ bờ bụi, hoặc ít nhất là ngồi "kiết già mẫu" (18:32) để mọi người có chuẩn mực học tập, vì chưa thấy ai hành 13 hạnh đu đà chuẩn ngoài Thầy Minh Tuệ .(21:05) Những kẻ "trộm tăng tưng" được cho là sợ hạnh đu đà vì đó là hạnh tối thưng đoạn tận tham sân si, làm phơi bày sự giả dối và tham vọng của họ (21:31) . (22:15) Sự thanh tịnh của Thầy Minh Tuệ khiến bọn họ run sợ và điên cuồng công kích, xuyên tạc . (23:50) Sự xuất hiện của Thầy Minh Tuệ đã làm thức tỉnh hàng triệu Phật tử, khẳng định chánh pháp vẫn trường tồn (24:14) và khiến những kẻ "ma tu, thợ tu" bị lộ nguyên hình, dẫn đến việc Phật tử quay lưng với chùa chiền của họ (25:04) .(26:31) Thích Nhật Từ bị chỉ trích vì tố cáo Thầy Minh Tuệ tu khổ hạnh và khất thực như ăn mày, cho rằng nếu vậy thì ngưi ăn xin cũng thành Phật . (28:21) Tác giả phản biện rằng không phải ai mặc áo cà sa cũng là tu sĩ đc đo, và hành động công kích của Thích Nhật Từ thể hiện sự ngã mạn, tham sân si . (34:22) Bài giảng trích lời Thầy Minh Tuệ khẳng định Thầy chỉ là "một người tập học," đang rèn luyn đức hạnh theo lời Phật dạy, chưa phải là tu sĩ hay thuộc về giáo hội nào (34:56) . Thầy nhận đồ bố thí một cách vui vẻ, không đòi hỏi, và khuyên mọi người nên bố thí cho những vị sư "chân chánh" khác (36:08) . (37:23) Tác giả kết thúc bằng việc khẳng định Thầy Minh Tuệ chỉ là một công dân hành quyền tự do, chỉ trả lời cho pháp luật Việt Nam, không có trách nhiệm trả lời cho những lời vu khống từ phía Thích Nhật Từ . (39:39) Giải thích "ma tăng" là người giảng bậy bạ, sửa đổi kinh Phật, còn Thầy Minh Tuệ không phải "ma tăng" vì không được giáo hội công nhận là tăng ni. tiếp tục phân tích và làm rõ khái niệm "Ma Tăng." Người nói khẳng đnh "Ma Tăng" là nhng người giảng dạy sai lệch, xuyên tạc, sửa đi kinh điển của Phật. (40:02) Theo người nói, Thầy Minh Tuệ không thể là "Ma Tăng" vì Thầy không được Giáo hội Phật giáo Việt Nam công nhận là tăng ni, và Thầy chỉ tự nhận là người "tập học." Việc gọi Thầy Minh Tuệ là "Ma Tăng" được cho là một sự nhầm lẫn và thiếu hiểu biết.(40:34) Nội dung chuyển sang chỉ trích những ngưi đang công kích Thầy Minh Tuệ, khẳng định rằng những lời công kích của họ đang phơi bày tâm tham sân si và giới luật lỏng lẻo của chính họ. (41:15) Thậm chí, bài giảng còn nhấn mạnh rằng những ngưi này đang tự hủy hoại bản thân và làm mất niềm tin của Phật tử.(42:12) Người nói nhắc lại rằng Thầy Minh Tuệ là "một quyển kinh sống," thể hiện sự uy đức của một người tu hành chân chính. (43:20) Bài giảng kết thúc bằng lời kêu gọi Phật tử hãy bình tĩnh, sáng suốt, bảo vệ Thầy Minh Tuệ và chánh pháp. (44:11) Người nói khẳng định rằng một người có thể không thông thạo kinh đin nhưng chỉ cần hành trì đúng đắn, có tâm từ bi và trí tuệ, thì họ vẫn là một vị chân tu đáng kính.(44:59) Bài giảng chuyển sang kết thúc với lời kêu gọi khán giả bình luận, chia sẻ suy nghĩ và niềm tin để cùng nhau bảo vệ ngưi chân tu, chánh pháp, đồng thời kêu gọi like, share và đăng ký kênh "Chánh Pháp An Lạc" để lan tỏa thông điệp. (45:49) Sau đó là phần âm nhạc và lời kết thúc kênh.(1:09:02) - (1:11:26) Phần còn lại là nhạc nền, không có nội dung lời nói đáng kể, chỉ là lời tri ân, chúc tụng bằng tiếng Anh dành cho một người tu hành cao quý (ám chỉ Thầy Minh Tuệ), ca ngợi lòng từ bi, trí tuệ và sự kiên định của ngưi đó.

Résumé de la video
La video commence par un défi lancé à ceux qui appellent Thầy Minh Tuệ "le voleur sous les traits d'un moine" (trộ
m tăng tướng) de se présenter et de prouver qu'ils sont les véritables pratiquants des 13 austérités (hạnh đu đà) les plus orthodoxes. (00:22) Le contenu principal de la conférence est une critique acerbe des religieux qui utilisent leur position d'autorité pour supprimer une approche de pratique différente. La notion de "voleur sous les traits d'un moine" est définie comme désignant les moines et nonnes au sein de la Sangha bouddhiste du Vietnam qui, trouvant la pratique austère trop difficile, déforment les enseignements du Bouddha, portent la robe safran mais commettent des actions néfastes, enfreignent les préceptes et font du commerce.
(01:13) La conférence affirme que
plus Thầy Minh Tuệ est interrogé, attaqué plus sa sagesse transcendante brille, aidant les auditeurs à distinguer le vrai du faux, l'orthodoxe de l'hétérodoxe, en cette ère de déclin du Dharma. La communauté bouddhiste dénonce les "faux moines" (thợ tu) au sein de la Sangha, ceux qui sont avides de gloire et de profit, affirmant que ce sont eux les vrais "voleurs sous les traits d'un moine," qui détruisent la Sangha et ébranlent la foi des bouddhistes (01:34).
(02:02) L'auteur insiste sur le fait que Thầy Minh Tuệ ne s'est jamais proclamé Bouddha ou Saint, mais se considère seulement comme une personne ordinaire qui est en "période d'étude/apprentissage." (02:32) Il n'a jamais enfreint la loi, n'a jamais affecté d'autres moines, nonnes ou temples, et l'orateur critique les actes de prises de photos non autorisées, les calomnies et les accusations portées contre lui. (03:34) Thầy Minh Tuệ est loué pour sa capacité à répondre aux questions difficiles spontanément, sans scénario, démontrant une véritable sagesse, à la différence d'autres personnalités médiatiques (04:00).
(05:18) Thầy Minh Tuệ a répondu de manière très percutante à la question des "voleurs sous les traits d'un moine," soulignant qu'il s'agit de personnes qui empruntent l'apparence rasée et vêtue de la robe pour escroquer et tirer profit (06:23), alors que le véritable aspect d'un moine doit découler des préceptes et de la vertu de la pratique. (06:47) La conférence cite les paroles du Bouddha sur l'ère du déclin, avertissant que ceux qui portent la forme du pratiquant mais n'ont pas un cœur orienté vers la Voie, et ne font qu'utiliser la robe comme couverture pour la gloire et le profit, sont les "voleurs sous les traits d'un moine." (07:27)
Thầy Minh Tuệ est considéré comme l'incarnation d'un véritable pratiquant, vivant une vie pure, ne recherchant ni gloire ni profit, rappelant que le bouddhisme réside dans un cœur pur.
(08:18) Réfutant l'idée que Thầy Minh Tuệ n'étudie pas les écritures, la commentatrice soutient qu'une personne qui "comprend la leçon" et la met en pratique (comme la conduite de Thầy, qui est "une écriture vivante et mobile") est plus importante qu'une personne qui "apprend par cœur." (09:15) L'auteur critique ceux qui récitent les soutras de la compassion mais piétinent et déforment l'image de Thầy Minh Tuệ, et affirme qu'il n'y a pas de "faux pratiquant," il n'y a que ceux qui n'ont pas pu pratiquer, ceux qui sont en train de pratiquer, ou ceux qui ont déjà pratiqué (09:51).
(10:56) La video explique le chemin du juste milieu enseigné par le Bouddha, qui dépasse l'ascétisme inutile et douloureux. (12:14)
L'apparition et la pratique silencieuse de Thầy Minh Tuệ sont considérées comme une "résistance silencieuse" et la "résistance la plus pure" (12:56), ravivant la foi dans le Dharma et la pratique, et servant de miroir à une société chaotique qui suffoque sous le mensonge (13:15).
(14:19) Un autre commentateur attaque Thích Nhật Từ pour avoir affirmé que la pratique de Thầy Minh Tuệ était erronée et pour avoir blasphémé l'ascétisme (hạnh đu đà) comme inutile, alors que l'ascétisme est une pratique noble que le Bouddha et les Arhats ont réalisée (14:42). (15:47) L'auteur propose à Thích Nhật Từ de servir de "modèle" en pratiquant les 13 austérités pendant 3 jours, marchant 15 km/jour et dormant à la belle étoile, ou au moins de s'asseoir en "posture du lotus parfaite comme modèle" (18:32) pour que les gens aient une norme à suivre, car personne n'a été vu pratiquant les 13 austérités de manière orthodoxe en dehors de Thầy Minh Tuệ.
(21:05) Les "voleurs sous les traits d'un moine" sont considérés comme craignant l'ascétisme car c'est la pratique suprême pour mettre fin à l'avidité, la colère et l'illusion, révélant ainsi leur fausseté et leurs ambitions (21:31). (22:15)
La pureté de Thầy Minh Tuệ les terrifie et les pousse à l'attaquer et à le déformer de manière frénétique. (23:50) L'apparition de Thầy Minh Tuệ a réveillé des millions de bouddhistes, affirmant que le Dharma orthodoxe perdure (24:14) et révélant le vrai visage des "faux moines, moines-démons" (ma tu, thợ tu), ce qui conduit les bouddhistes à se détourner de leurs temples (25:04).
(26:31) Thích Nhật Từ est critiqué pour avoir accusé Thầy Minh Tuệ de pratiquer l'ascétisme et la mendicité comme un mendiant, suggérant que dans ce cas, les mendiants deviendraient aussi Bouddha. (28:21) L'auteur réfute en disant que ce n'est pas quiconque portant la robe qui est un pratiquant accompli, et que
l'acte d'attaque de Thích Nhật Từ révèle son arrogance, son avidité, sa colère et son illusion. (34:22) La conférence cite Thầy Minh Tuệ affirmant qu'il n'est qu'une "personne en apprentissage," s'exerçant à la vertu selon les enseignements du Bouddha, n'étant ni un moine ni appartenant à aucune Sangha (34:56). Il reçoit les offrandes avec joie, sans rien exiger, et conseille aux gens de faire des offrandes à d'autres "véritables" moines (36:08). (37:23) L'orateur conclut en affirmant que Thầy Minh Tuệ n'est qu'un citoyen exerçant sa liberté, qui ne doit répondre qu'aux lois vietnamiennes, et n'a aucune responsabilité de répondre aux calomnies de Thích Nhật Từ.
(39:39)
La conférence poursuit son analyse en clarifiant la notion de "Moine-Démon" (Ma Tăng). L'orateur affirme qu'un "Moine-Démon" est celui qui enseigne de manière erronée, déforme, ou modifie les écritures bouddhistes. (40:02) Selon l'orateur, Thầy Minh Tuệ ne peut être un "Moine-Démon" car il n'est pas reconnu comme moine ou nonne par la Sangha bouddhiste du Vietnam, et il ne se considère que comme une personne en "période d'étude." Le fait de l'appeler "Moine-Démon" est jugé comme une erreur et un manque de compréhension.
(40:34) Le contenu passe à la critique de ceux qui attaquent Thầy Minh Tuệ, affirmant que leurs attaques révèlent leur propre avidité, leur colère, leur illusion, et leurs préceptes relâchés. (41:15) La conférence souligne même que ces personnes sont en train de se détruire elles-mêmes et de faire perdre la foi aux bouddhistes.
(42:12) L'orateur rappelle que
Thầy Minh Tuệ est "une écriture vivante," manifestant la majesté vertueuse d'un véritable pratiquant. (43:20) La video se termine par un appel aux bouddhistes à rester calmes, lucides, à protéger Thầy Minh Tuệ et le Dharma orthodoxe. (44:11) L'orateur affirme qu'une personne peut ne pas maîtriser les écritures, mais il suffit qu'elle pratique correctement, ait un cœur de compassion et de sagesse, pour qu'elle soit une figure vénérable de véritable pratique.
(44:59) La video se conclut par un appel aux spectateurs à commenter, partager leurs pensées et leur foi pour protéger ensemble le véritable pratiquant et le Dharma orthodoxe, tout en les invitant à aimer (like), partager (share) pour répandre la lumière de la compassion et de la sagesse.
(1:09:02) - (1:11:26) Sur une musique de fond des mots de gratitude et de bénédiction pour un noble pratiquant (faisant allusion à Thầy Minh Tuệ), louant sa compassion, sa sagesse et sa persévérance.



https://youtu.be/JmUFRCrHLzw
i đây là tóm tắt nội dung bài giảng "VÌ SAO TA CHƯA THỨC TỈNH Dù Đã Nghe Rất Nhiều Lời Phật Dạy" theo các mốc thời gian.
00:08 - Mở
đầu bài giảng đặt ra câu hỏi cốt lõi: Tại sao dù đã nghe rất nhiều lời Phật dạy nhưng chúng ta vn đau kh và chưa thức tỉnh? Nguyên nhân được gợi ý là do có một khoảng cách lớn giữa việc "nghe hiểu" và "thấy ra", và khoảng cách này chỉ có thể được lấp đầy bằng sự thực hành.
01:45 - Bài giảng phân biệt rõ ràng giữa "tri thức" và "trí tuệ". Tri thức là những gì
được chứa trong đu, như việc có thể nói về Tứ Diệu Đế, Bát Chánh Đạo. Ngược lại, trí tuệ là khả năng sng được với những lời dạy đó gia đi thường, là sự thắp sáng trong tâm. Tri thức biết rằng cuộc đi vô thưng, nhưng trí tuệ là chấp nhận được sự vô thưng đó.
03:31 - Một trong những cạm bẫy củ
a ngưi tu hành đưc đề cập là "cái bẫy của tri thức tâm linh". Khi học càng nhiều, cái tôi "người hiểu đạo" càng lớn mạnh, dùng chính giáo pháp đ che đậy bản ngã thay vì soi chiếu nó.
05:36 - Việc nghe pháp có thể biến thành một thói quen, một liều an ủi tinh thần thay vì là sự thực hành. Nhiề
u ngưi nghe để cảm thấy an tâm, dễ chịu nhưng khi bài giảng kết thúc, họ lại trở về với lối sống cũ. Đây được gọi là tình trạng "nghiện hiểu nhưng không hành".
10:23 - Bài giả
ng đi sâu vào mt chướng ngại tinh vi và lớn nhất trên con đường thức tỉnh, đó là "cái tôi tâm linh". Cái tôi này không thô thiển mà ẩn sau lớp áo đạo hạnh, khiến ta ngầm so sánh, phán xét và cảm thấy mình hơn người khác về mặt tu tập. Nó biến việc tu hành thành công cụ để khẳng định bản thân một cách tinh vi.
15:20 - Tu tập thật sự không phải là diễn vai mộ
t người hiền lành, đo đức, mà là dám nhìn thẳng vào những góc tối, những tham, sân, si của chính mình mà không né tránh hay phán xét. Việc tu chỉ thật sự bắt đầu khi ta không còn cần người khác công nhận mình đang tu.
19:53
- Ngưi nghe được khuyến khích thay đổi cách tiếp cận: thay vì "nghe để hiểu", "nghe để biết" thì hãy "nghe để tan". Nghe đ tan là để cho cái tôi, những lớp bám víu và sự phân tích của trí óc tan biến trong ánh sáng của pháp, nhường chỗ cho sự tĩnh lặng.
25:07 - Thực hành không phải là một nghi thức cố
định hay một bài tập tâm linh đ đt đưc điều gì đó. Thực hành chính là sự có mặt trọn vẹn trong từng khoảnh khắc của đời sống, từ việc rửa chén, hơi th cho đến việc nhận biết cơn giận của mình. Thực hành chân thật bắt đầu khi ta không còn mong cầu đt được bất cứ điều gì nữa.
30:29 - Khi hành trình tu tậ
p đi đủ sâu, mọi tri thức và hiểu biết tích lũy sẽ bắt đu rơi rụng. Đây là lúc tuệ giác thật sự, một cái thấy trực tiếp không qua ngôn từ hay lý luận, có cơ hội hiển lộ. Tuệ giác sinh ra từ sự lặng im, khi tâm không còn nhu cầu hiểu thêm hay nắm bắt.
35:57 - Cuối cùng, bài giảng kết luận rằng Phậ
t chưa bao giờ rời xa chúng ta, Ngài không ở đâu xa xôi mà hiện hữu ngay trong từng khoảnh khắc bình thường nhất của cuộc sống. Giác ngộ không phải là một đích đến ở tương lai, mà là sự trở về trọn vẹn với giây phút hiện tại, khi ta sống mà không chống lại bất cứ điều gì đang là.

Résumé de la conférence «
POURQUOI NE SOMMES-NOUS PAS ENCORE ÉVEILLÉS Bien que nous ayons entendu de nombreux enseignements de Bouddha » selon les repères temporels.
00:08 - La conférence commence par poser la question centrale : Pourquoi, bien qu'ayant entendu de nombreux enseignements du Bouddha, souffrons-nous encore et ne sommes-nous pas éveillés ? La raison suggérée est qu'il existe un grand fossé entre « entendre et comprendre » et « voir et réaliser », et ce fossé ne peut être comblé que par la pratique.
01:45 - La conférence établit une distinction claire entre « connaissance » et « sagesse ». La connaissance est ce qui est contenu dans l'esprit, comme la capacité de parler des Quatre Nobles Vérités ou du Noble Octuple Sentier. En revanche, la sagesse est la capacité de vivre ces enseignements dans la vie de tous les jours ; c'est une illumination dans le cœur. La connaissance sait que la vie est impermanente, mais la sagesse, c'est accepter cette impermanence.
03:31 - L'un des pièges mentionnés pour les pratiquants spirituels est « le piège de la connaissance spirituelle ». Plus on apprend, plus l'ego de « celui qui comprend la voie » se renforce, utilisant les enseignements mêmes pour masquer l'ego au lieu de l'examiner.
05:36 - Écouter les enseignements peut devenir une habitude, une dose de réconfort spirituel plutôt qu'une pratique. Beaucoup de gens écoutent pour se sentir en paix et à l'aise, mais une fois le sermon terminé, ils retournent à leurs anciennes habitudes de vie. C'est ce qu'on appelle la condition de « l'addiction à la compréhension sans la pratique ».
10:23 - La conférence explore en profondeur l'obstacle le plus subtil et le plus grand sur le chemin de l'éveil : « l'ego spirituel ». Cet ego n'est pas grossier mais se cache derrière un manteau de vertu, nous amenant à comparer, juger et nous sentir supérieurs aux autres dans notre pratique. Il transforme la pratique spirituelle en un outil subtil d'affirmation de soi.
15:20 - La véritable pratique ne consiste pas à jouer le rôle d'une personne douce et vertueuse, mais à oser regarder directement dans les coins sombres de soi-même, son avidité, sa colère et son ignorance, sans les éviter ni les juger. La pratique ne commence vraiment que lorsque nous n'avons plus besoin de la reconnaissance des autres pour notre pratique.
19:53 - L'auditeur est encouragé à changer d'approche : au lieu d'« écouter pour comprendre » ou « écouter pour savoir », il faut « écouter pour se dissoudre ». Écouter pour se dissoudre, c'est laisser l'ego, les attachements et l'analyse de l'esprit se dissoudre dans la lumière des enseignements, laissant place à la quiétude.
25:07 - La pratique n'est pas un rituel fixe ou un exercice spirituel pour atteindre quelque chose. La pratique est la pleine présence à chaque instant de la vie, que ce soit en faisant la vaisselle, en respirant ou en reconnaissant sa propre colère. La pratique authentique commence lorsque nous cessons de désirer atteindre quoi que ce soit.
30:29 - Lorsque le voyage de la pratique devient suffisamment profond, toutes les connaissances et la compréhension accumulées commencent à tomber. C'est à ce moment que la véritable sagesse, une vision directe sans mots ni raisonnement, a l'occasion de se manifester. La sagesse naît du silence, lorsque l'esprit n'a plus besoin de comprendre ou de saisir davantage.
35:57 - Enfin, la conférence conclut que le Bouddha ne nous a jamais quittés ; il n'est pas dans un endroit lointain, mais présent à chaque instant le plus ordinaire de la vie. L'éveil n'est pas une destination future, mais un retour complet au moment présent, lorsque nous vivons sans résister à ce qui est.




https://youtu.be/QTLF-Op7oyo
i đây là tóm tắt nội dung bài chia sẻ của Thầy Minh Tuệ vào trưa ngày 14 tháng 10 năm 2025 :
00:00 - 00:29: Giải thích về việ
c "không theo đạo Phật" và danh xưng Thầy Minh Tuệ làm rõ thắc mắc về việc "không theo đạo Phật" theo định nghĩa của GHPGVN. Thầy khẳng định mình không phải không theo đạo Phật, mà chỉ là người "tập học," không phải sư hay thầy, chỉ là một công dân đang tập học theo lời kinh sách dạy về đời sống phạm hạnh, giới luật. Thầy giải thích rằng mình không dám chắc kinh sách 100% là lời Phật dạy vì không trực tiếp nghe. Để tránh bị ảnh hưởng hay hủy báng , đặc biệt vì thế giới có nhiều đạo Phật với nhiều tông phái khác nhau như chùa, thiền tông, Nam tông, Bắc tông , nên thầy tránh nhận mình là đạo Phật. Thầy Minh Tuệ nhấn mạnh rằng nếu nhận là đạo Phật thì phải buộc y như thế, phải vào như thế.
00:29 - 00:57: Thực hành Thiệ
n pháp và Năm giới Thầy tập hành các điều thiện pháp mang lại an lạc, không làm hại ai, như không sát sanh, không trộm cắp, không tà dâm, không nói láo, không uống rưu, và ăn chay. Thầy nhấn mạnh rằng không muốn ảnh hưởng tới ai, chỉ hành đúng theo kinh sách, thấy thiện thì hành. Thầy khuyên Phật tử nên giữ năm giới vì chúng là điều thiện, mang lại an lạc , dù không dám chắc 100% đó là lời Phật dạy. Thầy cho biết mình theo cái thiện pháp, tập hành giới luật vì chúng đem lại an lạc, không làm hại ai.
00:57 - 01:19: Về quy y và Bát quan trai giới Về quy y, thầy khuyên tự quy y Phậ
t Pháp Tăng, học giới, niệm Phật, Pháp, Tăng giới, bỏ ác làm thiện. Về Bát quan trai giới, thầy khuyên Phật tử nên tùy duyên theo dõi xem ngưi hướng dẫn có thực hành giới luật đó hay không. Thầy cũng khuyên Phật tử cúng dường cần tôn trọng văn hóa đa phương.
04:59 - 05:44: Lý do không dám chắc và tránh hủy báng Thầy giải thích rằng việc không dám chắ
c 100% đó là lời Phật dạy là đ tránh trường hợp hủy báng. Nếu không biết chắc một điều mà khẳng định là Phật nói thì là hủy báng Phật. Thầy cho rằng mình chưa đ đức hạnh, chưa xng đáng đ làm đệ tử Đức Phật. Khi nào chứng đt đưc A La Hán, Như Lai, chánh đẳng giác và chắc chắn thì mới nói.
06:48 - 09:19: Nguồn gốc của giới luật và cách chọn lự
a để hành trì Về năm giới, thầy nói rằng đó là điều thiện pháp, không dám chắc ai dạy hết. Thầy khuyên Phật tử nên học những kinh điển, giáo lý (như kinh Nikay, kinh A Hàm, Tam Tng kinh điển) mà khi thực hành đem lại sự an lạc, hạnh phúc thì mình hành; nếu hành mà đem li ác pháp, đau khổ, phiền não thì nên từ bỏ. Đối với việc quy y, thầy khuyên nên tìm hiểu, tập hành và tạo đc tin nơi nhng pháp hành đem đến hạnh phúc, an lạc, giải thoát, niết bàn, như việc không sát sanh, không trộm cắp, không tà dâm.
12:13 - 12:33: Định nghĩa về đạo của mình Thầy Minh Tuệ trả lời câu hỏi "Thầy theo đạo gì" rằng mình theo đạo "không sát sanh, không trộm cắp, không tà dâm, không nói láo". Thầy nhấn mạnh mình gìn giữ giới luật và sống theo thiện pháp, không làm hại ai. Thầy cho rằng không cần phải là đạo Phật mới chắc, đạo gì cũng được, miễn sao mình sống đúng đời sống giới luật.
12:33 - 12:53: Tầm quan trọng của giới luật Thầy khẳ
ng định: "Giới luật đó đâu? Nói có giới luật thì ở đó có Phật". "Giới luật còn thì đạo Phật còn. Giới luật mất thì đạo Phật mất". Việc nắm chắc học giới và giữ nguyên chắn chắn thì mình có cái gì cũng là đạo Phật.

Voici le résumé du partage de Thầy Minh Tuệ (Maître Minh Tuệ) le midi du 14 octobre 2025 :
00:00 - 00:29 : Explication de la raison pour laquelle il ne "suit pas la religion bouddhiste" et de son titre tel que définis par l'organisme officiel du bouddhisme vietnamien : Thầy Minh Tuệ clarifie la question de son non-attachement au "Bouddhisme officiel". Il affirme qu'il ne s'agit pas de représenter le Bouddhisme, mais qu'il est seulement une personne qui "est sur le chemin de l'apprentissage" , n'étant ni moine (
) ni maître (thầy), mais un simple citoyen qui s'exerce à suivre les enseignements des sutras et des écritures concernant la vie de pureté (phạm hạnh) et les règles de discipline (giới luật). Il explique qu'il n'ose pas affirmer que les écritures sont à 100% les paroles du Bouddha, car il ne les a pas entendues directement. Pour éviter d'être influencé ou de blasphémer (hủy báng), surtout parce qu'il existe de nombreuses écoles bouddhistes dans le monde (pagodes, Thiền Tông, Nam Tông, Bắc Tông), il préfère ne pas se revendiquer comme bouddhiste. Il souligne que s'il s'affirmait bouddhiste, il devrait obligatoirement se conformer et entrer dans ces structures.
00:29 - 00:57 : Pratiquer les Vertus (Thiện Pháp) et les Cinq Préceptes Thầy s'entraîne à pratiquer les vertus qui apportent la paix et ne nuisent à personne, telles que ne pas tuer (sát sanh), ne pas voler (trộm cắp), ne pas avoir de conduite sexuelle inappropriée (tà dâm), ne pas mentir (nói láo), ne pas boire d'alcool, et manger végétarien. Il insiste sur le fait qu'il ne veut influencer personne, il pratique simplement ce qui est conforme aux écritures et agit dès qu'il voit une bonne action (thiện). Il conseille aux bouddhistes de maintenir les Cinq Préceptes car ils sont des vertus qui apportent la paix, même s'il n'est pas certain qu'ils proviennent directement du Bouddha.
00:57 - 01:19 : À propos du Refuge (Quy Y) et des Huit Préceptes d'un Jour (Bát Quan Trai Giới) Concernant le Refuge, il conseille de prendre refuge soi-même dans le Bouddha, le Dharma, et le Sangha (tự quy y Phậ
t Pháp Tăng). Il exhorte à étudier les préceptes, à se souvenir du Bouddha, du Dharma, du Sangha et des préceptes, à abandonner le mal et à faire le bien. Pour les Huit Préceptes d'un Jour, il conseille de suivre la personne qui les guide et de vérifier si elle les pratique réellement. Il mentionne également que les bouddhistes qui font des offrandes doivent respecter la culture locale.
04:59 - 05:44 : La raison de ne pas être certain et d'éviter le blasphème Thầ
y explique que ne pas être certain à 100% que ce sont les paroles du Bouddha vise à éviter le blasphème. S'affirmer sur une chose dont on n'est pas certain comme étant la parole du Bouddha revient à blasphémer le Bouddha. Il estime qu'il n'a pas encore suffisamment de vertu pour être un disciple du Bouddha. Il dit qu'il ne parlera avec certitude que lorsqu'il aura atteint l'état d'Arhat (A La Hán), de Tathagata (Như Lai) et l'Éveil parfait (chánh đẳng giác).
06:48 - 09:19 : L'origine des préceptes et comment choisir de les pratiquer Concernant les Cinq Préceptes, Thầy dit que ce sont des vertus (thiện pháp), et qu'il n'est pas sûr de qui les a enseignés. Il conseille aux bouddhistes d'étudier les écritures et les enseignements (comme les Nikayas, les
Āgamas, le Tipitaka) et de pratiquer ce qui apporte la paix et le bonheur. Si la pratique conduit au mal, à la souffrance et à l'affliction, il faut y renoncer. Pour le Refuge, il faut chercher, s'entraîner, et créer la foi dans les pratiques qui mènent au bonheur, à la paix, à la libération et au Nirvana, comme le fait de ne pas tuer, ne pas voler, et ne pas avoir de conduite sexuelle inappropriée.
12:13 - 12:33 : La définition de sa propre voie Thầy Minh Tuệ répond à la question "Quelle religion suivez-vous ?" en disant qu'il suit la voie de "ne pas tuer, ne pas voler, ne pas avoir de conduite sexuelle inappropriée, ne pas mentir". Il souligne qu'il maintient les préceptes et vit selon la vertu (thiện pháp), sans nuire à personne. Il estime qu'il n'est pas nécessaire d'être bouddhiste pour être certain, n'importe quelle voie est acceptable, tant que l'on vit correctement selon la discipline et les préceptes.
12:33 - 12:53 : L'importance des préceptes Thầy affirme : "Là où il y a des préceptes, là il y a le Bouddha". "Tant que les préceptes demeurent, le Bouddhisme demeure. Les préceptes perdus, le Bouddhisme
est perdu". Il conclut que si l'on est certain des préceptes et qu'on les maintient fermement, on est dans le Bouddhisme.



https://youtu.be/I745duM2Ixs
(00:02 - 03:13) Mở đầu bài giảng, Thầy Viên Minh giới thiệu về sự thay đi chương trình giảng dạy, tập trung vào việc giúp Phật tử nắm vững cốt lõi giáo lý thay vì học dàn trải. Thầy so sánh giáo lý của Đức Phật như một kho thuốc tốt, nhưng nếu uống bừa bãi có thể gây hại. Do đó, cần nắm vững nguyên lý cốt lõi để biết cách vận dụng.
(03:13 - 04:11) Giáo pháp củ
a Đức Phật có hai loại: nói về nguyên lý cốt lõi và nói ứng theo căn cơ. Thầy chỉ trình bày những bài học cốt lõi đ người học có thể tự thấy ra cách vận dụng, từ đó đọc bất kỳ kinh sách nào cũng có thể hiểu thấu.
(04:11 - 11:16) Thầ
y đưa ra ví dụ về cách học sai lầm. Học Phật pháp giống như học lái xe: phải thực hành và trải nghiệm trực tiếp, chứ không phải chỉ học lý thuyết về các bộ phận của xe. Học lý thuyết suông sẽ không giúp ta "lái" được chiếc xe giác ngộ.
(11:16 - 12:37) Chân lý không phải là thứ ở
đâu xa xôi mà nằm ngay trong cuộc sống, ngay trong thân thể, cảm giác và tâm ý của mỗi ngưi. Đó là lý do Đức Phật dạy Tứ Niệm Xứ, để trở về và thấy ra sự thật ngay tại thân, thọ, tâm, pháp của mình.
(12:37 - 20:59) Thầy nhắc lại sai lầm trong cách học Phật pháp là quá chú trọng vào lý thuyết và ngôn ngữ, dẫ
n đến sự hiểu sai và đi chệch khỏi con đưng đúng đắn. Thầy kể câu chuyện ngụ ngôn về con rết mẹ dạy con đi theo công thức khoa học, nhưng con rết lại không đi được vì thiếu trải nghiệm thực tế.
(20:59 - 23:26) Thầy tiếp tục so sánh cách họ
c đạo sai lầm là đi ngược từ "đáp số" (những công thức, nguyên lý mà Đức Phật đã trải nghiệm) thay vì đi từ "bài toán" (trải nghiệm thực tế). Thầy nhấn mạnh rằng Đức Phật chỉ "khai thị" (chỉ ra) cho mọi người thấy chân lý có sẵn nơi chính mình, chứ không phải "áp dụng" một công thức từ bên ngoài.
(23:26 - 27:49) Thầ
y đưa ra ví dụ về cách dạy đúng: chỉ cho con rết tự nhận biết chân của mình để nó thấy ra cách đi t nhiên. Tương t, người học Phật pháp cần tự nhìn lại thân, thọ, tâm, pháp để thấy ra sự thật và giác ngộ. Pháp môn chỉ là phương tiện tạm thời, con đường giác ngộ vẫn phải tự mình khám phá.
(27:49 - 31:14) Thầy cảnh báo rằng giáo pháp củ
a Đức Phật càng về sau càng dễ bị hiểu sai và đi ngược lại con đường giác ngộ giải thoát, bởi con ngưi có xu hưng đoán mò và bị mắc kẹt vào các khái niệm chế định.
(31:14 - 34:31) Thầy giải thích rằng chân lý có sẵ
n nơi mi người, biểu hiện qua 18 giới (sáu căn, sáu trần, sáu thức). Nếu nhận thức đúng, ta có thể sống giác ngộ ngay tại đây và bây giờ, không cần đi đâu xa.
(34:31 - 36:16)
Con đường rốt ráo của đạo Phật là "nhất hướng xả ly ly tham, đoạn diệt, an tịnh, thắng trí, giác ngộ, niết bàn". Đây là con đường buông bỏ cái "bản ngã ảo tưng" để tâm trở nên trong sáng, thấy pháp rõ ràng.
(36:16 - 40:55) Hầu hế
t các phương pháp tu tập hiện nay lại cố rèn luyện để cái bản ngã trở nên tốt hơn, t đó biến đạo Phật thành đạo Bà La Môn. Thầy cũng phân tích sự khác biệt giữa thiền đnh (để tập trung) và thiền tuệể thấy ra sự thật).
(40:55 - 46:52) Trong thiền tuệ
đã bao gồm cả giới, định, tuệ. Mục đích của việc tu tập không phải là "tu luyện" để trở thành một cái gì đó, mà là để "thấy ra" sự thật của vạn pháp.
(46:52 - 51:03) Giố
ng như mt người bị mắng chửi, sau khi trải nghiệm nỗi khổ của sự sân hận thì sẽ thấy ra sự vô lý của nó. Khi đó, ngưi đó sẽ không còn sân hận mà chỉ nghe thôi, đó chính là trạng thái niết bàn.
(51:03 - 57:51) Phần sau của bài giảng, Thầy giải thích một số câu hỏi của Phật tử về cách sống và tu tập trong cuộc sống hàng ngày. Thầy nhấn mạnh sự cần thiết củ
a thái đ đúng đắn và nhận thức đúng đn để sống tự do, tự tại.
(57:51 - 1:05:11) Thầ
y đưa ra ví dụ về việc "tu luyện" có thể sai lầm, và việc "sống với thực tại" (vô ngã vị tha) mới là điều quan trọng. Mọi pháp môn chỉ là phương tiện tạm thời.
(1:05:11 - 1:15:38) Thầy kết luận rằng cuộc sống có thể là luân hồi sinh tử hoặc giác ngộ giải thoát, tùy thuộc vào cách mình chấp nhận và sống với nó. Việc tu luyệ
n để trở thành một cái gì đó là sai lầm.
(1:15:38 - 1:30:28)
Trạng thái giác ngộ không phải là cố gắng đt được, mà chỉ là thấy ra sự thật.
(1:30:28 - 1:41:22) Thầy giải thích rằng việc thiếu chánh niệm tỉnh giác làm cho tâm dễ bị cảm xúc chi phối. Thầy kể câu chuyện về việc học Thái Cực Quyề
n để minh họa rằng việc học nhanh hay chậm phụ thuộc vào khả năng "thấy ra" toàn diện của người học.
(1:41:22 - 1:48:23) Thầy tiếp tục khẳ
ng định nhận thức là điều quan trọng nhất. Thầy dùng ví dụ về người nhân viên làm việc khó khăn để nhấn mạnh việc "sống với thực tại" và làm việc không mưu cầu chức vụ mới là thực sự có khả năng.
(1:48:23 - 5:28:36) Thầy giải thích về việc số
ng đúng với thân tâm và tránh các quan hệ khô khan, hình thức. Thầy cũng nói về cách thế giới đầy phiền não là do các khái niệm "chế đnh" mà con người tự tạo ra, trong khi thế giới thực tánh vẫn là niết bàn.
(5:28:36 - 5:35:25) Thầy phân tích về "uẩn" (khinh thà), là sự chồng chất kinh nghiệm lên hiện tại, khiến chúng ta không còn nhìn sự vật một cách mới mẻ, tự nhiên.
(5:35:25 - 5:45:11) Thầy giải thích về "hành"
(khâu hành), là yếu tố chủ quan của "cái ta" xen vào, khiến trải nghiệm bị gián đoạn, không còn "trôi chảy" một cách tự nhiên.
(5:45:11 - 6:01:51) Việc cố gắ
ng đưa tâm trở về an tịnh là sai lầm, vì đó ch là thay đổi trạng thái và vẫn là sự lăng xăng. Thầy kết luận rằng việc khởi tâm "muốn giải thoát" lại chính là ràng buộc.
(6:01:51 - 8:07:39) Thầy tiếp tục khẳ
ng đnh thái đ đúng đắn và nhận thức đúng mới giúp sống tự do tự tại. Tất cả các pháp môn chỉ là phương tiện, có tác dụng trong một giai đoạn nhất đnh đ giúp con người trở về với thực tại. Thầy nói rằng mỗi ngưi đều có sẵn các yếu tố để giác ngộ giải thoát, không cần phải tìm kiếm thêm.
(8:07:39 - 8:53:33) Thầy giải thích rằ
ng các phương pháp tu tập (giới, định, tuệ) chỉ là ở giai đoạn chế định. Mục đích cui cùng là đt đến trạng thái sáng suốt, định tĩnh, trong lành. Thầy kết thúc bằng việc thông báo đây là buổi giảng cuối cùng của khóa 8 và có thể là cuối cùng của năm 2011.
Chúc các thiện tri thứ
c được hạnh phúc và luôn tinh tấn tiến tu

(00:02 - 03:13) Au début de la conférence, Thầy Viên Minh présente un changement dans le programme d'enseignement, qui vise à aider les bouddhistes à saisir le cœur de la doctrine plutôt que d'étudier de manière générale. Il compare la doctrine de Bouddha à une bonne pharmacie, mais avertit qu'une utilisation imprudente peut être nocive. Il est donc essentiel de comprendre le principe fondamental pour savoir comment l'appliquer.
(03:13 - 04:11) La doctrine du Bouddha se divise en deux parties : celle qui traite du principe fondamental et celle qui s'adapte aux capacités des auditeurs. Thầy ne présente que les leçons de base pour que les étudiants puissent eux-mêmes découvrir comment les appliquer, et ainsi comprendre en profondeur n'importe quel texte sacré.
(04:11 - 11:16) Thầy donne un exemple d'une approche d'étude erronée. L'étude du bouddhisme est comparée à l'apprentissage de la conduite : il faut pratiquer et expérimenter directement, et non pas se limiter à la théorie sur les différentes parties de la voiture. Une connaissance purement théorique ne vous permettra pas de « conduire » le véhicule de l'éveil.
(11:16 - 12:37) La vérité n'est pas quelque chose de lointain, mais se trouve dans la vie, dans le corps, les sentiments et l'esprit de chaque personne. C'est pourquoi le Bouddha a enseigné les Quatre Fondations de la Pleine Conscience (Tứ Niệm Xứ), pour que l'on puisse revenir et voir la vérité dans son propre corps, ses sensations, son esprit et les phénomènes.
(12:37 - 20:59) Thầy réitère que
l'erreur dans l'étude du bouddhisme est de se concentrer excessivement sur la théorie et le langage, ce qui mène à une mauvaise compréhension et à s'écarter du chemin correct. Il raconte la fable de la mère mille-pattes qui enseigne à son enfant à marcher en suivant une formule scientifique, mais le jeune mille-pattes ne parvient pas à avancer par manque d'expérience pratique.
(20:59 - 23:26) Thầy compare de nouveau cette approche d'apprentissage erronée du Dharma à un cheminement inverse, partant de la "solution" (les formules et principes que le Bouddha a vécus) plutôt que du "problème" (l'expérience réelle). Il souligne que
le Bouddha ne faisait que "révéler" (indiquer) la vérité déjà présente en chacun, plutôt que d'"appliquer" une formule venue de l'extérieur.
(23:26 - 27:49) Il donne l'exemple d'un enseignement correct : montrer au mille-pattes comment reconnaître ses propres pattes pour qu'il trouve une manière naturelle de marcher. De même, les bouddhistes doivent se pencher sur leur corps, leurs sensations, leur esprit et les phénomènes pour voir la vérité et atteindre l'éveil. Le Dharma n'est qu'un moyen temporaire ; le chemin de l'éveil doit être découvert par soi-même.
(27:49 - 31:14) Thầy prévient que la doctrine du Bouddha risque de plus en plus d'être mal comprise et de s'éloigner du chemin de l'éveil et de la libération, car les gens ont tendance à deviner et à se perdre dans des concepts et des désignations.
(31:14 - 34:31) Il explique que la vérité est déjà en chacun, se manifestant à travers les 18 bases (les six sens, les six objets des sens et les six consciences). Si l'on perçoit correctement, on peut vivre l'éveil ici et maintenant, sans avoir à chercher ailleurs.
(34:31 - 36:16) L
e chemin ultime du bouddhisme est "le renoncement complet, le non-attachement, la cessation, le calme, la sagesse suprême, l'éveil, le nirvana". C'est le chemin du lâcher-prise du "moi illusoire" pour que l'esprit devienne clair et voie les phénomènes tels qu'ils sont.
(36:16 - 40:55) La plupart des pratiques actuelles tentent de "façonner" le moi pour le rendre meilleur, transformant ainsi le bouddhisme en une religion brahmanique. Thầy analyse également la différence entre la méditation de concentration (pour se focaliser) et la méditation de la sagesse (pour voir la vérité).
(40:55 - 46:52) La méditation de la sagesse inclut déjà la discipline, la concentration et la sagesse.
Le but de la pratique n'est pas de "s'entraîner" pour devenir quelque chose, mais de "voir" la vérité de tous les phénomènes.
(46:52 - 51:03) C'est comme une personne qui est insultée et qui, après avoir vécu la souffrance de la colère, en perçoit l'absurdité. À ce moment-là, la personne ne ressentira plus de colère et se contentera d'écouter ; c'est l'état du nirvana.
(51:03 - 57:51) Dans la dernière partie de la conférence, thầy répond à des questions de bouddhistes sur la façon de vivre et de pratiquer au quotidien. Il insiste sur la nécessité d'une attitude et d'une perception justes pour vivre librement et en paix.
(57:51 - 1:05:11) Il donne un exemple où le "perfectionnement" peut être une erreur, et que "vivre avec la réalité" (l'altruisme et le non-soi) est le plus important. Toutes les doctrines ne sont que des moyens temporaires.
(1:05:11 - 1:15:38) Thầy conclut que la vie peut être le cycle des renaissances ou l'éveil et la libération, selon la façon dont on l'accepte et la vit.
L'entraînement pour devenir quelque chose est une erreur.
(1:15:38 - 1:30:28) L'état d'éveil n'est pas quelque chose que l'on s'efforce d'atteindre, mais seulement le fait de voir la vérité.
(1:30:28 - 1:41:22) Thầy explique que le manque de pleine conscience rend l'esprit facilement dominé par les émotions. Il raconte une histoire sur l'apprentissage du Tai Chi Chuan pour illustrer que la rapidité d'apprentissage dépend de la capacité de l'étudiant à "voir" l'ensemble.
(1:41:22 - 1:48:23) Il réaffirme que la perception est l'aspect le plus important. Il utilise l'exemple d'un employé qui travaille dur pour souligner que le fait de "vivre avec la réalité" et de travailler sans rechercher un poste est la véritable capacité.
(1:48:23 - 5:28:36) Thầy explique comment vivre en harmonie avec son corps et son esprit et éviter les relations rigides et formelles. Il dit également que
le monde plein d'afflictions est dû aux concepts "désignés" que les gens créent eux-mêmes, alors que le monde tel qu'il est en réalité est le nirvana.
(5:28:36 - 5:35:25) Thầy analyse la notion de "skandha" (uẩn), qui est l'accumulation d'expériences sur le présent, ce qui nous empêche de voir les choses d'une manière nouvelle et naturelle.
(5:35:25 - 5:45:11) Il explique la notion de "karma" (hành), qui est l'interférence de l'élément subjectif du "moi", ce qui fait que l'expérience est interrompue et ne "coule" pas naturellement.
(5:45:11 - 6:01:51) Tenter de ramener l'esprit au calme est une erreur, car ce n'est qu'un changement d'état et cela reste de l'agitation. Thầy conclut que
le fait même de vouloir "atteindre la libération" est une entrave.
(6:01:51 - 8:07:39) Thầy réaffirme que la bonne attitude et la bonne perception sont les seules choses qui aident à vivre librement et en paix. Toutes les doctrines ne sont que des moyens, utiles à un moment donné pour aider les gens à revenir à la réalité. Il affirme que chacun a déjà en soi les éléments de l'éveil et de la libération, sans avoir besoin de chercher quoi que ce soit de plus.
(8:07:39 - 8:53:33) Thầy explique que les pratiques (discipline, concentration, sagesse) ne sont que des étapes au niveau des désignations. Le but final est d'atteindre un état de clarté, de calme et de pureté. Il conclut en annonçant qu'il s'agit de la dernière conférence de la session 8 et peut-être de la dernière de l'année 2011.
En vous souhaitant beaucoup de persévérance dans votre pratique.



https://youtu.be/SyQ7Lgfb4-g
i đây là tóm tắt nội dung bài giảng "TỈNH THỨC Giữa Kỷ Nguyên AI Và Công Nghệ" theo các mốc thời gian:
(00:08) Bài giảng mở
đầu bằng câu hỏi: Liệu chúng ta đang sử dụng công nghệ hay công nghệ đang sử dụng chúng ta?. Mỗi sáng, việc đầu tiên là mở điện thoại , và chúng ta lạc vào ma trận của các thuật toán vốn hiểu rõ sở thích và nỗi sợ của ta.
(00:53)
Chúng ta đang sống trong kỷ nguyên máy móc bắt đầu suy nghĩ, còn con người lại quên cách lặng yên. Giữa hàng tỷ kết nối, con người lại cô đơn hơn bao giờ hết.
(01:18) Giữa thờ
i đại AI có thể làm mọi thứ thay con người, thứ duy nhất nó không thể thay thế là sự tỉnh thức. Phật pháp lúc này trở thành một "công nghệ của nội tâm".
(02:09) Nỗi sợ củ
a con người thời nay đã thay đổi, từ sợ ma sang "sợ mất sóng" , sợ không được nhấn "thích". Chúng ta tưởng mình có lựa chọn, nhưng thc ra đang bị máy móc lựa chọn giúp.
(02:52) Đây là một nghịch lý: con người trở thành người máy, trong khi máy lại ngày càng giống người. Đức Phật gọi đây là "vô minh". Vô minh thời nay không phải là không biết, mà là đến từ việc quá tải thông tin. (tmd : Vô minh đây đến từ trạo cử)
(03:41)
Thế giới ảo đang ăn mòn linh hồn bằng "sự tán loạn nhẹ nhàng" , cảm giác luôn phải cập nhật, luôn phải phản ứng. Ngay cả hạnh phúc cũng phải qua bộ lọc.
(04:28) Thực tại ảo chiế
m lĩnh đời thật. Có người ngồi thiền nhưng tâm vẫn bị quấy nhiễu bởi tin nhắn chưa đọc. Đây là dấu hiệu tâm đã bị lập trình bởi thói quen tìm kiếm sự công nhận.
(05:23)
Đây là hình thức "luân hồi" mới: sinh tử theo từng thông báo, từng nhịp rung điện thoại. Chúng ta không còn thấy bầu trời thật vì ánh sáng xanh đã thay thế bình minh.
(06:28) Giữa trí tuệ nhân tạo và trí tuệ
con ngưi, ai đang thật sự tỉnh?. AI có thể tính nhanh hơn, nhớ nhiều hơn, nhưng nó không thể "im lặng". AI không thể cảm được nỗi đau, nó chỉ biết hoạt động chứ không biết sống.
(07:35) Nghịch lý là chúng ta dạ
y máy suy nghĩ như người, trong khi chính mình lại sống như máy , lặp lại các chuỗi phản ứng (vui, giận, hân hoan, khổ sở) như những dòng lệnh được viết sẵn bởi bản ngã.
(08:49) Phật dạy về vô ngã
để gỡ bỏ "hệ điều hành cũ" vận hành bằng sợ hãi và so sánh. AI chỉ biết học, còn con người khi biết "dừng" đúng lúc, tri thức sẽ tan ra thành trí tuệ.
(09:56)
Con người sở hữu một loại AI khác: "Awakened Intelligence" (Trí tuệ tỉnh thức). AI có thể tìm tri thức, nhưng không thể giúp ta tìm về chính mình.
(11:17)
Tâm thức con người chính là cỗ máy phức tạp nhất. Trước khi lập trình AI, con ngưi đã sống bằng một "AI tự nhiên" (thói quen, phản xạ tự động). Mọi đau kh đều là "lỗi của phần mềm" , chạy bằng những câu lệnh méo mó như "phi được yêu", "phải thắng".
(12:55)
Tu không phải là thêm chương trình mới, mà là gỡ bỏ chương trình cũ. Khi Đức Phật giác ngộ, Ngài chỉ thấy rõ vận hành của tâm, và khi thấy rõ, mọi lập trình đều dừng lại. Tự do là tự do khỏi những điều tự động.
(14:47)
Thiên đưng hay địa ngục đều nằm ở năng lượng của tâm trong giây phút hiện tại. Cỗ máy tâm chỉ hoạt động khi ta tin rằng "mình là nó". "Thấy rõ" chính là nút tắt sâu nhất.
(16:17) Chúng ta sống trong hai thế giới: một thế giới thậ
t (mùi đất, cái ôm thật) và một thế giới ảo (tiếng vỗ tay ảo, nụời qua bộ lọc). Thực tại ảo được dựng lên không chỉ bằng công nghệ mà bằng "nỗi sợ thật" (sợ không được yêu, sợ bị bỏ lại).
(18:04) Khi hình ảnh mạ
nh hơn cảm nhận, cuộc sống trở nên vô vị. Một cái "like" thay cho lời quan tâm. Đây là sự dính mắc vi tế vào cảm giác được công nhận.
(19:19) Chúng ta muốn tỉ
nh nhưng lại sợ mất kết nối; muốn yên nhưng lại nghiện tiếng ồn. Cái thật chính là cái đang xảy ra ngay bây giờ , là hơi thở, là nhịp đập trong lồng ngực.
(20:06) Mộ
t người tỉnh thức không cần rời thế giới ảo. Họ dùng nó nhưng biết rõ "tất cả chỉ là phim đang chiếu, còn mình là ngưi đang nhìn".
(21:06) Chánh niệm (Mindfulness) chính là "công nghệ bên trong", là trí tuệ nguyên thủy. Nó là khả
năng thấy biết rõ ràng mà không phán xét.
(22:17) Thực hành chánh niệm giố
ng như cài đặt lại hệ thống. Chỉ cần chú tâm vào một hơi th, ta đã làm điều mà không cỗ máy nào làm được: biết rằng mình đang thở, cảm nhận đưc hơi sống.
(23:08) Khoảnh khắc "biết" (biết mình
đang gửi tin nhắn, biết tâm đang đng) chính là "tường lửa nội tâm". Người có chánh niệm không để thuật toán quyết định niềm vui của mình.
(24:53) Chánh niệm là công nghệ tố
i thưng mà Đức Phật trao lại. Nó không cần điện hay mạng, chỉ cần một hơi th đủ sâu. Điều ta cần nâng cấp mỗi ngày là "nhận thức".
(26:23) Tỉnh thức không phải là "tắt thế giới" mà là "thấy rõ" thế giớ
i đang vận hành. Tỉnh thức là thấy ảo mà không bị lừa.
(28:25) "Digital detox" (nghỉ
ngơi khỏi công nghệ) là vô ích nếu tâm vẫn còn "nối mạng" với vọng tưởng. Khi có tỉnh thức, ta có thể cân bằng ngay cả khi thế giới đang bật sáng.
(29:09) Một kỹ
sư ngồi lập trình 12 tiếng nhưng nếu mỗi giờ nhớ quay về một hơi th, anh ta đang "tu gia đời".
(30:20)
Người mê nhìn công nghệ thấy quyền lực; người tỉnh nhìn công nghệ thấy bài học. Công nghệ phản chiếu tâm người: nếu tâm sáng, nó đưc dùng để chữa lành; nếu tâm tối, nó đưc dùng đ điều khiển.
(31:29) Thờ
i đi này, AI ngày càng thông minh, nhưng lòng người ngày càng nguội lạnh. Máy có thể nói "Tôi yêu bạn" nhưng ch con người mới thật sự biết yêu. Thế giới cần "tâm nhân hậu" hơn là trí thông minh hơn.
(33:05)
Điu đáng sợ không phải là máy thông minh hơn ta, mà là ta sng như máy , chạy theo logic mà quên mất lòng trắc ẩn. Trí tuệ thật sự là biết nhìn bằng "lòng thương".
(34:40) Từ bi là sức mạnh lớn nhất. Một kỹ
sư viết chương trình với lòng từ bi sẽ nghĩ đến cách phục vụ con người, không phải kiểm soát họ.
(35:54) Công cụ
(như AI) là trung tính; tâm người cầm nó mới quyết định ý nghĩa. Giữa thời đi AI, điều nhân loại cần nhất là nuôi lớn tâm nhân hậu.
(37:00) AI là bài kiểm tra cho nhân loại. Sự tiến hóa thật sự không nằm ở tố
c độ xử lý dữ liệu mà ởộ sâu của lòng từ". Con đưng là đi từ "trí nhân tạo" đến "tâm nhân hậu".
(37:51) Tỉnh thức trở thành nghệ thuật sống còn của thờ
i đại. Ma trận không ở ngoài kia, nó nằm trong chính "tâm mê" chưa chịu nhìn lại. Chúng ta cần nâng cấp nhận thức, không phải thiết bị.
(39:59) Video kêu gọ
i ngưi xem đăng ký kênh Ngộ Tâm Trí và chúc mọi người dù sống giữa kỷ nguyên máy móc vẫn giữ được ánh sáng của con người, giữ được bình an nơi công nghệ không thể chạm tới.

Voici la traduction française du résumé de l'exposé, en conservant les indications temporelles :
(00:08) L'exposé débute par une question :
Sommes-nous ceux qui utilisent la technologie, ou est-ce la technologie qui nous utilise ? Chaque matin, la première chose que nous faisons est d'ouvrir notre téléphone, et nous nous perdons dans une matrice d'algorithmes qui comprennent parfaitement nos préférences et nos peurs.
(00:53)
Nous vivons à une époque où les machines commencent à penser, tandis que les humains oublient comment rester silencieux. Au milieu de milliards de connexions, les gens sont plus seuls que jamais.
(01:18) À l'ère où l'IA peut tout faire à la place des humains, la seule chose qu'
elle ne peut remplacer est la pleine conscience (l'éveil). Le Dharma (l'enseignement du Bouddha) devient alors une "technologie de l'intériorité".
(02:09) Les peurs humaines ont changé aujourd'hui : de la peur des fantômes à la "peur de perdre le réseau", la peur de ne pas recevoir de "J'aime". Nous pensons avoir le choix, mais en réalité, ce sont les machines qui choisissent pour nous.
(02:52) C'est un paradoxe : les humains deviennent des robots, tandis que les machines ressemblent de plus en plus aux humains. Le Bouddha appelait cela "l'ignorance" (vô minh). L'ignorance moderne ne vient pas d'un manque de savoir, mais d'une surcharge d'informations. (tmd:
cette ignorance vient d'une agitation mentale et physique excessive)
(03:41)
Le monde virtuel érode l'âme par une "douce dispersion", le sentiment de devoir constamment se mettre à jour, de devoir réagir. Même le bonheur doit passer par un filtre.
(04:28)
La réalité virtuelle envahit la vie réelle. Certains méditent, mais leur esprit est toujours perturbé par des messages non lus. C'est le signe que l'esprit a été programmé par l'habitude de rechercher la reconnaissance.
(05:23) C'est une nouvelle forme de "renaissance" (samsara) : vivre et mourir au rythme de chaque notification, de chaque vibration du téléphone. Nous ne voyons plus le vrai ciel, car la lumière bleue a remplacé l'aube.
(06:28) Entre l'intelligence artificielle et l'intelligence humaine, qui est vraiment éveillé ? L'IA peut calculer plus vite, mémoriser plus, mais elle ne peut pas "être silencieuse". L'IA ne peut pas ressentir la douleur ; elle sait seulement fonctionner, elle ne sait pas vivre.
(07:35)
Le paradoxe est que nous apprenons aux machines à penser comme des humains, tandis que nous vivons nous-mêmes comme des machines, répétant des séquences de réactions (joie, colère, euphorie, souffrance) comme des lignes de code pré-écrites par l'ego.
(08:49) Le Bouddha a enseigné le non-soi (vô ngã) pour désinstaller le "vieux système d'exploitation" qui fonctionne sur la peur et la comparaison. L'IA ne sait qu'apprendre ; mais l'humain, lorsqu'il sait "s'arrêter" au bon moment, transforme la connaissance en sagesse.
(09:56) L'être humain possède un autre type d'IA : "l'Intelligence Éveillée" (Awakened Intelligence). L'IA peut trouver de l'information, mais elle ne peut pas nous aider à nous trouver nous-mêmes.
(11:17) La conscience humaine (tâm thức) est la machine la plus complexe.
Avant de programmer l'IA, les humains vivaient déjà selon une "IA naturelle" (habitudes, réflexes automatiques). Toute souffrance est un "bug logiciel", fonctionnant sur des lignes de commande déformées comme "je dois être aimé", "je dois gagner".
(12:55) La pratique spirituelle (tu) ne consiste pas à ajouter un nouveau programme, mais à supprimer l'ancien. Lorsque le Bouddha a atteint l'éveil, il a simplement vu clairement le fonctionnement de l'esprit. Et en voyant clairement, toute programmation s'arrête. La liberté, c'est
être libre des automatismes.
(14:47) Le paradis ou l'enfer se trouvent dans l'énergie de l'esprit à l'instant présent. La machine de l'esprit ne fonctionne que lorsque nous croyons "être elle".
"Voir clairement" est le bouton d'arrêt le plus profond.
(16:17) Nous vivons dans deux mondes : un monde réel (l'odeur de la terre, une vraie étreinte) et un monde virtuel (applaudissements virtuels, sourires filtrés). La réalité virtuelle n'est pas seulement bâtie sur la technologie, mais sur de "vraies peurs" (peur de ne pas être aimé, peur d'être abandonné).
(18:04) Quand l'image devient plus forte que le ressenti, la vie devient insipide. Un "J'aime" remplace un mot d'attention. C'est un attachement subtil au sentiment de reconnaissance.
(19:19) Nous voulons être éveillés, mais nous avons peur d'être déconnectés ; nous voulons le calme, mais nous sommes accros au bruit. Le réel, c'est ce qui se passe maintenant, ici même : la respiration, les battements du cœur.
(20:06) Une personne éveillée n'a pas besoin de quitter le monde virtuel. Elle l'utilise en sachant que "tout cela n'est qu'un film qui passe, et je suis celui qui regarde".
(21:06)
La pleine conscience (Chánh niệm / Mindfulness) est la "technologie intérieure", l'intelligence primordiale. C'est la capacité de voir clairement, sans jugement.
(22:17) Pratiquer la pleine conscience, c'est comme réinitialiser le système. Rien qu'en se concentrant sur une respiration, nous faisons ce qu'aucune machine ne peut faire : savoir que nous respirons, ressentir le souffle de vie.
(23:08) L'instant de "savoir" (savoir que j'envoie un message, savoir que mon esprit s'agite) est le "pare-feu intérieur". Une personne en pleine conscience ne laisse pas un algorithme décider de sa joie.
(24:53) La pleine conscience est la technologie suprême que le Bouddha a léguée. Elle n'a besoin ni d'électricité ni de réseau, juste d'une respiration assez profonde. Ce que nous devons mettre à jour chaque jour, c'est notre "conscience" (nhận thức).
(26:23)
L'éveil, ce n'est pas "éteindre le monde", c'est "voir clairement" le monde fonctionner. L'éveil, c'est voir l'illusion sans être dupé par elle.
(28:25) La "détox digitale" (nghỉ
ngơi khỏi công nghệ) est inutile si l'esprit reste "connecté" aux pensées illusoires. Avec la pleine conscience, nous pouvons garder l'équilibre même lorsque le monde est allumé.
(29:09) Un ingénieur qui code pendant 12 heures, mais qui pense chaque heure à revenir à sa respiration, est en train de "pratiquer au cœur de la vie" (tu giữ
a đời).
(30:20) L'ignorant voit le pouvoir dans la technologie ; l'éveillé y voit une leçon. La technologie reflète l'esprit humain : si l'esprit est clair, elle est utilisée pour guérir ; si l'esprit est sombre, elle est utilisée pour contrôler.
(31:29) À notre époque, l'IA devient plus intelligente, mais le cœur des hommes se refroidit. Une machine peut dire "Je t'aime", mais seul un humain sait vraiment aimer. Le monde a plus besoin d'un "cœur bienveillant" que de plus d'intelligence.
(33:05) Ce qui est effrayant, ce n'est pas que la machine soit plus intelligente que nous, c'est que nous vivions comme des machines, suivant la logique en oubliant la compassion. La vraie sagesse, c'est de savoir regarder avec "compassion" (lòng th
ương).
(34:40)
La compassion (từ bi) est la plus grande force. Un ingénieur qui écrit du code avec compassion pensera à la manière de servir l'humanité, pas de la contrôler.
(35:54) L'outil (comme l'IA) est neutre ; c'est l'esprit de celui qui le tient qui décide de sa signification. À l'ère de l'IA, ce dont l'humanité a le plus besoin, c'est de cultiver un
cœur bienveillant (tâm nhân hậu).
(37:00) L'IA est un test pour l'humanité. La véritable évolution ne réside pas dans la vitesse de traitement des données, mais dans la "profondeur de la compassion". Le chemin va de "l'intelligence artificielle" au "cœur bienveillant".
(37:51) L'éveil devient l'art de la survie de notre temps. La matrice n'est pas à l'extérieur, elle est dans notre propre "esprit illusoire" (tâm mê) qui refuse de voir. Nous devons mettre à jour notre conscience, pas notre équipement.
(39:59) La vidéo invite les spectateurs à s'abonner à la chaîne Ngộ Tâm Trí et souhaite à tous, bien que vivant à l'ère des machines, de conserver la lumière de l'humanité et de préserver une paix que la technologie ne peut atteindre.



https://youtu.be/1t3GCCwqCnU

i đây là tóm tắt nội dung bài giảng "Học Được Vô Tâm Bồ Đ Đạt Ma":
(00:00) Bài giảng bắ
t đầu bằng lời chào mừng quý vị đến với kênh Tâm Không Quán. Người dẫn chuyện chia sẻ kỷ niệm thời thơ ấu theo bà nội đi chùa và hơn 30 năm sau mới hiểu được lời dạy cốt lõi của Tổ Bồ Đ Đt Ma: "đt đưc vô tâm hơn mọi pháp môn". Lời dạy này hướng thẳng vào bản tâm, tự tánh, thay vì giáo điều hay hình thức.
(02:26) Phần một:
Tâm tĩnh như mặt hồ không gợn sóng. Phần này nhấn mạnh rằng nếu tâm không động thì mọi pháp môn đều vô nghĩa. Bài giảng giới thiệu khái niệm "Tâm bình thưng là đạo" , giải thích rằng "vô tâm" không phải là vô cảm, mà là tâm không vướng mắc, không bị ràng buộc bởi yêu ghét, được mất. Câu chuyện về Thiện Hữu ( tổ Huệ Khả ) tìm Tổ Đt Ma và được "an tâm" khi nhận ra mình không thể tìm thấy tâm.
(08:35) Phần hai:
Chấp vào đo là đã lạc mất đạo. Bài giảng chỉ ra nghịch lý rằng càng tha thiết cầu đạo lại càng dễ lạc đường, giống như cụ ông lạy Phật nhiều mà tâm vẫn rối. Tổ Đạt Ma dạy: "Nếu dùng tâm phàm để cầu đạo thì suốt đời không gặp đưc đạo". Tâm phàm là tâm còn phân biệt, còn mong cầu "cái ta" giác ngộ. Câu chuyện về sa di Trí Thành siêng năng nhưng còn ngã mạn, được thầy dạy qua hình ảnh múc nước hồ để hiểu rằng đạo không thể "dốc lấy" mà có.
(14:04) Phần ba:
Ngồi thiền nhưng tâm còn rong rủi. Phần này nói về thực trạng nhiều người ngồi thiền nhưng tâm vẫn chạy nhảy, xao động. Tổ Đạt Ma nói: "Ngồi thiền mà tâm còn hướng cầu thì chẳng phải thiền". Thiền là trạng thái buông ra, không phải đ đt được. Câu chuyện chú tiểu Nhất Minh càng thiền càng bất an, được thầy dạy qua hình ảnh ấm nước sôi: muốn nước lặng thì phải để yên, không khuấy động (không mong cầu).
(19:20) Phần bốn:
Đạo không ở nơi xa mà ngay trong đời sống. Đạo không nhất thiết ở trong chùa hay kinh điển, mà ở ngay cách ta sống. Lời dạy của Tổ: "Người ngộ đo là người sống bình thường". Ngộ đạo là sống tỉnh thức, trọn vẹn từng phút giây, không cần làm gì khác lạ. Câu chuyện về cư sĩ Trần Lập làm ruộng, sống hiền hậu, thật thà, được vị tăng sĩ nhn xét là đã biết đạo dù không học kinh.
(24:58) Phầ
n năm: Chấp pháp là chướng ngại trên đường tu. Chấp pháp là khi bám vào pháp môn của mình, xem đó là duy nht đúng và trở thành rào cản. Tổ Đạt Ma nói: "Chấp pháp là cái chấp lớn nhất". Pháp môn chỉ là phương tiện (chiếc bè), không phải bến bờ. Câu chuyện tăng trẻ Pháp Hòa bị trói buộc vào thời khóa, được thầy yêu cầu dừng tu 3 ngày để nhận ra chính mình tự trói mình vào pháp.
(30:22) Phần sáu:
Tâm động dù chỉ một niệm cũng là đã xa đạo. Tổ Đạt Ma dạy: "Tâm động dù chỉ một niệm cũng là đã rời xa đạo". Người tu không cần đè nén, chỉ cần khi niệm khởi thì thấy rõ nó, không chạy theo. Câu chuyện tiểu tăng Minh Chánh bị thầy la, khởi niệm buồn, và được thầy chỉ ra rằng: "Ta la nhưng tâm ta không động... còn con buồn rồi giữ trong lòng... đó là vọng niệm".
(36:10) Phần bảy:
Chỉ cần thấy được tâm, chẳng cần tìm Phật. Nhiều ngưi hướng ra ngoài tìm Phật mà quên rằng Phật ở ngay nơi tâm mình. Tổ Đạt Ma nói: "Chỉ cần thấy được tâm chẳng cần tìm Phật". Nếu tâm chưa tỏ, lạy tượng Phật ngàn năm cũng ch là khách qua đường. Câu chuyện cư sĩ Trí Phước tụng kinh 10 năm vẫn bất an, được thầy dạy "lau bụi" (vọng tưởng, cầu xin) thay vì tìm hình ảnh trong gương (Phật).
(41:21) Phần tám:
Cảnh giới không bằng cái thấy rõ tâm mình. Những cảnh giới kỳ lạ khi tu (thấy ánh sáng, Phật hiện...) dễ khiến người tu dính mắc, mong cầu. Tổ Đạt Ma dạy: "Tâm sáng không giữ cảnh". Cảnh giới chỉ là sương mù trên đường tu, nếu dừng lại ngắm sẽ lạc. Câu chuyện tu sĩ Thanh Tịnh thấy Phật, sinh tâm mong cầu và trở nên bất an, được thầy dạy qua hình ảnh trà tràn ly: tâm đã đầy mong cầu thì cái thật không hiện ra được.
(46:44) Phần chín:
Pháp thật không hình, đạo thật không lời. Đạo không nằm trong lý luận, tranh biện. Tổ Đạt Ma nói: "Pháp thật không hình, đạo thật không lời". Chữ nghĩa chỉ là bản đ, không phải con đường thật. Câu chuyện thiền sinh hỏi pháp chân thật, vị sư già chỉ tiếng gió, lá tre và việc ném sỏi xuống giếng để dạy rằng: khi tâm còn đợi lời nói là tâm đã động .
(51:46) Phần 10:
Tìm kiếm là gốc của lạc lối. Càng tìm kiếm càng lạc, vì đạo không ở đâu khác ngoài chính tâm mình. Tổ Đạt Ma dạy: "Tìm kiếm là gốc của lạc lối". Người trí không tìm mà thấy, không cầu mà nhận. Câu chuyện Tâm Tịnh học nhiều kinh sách càng hoang mang, được thiền sư dạy qua việc lau gương: chỉ cần lau sạch vọng tưởng, tìm cầu thì tự nhiên sẽ thấy, không cần đi đâu.
(56:17) Phần 11:
Người biết tu là người biết dừng. Tu không phải là làm thêm (chạy) mà là buông bớt (dừng). Lời dạy: "Ngưi tu là người biết dừng". Dừng là buông cái đang làm ta động tâm, trở về trạng thái không cố gắng, không mong cầu. Câu chuyện thiền sinh Tuệ Khánh tu siêng năng ép mình, được thầy dạy qua hình ảnh hoa giấy: hoa nở nhờ đủ duyên, không phải nhờ ép; tâm cũng vậy, dừng đúng lúc sẽ tự nở hoa.
(1:01:44) Phần 12:
Đạo là sống thẳng không quanh co trong tâm. Tổ Đạt Ma dạy "Trực tâm là đạo" (tâm thẳng là đạo). Trực tâm là tâm ngay thẳng, không giả dối, không ngụy biện, biết nhận lỗi. Câu chuyện sa di Tâm Hỷ hay nói dối khi phạm lỗi, được thầy dạy qua hình ảnh chiếc lá làm động mặt nước: tâm quanh co làm méo hình bóng của đạo.
(1:06:16) Phần 13:
Phật là tâm không phải tượng. ợng Phật chỉ là phương tiện. Tổ Đạt Ma dạy: "Phật là tâm, ngoài tâm không có Phật". Tâm là chánh điện, tâm tịnh thì Phật hiện. Câu chuyện ông Lương thợng Phật lớn nhưng nổi giận khi thiền sư làm đớc cúng, thiền sư chỉ ra: nếu tâm còn giận thì ông chỉ đang thợng mà thôi.
(1:11:20) Phần 14:
Giác ngộ không phải là đt được mà là buông ra. Giác ngộ không phải là đt điều gì mới, mà là buông bỏ những thứ không thật. Tu không phải là leo lên (thêm) mà là rủ xuống (bớt). Câu chuyện Thiện Pháp muốn giác ngộ, được thầy dạy qua tách trà đy: tâm đã đầy mong cầu thì không thể rót thêm; giác ngộ là khi buông cả cái muốn giác ngộ.
(1:16:15) Phần 15:
Vô tâm là trở về với tự tánh ban đầu. Vô tâm là tâm không bị trói buộc, không dính mắc vào danh lợi hay khen chê. Lời dạy: "Ngưi đạt vô tâm, thị đạo không tìm mà đến... Tự tánh vốn đủ". Câu chuyện học giả Thiện Đăng tu mà tâm vn đng, được thiền sư dy qua tách trà: tâm cũng như trà, đừng cố ép, cứ để nó tự lắng thì tự tánh sẽ hiện.
(1:21:42) Tổng kết. Bài giảng tóm kết lại 15 phần, nhấn mạnh
cốt lõi "Vô tâm là đạo". Các ý chính bao gồm: Tu là bớt đi, Phật ở trong tâm, người biết dừng là người có trí, trực tâm là đạo, tìm đạo là lạc đạo, và giác ngộ đến từ sự buông bỏ . Bài giảng đưa ra lời khuyên nếu từng chấp pháp, tự hào hay phán xét thì hãy quay về chiếu lại tâm mình .
(1:24:12) Kết thúc.
Người dẫn chuyện cảm ơn quý vị đã đồng hành, kêu gọi đăng ký kênh, chia sẻ và bình luận , và gửi lời chào tạm biệt.

Résumé de la conférence «
Acquérir l'Esprit de Non-Intention (Vô Tâm) de Bodhidharma »
(00:00) La conférence s'ouvre sur un souhait de bienvenue sur la chaîne Tâm Không Quán. Le narrateur partage ses souvenirs d'enfance d'aller au temple avec sa grand-mère. Il explique que ce n'est que plus de 30 ans plus tard qu'il a saisi l'enseignement fondamental du Patriarche Bodhidharma : «
atteindre le non-esprit (Vô Tâm) surpasse toutes les méthodes (pháp môn) ». Cet enseignement vise directement l'esprit originel, la nature propre, au lieu des doctrines ou des formes.
(02:26) Partie 1 : L'esprit est calme comme la surface d'un lac sans vague. Cette partie souligne que si l'esprit n'est pas agité, toutes les méthodes de pratique sont vaines. La conférence introduit le concept de «
L'esprit ordinaire est la Voie (Đạo) », expliquant que « non-esprit » (Vô Tâm) n'est pas l'apathie, mais un esprit non entravé, non lié par l'amour ou la haine, le gain ou la perte. L'histoire de Thiện Hữu cherchant le Patriarche Bodhidharma et se voyant « apaiser l'esprit » en réalisant qu'il ne pouvait trouver cet esprit.
(08:35) Partie 2 : S'attacher à la Voie, c'est l'avoir perdue. La conférence révèle le
paradoxe : plus on cherche la Voie avec ferveur, plus on a de chances de s'égarer. Le Patriarche Bodhidharma enseigne : « Si l'on utilise l'esprit profane pour chercher la Voie, on ne la rencontrera jamais. » L'esprit profane est celui qui est encore dans la discrimination et le désir d'éveil pour « le moi ». L'histoire du novice Trí Thành, à qui son maître enseigne par l'image de puiser l'eau du lac que la Voie ne peut être obtenue par la force.
(14:04) Partie 3 : Méditer mais l'esprit est encore en errance. Cette partie aborde le fait que beaucoup de gens méditent mais dont l'esprit est agité. Le Patriarche Bodhidharma dit : «
Méditer alors que l'esprit cherche encore n'est pas la méditation. » La méditation est un état de lâcher-prise. L'histoire du jeune moine Nhất Minh, de plus en plus anxieux en méditant, à qui son maître enseigne par l'image d'une bouilloire : pour que l'eau se calme, il faut la laisser tranquille (ne pas désirer).
(19:20) Partie 4 : La Voie n'est pas loin, elle est dans la vie quotidienne. La Voie n'est pas nécessairement dans le temple ou les écritures, mais dans la façon dont nous vivons. L'enseignement du Patriarche :
« Celui qui réalise la Voie est celui qui vit normalement. » L'éveil est de vivre en pleine conscience. L'histoire du laïc Trần Lập, simple et honnête, que le moine reconnaît comme connaissant la Voie sans avoir étudié les écritures.
(24:58) Partie 5 : L'attachement aux méthodes (Pháp) est un obstacle sur le chemin de la pratique. S'attacher à sa propre méthode est le plus grand des attachements. Le Patriarche Bodhidharma dit :
« L'attachement aux méthodes est le plus grand des attachements. » Les méthodes sont un moyen (le radeau), pas le rivage. L'histoire du jeune moine Pháp Hòa, ligoté par son emploi du temps, qui réalise qu'il s'est lui-même enchaîné à la méthode.
(30:22) Partie 6 : Le moindre mouvement de l'esprit, même une seule pensée, est un éloignement de la Voie. Le Patriarche Bodhidharma enseigne : « Le moindre mouvement de l'esprit,
même une seule pensée, est déjà un éloignement de la Voie. » Le pratiquant n'a pas besoin de réprimer, il lui suffit de voir clairement la pensée sans la suivre. L'histoire du jeune moine Minh Chánh, qui s'attriste après une réprimande, et qui est confronté à sa propre illusion mentale.
(36:10) Partie 7 : Il suffit de voir son propre esprit, nul besoin de chercher Bouddha. Beaucoup de gens se tournent vers l'extérieur. Le Patriarche Bodhidharma dit : «
Il suffit de voir son esprit, nul besoin de chercher Bouddha. » Si l'esprit n'est pas éclairé, s'incliner devant une statue de Bouddha pendant mille ans est inutile. L'histoire du laïc Trí Phước à qui son maître enseigne de « nettoyer la poussière » (illusions, désirs) au lieu de chercher Bouddha à l'extérieur.
(41:21) Partie 8 : Les royaumes spirituels ne valent pas la claire vision de son propre esprit. Les états étranges pendant la pratique peuvent entraîner l'attachement. Le Patriarche Bodhidharma enseigne : «
L'esprit éclairé ne s'accroche pas aux phénomènes. » Les états spirituels sont du brouillard sur le chemin. L'histoire du moine Thanh Tịnh, qui s'angoisse après avoir vu Bouddha, à qui son maître enseigne par l'image d'une tasse de thé qui déborde : l'esprit déjà plein de désirs ne peut recevoir la vérité.
(46:44) Partie 9 : La méthode n'a pas de forme, la vraie Voie n'a pas de mots. La Voie ne réside pas dans la théorie. Le Patriarche Bodhidharma dit :
« La méthode n'a pas de forme, la vraie Voie n'a pas de mots. » Les mots ne sont qu'une carte, pas le chemin réel. L'histoire du pratiquant de Thiền qui demande la vraie méthode, à qui un vieux maître enseigne à travers les sons naturels, montrant que l'attente des mots est déjà un signe d'agitation de l'esprit.
(51:46) Partie 10 :
La recherche est la racine de l'égarement. Plus on cherche, plus on s'égare, car la Voie est dans son propre esprit. Le Patriarche Bodhidharma enseigne : « La recherche est la racine de l'égarement. » La personne sage ne cherche pas mais voit. L'histoire de Tâm Tịnh, confus par les études, à qui un maître Thiền enseigne par l'image du miroir : il suffit de nettoyer les illusions et les désirs, on verra naturellement.
(56:17) Partie 11 : Celui qui sait pratiquer est celui qui sait s'arrêter.
La pratique n'est pas d'ajouter, mais de lâcher. L'enseignement : « Le pratiquant est celui qui sait s'arrêter. » S'arrêter, c'est lâcher ce qui agite l'esprit, revenir à un état sans effort. L'histoire du pratiquant Tuệ Khánh qui s'épuise dans l'effort, à qui son maître enseigne par l'image des fleurs : l'esprit, comme la fleur, s'épanouit naturellement au bon moment si on le laisse tranquille.
(1:01:44) Partie 12 : La Voie est de vivre avec un esprit droit et sans détours. Le Patriarche Bodhidharma enseigne «
L'esprit droit est la Voie » (Trực Tâm là Đạo). L'esprit droit est honnête, sans hypocrisie, sachant reconnaître ses erreurs. L'histoire du novice Tâm Hỷ qui ment, à qui son maître enseigne par l'image de la feuille qui agite l'eau : un esprit tortueux déforme le reflet de la Voie.
(1:06:16) Partie 13 :
Bouddha est l'esprit, pas la statue. La statue n'est qu'un moyen. Le Patriarche Bodhidharma enseigne : « Bouddha est l'esprit, en dehors de l'esprit, il n'y a pas de Bouddha. » L'esprit est la salle principale, si l'esprit est pur, Bouddha se manifeste. L'histoire de M. Lương, qui adore une grande statue mais se met en colère : le maître souligne qu'il n'adore alors qu'une statue.
(1:11:20) Partie 14 : L'éveil n'est pas d'atteindre mais de lâcher
. L'éveil n'est pas d'acquérir, mais de se défaire de ce qui n'est pas réel. L'histoire de Thiện Pháp, qui veut s'éveiller, à qui son maître enseigne par la tasse de thé pleine : l'éveil est de lâcher même le désir de s'éveiller.
(1:16:15) Partie 15 :
Le non-esprit (Vô Tâm) est le retour à la nature propre originelle. Le non-esprit est l'esprit non lié. L'enseignement : « Celui qui atteint le non-esprit, la Voie vient sans qu'on la cherche... La nature propre est complète en elle-même. » L'histoire de l'érudit Thiện Đăng dont l'esprit s'agite toujours, à qui le maître Thiền enseigne de laisser l'esprit se déposer naturellement pour que la nature propre se manifeste.
(1:21:42) Conclusion. La conférence résume les 15 parties, insistant sur le cœur de l'enseignement : «
Le non-esprit est la Voie. » Les idées clés sont : pratiquer est ôter, Bouddha est dans l'esprit, s'arrêter est sage, l'esprit droit est la Voie, chercher la Voie est s'égarer, et l'éveil vient du lâcher-prise. La conférence conseille de revenir et d'éclairer son propre esprit si l'on a été attaché, fier ou jugeant.
(1:24:12) Fin. Le narrateur remercie le public, encourage l'abonnement à la chaîne, le partage et les commentaires, et fait ses adieux.

https://youtu.be/JIYsyhd6Hpc

"
Vô Thưng Chánh Đng Giác Con Đường Giác Ngộ Tuyệt Đối?"
Bài giảng bắ
t đầu lúc 00:07 với câu hỏi tại sao chúng ta cứ mãi tìm kiếm chân lý, trong khi chân lý không thể nắm bắt bằng khái niệm hay ngôn ngữ. Giảng viên ví nỗ lực này giống như mt người cố vớt bóng trăng in dưi nước.
01:14, bài giảng giả
i thích Vô thưng chánh đẳng chánh giác không phải là một tri thức mới để tích lũy, mà là tận cùng của sự tìm kiếm. Con đường này dành cho tất cả mọi người vì Phật tánh vốn có sẵn trong mỗi chúng ta , và giác ngộ là trở về với điều vốn đã có mặt.
02:22, giảng viên nhấn mạnh tầm quan trọng của việc hiể
u đúng ý nghĩa của từ ngữ trong giáo pháp, bởi "một chữ sai là cả nẻo đường lệch".
03:08, nộ
i dung đi vào phân tích chi tiết cụm từ này. "Vô thượng" nghĩa là không còn gì vưt hơn, là đnh đim, vượt ra ngoài mọi so sánh. "Chánh đẳng" (04:16) có nghĩa là thấy mọi thứ một cách ngay thẳng, bình đng, đúng như thật, không bị bản ngã hay thành kiến làm méo mó. "Chánh giác" (05:30) là sự giác ngộ chân chính, sự trực nhận trực tiếp về vô thường, khổ và vô ngã, chứ không phải sự hiểu biết qua lý thuyết.
07:01, giảng viên làm rõ rằ
ng Vô thưng chánh đẳng chánh giác là một tấm bản đồ chỉ đường cho tất cả chúng ta, không phải một tưng đài xa vi để cúi lạy. Điều quan trọng là phải "sống cùng nó" chứ không chỉ dừng lại ở lý thuyết (07:45). Đến 08:07, khái niệm này được mô tả như một "khoa học sống" , giúp con người sống ngay trong đời mà không bị đời trói buộc , thoát khỏi vòng luân hồi của khổ đau diễn ra trong mỗi ngày (như mt cơn sân hay ý niệm tham).
10:04 khẳ
ng định rằng giác ngộ không phải là rời bỏ cuộc đời, mà là trở lại với đi đớng dẫn chúng sinh, giống như Đức Phật đã dành 49 năm giảng pháp sau khi giác ngộ. Trong xã hội hiện đi, đây trở thành một nguyên tắc đo đức sống còn.
13:37, bài giảng giới thiệu về
đng cơ cần thiết để bắt đầu hành trình này, đó chính là Bồ Đề tâm (Bodhicitta). 14:09, nội dung giải thích Bồ Đề tâm là ngọn lửa, là đại nguyện khởi phát từ việc quán chiếu khổ đau của chính mình và của muôn loài, từ đó sinh ra lòng từ bi. Bồ Đề tâm cần đưc nuôi dưỡng mỗi ngày (15:38) và khác với việc làm thiện để cầu phước báo, vì Bồ Đ tâm hưng đến lợi ích của tất cả, không vì riêng mình (16:32). Một cách hữu hiệu để giữ Bồ Đề tâm là thực hành hồi hưng công đức (18:44).
20:00, bài giảng chuyể
n sang bước tiếp theo: "Học và hiểu đúng Chánh pháp". 20:24, giảng viên phân biệt rõ "tri thức là vay mượn, trí tuệ là tự thân". Việc học đúng cần thái độ khiêm hạ, biết đối chiếu nhiều nguồn, thảo luận và tránh rơi vào tà kiến hay cực đoan (22:22). 22:47, giảng viên đưa ra trục kiểm chứng để biết đâu là chánh pháp, đó là Tứ Diệu Đế, Duyên khởi và Vô ngã. Mục đích của học là để hành, nếu chỉ học mà không hành, tri thức sẽ trở thành chướng ngại và sinh ngã mạn (23:39).
Giai đon "Hành đo" được giới thiệu từ 25:57, tập trung vào Giới, Định, TuệBát Chánh Đạo. "Giới" (26:27) là nền tảng căn bản, ví như hàng rào bảo vệ khu vườn, bao gồm 5 giới căn bn cho người tại gia. "Định" (27:38) là sự an trú của tâm, thực hành qua Thiền chỉ (Samatha) để tâm lắng lại, và Thiền quán (Vipassana) để quan sát thân tâm. "Tuệ" 28:22 là cái thấy trực nhận về vô thường, khổ, vô ngã, giúp nhổ tận gốc rễ khổ đau.
28:42,
Bát Chánh Đạo (con đưng tám nhánh) đưc phân tích như một hệ thống tương hỗ, bao gồm: Chánh kiến (thấy đúng), Chánh tư duy (nghĩ đúng), Chánh ng (nói đúng), Chánh nghip (hành đng đúng), Chánh mạng (nghề nghiệp đúng), Chánh tinh tấn (nỗ lực đúng. tmd : Tuy nhiên không có nỗ lực từ bản ngã mà là sự hiện diện luôn luôn ở đó : hằng giác), Chánh niệm (tỉnh thức đúng. Tmd : tâm niệm không vọng tưởng ngay trong thực tại), và Chánh định (tập trung đúng : không phải định trụ của bà la môn mà là Kim cang đại định : cái thể tánh định tự nhiên đi kèm với Giới và Tuệ và không vô trụ) . Việc thực hành này không tách rời cuộc sống mà diễn ra ngay trong từng khoảnh khắc (30:28).
Bài giảng nhấn mạnh tại 31:31 rằng trí tuệ (Trí) phả
i đi cùng t bi (Bi) như đôi cánh của một con chim; trí tuệ thiếu từ bi sẽ trở nên khô cứng. Từ 32:16, nội dung khai triển về Tứ Vô Lượng Tâm, bao gồm Từ, Bi, Hỉ, và Xả. "Từ" (32:40) là lòng mong muốn tất cả muôn loài được an vui. "Bi" (32:59) là lòng thương xót, mong cho muôn loài thoát khổ. "Hỉ" (33:31) là niềm vui trước hạnh phúc của ngưi khác, vượt qua sự ghen tỵ, đố kỵ. "Xả" (33:51) là sự bình thản, không dính mắc, không thiên lệch, là sự tự do trong tâm.
37:09, bài giảng nói về việc tâm từ bi (Tâm) phả
i được biểu hiện qua hành động (Hạnh), cụ thể là Bố thí. Tại 37:50, ba loại bố thí được nêu ra: Tài thí (cho đi vật chất), Pháp thí (cho đi tri thức, hiểu biết), và Vô úy thí (cho đi sự an ổn, không sợ hãi) . Điều quan trọng là bố thí đúng pháp (40:18), nghĩa là cho đi với tâm thanh tịnh, vì lòng từ bi chứ không phô trương hay cu báo đáp. "Cúng dường" (41:31) cũng là một hình thức bố thí hưng đến Tam Bảo.
43:29, giả
ng viên đề cập đến việc "nhìn dấu chân để khỏi lạc đường", tức là nương theo hạnh nguyện của các bậc giác ngộ đi trước. Các dấu chân được nhắc đến bao gồm: Dấu chân của Đức Phật Thích Ca Mâu Ni (43:54) với việc tìm ra con đưng Trung đạo, Tứ Diệu Đế và Bát Chánh Đạo. Dấu chân của Đức Phật A Di Đà (45:10) với 48 đại nguyện và pháp môn Tịnh độ, thể hiện lòng từ bi vô hạn cho chúng sinh thời mạt pháp. Và dấu chân của Đức Phật Di Lặc (46:03), vị Phật tương lai, là biu tượng của niềm vui và lòng bao dung, nhắc nhở ta gieo mầm hoan hỉ ngay trong hiện tại.
kết luận (từ 48:51) nhấn mạnh rằng giả
i thoát không đi đến ngày mai, mà phải được ứng dụng ngay trong giây phút hiện tại. Tu tập chính là thực hành chánh niệm trong từng hành đng hàng ngày như ăn, nói, làm việc , thực hành Chánh mạng (chọn nghề nghiệp lương thiện) và Chánh ngữ (lời nói chân thật, ái ngữ) trong thời đại thông tin (50:05). Đ đối mặt với các vấn đề xã hội như bạo lực, bất công, người học đạo cần có Trí (trí tuệ), Từ (từ bi) và Dũng (dũng cảm) (50:50). 51:13, một lộ trình thực hành 7 ngày đơn gin đưc đề xuất . Cuối cùng, giảng viên nhắc lại (52:41) rằng giải thoát đến từ sự thấy biết trực tiếp, không phải niềm tin mù quáng , và Vô thưng chánh đẳng chánh giác là con đường sống tỉnh thức ngay giữa đời. Bài giảng kết thúc bằng lời dạy của Đức Phật: "Hãy tự thắp đuc lên mà đi" và lời cảm ơn khán giả 53:44.

"
L'Éveil Parfait et Insurpassable – La Voie de l'Illumination Absolue ?"
L'enseignement commence à 00:07 avec la question de savoir pourquoi nous continuons à chercher la vérité, alors que celle-ci ne peut être saisie par les concepts ou le langage. L'orateur compare cet effort à celui d'une personne essayant d'attraper le reflet de la lune dans l'eau. Au repère 01:14, il est expliqué que
l'Éveil parfait et insurpassable (Anuttara-samyak-sambodhi) n'est pas une nouvelle connaissance à accumuler, mais la fin de toute recherche. Cette voie est accessible à tous car la nature de Bouddha est déjà présente en chacun de nous, et l'éveil est un retour à ce qui a toujours été là.
Après les salutations (02:22), l'orateur souligne l'importance de bien comprendre le sens des termes dans le Dharma, car « un seul mot mal compris peut faire dévier tout le chemin ». À partir de 03:08, le contenu analyse en détail cette expression. « Insurpassable » (Vô thưng) signifie qu'il n'y a rien au-dessus, c'est le sommet, au-delà de toute comparaison. « Parfaitement égal » (Chánh đẳng) (04:16) signifie voir toutes choses avec droiture, équanimité, telles qu'elles sont, sans distorsion par l'ego ou les préjugés. « Complet Éveil » (Chánh giác) (05:30) est l'illumination authentique, la perception directe de l'impermanence, de la souffrance (dukkha) et du non-soi, et non une compréhension théorique.
Au repère 07:01, l'orateur clarifie que
l'Éveil parfait et insurpassable est une carte routière pour nous tous, et non un monument lointain devant lequel se prosterner. L'important est de « vivre avec » (07:45), et non de s'arrêter à la théorie. À 08:07, ce concept est décrit comme une « science de la vie », aidant les gens à vivre dans le monde sans être liés par lui, échappant au cycle de la souffrance (samsara) qui se produit chaque jour (comme un accès de colère ou une pensée avide).
La section suivante (10:04) affirme que
l'éveil ne consiste pas à quitter le monde, mais à y retourner pour guider les êtres vivants, tout comme le Bouddha a passé 49 ans à enseigner après son illumination. Dans la société moderne, cela devient un principe moral vital.
Au repère 13:37, l'enseignement introduit la motivation nécessaire pour commencer ce voyage : la
Bodhicitta (l'esprit d'Éveil). À partir de 14:09, il est expliqué que la Bodhicitta est la flamme, le grand vœu qui naît de la contemplation de notre propre souffrance et de celle de tous les êtres, donnant naissance à la compassion. La Bodhicitta doit être nourrie quotidiennement (15:38) et diffère des bonnes actions faites dans l'espoir de mérites, car elle vise le bien de tous, et non le sien propre (16:32). Un moyen efficace de maintenir la Bodhicitta est la pratique de la dédicace des mérites (18:44).
À partir de 20:00, l'enseignement passe à l'étape suivante : « Étudier et comprendre correctement le Juste Dharma ». À 20:24, l'orateur distingue clairement : «
la connaissance est empruntée, la sagesse est personnelle ». L'étude correcte nécessite l'humilité, la comparaison de multiples sources, la discussion et l'évitement des vues erronées ou extrêmes (22:22). À 22:47, l'orateur donne un axe de vérification pour distinguer le juste Dharma : les Quatre Nobles Vérités, la Production Conditionnée et le Non-soi (Anatman). Le but de l'étude est la pratique ; si l'on étudie sans pratiquer, la connaissance devient un obstacle et engendre l'arrogance (23:39).
La phase de «
Pratique de la Voie » est introduite à 25:57, se concentrant sur la Moralité (Sila), la Concentration (Samadhi), la Sagesse (Prajna) et le Noble Octuple Sentier. La « Moralité » (26:27) est le fondement de base, tel une clôture protégeant un jardin, incluant les 5 préceptes de base pour les laïcs. La « Concentration » (27:38) est la stabilité de l'esprit, pratiquée par la tranquillité (Samatha) pour apaiser l'esprit, et la vision pénétrante (Vipassana) pour observer le corps et l'esprit. La « Sagesse » (28:22) est la vision directe de l'impermanence, de la souffrance et du non-soi, aidant à déraciner la souffrance.
"À 28:42, le
Noble Octuple Sentier (Bát Chánh Đạo – la voie à huit branches) est analysé comme un système interdépendant, comprenant : la Vue Juste (Chánh kiến – voir juste), la Pensée Juste (Chánh tư duy – penser juste), la Parole Juste (Chánh ngữ – parler juste), l'Action Juste (Chánh nghiệp – agir juste), les Moyens d'existence Justes (Chánh mạng – métier juste), l'Effort Juste (Chánh tinh tấn – effort juste. Cependant il n'est pas question d'effort venant de l’ego, mais d'une présence constante : l'éveil permanent), l'Attention Juste (Chánh niệm – être pleinement conscient du Présent. la présence de l'esprit sans illusion dans le moment présent), et la Concentration Juste (Chánh định – concentration juste : ce n'est pas la concentration statique avec focalisation des Brahmanes, mais la Grande Concentration Adamantine : la concentration naturelle qui accompagne la Moralité et la Sagesse et qui est sans attachement). Cette pratique ne se sépare pas de la vie mais se déroule dans chaque instant (30:28)."
L'enseignement souligne à 31:31 que la sagesse (Trí) doit aller de pair avec la compassion (Bi), comme les deux ailes d'un oiseau ; la sagesse sans compassion devient rigide. À partir de 32:16, le contenu développe les Quatre Incommensurables : la
Bienveillance (Từ), la Compassion (Bi), la Joie altruiste (Hỉ), et l'Équanimité (Xả). « La Bienveillance » (32:40) (Metta) est le souhait que tous les êtres soient heureux. « La Compassion » (32:59) (Karuna) est la pitié, le souhait que tous les êtres soient libérés de la souffrance. « La Joie altruiste » (33:31) (Mudita) est la joie face au bonheur des autres, dépassant la jalousie. « L'Équanimité » (33:51) (Upekkha) est la sérénité, sans attachement ni partialité, c'est la liberté de l'esprit.
À partir de 37:09, l'exposé explique que la compassion (Tâm) doit se manifester par l'action (Hạnh), spécifiquement
le Don (Bố thí). À 37:50, trois types de dons (Dana) sont mentionnés : le don matériel (Tài thí), le don du Dharma (Pháp thí - connaissance, compréhension), et le don de l'intrépidité ou de la non-peur (Vô úy thí) . L'important est de donner conformément au Dharma (40:18), c'est-à-dire avec un esprit pur, par compassion, sans ostentation ni attente de récompense. L'« offrande » (Cúng dường) (41:31) est aussi une forme de don destinée aux Trois Joyaux (Bouddha, Dharma, Sangha).
À 43:29, l'orateur mentionne
l'importance de « suivre les traces pour ne pas s'égarer », c'est-à-dire de s'inspirer des vœux et des pratiques des éveillés précédents. Les traces mentionnées incluent : Celles du Bouddha Shakyamuni (43:54) qui a découvert la Voie Médiane, les Quatre Nobles Vérités et le Noble Octuple Sentier. Celles du Bouddha Amitabha (45:10) avec ses 48 grands vœux et la pratique de la Terre Pure, manifestant une compassion infinie pour les êtres en cette ère de déclin. Et celles du Bouddha Maitreya (46:03), le Bouddha du futur, symbole de joie et de tolérance, nous rappelant de semer les graines de l'allégresse dès maintenant.
La conclusion (à partir de 48:51) souligne que
la libération n'attend pas demain, mais doit être appliquée dans l'instant présent. La pratique est l'exercice de la pleine conscience dans chaque action quotidienne (manger, parler, travailler), la pratique des Moyens d'existence justes (choisir un métier honnête) et de la Parole juste (paroles vraies et bienveillantes) à l'ère de l'information (50:05). Pour faire face aux problèmes sociaux tels que la violence et l'injustice, le pratiquant a besoin de Sagesse (Trí), de Compassion (Từ) et de Courage (Dũng) (50:50). À 51:13, un parcours de pratique simple de 7 jours est proposé . Finalement, l'orateur rappelle (52:41) que la libération vient de la vision directe, non d'une foi aveugle, et que l'Éveil parfait et insurpassable est la voie pour vivre éveillé au milieu du monde. L'enseignement se termine par la parole du Bouddha : « Soyez votre propre flambeau » et des remerciements au public à 53:44.




https://youtu.be/oLoTnR81HgE

"Phá Ngã – Phá Pháp – Phá Tướng" trong Triết lý Kinh Kim Cang
Bài giảng này phân tích
ba trụ cột chính trong triết lý Kinh Kim Cang: Phá Tướng, Phá Ngã,Phá Pháp, nhằm dẫn ngưi nghe đến sự giải thoát khỏi mọi bám víu và ảo tưởng.
I.
Phá Tướng (Phá mọi hình dáng, khái niệm)
[00:03] Nghị
ch lý đầu tiên:
Kinh Kim Cang khẳng định "Phàm sở hữu tướng giai thị hư vọng" (Mọi thứ có hình tưng đu là hư vọng). Nhưng con người lại luôn bám chấp vào các hình tướng (hình dáng, khuôn mặt, danh xưng).
[00:26] Thấ
y tướng không phải là thấy thật: Càng thấy tướng thì lại càng xa sự thật. Đức Phật dạy: "Nếu thấy các tướng mà không chấp là tướng, mới thực sự thấy Như Lai" (Nhược kiến chư tưng phi tướng, tức kiến Như Lai).
[00:49] Định nghĩa về "Tướng": ớng là bất kỳ điều gì có thể nhìn thấy, nghe thấy, nghĩ thấy; là hình ảnh, âm thanh, danh xưng, khái niệm. ớng là cái bên ngoài, là biểu hiện, không bao giờ là sự thật toàn vẹn.
[02:04] Cảnh báo về bám chấ
p Tướng: Câu kinh mạnh mẽ: "Nếu dùng hình sắc để thấy ta, dùng âm thanh để cầu ta, người ấy đi lc đạo không thể thấy Như Lai". Như Lai không nằm trong sắc tướng, chỉ có thể thấy bằng cái không chấp.
[03:15] Ví dụ về
32 Tướng tốt: Đức Phật phủ nhận việc dùng 32 tướng tốt để thấy Như Lai. Dựa vào tướng chỉ thấy thân Phật chứ không thấy tánh Phật, chỉ thấy biểu hiện mà không thấy bản thể.
[04:03] Mụ
c đích của Pháp: Pháp Phật là bản đồ, lời kinh là phương tiện, hình tướng là cửa ngõ, nhưng chân lý nằm ngoài mọi bản đồ.
[04:53] Cái thấ
y vưt tướng: Đó là cái thấy của tâm cảm ứng với tâm, không còn hình thức, không cần lý do. Người muốn thấy Như Lai phải nhìn vào chính tâm mình khi nó đang yên lặng.
[05:19] Chân tánh (Cái không tướng): Khi tướng không còn (rơi rụng), ta mới chạm được chân tánh.
II.
Phá Ngã (Phá bỏ cái "Tôi" và ý niệm về người tu)
[06:11] Nghịch lý về cái Ngã:
Mặc dù trên hành trình tu tập có ngưi tu, người giác ngộ, nhưng Kinh Kim Cang lại khẳng định Vô Ngã (không có cái ta, không có người, không có chúng sinh).
[07:04] Cái Ngã trong tu tập: Nếu còn thấy có ngã (có ng
ưi đang tu, có người chứng ngộ) thì đó chưa phải là Bồ Tát. Người tu thật không biết mình đang tu.
[07:54] Vô Ngã trong
đời sống: Khi cái chân thật hiện hữu, nó không cần đưc xác định. Việc gánh nước, nấu cơm nếu làm mà không còn thấy có người làm, không có tâm vị kỷ, thì đó là pháp hành sâu sắc.
[08:41] Cái Ngã tinh tế: Ngay cả
khi nghĩ "tôi đã hiểu cái không tôi" thì cái Ngã vẫn đang bành trướng.
[09:08] Bản ngã tan biến: Bản ngã phải tan biến một cách tự
nhiên như sương tan vào nng, không để lại dấu vết.
[09:31] Thực tại không nhị nguyên: Giác ngộ không phải là kết quả của chủ thể
, hành động mà là sự tự hiển lộ khi vọng tưởng và bản ngã tan biến.
[10:18] Không có gì
đ đạt: "Như Lai không có gì đ đạt cả". Giác ngộ không phải là một vật đ đt được mà là sự trở về với chính mình khi không còn mình.
[11:27] Kết luận về Phá Ngã: Muốn thấ
y Như Lai phải không thấy có người thấy, muốn tu thành Bồ Tát phải không thấy có người tu, và muốn giác ngộ thì phải buông cả ý niệm ta đang giác ngộ.
III.
Phá Trụ (Sống với "Không trụ" - Ưng vô sở trụ nhi sinh kỳ tâm)
[11:57] Sinh tâm mà không trụ:
Lời kinh nổi tiếng "Ưng vô sở trụ nhi sinh kỳ tâm" (nên sinh tâm mà không trụ vào đâu cả).
[12:24] Trụ là gì?: Trụ là bám víu vào ý niệm về mình, vào kết quả, vào lời khen, vào hình ảnh bản thân (ví dụ
: "Tôi thương, tôi ghét, tôi làm việc thiện").
[12:51] Ý nghĩa của Vô Trụ: Không trụ không phải là vô tâm, mà là hình thức cao nhất của tỉnh thức, của tự
do và yêu thương thuần khiết.
[13:32] Vô trụ
trong hành động: Đng để tâm bám vào sắc, thanh, hương, vị, xúc, pháp. Bố thí mà không thấy có người cho, vật cho, người nhận.
[14:29] Trụ là trói buộc: Khi trụ, ta bị mắc kẹt vào hình ảnh, cảm xúc, kết quả và sinh ra khổ
đau. Hành động không trụ là hành động thuần khiết, không vì ai, không vì mình, không vì mục tiêu.
[15:15] Vô công dụng hạnh:
Là hành động không dụng công, không tính toán, không mang chủ ý. Đó là làm vì việc cần được làm, không bám, không né, không trụ.
IV.
Phá Pháp (Buông bỏ cả con đường tu tập)
[16:28] Lời dạy gây sốc:
Kinh Kim Cang dạy xả bỏ cả pháp, tức là con đường tu tập. "Pháp thưng ưng xả hà huống phi pháp" (Ngay cả những pháp đúng đắn còn phải buông, huống gì những thứ không phải pháp).
[17:18] Pháp như chiếc bè: Pháp là phương tin để qua sông. Khi đã đến bờ bên kia (giác ngộ), phải bỏ bè lại, nếu vác bè trên vai sẽ trở thành gánh nặng, chướng ngại.
[18:01] Chân lý không trong chữ: Chân lý không nằm trong chữ, chữ chỉ là mũi tên.
Đã thấy ánh trăng thì đừng nhìn mãi vào ngón tay.
[18:26] Như Lai vô thuyết pháp: Ngưi nói "Như Lai thuyết pháp" tức là phỉ báng Phật, vì Như Lai chưa tng nói điều gì. Lời nói chỉ là phương tiện tùy duyên.
[19:12] Tinh thần Thiền tông: "Bất lậ
p văn tự, giáo ngoại biệt truyền, trực chỉ nhân tâm, kiến tánh thành Phật" (Nhìn thẳng vào tâm, thấy tánh là đủ). Người xả pháp là ngưi đã thật sự đi qua pháp.
[20:21] Giác ngộ không phải là thứ
đ đạt: Giác ngộ không phải là đích đến, phần thưởng. "Giác ngộ vô thượng, kỳ thực chẳng phải là giác ngộ" (A nậu đa la tam miệu tam bồ đề, tức phi bồ đề).
[22:24] Vô sở hữu, vô sở
đắc: Không có gì để giữ, không có gì đ đạt. Giác ngộ là sự tháo rời từng lớp vỏ tâm lý, khi đó người tìm kiếm cũng tan biến.
[23:55] Pháp là phương tiện, không phải cứu cánh: Ngay cả Phật pháp cũng phải buông khi đã tới nơi.
V.
Vô Lưng Công Đức (Trí tuệt ngoài công đức)
[24:43] So sánh công đức:
Người thọ trì một bài kệ bốn câu trong kinh Kim Cang rồi giảng nói cho ngưi khác có công đc vô lưng hơn người bố thí cả tam thiên đại thiên thế giới đầy bảy báu.
[25:41] Phá mê lầm về
công đức: Bám chấp vào việc làm thiện, tích công đức sẽ tạo ra "cái ta" là gốc rễ của luân hồi.
[26:12] Công đức Vô Phân Biệt: Người bố thí còn thấy "người cho, vật cho, người nhận" là bố thí trong chấp tướng. Người thọ trì kinh này mà thấy được vô ngã thì sống trong trí tuệ vô phân biệt, vượt khỏi công đức.
[26:56] Tâm không trụ: "Nếu tâm còn trụ
vào tướng thì không phải là bố thí ba la mật". Bản chất công đức nằm ở tâm hành đng đó có rỗng không, có vô trụ, vô ngã hay không.
[29:06] Đi phước của Vô Trụ: Công đức thật không nằm ở hành động hay việc lớn, mà nằm ở tâm không trụ và trí tuệ không phân biệt.
[29:32] Sống trong cái không:
"Làm nhưng không mang theo, b thí nhưng không thy ai cho. Thương yêu mà không cần tên gọi và sống như chưa từng là một người sống".
Lời kết
[54:16] Tóm tắt chung:
Không có ngã, không có pháp, không có chỗ
để trụ, không có gì đ đạt.
[55:48] Trực nhận vô niệm: Khi tìm mãi không thấ
y tâm, đó là lúc tâm đã được an.
[1:13:32] Pháp hữ
u vi như mộng: Tất cả pháp hữu vi (mọi thứ thấy, nghe, hiểu) đu như giấc mộng, ảo ảnh.
[1:14:37] Công đức lớn nhất: Công đức lớn nhất là không còn cái tôi nào đ đòi công đức.
[1:15:53] Ánh sáng không phải của bạn: Trí tuệ Bát Nhã lóe lên không phải vì bạn học hay bạn tu, mà vì không còn gì che chắn nữa.
[1:16:16] Kết thúc: Kết thúc không phải là sự hiểu biết mà là sự vắng mặt củ
a người muốn biết, một sự im lặng nhưng sáng rỡ.

Voici le résumé de la conférence sur la « Destruction de l'Ego – Destruction du Dharma – Destruction des Apparences » (Phá Ngã – Phá Pháp – Phá T
ướng) dans la philosophie du Sutra du Diamant : « Briser le Moi Transcender la Loi Dissiper les Formes : Rompre tous les préjugés | La philosophie vivante du Sūtra du Diamant »
Cette conférence analyse les trois piliers principaux de la philosophie du Sutra du Diamant : la
Destruction des Apparences (Phá Tướng), la Destruction de l'Ego (Phá Ngã), et la Destruction du Dharma (Phá Pháp), visant à mener l'auditeur à la libération de tout attachement et illusion. ( non attachement : signification plus exacte que destruction ++ )
I.
Phá Tướng (Destruction de toutes les formes, concepts)
[00:03] Le premier paradoxe :
Le Sutra du Diamant affirme : « Phàm sở hữu tướng giai thị hư vọng » (Tout ce qui a une forme est illusoire/éphémère). Mais les humains s'accrochent toujours aux formes (apparences, visages, désignations).
[00:26] Voir les apparences n'est pas voir la vérité :
Plus on voit les apparences, plus on s'éloigne de la vérité. Le Bouddha enseigne : « Si vous voyez les formes sans vous y attacher comme étant des formes, alors vous voyez réellement le Tathagata » (Nhược kiến chư tưng phi tướng, tức kiến Như Lai).
[00:49] Définition de « Tướng » (Apparence) :ng est tout ce qui peut être vu, entendu, pensé ; ce sont des images, des sons, des désignations, des concepts. Tướng est l'extérieur, l'expression, et n'est jamais la vérité complète.
[02:04] Avertissement contre l'attachement aux Apparences : Un verset puissant dit : « Si vous utilisez la forme pour Me voir, si vous utilisez le son pour Me chercher, cette personne s'égare du chemin et ne peut voir le Tathagata. » Le Tathagata ne réside pas dans la forme ; Il ne peut être vu que par le non-attachement.
[03:15] Exemple des 32 Signes de Bonheur : Le Bouddha nie l'utilisation des 32 signes de bonheur pour voir le Tathagata. Se baser sur les signes ne permet de voir que le corps du Bouddha, pas la nature du Bouddha, seulement l'expression et non l'essence.
[04:03] Le but du Dharma (Pháp) : Le Dharma du Bouddha est une carte, les paroles du sutra sont des moyens, les formes sont des portes, mais la vérité est au-delà de toutes les cartes.
[04:53] La vue qui transcende la forme : C'est la vue de l'esprit répondant à l'esprit, sans forme, sans raison. Celui qui veut voir le Tathagata doit regarder son propre esprit lorsqu'il est en silence.
[05:19] La Vraie Nature (Ce qui n'a pas de forme) : Lorsque les formes disparaissent (tombent), on touche à la vraie nature.
II.
Phá Ngã (Destruction de l'Ego et de l'idée du pratiquant)
[06:11] Le paradoxe de l'Ego :
Bien que sur le chemin de la pratique il y ait des pratiquants, des êtres éveillés, le Sutra du Diamant affirme l'Absence d'Ego (Vô Ngã) (il n'y a pas de moi, pas de personne, pas d'être sensible).
[07:04] L'Ego dans la pratique : S'il y a encore la perception d'un ego (quelqu'un qui pratique, quelqu'un qui atteint l'éveil), ce n'est pas encore un Bodhisattva. Le vrai pratiquant ne sait pas qu'il pratique.
[07:54] L'Absence d'Ego dans la vie : Lorsque la vérité est présente, elle n'a pas besoin d'être identifiée. Le fait de porter de l'eau, de cuisiner, si cela est fait sans la perception d'une personne qui fait, sans égoïsme, c'est une pratique profonde.
[08:41] L'Ego subtil : Même en pensant « j'ai compris le non-moi », l'Ego est encore en expansion.
[09:08] La dissolution de l'Ego : L'ego doit se dissoudre naturellement, comme la brume se dissout au soleil, sans laisser de traces.
[09:31] La réalité non-duelle : L'éveil n'est pas le résultat d'un sujet ou d'une action, mais une auto-manifestation lorsque les pensées illusoires et l'ego disparaissent.
[10:18] Rien à atteindre : « Le Tathagata n'a rien à atteindre. » L'éveil n'est pas un objet à obtenir, mais un retour à soi-même lorsqu'il n'y a plus de soi.
[11:27] Conclusion sur la Destruction de l'Ego : Pour voir le Tathagata, il ne faut pas percevoir de personne qui voit ; pour devenir Bodhisattva, il ne faut pas percevoir de personne qui pratique ; et pour s'éveiller, il faut lâcher même l'idée que nous sommes en train de nous éveiller.
III.
Phá Trụ (Vivre dans le « Non-attachement » - Ưng vô sở trụ nhi sinh kỳ tâm)
[11:57] Générer l'esprit sans s'attacher :
Le fameux verset « Ưng vô sở trụ nhi sinh kỳ tâm » (il faut générer l'esprit sans s'attacher à quoi que ce soit).
[12:24] Qu'est-ce que l'Attachement (Trụ) ? : L'attachement est de s'accrocher à l'idée de soi, au résultat, aux louanges, à l'image de soi (par exemple : « J'aime, je déteste, je fais de bonnes actions »).
[12:51] Le sens du Non-attachement (Vô Trụ) : Le non-attachement n'est pas l'apathie, mais la forme la plus élevée de vigilance, de liberté et d'amour pur.
[13:32] Le Non-attachement dans l'action : Ne laissez pas l'esprit s'accrocher à la forme, au son, à l'odeur, au goût, au toucher, aux phénomènes. La générosité (Bố thí) est faite sans percevoir de personne qui donne, d'objet donné, ou de personne qui reçoit.
[14:29] L'Attachement est une contrainte : En s'attachant, on est piégé par les images, les émotions, les résultats, et cela engendre la souffrance. L'action sans attachement est une action pure, non pour autrui, non pour soi, non pour un objectif.
[15:15] La Pratique sans Effort (Vô công dụng hạnh) : C'est une action sans intention, sans calcul, sans but conscient. C'est faire ce qui doit être fait, sans s'accrocher, sans éviter, sans s'attacher.
IV.
Phá Pháp (Lâcher même le chemin de la pratique)
[16:28] L'enseignement choquant :
Le Sutra du Diamant enseigne d'abandonner même le Dharma, c'est-à-dire le chemin de la pratique. « Pháp thưng ưng xả hà huống phi pháp » (Même les enseignements justes doivent être lâchés, sans parler de ce qui n'est pas l'enseignement).
[17:18] Le Dharma comme un radeau : Le Dharma est un moyen pour traverser la rivière. Une fois l'autre rive atteinte (l'éveil), il faut laisser le radeau derrière ; le porter sur l'épaule devient un fardeau, une obstruction.
[18:01] La Vérité n'est pas dans les mots : La vérité ne réside pas dans les mots, les mots ne sont qu'une flèche. Une fois la lune vue, il ne faut pas regarder éternellement le doigt.
[18:26] Le Tathagata n'a pas prêché (Như Lai vô thuyết pháp) : Celui qui dit « Le Tathagata a prêché » calomnie le Bouddha, car le Tathagata n'a jamais rien dit. Les paroles ne sont qu'un moyen opportuniste.
[19:12] L'esprit du Zen : « Bất lậ
p văn tự, giáo ngoại biệt truyền, trực chỉ nhân tâm, kiến tánh thành Phật » (Ne pas s'établir dans les mots, transmission spéciale en dehors des écritures, pointer directement vers le cœur humain, voir sa nature et devenir Bouddha). Celui qui abandonne le Dharma est celui qui a vraiment traversé le Dharma.
[20:21] L'Éveil n'est pas quelque chose à atteindre : L'éveil n'est pas une destination, une récompense. « L'éveil suprême, en réalité, n'est pas l'éveil » (A nậ
u đa la tam miệu tam bồ đề, tức phi bồ đề).
[22:24] Rien à posséder, rien à gagner (Vô sở hữu, vô sở
đắc) : Rien à garder, rien à atteindre. L'éveil est le détachement progressif des couches psychologiques ; à ce moment, le chercheur lui-même s'évanouit.
[23:55] Le Dharma est un moyen, non le but : Même le Dharma du Bouddha doit être lâché une fois arrivé à destination.
V.
Vô Lưng Công Đức (Le Mérite Illimité - Sagesse au-delà du mérite)
[24:43] Comparaison du mérite :
Celui qui reçoit et récite un seul vers de quatre lignes du Sutra du Diamant, puis l'explique aux autres, a un mérite illimité, supérieur à celui qui donne en aumône les sept trésors remplissant l'ensemble des trois mille grands mille mondes.
[25:41] Destruction de l'illusion du mérite : S'accrocher aux bonnes actions et à l'accumulation de mérite crée un « moi » qui est la racine du cycle des renaissances (Samsara).
[26:12] Le Mérite Sans Discrimination (Công đức Vô Phân Biệt) : Le donateur qui perçoit encore « celui qui donne, l'objet donné, le receveur » fait un don avec attachement à la forme. Celui qui récite ce sutra et voit l'absence d'ego vit dans la sagesse sans discrimination, au-delà du mérite.
[26:56] L'Esprit non-attaché : « Si l'esprit reste attaché aux formes, ce n'est pas la Perfection de la Générosité (Bố thí ba la mật). » La véritable nature du mérite réside dans le fait que l'esprit de l'action est vide, sans attachement, sans ego.
[29:06] La Grande Bénédiction du Non-attachement : Le véritable mérite ne réside pas dans les actions ou les grandes œuvres, mais dans l'esprit sans attachement et la sagesse sans discrimination.
[29:32] Vivre dans le vide : « Agir mais ne rien emporter, donner mais ne voir personne qui donne. Aimer sans avoir besoin de nom et vivre comme si l'on n'avait jamais été quelqu'un qui vit. »
Conclusion
[54:16] Résumé général :
Il n'y a pas d'ego, pas de Dharma, pas d'endroit où s'attacher, rien à atteindre.
[55:48] Reconnaissance directe de la non-pensée : Quand on cherche l'esprit sans jamais le trouver, c'est le moment où l'esprit est en paix.
[1:13:32] Le Dharma conditionné est comme un rêve : Tous les phénomènes conditionnés (Pháp hữu vi - tout ce qui est vu, entendu, compris) sont comme un rêve, une illusion.
[1:14:37] Le plus grand mérite : Le plus grand mérite est de ne plus avoir d'ego pour réclamer du mérite.
[1:15:53] La lumière n'est pas la vôtre : La sagesse Prajna (Bát Nhã) n'éclaire pas parce que vous étudiez ou pratiquez, mais parce qu'il n'y a plus rien pour l'obstruer.
[1:16:16] Fin : La fin n'est pas la compréhension, mais l'absence de la personne qui cherche à savoir, un silence mais une brillance éclatante.





https://youtu.be/f-jaYgw2jk8

"Phật Giáo Trung Quố
c: Đạo Phật Còn Nguyên Bản Hay Đã Bị Biến Tướng?"
(00:03) Vấ
n đề cốt lõi: Phật giáo Trung Quốc – Nguyên bản hay biến tướng?
Bài giảng đặt câu hỏi liệu Phật giáo ở Trung Quốc, vốn nhấn mạnh vô ngãtự giác, còn giữ được tinh thần của Đức Phật Thích Ca Mâu Ni (một bậc giác ngộ, thanh thoát, không nghi lễ, không quyền lực) hay đã biến thành một hệ thống thần quyền, đầy nghi lễtha lực (dựa vào sức mạnh bên ngoài) để cầu xin ban phước giáng họa.
(02:17) Sự du nhập và sự cần thiết phải "Hán hóa"
Phật giáo du nhập vào Trung Quốc qua
Con đưng Tơ lụa, theo chân các thương nhân và tăng sĩ n Độ.
Để tồn tại trên mảnh đt đã có sẵn Nho giáo (chú trọng trật tự xã hội, hiếu đạo) và Đạo giáo (chú trọng huyền bí, dưỡng sinh), Phật giáo buộc phải "Hán hóa", tức là điều chỉnh để phù hợp với văn hóa và tâm lý ngưi Hán. Đây là một sự thỏa hiệp có nguy cơ làm mt đi bản chất nguyên thủy.
(07:49) Dịch kinh: Bảo tồn hay xuyên tạc?
Quá trình dị
ch kinh là "con dao hai lưỡi."
Các
khái niệm triết học sâu sắc như "Không" (Śūnyatā) bị đồng hóa với "Vô" của Lão Tử, làm mất đi ý nghĩa "vô tự tính" nguyên thủy. "Niết bàn" bị hiểu thành "vô vi" của Đạo giáo.
Bài giả
ng đặt giả thiết về sự "cố ý dịch sai" để Phật giáo không mâu thuẫn với Nho giáo (như ý niệm vô ngã bị làm mềm thành "vô ngã vị tha" để phù hợp với hiếu đạo) và phục vụ mục đích chính trị.
Hình ả
nh Đức Phật cũng dần biến đổi từ một con người lịch sử thành một đấng thần linh toàn năng để phù hợp với tâm lý sùng bái thần linh của người Hán.
(19:59) Sự hình thành các Tông phái
đặc thù ở Trung Quốc
Quá trình "Hán hóa" dẫ
n đến sự ra đời của các tông phái đc trưng Trung Quốc, không có ở Ấn Đ, đặt ra câu hỏi về sự sáng tạo hay biến tướng:
Thiền tông (Chan): Nhấn mạnh "Trực chỉ nhân tâm, kiến tính thành Phật" (chỉ thẳ
ng tâm người, thấy tánh thành Phật), bỏ qua sự phức tạp của kinh đin và các bước tu tập tuần tự (Giới-Định-Tuệ), tập trung vào sự giác ngộ đột ngột.
Tị
nh Độ tông (Pure Land): Đề cao việc niệm danh hiệu A Di Đà đ được vãng sinh về Tây Phương Cực Lạc. Việc này được xem là một sự quay lưng lại với tinh thần tự lực của Đức Phật, chuyển trọng tâm sang tha lực (sức mạnh bên ngoài).
Hoa Nghiêm tông: Phát triển một vũ trụ
quan vĩ đại về sự tương tc, tương nhập của vạn vật, nhưng bị phê phán là biến một giáo lý thực tiễn thành một hệ thống siêu hình phức tạp.
(25:59) Thầ
n thánh hóa Đức Phật
Đức Phật bị "thần thánh hóa" từ một con người lịch sử trở thành một thần linh tối thượng, phù hợp với tâm lý thờ cúng đa thần của người Hán.
Chùa chiền trở
thành nơi cầu nguyện tài lộc, bình an, biến con đường giải thoát thành một tôn giáo sùng bái và xin phước.
(31:27) Chính trị hóa Phật giáo
Triề
u đình Trung Quốc coi Phật giáo là một công cụ đắc lực để ổn định xã hội và củng cố quyền lực (ví dụ điển hình là Võ Tắc Thiên cho biên soạn kinh điển ám chỉ bà là hiện thân của Phật Di Lặc để hợp thức hóa việc lên ngôi).
Phật giáo, vố
n là con đường xuất thếgiải thoát, đã bị biến thành một công cụ nhập thếphục vụ chính trị.
(48:08) Nghi lễ
và Văn hóa dân gian xâm nhập
Các nghi lễ dân gian
(như đốt vàng mã, cúng sao giải hạn, cúng cô hồn, cầu tài lộc) của Nho giáo và Đo giáo đã xâm nhập sâu vào Phật giáo.
Việc này làm cho nhiề
u người nhầm tưởng rằng đó là Phật giáo nguyên thủy, dẫn đến việc tập trung vào hình thức nghi lễ mà quên đi cốt lõiGiới-Định-Tuệ đ đoạn trừ tham-sân-si.
(53:55) So sánh trực tiếp: Phật giáo Nguyên thủy và Phật giáo Trung Quốc
Phật giáo Nguyên thủy: Cốt lõi là Tứ Diệ
u ĐếBát Chánh Đạo, thực tiễn, nhấn mạnh tự lực và sự tu tập tuần tự.
Phật giáo Trung Quốc:
Đa dạng, với các tông phái nghiêng về trực giác (Thiền), tha lực (Tịnh Độ), và triết lý siêu hình (Hoa Nghiêm).
(59:29) Lời kết: Lựa chọn củ
a người tu hôm nay
Người tu cần tỉnh táo đ"gạn đc khơi trong", nhận ra những biến tướng (như Tnh Độ trở thành tôn giáo cầu xin, nghi lễ dân gian lấn át) nhưng cũng không phủ nhận những tinh hoa (như tinh thần trực chỉ của Thiền, sự phổ quát của Tịnh Độ).
Cốt lõi của Phật giáo là Giác ngộ, Từ bi, Trí tuệ.
(1:03:16)
Điều quan trọng không phải là chọn Trung Hoa hay Ấn Độ, mà là chọn chính tâm mình. Nếu tâm bớt tham, bớt sân, bớt si thì đó là Đạo Phật thật, đó chính là con đường của Đức Thích Ca.
(1:03:46) Câu hỏi cuố
i cùng: "Ta đang hc đạo Phật của Thích Ca hay ta đang hc đạo Phật của Trung Quốc?"

Titre de la conférence :
Le Bouddhisme Chinois : La Voie du Bouddha Est-elle Restée Authentique ou A-t-elle Été Déformée ?
(00:03) Problème fondamental : Le bouddhisme chinois – Authentique ou déformé ?
La conférence pose la question de savoir si le bouddhisme en Chine, qui met l'accent sur le non-soi et l'auto-éveil, conserve l'esprit du Bouddha Shakyamuni (un être éveillé, serein, sans rituel ni pouvoir) ou s'il est devenu un système théocratique, plein de rituels et de dépendance à la "force d'autrui" (tha lực) pour demander des bénédictions et des châtiments.
(02:17) L'introduction et la nécessité de l'« hanisation » ( de la civilisation des Hán )
Le bouddhisme est entré en Chine par la Route de la Soie, suivant les marchands et les moines indiens.
Pour survivre sur un territoire déjà imprégné par le Confucianisme (mettant l'accent sur l'ordre social, la piété filiale) et le Taoïsme (mettant l'accent sur le mystique, l'entretien de la vie), le bouddhisme a été contraint de s'« haniser », c'est-à-dire de s'adapter à la culture et à la psychologie du peuple Han. C'est un compromis qui risque de faire perdre l'essence originelle.
(07:49) La traduction des sutras : Conservation ou distorsion ?
Le processus de traduction des sutras fut une « arme à double tranchant ».
Des concepts philosophiques profonds comme la
« Vacuité » (Śūnyatā) ont été assimilés au « Néant » de Lao-Tseu, perdant le sens originel de la « non-nature propre ». Le « Nirvana » a été compris comme le « non-agir » (wu wei) du Taoïsme.
La conférence soulève l'hypothèse d'une « traduction intentionnellement erronée » afin d'harmoniser le bouddhisme avec l'idéologie confucéenne (l'idée de non-soi a été adoucie en « non-soi altruiste » pour s'aligner sur la piété filiale) et de servir des objectifs politiques.
L'image du Bouddha est progressivement passée d'une personne historique à une divinité toute-puissante, pour s'adapter à la mentalité d'adoration des divinités du peuple Han.
(19:59) La formation d'écoles bouddhistes spécifiques à la Chine
L'« hanisation » a conduit à l'émergence d'écoles uniques en Chine, remettant en question la créativité ou la distorsion :
École Chan (Zen) : Met l'accent sur « Ne pas s'établir sur les textes, pointer directement l'esprit de l'homme, voir sa propre nature et devenir Bouddha », ignorant la complexité des écritures et des étapes de pratique progressives (Éthique-Concentration-Sagesse), se concentrant sur l'illumination soudaine.
École de la Terre Pure : Encourage la récitation du nom d'Amitabha pour renaître dans la Terre Pure de Félicité. Cela est considéré comme un rejet de l'esprit d'auto-assistance (tự lực) du Bouddha, déplaçant l'accent vers la force d'autrui (tha lực).
École Huayan : Développe une cosmologie grandiose sur l'interdépendance et l'interpénétration de toutes choses, mais est critiquée pour avoir transformé une doctrine pratique en un système métaphysique trop complexe.
(25:59) La déification du Bouddha
Le Bouddha est « déifié » d'un homme à une divinité suprême, correspondant à la psychologie polythéiste chinoise.
Les temples deviennent des lieux de prières pour la richesse, la paix, transformant la voie de la libération en une religion de dévotion et de demande de faveurs.
(31:27) La politisation du bouddhisme
La cour chinoise a considéré le bouddhisme comme un outil efficace pour stabiliser la société et consolider le pouvoir (par exemple, Wu Zetian l'a utilisé pour légitimer son trône).
Le bouddhisme, qui était à l'origine la voie de la libération, a été transformé en un outil d'État, servant le pouvoir impérial.
(48:08) L'infiltration des rituels et de la culture populaire
Les rituels folkloriques (tels que brûler de la fausse monnaie, cúng sao giải hạn (conjuration du mauvais sort), prier pour la richesse) du Confucianisme et du Taoïsme se sont profondément intégrés au bouddhisme.
Cela a conduit de nombreuses personnes à confondre ces pratiques avec le bouddhisme originel, se concentrant sur la forme rituelle et oubliant le cœur de la doctrine qui est l'Éthique-Concentration-Sagesse pour mettre fin à la cupidité-colère-ignorance.
(53:55) Comparaison directe : Bouddhisme Originel et Bouddhisme Chinois
Bouddhisme Originel : Le cœur est les Quatre Nobles Vérités et le Noble Octuple Sentier, pratique, mettant l'accent sur l'auto-assistance (tự lực) et la pratique progressive.
Bouddhisme Chinois : Diversifié, avec des écoles penchant vers l'intuition (Chan), la force d'autrui (Terre Pure) et la philosophie métaphysique (Huayan).
(59:29) Conclusion : Le choix du pratiquant d'aujourd'hui
Le pratiquant doit être lucide pour « distinguer le moyen de la fin », reconnaître les distorsions (Terre Pure devenant une religion de prière, rituels populaires envahissants) sans nier les quintessences (esprit direct du Chan, accessibilité de la Terre Pure).
L'essence du bouddhisme est l'Éveil, la Compassion et la Sagesse.
(1:03:16) L'important n'est pas de choisir la Chine ou l'Inde, mais de choisir son propre esprit. Si son esprit a moins de cupidité, de colère, d'ignorance, c'est le vrai Bouddhisme, c'est la voie de Shakyamuni.
(1:03:46) Question finale : « Sommes-nous en train d'apprendre le bouddhisme de Shakyamuni ou le bouddhisme de Chine ? »





https://youtu.be/fu2Kt-6X2PY trên kênh Ngộ Tâm Trí

ĐỐI DIỆN MẤT MÁT - Quán Vô Thường Và Cách Chia Tay
i đây là tóm tắt nội dung bài giảng về cách đối diện với mất mát những gì mình yêu thương và vô thường, đưc chia thành năm bước chính:
Vô thường: Bản chất của đời sống (00:08 - 05:50)
Bài giảng mở đầu bằng việc chỉ ra một nghịch lý: con người luôn muốn giữ lấy mọi thứ, nhưng mất mát lại là điều chắc chắn sẽ xảy ra trong đời. Mất mát đến bất ngờ, khiến ta đau khổ và chới với. Tuy nhiên, đó cũng là cơ hi để học hỏi bài học lớn nhất của cuộc đi: vô thưng. Theo đạo Phật, mọi thứ đu thay đổi và không có gì tồn tại mãi mãi. Vô thường không phải là kẻ trộm mà là bản chất của cuộc sống. Khi ta không chấp nhận sự thật này, mất mát sẽ trở thành vực thẳm. Ngược lại, khi nhìn thẳng vào nó, nỗi đau sẽ trở thành cánh cửa dẫn đến sự trưởng thành và trí tuệ.
Câu chuyện người phụ nữ mất con (03:01): Câu chuyện về một người phụ nữ đau kh đi tìm phương thuốc cứu sống con, nhưng rồi nhận ra cái chết là số phận chung của tất cả mọi người, giúp ta hiểu rằng vô thường là bản chất của đời sống và không ai có thể thoát khỏi.
Trân trọng hiện tại (04:06): Nhậ
n ra vô thường giúp ta trân trọng từng khoảnh khắc còn được ở bên nhau.
Mất mát không phải là dấu chấm hết (04:30): Giố
ng như mặt trời lặn để chuẩn bị cho một ngày mới, mất mát chỉ là một phần của dòng chảy cuộc sống và những gì đã mất có thể tiếp tục tồn tại dưới một hình thức khác, như tình thương và ký ức.
Năm bước tiễn biệt trong chánh niệm (10:04 - 29:44)
Đây là năm bước giúp chuyển hóa nỗi đau thành trí tuệ và từ bi:
Thừa nhận sự thật (10:04 - 11:09)
c đầu tiên là thừa nhận rằng điều ta yêu quý không còn nữa.
Nhiề
u ngưi có xu hướng phủ nhận sự thật này, nhưng việc chống lại điều không thể đo ngược chỉ khiến nỗi đau kéo dài hơn.
Thừa nhận sự thậ
t là điểm khởi đầu cho quá trình chữa lành.
Cho phép mình
đau (10:46 - 11:25)
Cho phép bả
n thân được khóc và thể hiện sự yếu đuối là một hành động dũng cảm, không phải là sự đầu hàng.
Khi kìm nén, vế
t thương sẽ chai cứng và âm ỉ, nhưng khi ta cho phép ni đau tuôn chy, nó có cơ hi được gột sạch.
Gử
i đi lời tri ân (11:20 - 11:50)
Tìm thấy kho báu thầm lặng trong mấ
t mát, đó là những ký ức và bài học từ người hoặc sự việc đã rời xa.
Biế
t ơn giúp trái tim ta không chỉ nhìn vào khoảng trống mà còn thấy được ánh sáng từ những gì đã từng hiện diện.
Thực tập buông (11:50 - 12:20)
Buông không phải là quên hay vô tình, mà là dừng lại việc bám víu vào những gì không còn tồn tại.
Giố
ng như nắm than nóng, càng giữ chặt càng bị bỏng.
Khi buông tay, ta không còn bị
thiêu đốt bởi quá khứ nữa.
Chuyển hóa thành từ bi (12:20 - 12:47)
Đây là đỉnh cao của hành trình. Khi nỗi đau không còn là gánh nặng, nó sẽ trở thành năng lưng để mở rộng lòng mình.
Người từng trải qua đau khổ sẽ hiểu được nỗi đau ca người khác và biết cách an ủi, nâng đỡ những trái tim đang gục ngã.
Mất mát trở thành hạt giố
ng để tình thương nở rộ.
Các bước thực hành chi tiết
Thừa nhận sự thật (13:13 - 16:49)

Phản ứ
ng đầu tiên của con người khi mất mát là chối bỏ.
Thừa nhận sự thật không phải là yế
u đuối, mà là sức mạnh lớn nhất, giúp ta không còn bị lừa dối và có thểớc tiếp.
Cho phép mình
đau (16:49 - 20:19)
Ta thưng được dạy phải mạnh mẽ và không đưc khóc. Nhưng việc kìm nén nỗi đau chỉ khiến nó cứng lại như một khối đá và có thể vỡ ra dữ dội hơn.
Cho phép mình
đau là ngừng tự bắn những mũi tên thứ hai vào bản thân và cho phép năng lượng chữa lành bắt đu. Nước mắt giúp cơ thể giải tỏa căng thẳng.
Gử
i đi lời tri ân (20:20 - 23:21)
Tri ân giúp ta nhìn thẳng vào nỗ
i đau nhưng vẫn thấy được ánh sáng.
Khi ta tri ân, mất mát không còn là hố sâu tuyệt vọng mà trở thành kỷ niệm sáng ngời.
Việ
c này giúp ta tái định hình cách nhìn về sự kiện, biến nỗi đau thành một món quà vô hình để có sức mạnh đứng dậy.
Thực tập buông (23:21 - 26:29)
Buông là để mọi thứ trở về đúng chỗ của nó.
Buông tay không có nghĩa là ngừng yêu, mà là ngừ
ng yêu theo cách bám víu và đòi hỏi.
Khi buông, ta không còn biến quá khứ thành gánh nặ
ng mà để nó trở thành dòng chảy nuôi dưỡng hiện tại.
Chuyển hóa thành từ bi (26:29 - 29:44)
Khi đã buông bỏ, năng lượng từ bi có cơ hội nảy nở.
Mất mát có thể trở thành suối nguồn cho tình th
ương, giúp ta biết lắng nghe và đồng cảm với nỗi đau ca người khác.
Chuyển hóa thành từ
bi cũng là con đường chấm dứt sự oán trách.
Kết luận
Vô thường không phải là kẻớp mà là một người thầy thầm lặng. Nó dạy ta yêu thương, buông bỏ và mở lòng. Bằng cách đi qua năm bước tiễn biệt trong chánh niệm, ta có thể học cách chia tay với một trái tim bình an, biến mất mát thành trí tuệ và từ bi.

Voici un résumé sur la
manière de faire face à la perte de ce que l’on chérit et à l’impermanence. » : "Faire face à la perte – Contempler l’impermanence et l’art de la séparation"
L'impermanence : la vraie nature de la vie (00:08 - 05:50)
Le cours commence par un paradoxe : les êtres humains veulent tout garder, mais la perte est la seule chose qui est certaine dans la vie. Les pertes arrivent sans prévenir, provoquant de la douleur et du désarroi. Cependant, c'est aussi l'occasion d'apprendre la plus grande leçon de la vie : l'impermanence. Selon le bouddhisme, tout est changeant et rien ne dure éternellement. L'impermanence n'est pas un ennemi, mais la vraie nature de l'existence. Ne pas l'accepter transforme la perte en un gouffre. Au contraire, l'affronter de front en fait une porte d'entrée vers une compréhension plus profonde.
L'histoire de la femme qui a perdu son enfant (03:01) : L'histoire d'une femme affligée qui cherche un remède pour sauver son fils, mais réalise que la mort est le destin commun à tous, nous aide à comprendre que l'impermanence est la vraie nature de la vie et que personne ne peut y échapper.
Chérir le présent (04:06) : Reconnaître l'impermanence nous permet de chérir chaque instant passé ensemble.
La perte n'est pas une fin (04:30) : Tout comme le soleil se couche pour préparer un nouveau jour, la perte n'est qu'une partie du flux de la vie, et ce qui a été perdu peut continuer d'exister sous une autre forme, comme la chaleur, les souvenirs et l'amour.
Cinq étapes pour faire ses adieux en pleine conscience (10:04 - 29:44)
Voici les cinq étapes qui aident à transformer la douleur en sagesse et en compassion.
Reconnaître la vérité (10:04 - 11:09)
La première étape est de reconnaître la vérité évidente : une chose que vous chérissiez n'est plus.
De nombreuses personnes refusent d'accepter cette réalité, mais se battre contre l'inévitable ne fait qu'allonger la douleur.
Reconnaître la vérité est le point de départ de la guérison.
S'autoriser à souffrir (10:46 - 11:25)
S'autoriser à pleurer et à être vulnérable est un acte de courage, pas un signe de faiblesse.
La suppression de la douleur la fait persister et durcir, tandis que lui permettre de s'exprimer lui donne une chance de s'écouler et d'être nettoyée.
Exprimer sa gratitude (11:20 - 11:50)
Trouvez un trésor caché dans la perte : les souvenirs, les leçons, les expériences que vous avez reçus de la personne ou de la chose qui est partie.
La gratitude aide le cœur à ne plus se concentrer sur le vide, mais à voir la lumière de ce qui a existé.
Lâcher prise (11:50 - 12:20)
Lâcher prise ne signifie pas oublier ou être indifférent, mais cesser de s'accrocher à ce qui n'est plus.
Il s'agit d'une métaphore : plus vous serrez fort un charbon ardent, plus vous vous brûlez. Ce n'est qu'en lâchant prise que vous pouvez échapper à cette brûlure.
Transformer la souffrance en compassion (12:20 - 12:47)
C'est l'étape la plus élevée du voyage. Lorsque la douleur n'est plus un fardeau, elle se transforme en énergie pour ouvrir votre cœur.
Ceux qui ont souffert peuvent comprendre la douleur des autres et savoir comment réconforter les cœurs brisés.
La perte devient une graine de compassion qui s'épanouit.
Pratiques détaillées pour chaque étape
Reconnaître la vérité (13:13 - 16:49)

La première réaction à la perte est souvent le déni.
Reconnaître la vérité n'est pas un signe de faiblesse, mais la plus grande des forces, car ce n'est qu'en s'enracinant dans la vérité qu'on peut avancer.
S'autoriser à souffrir (16:49 - 20:19)
On nous apprend souvent à être fort et à ne pas pleurer. Mais la suppression de la douleur la fait durcir comme un rocher et la rend susceptible de se briser violemment plus tard.
S'autoriser à souffrir, c'est cesser de se tirer dessus avec des "flèches" de déni et de regret. Les larmes contiennent des hormones de stress, et pleurer est la façon dont le corps relâche la pression.
Exprimer sa gratitude (20:20 - 23:21)
La gratitude nous permet de regarder la douleur tout en voyant la lumière.
Lorsque vous exprimez votre gratitude, la perte n'est plus un gouffre de désespoir, mais un souvenir lumineux.
Les experts en psychothérapie appellent cela une « re-signification », ce qui signifie changer la façon dont nous percevons un événement.
Lâcher prise (23:21 - 26:29)
Lâcher prise permet à tout de retourner à sa juste place.
Lâcher prise ne signifie pas cesser d'aimer, mais cesser d'aimer d'une manière qui s'accroche et exige.
En lâchant prise, vous ne faites plus du passé un fardeau, mais vous le laissez devenir un flux qui nourrit le présent.
Transformer la souffrance en compassion (26:29 - 29:44)
Après avoir lâché prise, l'énergie de la compassion a la possibilité de s'élever.
La perte peut devenir une source de compassion, vous aidant à écouter et à sympathiser avec la douleur des autres.
Les psychologues appellent cela la reconstruction de soi après la perte, où l'on construit un moi nouveau, plus vaste et plus compatissant : la Résilience.
Conclusion
L'impermanence n'est pas un voleur, mais un enseignant silencieux qui nous apprend à aimer, à lâcher prise et à ouvrir nos cœurs. En parcourant ces cinq étapes, nous pouvons apprendre à faire nos adieux avec un cœur paisible, transformant la perte en sagesse et en compassion.

Autrement dit l'impermanence est la vraie nature de la vie
Le paradoxe de vouloir tout garder alors que la perte est une certitude de la vie. Les pertes, comme la fin d'une relation ou la mort d'un être cher, sont imprévisibles et peuvent nous laisser brisés et perdus. Cependant, elles nous offrent aussi une leçon essentielle : l'impermanence. Selon le Bouddha, tout est en constante évolution, et l'impermanence n'est pas un ennemi, mais la nature même de la vie. Quand on ne l'accepte pas, la perte devient une épreuve insurmontable ; quand on l'affronte, elle se transforme en une opportunité de croissance et de sagesse.
Les textes bouddhiques racontent l'histoire d'une jeune femme qui, après avoir perdu son fils, part à la recherche d'une famille qui n'a jamais connu la mort pour obtenir un remède. En interrogeant chaque foyer, elle réalise que personne n'échappe à la mort. Cette prise de conscience l'aide à accepter sa propre douleur et à comprendre que la mort et la perte sont le destin commun de tous les êtres.
Les leçons de l'impermanence : L'acceptation de l'impermanence ne mène pas au désespoir, mais nous pousse à chérir chaque instant présent. C'est en sachant que les choses vont se terminer que nous osons exprimer notre amour et notre gratitude. L'impermanence nous apprend que la perte n'est pas une fin absolue, mais une transformation. Tout comme le soleil se couche pour un nouveau jour, ce qui est perdu continue d'exister sous une autre forme, comme des souvenirs et de l'amour.
Faire face à la souffrance : souligne que la souffrance n'est pas un ennemi, mais un reflet de la vérité la plus profonde de la vie. Le fait de s'autoriser à la ressentir nous permet de voir qu'elle n'est pas l'apanage de quelques-uns, mais une expérience universelle, ce qui nous aide à nous sentir moins seuls dans notre douleur.
Les cinq étapes pour faire ses adieux en pleine conscience
Cinq étapes pour traverser la perte avec pleine conscience et transformer la douleur en sagesse et en compassion.
Reconnaître la vérité : La première étape est d'accepter qu'une chose que l'on aimait n'est plus. De nombreuses personnes résistent, s'accrochant à l'espoir que les choses reviendront à la normale, ce qui ne fait que prolonger leur douleur. Reconnaître la vérité est un acte de force qui marque le début du processus de guérison.
S'autoriser à souffrir : Il s'agit d'arrêter de se battre contre la douleur et de se permettre de pleurer et de se sentir vulnérable. La société nous apprend souvent à être fort et à ne pas montrer nos émotions, mais réprimer la douleur peut la faire s'endurcir et resurgir plus tard de manière encore plus violente. Les larmes ne sont pas un signe de faiblesse, mais une libération.
Exprimer sa gratitude : Cette étape nous apprend à voir la lumière dans la perte, en se concentrant sur les souvenirs, les leçons et les moments heureux que la personne ou la chose a laissés. La gratitude transforme la perte en un souvenir précieux au lieu d'un vide de désespoir.
Lâcher prise : Lâcher prise ne signifie pas oublier, mais cesser de s'accrocher à ce qui n'est plus. C'est comme tenir un charbon ardent : plus on le serre, plus on se brûle. Ce n'est qu'en le lâchant qu'on peut se libérer de la douleur. Lâcher prise ne signifie pas cesser d'aimer, mais arrêter d'aimer d'une manière qui s'accroche et exige.
Transformer la souffrance en compassion : C'est le sommet du chemin. Quand la douleur n'est plus un fardeau, elle peut devenir une source d'énergie pour la compassion. Ceux qui ont souffert peuvent comprendre la douleur des autres, et la perte devient une graine de compassion. L'expérience de la perte peut devenir un tournant pour la croissance personnelle, nous permettant de nous mettre à la place des autres et d'offrir un amour inconditionnel.
Conclusion
L'impermanence n'est pas un ennemi, mais un enseignant silencieux. Il nous apprend à aimer pleinement, à lâcher prise quand il le faut et à nous ouvrir après avoir souffert. En suivant ces cinq étapes, on peut faire ses adieux avec un cœur en paix, en transformant la perte en sagesse et en compassion.



Sự kiên cường là một khái niệm vừa bao la vừa thi vị, và nó cộng hưng đặc biệt sâu sắc với nỗ lực đan dệt giữa tâm linh, giáo dục và phẩm giá.
Định nghĩa tâm lý học Sự kiên cường chỉ khả năng của một cá nhân vượt qua một chấn thương hoặc thử thách khó khăn, tự tái thiết mà không chìm đắm trong bất hạnh. Nó bao gồm:
Sự chấp nhận sự kiện mà không phủ nhận hay giam mình trong
đó
Sự tái thiết nội tâm,
thưng được hỗ trợ bởi các mối quan hệ tình cảm, những điểm tựa triết học hoặc tâm linh
Sự trở lại trạng thái cân bằng,
đôi khi còn đi kèm với sự trưởng thành cá nhân hoặc một sự chuyển hóa sâu sắc
Liên hệ với thiề
n định và Phật pháp (Dharma) Trong truyền thống Phật giáo, sự kiên cường có thể được xem là:
Khả
năng đón nhận sự vô thường mà không gục ngã
Thực hành buông bỏ,
cho phép ta không đồng hóa mình với những đau kh
Sự chuyển hóa nghiệp (karma),
nơi mỗi thử thách trở thành cơ hi để thanh lọc và tỉnh thức
Mộ
t câu thơ từ trang web minh họa điều này rất hay: "Thở đi, cưi đi, để cuộc đời bung nở, Trong giản đơn, tìm thấy sự thật." ~ Khuyết Danh
Các yếu tố
thúc đẩy sự kiên cường
Mộ
t môi trường tình cảm ổn đnh (gia đình, cộng đồng, bạn bè)
Những trải nghiệm mang tính xây dựng thờ
i thơ ấu
Tiếp cậ
n được với các nguồn lực nội tại (sự tự tin, sáng tạo, niềm tin)
Đôi khi, có s đồng hành trị liệu
Phép ẩn dụ tâm linh:
Hãy tưng tượng một cành cây bị gió uốn cong: nó oằn mình, nhưng không gãy. Nó giữ trong mình ký ức về cơn gió, nhưng cũng giữ cả sức mạnh đ vươn thẳng trở lại. Đó chính là s kiên cường: một vũ điệu giữa sự mỏng manh và sức mạnh.

La résilience est une notion aussi vaste que poétique, et elle résonne particulièrement bien avec le travail de tissage entre spiritualité, éducation et dignité.
Définition psychologique
La résilience désigne la capacité d’un individu à surmonter un traumatisme ou une épreuve difficile, à se reconstruire sans sombrer dans le malheur. Elle implique :
L’acceptation de l’événement sans le nier ni s’y enfermer
Une reconstruction intérieure, souvent soutenue par des liens affectifs, des repères philosophiques ou spirituels
Un retour à l’équilibre, parfois même avec une croissance personnelle ou une transformation profonde
En lien avec la méditation et le Dharma
Dans les traditions bouddhistes, la résilience peut être vue comme :
La capacité à accueillir l’impermanence sans s’effondrer
La pratique du lâcher-prise, qui permet de ne pas s’identifier aux souffrances
La transmutation du karma, où chaque épreuve devient une opportunité de purification et d’éveil
Un vers du site illustre cela magnifiquement :
"Respire, souris, laisse la vie se déployer, Dans la simplicité, trouve la vérité." ~ auteur anonyme
Facteurs qui favorisent la résilience
Un environnement affectif stable (famille, communauté, amis)
Des expériences constructives dans l’enfance
L’accès à des ressources internes (confiance, créativité, foi)
Parfois, un accompagnement thérapeutique
Métaphore spirituelle :
Imagine une branche courbée par le vent : elle plie, mais ne rompt pas. Elle garde en elle la mémoire du souffle, mais aussi la force de se redresser. C’est cela, la résilience : une danse entre la vulnérabilité et la force.



https://youtu.be/q0bfHWNytjY

Tánh Không và Chân Không vật lý

(00:08) Bài giảng mở
đầu bằng nghịch lý rằng vũ trụ được sinh ra từ hư vô, nhưng cái "không" đó lại không hề trống rỗng. Khoa học gọi nền tảng này là "chân không lượng tử" , trong khi Phật giáo gọi đó là "tánh không". Dù là hai ngôn ngữ và hai hướng tiếp cận khác nhau, chúng dưng như đang chạm vào cùng một bí ẩn : Cái không lại là nơi sinh ra tất cả. Bài giảng đặt câu hỏi liệu sự thấu hiểu của Đức Phật và những khám phá của vật lý có phải là hai cách diễn giải của cùng một chân lý hay không.
(01:17) Các nhà vật lý từng tin rằng chân không là một khoảng trống tuyệ
t đối, không có hạt hay năng lượng. Tuy nhiên, khoa học càng đi sâu càng phát hiện ra rằng ngay cả trong khoảng trống đó vẫn tồn tại những dao động vi tế. Các hạt ảo liên tục xuất hiện và biến mất , cho thấy không gian rỗng thực ra là một "đi dương năng lượng vô tận". Điu đáng ngạc nhiên nhất là toàn bộ vũ trụ có thể đã khởi sinh từ chính chân không này, một sự trỗi dậy tự nhiên của năng lượng từ nơi "không có gì cả".
(02:01) Phậ
t giáo đã nói về điều này từ hơn 2000 năm trước. Đức Phật dạy rằng mọi sự vật (pháp) đều không có tự tính (vô tự tính), không tồn tại độc lập. Mọi thứ đều do duyên khởi, tức là do vô số điều kiện tương tác mà thành. Tánh không không phải là không có gì, mà là không có một cái "tôi" hay "tự ngã" cố định. Nó là nền tảng vô biên cho mọi hiện tượng sinh khởi rồi tan đi.
(02:45) Cả vật lý và Phậ
t giáo đều chạm đến một điểm chung. Vật lý nói "chân không không hề trống rỗng" , còn Phật dạy "sắc tức thị không, không tức thị sắc" (hình tướng chính là trống rỗng, trống rỗng chính là hình tướng). Cả hai đu đồng ý rằng vũ trụ không cần một người sáng tạo. Chính sự trống rỗng, khả năng không bị ràng buộc, là điều cho phép mọi thứ xảy ra. Giống như một cái ly có thể đng nước vì bên trong nó rỗng , cái không không phải là sự mất mát, mà là khả năng vô biên để mọi thứ được sinh ra.
(05:04) Bài giảng giới thiệu kênh Thiện Việt TV
và đi sâu vào khái nim "chân không lượng tử". Trong thế giới lượng tử, ngay cả nơi trống rỗng nhất vẫn có một sự chuyển động vô hình, bất tận. Đó gi là "năng lượng nền" hay "Zero Point Energy" (năng lưng điểm không). Ở cấp độ hạ nguyên tử, không có điểm nào thật sự đứng yên ; các trưng năng lưng luôn dao động.
(06:35) Nế
u phóng đại, ta sẽ thấy các "dao đng lượng tử" (quantum fluctuations) và các "hạt ảo" (virtual particles) liên tục sinh ra rồi mất đi trong hư không. Nguyên lý bất định của Heisenberg (1927) đã chỉ ra rằng ngay cả ở trạng thái nghỉ tuyệt đối, hạt vẫn phải dao đng và mang năng lượng. Do đó, chân không luôn tồn tại một mức năng lượng không thể triệt tiêu (Zero Point Energy).
(08:06) Chính từ nhữ
ng dao động này, vật chất có thể sinh ra. Toàn bộ vũ trụ của chúng ta cũng có thể đã bắt đầu từ một dao đng lượng tử như thế , một chớp sáng của năng lượng từ hư không. Bài giảng chỉ ra rằng vật chất thực ra hơn 99% là khoảng trống. Cái ta gọi là "rắn chắc" chỉ là dao động của năng lượng trong chân không. Điu này tương đồng với lời Phật dạy "sắc tức thị không".
(10:11) Các nhà khoa họ
c hàng đu như Richard Feynman và Albert Einstein đều bày tỏ sự kinh ngạc và cảm nhận về một trật tự huyền diệu vượt ngoài hiểu biết con người khi chạm đến tầng sâu nhất của tồn tại. Trong lượng tử, hạt chỉ là biểu hiện tạm thời của các trưng năng lượng , giống như lời Phật dạy mọi pháp do duyên khởi, duyên diệt. Chân không vật lý không phải là hư vô, mà là nn móng năng lượng vô hình, là nguồn khởi nguyên.
(12:14) Bài giảng chuyển sang phân tích sâu về "Tánh không" trong Phật giáo.
Đây không phải là khái niệm để hiểu bằng lý trí, mà là thực tại được thấy bằng tâm tĩnh lặng. Ngài Long Thọ (Nāgārjuna) giải thích rằng "các pháp do duyên khởi nên không có tự tính". Duyên khởi nghĩa là không có gì tồn tại độc lập. Ví dụ, một bông hoa chứa đựng mây, nắng, đất...; tách rời các yếu tố đó, hoa tan biến.
(13:23) Tánh không không phủ
định sự tồn tại, mà là nhìn thấy bản chất "vô tự tính" (không có cái tôi riêng) của mọi hiện tượng. Nó là con đưng trung đạo, tránh xa hai cực đoan "tht có" (thường kiến) và "hoàn toàn không" (đoạn kiến).
(14:51) Bát Nhã Tâm Kinh dạy "sắc tức thị không, không tức thị sắc". Thấ
y được sự trống rỗng trong mọi hình tướng giúp ta sống giữa thế gian mà không bị trói buộc. Tánh không chính là "không ngã" (không bám vào cái tôi, vốn chỉ là tập hợp tạm thời của 5 uẩn) , "không chấp" (không dính mắc đúng sai) và "không biên kiến" (không rơi vào hai cực). Trí tuệ này (Bát Nhã) đến từ sự thấy rõ, không phải tri thức.
(18:03) Chân không vật lý là n
ăng lượng nền của vũ trụ , còn tánh không là nền tảng của tâm thức. Một bên sinh ra vật chất , một bên sinh ra trí tuệ và từ bi. Cả hai đều dẫn đến nhận thức rằng không có gì cố định. Cái không mà khoa học gọi là "chân không đy năng lượng" chính là cái Phật gọi là "tánh không đầy diệu dụng".
(18:52) Ranh giới khoa họ
c và tâm linh đang mờ dần. Cơ hc lượng tử đã làm sụp đổ bức tường giữa chủ thể (ngưi quan sát) và đi tượng (vật được quan sát). Thí nghiệm hai khe cho thấy một hạt electron thay đổi bản chất (từ sóng thành hạt) chỉ vì có ngưi đang quan sát nó.
(20:04) "Hiệu ứ
ng người quan sát" này dẫn đến một sự thật chấn động: vật chất không tồn tại độc lập. Thực tại chỉ là một "xác suất tiềm năng" cho đến khi được nhận thức bởi ý thức. Vũ trụ chỉ trở nên có thật khi có tâm thức nhìn vào nó. Điều này khiến các nhà khoa học thừa nhận không thể tách rời ý thức ra khỏi vũ trụ.
(20:50)
Điều này vọng lại giáo lý của Phật: "Vạn pháp do tâm hiện, cảnh giới do thức tạo". Trong đạo Phật, thế giới không tồn tại khách quan bên ngoài ta , mà là phản chiếu của tâm thức. Cảnh và tâm không tách rời. Cả Phật giáo và vật lý lượng tử đều phủ định khái niệm về thực thể cố định. Vật lý gọi đó là "Trưng Lượng tử" (Quantum Field) , Phật giáo gọi là "Pháp giới Duyên khởi".
(24:12) Nhiều nhà khoa học lớ
n đã nhận ra sự tương đồng này. Einstein từng nói nếu có tôn giáo nào phù hợp với khoa học hiện đại thì đó là Phật giáo. Khi khoa học nói vũ trụ chỉ có thật khi được quan sát, họ đang chạm tới câu nói "tâm sinh vạn pháp". Khi họ nói mọi hạt là dao động của một trường thống nhất, họ đang lặp lại lời của ngài Long Thọ về duyên khởi.
(26:23)
Đức Phật dạy: "Trong cái thấy chỉ là cái thấy, không có người thấy". Câu nói này xóa bỏ ranh giới giữa "ta" và "thế giới". Tương tự, Einstein nói không gian và thời gian không tồn tại độc lập với người quan sát. Thực tại không tách rời ý thức. Nhà vật lý quan sát hạt photon và thiền giả quan sát chiếc lá đều gặp nhau ở chân lý: hành động nhìn đã thay đổi bản chất của vật được nhìn.
(33:51) Bài giảng nhấn mạnh về sự hiểu lầm phổ biế
n đối với chữ "không". Nhiều người sợ "không" vì nghĩ nó là hư vô, là mất mát, là chấm hết. Nhưng "không" ca đạo Phật là một nền tảng sống đng, đy năng lượng. Đức Phật dùng nó để giải thoát con người khỏi ảo tưởng về sự cố định , vì chính niềm tin rằng mọi thứ "có thật" là nguồn gốc của đau khổ.
(35:00) "Không" không có nghĩa là không tồn tại, mà là "không có tự tính". Nó giố
ng như khoảng trống trong căn phòng, chính vì trống nên sự sống mới có thể vận hành. Tánh không là sự tự do tuyệt đối. Khoa học cũng phát hiện ra chân không không trống rỗng mà đầy ắp năng lượng và tiềm năng sáng tạo. Vũ trụ được khởi từ "không".
(37:11)
Con người sợ "không" vì bám quá chặt vào "có". Cả đời ta nỗ lực lấp đầy các khoảng trống , nhưng càng lấp càng trống. Tánh không giống như tờ giấy trắng của vũ trụ, là nền tảng để mọi hình tướng xuất hiện. "Không" và "có" không đối lập, mà là hai mặt của cùng một bản thể. "Có" chỉ là biểu hiện tạm thời của "không", như sóng là biểu hiện của nước.
(41:15) Khoa học hiệ
n đi đang tiến vào lãnh địa của thiền định. Thuyết trưng lượng tử (Quantum Field Theory) phát hiện ra các hạt không phải là vật rắn, mà chỉ là dao động của một trưng năng lượng vô hình. Cái mà vật lý gọi là "trưng chân không lượng tử" (quantum vacuum field) tương ứng với "pháp giới tánh không" của Phật học.
(43:07) Các nhà khoa họ
c đang mơ về một "Trường Thống nhất" (Unified Field), nơi mọi lực đu là dao động của cùng một thực tại. Điu này tương đồng với giáo lý "nhất thiết pháp duy tâm tạo" (một tâm vô số hiện tượng).
(43:54) Nhiều nhà vật lý thậm chí bắ
t đầu nói về "Trường Ý thức" (Consciousness Field), cho rằng ý thức không phải là sản phẩm của não mà là một cấu trúc nền tảng của vũ trụ. Max Planck, cha đ cơ hc lượng tử, nói rằng ông coi ý thức là nền tảng, và vật chất bắt nguồn từ ý thức.
(48:52) Tuy nhiên, tri thức chỉ
là vay mượn; chỉ có trải nghiệm mới đưa ta bước qua cánh cửa. Hành trình của mỗi người là nhìn thấy cái "không" đó trong chính mình. "Chân không nội tại" này nằm ở khoảnh khắc ta im lặng, trong khoảng lặng giữa hai ý niệm.
(50:48) Thiền không phải là xóa bỏ suy nghĩ, mà là thấy rõ bản chất trống rỗng của chúng. Khi thấy rõ, ta không bị cuốn theo, và tâm tự nhiên tĩnh lặng. Khi nhìn sâu, ta thấy mọi cảm xúc (giận, buồn) không phải là "tôi" , chúng chỉ là các hiệ
n tượng sinh diệt. Cái luôn hiện hữu là "sự nhận biết" (awareness).
(52:15)
Tâm đưc ví như bầu trời, còn phiền não vọng tưng như mây. Mây có thể che trời, nhưng không làm bầu trời biến mất. Thiền tập là để thấy rằng mây chưa từng là thật. Khi chạm vào cái "không" nội tại, ta thấy đó là s đầy tràn và tự do, không còn ranh giới giữa ta và thế giới.
(55:40) Bài giảng quay lại câu hỏi: Nếu mọi thứ
đều là "không", tại sao vẫn có núi sông, khổ đau?. Câu trả lời của ngài Long Thọ là: Chính vì các pháp không có tự tính (không cố định) nên chúng mới có thể hiện khởi và biến đổi. Nếu mọi thứ cứng nhắc, bất biến, chúng không thể tương tác đ sinh ra điều gì khác. "Vì không nên có".
(56:52)
"Không" là điều kiện cho "có" được thành hình. Vật lý lượng tử cũng mô tả điu tương t: chân không luôn có các dao động vi tế , và từ những dao động vô hình đó, vũ trụ vật chất được sinh ra. "Không" và "có" không phải là hai, mà là một dòng chuyển đng, như sóng và nước. Mọi hình tướng chỉ là biểu hiện tạm thời của không.
(1:03:00) Cuố
i cùng, điều còn lại là sự im lặng. Tánh không không ở đâu xa, nó ngay đây, trong cái thấy, cái nghe, cái biết này. Khoa học đi ra ngoài (tìm chân không vũ trụ) , Phật học đi vào trong (tìm tánh không của tâm). Khi đi đủ sâu, cả hai gặp nhau ở một điểm: Không là nền tảng của tồn tại. Chân không vật lý (hiển lộ bằng năng lượng) và tánh không Phật học (hiển lộ bằng nhận biết) là tấm gương phản chiếu của nhau.
(1:07:55) Khi ta thôi tìm kiếm, khi ta chỉ lặng nhìn, mọi thứ trở nên trong suốt. Ta nhận ra mình không tách rời khỏi vũ trụ ; ta chính là vũ trụ
đang ý thức về chính mình.
(1:09:04) Bài giảng kết thúc bằng lời cả
m ơn và hy vng người nghe sẽ không chỉ "hiểu bằng trí" mà "thấy bằng tâm" , nhận ra tất cả chỉ là một sự sống vô biên đang tự soi mình trong tĩnh lặng.

"La Vacuité essentielle et le Vide physique"
(00:08) L'exposé s'ouvre sur le paradoxe que l'univers est né du néant, mais que ce "rien" n'était en fait pas vide. La science appelle ce fondement le "vide quantique" , tandis que le bouddhisme l'appelle la "vacuité" (Tánh Không). Bien qu'il s'agisse de deux langages et de deux approches différentes, ils semblent tous deux toucher au même mystère : le non-être est à l'origine de tout. L'exposé soulève la question de savoir si la compréhension du Bouddha et les découvertes de la physique ne sont pas deux interprétations de la même vérité.
(01:17) Les physiciens ont longtemps cru que le vide était un espace absolu, sans particules ni énergie. Cependant, plus la science approfondit ses recherches, plus elle découvre que même dans cet espace vide existent des fluctuations subtiles. Des particules virtuelles apparaissent et disparaissent continuellement , montrant que l'espace vide est en réalité un "océan d'énergie infini". Le plus surprenant est que l'univers entier pourrait être né de ce vide même, une émergence naturelle d'énergie à partir de "rien".
(02:01) Le bouddhisme en parle depuis plus de 2000 ans.
Le Bouddha a enseigné que toutes choses (dharmas) sont dépourvues de nature propre (svabhāva) , qu'elles n'existent pas indépendamment. Tout provient de la coproduction conditionnée (Pratītyasamutpāda), c'est-à-dire que tout se forme par l'interaction d'innombrables conditions. La vacuité n'est pas l'absence de tout, mais l'absence d'un "moi" ou d'un "ego" fixe. C'est le fondement infini sur lequel tous les phénomènes apparaissent puis disparaissent.
(02:45) La physique et le bouddhisme se rejoignent sur un point commun. La physique dit que "le vide n'est pas vide"
, tandis que le Bouddha enseigne que "la forme est vacuité, la vacuité est forme" (Rūpa śūnyatā śūnyataiva rūpaṃ). Tous deux s'accordent à dire que l'univers n'a pas besoin de créateur. C'est la vacuité elle-même, la capacité à ne pas être lié, qui permet à toute chose d'exister. Tout comme une tasse peut contenir de l'eau parce qu'elle est vide à l'intérieur , le vide n'est pas une perte, mais la potentialité infinie pour que tout puisse naître.
(05:04) L'exposé présente la chaîne Thiện Việt TV et approfondit le concept de "vide quantique". Dans le monde quantique, même l'endroit le plus vide est animé d'un mouvement invisible et incessant. C'est ce qu'on appelle "l'énergie du point zéro" (Zero Point Energy). Au niveau subatomique, aucun point n'est réellement immobile ; les champs d'énergie sont en fluctuation constante.
(06:35) Si l'on zoomait, on verrait des "fluctuations quantiques" (quantum fluctuations) et des "particules virtuelles" (virtual particles) naître et disparaître continuellement dans le néant. Le principe d'incertitude d'Heisenberg (1927) a montré que même à l'état de repos absolu, une particule doit encore fluctuer et posséder de l'énergie. Par conséquent, le vide possède toujours un niveau d'énergie incompressible (Zero Point Energy).
(08:06) C'est à partir de ces fluctuations que la matière peut naître. Notre univers tout entier pourrait également avoir commencé à partir d'une telle fluctuation quantique , un éclair d'énergie venu du néant. L'exposé souligne que la matière est en fait composée à plus de 99% de vide. Ce que nous appelons "solide" n'est que la vibration de l'énergie dans le vide. Cela correspond à l'enseignement du Bouddha "la forme est vacuité".
(10:11) D'éminents scientifiques comme Richard Feynman et Albert Einstein  ont exprimé leur émerveillement et leur perception d'un ordre miraculeux dépassant l'entendement humain lorsqu'ils ont touché aux niveaux les plus profonds de l'existence. En physique quantique, les particules ne sont que des manifestations temporaires de champs d'énergie , tout comme l'enseignement du Bouddha selon lequel tous les phénomènes naissent et périssent selon les conditions (production conditionnée). Le vide physique n'est pas le néant, mais le fondement d'énergie invisible, la source originelle.
(12:14) L'exposé se tourne vers une analyse approfondie de la "Vacuité" (Tánh Không) dans le bouddhisme. Ce n'est pas un concept à saisir par l'intellect, mais une réalité qui ne peut être vue que par un esprit apaisé.
Nāgārjuna a expliqué que "les phénomènes, issus de la coproduction conditionnée, sont dépourvus de nature propre". La coproduction conditionnée signifie que rien n'existe de manière indépendante. Par exemple, une fleur contient le nuage, le soleil, la terre... ; séparez ces éléments, et la fleur disparaît.
(13:23) La vacuité ne nie pas l'existence, elle consiste à voir la nature "sans soi" (absence de nature propre) de tous les phénomènes. C'est la voie du milieu, qui évite les deux extrêmes : "l'existence réelle" (éternalisme) et "l'inexistence totale" (nihilisme).
(14:51)
Le Sūtra du Cœur enseigne : "La forme n'est pas différente de la vacuité, la vacuité n'est pas différente de la forme". Voir la vacuité dans toutes les formes nous aide à vivre dans le monde sans y être enchaîné. La vacuité est "non-soi" (ne pas s'attacher au moi, qui n'est qu'un agrégat temporaire des 5 skandhas) , "non-attachement" (ne pas s'accrocher au bien/mal) et "non-vue-limite" (ne pas tomber dans les dualités). Cette sagesse (Prajñā) vient d'une vision claire, pas d'un savoir intellectuel.
(18:03) Le vide physique est l'énergie fondamentale de l'univers, tandis que la vacuité est le fondement de la conscience. L'un donne naissance à la matière, l'autre à la sagesse et à la compassion. Les deux mènent à la réalisation que rien n'est fixe. Ce que la science appelle le "vide plein d'énergie" est ce que le Bouddha appelle la "vacuité pleine de potentiel miraculeux".
(18:52) La frontière entre science et spiritualité s'estompe. La mécanique quantique a fait s'effondrer le mur entre le sujet (l'observateur) et l'objet (la chose observée). L'expérience des fentes de Young a montré qu'une particule (électron) change de nature (d'onde à particule) simplement parce que quelqu'un l'observe.
(20:04) Cet "effet de l'observateur" mène à une vérité bouleversante : la matière n'existe pas indépendamment. La réalité n'est qu'une "potentialité probabiliste" jusqu'à ce qu'elle soit perçue par la conscience. L'univers ne devient réel que lorsqu'une conscience le regarde. Cela force les scientifiques à admettre que la conscience ne peut être séparée de l'univers.
(20:50) Cela fait écho à l'enseignement du Bouddha : "Les dix mille dharmas sont des manifestations de l'esprit, les mondes sont créés par la conscience". Dans le bouddhisme, le monde n'existe pas objectivement à l'extérieur de nous, il est le reflet de notre conscience. Le paysage et l'esprit ne sont pas séparés. Le bouddhisme et la physique quantique nient tous deux le concept d'entité fixe. La physique parle de "Champ Quantique" (Quantum Field) , le bouddhisme de "Royaume du Dharma en Coproduction Conditionnée"
(Dharmadhātu).
(24:12) De nombreux grands scientifiques ont reconnu cette similitude. Einstein a dit un jour que si une religion pouvait s'accorder avec la science moderne, ce serait le bouddhisme. Quand la science dit que l'univers n'est réel que lorsqu'il est observé, elle touche à l'adage "l'esprit génère les dix mille dharmas". Quand ils disent que toutes les particules sont les vibrations d'un champ unifié, ils répètent les mots de N
āgārjuna sur la coproduction conditionnée.
(26:23) Le Bouddha a enseigné : "Dans le vu, il n'y a que le vu ; il n'y a pas de voyant". Cette phrase abolit la frontière entre "moi" et le "monde". De même, Einstein a dit que l'espace et le temps n'existent pas indépendamment de l'observateur. La réalité est inséparable de la conscience. Le physicien observant un photon et le méditant observant une feuille se rejoignent dans cette vérité : l'acte d'observer change la nature de ce qui est observé.
(33:51) L'exposé insiste sur le malentendu courant concernant le mot "vacuité" (Không). Beaucoup craignent ce mot, pensant qu'il signifie le néant, la perte, la fin. Mais la "vacuité" dont parle le Bouddha est un fondement vivant et plein d'énergie. Le Bouddha l'utilise pour libérer les gens de l'illusion de la permanence, car c'est la croyance que les choses sont "réelles" qui est la source de la souffrance.
(35:00) "Vide" ne signifie pas inexistant, mais "sans nature propre". C'est comme l'espace dans une pièce : c'est parce qu'il est vide que la vie peut s'y dérouler. La vacuité est la liberté absolue. La science a également découvert que le vide n'est pas vide, mais rempli d'énergie et de potentiel créatif. L'univers est né du "non-être".
(37:11) Les humains craignent le "vide" parce qu'ils s'accrochent trop au "plein". Nous passons notre vie à essayer de combler les vides, mais plus nous comblons, plus c'est vide. La vacuité est comme la page blanche de l'univers, le fondement sur lequel toutes les formes apparaissent. "Vide" et "plein" ne sont pas opposés, mais deux faces d'une même entité. Le "plein" n'est qu'une manifestation temporaire du "vide" , comme la vague est une manifestation de l'eau.
(41:15) La science moderne entre sur le territoire de la méditation. La Théorie Quantique des Champs (Quantum Field Theory) a découvert que les particules ne sont pas solides, mais des vibrations d'un champ d'énergie invisible. Ce que la physique appelle le "champ de vide quantique" (quantum vacuum field) correspond au "royaume du dharma de la vacuité" (pháp giới tánh không) du bouddhisme.
(43:07) Les scientifiques rêvent d'un "Champ Unifié" (Unified Field), où toutes les forces seraient des vibrations d'une même réalité. Cela correspond à l'enseignement "Tout est créé par l'esprit seul" (un seul esprit, d'innombrables phénomènes).
(43:54) De nombreux physiciens commencent même à parler d'un "Champ de Conscience" (Consciousness Field) , suggérant que la conscience n'est pas un produit du cerveau mais une structure fondamentale de l'univers. Max Planck, le père de la mécanique quantique, a déclaré qu'il considérait la conscience comme fondamentale, et que la matière dérivait de la conscience.
(48:52) Cependant, la connaissance n'est qu'empruntée ; seule l'expérience nous fait franchir la porte. Le voyage de chacun est de voir ce "vide" en soi-même. Ce "vide intérieur" se trouve dans l'instant de silence, dans l'intervalle entre deux pensées.
(50:48) La méditation ne consiste pas à supprimer les pensées, mais à voir clairement leur nature vide. En voyant clairement, nous ne sommes plus emportés, et l'esprit s'apaise naturellement. En regardant profondément, nous voyons que toutes les émotions (colère, tristesse) ne sont pas "moi" , elles ne sont que des phénomènes qui naissent et meurent. Ce qui est toujours présent, c'est la "conscience" (awareness) qui voit tout.
(52:15) L'esprit est comparé au ciel, et les afflictions aux nuages. Les nuages peuvent cacher le ciel, mais pas le faire disparaître. La pratique de la méditation consiste à voir que les nuages n'ont jamais été réels. Lorsqu'on touche ce "vide" intérieur, on trouve la plénitude et la liberté, il n'y a plus de frontières entre soi et le monde.
(55:40) L'exposé revient à la question : Si tout est "vide", pourquoi y a-t-il encore des montagnes, des rivières, de la souffrance ?.
La réponse de Nāgārjuna est : C'est précisément parce que les phénomènes n'ont pas de nature propre (ne sont pas fixes) qu'ils peuvent apparaître et se transformer. Si tout était rigide et immuable, rien ne pourrait interagir pour créer quoi que ce soit d'autre. "Parce qu'il y a vacuité, il y a existence".
(56:52) Le "vide" est la condition pour que le "plein" prenne forme. La physique quantique décrit la même chose : le vide a toujours des fluctuations subtiles , et c'est de ces vibrations invisibles que l'univers matériel est né. "Vide" et "plein" ne sont pas deux, mais un seul flux de mouvement , comme la vague et l'eau. Toutes les formes ne sont que des manifestations temporaires de la vacuité.
(1:03:00) Finalement, ce qui reste, c'est le silence. La vacuité n'est pas loin, elle est ici même, dans le voir, l'entendre, le savoir. La science va vers l'extérieur (cherchant le vide cosmique) , le bouddhisme va vers l'intérieur (cherchant la vacuité de l'esprit). Lorsqu'ils vont assez loin, les deux se rencontrent en un point : le Vide est le fondement de toute existence. Le vide physique (manifesté par l'énergie) et la vacuité bouddhiste (manifestée par la conscience) sont le reflet l'un de l'autre.
(1:07:55) Quand nous cessons de chercher, quand nous nous contentons de regarder en silence, tout devient transparent. Nous réalisons que nous ne sommes pas séparés de l'univers ; nous sommes l'univers prenant conscience de lui-même.
(1:09:04) L'exposé se termine par des remerciements, en espérant que l'auditeur ne se contentera pas de "comprendre avec l'intellect" mais "verra avec le cœur" , réalisant que tout n'est qu'une seule vie infinie se contemplant elle-même dans le silence.



Thiền Thơ: Điểm Nhìn Và Tánh Không

Gốc

(Chân lý không trụ và Nhận thứ
c không tướng)
Vũ trụ thênh thang, Tánh Không là nền,
Mọi sự thị hiện, vốn không riêng miền.
Nhưng Tâm khi động, mây che Trời trong,
Dựng lớp khái niệm
, vây kín hư không.

Thân
Nhận thức sinh ra, qua lớp khái niệm rồi,
Đóng khung đi tượng, trụ lại một nơi.
Tầm nhìn kia bỗng hoá chật hẹp,
Chỉ thấy
Điểm mình nhận xét,
Không thấ
y cái đang giao tiếp.
Focus
kia, đâu phi Tướng thật,
Chỉ là Cái Ta xen vào, phân tách.
Cái Thấy
nguyên sơ, rộng lớn vô biên,
Bị cột trói vào Hình t
ướng ngã nghiêng.

Quay Về
Hỏ
i Tướng có không? Do Tâm Ta này,
Trụ hay Không Trụ, là then chốt xoay.
Nếu Ta can thiệp, lấy ý mà nhìn,
Thì
ớng hiển bày, trói buộc Cái Mình.
Nếu buông Cái Ta
, Thấy chỉ là Thấy,
Như trăng ri nước, Tương giao tự bày.
Dừng lại một khoảnh,
ớng bỗng hình thành,
Chính là Tâm Ta khởi niệm phân ranh.

Kết
Thấy Bóng mà không
Lưu Ý nơi nào,
Chính là Tánh Không
đang hé lộ chào.
Không Trụ vào
Điểm, thì ớng liền tan,
Đón dòng sinh diệt, Bao quát nhịp nhàng.
Tánh Không tự tại, Thấy không cần Ta,
Trọn vẹn phút giây, Hình T
ướngợt qua.
(Vô Cả
nh, Vô Tướng, Vô Ngã).

" không một niệm mọi vật hiển bày, Tâm khởi động liền bị mây che "
Bờm

Poème Zen :
L'Œil et la Vacuité

La Source

L'Univers est vaste, le Vide est le fond,
Toute chose apparaît, mais sans réel blason.
Dès que l'Esprit s'éveille, des nuages de brume,
Une couche de Concept, l'espace consume.

L'Écran
La Perception naît, filtrée par l'Idée,
Elle fixe l'Objet, en ce lieu s'est Ancrée.
Aussitôt, la Vision se trouve circonscrite,
Elle n'aperçoit plus l'Entier qui l'invite.
Cette Focalisation n'est pas la Réalité,
C'est le Moi qui s'immisce, voulant séparer.
Le Regard originel, illimité et pur,
Est ligoté à une Forme, chassant l'Azur.

Le Retour
La Forme est-elle vraie ? Seul mon Esprit le sait,
S'Ancrer ou Non, c'est là le grand secret.
Si le Moi s'interpose, jugeant et mesurant,
Alors la Forme apparaît, l'Être est capturant.
Mais si je lâche prise, le Regard n'est que Regard,
Comme la lune sur l'eau, l'Interaction se fait sans tard.
C'est quand on s'Arrête qu'une Apparence surgit,
Parce que mon Esprit démarre son délit.

L'Éveil
Voir l'Ombre sans plus y prêter Attention,
C'est le Vide même qui offre sa leçon.
Sans s'Ancrer au Point, la Forme s'évanouit,
Accueillant le flux pur, l'Immense est inclus.
Le Vide est Liberté, le Regard n'a pas de Moi,
Plénitude de l'instant, au-delà de la Loi.
(Sans Objet, sans Forme, sans Ego).

« Lorsque l’esprit ne forme aucune pensée, tous les phénomènes se révèlent clairement. Mais dès que le cœur s’agite, un nuage vient voiler la clarté. »
Le Candide



https://youtu.be/2rVIpgUWWjM

i đây là tóm tắt nội dung bài giảng "TẠI SAO TÂM KHÔNG BAO GIỜ YÊN?"
(00:08) Bài giảng mở
đầu bằng câu hỏi tại sao nhiều ngưi dù đã đi chùa, đọc kinh hay ngồi thiền nhiều năm nhưng tâm vẫn không yên. Lý do là càng cố gắng "muốn yên", tâm lại càng "động". Giống như một mặt hồ đang lặng, chính "bàn tay muốn yên" của ta vô tình khuấy động nó. Dù con người tìm kiếm bình yên bằng nhiều cách (leo núi, ẩn tu, tụng kinh), nhưng những tiếng đng bên trong như nỗi sợ, cơn giận, hay khao khát vẫn vang lên.
(01:20) Vấ
n đề thực sự không nằm ở hoàn cảnh bên ngoài, mà ở "chính kẻ đang cố gắng kiểm soát bên trong". Cơ chế của tâm là chỉ cần khởi lên "một niệm muốn yên", toàn bộ thế giới nội tâm lại bắt đu lay động. Tâm vốn dĩ đã yên, "chỉ có cái muốn yên mới khiến nó động".
(02:17) Một ví dụ
đưc đưa ra v người ngồi thiền 10 năm, nhưng mỗi khi nghe tiếng động nhỏ bên ngoài liền thấy khó chịu. Vị thầy của anh ta nói: "Con không phải đang thiền, con chỉ đang cố làm cho tâm giống như thiền". Gốc rễ của mọi dao động nằm ở "kẻ muốn yên".
(02:39) Mỗi khi "cái tôi" khởi lên (tôi muốn yên, tôi muốn tốt), nó tạo ra một vòng sóng trong tâm thức.
(03:09) Phần lớ
n con người sống cả đời mà "chỉ biết phản ứng". Ai khen thì vui, ai chê thì buồn, tâm liên tục chuyển động theo cảnh bên ngoài vốn không ngừng đổi thay. (03:28) Khi một đệ tử hỏi Phật vì sao càng tu càng bất an, Ngài đáp: "Vì con vẫn còn nghĩ có một ngưi đang tu". Chúng ta khổ vì bám vào những hình dạng tạm bợ (thân thể, danh tiếng, vai trò) thay vì nhận ra "cái biết lặng lẽ" luôn ở phía sau.
(05:08)
Tâm con ngưi như mặt hồ, bên dưới lớp sóng bề mặt là "hàng ngàn dòng chảy ngầm" của ký ức, cảm xúc, thói quen (tập khí) vẫn đang âm thầm vận hành, chi phối mọi suy nghĩ, hành động của ta.
(05:29)
Tâm dao động không phải vì thế giới xấu ác, mà vì nó "quen phản ứng với thế giới ấy". Một câu nói trái ý lập tức sinh kháng cự, một lời khen lập tức nảy sinh khoái cảm. Ngưi ta tưởng mình đang sng, nhưng thực ra "chỉ đang phản ứng liên tục với đời sống". Vòng xoáy này (duyên khởi) chỉ là thói quen của tâm đang tự lặp lại.
(06:40)
Đây gọi là vô minh, không phải vì ta ngu dốt, mà vì ta "không thấy rằng mọi đng trong ta đều không tự chủ".
(07:01) Khi ta giậ
n, cơn giận không sinh ra từ người kia mà "sinh ra trong ta". Ta giống như người "tự cầm lửa đốt nhà mình và trách gió".
(08:31) Nghịch lý lớn nhất là khi thấy vọ
ng tưởng, ta lập tức "muốn diệt trừ nó", nhưng "muốn diệt trừ tức là lại phản ứng".
(09:18)
Đây là "cái bẫy của ngưi tu": ngưi chưa tu thì tâm động vì đi, ngưi đang tu thì tâm "động vì muốn hết động". Cái "muốn yên" này rất tinh vi, nó ẩn mình dưới hình dạng của tu hành, của thiện lành.
(10:26) Cố gắng kìm nén tâm (nh
ư ép mình im lặng) giống như đp đp ngăn sông; bề ngoài phẳng lặng nhưng áp lc bên dưới ngày càng dâng cao và sẽ vỡ tung.
(11:06)
Đức Phật chưa từng dạy "hãy cố yên", Ngài chỉ dạy "hãy thấy rõ cái đang động". Bình yên thật sự không phải là một "trạng thái" (thứ có thể đt được), mà là "tánh thấy" (bản thể) không bị cuốn vào trạng thái.
(13:25) Giải pháp không phải là dừng vọ
ng tưởng, mà là "chỉ cần thấy".
(14:08) Khi một ý nghĩ khởi lên, ví dụ
"tôi đang buồn", nếu ta chỉ "biết có buồn" mà không đồng hóa "tôi là buồn", một khoảng cách sẽ được tạo ra, và nỗi buồn tự mất quyền điều khiển ta.
(14:56) "Tánh giác" (sự thấy biết) giố
ng như ngn đèn; chỉ cần thắp sáng nó lên, bóng tối (vọng tưởng) tự tan mà không cần phải xua đuổi.
(15:18) Ta không cần cố gắng "bắt" vọ
ng tưởng, vì "chính người muốn bắt cũng là một vòng" (một ý niệm khác). Cái biết thuần tĩnh giống như một tấm gương: nó chỉ phản chiếu mọi hình ảnh (ý nghĩ) đến rồi đi, nhưng bản thân tấm gương "chưa từng bị một hình nào làm bẩn".
(16:05) Vọ
ng tưởng không phải kẻ thù , chúng là "tấm gương để soi" , là dấu hiệu cho thấy ta đang dính mắc. Tâm an không phải vì hết vọng, mà "vì không còn bị vọng chi phối".
(17:40) Vòng lặp của khổ
đau vận hành qua chuỗi: niệm khởi (tôi nghĩ) -> cảm giác (tôi cảm thấy) -> nảy sinh "muốn" (giữ cái dễ chịu) và "tránh" (cái khó chịu).
(19:18)
Cơ chế này được diễn tả qua Thập nhị nhân duyên, một chuỗi nối liền từ vô minh đến khổ đau.
(20:57) Ngay cả khi ngồi thiền, tâm vẫ
n dao động âm thầm qua các câu hỏi ("Mình đang làm tốt chứ?", "Liệu đã vào đnh chưa?").
(21:20)
Điều kỳ diệu là: "Ngay khi ta thấy được chuỗi vận hành của tâm. Ngay giây đó, vòng lặp ngừng lại", không phải do ép buộc, mà vì ánh sáng của nhận biết đã chiếu vào.
(22:30) Bình yên mà ta th
ường tìm kiếm (trong âm nhạc, thiền định) chỉ là "trạng thái", nó tạm thời và phụ thuộc vào điều kiện bên ngoài.
(23:19) Bình yên thật sự "không phải trạng thái mà là bản tánh nhận biết mọi trạng thái". Giố
ng như người nhìn mặt hồ, khi hồ yên thì nói "tâm tôi yên", khi hồ động thì nói "tâm tôi loạn". Thực ra họ đang đồng hóa mình với mặt nước (cảnh), thay vì nhận ra mình là "cái đang thấy" cả yên lẫn động.
25:55) Tâm giố
ng như ánh trăng soi trên sóng; sóng (vng tưởng) nổi hay tan "không làm trăng mờ", vì trăng chỉ phản chiếu chứ không can dự.
(27:28) Nghịch lý cuối cùng là "cái muố
n được yên chính là nguyên nhân của bất an". Khi ta còn "cần" bình yên, nghĩa là ta vẫn tin có cái "không yên", tâm vẫn còn đang phân bit đi đãi.
(29:20)
Đức Phật khi xưa, sau khi trải qua khổ hạnh, đã "buông cả ý muốn giác ngộ". Ngay khoảnh khắc buông hoàn toàn đó, mọi vọng tưng rơi rng và cái chưa từng mất lộ ra.
(30:29) Khi không còn "cần yên", tâm tự nó là yên, vì nó "vố
n chưa tng động".
(32:20) Kết luận, bình yên ch
ưa bao giờ là thứ phải đi tìm; nó "ở đây t thùa đầu" trong những khoảnh khắc đi thường nhất. Tâm không yên "không vì đời quá ồn mà vì ta cứ mải nghe tiếng vọng trong chính mình" (những ý niệm như: ta sợ, ta mong, ta muốn yên). Bình yên có thể đến ngay "trong buổi chợ đông" hay "trong lúc rửa bát".
(33:01) Mỗi khi thấ
y tâm động, "chỉ cần biết nó đang động. Thế thôi đủ cho một đời bình an". Khi ta dừng mọi tìm kiếm, ta sẽ thấy chưa từng có gì bị mất.

Pourquoi l'esprit n'est jamais en paix ?
(00:08) La conférence s'ouvre sur la question de savoir pourquoi de nombreuses personnes, même après des années à fréquenter les pagodes, à lire des sutras ou à méditer, ne trouvent toujours pas la paix de l'esprit. La raison est que plus on s'efforce de « vouloir la paix », plus l'esprit « s'agite ». C'est comme un lac tranquille : c'est notre « main qui veut la paix » qui le trouble involontairement. Bien que les gens cherchent la sérénité par divers moyens (escalader des montagnes, s'isoler, chanter des sutras), les bruits intérieurs tels que la peur, la colère ou le désir ardent persistent.
(01:20) Le vrai problème ne réside pas dans les circonstances extérieures, mais dans « celui-là même qui essaie de contrôler l'intérieur ». Le mécanisme de l'esprit est tel que dès qu'une « pensée de vouloir la paix » surgit, tout le monde intérieur commence à s'agiter. L'esprit est fondamentalement en paix, « seul le fait de vouloir la paix le rend agité ».
(02:17) Un exemple est donné d'un homme qui médite depuis 10 ans, mais qui est immédiatement irrité par le moindre bruit extérieur. Son maître lui dit : « Tu n'es pas en train de méditer, tu essaies juste de faire en sorte que ton esprit ressemble à la méditation ». La racine de toutes les perturbations réside dans « celui qui veut la paix ».
(02:39) Chaque fois que « l'ego » se manifeste (je veux la paix, je veux être bon), il crée une vague dans la conscience.
(03:09) La plupart des gens vivent toute leur vie en « ne faisant que réagir ». Loué, ils sont joyeux ; critiqués, ils sont tristes ; l'esprit bouge constamment au gré des circonstances extérieures, qui ne cessent de changer.
(03:28) Lorsqu'un disciple demande au Bouddha pourquoi il est plus inquiet à mesure qu'il pratique, il répond : « Parce que tu penses toujours qu'il y a une personne qui pratique. » Nous souffrons parce que nous nous accrochons à des formes temporaires (corps, réputation, rôles) au lieu de reconnaître la « conscience silencieuse » qui est toujours en arrière-plan.
(05:08) L'esprit humain est comme un lac. Sous les vagues de surface se trouvent « des milliers de courants sous-marins » de souvenirs, d'émotions et d'habitudes (tendances latentes) qui opèrent silencieusement, influençant toutes nos pensées et actions.
(05:29) L'esprit est agité, non pas parce que le monde est mauvais, mais parce qu'il est « habitué à réagir à ce monde ». Une parole désagréable provoque immédiatement une résistance ; un compliment suscite immédiatement du plaisir. Les gens pensent qu'ils vivent, mais en réalité, ils « ne font que réagir continuellement à la vie ». Ce cycle (l'interdépendance causale) n'est qu'une habitude que l'esprit se répète.
(06:40) C'est ce qu'on appelle l'ignorance (
avidyā), non pas parce que nous sommes stupides, mais parce que nous « ne voyons pas que toutes nos agitations intérieures ne sont pas autonomes ».
(07:01) Quand nous sommes en colère, la colère ne naît pas de l'autre personne, mais « naît en nous ». Nous sommes comme quelqu'un qui « met le feu à sa propre maison et blâme le vent ».
(08:31) Le plus grand paradoxe est que lorsque nous voyons les illusions (
vong tưởng), nous voulons immédiatement « les éliminer », mais « vouloir les éliminer, c'est encore réagir ». (09:18) C'est le « piège du pratiquant » : ceux qui ne pratiquent pas ont l'esprit agité par la vie ; ceux qui pratiquent ont l'esprit « agité par le désir d'arrêter l'agitation ». Ce « vouloir la paix » est très subtil ; il se cache sous la forme de la pratique spirituelle, de la vertu.
(10:26) Essayer de réprimer l'esprit (comme se forcer au silence) revient à construire un barrage sur une rivière ; la surface est calme, mais la pression sous-jacente monte et finira par exploser.
(11:06) Le Bouddha n'a jamais enseigné « d'essayer d'être en paix » ; il a seulement enseigné « de voir clairement ce qui est en mouvement ». La vraie paix n'est pas un « état » (quelque chose qui peut être atteint), mais la « nature même de la vision » (tánh thấy), l'essence qui n'est pas entraînée par les états.
(13:25) La solution n'est pas d'arrêter les illusions, mais de « juste voir ».
(14:08) Quand une pensée surgit, par exemple « je suis triste », si nous faisons seulement l'expérience de la « conscience de la tristesse » sans nous identifier à « je suis triste », une distance se crée, et la tristesse perd son pouvoir sur nous.
(14:56) La « conscience éveillée » (tánh giác), ou la prise de conscience, est comme une lampe ; il suffit de l'allumer, et l'obscurité (les illusions) se dissipe d'elle-même, sans qu'il soit nécessaire de la chasser.
(15:18) Nous n'avons pas besoin d'essayer d'« attraper » les illusions, car « celui qui veut attraper est lui-même une vague » (une autre pensée). La conscience pure et tranquille est comme un miroir : il ne fait que refléter toutes les images (pensées) qui vont et viennent, mais le miroir lui-même « n'a jamais été sali par aucune image ».
(16:05) Les illusions ne sont pas l'ennemi ; elles sont un « miroir pour se regarder », un signe que nous sommes attachés. L'esprit est en paix, non pas parce qu'il n'y a plus d'illusions, mais « parce qu'il n'est plus dominé par elles ».
(17:40) Le cycle de la souffrance fonctionne à travers une chaîne : pensée naissante (je pense) -> sensation (je sens) -> naissance du « vouloir » (garder ce qui est agréable) et de « l'évitement » (ce qui est désagréable).
(19:18) Ce mécanisme est décrit à travers la Chaîne des Douze Liens de l'Interdépendance (Thập nhị nhân duyên), une chaîne qui relie l'ignorance à la souffrance.
(20:57) Même en méditant, l'esprit est agité silencieusement par des questions (« Est-ce que je fais bien ? », « Suis-je déjà entré en samadhi ? »).
(21:20) La merveille est que : « Dès que nous voyons le fonctionnement de l'esprit. À cet instant, le cycle s'arrête », non pas par la force, mais parce que la lumière de la reconnaissance a éclairé la situation.
(22:30) La paix que nous cherchons habituellement (dans la musique, la méditation) n'est qu'un « état » ; elle est temporaire et dépend de conditions extérieures.
(23:19) La vraie paix « n'est pas un état, mais la nature même qui reconnaît tous les états ». C'est comme quelqu'un qui regarde un lac : quand le lac est calme, il dit « mon esprit est en paix » ; quand le lac est agité, il dit « mon esprit est troublé ». En réalité, il s'identifie à la surface de l'eau (l'objet), au lieu de réaliser qu'il est « celui qui voit » à la fois le calme et l'agitation.
(25:55) L'esprit est comme le reflet de la lune sur les vagues ; que les vagues (illusions) montent ou s'effacent « ne ternit pas la lune », car la lune ne fait que refléter sans s'impliquer.
(27:28) Le paradoxe final est que « le désir d'être en paix est la cause même du trouble ». Tant que nous avons « besoin » de la paix, cela signifie que nous croyons toujours qu'il y a « du trouble », et l'esprit est toujours dans la discrimination dualiste.
(29:20) Le Bouddha, après avoir traversé les austérités, a « abandonné même le désir de l'éveil ». À cet instant de lâcher-prise total, toutes les illusions sont tombées et ce qui n'avait jamais été perdu s'est révélé.
(30:29) Quand il n'y a plus « besoin de paix », l'esprit est la paix elle-même, car il « n'a jamais été agité ».
(32:20) En conclusion, la paix n'a jamais été quelque chose à chercher ; elle est « là depuis le début » dans les moments les plus ordinaires de la vie. L'esprit est agité « non pas parce que la vie est trop bruyante, mais parce que nous écoutons sans cesse l'écho en nous-mêmes » (les pensées comme : j'ai peur, je désire, je veux la paix). La paix peut survenir immédiatement « au milieu du marché bondé » ou « en faisant la vaisselle ».
(33:01) Chaque fois que vous voyez l'esprit s'agiter, « sachez simplement qu'il s'agite. Cela suffit pour une vie de paix ». Lorsque nous arrêtons toute recherche, nous découvrons que rien n'a jamais été perdu.




https://youtu.be/qVVgBOcgLiQ

" Đừng Cố Làm Người Hoàn Hảo – Chỉ Cần Biết Mình Là Đủ "
(00:00) Một hành giả chia sẻ về trải nghiệm thiền của mình, trong đó h quan sát được "tâm dính mắc" và nhận thấy rằng khi "cái thấy" bị dính mắc thì nó là "tâm" , còn khi "tâm" buông bỏ được sự dính mắc đó thì nó trở thành "cái thấy" thuần túy, không bị kẹt vào đâu. Người này hỏi liệu "tâm" và "cái thấy" diễn ra đồng thời hay chúng "bật qua lại" lẫn nhau.
(01:30) Vị thầy giải thích rằng "tâm" có nghĩa chung là "biết". Có nhiều cách biết khác nhau. Một là "tánh biết", là cái biết hoàn toàn khách quan, "trong thấy chỉ thấy, trong nghe chỉ nghe" , vốn rỗng lặng và trong sáng.
Hai là "tướng biết", là khi tâm khởi lên qua mắt, tai, mũi, lưi... để nắm bắt đi tượng. Tánh biết và tướng biết đều là những hoạt động tự nhiên , giống như nước (tánh biết) và sóng (tướng biết). Cái sai chỉ bắt đu khi "sóng" (tướng biết) tưởng mình là một "cái ta" riêng biệt và bắt đầu so sánh mình với sóng khác (lớn hơn, nh hơn) , từ đó sinh ra o tưởng về "cái ta". Điều này dẫn đến cái biết thứ ba: cái thấy của bản ngã , là khi "cái ta" chủ quan muốn biết, muốn nắm bắt , đây là cái biết của "ta ảo tưởng".
(05:58) Mộ
t người khác hỏi về phương pháp thc hành để tâm có thể sẵn sàng đối diện với những biến động lớn của cuộc đời, cụ thể là gia đình họ vừa trải qua mất mát gần như tất cả tài sản.
(06:52) Thầy trả lời rằ
ng, theo quan điểm của thầy, bất kỳ điều gì đến với mình cũng đều "có lời chứ không có hại". Cảnh khổ có thể là vực thẳm cho kẻ yếu đui, nhưng là nấc thang cho bậc anh tài và kho tàng cho người khôn khéo. Hầu hết các hoạt đng trong đời sống của chúng ta đều phát xuất từ "ảo tưởng" , mà ảo tưởng thì luôn muốn những điều tốt đẹp. Khi thực tế đi ngược lại mong muốn đó, ta đau khổ. Nhưng chính điu đó lại giúp mình học ra đưc điều lớn hơn và giúp mình thoát ra khỏi ảo tưởng. Việc thoát khỏi ảo tưởng rất đau đớn , nhưng "chính nước mắt vơi đầy là những lời khai thị". Nghịch cảnh giúp ta phát huy trí tuệ (bớt ảo tưng) và đo đức (sức chịu đng cao hơn).
(11:28) Về cách thực hành, thầy khuyên không nên tìm "thuốc giả
m đau". Phải "đau cho đến tận cùng" thì lúc đó mới học được bài học. Đau khổ là lúc nhắc nhở mình quay lại với chính mình , bởi hạnh phúc đích thực chỉ tìm thấy ở trong chính mình. Đây là mt cơ hội lớn để giác ngộ. Điều quan trọng là bình tĩnh chịu đng, đừng suy nghĩ. Nếu rơi vào suy nghĩ tiêu cc, đó là mình đang cộng thêm cái khổ lên trên cái khổ, gọi là "khổ khổ". Thay vào đó, hãy quay lại quan sát thân, thọ, tâm, pháp (cảm giác, cảm xúc, sự dính mắc của mình lúc đó).
(18:15) Một hành giả hỏi về mối quan hệ giữa những hình ả
nh phóng tưởng trong khi thiền và lòng tham hay ham muốn bên trong.
(18:56) Thầy giải thích rằ
ng có hai trường hợp. Một là do đi tượng bên ngoài hấp dẫn, làm cho mình tạo ra ảo tưởng. Ta chỉ thấy một phần của đi tượng nên mới sinh ra lòng tham. Hai là do ảo tưởng chủ quan từ bên trong mình tự tạo ra đi tượng , rồi mình bị cuốn theo những suy nghĩ, lo lắng, hy vọng, thất vọng về nó.
(21:18) Một hành giả trình bày v
ướng mắc khi thấy dưng như có mâu thuẫn giữa lời dạy của Krishnamurti và Đức Phật. Khi đau, họ thấy lời của Krishnamurti ("ngưi quan sát chính là cái được quan sát" , tức là "ta chính là cơn đau" ) có vẻ đúng hơn. Còn khi cố gắng áp dụng lời Phật dạy ("thân này không phải là ta, thọ này không phải là ta" ) thì họ lại rơi vào tâm lý đối kháng và nỗi đau tăng lên.
(23:06) Thầy trả lời rằng sự thiếu sót này là do "kẹt vào ngôn từ". Khi mộ
t người thấy sự thật, ngôn từ không còn quan trọng. Cả hai câu nói đều mô tả cùng một thực tại. Khi một người "hoàn toàn trọn vẹn với cơn đau" , lúc đó không có "bản ngã" đng ngoài để thấy đau , mà chỉ còn cơn đau như nó đang là. Trạng thái đó chính là "vô ngã". Khi Krishnamurti nói "người thấy đau và cái đau là mt", đó là vô ngã. Khi Đức Phật nói "cái đau là vô ngã, không phải ta", điu đó cũng có nghĩa là không có cái ta đng ngoài để thấy đau. Cả hai bên đều nói về việc "trọn vẹn rõ biết đang đau".
(27:23) Một hành giả từng thiề
n theo phái Trúc Lâm (đếm hơi thở) chia sẻ rằng khi thực hành "chỉ ngồi thôi" , họ quan sát được các suy nghĩ, âm thanh, cảm giác thân. Nhưng khi họ nhận ra một suy nghĩ thì nó dừng, rồi một suy nghĩ khác lại khởi lên. Quá trình này diễn ra liên tục khiến họ sinh tâm lý "hơi chán". Họ hỏi cái chán này có phải là "cái biết chủ quan của bản ngã" không, và có nên "diệt nó đi" không?.
(29:50) Thầy trả lời rằ
ng điều quan trọng là "thấy". Có câu nói: "Không sợ vọng khởi mà chỉ sợ không thấy kịp". Cái tâm "muốn" không có vọng khởi, hay "cho" nó là vọng tưởng, chính là "cái ta". Thầy ví dụ: Ta không khổ khi thấy chuồng chuồng bay loạn xạ vì ta biết chuồng chuồng "không phải ta". Nhưng ta khổ khi tâm mình "lăn xăn" là vì ta chấp lầm nó là "ta", "của ta". Bản ngã là cái muốn mọi thứ phải "như ý mình" (ví dụ: muốn chuồng chuồng phải bay xếp hàng) , thay vì "như th" (như nó đang là). Cái chán đó sinh ra vì bản ngã đang phê phán (cho nó là vọng) và muốn nó phải hết. Thực hành là chỉ thấy, không có cái ngã muốn diệt hay muốn giữ. Hơn nữa, có những vọng tưởng trồi lên từ vô thức là để nhắc nhở (ví dụ: chợt nhớ chưa khóa cửa) , chúng không phải là thứ cần diệt.
(40:38) Một hành giả chia sẻ rằng khi thiền, họ thấy một "ánh sáng màu xanh" rấ
t đẹp và khởi tâm "hỷ lạc" (vui thích). Ngay khi nhận ra sự hỷ lạc đó thì ánh sáng biến mất. Những ngày sau đó, họ ngồi thiền và cảm thấy "thất vọng" vì không thấy gì nữa, giống như đang "muốn tìm kiếm lại" hình ảnh đp đó.
(41:54) Thầy trả lời rằng những trạng thái tố
t đp như ánh sáng, hỷ lạc nằm trong 10 "pháp trở ngại" cho thiền tuệ (minh sát). Chúng tốt cho thiền định (sắc giới, vô sắc giới) , nhưng lại là trở ngại cho tuệ quán vì làm cho mình bị "dính mắc" vào nó. Trạng thái đó xảy ra là do yếu tốịnh" (concentration) trong tâm bị mạnh quá. Trong thiền, "cái gì qua rồi thì thôi". Điều quan trọng là phải "trọn vẹn với cái hiện tại". Thấy an lạc thì biết an lạc, thấy đau thì biết đau , không giữ cái nào và cũng không bỏ cái nào. Khi chỉ còn "cái thấy" mà không có bản ngã muốn lấy/bỏ, lúc đó mới thật sự là cái thấy vô ngã (Vipassanā).
(46:47) Một hành giả hỏi về sự khác biệt giữa "cái thấy" và "chánh niệm".
Người này nói rằng mình "thấy" mình vội vàng, và cũng "thấy" mình bị "mất chánh niệm".
(47:59) Thầy trả lời: Không thể "thấ
y" đúng nghĩa (tịnh giác) mà không có "chánh niệm". Nếu bạn khởi lên tâm sân, rồi bạn nói "đó là tâm sân", thì đó không phải là thấy. Đó là bản ngã đang "đánh giá" và "gọi tên" cái sân, chứ không phải đang "cảm nhận trọn vẹn" cái sân đó như nó đang là. "Chánh niệm" là tâm "trọn vẹn với cái thực tại đang là". "Tịnh giác" (cái thấy) là "cảm nhận được thực tại đó" một cách trọn vẹn. Hai thứ này luôn đi chung với nhau.
(51:34) Một hành giả hỏi về mâu thuẫn giữa Tứ Diệ
u Đế và Bát Nhã Tâm Kinh. Tứ Diệu Đế nói "có khổ, tập, diệt, đạo" , nhưng Tâm Kinh lại nói "không có khổ, tập, diệt, đạo".
(52:46) Thầy giải thích rằng Bát Nhã Tâm Kinh mô tả trạng thái rố
t ráo, khi tâm đã trở về với "tính rộng lặng trong sáng" nguyên thủy. Trong trạng thái "tánh không" (không trung) đó , không có các khái niệm đó. Điều này cũng giống như trong 12 nhân duyên : khi không có vô minh (tâm rộng lặng trong sáng) thì không có hành , không có thức ... và cuối cùng là không có sanh, lão, tử, sầu bi khổ ưu não. Đây là nói về sự thật tuyệt đi (chân đế). Tuy nhiên, trong "hiện tại" của chúng ta (thực tại tương đối, tục đế) , ta vẫn còn bản ngã, còn tham, sân. Vì vậy, trước hết ta phải "thấy tham thì thấy tham, sân thì thấy sân". Tứ Diệu Đế là phương pháp tu tập cho thực tại tương đối này.
(1:00:01) Một hành giả hỏ
i để làm rõ về thiền trong đời sống hàng ngày (như khi git đồ). Có phải là vừa biết công việc mình làm, vừa biết thân tâm bên trong, đồng thời vẫn biết âm thanh xung quanh một cách khách quan, mà không phải "quá chú ý" vào công việc không?.
(1:00:49) Thầy xác nhậ
n điu đó là đúng. Đó là sự khác biệt giữa "chú ý" (focus/tập trung) và "chú tâm" (awareness/rõ biết). Khi "chú ý", bạn tập trung vào một đi tượng và bỏ qua tất cả các đi tượng khác. Khi "chú tâm" (hay thiền tuệ ), tâm được mở rộng ra (giống như mở khẩu độ máy ảnh) , không nắm bắt đi tượng nào. Khi đó, bất kỳ đi tượng nào khởi lên trong bối cảnh đó (âm thanh, hình ảnh...) thì tâm đều thấy biết.
(1:05:50) Một hành giả hỏi: Khi ngồi thiền, nếu lắng tâm nghe tiếng dế , tâm chỉ còn lạ
i âm thanh đó và họ hoàn toàn không còn ý thức gì về thân. Tình trạng này có tốt không?.
(1:06:17) Thầy trả lờ
i: Đó là "Định" (concentration). Bạn đang gom tâm, đưa tâm đến nắm bắt và giữ nguyên đi tưng đó. Khi "định" quá mạnh , bạn sẽ không thấy được "pháp diễn biến" (sự sinh diệt). Trong tu tập, cần 5 yếu tố (ngũ căn) cân bng: Tín (đức tin), Tấn (tinh tấn), Niệm (chánh niệm), Định (tập trung), Tuệ (trí tuệ). Nếu một yếu tố quá mạnh sẽ gây mất thăng bằng : Định nhiều quá sinh hôn trầm; Tấn (nỗ lực) nhiều quá sinh trào cử (phấn chấn, bồn chồn); Tín nhiều quá sinh tham; Tuệ (biết nhiều) nhiều quá sinh nghi. "Chánh niệm" (Niệm) chính là yếu tố giữ quân bình cho 4 yếu tố còn lại.
(1:12:14) Một hành giả có thói quen cũ (tập khí) về khí công và thiề
n quán tưởng  (luôn phải theo một công thức, một hình ảnh). Điều này làm họ bị "lúng túng", khó thực hành pháp "buông và thấy".
(1:13:44) Thầy trả lời: Nhữ
ng phương pháp quán tưởng theo công thức là luôn "tìm kiếm đi tượng". Còn pháp "buông để và thấy" là "không có tìm kiếm đi tượng gì cả". Nếu không có đi tượng nào, tâm sẽ tự "rộng lặng trong sáng" , và lúc đó mình đang "niệm tịch tịnh" (trọn vẹn với sự rỗng lặng). Khi có đi tưng (như ngứa) khởi lên, tâm sẽ thấy. Các đi tượng thì vô thưng, nhưng "cái thấy" thì luôn là thấy. Khi cái thấy đủ bén nhạy, nó sẽ thấy luôn cả cái "ý muốn giữ" một trạng thái an lạc. Khi mình "trực nhận sự thật" (thấy rõ) , những cái ảo tưng (tưởng tri, thức tri) sẽ "tự buông". Cứ tiếp tục thấy một cách tự nhiên , dần dần ảo tưởng sẽ "đoạn giảm" cho đến khi đt đến toàn giác.

Voici un résumé du contenu de l'enseignement, divisé selon les moments clés des questions et réponses principales :
" Ne pas chercher à devenir un être parfait, mais juste savoir qui on est, suffit "
(00:00) Un pratiquant partage son expérience de méditation, où il a observé « l'esprit d'attachement ». Il a remarqué que lorsque « la vue » (le fait de voir) est entravée par l'attachement, elle est « l'esprit » (le mental), mais lorsque « l'esprit » parvient à lâcher cet attachement, il devient « la vue » pure, non accrochée. Il demande si « l'esprit » et « la vue » se manifestent simultanément ou s'ils « basculent » l'un à l'autre.
(01:30) L'enseignant explique que « l'esprit » (tâm) signifie globalement « connaître » ou « savoir ». Il y a différentes façons de savoir. La première est « la nature de la conscience » (tánh biế
t), une connaissance purement objective, « dans le vu, seulement le vu », qui est vaste et claire. La seconde est « la connaissance manifestée » (tướng biết), lorsque l'esprit s'élève à travers les sens pour saisir un objet. Ces deux aspects sont des activités naturelles, comparables à l'eau (tánh biết) et aux vagues (tướng biết). L'erreur commence lorsque la « vague » (tướng biết) s'imagine être un « ego » (cái ta) séparé et commence à se comparer aux autres, générant l'illusion du « moi ». Cela mène à une troisième connaissance : la vue de l'ego, lorsque le « moi » subjectif veut savoir, veut saisir ; c'est la connaissance du « moi illusoire ».
(05:58) Une autre personne demande une méthode de pratique pour faire face aux grands bouleversements de la vie, précisant que sa famille vient de perdre la quasi-totalité de ses biens.
(06:52) L'enseignant répond que, de son point de vue, tout ce qui nous arrive est « bénéfique et non nuisible ». La souffrance peut être un abîme pour les faibles, mais elle est un tremplin pour les talentueux et un trésor pour les habiles. La plupart de nos activités proviennent de « l'illusion », et l'illusion désire toujours ce qui est agréable. Lorsque la réalité contredit ce désir, nous souffrons. Mais c'est précisément cela qui nous aide à apprendre et à nous libérer de l'illusion. « Les larmes qui débordent sont elles-mêmes des enseignements ». L'adversité nous aide à développer la sagesse (moins d'illusion) et la vertu (plus d'endurance).
(11:28) Concernant la pratique, l'enseignant conseille de ne pas chercher d'« analgésique ». Il faut « souffrir jusqu'au bout » pour apprendre la leçon. La souffrance est un rappel de revenir à soi-même, car le vrai bonheur se trouve uniquement en soi. C'est une grande opportunité d'éveil. L'important est d'endurer calmement, sans penser. Si l'on tombe dans des pensées négatives, on ajoute de la souffrance à la souffrance, c'est le « khổ khổ ». À la place, il faut revenir à l'observation du corps (thân), des sensations (thọ), de l'esprit (tâm) et des phénomènes (pháp) (les sensations, les émotions, l'attachement à ce moment-là).
(18:15) Un pratiquant s'interroge sur la relation entre les images mentales projetées pendant la méditation et la convoitise ou le désir intérieur.
(18:56) L'enseignant explique qu'il y a deux cas. Premièrement, un objet extérieur est attirant et nous fait créer une illusion, car nous n'en voyons qu'une partie. Deuxièmement, une illusion subjective intérieure crée elle-même un objet, et nous nous laissons emporter par les pensées, les inquiétudes, les espoirs et les déceptions qui s'y rapportent.
(21:18) Un pratiquant expose sa confusion face à une apparente contradiction entre les enseignements de Krishnamurti et ceux du Bouddha. Quand il souffre, l'enseignement de Krishnamurti (« l'observateur est la chose observée », c'est-à-dire « je suis la douleur ») lui semble plus juste. Mais lorsqu'il essaie d'appliquer l'enseignement du Bouddha (« ce corps n'est pas moi, cette sensation n'est pas moi »), il tombe dans une attitude d'opposition et la douleur semble augmenter.
(23:06) L'enseignant répond que cette difficulté est due à « l'attachement aux mots ». Les deux affirmations décrivent la même réalité. Lorsqu'une personne est « pleinement et entièrement avec la douleur », il n'y a pas d'« ego » extérieur qui observe la douleur ; il ne reste que la douleur telle qu'elle est. Cet état est précisément le « non-soi » (vô ngã). Quand Krishnamurti dit que l'observateur et la douleur sont un, c'est le non-soi. Quand le Bouddha dit que la douleur est non-soi (pas moi), cela signifie aussi qu'il n'y a pas de moi extérieur qui observe. Les deux parlent de « connaître pleinement et clairement la douleur présente ».
(27:23) Un pratiquant, habitué à méditer en comptant ses respirations (école Trúc Lâm), partage que lors de la pratique de « simplement s'asseoir », il observe ses pensées, les sons et les sensations. Mais quand il reconnaît une pensée, elle s'arrête et une autre surgit. Ce processus continu le conduit à ressentir « un peu d'ennui ». Il demande si cet ennui est la « connaissance subjective de l'ego » et s'il doit « l'éradiquer ».
(29:50) L'enseignant répond que l'important est de « voir ». Il y a un dicton : « Ne crains pas que les pensées vagabondes surgissent, crains seulement de ne pas les voir à temps ». L'esprit qui « veut » qu'il n'y ait pas de pensées vagabondes, ou qui les « juge » comme telles, c'est précisément « l'ego ». Il donne un exemple : nous ne souffrons pas de voir des libellules voler en désordre, car nous savons qu'elles ne sont « pas nous ». Mais nous souffrons quand notre esprit est agité, car nous nous y ident
ifions par erreur. L'ego veut que les choses soient « comme il le désire » (như ý mình) au lieu d'être « telles qu'elles sont » (như thị). Cet ennui naît parce que l'ego juge (pense que c'est vagabond) et veut que cela cesse. La pratique consiste à seulement voir, sans ego qui veut rejeter ou retenir. De plus, certaines pensées émergent de l'inconscient comme des rappels (ex: se souvenir de verrouiller la porte) et ne doivent pas être éradiquées.
(40:38) Un pratiquant raconte avoir vu une très belle « lumière bleue » pendant sa méditation et avoir ressenti de la « joie » (hỷ lạc). Dès qu'il a pris conscience de cette joie, la lumière a disparu. Les jours suivants, il s'est senti « déçu » après avoir médité car il ne voyait plus rien, comme s'il « cherchait à retrouver » cette belle image.
(41:54) L'enseignant répond que ces états agréables (lumière, joie) font partie des 10 « obstacles à la sagesse » (Vipassan
ā). Ils sont bons pour la méditation de concentration (Samatha), mais deviennent des obstacles à la vision pénétrante car on s'y « attache ». En méditation, « ce qui est passé est passé ». L'important est d'être « pleinement avec le présent ». Voir le plaisir quand il y a plaisir, voir la douleur quand il y a douleur, sans rien retenir ni rejeter. C'est seulement lorsqu'il ne reste que « la vue », sans l'ego qui veut prendre ou jeter, que c'est la véritable vision du non-soi (Vipassanā).
(46:47) Un pratiquant demande la différence entre « la vue » (cái thấy) et « la pleine conscience » (chánh niệm). Il dit qu'il « voit » qu'il est pressé, et qu'il « voit » aussi qu'il « perd la pleine conscience ».
(47:59) L'enseignant répond : On ne peut pas « voir » au sens propre (tịnh giác - claire conscience) sans « pleine conscience » (chánh niệm). Si vous êtes en colère et que vous vous dites « c'est de la colère », ce n'est pas voir. C'est l'ego qui « évalue » et « nomme » la colère, au lieu de la « ressentir pleinement » telle qu'elle est. La « pleine conscience », c'est l'esprit « pleinement avec la réalité présente ». La « claire conscience » (la vue) est le fait de « percevoir cette réalité » pleinement. Les deux vont toujours ensemble.
(51:34) Un pratiquant s'interroge sur la contradiction entre les Quatre Nobles Vérités et le Sûtra du Cœur. Les Quatre Nobles Vérités disent « il y a souffrance, origine, cessation, chemin », mais le Sûtra du Cœur dit « il n'y a ni souffrance, ni origine, ni cessation, ni chemin ».
(52:46) L'enseignant explique que le Sûtra du Cœur décrit l'état ultime, lorsque l'esprit est retourné à sa « nature vaste, silencieuse et claire » originelle. Dans cet état de « vacuité » (tánh không), ces concepts n'existent pas. Cela est similaire aux 12 liens interdépendants : quand il n'y a pas d'ignorance (l'esprit vaste et clair), il n'y a pas de formations, pas de conscience... et finalement pas de naissance, vieillesse, mort, ni chagrin. C'est la vérité absolue (chân đế). Cependant, dans notre « présent » (la vérité relative, tục đế), nous avons encore un ego, de la convoitise, de la colère. Par conséquent, nous devons d'abord « voir la convoitise quand il y a convoitise, voir la colère quand il y a colère ». Les Quatre Nobles Vérités sont la méthode de pratique pour cette réalité relative.
(1:00:01) Un pratiquant demande une clarification sur la méditation dans la vie quotidienne (par exemple, en faisant la lessive). Est-ce que cela signifie être conscient de la tâche effectuée, tout en étant conscient de son corps et de son esprit à l'intérieur, et en même temps conscient des sons environnants, sans être « trop concentré » sur la tâche ?
(1:00:49) L'enseignant confirme que c'est exact. C'est la différence entre « l'attention focalisée » (chú ý - concentration) et « la vigilance/l'attention large » (chú tâm - awareness). Quand on est « focalisé », on se concentre sur un objet et on exclut les autres. Quand on est « vigilant » (pratique de Vipassan
ā), l'esprit est ouvert (comme l'ouverture d'un appareil photo), il ne saisit aucun objet. Alors, tout objet qui apparaît dans le champ (son, image...) est vu et su par l'esprit.
(1:05:50) Un pratiquant demande : En méditant, s'il écoute attentivement le chant d'un grillon, son esprit ne contient plus que ce son et il perd toute conscience de son corps. Est-ce que cet état est bénéfique ?
(1:06:17) L'enseignant répond : C'est la « Concentration » (Định). Vous rassemblez l'esprit pour saisir et maintenir cet objet. Lorsque la « concentration » est trop forte, vous ne pouvez pas voir « les phénomènes en mouvement » (leur apparition et disparition). La pratique nécessite 5 facteurs (les 5 facultés) équilibrés : Foi (Tín), Effort (Tấn), Pleine conscience (Niệm), Concentration (Định) et Sagesse (Tuệ). Si un facteur est trop fort, cela crée un déséquilibre : trop de concentration mène à la torpeur ; trop d'effort (Tấn) mène à l'agitation ; trop de foi (Tín) mène à la convoitise ; trop de sagesse (Tuệ) mène au doute. La « Pleine conscience » (Niệm) est le facteur qui maintient l'équilibre des quatre autres.
(1:12:14) Un pratiquant explique avoir de vieilles habitudes (tập khí) de Qigong et de méditation par visualisation (suivant toujours une formule, une image). Cela le rend « confus » et il a du mal à pratiquer la méthode « lâcher et voir ».
(1:13:44) L'enseignant répond : Les méthodes de visualisation qui suivent une formule consistent toujours à « chercher un objet ». La méthode « lâcher et voir » consiste à « ne chercher aucun objet ». S'il n'y a pas d'objet, l'esprit est naturellement « vaste, silencieux et clair », et à ce moment-là, on pratique la « pleine conscience de la quiétude » (niệm tịch tịnh - être pleinement avec le silence). Lorsqu'un objet (comme une démangeaison) apparaît, l'esprit le voit. Les objets sont impermanents, mais « la vue » est toujours présente. Lorsque la vue est assez aiguisée, elle voit même « le désir de retenir » un état de paix. Lorsque l'on « perçoit directement la vérité » (voir clairement), les illusions (les perceptions erronées) « se relâchent d'elles-mêmes ». Continuez à voir naturellement, et progressivement l'illusion.



https://youtu.be/5ivodtyDi2o

"Sự Thật Về
NGƯỜI TỐT: Một Trò Ảo Thuật
(00:08) Áp lực của việ
c "Làm Người Tốt" và Chiếc Mặt Nạ Đo Đức Nhiều người cố gắng làm người tốt, nhưng lại cảm thấy lòng mình càng nặng. Ta mỉm cười khi không muốn, nói "không sao" khi đang tn thương, vì ta được dạy rằng làm người tốt sẽ đưc yêu thương. Tuy nhiên, thực tế cho thấy người tốt thường chịu thiệt, người thật lòng dễ bị xem thường. Do đó, con người học cách "diễn," đeo một "chiếc mặt nạ đo đc" đ được yên ổn. "Tốt" dần trở thành một vai diễn, một trò ảo thuật tinh vi của bản ngã, khiến ta sống theo hình ảnh người khác muốn thấy.
(00:52) Lòng Tốt Giả Tạo và Sự
Thèm Khát Được Công Nhận Lòng tốt ngày nay trở nên mỏng manh. Chúng ta làm điều thiện nhưng li mong được ghi nhận , giúp ngưi nhưng ẩn chứa sự kiêu hãnh thầm kín, nói về từ bi nhưng tht ra là đang mua chuộc cảm giác an toàn cho chính mình. Thế giới ca ngợi sự ngoan ngoãn, biết điu, nhưng điều này lại xuất phát từ nỗi sợ bị khác biệt, bị phán xét. Đo đức trở thành "chiếc lồng son mạ vàng" giam nhốt con người trong quy tắc tử tế đ tránh đối diện với sự thật.
(01:33) Người Tốt Là Ảo Tưng Được Bao Bọc Bởi Nỗi Sợ Cần nhìn lại liệu "người tốt" có thực sự tốt hay chỉ là cách xã hội khiến ta ngoan ngoãn mà tưởng mình đang giác ngộ. "Người tốt" là một trong những chiếc mặt nạ hoàn hảo nhất của nhân loại, ẩn giấu không chỉ lòng nhân mà còn là nỗi sợ và khao khát được công nhận. Ta sợ bị gọi là người xấu, nên cố sống tốt dù trong lòng bất an. Lòng tốt trở thành nghĩa vụ, không còn là tình thương mà là giao dịch; khi cho đi vì sợ tội, giúp đỡ vì sợ mang nghiệp, thì cái thiện đã bị nhuốm màu toan tính.
(03:04) Ánh Nhìn Của Phật Pháp về Thiện và Ác Theo Phật, thiện và ác nằm ở tâm khởi lên
trưc hành động, không phải ở bản thân hành động. Bố thí để thấy mình cao hơn vẫn là nghiệp. Ngược lại, im lặng mỉm cười với kẻ xúc phạm mà không oán hận đã là từ bi, vì thiện nằm ở nơi sâu nhất của ý niệm. "Người tốt trong thế gian" là một trò ảo thuật: ta diễn tốt đến mức tự tin rằng mình là thế, nhưng nỗi lo sợ mất tình thương khiến ta tử tế một cách mệt mỏi. Lòng tốt ấy thường là nỗi sợ được gói trong vỏ bọc thánh thiện.
(04:14) Đo Đức Là Nhà Tù Mạ Vàng Nghịch lý là càng được ca ngợi là đo đc, con người càng sợ sống thật. Khi đã mang danh người hiền, ta không còn được phép nổi giận, từ chối, buộc phải sống như mt "tượng gỗ biết mỉm cười". Biết điu đôi khi chỉ là cách nói khác của biết sợ. Đo đức trở thành "cái lồng, một nhà tù mạ vàng, đẹp, sáng và rất ngột ngạt". Khi đúng đưc định nghĩa bởi đám đông, ta đánh mất linh hồn, và đo đức trở thành sợi dây siết cổ tự do. Đo đức chỉ có ý nghĩa khi giúp con người tỉnh, nếu dùng để phán xét, nó mất đi linh hồn.
(06:56) Khi Lòng Tố
t Hóa Đá và Tr Thành Huy Chương Sự nguy hiểm nhất của đo đức là khi ta tin rằng mình đã có đủ, ngừng nhìn lại, khiến mọi hình thức thiện lành "hóa đá, đp nhưng lạnh". Lòng tốt hóa thành "tấm huy chương treo trên ngực bản ngã" khi ta làm thiện đ được ghi nhận, mong lời cảm ơn, hay chợt like. Đo đức trở thành ánh đèn sân khấu. Khi lòng tốt cần được chứng minh, nó đã mất linh hồn. Sự tử tế sau đó có thể là một cơn nghin được ngụy trang bằng đạo lý, ta giúp người vì sợ hình ảnh của mình bị sứt mẻ.
(08:27) Lòng Tốt Thật Không Cần Chứng Minh
Đức Phật dạy một hành động chỉ thật sự thiện khi không còn ngưi làm, ngưi đưc làm và người chứng kiến. Lòng tốt thật không cần ai biết, vì ngay khoảnh khắc nó xuất hiện, ngưi làm đã quên mình là người làm. Ngày nay, ta sống bằng sự phản chiếu trong ánh nhìn người khác, biến lòng tốt thành hàng hóa đ trao đổi lấy yên tâm, danh tiếng hay vị thế.
(09:13) Cái Bẫy Của Lòng Tốt và Sự Phán Xét Cái bẫy lớn nhất là khi ta tin tuyệ
t đối vào hình ảnh tử tế của bản thân, ta bắt đầu nhìn kẻ khác bằng ánh mắt phán xét, gọi ai không theo chuẩn của mình là vô đạo. Thiện bị bóp méo thành một hình thức bạo lực tinh vi. Cuối cùng, chính ta cũng trở thành nạn nhân của hình ảnh mình tạo ra, không dám giận, buồn, yếu đuối vì sợ phá vỡ vai người hiền.
(10:45) Ngã Mạ
n Tinh Vi Khoác Áo Đo Đức Có một loại ngã mạn khoác áo đo đức, không ồn ào nhưng tinh vi nhất, chỉ cần mỉm cười và tin rằng mình là ngưi đúng. Cái thiện đưc tô điểm bằng đạo lý thì ngọt ngào, quyến rũ và khó nhận diện hơn cái ác thô thiển. Ngưi ta khát khao giành danh người giác ngộ, nói về vô ngã nhưng lại lấy vô ngã làm bảng hiệu. Đo đức bị cái tôi nắm giữ sẽ trở thành công cụ để phân biệt, chứng minh ta khác họ.
(13:28) Hành Trình Quay Về Sự Thật
Đo đức giả khiến ta mê mà tưởng mình đang tỉnh. Đo đc đích thực nằm trong sự trung thực tuyệt đối với chính mình. Người thiện thật không cần ai xác nhận. Trong ánh nhìn của bậc giác ngộ, đo đức chỉ là chiếc thuyền. Nếu đã sang bờ mà vẫn ôm thuyền, nó sẽ là gánh nặng. Chỉ khi dám bước khỏi chiếc thuyền đó, ta mới chạm vào mặt đất của cái thật, nơi không còn tốt hay xấu, chỉ còn lòng từ bi thật nảy nở.
(14:44) Lòng Thiện Thật và Sự Tĩnh Lặng Lòng thiện thật là khi ta mệt mỏi, không muốn chứng minh gì nữa, chỉ muốn sống thật, nhẹ và trong suốt. Nó không vì sợ, không vì cầu, mà vì không muốn gây thêm vế
t thương nào trên thế giới này. Lòng tốt thật không phải để luyện tập, nó nở ra sau mùa đông của vô minh khi ta không còn muốn hơn ai, không cần ai công nhận. Người thực sự tốt không bao giờ biết mình là người tốt; họ chỉ sống, và mọi điều họ chạm vào đều trở nên dịu lại.
(16:31) Tốt là Hệ Quả Tự Nhiên Của Tâm Sáng Tốt không còn là
điu để cố gắng mà là hệ quả tự nhiên của một tâm sáng. Người thật không cố tu tốt vì họ hiểu, mọi sự cố gắng làm tốt đều hàm chứa cái tôi muốn chứng minh. Thay vào đó, họ quan sát chính mình, và trong ánh nhìn sáng tỏ ấy, mọi bóng tối đều tan. Đo đức không cần phải giữ vì ta không còn muốn làm điều trái.
(17:59) Giữa Tốt và Thật Thế gian chọn Tốt vì nó dễ nhìn, dễ khen, dễ diễn, còn Thật thì trần trụi, gai góc. Nếu không có cái thật, mọi tố
t đp đều chỉ là lớp sơn mỏng. Sống thật nghĩa là dám trần trụi, dám nhìn thấy nơi mình cả bóng tối lẫn ánh sáng, không phải để biện minh mà để thấy rõ và buông. Khi ta đ can đảm nhìn vào phần xấu mà không kết án, nó sẽ hóa mềm, tan ra và trở thành ánh sáng.
(19:53) Sống Thậ
t là Bưc Đầu Của Tự Do Tổn thương tht đáng quý hơn yên ổn giả. Khi ta bắt đầu sống thật, mọi vai diễn tốt tự khắc rơi rụng. Sống thật là bưc đầu của tự do, vì khi không còn phải diễn, ta không còn sợ bị phát hiện hay bị chê. Đo đức chân thật sinh khởi không từ quy tắc mà từ sự sống tinh khôi trong ta.
(21:14) Đo Đc Là Đứa Con Của Nỗi Sợ Đo đc ra đời từ nỗi sợ để kiểm soát và giữ trật tự. Nó luôn mang trong mình bóng dáng của ràng buộc. Thế gian cần đo đức vì con người còn chưa tnh, như đứa trẻ cần hàng rào. Người giác ngộ không cần giữ giới vì trong họ không còn ai để phạm. Ta dùng đo đc để soi sáng chính mình, chứ không phải đ phán xét người.
(25:17) Sống Thiện Khi Không Còn Cố
Làm Người Tốt Khi mọi khái niệm về tốt và xấu rơi xuống, thứ còn lại là cái thật, mảnh đất mà từ bi nảy mầm. Khi ta không còn cố làm người tốt, ta mới có thể thật sự sống thiện. Lòng tốt thật và chân thật hòa vào nhau khi từ bi không còn là hành động mà là chính bản chất của sự sống. Hành trình thật sự là quay trở lại, trở về với ngưi chưa từng cần được gọi bằng bất kỳ danh xưng nào.
(26:58) Không Cần Trở Thành Ánh Sáng, Chỉ Cầ
n Không Che Đi Không cần phải là thánh hay người hiền, chỉ cần khả năng cảm và sống bằng trái tim là đủ. Ta không cần trở thành ánh sáng, chỉ cần không tiếp tục che ánh sáng đi. Khi ta còn thật, mọi điều thiện sẽ tự nhiên nở hoa.

La Vérité sur la "Bonne Personne" : Une Illusion
(00:08) La Pression d'être une "Bonne Personne" et le Masque Moral Beaucoup de gens s'efforcent d'être de "bonnes personnes" mais sentent leur cœur s'alourdir. On sourit sans en avoir envie, on dit "tout va bien" quand le cœur se serre, car on nous a appris que cela nous apporterait de l'amour. Cependant, en grandissant, on constate que la bonne personne est souvent celle qui souffre le plus. Les gens sincères sont facilement méprisés, et ceux qui osent dire la vérité sont considérés comme méchants. On apprend donc à jouer un rôle, à porter un "masque moral" pour avoir la paix. Le "bien" devient peu à peu une performance, une illusion subtile de l'ego, nous faisant vivre selon l'image que les autres souhaitent voir.
(00:52) La Fausse Bonté et le Désir d'Être Reconnu La bonté est fragile aujourd'hui. Nous faisons le bien en espérant secrètement être reconnus , nous aidons les autres avec un fond de fierté cachée , nous parlons de compassion, mais en réalité, nous achetons notre propre sentiment de sécurité. Le monde loue les personnes obéissantes et respectueuses, mais cela provient souvent d'une peur profonde d'être différent, jugé, ou de perdre sa place. La moralité devient une "cage dorée" où l'on s'enferme dans des règles de "politesse" pour éviter d'affronter la vérité.
(01:33) La Bonne Personne, une Illusion Emballée dans la Peur Il est temps de se demander si la "bonne personne" est réellement bonne, ou si c'est juste la manière dont la société nous rend obéissants en nous faisant croire que nous sommes éveillés. La "bonne personne" est l'un des masques les plus parfaits jamais créés par l'humanité, cachant non seulement la gentillesse, mais aussi la peur et le désir ardent de reconnaissance. Nous craignons d'être appelés méchants ou égoïstes, alors nous nous efforçons d'être bons même si nous ne ressentons aucune paix intérieure. La bonté devient une obligation, une transaction : donner par peur de la faute, aider par peur du karma, sourire par peur de contrarier les autres.
(03:04) Le Point de Vue Bouddhiste sur le Bien et le Mal Selon la perspective bouddhiste, le bien et le mal ne résident pas dans l'action, mais dans l'intention qui précède l'action. Donner toute sa vie, mais le faire pour se sentir supérieur, reste du karma. Inversement, sourire silencieusement à celui qui nous insulte sans rancune est déjà de la compassion , car la bonté réside dans le lieu le plus profond de l'intention. La "bonne personne dans ce monde" devient une illusion : nous jouons si bien le rôle que nous finissons par y croire. Cette angoisse de ne plus être aimé nous rend gentils de manière forcée et épuisante. Souvent, notre soi-disant bonté n'est que la peur enveloppée dans une couche de sainteté.
(04:14) La Moralité est une Prison Dorée Paradoxalement, plus une personne est louée pour sa moralité, plus elle craint d'être vraie avec elle-même. Sous le nom de "personne gentille", on ne s'autorise plus à se fâcher ou à refuser. Le monde honore celui qui est "respectueux" (bien élevé), mais cela est souvent une autre façon de dire qu'il est "apeuré". La moralité devient une cage, une prison dorée, étouffante. Lorsque la notion de "juste" est définie par la foule, on perd son âme. La moralité n'est plus la boussole de la conscience, mais une chaîne qui étrangle la liberté.
(06:56) Quand la Bonté se Fige et Devient une Médaille Le plus grand danger de la moralité n'est pas de la perdre, mais de croire qu'on en a assez. C'est à ce moment que toutes les formes de bonté se "figent, belles mais froides". La bonté se transforme en "une médaille accrochée à la poitrine de l'ego" lorsque nous faisons le bien pour être reconnus. Nous cherchons des témoins , espérons un merci , ou attendons des "likes". La moralité devient une scène où chacun essaie de jouer sa meilleure partie. Lorsque la bonté doit être prouvée, elle perd son âme.
(08:27) La Vraie Bonté n'a Pas Besoin de Preuves Le Bouddha a enseigné qu'une action n'est vraiment bienveillante que lorsqu'il n'y a plus d'acteur, de bénéficiaire et de témoin. La vraie bonté n'a pas besoin d'être connue, car au moment même où elle apparaît, l'acteur oublie qu'il agit. Mais aujourd'hui, nous vivons par le reflet des autres , transformant la bonté en marchandise pour échanger contre la tranquillité d'esprit ou la position sociale.
(09:13) Le Piège de la Bonté et du Jugement Le plus grand piège est de croire que nous avons toujours raison. Lorsque nous sommes absolument convaincus de notre propre image vertueuse, nous commençons à juger les autres. Quiconque ne nous ressemble pas est qualifié de mauvais ou d'immoral. Dans ce jugement, la bonté est déformée en une forme subtile de violence. Ironiquement, nous devenons victimes de l'image que nous avons créée, n'osant pas être vrais par peur de briser le rôle de la "personne gentille".
(10:45) L'Orgueil Subtil Revêtu de Moralité Il existe un type d'orgueil revêtu de moralité, l'ego le plus subtil. On craint les méchants mais on ne voit pas le danger des "trop bonnes personnes". Le mal est facile à identifier, mais le bien enjolivé par la doctrine est séduisant et difficile à reconnaître. Nous cultivons un "moi" immense, assoiffé de l'honneur d'être l'éveillé.
(13:28) Le Voyage vers la Vérité La fausse bonté nous égare en nous faisant croire que nous sommes éveillés. La vraie moralité réside dans l'honnêteté absolue envers soi-même. Dans la vision des éveillés, la moralité n'est qu'un radeau. Celui qui a traversé la rivière et s'accroche toujours au radeau en fera un fardeau. Ce n'est qu'en descendant de ce radeau que l'on touche le sol de la vérité , où la vraie compassion prend naissance.
(14:44) La Vraie Bienveillance et la Sérénité La vraie bienveillance arrive lorsque l'on est épuisé de vouloir prouver quoi que ce soit, et que l'on veut juste vivre vrai, léger et transparent. Elle n'est pas motivée par la peur ou la recherche de quelque chose. Elle s'épanouit comme une fleur après l'hiver de l'ignorance , quand on ne veut plus être supérieur à personne. La personne réellement bonne ne sait jamais qu'elle est bonne. Elle vit simplement, et tout ce qu'elle touche s'apaise.
(16:31) La Bonté est la Conséquence Naturelle d'un Esprit Clair La bonté n'est pas un effort ; elle est la conséquence naturelle d'un esprit clair. L'effort pour être bon implique toujours l'ombre de l'ego qui veut prouver. Au lieu de cela, on observe ses propres pensées , et dans ce regard lucide, toute obscurité se dissout sans avoir besoin d'être chassée. Quand l'esprit est suffisamment calme, la moralité n'a pas besoin d'être maintenue, car on n'a plus envie de faire le mal.
(17:59) Entre le Bon et le Vrai Le monde choisit le Bon car il est facile à voir, à louer, à jouer. Le Vrai est nu, rugueux, et parfois inconfortable. Sans le Vrai, toute bonté n'est qu'une mince couche de peinture. Vivre vrai, c'est oser être nu devant ce que l'on craint le plus : admettre l'avidité, la colère, le besoin de reconnaissance. C'est seulement en voyant clairement que l'on peut lâcher prise.
(19:53) Le Vrai est le Premier Pas vers la Liberté Une blessure vue guérit ; une blessure cachée pourrit. Lorsque nous commençons à vivre vrai, tous les rôles de "bonne personne" tombent d'eux-mêmes. Nous n'avons pas besoin d'essayer d'être humble, car l'humilité vient de la conscience de notre petitesse au milieu de tout. Le Vrai est le premier pas vers la liberté. Dans cette transparence, la moralité authentique naît, non des règles, mais de la vie immaculée qui coule en nous.
(21:14) La Moralité est l'Enfant de la Peur La moralité est née de la peur pour contrôler et maintenir l'ordre. Quand nous disons qu'il faut faire le bien, nous entendons la voix de la société, pas l'appel du cœur. La compassion murmure : "ne laissez pas les autres souffrir, car ils sont vous". Le monde a besoin de moralité parce que les gens ne sont pas encore éveillés. L'éveillé n'a pas besoin de règles car son esprit sait déjà quel est le droit chemin.
(25:17) Vivre la Bonté sans Essayer d'être Bon Quand toutes les notions de bien et de mal s'effondrent, ce qui reste est le Vrai , le sol où germe la compassion. Ce n'est que lorsque nous arrêtons d'essayer d'être la bonne personne que nous pouvons réellement vivre le bien. Le bien n'est plus une preuve à fournir, mais un souffle léger dans chaque petite action. Le bien est la clarté sereine d'un cœur qui n'essaie plus de fuir.
(26:58) Il Suffit de ne Pas Cacher la Lumière Il n'est pas nécessaire d'être un saint, il suffit d'avoir la capacité de ressentir et de vivre avec son cœur. Nous n'avons pas besoin de devenir la lumière, il suffit de ne plus cacher la lumière. Dans chaque instant où l'on vit vrai, la bonté authentique est déjà silencieusement présente.



https://youtu.be/5DPfCy4ZKeg?list=PLCBawGbkwABh215atB_qI34z71wFGAHhX

Tóm Tắt Bài Giảng "
ớng Dẫn Phương Pháp Tọa Thiền" của Ni Sư Hạnh Chiếu
Bài giảng này được thực hiện tại Thiền viện Trúc Lâm Trí Đc ni vào ngày 22 tháng 8 năm Nhâm Dần (tức 17/9/2022 theo video gốc) và dựa trên sách "Phương pháp Tọa Thiền" do Hòa thượng Thích Thanh Từ, tông chủ Thiền phái Trúc Lâm Việt Nam, biên soạn.
Lờ
i Nói Đầu và Mục Đích Tọa Thiền
[01:13]
Phương pháp tọa thiền này theo đường lối Thiền tông Việt Nam, bao gồm các đng tác căn bn đã được ứng dụng, hướng dẫn cho Tăng Ni và Phật tử tại gia thực hành.
[02:10] Kết quả thực tập cho thấy Hành giả dần dầ
n được an định thân tâm, trí tuệ tăng trưởng, và đời sống được thuần thiện, an lạc, góp phần đem lại nhân tố tốt đẹp cho bản thân, gia đình và xã hội.
[03:07] Tọa thiề
n là phương tiện Thiền đnh được Phật chỉ dạy đnhiếp tâm chánh niệm; đây là mt phương pháp thù thng đối với ngưi sơ cơ.
[04:27] Hòa th
ượng dạy rằng, một pháp tọa thiền hội đLục Độ Ba-la-mật (Bố thí, Trì giới, Nhẫn nhục, Tinh tấn, Thiền định, Trí tuệ). Ví dụ:
Bố thí: Ngồi thiề
n để yên cho muỗi, kiến cắn, không khởi ý ghét giận, tùy thuận với tâm lặng lẽ (nội thí).
Trì giới: Giữ yên vị
trí, đúng giờ nghe kiểng mới xả, không cựa quậy, không xả sớm.
Nhẫn nhục: Ráng chịu nóng nực, bực bộ
i, đau nhức ê ẩm mà không khóc, không cười, không nghiến răng.
Tinh tấn: Giữ
đúng tư thế ngay thẳng, bám sát pháp tu, không xao lãng, không phân tán từ đu đến cuối.
Thiề
n định: An trụ trong pháp tu, dù duyên trong duyên ngoài đến cũng chẳng màng, lắng sâu để chỉ còn có pháp.
Trí tuệ: Khởi cái thấy biết rõ ràng thuần pháp, không lầm lẫn, không thấy có cái thấy biết, rỗng rang mà hay rõ biết khắp.
[10:04]
Khi điều phục và chiến thắng được những sự cố như muỗi cắn, đau nhức, mong chờ xả thiền trong lúc ngồi, tức là đang thực hành Lục Ba-la-mật – một giáo lý đưc đưa vào thực tập mà Hòa thượng gọi là Thiền Giáo đồng hành.

Phương Pháp Tọa Thiền
1. Dụng Cụ
và Tư Thế Ngồi (Nhập Thiền)
[11:03]
Dụng cụ: Bồ đoàn tròn (chiều cao tùy cơ thể), tọa cụ 7 tấc trải phía dưới, một gối hoặc khăn nh đ kê dưới lòng bàn chân (nếu cần).
[11:59] Chuẩn bị: Ngồi lên bồ
đoàn, xương cùng đúng giữa, nghiêng qua nghiêng lại cho an ổn để thế ngồi vững, tránh bị lệch, đau nhức và phải sửa chữa trong lúc thiền.
[13:25] Quần áo: Nới rộ
ng dây lưng và cổ áo cho thoải mái, không đ đồ siết chặt cơ thể.
[13:50] Thế ngồi (2 thế):
Bán già:
Kéo chân trái gác lên đùi phải (hoặc ngược lại) và kéo sát lên trên để bắp đùi kìm lại, ngồi bền hơn.
Kiết già:
Kéo chân trái gác lên đùi phải, chân phải gác lên đùi trái (hoc ngược lại).
[15:47] Tay: Bàn tay phả
i đ lên trên bàn tay trái, hai bàn tay đặt trên hai lòng bàn chân. Hai đầu ngón tay cái vừa chạm nhau (không ép chặt, không thưa quá).
Gối kê: Nếu lòng bàn chân bị hõm quá, dùng gố
i/khăn nhỏ kê bên trên lòng bàn chân (chỗ hõm) đ tay đt lên đưc thăng bằng.
[19:23] Thân: Canh thẳ
ng người, rốn, sống mũi và hai ngón tay cái thẳng hàng đ cơ thể cân bằng, tránh mỏi vai, mỏi tay.
[20:00] Cùi chỏ: Vừa ôm hông, không ép vô cũng không khuỳnh ra, giữ tự nhiên.
[21:19] Chuyể
n động thân (5 lần): Bắt đầu mạnh, sau nhẹ dần (khác với lúc xả thiền là từ nhẹ đến mạnh). Nhấn tại chỗ, không nghiêng xuống.
[23:05]
Lưng và Đầu: Lưng thẳng vừa phải (đng quá ưn, cũng đừng cong hoặc vẹo). Đu hơi cúi.
Lưu ý: Ngồi thẳng quá có thể gây nặng ngực, nhói tim, nên hơi chùng xuống một chút. Lưng cong và đầu cúi quá dễ sanh hôn trầm.
[24:15] Mắt và Nhìn: Mắt mở một phần ba. Tầm nhìn cách hai chân khoảng 6 tấc (hoặc 7-8 tấ
c tùy người cao).
Nhìn quá gần dễ hôn trầm, quá xa dễ tán loạn.
Người ít hôn trầm có thể nhắm mắt để phản quang.
[27:12] Hít thở:
3 hơi đầu (Từ mạnh đến nhẹ): Hít vô bằng mũi mạnh, thở ra bằng miệng.
Sau đó: Ngậm miệng, môi và răng va khít nhau, lưi để lên vòm họng. Từ đây đến lúc xả thiền, chỉ hít thở bình thường bằng mũi, đu đều, nhẹ nhẹ.
2. Giai Đoạn Trụ Thiền (3 Phương Pháp)
[29:28]
Mục đích: Giúp ngưi sơ cơ điều phục vọng tưng, điều hòa hơi thở/sức khỏe, làm nền tảng trưc khi đến với Tri vọng.
A. Sổ Tứ
c Quán (Đếm hơi th): Dành cho người hoàn toàn mới bắt đầu tu tập.
Cách 1 (Nhặt):
Hít vô đếm 1, thở ra đếm 2, lần lưt đến 10, rồi trở lại từ 1.
Cách 2 (Khoan): Hít vô thở
ra đếm 1, hít vô thở ra đếm 2, lần lưt đến 10, rồi trở lại từ 1.
Lưu ý: Nếu đang đếm mà quên hoặc lộn số thì trở lại từ 1. Sau khi đếm thuần thục, hành giả bỏ sổ tức.
B. Tùy Tức (Theo dõi h
ơi thở): Theo dõi hơi thở ra vào.
Hít vô tớ
i đâu biết tới đó, th ra đến đâu cũng biết rõ.
Quán: Mạng số
ng trong hơi th, hơi th vô thường, mạng sống mong manh giả tạm.
Lưu ý: Hít sâu thở sạch một cách tự nhiên, không cưỡng bức hơi thở.
Sau khi theo dõi thuần thục, hành giả chuyển sang thực hành pháp Tri vọng.
C. Tri Vọng (Biết vọng): Mụ
c đích cốt lõi của Thiền tông.
[37:53] Cách thực hành: Theo dõi h
ơi th ra vào đôi 3 phút cho an ổn, rồi buông hơi th đ tâm an định, không bám theo cái gì cả.
[38:49] Vọ
ng tưởng: Vừa có vọng khởi liền biết vọng, không theo. Cứ thế cho đến khi vọng thưa dần và lặng.
Mụ
c đích: Vọng lặn thì tâm thanh tịnh, rỗng rang, trong sáng, Chân Tâm hiện tiền.
[40:42] Tánh Biết (Mụ
c đích): Tánh biết là cái thấy biết (cái tâm) không thuộc động hay tịnh, có vọng hay không vọng.
Khi có vọ
ng tưởng, Tánh Biết biết có vọng.
Khi vọng lặn (trạng thái thanh tịnh), Tánh Biết biết không vọng.
Phải nhận ra Tánh Biết mới là mụ
c đích của tu thiền, không phải chỉ là tâm im ru, không vọng tưởng.
[44:43]
Lưu ý Bệnh Vô Ký: Là trạng thái tâm không vọng tưng nhưng cũng không tỉnh giác, không biết rõ ràng sáng suốt, dễ rơi vào buồn ngủ. Đây là một loại bệnh cần cẩn thận.
3. Xả Thiền
[51:39]
Lưu ý: Xả thiền phải đúng phương pháp đkhông bị bệnh. Xả thiền vẫn là giờ tu, phải tỉnh thức và trang nghiêm.
[52:05]
ớc 1: Nguyện Hồi Hướng.
[52:20]
ớc 2: Hít thở 3 hơi (Từ nhẹ đến mạnh): Hít vô bằng mũi (tưởng máu huyết lưu thông khp cơ thể) rồi hé miệng thở ra bằng miệng (tưởng phiền não, bệnh hoạn, cấu uế theo hơi thở ra ngoài).
[53:08]
c 3: Động tác:
Động hai bả vai lên xuống mỗi bên 5 lần.
Ngước lên cúi xuống 5 lần.
Xoay đầu sang phải sang trái mỗi bên 5 lần.
Động hai bàn tay xòe nắm 5 lần.
Động thân từ nhẹ đến mạnh 5 lần (chỉ đằn xuống tại chỗ, không cúi đầu quá sâu).
[57:33]
ớc 4: Xoa bóp (20 lần mỗi bộ phận): Xoa mặt (xoa lên để tránh xệ), xoa lỗ tai, xoa đầu (lòn tay xoa sát vào da đầu), xoa gáy, xoa cổ.
[1:01:06]
ớc 5: Xoa thân (10 lần mỗi bên): Dùng bàn tay phải xoa từ vai xuống cánh tay, bàn tay trái xoa từ nách xuống hông (và ngược lại). Lòng bàn tay phải đặt lên ngực, lưng bàn tay trái đt sau lưng, hai tay kết hợp xoa một lượt.
[1:04:19]
ớc 6: Xoa mắt (5 lần): Chà hai lòng bàn tay mạnh để tạo độ nóng, rồi úp lên mắt (có thể đẩy vô hoặc kéo ra tùy ý, miễn là thấy khỏe).
[1:05:54]
ớc 7: Xả chân: Kéo chân để trên xuống trước (nắm đu ngón chân và đỡ cổ chân để từ từ hạ xuống). Bóp bóp, vuốt chân, chà lòng bàn chân.
[1:10:04]
ớc 8: Duỗi chân: Duỗi thẳng hai chân ra, vẫn ngồi trên bồ đoàn. Giơ hai tay thẳng tới hai ngón chân cái 5 lần (không giơ tay lên cao).
[1:11:15]
ớc 9: Rời bồ đoàn: Sau khi duỗi chân, rời bồ đoàn và ngi thư thả một chút rồi mới đứng dậy.
Lời Khuyên và Tâm Nguyện
[1:12:35]
Đây là việc sống chết của mỗi thiền sinh, cần phải thuộc lòng và nắm vững pháp hành.
[1:12:55] Mụ
c đích của Hành giả khi vào thiền viện là phải sáng đo trong đời này (nhận được Tánh Biết và sống với nó).
[1:13:06] Tất cả phiền não (ghét, vui, buồ
n, được, mất, hơn, thua) dẹp hết, vừa dấy lên là bỏ liền.
[1:13:42]
Dù chưa sáng đo được thì cũng tích lũy thiện nghiệp để có nhân duyên tốt đẹp tu hành kiếp sau.

Résumé de la Conférence «
Instructions sur la méthode de Méditation Assise » par la Vénérable Nonne Hạnh Chiếu
Cette conférence a été donnée au Monastère de Trúc Lâm Trí Đức Ni le 22e jour du 8e mois de l'année Nhâm Dần (soit le 17/09/2022 selon la vidéo originale) et est basée sur le livre Phương pháp Tọa Thiền (Méthode de Méditation Assise) compilé par le Vénérable Thích Thanh Từ, Patriarche de l’École Thiền Trúc Lâm du Vietnam.
Préface et Objectif de la Méditation Assise
[01:13]
Cette méthode de méditation assise suit la voie de l’École Thiền Tông vietnamienne , comprenant des mouvements de base qui ont été appliqués et enseignés aux moines, nonnes, et laïcs bouddhistes.
[02:10] Les résultats de la pratique montrent que le pratiquant parvient progressivement à la
stabilité du corps et de lesprit (an định), l'accroissement de la sagesse (trí tuệ), et une vie plus pure et paisible (thuần thiện, an lạc) , contribuant à apporter un facteur positif à soi-même, à sa famille et à la société.
[03:07] La méditation assise (tọa thiền) est un moyen de concentration (Thiề
n định) enseigné par le Bouddha pour rassembler l'esprit dans la pleine conscience (nhiếp tâm chánh niệm) ; c'est une méthode supérieure pour le débutant.
[04:27] Le Vénérable enseigne qu'une séance de méditation assise remplit les
Six Pāramitā (Bố thí - Générosité, Trì giới - Discipline, Nhẫn nhục - Patience, Tinh tấn - Diligence, Thiền định - Concentration, Trí tuệ - Sagesse). Par exemple :
Générosité (Bố thí): Rester immobile face aux piqûres de moustiques ou aux morsures de fourmis, sans colère, donnant son sang et sa chair (don intérieur - nội thí).
Discipline (Trì giới): Garder sa position sans bouger , ne pas se lever prématurément, rester jusqu'à l'heure de la cloche.
Patience (Nhẫn nhục): Supporter la chaleur, l'irritation, la douleur sourde sans pleurer, rire ou grincer des dents.
Diligence (Tinh tấn): Maintenir la posture droite du début à la fin, s'en tenir à la pratique sans relâche ni distraction.
Concentration (Thiề
n định): S'établir fermement dans la méthode de pratique, ignorant les facteurs internes et externes, se concentrant si profondément qu'il n'y a plus que la méthode elle-même.
Sagesse (Trí tuệ): Développer la vision et la connaissance claires, ne voyant que la pure méthode (thuần pháp) , ne voyant pas l'existence de la vue/connaissance ni de la méthode, vide mais connaissant clairement tout.
[10:04] Vaincre les obstacles pendant la méditation (piqûres, douleur, attente de la fin de la séance) signifie pratiquer les Six P
āramitā , que le Vénérable appelle la concomitance du Zen et des enseignements (Thiền Giáo đồng hành).

La Méthode de Méditation Assise
1. Outils et Posture (Entrée en Méditation - Nhập Thiền)
[11:03]
Outils: Un coussin de méditation rond (Bồ đoàn) (hauteur selon la personne) , un tapis de méditation (tọa cụ) de 7 tấc (environ 23 cm) en dessous , un petit oreiller/tissu pour soutenir le creux du pied (si nécessaire).
[11:59] Préparation: S'asseoir sur le coussin, le coccyx au milieu , se balancer doucement d'un côté à l'autre pour stabiliser la posture avant de croiser les jambes.
[13:25] Vêtements: Desserrez la ceinture et le col pour être à l'aise.
[13:50] Postures (2 types):
Demi-lotus (Bán già): Plier la jambe gauche sur la cuisse droite (ou vice-versa) et tirer le pied vers le haut près de la cuisse pour le maintenir en place et asseoir durablement.
Plein lotus (Kiết già): Plier la jambe gauche sur la cuisse droite, puis la jambe droite sur la cuisse gauche (ou vice-versa).
[15:47] Mains: La main droite repose sur la main gauche, les deux mains posées sur les pieds. Les deux pouces se touchent légèrement (ni trop serrés ni trop écartés).
Coussin: Si le creux du pied est trop prononcé, utiliser un oreiller pour le soutenir afin que la main reposant dessus soit équilibrée.
[19:23] Corps: Alignement : nom brise, pont du nez et pouces doivent être droits pour l'équilibre du corps.
[20:00] Coudes: Juste à côté des hanches (ne pas serrer, ne pas écarter), maintenir une posture naturelle.
[21:19] Mouvement du corps (5 fois): Commencer fort puis ralentir progressivement (l'inverse de la sortie de méditation). Pousser vers le bas in situ, ne pas se pencher.
[23:05] Dos et Tête:
Le dos doit être droit, juste ce qu'il faut (ni trop cambré, ni trop courbé/tordu). La tête légèrement inclinée.
Note: Trop droit peut rendre la poitrine lourde et causer des douleurs cardiaques légères. Trop courbé ou tête trop basse favorise la torpeur (hôn trầm).
[24:15] Yeux et Regard: Yeux ouverts au tiers. Regarder à environ 6 tấc devant les pieds  (regarder trop loin favorise la distraction, regarder trop près favorise la torpeur) .
[27:12] Respiration:
3 premières respirations (De fort à léger): Inspirer fortement par le nez, expirer par la bouche.
Ensuite: Fermer la bouche, les lèvres et les dents juste au contact, la langue sur le palais. À partir de là, jusqu'à la fin de la séance, respirer normalement par le nez, régulièrement et doucement.
2. Phase de Stabilité (Trụ Thiền - 3 Méthodes)
[29:28]
Objectif: Aider le débutant à maîtriser les pensées illusoires (vọ
ng tưởng), réguler la respiration/santé, et servir de base avant d'arriver à la méthode Tri Vọng.
A. Comptage des Respirations (Sổ Tức Quán): Pour ceux qui commencent tout juste la pratique.
Méthode 1 (Séparée - Nhặt): Inspirer, compter 1 ; expirer, compter 2, jusqu'à 10, puis recommencer à 1.
Méthode 2 (Groupée - Khoan): Inspirer et expirer, compter 1 ; inspirer et expirer, compter 2, jusqu'à 10, puis recommencer à 1.
Note: Si l'on oublie ou mélange les nombres, on recommence à 1. Après avoir maîtrisé le comptage, on l'abandonne.
B. Suivi des Respirations (Tùy Tức): Suivre l'inspiration et l'expiration.
Savoir où va l'inspiration, où va l'expiration.
Contemplation (Quán): Méditer sur la vie dans la respiration , la respiration est impermanente, la vie est fragile.
Après avoir maîtrisé le suivi, on passe à la pratique de Tri Vọng.
C. Connaissance des Pensées Illusoires (Tri Vọng): L'objectif central du Zen.
[37:53] Pratique: Suivre la respiration pendant 2-3 minutes pour se stabiliser , puis lâcher la respiration et laisser l'esprit se stabiliser, sans s'accrocher à rien.
[38:49] Pensées illusoires (vọng): Dès qu'une pensée surgit, la connaître immédiatement (biết vọng), et ne pas la suivre (không theo). Continuer ainsi jusqu'à ce que les pensées diminuent et se calment.
Objectif: Lorsque les pensées se calment, l'esprit devient clair, vide, pur ; le Vrai Esprit (Chân Tâm) apparaît.
[40:42] La Nature de la Connaissance (Tánh Biết - Le but): La Nature de la Connaissance (l'Esprit) est ce qui connaît (biết) l'agitation ou le calme , l'existence ou l'absence de pensées illusoires. Elle n'appartient ni à l'agitation ni au calme.
L'objectif de la méditation est de reconnaître cette Nature de la Connaissance (tánh biết).
[44:43] Attention à l'Égarement (Vô Ký): L'état d'esprit où il n'y a pas de pensées illusoires, mais aussi pas de vigilance ni de connaissance claire. C'est une forme de paresse qui peut mener à la somnolence.
3. Sortie de Méditation (Xả Thiền)
[51:39]
Note: La sortie de méditation doit être effectuée correctement pour éviter la maladie. C'est toujours un moment de pratique, exigeant pleine conscience.
[52:05] Étape 1: Réciter le Vœu de Retournement de Mérite (Nguyện Hồ
i Hướng).
[52:20] Étape 2: 3 Respirations (De léger à fort): Inspirer par le nez (imaginer le sang circuler) , puis expirer par la bouche (imaginer les afflictions et les maladies sortir).
[53:08] Étape 3: Mouvements:
Bouger les deux épaules de haut en bas 5 fois de chaque côté.
Baisser puis lever la tête 5 fois.
Tourner la tête de droite à gauche 5 fois de chaque côté.
Ouvrir et fermer les mains 5 fois.
Bouger le corps du plus léger au plus fort 5 fois.
[57:33] Étape 4: Massage (20 fois chacun): Masser le visage (vers le haut pour éviter le relâchement) , les oreilles, le cuir chevelu (masser fermement) , la nuque, le cou (bon pour le goitre).
[1:01:06] Étape 5: Massage du corps (10 fois de chaque côté): La main droite masse de l'épaule au bras, la main gauche masse de l'aisselle à la hanche (et vice-versa).
[1:04:19] Étape 6: Massage des yeux (5 fois): Frotter les mains vigoureusement pour les chauffer , puis les appliquer sur les yeux  (selon le Vénérable, cela l'a aidé à soigner un mộng thịt - ptérygion) .
[1:05:54] Étape 7: Libération des jambes: Tirer la jambe du dessus en premier. Saisir les orteils d'une main et soutenir la cheville de l'autre pour la poser lentement. Masser et frotter les pieds.
[1:10:04] Étape 8: Étirement: Étirer les deux jambes , toujours assis sur le coussin. Étirer les deux bras vers l'avant jusqu'aux gros orteils 5 fois (sans lever les bras trop haut).
[1:11:15] Étape 9: Quitter le coussin: Se lever du coussin de méditation (Bồ
đoàn) , s'asseoir un peu, puis se lever pour réciter le Sūtra de la Prajnaparamita.
Exhortation et Vœux
[1:12:35]
C'est comparable à une question de vie ou de mort pour chaque pratiquant. L'objectif est d'atteindre l'illumination dans cette vie (sáng đạo)  (reconnaître la Nature de la Connaissance) .
[1:13:06] Il faut écarter toutes les afflictions (peur, joie, tristesse, gain, perte, supériorité, infériorité) dès qu'elles surgissent.
[1:13:42] Si l'illumination n'est pas atteinte, il faut au moins accumuler le mérite pour une prochaine existence favorable à la pratique.
[1:14:14] Tous sont égaux en vertu de la Nature de Bouddha et de la Nature de la Connaissance (tánh giác).




https://youtu.be/GUKg_SDxPyw

(00:01) Buổi giảng bắ
t đầu với câu hỏi về luân xa (chakra): tại sao các phương pháp khác như khí công hay yoga cũng khai m được luân xa và làm sao biết luân xa đã khai mở . Sư ông Viên Minh giải thích rằng luân xa giống như một cái cây, nó sẽ tự nhiên ra hoa kết trái khi đến thời điểm thích hợp . Nếu cố gắng ép một cái cây mới 3 tháng tuổi phải ra trái (trong khi đáng lẽ cần 3 năm), điu đó là không thích hợp .
(01:04) Vì vậy, chúng ta không nên cố gắng "mở" luân xa; chúng sẽ tự mở khi sự tiến hóa của bả
n thân đt đến mức đ đó, cũng như học sinh phải học tuần tự từng lớp . Sư ông ví dụ: một người làm chủ được ngôi nhà thì có thể mở hết các cửa vì họ kiểm soát đưc . Nhưng nếu giao nhà cho một đứa bé, cha mẹ phải đóng hết cửa lại . Nếu ngưi khác (như các phương pháp bên ngoài) c "giúp" đứa bé mở hết cửa ra, trộm sẽ vào nhà .
(02:34)
Tương tự, khi mình chưa làm ch được bản thân mà mở luân xa, mình sẽ mời gọi những yếu tố bên ngoài vào . Nếu không có hiểu biết để kiểm soát (như chủ nhà biết mời khách nào), mọi thứ sẽ trở nên hỗn loạn . Do đó, không nên mở luân xa vì tham vọng . Hãy cứ thuận theo trật tự vận hành của pháp, như hạt ổi tự nảy mầm, ra lá, rồi thành cây; đó chính là "giác ngộ" .
(04:46) Câu hỏi tiế
p theo liên quan đến lời dạy của Sư ông: "Chỉ sống thôi, đừng tu gì cả" . Một thính giả đang phân vân vì họ dự định xây dựng một nơi tu học (ngồi thiền, tụng kinh, sám hối) . Sư ông giải thích rằng ý ngài nói "không tu" là đừng tu vì mong cầu (muốn đt được trạng thái gì đó, mun được lên cõi trời) . Đạo Phật là để thấy ra chân lý .
(06:18) "Tu" thực sự là quá trình chuyển hóa nhận thứ
c và hành vi, đòi hỏi mình phải rõ biết mình đang làm gì . Khi lập một đo tràng, điều quan trọng là ngưi hướng dẫn đã giác ngộ chưa . Nếu chưa giác ng mà đi dẫn dắt ngưi khác, đó là "người mù dẫn ngưi mù" . Sư ông ví von: một bác sĩ giỏi không thể cho mọi bệnh nhân cùng một loại thuốc (như aspirin) . Mi người có bệnh nền và triệu chứng khác nhau (đau đu, đau bng, đau gan) .
(09:14) Nế
u chưa giác ngộ, việc lập đạo tràng có thể chỉ là thể hiện bản ngã thay vì lòng từ bi . Một người giác ngộ sẽ biết "cho thuốc" đúng lúc (khi nào cần ngồi thiền, khi nào cần tụng kinh) . Đức Phật cũng nói pháp khác nhau cho từng đệ tử (A Nan, Xá Lợi Phất) để mỗi người tự giác ngộ .
(11:56) Câu hỏi thứ ba là
làm sao biết cha mẹ đã tái sinh hay còn quẩn quanh con cháu . Sư ông cảnh báo rằng rất nhiều người, kể cả người tu, chết mà không "siêu thoát" được . Nguyên nhân là sự dính mắc: dính mắc vào chùa, vào con cái, tài sản, địa vị .
(13:48) "Siêu thoát" ở
đây nghĩa là không còn dính mắc ở lại . Sư ông chỉ ra phong tục Đông phương (như chiêu hồn nhập mộ) là đang c "giam" người chết lại . Chúng ta còn muốn cha mẹ ở lại "độ" cho con cháu, biến họ thành "ô sin" mà không cho họ đi "học lớp khác" (tái sinh) . Việc xây mồ mả thật đp cũng là để giữ họ làm "ma giữ mộ" . Mỗi kiếp sống là một lớp học; học xong lớp 1 phải lên lớp 2, phải tin vào sự vận hành của nhân quả .
(19:33) Câu hỏi về
kinh Kim Cương . Sư ông cho biết câu quan trọng nhất là "Ưng vô sở trụ như sinh kỳ tâm" (Nên phát tâm mà không trụ vào đâu cả) . Tức là khi mắt thấy sắc, tai nghe âm thanh... thì đừng "trụ" (dính mắc) vào đâu . Điều này cũng giống như lời Phật dạy Bāhiya: "Trong thấy chỉ thấy, trong nghe chỉ nghe..." và cũng là tinh thần của Tứ Niệm Xứ (thấy thân, thọ, tâm, pháp như nó là) . Đừng trụ vào quá khứ, hiện tại hay tương lai .
(23:06) Cái thấy biết mà không dính mắc gọi là "
tri kiến thanh tịnh" . Nhưng Sư ông nhắc lại lời Phật, ngay cả tri kiến thanh tịnh cũng chỉ là "trạm xe cuối", cái rốt ráo là "vô thủ trước niết bàn" (Niết bàn không còn chấp thủ) . Đây là cốt lõi của Đạo Phật: thấy ra sự thật (chứ không phải nỗ lực đt đưc) để giải thoát khỏi trói buộc .
(26:57) Câu hỏi tiếp theo về áp lực của các bạn trẻ mớ
i ra trường, khó tìm việc làm, dẫn đến trầm cảm và tự tử . Sư ông khuyên các bạn phải giữ sự "sáng suốt, định tĩnh, trong lành" . Chính sự thoải mái nội tâm này sẽ thu hút điều tốt đẹp . Ngài kể hai câu chuyện: (1) Một cử nhân ngân hàng không xin được việc, đã đi bán trà sữa. Nhờ đó cô hc được tiếng Hoa từ ông chủ Đài Loan, rồi trở thành quản lý, và cuối cùng được một đối tác Nhật Bản tuyển dụng vì biết tiếng Hoa . (2) Cháu của Sư ông bị ép học bác sĩ nhưng không thích . Anh ta bỏ nghề y đ đi làm cây kiểng, hòn non bộ và cuối cùng cũng trở nên giàu có .
(34:03)
Sư ông kết luận, người ta thất nghiệp là vì "chấp trước", không chịu "du di uyển chuyển" , chỉ muốn làm cái mình thích . Bất cứ công việc chân chính nào cũng là phương tiện nuôi sống . Việc cho rằng mình là bác sĩ mà không thể đi quét đường là do bản ngã .
(35:13) Một câu hỏi khác là "
Thiên cơ bất khả lộ" (bí mật trời không thể tiết lộ) có còn đúng không, và tại sao có những lời tiên tri? . Sư ông khuyên không nên coi thầy bói hay tử vi . Biết trưc tương lai chỉ mang lại khổ: nếu biết trúng số thì lười biếng, nếu biết bị tai nạn thì lo sợ ngay từ bây giờ .
(37:13)
Mọi chuyện đến với mình, dù tốt hay xấu, đều là "bài học" . "Thiên cơ" chính là những gì đang đến với mình ngay hiện tại; khó khăn chính là thiên cơ để mình học . Càng muốn biết tương lai, càng quên mất hiện tại . Những lời tiên tri thưng mơ hồ, chỉ khi sự việc xảy ra rồi người ta mới thấy là "đúng" .
(40:05) Mộ
t người từng tu Mật tông hỏi về "hưng đi của sự tu tập", vì họ cảm thấy hợp với sự "trở về trọn vẹn tỉnh thức" mà Sư ông ging hơn . Sư ông trả lời: ng đi chính là "soi sáng lại chính mình" , hay "kiến tánh thành Phật" (thấy ra tự tánh) .
(42:25) Trở về chính mình không có nghĩa là ngồi yên một chỗ, mà là "
rõ biết chính mình" trong mọi hoạt động (nấu ăn, đi lại) . Dù mình có mục đích (như đi chợ, hay học lên tiến sĩ), mình vẫn phải "thần trọng chú tâm quan sát" từng khoảnh khắc hiện tại . Khi làm toán thì phải trọn vẹn với bài toán .
(46:55) Trong phần trả lời cuối cùng (về câu "
bờ mê là bến giác"), Sư ông gii thích đi người là một hành trình (cuộc lữ) , luôn có hai mặt: thật (chân đế) và ảo (tục đế) . "Đi" là tâm chạy ra ngoài tìm kiếm, "Về" là trở lại với chính mình . "Biển khổ mênh mông, hồi đầu là bến": Khi ta nhận ra những mộng tưởng là ảo, ta buông xuống và trở về với chân tâm .
(51:08) Niết bàn và sinh tử không ở
đâu khác, chúng ngay đây . Khi tâm thanh tịnh là Niết bàn, khi tâm vọng động (tham ái, vô minh) là sinh tử . Ngài ví điu này như thấy sợi dây mà tưởng là con rắn . Chúng ta sống trong sợ hãi vì "con rắn" (ảo tưởng, khái niệm) . Khi chợt thấy đó chỉ là "sợi dây" (sự thật), mọi sợ hãi biến mất . Sự thật (chân lý) đã có sẵn, chỉ là ta không thấy . Giác ngộ là thấy ra cái mê, ngay trong thế gian này (Phật pháp bất ly thế gian giác) .
(58:11) Câu hỏi tiếp theo: "Biế
t hơi th" (hơi th là đi tượng) có phải là Định, và "biết sự thở" (sự thở là diễn biến) có phải là Tuệ không? . Sư ông làm rõ: Thiền đnh (Samatha) dùng "hơi thở" (vật) để trụ tâm . Thiền tuệ (Vipassanā) thì quan sát "sự thở" (diễn biến) mà không trụ lại .
(1:02:08)
Cần phân biệt "thiền định" (Tứ thiền Bát định) với "Chánh đnh" (trong Bát Chánh Đạo) . Đức Phật đã đạt các tầng thiền đnh nhưng từ bỏ vì thấy nó chỉ là "trụ lại", mà cốt lõi là "ưng vô sở trụ" (không trụ) . "Chánh định" thực sự là khi tâm đi qua mi thăng trm (được-mất, khen-chê, vinh-nhục) mà "tâm vẫn không đng" . Đây không phải là kết hợp Định và Tuệ, mà là "trong Tuệ (sự thấy biết) đã có Định (sự không động)" . Cố trụ tâm lại chỉ là cầu an cho bản ngã .
(1:10:18) Câu hỏi cuố
i cùng: Làm sao vượt qua những tổn thương quá kh (như bị cha mẹ hành hạ tinh thần) cứ tái diễn? . Sư ông đáp: Người ta bị ám ảnh quá khứ vì "quên thực tại" . Mọi thứ trải qua đều là "bài học" . Ngài kể về tuổi thơ của mình: sinh năm 1944, trải qua nạn đói, chiến tranh, học hành mất căn bản, sống xa cha mẹ . Chính những thăng trm đó đã dạy ngài đối diện với cuộc sống và không còn sợ hãi . Nếu quá khứ từng bị cha mẹ đối xử không tốt, đó chính là bài học thực tế để sau này mình biết cách đối xử với con cái mình tốt hơn .

(00:01) L'enseignement commence par une question sur les
chakras . Le Vénérable Viên Minh explique que les chakras sont comme un arbre ; il fleurira et portera naturellement des fruits lorsque le moment sera venu . Si l'on essaie de forcer un arbre de 3 mois à porter des fruits (alors qu'il lui faudrait 3 ans), cela n'est pas approprié .
(01:04) Par conséquent, nous ne devrions pas essayer d' "ouvrir" les chakras ; ils s'ouvriront d'eux-mêmes lorsque notre évolution personnelle atteindra ce niveau . Le Vénérable donne un exemple : une personne qui maîtrise sa maison peut ouvrir toutes les portes car elle contrôle tout . Mais si la maison est confiée à un enfant, les parents doivent fermer toutes les portes . Si quelqu'un d'autre (comme les méthodes externes) tente d' "aider" l'enfant à tout ouvrir, les voleurs entreront dans la maison .
(02:34) De même, lorsque nous ne nous maîtrisons pas encore nous-mêmes et que nous ouvrons les chakras, nous invitons des éléments extérieurs à entrer . Sans la compréhension nécessaire pour contrôler (comme un hôte qui sait quels invités inviter), tout deviendra chaotique . Par conséquent, il ne faut pas ouvrir les chakras par ambition . Il faut
simplement suivre l'ordre naturel des phénomènes (Dharma), tout comme une graine de goyave germe, produit des feuilles, puis devient un arbre ; c'est cela "l'éveil" .
(04:46) La question suivante concerne l'enseignement du Vénérable : "
Vivez seulement, ne pratiquez rien" . Un auditeur est perplexe car il prévoyait de construire un lieu de pratique (méditation assise, récitation de sutras, repentir) . Le Vénérable explique que son intention en disant "ne pratiquez pas" est de ne pas pratiquer par désir (vouloir atteindre un certain état, vouloir renaître au paradis) . Le bouddhisme a pour but de voir la vérité .
(06:18)
La "pratique" (Tu) est en réalité un processus de transformation de la perception et du comportement, qui exige de savoir clairement ce que l'on fait . Lors de la création d'un centre de pratique, l'important est de savoir si le guide est déjà éveillé . S'il ne l'est pas et qu'il guide les autres, c'est "un aveugle guidant un aveugle" . Le Vénérable utilise une analogie : un bon médecin ne peut pas donner le même médicament (comme l'aspirine) à tous les patients . Chaque personne a des antécédents médicaux et des symptômes différents (mal de tête, mal de ventre, douleur au foie) .
(09:14)
Si l'on n'est pas éveillé, créer un centre de pratique peut n'être qu'une expression de l'ego plutôt que de la compassion . Une personne éveillée saura "donner le bon médicament" au bon moment (quand méditer, quand réciter les sutras) . Le Bouddha lui-même enseignait le Dharma différemment à chaque disciple pour que chacun s'éveille par lui-même .
(11:56) La troisième question est : comment savoir si les parents se sont réincarnés ou s'ils restent encore auprès de leurs descendants ? . Le Vénérable prévient que de nombreuses personnes, y compris des pratiquants, meurent sans être "libérées" (siêu thoát) . La cause est
l'attachement : l'attachement à la pagode, aux enfants, aux biens, au statut social .
(13:48) "
Être libéré" (Siêu thoát) signifie ici ne plus être retenu par l'attachement . Le Vénérable souligne que certaines coutumes orientales (comme l'invocation de l'âme dans la tombe) tentent d' "emprisonner" le défunt . Nous voulons même que nos parents restent pour "protéger" les descendants, les transformant en "serviteurs" (ô sin) sans les laisser aller "étudier dans une autre classe" (se réincarner) . Construire de magnifiques tombeaux revient à les garder comme "fantômes gardiens de tombe" . Chaque existence est une classe ; une fois la classe 1 terminée, il faut passer à la classe 2, en faisant confiance au fonctionnement du karma .
(19:33)
Question sur le Sutra du Diamant (Kinh Kim Cương) . Le Vénérable indique que la phrase la plus importante est "Ưng vô sở trụ như sinh kỳ tâm" (L'esprit doit s'éveiller sans demeurer nulle part) . C'est-à-dire que lorsque l'œil voit la forme, que l'oreille entend le son... il ne faut "demeurer" (s'attacher) nulle part . Cela est similaire à l'enseignement du Bouddha à Bāhiya : "Dans le vu, qu'il y ait seulement le vu..." et c'est aussi l'esprit des Quatre Fondements de l'Attention (Tứ Niệm Xứ) (voir le corps, les sensations, l'esprit, les phénomènes tels qu'ils sont) . Ne demeurez pas dans le passé, le présent ou le futur .
(23:06) La vision et la connaissance sans attachement sont appelées la "connaissance et vision pures" (tri kiến thanh tịnh) . Mais le Vénérable rappelle les paroles du Bouddha, même cette pureté n'est que "la dernière station" ; le but ultime est le "Nirvana sans saisie" (vô thủ
trước niết bàn) . C'est le cœur du bouddhisme : voir la vérité (plutôt que de lutter pour obtenir quelque chose) afin d'être libéré des liens .
(26:57) La question suivante porte sur la pression subie par les jeunes diplômés qui peinent à trouver du travail, menant à la dépression et au suicide . Le Vénérable leur conseille de rester "
lucides, stables et sereins" (sáng suốt, định tĩnh, trong lành) . C'est cette sérénité intérieure qui attirera de bonnes choses . Il raconte deux histoires : (1) Une diplômée en banque n'arrivant pas à trouver d'emploi a commencé à vendre du thé aux perles (trà sữa). Grâce à cela, elle a appris le chinois avec son patron taïwanais, est devenue gérante, et a finalement été embauchée par un partenaire japonais parce qu'elle parlait chinois . (2) Le neveu du Vénérable a été forcé à devenir médecin . Il a abandonné la médecine pour s'occuper de plantes ornementales (cây kiểng) et de rocailles, et il est finalement devenu riche ainsi .
(34:03) Le Vénérable conclut que les gens sont au chômage à cause de leur "attachement rigide" ( préjugés )(chấ
p trước), refusant d'être "flexibles et adaptables" (du di uyển chuyển) , ne voulant faire que ce qu'ils aiment . Tout travail honnête est un moyen de subsistance . Penser qu'en tant que médecin on ne peut pas balayer la rue est dû à l'ego .
(35:13)
Une autre question porte sur le dicton "Les secrets célestes ne doivent pas être révélés" (Thiên cơ bất khả lộ) et sur les prophéties . Le Vénérable déconseille de consulter les diseurs de bonne aventure ou l'astrologie (tử vi) . Connaître l'avenir n'apporte que de la souffrance : si l'on sait qu'on va gagner au loto, on devient paresseux ; si l'on sait qu'on aura un accident, on souffre par peur dès maintenant .
(37:13)
Tout ce qui nous arrive, bon ou mauvais, est une "leçon" . Le "secret céleste" (Thiên cơ), c'est ce qui nous arrive dans le présent ; la difficulté actuelle est le "secret céleste" qui nous permet d'apprendre . Plus on veut connaître l'avenir, plus on oublie le présent . Les prophéties sont souvent vagues ; ce n'est qu'après l'événement que les gens les jugent "correctes" .
(40:05) Une personne ayant pratiqué le bouddhisme tantrique (Mật tông) demande quelle est "la direction de la pratique", se sentant plus en phase avec le "retour à la pleine conscience éveillée" enseigné par le Vénérable . Le Vénérable répond :
La direction est de "regarder en soi-même" (soi sáng lại chính mình) , ou "voir sa propre nature et devenir Bouddha" (kiến tánh thành Phật) .
(42:25) Revenir à soi-même ne signifie pas s'asseoir immobile, mais "être clairement conscient de soi-même" dans chaque activité (cuisiner, marcher) . Même si l'on a un but (comme aller au marché ou préparer un doctorat), on doit "observer avec attention et vigilance" (thần trọng chú tâm quan sát) chaque instant présent . En faisant des mathématiques, on doit être pleinement à ses mathématiques .
(46:55) Dans la dernière réponse (concernant la phrase "
la rive de l'illusion est le rivage de l'éveil"), le Vénérable explique que la vie humaine est un voyage (cuộc lữ) , ayant toujours deux aspects : le réel (vérité ultime, chân đế) et l'illusoire (vérité conventionnelle, tục đế) . "Aller" (Đi) c'est l'esprit qui court chercher à l'extérieur, "Retourner" (Về) c'est revenir à soi-même . "L'océan de la souffrance est vaste, mais en se retournant on atteint le rivage" (Biển khổ mênh mông, hồi đầu là bến) : Quand on réalise que les rêves sont illusoires, on lâche prise et on retourne à l'esprit véritable (chân tâm) .
(51:08) Le Nirvana et le Samsara ne sont pas ailleurs, ils sont ici . Quand l'esprit est pur et serein, c'est le Nirvana ; quand l'esprit est agité (par l'ignorance et le désir), c'est le Samsara . Il compare cela au fait de voir une corde et de croire que c'est un serpent . Nous vivons dans la peur à cause du "serpent" (nos illusions, nos concepts) . Quand on réalise soudain que ce n'est qu'une "corde" (la réalité), toute peur disparaît . La vérité (chân lý) est déjà là, c'est juste que nous ne la voyons pas . L'éveil, c'est voir l'illusion, ici même dans ce monde (Phật pháp bất ly thế gian giác) .
(58:11)
Question suivante : "Connaître la respiration" (la respiration comme objet) est-ce la Concentration (Định), et "connaître l'acte de respirer" (l'acte comme processus) est-ce la Sagesse (Tuệ) ? . Le Vénérable clarifie : La méditation de la concentration (Samatha) utilise "la respiration" (un objet) pour fixer l'esprit . La méditation de la sagesse (Vipassanā) observe "l'acte de respirer" (un processus) sans s'y fixer .
(1:02:08) Il faut
distinguer la "concentration méditative" (Tứ thiền Bát đnh, les Jhānas) de la "Concentration Juste" (Chánh định, dans le Noble Octuple Sentier) . Le Bouddha a atteint les états méditatifs (Jhānas) mais les a abandonnés car ils ne sont qu'un "attachement" (trụ lại), alors que l'essence est "ưng vô sở trụ" (ne demeurer nulle part) . La "Concentration Juste" (Chánh định) c'est lorsque l'esprit traverse tous les hauts et les bas (gain et perte, louange et blâme) et que "l'esprit reste impassible" . Il ne s'agit pas de combiner Định et Tuệ, mais plutôt : "dans la Sagesse (la vision claire) se trouve déjà la Concentration (l'impassibilité)" . Essayer de fixer l'esprit n'est qu'une recherche de sécurité pour l'ego .
(1:10:18) Dernière question : Comment surmonter les blessures du passé (comme la maltraitance psychologique par les parents) qui resurgissent sans cesse ? . Le Vénérable répond : Les gens sont hantés par le passé parce qu'ils "oublient le présent" . Tout ce que nous avons vécu est une "leçon" . Il parle de sa propre enfance : né en 1944, il a connu la famine, la guerre, a pris du retard dans ses études et a vécu loin de ses parents . Ce sont ces épreuves qui lui ont appris à faire face à la vie et à ne plus avoir peur . Si l'on a été maltraité par ses parents dans le passé, c'est une leçon concrète pour savoir comment mieux traiter ses propres enfants à l'avenir .



https://youtu.be/dCJUhzgIdQk

Tóm tắt nội dung bài giảng của Sư Ông Viên Minh Bài Giảng Về Gia Đình | Làm Thế Nào Giữ Nhà Yên, Tâm An?
(00:02)
Câu hỏi: Vợ chồng mâu thuẫn khi làm chung, ở chung. Một người vợ chia sẻ cảm thấy dễ nổi sân khi ở cạnh chồng. Họ làm chung công ty và ở chung nhà. Dù cố gắng, cô vẫn chưa kim soát đưc cơn sân và cảm thấy mệt mỏi, căng thẳng. Cô muốn ly hôn hoặc ở riêng nhưng chng không đồng ý. Cô mong thầy chỉ cách kiểm soát cơn sân hoặc thấu hiểu chồng hơn.
(00:53) Trả lời: Buông xuống thay vì v
ượt qua.
Sư Ông giải thích rằng "càng muố
n vượt qua là càng bị dính". Giải pháp không phải là "vượt qua" (muốn thắng nó) mà là "buông xuống".
(01:19) Nguyên nhân mâu thuẫn là vì mỗ
i người (vợ và chồng) đều muốn "thành công theo ý mình".
(01:50) Chừng nào mỗ
i người còn muốn thành công theo ý riêng thì không bao giờt qua được. Chỉ khi mỗi người "trở về thấy lại chính mình" thì mới không còn gì đợt qua.
(02:23)
Ngưi ta đau khổ vì đặt "thành công" làm chính; nếu thất bại họ sẽ đau khổ.
(02:48) Nếu mộ
t ngưi đặt "sự giác ngộ bản thân" làm chính, xem đời sống là khoảnh khắc để "rõ biết chính mình", thì họ sẽ không còn phiền não.
(03:12) Càng thành công nhiề
u (trên đời) thì càng đau khổ nhiều , vì khi chết không mang theo được.
(03:43)
Ngưi đặt giác ngộ làm chính, dù có ngàn tỷ cũng không đau khổ, vì họ không xem đó là thành công hay thất bại.
(04:48) Thành công lớn nhấ
t trong đời là "giác ngộ được sự thật".
(06:13) Vì vậy, không cầ
n "vượt qua", mà chỉ cần "trở về để mà soi sáng lại chính mình", loại bỏ những ảo tưởng.
(06:45) Câu hỏi: Con trai không muốn họ
c đại học. Một người mẹ buồn vì con trai học hết năm th hai đại học (có IELTS 6.5) thì không muốn học tiếp vì thấy khó. Cháu chỉ muốn làm công việc đơn gin như ph bán đ ăn, không có mong cầu gì. Người mẹ muốn con ra trưng đại học rồi tự chọn việc.
(07:18) Trả lờ
i: Điều quan trọng là sự an lạc, không phải bằng cấp.
Sư Ông cho rằng làm nghề gì không quan trọng , quan trọng là "sống bình tĩnh, sáng suốt, an lạc".
(07:49)
Người con sở dĩ an lạc là vì "không mong cầu gì".
(08:11)
Đáng l người mẹ nên mừng cho con, thay vì bắt con phải có bằng cấp, phải "tranh đấu với đời".
(08:37) Sư Ông kể câu chuyện về mộ
t người Thái Lan có bằng cử nhân nhưng thấy cuộc sống thành phố quá khó khăn (xin việc, vay tiền làm nhà, trả nợ).
(10:08)
Ngưi đó nhn ra ngưi ta đổi sức trẻ lấy tiền tài, đến khi già lại không mua lại được sức khỏe.
(10:59) Anh ta quyế
t định bỏ thành phố về quê , tự làm nhà, trồng trọt và sống "an vui thoải mái", hạnh phúc hơn.
(11:39) Áp lực của cha mẹ bắt con cái học hành có thể khiến chúng bị trầm cảm, thậm chí tự tử.
(12:17) Cha mẹ chỉ nên "khuyên" và "gợi ý" , và phải "tôn trọng cái chọn lựa của nó".
(12:51) Câu hỏi: Thấ
y ngưi cha đã mất. Một người hỏi về việc hơn 20 năm trước thấy ba mình (mới mất) đứng cạnh giường khi mình đang thức. Lúc đó quá sợ nên chỉ niệm Phật.
(13:28) Trả lời: Hồ
i hưng phước lành.
Sư Ông giả
i thích có hai trường hợp: 1/ Do mình quá thương nhớ nên sinh ra "ảo giác". 2/ Người thân mất nhưng "chưa được siêu thoát", còn ở cõi thân trung ấm nên hiện về.
(14:41)
Dù là trường hợp nào, cũng nên "làm những cái việc lành" và "hồi hưng phưc lành" đến cho người thân.
(15:19) Cách cúng dỗ theo phong tụ
c đôi khi lại "giữ cái người thân của mình lại".
(15:50)
Theo đạo Phật, cách đúng là hi hưng phưc để giúp họ siêu thoát, tái sinh vào cõi tốt lành.
(16:25) Câu hỏi: Oan gia trái chủ là gì?
Trả lời:
Là người có "oan trái" với mình trong đời sống. Khi một người mất đi nhưng tâm còn "dính mắt" (ví dụ: quá yêu hoặc quá hận thù, nợ nần ) với người còn sống, thì gọi là oan gia trái chủ.
(17:17) Ví dụ: Một cô gái chế
t nhưng vì quá thương một anh chàng nên không siêu thoát, cứ theo phá không cho anh ta lấy vợ.
(18:07) Ví dụ
: Người bị giết oan sẽ dẫn dắt cảnh sát tìm ra hung thủ hoặc tự trả thù.
(19:11) Câu hỏi: Trình pháp về "Tu" và "Trí thông minh". Một Phật tử trình pháp (chia sẻ sự hiểu biết):
"Tu" là "quá trình thanh lọc nhận thức và hành vi một cách tự nhiên".
"Món quà lớn nhấ
t" là "trí thông minh", và "chướng ngại đến giác ngộ lớn nhất" cũng chính là "trí thông minh".
(19:43) Trả lờ
i: Đúng, rt đúng.
(20:14) Về
"Tu": Đúng. Mình sinh ra là để "sống" chứ không phải để "hành" (gò ép). Tu là "soi sáng lại chính mình" đ "điều chỉnh nhận thức và hành vi".
(21:33) Quá trình
điều chỉnh đó phải "tự nhiên" , không phải cố gắng "hoàn hảo một cách ảo tưởng". Đứa bé phải đi lo đảo rồi mới đi vng được.
(22:53) Về
"Trí thông minh": Đúng. "Thông minh" (thuộc lý trí, tục đế) khác với "Trí tuệ".
(23:18) "Trí tuệ" là tâm "bình tĩnh, sáng suố
t" trước mọi sự.
(23:45) Một nhà khoa học NASA có thể rất thông minh (tính toán bắn vệ tinh lên sao Hỏ
a) nhưng "vẫn phiền não khổ đau".
(24:52)
Người "trí tuệ" là người "thấu hiểu được bản thân mình để loại trừ đi những ảo tưởng".
(26:29) Câu hỏi: Yêu mà không phụ thuộc cảm xúc (dính mắc). Mộ
t ngưi đang yêu nhưng "không phụ thuộc cảm xúc". Mọi ngưi nói "yêu như vậy thì yêu để làm gì?". Hỏi như vy có đúng không?
(26:29) Trả lời: Tình yêu tùy thuộ
c vào độ Vị tha - Vị kỷ.
Tình yêu có nhiều dạng (với cha mẹ, bạn bè, vợ chồng).
(27:22)
Có người yêu là dính mắt, có người yêu không dính mắt. Có ngưi không được yêu thì giết ngưi yêu; có người lại vui vẻ đ ngưi yêu đi tìm hạnh phúc mới.
(28:37)
Điểm mấu chốt là: "trong tình yêu độ vị tha và độ vị kỵ là bao nhiêu?".
(29:13) Sư Ông kể chuyện một ông thầy phát hiện vợ mình và ng
ười học trò (mình rất thương) yêu nhau.
(29:47) Thấy họ yêu nhau thật, ông thầ
y đã "rút lui" và "cho hai người là chính thức làm đám cưi" để họ được hạnh phúc. Đó là tình yêu rất "vị tha".
(30:24)
Ngược lại, tạt axit là "quá vị kỵ".
(31:15) Chủ
đề: Vì sao người giác ngộ mỉm cười (Tiếu sinh tâm).
Các vị
đó cười vì thấy "mọi chuyện nó đã hoàn hảo rồi tại mình không thấy".
Chúng ta "loay hoay tìm kiếm sự hoàn hảo theo ý mình" nên mới sinh ra luân hồi sinh tử.
(32:36) Khi giác ngộ
, người ta thấy "không có một cái gì sai hết trơn á". "Tất cả đu đúng, kể cả cái sai".
(33:15) Vì nó
đã hoàn hảo, nên Phật chỉ dạy "lặng lẽ soi sáng để thấy ra sự thật thôi" , không cần phải nỗ lực rèn luyện gì cả.
(33:49) Câu hỏ
i: Làm sao để chuyển hóa khổ đau thành an lạc? Người hỏi nghe rằng phải nhìn sâu vào khổ đau để "chuyển hóa khổ đau thành niềm vui, sự an lạc" và hỏi cách làm.
(33:49) Trả lời: Không phải chuyể
n hóa, mà là tâm không động.
Sư Ông
nói đó là hiểu lầm. Mục đích "không phải là chuyển hóa khổ đau thành an lạc".
Mụ
c đích là "đối với khổ đau tâm mình vẫn là bình thản, mà đối với an lạc tâm mình vẫn bình thản".
(34:25) Nếu cố biến khổ
đau thành an lạc thì "vẫn là tìm kiếm cái cái mà mình thích", vẫn là bản ngã. Quan trọng là "giác ngộ được sự khổ đau".
(35:07) Cái "an lạc" (Paramasukha) của Niết bàn không phải là cảm giác "lạ
c" (đối nghịch với "khổ"), mà là một cái tâm "không còn bị ảnh hưởng bởi cái khổ hay là cái lạc".
(36:21)
Như Đức Phật dạy: "Khi xúc chạm việc đi tâm không đng... là phúc lành cao thượng".
(36:55) Mụ
c đích đạo Phật không phải là "tránh khổ đ được lạc" , mà là để "thấy khổ", "quán khổ" và "thực chứng cái khổ".
(38:52) Giố
ng như Chúa nói: "Hỡi những kẻ gánh nặng hãy đến với ta, gánh của ngươi s được nhẹ nhàng". ến với ta" tức là "trở về với cái bản tâm mà thanh tịnh trong sáng" , thì gánh nặng (khổ đau) tự nhiên trở nên nhẹ nhàng.
(40:02) Câu hỏi: Làm sao biế
t hành động của mình là thuận pháp hay thuận ngã?
(40:02) Trả lời: Thuận ngã là "nỗ lự
c đ đạt", thuận pháp là "chỉ thấy".
Điều này "mỗi người phải tự mình soi sáng" qua trải nghiệm, chiêm nghiệm "để mà thấy ra thôi".
(41:05)
Chúng ta thường hiểu sai về "tinh tấn chánh niệm tịnh giác". Chúng ta biến nó thành "một nỗ lực của bản ngã đ đt được cái gì đó". Đó là "hoàn toàn sai".
(41:27) Tinh tấn chánh niệm tịnh giác thật sự là "buông xuống hoàn toàn", là "vô vi" (không làm gì) và "vô ngã" (không có cái ta).
(42:19) Tức là chỉ "phản ánh trung thực" mọi sự vậ
t như nó là.
(42:54) Sư Ông kể ví dụ
đi xem phim 4D. Khi các mảnh vỡ bay tới, vị sư bên cạnh sợ hãi nhắm mắt (tưởng là thật).
(45:03) Còn Sư Ông"ngồi tỉ
nh bơ" vì "biết đó là không phải thật... chỉ là cái phim thôi".
(46:08) Chánh niệm tị
nh giác là như vậy: thấy mọi sự chỉ là "pháp đang vận hành" , không có "ta phải làm thế này, ta phải làm thế kia".
(46:36) Cái "ta" (bản ngã) chính là "c
ướp công pháp", "thọc gậy bánh xe pháp" khi nó xen vào muốn mọi thứ theo ý mình.
(47:56) Tu theo kiểu "vô vi vô ngã" là "trong thấy chỉ thấy, trong nghe chỉ nghe".
(48:24) Kết luận: Khi nào bạn "nỗ lự
c đ mà đt đưc như ý muốn" thì đó là thuận ngã. Khi nào bạn "chỉ thấy thôi" thì đó là thuận pháp (tánh giác).
(48:52) Câu hỏi: Luôn bị mâu thuẫn nội tâm (hai tiếng nói). Mộ
t người luôn có hai tiếng nói đối lập, luôn "đng trước ngã ba đường" và không biết lựa chọn, rất phiền muộn.
(48:52) Trả lờ
i: Đó là "Tâm Si" (lý trí) hoạt động.
Sự "phân vân nghi hoặ
c" đó chính là "tâm si" ( Ang : delusion) : niềm tin sai lầm. ( Fr : illusion )
(49:50) "Tâm si" chính là "lý trí" do bản ngã phát triển.
(50:27) Lý trí phân vân là vì bản ngã "muố
n đt được một điều gì đó theo ý mình" , nhưng mc tiêu đó là "ảo" (dựa trên tưởng) chứ không "thực".
(51:05) "Trí tuệ" thì thấy "thực", còn "lý trí" (thông minh) thì
đi theo "tưởng" (ảo).
(51:37)
Người thấy được "cái thực" rồi (như v Tu-đà-hoàn) thì không còn "hoài nghi" (phân vân) nữa.
(52:38) Ba biểu hiện của tâm si là: 1. Nghi (phân vân) , 2. Trạo cử (cứ suy nghĩ tìm cách) , 3. Hôn trầm thủy miên (mệt mỏi, chán nản).
(53:08) Cách duy nhất là "buông xuống trở về trọn vẹn với lại cái thực tạ
i đang là".
(53:57) Câu hỏi: "Trọn vẹn với cái thấ
y" là như thế nào? Người hỏi thắc mắc: Khi thấy, nếu "chú tâm để rõ biết là mình đang thấy" thì có còn là "trọn vẹn" không, hay đã bị chia một phần tâm?
(53:57) Trả lời: Giớ
i - Định - Tuệ.
"Trọn vẹ
n" nghĩa là tâm "không dao động".
(55:07) Sư Ông ví dụ cầm mộ
t cái gương:
Giới: Khéo cầ
m cái gương (tay không run).
Định: Cái gương đứng yên.
Tuệ: Thấy rõ mặt mình trong g
ương một cách trung thực.
Ba yếu tố này là một, không thể tách rời.
(56:11)
ịnh" ở đây là "tâm không động" , chứ không phải "trụ vào một điểm".
(56:50) "Chú tâm" (tâm trở về, không tán loạn) khác với "Tập trung tâm" (trụ
vào đi tượng).
(58:07) Tâm có 2 chiều nhận thức: nhận thứ
c đi tượng bên ngoài và nhận thức chính nó.
(58:59) Khi tâm không trụ
vào đâu cả mà "cảm nhận được sự tĩnh lặng của chính nó", đó gọi là "niệm tịch tịnh".
(59:29) Các vị thánh "nhập thánh quả
định" là trở về với cái "bản tâm hoàn toàn thanh tịnh trong sáng" này.
(1:01:14) Câu hỏi: Phân biệt Thiề
n Định (Samatha) và Thiền Tuệ (Vipassanā). Người hỏi nghe nói Thiền Định không giúp giác ngộ, chỉ có Thiền Tuệ mới giúp. Xin thầy khai thị sự khác nhau.
(1:01:14) Trả lời: Phân biệ
t "Chánh Đnh" và "Tà Đnh" (Định của Bà la môn).
Thiền Tuệ
(Vipassanā) "đã có thiền đnh trong đó rồi".
(1:01:57)
Nhưng có 2 loi "Định":
Định Tầm Tứ (Tứ thiền Bát định): Là tập trung, "trụ tâm trên đi tượng". Đây là định của Bà la môn.
Chánh Đnh (Sammā-samādhi): Là định của đạo Phật.
(1:02:20)
Đức Phật đã tu Tứ thiền Bát đnh nhưng đã "bỏ" vì thấy nó "không" giải thoát , nó vẫn nằm trong Tam Giới (Sắc ái, Vô sắc ái).
(1:02:49) Sai lầm lớ
n là ngưi sau đã "đưa cái tứ thiền bát định vào thay thế" cho "Chánh Định" trong Giới-Định-Tuệ.
(1:04:14) Trú trong cái "lạc củ
a định" (Tứ thiền) còn làm "khó mà thấy đưc" Vô thường, Khổ, Vô ngã.
(1:04:57)
Chánh Đnh (Định của Phật): Là "tâm không đng trước tất cả mọi đi tưng" (trước khen/chê, thành/bại, vui/khổ... tâm vẫn bình thản).
(1:05:23)
Trong Chánh Định, ta "vẫn nghe, vẫn thấy, vẫn xúc chạm, vẫn biết hết".
(1:05:55) Khi "trong thấy chỉ thấ
y" (như ông Ba Hi Gia) thì đó chính "là định rồi đó". Nếu thấy mà "nội sân lên" là "không định".
(1:06:51) Ví dụ:
Định Tứ Thiền: Thầy "trụ tâm" vào cái hoa. Ai hỏi gì thầy "không nghe gì hết". Đó là tâm bị "trụ".
Chánh Định: Thầy ngồi với "tâm hoàn toàn rộng lặng trong sáng". Có gió mát thầy biết, ai hỏi thầy nghe và trả lời được liền. Tâm đó "phi định" thì mới làm được vậy.
(1:09:52) Nếu vợ chồng cãi nhau, bà vợ
ịnh lại" (trụ vào niệm Phật) thì không giải quyết được vấn đề. Nhưng nếu bà vợ "bình thản sáng suốt" (là Chánh Định + Tuệ) lắng nghe thì sẽ giải quyết được.
(1:11:04) Kết luậ
n: Cái định (Tứ thiền) mà ngưi ta theo đuổi là "trở ngại cho tuệ". Còn Chánh Đnh (tâm không động) "mới gọi là trí tuệ".
(1:11:38) Câu hỏi: Mối liên hệ giữa Vô vi, Vô ngã và Thiền.
(1:11:38) Trả lời: Vô vi, Vô ngã là Thiền.
"Trong thấy chỉ thấy" chính là "vô vi" (không can thiệp).
Khi mình "can thiệp theo ý mình" thì
đó là "hữu vi" (có làm) và "hữu ngã" (có ta).
(1:12:48)
Xung đột (vợ chồng) xảy ra là do "hữu vi hữu ngã"  (bản ngã của chồng muốn làm kiểu này, bản ngã của vợ muốn làm kiểu kia) .
(1:13:16) Nếu "vô vi vô ngã" thì không có xung
đột, chỉ có "tương giao" (hòa hợp).
(1:13:51) Ví dụ
: Đc sôi 100°C vào nước 0°C, chúng "không có cãi nhau" mà tự "trung hòa" thành 50°C. Nhưng "bản ngã" 100°C và "bản ngã" 0°C thì không thể dung hòa.
(1:16:09) Câu hỏi: Thấ
y được gốc rễ là bản ngã rồi, thì "làm gì tiếp nữa"?
(1:16:09) Trả lời: Vẫn còn muốn "làm".
Sư Ông chỉ ra: Phật tử "vẫn là muốn làm" , "vẫn muốn trở thành gì
đó".
(1:16:41) Phật tử
chưa "hoàn toàn là buông xung để chỉ thấy pháp như đang là".
(1:17:10) Nếu "thấ
y pháp như nó đang là" thì "không còn gì đ làm được cả". "Việc làm đã làm xong".
(1:17:10) Nế
u "chưa thấy rõ" thì "tiếp tục thấy cho đến khi nào mình thấy ra vấn đề thôi".
(1:17:34) Giố
ng như đọc câu 10 chữ mà mới đọc 2 chữ thì chưa hiểu, phải đọc hết 10 chữ mới hiểu.
(1:18:20) Câu hỏi: "Tuệ thấy sinh diệt" sinh ra "Tuệ lự
c" như thế nào?
(1:18:20) Trả lời: Quá trình thấy rõ sự sinh diệt của tâm sân.
(1:18:51) "Chúng sanh" là tham, sân, si... trong tâm mình.
ộ" chúng là "rõ biết" chúng.
(1:19:22)
Giai đoạn 1 (Vô minh): Sân khởi lên không biết, diệt lúc nào cũng không biết.
(1:20:27)
Giai đoạn 2 (Thấy Diệt): Đang sân, một lúc sau (có khi cả ngày) mới "thấy mình đang sân". Khi "thấy" nó, thì sẽ thấy nó dịu xuống và "thấy cái sân đó nó diệt". Đây là "Tuệ thấy diệt".
(1:22:28)
Giai đoạn 3 (Thấy Sinh Diệt): Khi tuệ lực mạnh hơn, thời gian nhận biết ngắn dần (từ 1 ngày xuống 1 tiếng, 15 phút).
(1:23:28) Tới lúc, "tâm mình khởi lên sân là mình thấy liền luôn". Vừa "thấy" một cái là nó "diệt liền".
Đây là "Tuệ thấy sinh diệt".
(1:25:02)
Giai đoạn 4 (Tuệ Không Sinh): Tuệ lực rất vững. Khi đi tưng đó đến, tâm mình đang sáng suốt nên "không có khởi sân nữa".
(1:25:38)
Đây gọi là "thấy bản lai diện mục lúc chưa sinh" (tức là thấy được bản tâm thanh tịnh trước khi tâm sân khởi lên) .
(1:26:55) Câu hỏi: Làm thế
nào để diệt trừ bản ngã?
(1:26:55) Trả lời: Không thể diệt, chỉ có thể
để nó "tự diệt".
"Không có cách diệt trừ bản ngã". Chỉ
có cách "để bản ngã tự diệt".
(1:26:55) Phả
i để bản ngã chạy theo "ảo tưng" (điều nó tham muốn), rồi tự nó "thực hiện" và tự nó "thấy" đó chỉ là "phiền não, khổ đau", "hoàn toàn là ảo". Khi nó thấy ra, "tự nhiên nó sẽ từ bỏ".
(1:27:27)
Người giác ngộ thấy "bản ngã cũng hoàn hảo luôn".
(1:27:58) Nếu mình "ng
ăn chặn" bản ngã, nó sẽ ấm ức và đi tìm cái khác. Nó phải "tự thấy ra nó là ảo" thì mới "tự diệt".
(1:28:30)
Đó là lý do trong Tứ Diệu Đế, "Tập đế" (bản ngã) và "Khổ đế" (khổ đau) cũng là "Đế" (Sự thật). Phải đi qua cái "ảo" (Tập, Khổ) mới thấy được cái "Thật" (Diệt, Đạo).
(1:30:00) Bản ngã là "ng
ười thợ làm nhà" (theo kinh Phật) , chuyên tạo ra những "lý tưng hư o" để mình chạy theo.
(1:30:55) Giố
ng như thấy sợi dây tưởng là con rắn. Sợi dây vẫn là sợi dây. Khi thấy ra sự thật (là sợi dây), con rắn (ảo tưởng, bản ngã) tự biến mất.
(1:31:53)
Con người khổ vì muốn "phi thường" , nên trở nên "bất thường". Khi buông ra, mới thấy cái "bình thường" vốn "đã hoàn hảo".
(1:32:50) Câu hỏi: Lo lắ
ng đời sau sẽ thoái đọa, mất duyên với chánh pháp. Phật tử thấy may mắn vì gặp chánh pháp giữa lúc thế giới chiến tranh , nhưng "lo lng" mai sau "trôi lăn thói đọa" sẽ quên mất đường giải thoát.
(1:33:23) Trả lời: Chân lý không bao giờ mất, chỉ có mình không thấy.
"Không bao giờ chân lý có thể mất". Chân lý "tràn
đầy trong khắp vũ trụ".
(1:33:49) "Không sợ chân lý mất, mà chỉ sợ không thấy chân lý".
(1:33:49) Muốn thấy chân lý thì "phải là trọn vẹn rõ biết cái thực tại từng khoảnh khắc".
(1:34:27) Chân lý "luôn hiện hữu tạ
i đây và bây giờ".
(1:34:53) Chúng ta không thấy vì "
đu tư cái biết của mình vào cái mà mình ham muốn" (dính mắc vào đó).
(1:35:31) Giố
ng như người lái xe bị tai nạn, tông vào xe lửa là vì "tâm họ đang nghĩ chuyện gì khác".
(1:36:19) Chúng ta "chạy trốn chân lý" qua ả
o tưởng, qua cả kinh điển , chạy trốn "thực tại".
(1:36:47) Không cầ
n đi tìm đâu xa, "chỉ cần trọn vẹn với từng khoảnh khắc" thì "ngay đó sẽ thấy ra chân lý".

Traduction française du résumé de l'enseignement du Vénérable Viên Minh :
Enseignement sur la famille | Comment garder une maison paisible et un esprit serein ?
(00:02)  Question : Conflit entre mari et femme travaillant et vivant ensemble. Une femme partage qu'elle se met facilement en colère lorsqu'elle est avec son mari. Ils travaillent dans la même entreprise et vivent sous le même toit. Malgré ses efforts, elle n'arrive pas à contrôler sa colère et se sent fatiguée et stressée. Elle souhaite divorcer ou vivre séparément, mais son mari refuse. Elle demande au maître de l'aide pour contrôler cette colère ou mieux comprendre son mari.
(00:53)  Réponse : Lâcher prise au lieu de surmonter.
Le Vénérable explique que "
plus on veut surmonter, plus on s'accroche". La solution n'est pas de "surmonter" (vouloir gagner) mais de "lâcher prise".
(01:19) La cause du conflit est que chacun (mari et femme) veut "réussir selon ses propres idées".
(01:50) Tant que chacun voudra réussir à sa manière, ils ne pourront jamais surmonter le conflit. C'est seulement lorsque chacun "reviendra pour se voir lui-même" qu'il n'y aura plus rien à surmonter.
(02:23) Les gens souffrent parce qu'ils placent la "réussite" au centre ; en cas d'échec, ils souffrent.
(02:48) Si une personne place "l'éveil de soi" au centre, considérant la vie comme un instant pour "connaître clairement soi-même", elle n'aura plus de tourments.
(03:12) Plus on réussit (dans le monde), plus on souffre, car à la mort, on ne peut rien emporter.
(03:43) Celui qui place l'éveil au centre, même s'il possède des milliards, ne souffre pas, car il ne considère pas cela comme une réussite ou un échec.
(04:48) La plus grande réussite dans la vie est de "réaliser la vérité".
(06:13) Par conséquent, il n'est pas nécessaire de "surmonter", mais simplement de "revenir pour s'éclairer soi-même", en éliminant les illusions.
(06:45)  Question : Le fils ne veut pas continuer l'université. Une mère est triste parce que son fils, après avoir terminé sa deuxième année d'université (avec un IELTS 6.5), ne veut plus continuer car il trouve cela trop difficile. Il veut juste faire un travail simple comme aider à vendre de la nourriture, sans aucune aspiration. La mère souhaite qu'il termine ses études avant de choisir son travail.
(07:18)  Réponse : L'important est la paix intérieure, pas les diplômes.
Le Vénérable estime que le métier n'est pas important ; ce qui compte, c'est de "vivre calmement, avec lucidité et paix".
(07:49) Le fils est en paix parce qu'il "n'aspire à rien".
(08:11) La mère devrait se réjouir pour son fils, au lieu de l'obliger à avoir des diplômes et à "lutter dans la vie".
(08:37) Le Vénérable raconte l'histoire d'un Thaïlandais diplômé qui trouvait la vie en ville trop difficile (recherche d'emploi, prêt immobilier, dettes).
(10:08) Cet homme a réalisé que les gens échangent leur jeunesse contre l'argent et le statut, puis, devenus vieux, ne peuvent racheter leur santé.
(10:59) Il a décidé de quitter la ville pour retourner à la campagne, construire sa propre maison, cultiver la terre et vivre "heureux et à l'aise", plus heureux qu'avant.
(11:39) La pression des parents pour que leurs enfants étudient peut les conduire à la dépression, voire au suicide.
(12:17) Les parents ne devraient que "conseiller" et "suggérer", et doivent "respecter le choix de leur enfant".
(12:51)  Question : Voir son père décédé. Une personne demande ce que signifie le fait d'avoir vu son père (récemment décédé) debout près de son lit plus de 20 ans auparavant, alors qu'elle était éveillée. À l'époque, effrayée, elle s'était contentée de réciter le nom de Bouddha.
(13:28)  Réponse : Dédier les mérites.
Le Vénérable explique qu'il y a deux cas possibles : 1/ Une "hallucination" due à une affection et un souvenir intenses. 2/ Le défunt n'a "pas encore été libéré" et se trouve dans l'état intermédiaire (bardo), apparaissant ainsi.
(14:41) Quel que soit le cas, il faut "faire de bonnes actions" et "dédier les mérites" au défunt.
(15:19) Les rituels funéraires traditionnels ont parfois pour effet de "retenir le défunt".
(15:50) Selon le bouddhisme, la bonne approche est de dédier les mérites pour l'aider à se libérer et à renaître dans une condition favorable.
(16:25)  Question : Que signifie "Oan gia trái chủ" (créancier karmique) ?
Réponse : C'est une personne avec qui on a un "lien karmique conflictuel". Quand une personne décède mais que son esprit reste "attaché" (par excès d'amour, de haine, ou à cause d'une dette) à une personne vivante, on parle de créancier karmique.
(17:17) Exemple : Une jeune fille décède mais, par amour excessif pour un homme, son esprit ne se libère pas et l'empêche de se marier.
(18:07) Exemple : Une personne injustement tuée peut guider la police vers le meurtrier ou se venger elle-même.
(19:11)  Question : Présentation du Dharma sur la "Pratique" et "l'Intelligence". Un disciple présente sa compréhension :
"Pratiquer" est le "processus naturel de purification de la perception et du comportement".
"Le plus grand cadeau" est "l'intelligence", et "le plus grand obstacle à l'éveil" est aussi "l'intelligence".
(19:43)  Réponse : Très juste.
(20:14) Concernant la "Pratique" : C'est exact. Nous sommes nés pour "vivre", pas pour nous "mortifier" (contraindre). Pratiquer, c'est "s'éclairer soi-même" pour "ajuster sa perception et son comportement".
(21:33) Ce processus d'ajustement doit être "naturel", sans chercher à atteindre "une perfection illusoire". Un enfant doit chanceler avant de marcher avec assurance.
(22:53) Concernant "l'Intelligence" : C'est exact. "L'intelligence" (intellectuelle, relative) est différente de la "Sagesse".
(23:18) La "Sagesse" (Prajna) est un esprit "calme et lucide" en toutes circonstances.
(23:45) Un scientifique de la NASA peut être très intelligent (calculer l'envoi d'un satellite sur Mars) mais "rester tourmenté et souffrant".
(24:52) La personne "sage" est celle qui "se comprend elle-même pour éliminer ses illusions".
(26:29)  Question : Aimer sans dépendance émotionnelle (attachement). Une personne aime quelqu'un mais "sans dépendance émotionnelle". On lui dit : "A quoi bon aimer comme ça ?". Est-ce correct de ne pas dépendre des autres ?
(26:29)  Réponse : L'amour dépend du degré d'Altruisme (Vị tha) et d'Égoïsme (Vị kỷ).
L'amour a de nombreuses formes (parents, amis, conjoint).
(27:22) Certains aiment avec attachement, d'autres sans. Certains tuent par amour déçu ; d'autres laissent joyeusement partir l'être aimé vers un nouveau bonheur.
(28:37) Le point crucial est : "dans cet amour, quel est le degré d'altruisme et le degré d'égoïsme ?".
(29:13) Le Vénérable raconte l'histoire d'un maître qui découvre la liaison entre sa femme et son disciple bien-aimé.
(29:47) Voyant leur amour sincère, le maître "s'est retiré" et "leur a permis de se marier" pour qu'ils soient heureux. C'est un amour très "altruiste".
(30:24) À l'inverse, jeter de l'acide est "extrêmement égoïste".
(31:15)  Sujet : Pourquoi l'éveillé sourit-il (Le sourire naît).
Les éveillés sourient parce qu'ils voient que "tout est déjà parfait, c'est juste que nous ne le voyons pas".
Nous "cherchons péniblement la perfection selon nos idées", et c'est ce qui crée le cycle des renaissances (samsara).
(32:36) Lorsqu'on s'éveille, on voit qu'"il n'y a absolument rien qui soit erroné". "Tout est juste, y compris l'erreur".
(33:15) Parce que tout est déjà parfait, le Bouddha a seulement enseigné à "observer en silence pour voir la vérité", sans effort ni ascèse.
(33:49)  Question : Comment transformer la souffrance en paix ? La personne a entendu qu'il fallait regarder la souffrance en face pour la "transformer en joie et en paix" et demande comment faire.
(33:49)  Réponse : Il ne s'agit pas de transformer, mais de garder l'esprit immobile.
Le Vénérable corrige cette compréhension erronée. Le but n'est "pas de transformer la souffrance en paix".
Le but est que "face à la souffrance, notre esprit reste serein, et face à la paix, notre esprit reste aussi serein".
(34:25) Vouloir transformer la souffrance en paix, c'est "toujours rechercher ce que l'on aime", c'est encore l'ego. L'important est de "réaliser la nature de la souffrance".
(35:07) La "paix" (Paramasukha) du Nirvana n'est pas le "plaisir" (opposé à la souffrance), mais un esprit "qui n'est plus affecté ni par la souffrance ni par le plaisir".
(36:21) Comme le dit le Bouddha : "Au contact des choses du monde, l'esprit reste immobile... c'est la bénédiction suprême".
(36:55) Le but du bouddhisme n'est pas "d'éviter la souffrance pour obtenir le plaisir", mais de "voir la souffrance", "l'observer" et "la réaliser".
(38:52) Comme le dit Jésus : "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau, et moi, je vous procurerai le repos". "Venir à moi" signifie "revenir à l'esprit originel pur et clair" ; alors le fardeau (la souffrance) devient naturellement léger.
(40:02)  Question : Comment savoir si notre action suit le Dharma ou l'ego ?
(40:02)  Réponse : L'ego, c'est "l'effort pour obtenir" ; le Dharma, c'est "juste voir".
Cela, "chacun doit s'éclairer lui-même" par l'expérience et la contemplation "pour le voir".
(41:05) Nous comprenons souvent mal la "vigilance, claire conscience et pleine attention". Nous en faisons "un effort de l'ego pour obtenir quelque chose". C'est "complètement faux".
(41:27) La véritable vigilance et pleine attention, c'est "lâcher prise totalement", c'est "non-agir" (wu wei) et "non-soi" (anatman).
(42:19) C'est-à-dire, "refléter honnêtement" les choses telles qu'elles sont.
(42:54) Le Vénérable donne l'exemple d'un film 4D. Quand les débris volent, le moine à côté de lui ferme les yeux de peur (croyant que c'est réel).
(45:03) Lui, au contraire, "reste parfaitement calme" car il "sait que ce n'est pas réel... juste un film".
(46:08) La pleine conscience, c'est cela : voir tout comme "le simple fonctionnement du Dharma" , sans "je dois faire ceci, je dois faire cela".
(46:36) Le "je" (l'ego) est celui qui "usurpe le travail du Dharma" et "met des bâtons dans les roues du Dharma" quand il intervient pour que les choses soient à son idée.
(47:56) Pratiquer selon le "non-agir, non-soi" c'est : "dans le vu, il n'y a que le vu ; dans l'entendu, que l'entendu".
(48:24) Conclusion : Quand vous faites "un effort pour obtenir ce que vous voulez", c'est l'ego. Quand vous "vous contentez de voir", c'est le Dharma (la nature de l'esprit qui voit).
(48:52)  Question : Toujours en conflit intérieur (deux voix). Une personne a constamment deux voix opposées, se sent "à la croisée des chemins" sans savoir quoi choisir, ce qui la déprime.
(48:52)  Réponse : C'est "l'Esprit d'Illusion" (Si) (l'intellect) qui opère.
Cette "hésitation et ce doute" sont "l'esprit d'illusion" (moha).
(49:50) "L'esprit d'illusion" est "l'intellect" (le raisonnement) développé par l'ego.
(50:27) L'intellect hésite parce que l'ego "veut obtenir quelque chose selon son désir" , mais cet objectif est "illusoire" (basé sur l'imagination) et non "réel".
(51:05) La "Sagesse" voit le "réel" , tandis que "l'intellect" (l'intelligence) suit "l'imaginaire" (l'illusion).
(51:37) Celui qui a vu "le réel" (comme le Sotapanna) n'a plus de "doute" (n'hésite plus).
(52:38) Les trois manifestations de l'esprit d'illusion (Si) sont : 1. Le Doute (hésitation), 2. L'Agitation (penser sans cesse aux moyens), 3. La Torpeur et la somnolence (fatigue, découragement).
(53:08) Le seul remède est de "lâcher prise et de revenir pleinement à la réalité telle qu'elle est".
(53:57)  Question : Qu'est-ce qu'être "pleinement avec le vu" ? La personne demande : Quand je vois, si "je porte attention pour savoir que je vois", suis-je encore "pleinement" avec l'objet, ou est-ce que je divise mon esprit ?
(53:57)  Réponse : Moralité (Sila) - Concentration (Samadhi) - Sagesse (Prajna).
Être "pleinement" signifie que l'esprit est "stable".
(55:07) Le Vénérable prend l'exemple d'un miroir :
Sila (Moralité) : Bien tenir le miroir (main stable).
Samadhi (Concentration) : Le miroir est immobile.
Prajna (Sagesse) : Le visage se reflète clairement et fidèlement.
Ces trois éléments sont indissociables.
(56:11) "Samadhi" (Concentration) ici signifie "esprit immobile" , pas "fixé sur un point".
(56:50) "Porter attention" (l'esprit revient, non distrait) est différent de "focaliser l'esprit" (se fixer sur un objet).
(58:07) L'esprit perçoit de deux façons : il perçoit l'objet extérieur et il se perçoit lui-même.
(58:59) Quand l'esprit n'est fixé sur rien mais "ressent son propre silence", cela s'appelle "l'attention au silence" (niệm tịch tịnh).
(59:29)
C'est ainsi que les saints "entrent dans la réalisation fruitée" (nirodha-samāpatti) , en revenant à cet "esprit originel parfaitement pur et clair".
(1:01:14)  
Question : Différence entre Samatha (Absorption) et Vipassanā (Vision Pénétrante). La personne a entendu dire que Samatha ne mène pas à l'éveil, seulement Vipassanā. Elle demande au maître d'expliquer la différence.
(1:01:14)  Réponse : Distinguer le "Vrai Samadhi" du "Faux Samadhi" (Samadhi des Brahmanes).
Vipassanā (la Vision Pénétrante) "inclut déjà Samadhi (la concentration)".
(1:01:57) Mais il y a 2 types de "Samadhi" :
Samadhi d'absorption (Les 4 Jhanas, 8 absorptions) : C'est la focalisation, "fixer l'esprit sur un objet". C'est le Samadhi des Brahmanes.
Le Vrai Samadhi (Sammā-samādhi) : C'est le Samadhi du bouddhisme.
(1:02:20) Le Bouddha a maîtrisé les Jhanas mais les a "abandonnés", voyant qu'ils ne libéraient "pas" , qu'ils restaient dans le Triple Monde (attachement à la forme et au sans-forme).
(1:02:49) L'erreur majeure a été de "remplacer le Vrai Samadhi" par "les Jhanas des Brahmanes" dans la triade Sila-Samadhi-Prajna.
(1:04:14) Demeurer dans le "plaisir des Jhanas" rend "difficile de voir" l'impermanence, la souffrance et le non-soi.
(1:04:57) Le Vrai Samadhi (Samadhi du Bouddha) : C'est "l'esprit qui reste immobile face à tous les objets" (face aux louanges/critiques, succès/échecs, joie/peine... l'esprit reste serein).
(1:05:23) Dans le Vrai Samadhi, on "continue d'entendre, de voir, de sentir, de savoir".
(1:05:55)
Quand "dans le vu, il n'y a que le vu" (comme Bāhiya) , c'est "déjà le Samadhi". Si en voyant, "la colère monte", ce n'est "pas le Samadhi".
(1:06:51) Exemple :
Jhana (Brahmane) : Je "fixe mon esprit" sur la fleur. Si quelqu'un me parle, "je n'entends rien". L'esprit est "fixé".
Vrai Samadhi : Je suis assis avec "l'esprit totalement vaste, silencieux et clair". Si une brise passe, je le sais ; si on m'interroge, j'entends et je réponds. Cet esprit "doit être en Samadhi" pour faire cela.
(1:09:52) Si un couple se dispute et que la femme "entre en Samadhi" (en se fixant sur une récitation), elle ne résout pas le problème. Mais si elle "écoute avec calme et lucidité" (Vrai Samadhi + Sagesse), le problème peut être résolu.
(1:11:04) Conclusion : Le Samadhi (Jhana) que les gens recherchent est un "obstacle à la sagesse". Seul le Vrai Samadhi (l'esprit immobile) "est la sagesse".
(1:11:38)  Question : Lien entre Non-agir (Vô vi), Non-soi (Vô ngã) et la Méditation.
(1:11:38)  Réponse : Le Non-agir et le Non-soi SONT la méditation.
"Dans le vu, il n'y a que le vu", c'est le "non-agir" (ne pas intervenir).
Quand on "intervient selon ses idées", c'est "l'agir" (hữu vi) et "le soi" (hữu ngã).
(1:12:48) Les conflits (conjugaux) naissent de "l'agir et du soi" (l'ego du mari veut faire ainsi, l'ego de la femme veut faire autrement).
(1:13:16) S'il y a "non-agir et non-soi", il n'y a pas de conflit, seulement une "interaction" (harmonie).
(1:13:51) Exemple : Versez de l'eau à 100°C dans de l'eau à 0°C. Elles "ne se disputent pas" , elles "s'harmonisent" naturellement à 50°C. Mais un "ego" à 100°C et un "ego" à 0°C ne peuvent pas s'harmoniser.
(1:16:09)  Question : J'ai vu que la racine est l'ego. "Que faire ensuite" ?
(1:16:09)  Réponse : Vous voulez encore "faire".
Le Vénérable souligne : Le disciple "veut toujours faire" , "veut toujours devenir quelque chose".
(1:16:41) Il n'a pas "totalement lâché prise pour juste voir le Dharma tel qu'il est".
(1:17:10) Si l'on "voit le Dharma tel qu'il est", il n'y a "plus rien à faire". "Le travail est accompli".
(1:17:10) Si vous "ne voyez pas encore clairement", alors "continuez de voir jusqu'à ce que vous voyiez".
(1:17:34) C'est comme lire une phrase de 10 mots. Si vous n'en lisez que 2, vous ne comprenez pas. Vous devez lire les 10 mots pour comprendre.
(1:18:20)  Question : Comment la "Sagesse qui voit l'apparition et la disparition" (sinh diệt) engendre-t-elle la "Force de la Sagesse" ?
(1:18:20)  Réponse : C'est le processus de voir clairement l'apparition et la disparition de la colère.
(1:18:51) Les "êtres" (chúng sanh) à sauver sont la colère, l'avidité, l'ignorance... en nous. Les "sauver", c'est les "connaître clairement".
(1:19:22) Étape 1 (Ignorance) : La colère apparaît, on ne sait pas ; elle disparaît, on ne sait pas.
(1:20:27) Étape 2 (Voir la disparition) : On est en colère. Bien plus tard (parfois un jour) , on "réalise qu'on est en colère". En la "voyant", on la voit s'apaiser et on "voit la colère disparaître". C'est la "Sagesse qui voit la disparition".
(1:22:28) Étape 3 (Voir l'apparition et la disparition) : Avec plus de sagesse, le temps de reconnaissance raccourcit (d'un jour à une heure, 15 minutes).
(1:23:28) Jusqu'au moment où, "dès que l'esprit de colère émerge, on le voit instantanément". Dès qu'on le "voit", il "disparaît aussitôt". C'est la "Sagesse qui voit l'apparition et la disparition".
(1:25:02) Étape 4 (La Sagesse de la non-apparition) : La force de la sagesse est très stable. Face au même objet, l'esprit est si clair que "la colère n'apparaît plus".
(1:25:38) C'est ce qu'on appelle "voir son visage originel avant la naissance" (c'est-à-dire voir l'esprit pur avant que la colère n'apparaisse).
(1:26:55)  Question : Comment éradiquer l'ego ?
(1:26:55)  Réponse : On ne peut pas l'éradiquer. On ne peut que le laisser "s'auto-éradiquer".
"Il n'y a pas de moyen d'éradiquer l'ego". Il y a seulement un moyen de "laisser l'ego s'éradiquer lui-même".
(1:26:55) Il faut laisser l'ego poursuivre son "illusion" (ce qu'il désire). Il doit "l'exécuter" et "voir" par lui-même que cela n'apporte que "tourment et souffrance" , que c'est "totalement illusoire". Quand il le voit, "il abandonne naturellement".
(1:27:27) L'éveillé voit que "l'ego aussi est parfait".
(1:27:58) Si on "bloque" l'ego, il sera frustré et cherchera autre chose. Il doit "voir lui-même qu'il est une illusion" pour "s'auto-dissoudre".
(1:28:30) C'est pourquoi dans les Quatre Nobles Vérités, "l'Origine de la souffrance" (l'ego) et "la Souffrance" sont aussi des "Vérités" (Satya). On doit passer par "l'illusoire" (Origine, Souffrance) pour voir le "Réel" (Cessation, Chemin).
(1:30:00) L'ego est "l'artisan de la maison" (selon le Bouddha) , qui crée sans cesse des "idéaux illusoires" à poursuivre.
(1:30:55) C'est comme voir une corde et la prendre pour un serpent. La corde a toujours été une corde. Quand on voit la vérité (la corde), le serpent (l'illusion, l'ego) disparaît de lui-même.
(1:31:53) L'homme souffre parce qu'il veut être "extraordinaire" ; il devient alors "anormal". Quand il lâche prise, il réalise que "l'ordinaire" est "déjà parfait".
(1:32:50)  Question : Peur de régresser dans les vies futures et de perdre le Dharma. Un disciple se sent chanceux d'avoir rencontré le Dharma alors que le monde est en guerre. Mais il "s'inquiète" pour l'avenir, de "régresser dans des états inférieurs" et d'oublier le chemin de la libération.
(1:33:23)  Réponse : La Vérité ne se perd jamais ; c'est nous qui ne la voyons pas.
"La Vérité ne peut jamais se perdre". La Vérité "emplit tout l'univers".
(1:33:49) "Ne craignez pas que la Vérité se perde ; craignez seulement de ne pas la voir".
(1:33:49) Pour voir la Vérité, il faut "être pleinement conscient de la réalité, à chaque instant".
(1:34:27) La Vérité "est toujours présente, ici et maintenant".
(1:34:53) Nous ne la voyons pas parce que nous "investissons notre conscience dans ce que nous désirons" (nous nous y attachons).
(1:35:31) C'est comme le conducteur qui a un accident ou fonce dans un train : c'est parce que "son esprit était ailleurs".
(1:36:19) Nous "fuyons la Vérité" à travers les illusions, et même à travers les écritures, nous fuyons "la réalité".
(1:36:47) Nul besoin de chercher ailleurs. "Soyez simplement pleinement présent à chaque instant" , et "là, vous verrez la Vérité".



https://youtu.be/d0yRHa9x3D8

Nô lệ Bản Ngã – Gốc Rễ Của Mọi Khổ
Đau | Nhận Diện Và Chuyển Hóa Ngay Hôm Nay | Sư Ông Viên Minh

(00:01)
Tâm là quan trọng nhất Bài giảng bắ
t đầu bằng việc khẳng định rằng các hiện tượng không phải do não bộ tự sinh ra, mà là kết quả của sự tương tác. Theo Đạo Phật, trong tất cả các yếu tố, yếu tố tâm là quan trọng nhất. Khái niệm "duy tâm" không có nghĩa là chỉ có tâm tồn tại, mà là tâm giữ vai trò quan trọng nhất trong các yếu tố.
(01:29) Câu hỏ
i 1: Thân tâm thường an lạc Một thính giả hỏi về ý nghĩa của câu chúc "thân tâm thường an lạc". Họ thắc mắc liệu chữ "thường" ở đây có nghĩa là "luôn luôn, hằng có" hay có nghĩa là "bình thưng" (như trong "thân tâm bình thường thôi là vui rồi").
(02:03) Câu hỏi 2:
Vạn pháp hoàn hảo và sự can thiệp Thính giả thứ hai hỏi: Nếu "vạn pháp vốn đã hoàn hảo" , vậy chúng ta có cần tu tập hay can thiệp vào bất cứ điều gì không?. Ví dụ, nếu sư tử tấn công con nai, đó là tự nhiên và không nên can thiệp. Nhưng nếu đó là mt con người (vợ, con), thì người này dứt khoát sẽ can thiệp. Liệu đây có phải là một tiêu chuẩn kép (double standard)?.
(03:07) Trả lời Câu 2: Câu chuyệ
n con bướm và sự can thiệp Thầy trả lời bằng câu chuyện về một người cố gắng "giúp" một con bướm thoát khỏi kén. Vì bóc ra sớm, con bướm không có thời gian vùng vẫy để tự mạnh lên, nên khi ra ngoài nó yếu ớt và chết. Vấn đề không phải là "can thiệp" hay "không can thiệp". Nếu can thiệp sai, ta sẽ học được bài học. Nếu can thiệp đúng, nghĩa là ta đã thấy đúng và can thip đúng lúc.
(05:14)
Can thiệp cần trí tuệ (Ví dụ Angulimala) Can thiệp phải có trí tuệ. Thầy lấy ví dụ về Angulimala. Đức Phật không can thiệp ngay khi ông mới giết người thứ nhất hay thứ hai , mà đi đến người thứ 99. Đó là vì Angulimala cần quá trình đó để tự mình thấy ra cái sai và nỗi khổ của bản thân. Khi ông đã tự nhận ra, sự can thiệp của Đức Phật mới khiến ông giác ngộ liền. Điều này cũng giống như việc trồng cây hay cha mẹ dạy con: phải hiểu đi tượng thì mới can thiệp đúng được.
(07:41) Trả lờ
i Câu 1: "Thưng" (Trường tồn) vs. "Vĩnh cửu" Thầy giải thích câu 1: "Thân tâm bình thường thì mới an lạc". Chữ "thường" (luôn luôn) là sai. Cần phân biệt "trường tồn" (một khái niệm kéo dài trong thời gian) và "vĩnh cửu" (sự trọn vẹn trong một khoảnh khắc, không lệ thuộc thời gian). Chấp vào sự "thường còn" (trường tồn) là tà kiến. Một khoảnh khắc sống trọn vẹn rõ biết (vĩnh cửu) còn hơn 100 năm sống không rõ biết. Vì vậy, trở về với cái "bình thường" chính là an lạc.
(09:48)
Phi thường trong sự bình thường Người tầm thường luôn muốn trở nên phi thường. Còn ngưi phi thưng là người thấy được sự phi thường trong chính những khoảnh khắc bình thưng (như hơi thở, máu chảy qua tim). Khi ta khởi ý muốn một cái phi thường "theo ý mình", ta có thể trở thành "bất thường".
(10:21) Câu hỏi 3:
Khó khăn khi ngồi thiền Một thính giả chia sẻ rằng khi ngồi thiền, nếu không cố gắng "chú tâm" vào hơi thở, tâm họ liền "nghĩ tùm lum" (lang thang). Họ phải cố gắng đ đưa tâm trở lại , và không thể đt được trạng thái thoải mái.
(11:22) Trả lời Câu 3:
Nô lệ cho bản ngã Thầy giải thích rằng khi ta "muốn tâm theo ý mình", đó chính là làm "nô lệ cho bản ngã" hay "con rối cho bản ngã". Ngồi thiền như vậy có thể không hiệu quả.
(13:17)
Hai mặt của tâm (Thể tánh và Tướng dụng) Tâm có hai mặt: "thể tánh" (vốn tĩnh lặng) và "tướng dụng" (luôn luôn động). Ta không thể chỉ chạy theo "tướng dụng" mà cũng không thể cố bám lấy "thể tánh". Việc của ta là "ngồi chơi để xem pháp" , chỉ quan sát sự sinh diệt. Quan trọng là "thấy" chứ không phải "đưc" (đt được). "Thấy là hành" (việc thấy chính là sự thực hành).
(15:05)
Thực hành "buông ra" Thầy đề nghị khi ngồi thiền, hãy "buông ra" , ngồi mà không có ý đồ hay tìm cầu gì cả. Khi đó, "tánh biết" hay "tánh giác" sẽ "tự chiếu" (tự nhiên soi sáng). Tâm sinh thì thấy tâm sinh, tâm lăng xăng thì thấy tâm lăng xăng, tâm dừng thì thấy nó dừng. Mục đích là phát huy cái "thấy".
(17:44)
Phiền não tức Bồ đ Nhờ có phiền não khởi lên mà cái "thấy" được phát huy. "Phát huy" không phải là "phát triển" (làm nó to ra), vì cái thấy vốn đã sáng sẵn, chỉ bị che lấp. Khi buông xuống, nó tự sáng.
(18:08)
Phân biệt thực và vọng Việc quan sát giúp ta phân biệt cái gì là thực, cái gì là giả (vọng). Ví dụ: Nếu đang ngồi thiền mà nhớ ra mình quên tắt bếp ga, đó không phải vọng tưởng, mà phải lo về tắt bếp ngay.
(19:40) Câu chuyện khám mắt Vọ
ng tưởng (phiền não) càng tốt, vì "phiền não tức bồ đề". Thầy kể chuyện đi khám mắt ở Úc, phải bấm nút mỗi khi thấy một chấm sáng (phiền não) lóe lên trên màn hình. Thầy nhận ra: nếu dẹp hết "phiền não" (chấm sáng), thì cái "thấy" (khả năng bấm nút) cũng mất luôn. Phiền não khởi lên là để ta thấy, và nó cho ta biết trong vô thức mình có gì. ộ chúng sanh" chính là quan sát những "chúng sanh" (phiền não) này trong tâm mình, chứ không phải dẹp bỏ chúng.
(23:25) Câu hỏi 4: Cái gì biết "cái biết"? và Ý thức khi ngủ Thính giả hỏi: Khi con trọn vẹn làm việc, con biế
t con đang làm, nhưng "cái gì là biết mình đang biết nữa"?. Và khi ngủ, đôi khi họ mệt quá ngủ thiếp đi , lúc khác họ "ý thức được rằng là mình đang dần dần đi vào giấc ngủ". Họ thực tập điu này để chuẩn bị cho cái chết. Làm vậy có nên không?.
(26:05) Trả lời Câu 4: "
Tánh biết" và "Tướng biết" Có hai loại biết.
ớng biết: Là khi tâm khởi lên để "nắm bắt một đi tượng".
Tánh biết: Là cái biế
t không có đi tưng, không có người biết và cái bị biết, chỉ có cái biết trong sáng.
"
Tâm trọn vẹn rõ biết" (Tánh biết) khác với "tâm biết rõ" (Tướng biết). "Tánh biết" là tâm nó tự sáng rõ. "Tướng biết" là tâm cố nắm bắt đi tượng , và khi đó có "người quan sát". Khi thầy vỗ tay, ta nghe liền (Tánh biết), nhưng nếu ta khởi ý "thầy vỗ tay để làm gì?" thì đó là Tướng biết.
(30:22) Câu hỏi 5: Chú ý b
ước chân là "Tánh biết" hay "Tướng biết"? Thính giả hỏi: Khi con đi mà "để ý" (chú tâm) vào bước chân, thì rõ ràng con là "ngưi đang theo dõi" (chủ thể) và bưc chân là "đi tượng". Như vy là "Tướng biết". Làm sao để là "Tánh biết" khi nói "không có ngưi đi"?.
(32:12) Trả lời Câu 5: "
Ta đi" vs. "Chỉ là đi" Không phải là không có ngưi đi. Nếu đi một cách trọn vẹn mà không khởi lên ý nghĩ "ta đi", thì đó ch là cái thân đang di chuyển. Nhưng nếu thấy cô gái đẹp mà cố đi "din" hơn, lúc đó là "ta đi" (có bản ngã). "Đi là đi, ăn là ăn" với một tâm trong sáng, rộng khắp (Tánh biết). "Tướng biết" giống như đèn pin chiếu vào một điểm, "Tánh biết" là đèn pin chỉ bật sáng, soi rõ toàn thể.
(35:24) "
Đt sai hướng" trong tu tập Nhiều người dùng "tinh tấn, chánh niệm, tịnh giác" để "tu luyện đ đt được" một cái gì đó. Đức Phật gọi đây là "đt sai hướng" , vì nó chỉ làm tăng trưởng vô minh và ái dục (tham, sân).
(38:05)
Tinh tấn đúng nghĩa "Tinh tấn" thực sự không phải là "nỗ lực đ đt được" , mà là "duyên nhất với thực tại" (hoàn toàn hợp nhất với thực tại). Thở thở, chứ không phải thở đ đt được cái gì. (Câu chuyện Huệ Khả cầu an tâm ): Khi Huệ Khả quay về "trực nhận" cái tâm bất an của mình một cách trong sáng, ông không còn thấy tâm bất an đâu nữa. Mọi pháp sinh lên rồi đều diệt. Khi ta lặng lẽ soi sáng (tinh tấn, chánh niệm, tịnh giác), ta thấy các tâm niệm khởi lên từ "không sinh" rồi lại trở về "không sinh".
(43:57)
Giác ngộ là thấy sự hoàn hảo (Tam giới duy tâm) Trong đạo Thiên Chúa, cầu nguyện (nguyện) không phải là xin điu này điều kia, mà là "dâng hiến toàn thân tâm" cho Chúa (buông bỏ ý đồ cá nhân). Thiền cũng vậy, là trở về trọn vẹn với thực tại. Giác ngộ là thấy được sự vận hành hoàn hảo của pháp, chứ không phải "nắm bắt" hay "đt được" nó. Mọi sựt đưc" đều còn nằm trong Tam giới (Dục giới, Sắc giới, Vô sắc giới). Tam giới thực ra là do tâm tạo (Tam giới duy tâm). Ví dụ một ly nước: Thấy nó mà "thích" là Dục giới; dùng nó làm đề mục thiền định là Sắc giới; quán nó là "không" là Vô sắc giới. Bản thân ly nước chỉ là chính nó, một cách hoàn hảo.
(47:44) Kết luận:
Vô tu vô chứng và tiếng cười Vì vậy mới nói "vô tu, vô chứng" (không tu, không chứng đắc). Người "nhập dòng" (Tu-đà-hoàn) là người thấy ra được sự vận hành hoàn hảo của pháp ngay trong từng hơi th, bưc đi. Ta đi tìm vì ta không thấy điu đó. Khi mệt mỏi, ta buông ra và nhận ra mọi thứ vốn đã hoàn hảo. Đó là lý do người giác ngộ hay cười, họời chính mình vì "ngu quá" (đã đi tìm cái có sẵn).
(50:01) Câu hỏi 6: Tại sao
tâm tự động phán xétẹp/xấu)? Thính giả hỏi: Khi con thấy ai đó làm không đẹp, hoặc nghe bài hát dở, con tự nhiên thấy "bực bội" và phán xét. Làm sao đợt qua sự chi phối này của ý thức?.
(51:35) Trả lời Câu 6:
Phán xét (Tục đế) vs. Thấy (Chân đế) Sự đánh giá (đúng/sai, đẹp/xấu) đó dựa trên kiến thức và khái niệm quy ước (chế định) của xã hội (ví dụ: quy chuẩn của Pháp khác của Mỹ). Người giác ngộ chỉ thấy "cái ổi là cái ổi, cái xoài là cái xoài". Các đánh giá (ví dụ: chanh tốt, đường xấu) đều là chủ quan.
(54:14)
Niết bàn trong từng giai đoạn đời (Tục đế), ta vẫn phải tuân theo các quy ước (ví dụ: luật giao thông ở Việt Nam khác Thái Lan). Nhưng ta phải thấy mặt kia (Chân đế). Mọi thứ đu "đúng trong mi giai đoạn" của nó. Hạt ổi không "sai" vì nó chưa là quả ổi. Nếu hạt ổi nghĩ rằng "Niết bàn" là khi trở thành quả, nó sẽ mãi trong sinh tử. Nhưng nếu nó trọn vẹn "là hạt ổi", thì đó chính là Niết bàn. Mỗi khoảnh khắc đều là Niết bàn.
(59:50) Câu hỏi 7:
Tâm là gì? Từ đâu ra? Có phải từ não không? Thính giả cuối cùng hỏi về nghiên cứu "Department of Consciousness Study" (Khoa Nghiên cứu Ý thức) ở Mỹ. Họ thắc mắc: Tâm là gì? Từ đâu ra? Có phải từ não (óc) tạo ra không?.
(1:00:14) Trả lời Câu 7
: 6 yếu tốại) Trong Đạo Phật, vũ trụ được cấu thành từ các "yếu tố" (đại). Có 6 yếu tố: Đt, Nước, Lửa, Gió, Hư không, và Thức (Tánh biết/Tâm). Các yếu tố này vốn "độc lập" với nhau, nhưng chúng "tương tác" ln nhau để tạo ra mọi vật (như quả ổi, con người). Ví dụ, "hư không" (không gian) đâu cũng có, nhưng nó mang hình tướng của cái phòng hoặc cái chai. Tương tự, "Thức" (Tánh biết) cũng là một yếu tố độc lập. Khi nó tương tác vi cơ th con người (não, tim, thần kinh), ta lầm tưởng rằng não sinh ra tâm. Nhưng thực ra, chúng là các yếu tố độc lập đang tương tác với nhau.

"Esclave du Moi ou de l'Ego – Racine de Toute Souffrance | Reconnaître et Transformer Dès Aujourd’hui | Vénérable Viên Minh"

(00:01)
L'esprit est le plus important L'enseignement commence par affirmer que les phénomènes ne sont pas générés spontanément par le cerveau, mais sont le résultat d'interactions. Selon le bouddhisme, parmi tous les facteurs, le facteur de l'esprit est le plus crucial. Le concept de "seul esprit" (cittamatra/duy tâm) ne signifie pas que seul l'esprit existe, mais que l'esprit joue le rôle le plus important parmi tous les facteurs.
(01:29) Question 1 : "Que le corps et l'esprit soient toujours en paix"
Un auditeur pose une question sur la signification du vœu "Que le corps et l'esprit soient toujours (thường) en paix (an lạc)". Il se demande si le mot "toujours" (thường) signifie ici "constamment, perpétuellement" ou s'il signifie "ordinaire, normal" (comme dans "le corps et l'esprit juste normaux, c'est déjà joyeux").
(02:03) Question 2 :
La perfection innée des dharmas et l'intervention Un deuxième auditeur demande : Si "tous les dharmas (phénomènes) sont déjà parfaits", avons-nous besoin de pratiquer ou d'intervenir dans quoi que ce soit ?. Par exemple, si un lion attaque un cerf, c'est naturel et il ne faut pas intervenir. Mais s'il s'agissait d'un être humain (sa femme, son enfant), il interviendrait catégoriquement. Est-ce là un double standard (deux poids, deux mesures) ?.
(03:07) Réponse à la Q2 : L'histoire du papillon et l'intervention Le Maître répond avec l'histoire d'une personne qui tente d'"aider" un papillon à sortir de son cocon. En le sortant prématurément, le papillon n'a pas eu le temps de lutter pour se renforcer, et une fois sorti, il est faible et meurt. Le problème n'est pas "intervenir" ou "ne pas intervenir". Si l'intervention est erronée, nous en tirons une leçon. Si l'intervention est correcte, cela signifie que nous avons vu juste et que nous sommes intervenus au bon moment.
(05:14)
L'intervention nécessite la sagesse (Exemple d'Angulimala) L'intervention doit être accompagnée de sagesse. Le Maître prend l'exemple d'Angulimala. Le Bouddha n'est pas intervenu lorsqu'il venait de tuer sa première ou deuxième victime, mais a attendu la 99ème. C'est parce qu'Angulimala avait besoin de ce processus pour voir par lui-même son erreur et la souffrance qu'il causait. Lorsqu'il l'a réalisé, l'intervention du Bouddha a conduit à son éveil immédiat. C'est comme cultiver un arbre ou éduquer un enfant : il faut comprendre le sujet pour intervenir correctement.
(07:41) Réponse à la Q1 : "Constant" (Perpétuel) vs. "Éternel" Le Maître explique la question 1 : "
C'est lorsque le corps et l'esprit sont normaux (bình thường) qu'ils sont en paix". Le mot "constant" (thường, toujours) est incorrect. Il faut distinguer "perpétuel" (trường tồn - un concept de durée dans le temps) et "éternel" (vĩnh cửu - la plénitude d'un instant, indépendant du temps). S'attacher à la "perpétuité" (constance) est une vue erronée. Un seul instant vécu en pleine conscience (éternel) vaut mieux que 100 ans vécus dans l'inconscience. Par conséquent, revenir au "normal" (bình thường), c'est cela la paix.
(09:48)
L'extraordinaire dans l'ordinaire La personne ordinaire veut toujours devenir extraordinaire. La personne extraordinaire, elle, voit l'extraordinaire dans les moments ordinaires (comme la respiration, le sang circulant dans le cœur) . Lorsque nous suscitons le désir de devenir extraordinaire "selon notre volonté", nous risquons de devenir "anormaux".
(10:21) Question 3 : Difficultés lors de la méditation assise Un auditeur partage que lorsqu'il médite, s'il n'essaie pas de se "concentrer" sur sa respiration, son esprit se met à "penser à tout et n'importe quoi" (vagabonder). Il doit faire un effort pour ramener son esprit et n'arrive pas à atteindre un état de confort.
(11:22) Réponse à la Q3 :
Esclave de l'ego Le Maître explique que lorsque nous "voulons que l'esprit suive notre volonté", c'est précisément devenir "esclave de l'ego" ou "marionnette de l'ego". Méditer ainsi peut s'avérer inefficace.
(13:17)
Les deux aspects de l'esprit (Nature essentielle et Fonction manifestée) L'esprit a deux aspects : la "nature essentielle" (Thể tánh), qui est fondamentalement calme, et la "fonction manifestée" (Tướng dụng), qui est toujours en mouvement . Nous ne pouvons ni poursuivre uniquement la "fonction manifestée" ni essayer de nous agripper uniquement à la "nature essentielle". Notre tâche est de "s'asseoir et observer les phénomènes (dharmas)", simplement observer l'apparition et la disparition. L'important est de "voir", non pas d'"obtenir" (réaliser quelque chose). "Voir, c'est pratiquer" (la vision elle-même est l'action).
(15:05)
Pratiquer le "lâcher-prise" Le Maître suggère, lors de la méditation, de "lâcher prise" (buông ra), de s'asseoir sans intention ni recherche . Alors, la "nature de la connaissance" (Tánh biết) ou "nature éveillée" (Tánh giác) va "projeter sa propre lumière" (illuminer naturellement). Si l'esprit surgit, on voit l'esprit surgir ; si l'esprit vagabonde, on voit l'esprit vagabonder ; s'il s'arrête, on le voit s'arrêter . Le but est de développer cette "vision".
(17:44)
Le klesha (affliction) est le Bodhi (éveil) C'est grâce à l'apparition des afflictions (phiền não / kleshas) que la "vision" se déploie. "Déployer" (phát huy) n'est pas "développer" (phát triển) (l'agrandir), car la vision est déjà intrinsèquement claire ; elle est seulement obscurcie . Quand on lâche prise, elle brille naturellement.
(18:08) Distinguer le réel et l'illusoire L'observation nous aide à distinguer ce qui est réel de ce qui est faux (illusoire). Exemple : Si vous méditez et que vous vous souvenez avoir oublié d'éteindre le gaz, ce n'est pas une pensée illusoire ; vous devez rentrer immédiatement l'éteindre.
(19:40) L'histoire de l'examen de la vue Plus il y a de pensées illusoires (afflictions), mieux c'est, car "
le klesha est le bodhi". Le Maître raconte son expérience lors d'un examen de la vue en Australie, où il devait appuyer sur un bouton chaque fois qu'il voyait un point lumineux (une affliction) apparaître sur un écran. Il a réalisé : si l'on supprime toutes les "afflictions" (points lumineux), la "vision" (la capacité d'appuyer sur le bouton) disparaît également. Les afflictions surgissent pour que nous puissions les voir, et elles nous montrent ce que contient notre subconscient. "Sauver les êtres" (Độ chúng sanh), c'est observer ces "êtres" (afflictions) dans notre propre esprit, et non les réprimer.
(23:25) Question 4 : Qu'est-ce qui connaît la "connaissance" ? Et la conscience pendant le sommeil Un auditeur demande : Quand je suis pleinement absorbé dans une tâche, je sais que je la fais, mais "qu'est-ce qui sait que je sais" ?. Et en dormant, parfois il est si fatigué qu'il s'endort d'un coup, d'autres fois il est "conscient qu'il est en train de s'endormir progressivement". Il pratique cela comme une préparation à la mort. Est-ce une bonne pratique ?.
(26:05) Réponse à la Q4 : "Tánh biế
t" (Nature de la connaissance) et "Tướng biết" (Connaissance perceptive) Il y a deux types de connaissance.
Connaissance perceptive (Tướng biết) : C'est lorsque l'esprit s'élève pour "saisir un objet".
Nature de la connaissance (Tánh biết) : C'est la connaissance sans objet, où il n'y a ni sujet ni objet, seulement la connaissance claire elle-même.
"
L'esprit pleinement et clairement conscient" (Tánh biết) est différent de "l'esprit qui connaît clairement [un objet]" (Tướng biết). Le "Tánh biết" est l'esprit qui est naturellement clair. Le "ớng biết" est l'esprit qui essaie de saisir un objet, et alors il y a un "observateur". Quand le Maître frappe dans ses mains, on entend immédiatement (Tánh biết), mais si l'on se demande "Pourquoi frappe-t-il ?" c'est du Tướng biết.
(30:22) Question 5 : Prêter attention à ses pas, est-ce "Tánh biế
t" ou "Tướng biết" ? Un auditeur demande : Quand je marche et que je "fais attention" (observe) mes pas, il est clair que je suis "celui qui observe" (sujet) et que mes pas sont "l'objet". C'est donc du "Tướng biết". Comment atteindre le "Tánh biết" quand on dit "il n'y a personne qui marche" ?.
(32:12) Réponse à la Q5 : "Je marche" vs. "Simplement marcher" Ce n'est pas qu'il n'y a personne qui marche.
Si l'on marche en pleine conscience sans faire surgir la pensée "je marche", alors c'est juste le corps qui se déplace. Mais si, voyant une belle fille, on essaie de marcher plus "élégamment", alors c'est "je marche" (l'ego est présent). "Marcher, c'est marcher ; manger, c'est manger" avec un esprit clair et vaste (Tánh biết). Le "Tướng biết" est comme une lampe de poche qui éclaire un point précis ; le "Tánh biết" est la lampe de poche simplement allumée, éclairant tout l'ensemble.
(35:24) "
S'orienter dans la mauvaise direction" dans la pratique Beaucoup de gens utilisent "l'effort juste, la pleine conscience, la claire compréhension" (tinh tấn, chánh niệm, tịnh giác) pour "s'entraîner à atteindre" quelque chose. Le Bouddha appelle cela "s'orienter dans la mauvaise direction" (đt sai hướng), car cela ne fait qu'augmenter l'ignorance et le désir (l'avidité, l'aversion).
(38:05)
Le véritable sens de l'effort juste (Tinh tấn) Le véritable "effort juste" (Tinh tấn) n'est pas "l'effort pour obtenir", mais "l'unité avec la réalité" (être un avec ce qui est). Respirer c'est respirer, ce n'est pas respirer pour atteindre quelque chose. (Histoire de Huike cherchant la paix de l'esprit) : Lorsque Huike est revenu pour "percevoir directement" son propre esprit anxieux avec clarté, il n'a plus trouvé d'esprit anxieux. Tous les phénomènes qui apparaissent doivent disparaître. Lorsque nous observons en silence avec clarté (effort juste, pleine conscience), nous voyons les pensées émerger du "non-né" et y retourner.
(43:57)
L'éveil, c'est voir la perfection (Les trois mondes ne sont qu'esprit) Dans le christianisme, la prière (contemplation) n'est pas pour demander des choses, mais pour "offrir tout son corps et son esprit" à Dieu (abandonner ses intentions personnelles). La méditation (zazen), c'est pareil : c'est revenir pleinement à la réalité. L'éveil, c'est voir le fonctionnement parfait des phénomènes, et non "saisir" ou "obtenir" quoi que ce soit. Toute "obtention" reste dans les Trois Mondes (Dục giới, Sắc giới, Vô sắc giới). En réalité, les Trois Mondes sont créés par l'esprit (Tam giới duy tâm). Exemple avec un verre d'eau : y voir un objet de "désir" est le Monde du Désir ; l'utiliser comme objet de concentration (samadhi) est le Monde de la Forme ; le contempler comme "vide" est le Monde du Sans-Forme. Le verre lui-même est juste ce qu'il est, parfaitement.
(47:44) Conclusion :
Ni pratique, ni réalisation, et le rire C'est pourquoi on parle de "ni pratique, ni réalisation" (vô tu vô chứng). Celui qui "entre dans le courant" (Tu-đà-hoàn) est celui qui voit le fonctionnement parfait des phénomènes dans chaque respiration, chaque pas. Nous cherchons parce que nous ne voyons pas cela. Fatigués de chercher, nous lâchons prise et réalisons que tout était déjà parfait. C'est pourquoi les éveillés rient souvent ; ils rient d'eux-mêmes pour avoir été "si stupides" (d'avoir cherché ce qui était déjà là).
(50:01) Question 6 :
Pourquoi l'esprit juge-t-il automatiquement (beau/laid) ? Un auditeur demande : Quand je vois quelqu'un faire quelque chose de laid, ou que j'entends une mauvaise chanson, je ressens automatiquement de "l'agacement" et je juge . Comment surmonter cette domination de la conscience ?.
(51:35) Réponse à la Q6 :
Le jugement (Vérité conventionnelle) vs. La vision (Vérité ultime) Cette évaluation (juste/faux, beau/laid) est basée sur des connaissances et des concepts conventionnels (chế định) de la société (par exemple, les normes françaises diffèrent des normes américaines) . Une personne éveillée voit seulement "la goyave est la goyave, la mangue est la mangue". Les jugements (par exemple : le citron c'est bien, le sucre c'est mal) sont subjectifs.
(54:14)
Le Nirvana à chaque étape Dans le monde (Vérité conventionnelle / Tục đế), nous devons toujours suivre les conventions (par exemple, les règles de circulation au Vietnam sont différentes de celles en Thaïlande). Mais nous devons aussi voir l'autre aspect (Vérité ultime / Chân đế). Tout est "juste à chaque étape" de son développement. Une graine de goyave n'est pas "fausse" parce qu'elle n'est pas encore un fruit de goyave. Si la graine pense que le "Nirvana" c'est de devenir un fruit, elle restera dans le samsara. Mais si elle est pleinement "une graine de goyave", c'est cela le Nirvana. Chaque instant est le Nirvana.
(59:50) Question 7 :
Qu'est-ce que l'esprit ? D'où vient-il ? Vient-il du cerveau ? Un dernier auditeur pose une question concernant le "Département d'Étude de la Conscience" (Department of Consciousness Study) aux États-Unis. Ils s'interrogent : Qu'est-ce que l'esprit ? D'où vient-il ? Est-il créé par le cerveau (óc) ?.
(1:00:14) Réponse à la Q7 :
Les 6 éléments (Dhatu / Đại) Dans le bouddhisme, l'univers est composé d'"éléments" (đại / dhatu). Il y a six éléments : Terre, Eau, Feu, Vent, Espace, et Conscience (Tánh biết / Tâm). Ces éléments sont fondamentalement "indépendants" les uns des autres, mais ils "interagissent" pour créer toutes choses (comme une goyave ou un être humain). Par exemple, l'"espace" (hư không) est partout, mais il prend la forme de la pièce ou de la bouteille. De même, la "Conscience" (Thức) est aussi un élément indépendant. Lorsqu'elle interagit avec le corps humain (cerveau, cœur, nerfs), nous avons l'illusion que le cerveau produit l'esprit. Mais en réalité, ce sont des éléments indépendants qui interagissent.



https://youtu.be/o7nb94Hnr3A

tóm tắt nội dung bài giảng về Thiền Vipassana của
Sư Ông Viên Minh :
(00:01) Bài giảng này nhằm hướng dẫn cách hành trì thiền Vipassana trong đời sống hằng ngày, sau nhiều năm. Ni dung đã được chia sẻ rộng rãi, giúp nhiều người ứng dụng thiền vào cuộc sống.
(01:52) Đức Phật thấy rằng thiền không phải là điều cao siêu, xa vời, chỉ dành cho người tu ở tu viện. Ngài định nghĩa thiền là sống đúng tốt, không phải là cái gì quá cao xa.
(02:38) Đức Phật rất thực tế. Ngài giác ngộ và nhận ra rằng đời sống bình thường mới là phi thường nhất. Việc cố gắng rèn luyện đ đt đến cái phi thường lại là bất thường. Sự phi thường và hoàn hảo vốn đã có sẵn trong đời sống bình thường.
(03:41) Đức Phật phát hiện ra rằng tất cả chân lý đều có sẵn trong mỗi người, không phải đi tìm ở đâu khác. Muốn tìm chân lý, phải quay trở lại để khám phá chính mình.
(04:09) Sống sáng suố
t, định tĩnh, trong lành trong hành đng, nói năng, suy nghĩ sẽ không tạo ra phiền não, khổ đau hay hại mình, hại người. Mục đích cuối cùng của thiền hay sống đúng tt là để phân biệt giữa sống thựcsống ảo.
(05:20) Khi chưa thy được cái thực trong chính mình, con ngưi mơ mộng cái ảo đ đt đến, dẫn đến sinh tử luân hồi. Con ngưi đã có một gia tài rất phong phú nhưng không biết, lại đi lang thang tìm kiếm trong khổ đau. Kho tàng thật sự là ở trong chính mình. Tổ sư thiền Trúc Lâm (Trần Nhân Tông) nói: "Gia trung hữu bảo hưu tầm mịch" (Trong nhà có báu đng đi tìm).
(07:18) Đức Phật dạy tâm mỗi người là viên ngọc quý (Mani) trong hoa sen (chính mình). Sự giác ngộ dẫn đến "tiểu sinh tâm" (tâm luôn cưi cưi). Đó là cười chính mình và chúng sanh vì đã có sẵn bản tâm thanh tịnh trong sáng mà không thấy, phải đi tìm kiếm khắp nơi.
(09:12) Đức Phật đã tu vô lượng kiếp, kiếp cuối cùng tu thiền định và khổ hạnh đến tận cùng, nhưng cuối cùng thấy buồn cười vì đã có sẵn mọi thứ mà lại đi tu luyn đ đạt cái này cái kia. Tất cả những gì muốn đt đưc đu là vô thường, khổ, vô ngã, xuất phát từ vô minh ái dục. Trở về cái bình thường mới nhận ra cái bình thưng chính là cái phi thường.
(10:32) Trí tuệ chính là
cái thấy biết hoàn toàn bình thường – mắt thấy, tai nghe, mũi ngửi, lưỡi nếm, thân xúc chạm, ý biết. Chúng đã hoàn hảo, nhưng vì không nhận ra nên mới đu tư vào mng tưởng. Pháp của Đức Phật là thấy ngay trên thực tại, cực kỳ cụ thể và giản dị.
(12:06) Khi hành thiề
n, đng mong đt được cái gì phi thường, mà hãy lặng lẽ soi sáng lại để thấy cái phi thường ngay trong những cái bình thường nhất. Niết bàn không phải là nơi cao xa phải tìm kiếm, mà là khi buông xuống mọi dục vọng, tham cầu. Đức Phật định nghĩa Niết bàn là đoạn tận tham, sân, si.
(13:06) Chỉ khi tâm không nắm bắt hay mong cầ
u điều gì, chỉ lặng lẽ soi sáng thực tại. "Quá khứ không truy tầm, tương lai không ước vọng... Chỉ có pháp hiện tại tuệ quán chính là đây". Tuệ quán có nghĩa là tịch chiếu (lặng lẽ soi sáng) để thấy sự thật.
(14:13)
Tu tập không phải là đt được cái gì khác, mà là thấy rõ pháp hiện tại đang din ra như thế nào. Trở về trọn vẹn với thực tại là thấy được sự hoàn hảo trong sự vận hành của pháp ở thực tại.
(14:55) Không thể trọn vẹn với thực tại khi còn tham, sân, si, chấ
p trước, dính mắc hay mong cầu. Chánh niệm có nghĩa là tâm trọn vẹn với thực tại chứ không phải cố niệm một cái gì đó. Tỉnh giác là khi tâm trọn vẹn với thực tại thì sẽ rõ biết sự thật.
(16:27) Ba yếu tố
để trọn vẹn với thực tại là:
Giản dị: Nó như thế nào thì nó là như vậy. Đây là thái độ không thêm thắt, không phán xét, không tô vẽ. Chấp nhận sự vật đúng như bản chất của nó.
Tự nhiên: Không phải do mình đặt ra, tạo tác hay nỗ lực (Vô vi vô tác). Tu là trở về với thực tại, không phải trở thành cái gì đó. Sống thuận theo dòng chảy của pháp, không cưỡng cầu, không can thiệp. Tâm không bị điều kiện hóa bởi ý muốn hay sở thích cá nhân.
Hồn nhiên: Là trạng thái tâm rỗng lặng, không bị chi phối bởi ý niệm, kiến thức hay kinh nghiệm. Hồn nhiên là sự trong sáng, không phòng bị, không toan tính.
(18:13) Chánh niệm không phải là nỗ lực rèn luyện mà là buông những cái dính mắc. Tâm không chạy ra ngoài, không dính mắc thì sẽ trọn vẹn với thực tại.
(19:29)
Buông xả khác với buông bỏ. Buông xả là còn dùng nhưng tâm không dính mắc (ví dụ: dùng thân thể nhưng không dính mắc). Có cái cần đoạn trừ (sở đoạn), có cái chỉ cần không bị dính mắc (phi sở đoạn).
(20:46) Trong
Kinh Tứ Niệm Xứ, đi tượng (thân, thọ, tâm, pháp) không quan trọng bằng:
Tinh tấn, chánh niệm, tỉnh giác
đúng đắn.
Không tham ưu (không thích/ghét, không giữ/bỏ).
Không dính mắc
, không nương tựa, không ỷ lại vào pháp nào.
(23:05) Khi
chỉ thấy thôi, sẽ thấy được sự sinh diệt vô thường của các pháp. Tu luyện đ đt được an lạc là muốn nó thường, sẽ không thấy đưc vô thường.
(24:04) Thân, cả
m giác, và tâm đều luôn trôi chảy, không có gì đứng yên. Trụ trong định là sai lầm. Định cần thiết nhưng chvừa đ cho mỗi tình huống.
(28:50) Tinh tấn trong thiền tuệ không phải là tích cực miên mật, vì
cố tích cực miên mật là sai lầm và là trở ngại cho thiền minh sát. Tích cực quá (Phagabaga) và miên mật (Upatana) làm mất đi sự tự nhiên của tịch chiếu (lặng lẽ soi sáng).
(30:23) Ví dụ
đi xe, khi tâm rỗng lặng trong sáng, sẽ thấy hết mọi thứ mà không cần tích cực, miên mật, theo dõi hay ghi nhận. Nếu cố ý mong cầu, tìm kiếm đi tượng thì sẽ rất mệt mỏi.
(31:45)
Ghi nhận là một từ sai, chỉ cần thấy rồi thôi.
(32:18)
Tinh tấn không phải là nỗ lực mà là không buông lung phóng dật, không vọng động. Tâm không vọng động thì sẽ trọn vẹn với thực tại (Chánh niệm). Trọn vẹn với thực tại thì thấy rõ thực tại như nó đang là (Tỉnh giác).
(33:52) Khi tâm rỗng lặng trong sáng, nó giố
ng như Đại viên cảnh trí (tấm gương hoàn hảo) phản ánh tất cả mọi thứ cùng một lúc. Cố ý nắm bắt một đi tượng sẽ sinh ra dính mắc, tham sân, và mất hết những cái khác.
(36:37) Khi người mà bình tĩnh, thấy pháp đến thì thấy đến, đi thì thấy đi, sinh thì thấy sinh, diệt thì thấy diệt, ngưi đó sẽ thấy vô thường và không dính mắc.
(38:51)
Đức Phật sau khi buông xuống hết mọi tu tập, Ngài trở về với bản tâm thanh tịnh trong sáng. Thiền tông nói "Trực chỉ nhân tâm kiến tánh thành Phật".
(39:23) Quay lại trọn vẹn với thực tại sẽ nhận ra sự tĩnh lặng tuyệt vời. Sự tĩnh lặng này là
sự tĩnh lặng bao trùm cả bên trong và bên ngoài.
(41:38) Trạng thái tĩnh lặng này là lúc buông hết mọi ràng buộc, khái niệ
m, tư tưởng. Khi tâm hoàn toàn rỗng lặng, thấy tất cả các pháp đều hoàn toàn thanh tịnh trong sáng. "Khi tâm thanh tịnh thì thấy tất cả các pháp đều thanh tịnh".
(42:15) Thanh tịnh này không phải do mình tạo ra, mà là thoát ly khỏi sinh hữu tác thành để trở về với không sinh, không hữu, không tác, không thành.
(43:24) Tác giả lập chùa ở vùng chiến tranh, phải lao động mà không có thời gian ngồi thiền theo kiểu tích cực miên mật. Trong những đêm ngồi lặng lẽ nhìn trời, tâm hoàn toàn rỗng lặng, thấy cả trời đất quá thanh tịnh, tĩnh lặng.
(46:33) Thế giới tự nhiên là hoàn toàn thanh tịnh trong sáng, hoàn hảo.
Thế gian đầy phiền não, khổ đau là do bản ngã tạo tác của con người (tham, sân, si, mâu thuẫn).
(47:44) Trạng thái tâm hoàn toàn rỗng lặng trong sáng, phản ánh trung thực mọi thứ, chính là đang sống trong thực tánh chân đế. Thực tánh chân đế không có tham sân si, rốt ráo chính là Niết bàn. Niết bàn là sự tĩnh lặng tuyệt vời, không còn ảo tưởng, tham sân si.
(51:38)
Sau khi buông hết, Đức Phật thấy rằng nếu tâm bình thường mà không tham sân si thì đó đã là hoàn hảo, là Niết bàn rồi, và Ngài giác ngộ. Giác ngộ là nhận ra bản tâm thanh tịnh trong sáng của mình.
(52:36) "
Bản lai diện mục lúc chưa sinh" chính là thực tại nguyên vẹn như nó là, chưa qua nhận thức, khái niệm, tư tưởng của mình.
(53:38)
Luân hồi sinh tử chính là cái tâm cứ lăn xăn, sinh diệt, nắm bắt, lặp đi lặp lại hoài.
(53:59) Sau phần giảng,
Sư Ông mời mọi người chuẩn bị câu hỏi để giải đáp trong phần sau, dự kiến vào mỗi Chủ Nhật.

Voici le résumé de l'enseignement sur
la Méditation Vipassana par le Vénérable Sư Ông Viên Minh :
(00:01) Cet enseignement vise à guider la manière de pratiquer la méditation Vipassana dans la vie quotidienne, après de nombreuses années. Le contenu a été largement partagé, aidant de nombreuses personnes à appliquer la méditation dans leur vie.
(01:52) Le Bouddha a réalisé que la méditation n'était pas quelque chose d'élevé, d'éloigné de la réalité, réservé aux pratiquants dans les monastères. Il a défini la méditation comme le fait de vivre correctement et bien (số
ng đúng tốt) , et non comme quelque chose de trop élevé.
(02:38) Le Bouddha était très pragmatique. Après son illumination, il a compris que la vie ordinaire était en fait le plus extraordinaire
(phi thường nhất). S'efforcer de s'entraîner pour atteindre l'extraordinaire est en réalité anormal (bất thường). L'extraordinaire et la perfection sont intrinsèquement présents dans la vie ordinaire.
(03:41) Le Bouddha a découvert que
toutes les vérités sont déjà disponibles en chaque personne, et qu'il n'est pas nécessaire de les chercher ailleurs. Pour trouver la vérité, il faut revenir et se découvrir soi-même.
(04:09) Vivre avec clarté, calme, et pureté (sáng suố
t, định tĩnh, trong lành) dans les actions, la parole et la pensée n'engendrera aucune affliction, aucune souffrance, ni aucun mal à soi-même ou aux autres. Le but ultime de la méditation ou du fait de vivre correctement est de faire la distinction entre vivre la réalité (sóng thực) et vivre l'illusion (sóng ảo).
(05:20) Lorsque l'on ne perçoit pas la réalité en soi, on rêve de l'illusion pour l'atteindre, ce qui conduit au cycle de la naissance et de la mort (sinh tử luân hồi). L'être humain possède un trésor très riche mais l'ignore, et part à sa recherche dans la souffrance. Le véritable trésor est en soi. Le Patriarche du Thiền Trúc Lâm (Trần Nhân Tông) a dit : "Gia trung hữu bạo hưu tầm mịch" (Il y a un trésor dans la maison, ne le cherchez nulle part ailleurs).
(07:18) Le Bouddha a enseigné que l'esprit de chaque personne est une pierre précieuse (Mani) dans la fleur de lotus (soi-même). L'éveil mène au
"tiểu sinh tâm" (l'esprit qui sourit). C'est rire de soi-même et des êtres sensibles pour avoir eu l'esprit originel pur et clair sans le voir, et être parti à sa recherche partout.
(09:12) Le Bouddha a pratiqué pendant d'innombrables kalpas , et dans sa dernière vie, il a pratiqué la méditation et l'ascétisme à l'extrême , mais a finalement trouvé cela risible parce que tout était déjà là, mais il avait cherché à atteindre ceci ou cela. Tout ce qu'il cherchait à atteindre était impermanent, souffrance, sans-soi, et provenait de l'ignorance et du désir. Revenir à l'ordinaire permet de réaliser que l'ordinaire est justement l'extraordinaire.
(10:32)
La sagesse est la perception et la connaissance totalement ordinaires — les yeux voient, les oreilles entendent, le nez sent, la langue goûte, le corps touche, et l'esprit sait. Tout cela est déjà parfait , mais parce que nous ne percevons pas cette perfection, nous nous investissons dans les illusions. Le Dharma du Bouddha est de voir immédiatement (thấy ngay) dans la réalité présente, il est extrêmement concret et simple.
(12:06)
Lors de la pratique de la méditation, il ne faut pas espérer atteindre quelque chose d'extraordinaire, mais éclairer calmement pour voir l'extraordinaire au sein même de l'ordinaire. Le Nirvana n'est pas un lieu lointain à chercher, mais se manifeste lorsque l'on lâche tous les désirs et toutes les quêtes. Le Bouddha a défini le Nirvana comme l'extinction de la cupidité, de la colère et de l'ignorance (đoạn tận tham, sân, si).
(13:06) Lorsque l'esprit ne s'accroche à rien ni ne désire rien, il se contente d'éclairer calmement la réalité. "Le passé n'est pas poursuivi, le futur n'est pas souhaité... Seule la loi du présent est l'observation pénétrante ici". L'observation pénétrante (Tuệ quán) signifie l'illumination tranquille (tịch chiếu) pour voir la vérité.
(14:13) La pratique n'est pas d'atteindre quelque chose de différent, mais de voir clairement comment le phénomène présent se déroule.
Revenir complètement à la réalité, c'est voir la perfection dans le fonctionnement du Dharma dans le présent.
(14:55) Il est impossible d'être pleinement présent à la réalité si l'on est encore cupide, en colère, ignorant, attaché, ou si l'on désire atteindre ceci ou cela
. La Pleine Conscience (Chánh niệm) signifie que l'esprit est totalement complet avec la réalité (tâm trọn vẹn với thực tại) , et non pas s'efforcer de réciter quelque chose. L'Éveil Clair (Tỉnh giác) est la connaissance claire de la vérité lorsque l'esprit est complet avec la réalité.
(16:27) Trois éléments sont nécessaires pour être complet avec la réalité, en harmonie avec le présent :
Simplicité (Giản dị) : Les choses sont telles qu'elles sont. Cela signifie accepter la réalité telle qu’elle se présente, sans la juger ni la modifier.
Naturel (Tự nhiên) : Non créé, non produit par l'effort (Non-action, Vô vi vô tác). La pratique est un retour à la réalité, et non de devenir quelque chose. Vivre en accord avec le flux naturel des choses, sans forcer ni résister. C’est laisser les phénomènes suivre leur cours sans interférence mentale.
Spontanéité (Hồn nhiên) : Être dans un état d’esprit pur, libre de toute attente, calcul ou conditionnement. C’est une ouverture innocente à l’instant présent.
Ces principes sont au cœur de la pratique de la pleine conscience et de la méditation selon l’approche du maître Viên Minh. Ils invitent à une présence lucide, détendue et libre.
(18:13) La Pleine Conscience n'est pas un effort d'entraînement, mais le lâcher-prise des attachements. Un esprit qui ne s'échappe pas à l'extérieur et n'est pas attaché sera complet avec la réalité.
(19:29)
Le Lâcher-aller ou lâcher-prise (Buông xả) est différent du Renoncement (Buông bỏ). Le Lâcher-aller signifie que l'on utilise les choses sans que l'esprit n'y soit attaché (par exemple, utiliser le corps sans y être attaché). Il y a ce qu'il faut éliminer (sở đoạn) et ce qui n'a pas besoin d'être éliminé mais seulement de ne pas être attaché (phi sở đoạn).
(20:46) Dans le Sūtra des Quatre Établissements de la Pleine Conscience (Tứ Niệm Xứ), l'objet (corps, sensation, esprit, phénomènes) n'est pas aussi important que:
L'Effort, la Pleine Conscience et l'Éveil Clair corrects.
L'Absence d'attachement à l'agréable ou au désagréable
(không tham ưu) (ni goût ni aversion, ni retenir ni rejeter).
La Non-dépendance et le Non-attachement.
(23:05)
En se contentant de voir, on réalise la naissance et l'extinction de l'impermanence. S'entraîner à atteindre le bonheur, c'est vouloir qu'il soit permanent, ce qui empêche de voir l'impermanence. ( tmd : Voir équivaut à Accepter ? )
(24:04)
Le corps, les sensations et l'esprit sont en constant flux, rien ne s'arrête. Vouloir Demeurer dans la concentration est une erreur. La concentration est nécessaire, mais juste suffisante pour chaque situation.
(28:50) L'Effort (Tinh tấn) dans la méditation de la Sagesse
n'est pas un effort actif et continu (tích cực miên mật), car un tel effort est un obstacle à la méditation d'introspection. L'excès d'effort (Phagabaga) et la continuité (Upatana) nuisent au naturel de l'illumination tranquille (tịch chiếu).
(30:23) Par exemple, en voiture, si l'esprit est clair, calme et pur
, on voit tout sans avoir besoin d'être actif, continu, de suivre ou de noter. Si l'on cherche ou désire intentionnellement quelque chose, on devient fatigué.
(31:45) Noter (ghi nhận) est un mot incorrect, il suffit de voir et c'est tout.
(32:18) L'Effort (Tinh tấn) n'est pas un effort mais le fait de ne pas être laxiste, dissipé ou agité (không buông lung phóng dật, không vọ
ng động). Un esprit non agité est complet avec la réalité (Pleine Conscience). Être complet avec la réalité permet de voir clairement la réalité telle qu'elle est (Éveil Clair).
(33:52) Lorsque l'esprit est clair, calme et pur, il est comme la Grande Sagesse du Miroir Parfait (
Đại viên cảnh trí), reflétant toutes choses simultanément. S'efforcer de s'accrocher à un objet provoque l'attachement, la cupidité, la colère, et fait perdre de vue le reste.
(36:37) Une personne qui est calme et voit les phénomènes apparaître puis disparaître, naître puis cesser, verra l'impermanence et ne s'attachera pas.
(38:51) Après avoir tout lâché, le Bouddha est revenu à l'esprit originel pur et clair. Le
Thiền Tông dit : "Pointer directement l'esprit humain, voir la Nature et atteindre la Bouddhéité" (Trực chỉ nhân tâm kiến tánh thành Phật).
(39:23) Revenir complètement à la réalité permet de réaliser une tranquillité merveilleuse. Cette tranquillité est une tranquillité qui enveloppe à la fois l'intérieur et l'extérieur.
(41:38) Cet état de tranquillité survient lorsque l'on lâche toutes les entraves, concepts et idées. Lorsque l'esprit est complètement vide et calme, on voit que tous les phénomènes sont totalement purs et clairs. "
Quand l'esprit est pur, tous les phénomènes sont vus comme purs".
(42:15) Cette pureté n'est pas créée par soi , mais est l'échappement de la production conditionnée pour
revenir au non-né, au non-conditionné, à la non-action, et au non-devenir (không sinh, không hữu, không tác, không thành).
(43:24) L'enseignant a fondé le temple dans une zone de guerre, devant travailler sans pouvoir méditer de manière active et continue. Lors des nuits calmes, assis à regarder le ciel, l'esprit étant complètement vide et calme, il a vu que le ciel et la terre étaient si purs et tranquilles.
(46:33) Le monde naturel est totalement pur, clair et parfait. Le monde humain est rempli d'afflictions et de souffrances à cause des créations de l'ego (avidité, colère, ignorance, conflits).
(47:44) L'état où l'esprit est complètement vide et calme, reflétant fidèlement toute chose, est justement la vie dans la Réalité Ultime (thự
c tánh chân đế). La Réalité Ultime est sans avidité, colère ou ignorance, et son aboutissement est le Nirvana. Le Nirvana est une tranquillité où il n'y a plus d'illusions, d'attachements ou d'idées fausses.
(51:38) Après avoir tout lâché, le Bouddha a réalisé que si l'esprit était normal et sans avidité, colère ou ignorance, il était déjà parfait, déjà le Nirvana, et il s'est éveillé.
(52:36)
Le "visage originel d'avant la naissance" (Bản lai diện mục lúc chưa sinh) est la réalité telle qu'elle est à l'origine, sans être altérée par nos perceptions, concepts ou pensées.
(53:38)
Le cycle de la naissance et de la mort est en fait l'esprit qui est constamment agité, naissant, cessant, s'accrochant, se répétant.
(53:59) Après la conférence, le Vénérable invite les auditeurs à préparer des questions pour la session de questions-réponses suivante, prévue chaque dimanche.



https://youtu.be/PAnkywjlufM

nội dung bài giảng "TAM PHÁP ẤN & TỨ
ĐỨC NIẾT BÀN - Hai Mặt Của Một Chân Lý"
Bài giảng giải thích rằng Tam Pháp Ấn (
Khổ, Vô thường, Vô ngã) và Tứ Đức Niết Bàn (Thường, Lạc, Ngã, Tịnh) không mâu thuẫn mà là hai mặt của cùng một Chân lý.
1. Mở
Đầu: Sự Mâu Thuẫn Tưởng Chừng (00:08 - 01:15)
Nội dung đặt vấn đề về sự mâu thuẫn: Đức Phật dạy đời là Khổ, Vô thường, Vô ngã (Tam Pháp Ấn), nhưng đồng thời Niết Bàn là Thường, Lạc, Ngã, Tịnh (Tứ Đức Niết Bàn).
Ngưi tu thường tìm Niết Bàn như một cõi xa xôi, nhưng Phật dạy chỉ cần "thấy rõ khổ và khổ sẽ hóa thành lạc".
Cả hai là một dòng chảy duy nhất; Khổ là cửa vào Lạ
c, Vô thường là cửa của Thường hằng, và Vô ngã là Tự do vô hạn.
2.
Tam Pháp Ấn - Dấu Ấn của Thực Tại (02:24 - 05:29)
Tam Pháp Ấn
là ba dấu ấn khắc sâu vào mọi hiện tượng: Khổ, Vô thường, và Vô ngã. Mọi giáo pháp không mang ba dấu ấn này đều là huyễn pháp.
Khổ (Dukkha): Không phải bi quan, mà là sự
xung đột giữa mong muốn nắm giữsự mất mát tất yếu. Khổ là tấm gương phản chiếu tâm bám víu.
Vô Thường (Anicca): Không phải hư vô, mà là nhịp tim của vũ trụ, cho phép sự sống và đi thay. Người thấy vô thường học được nghệ thuật buông tay và sống trọn vẹn hơn.
Vô Ngã (Anatta): Không phải không tồn tại, mà là cái ta chỉ là hợp thể mong manh (thân, cảm xúc, nhận thức, hành nghiệp, ký ức) và không bất biến. Hiểu vô ngã, ta không bị giới hạn bởi cái tên "tôi".
3.
Khổ & Vô Thường: Cửa Vào An Lạc (05:50 - 09:15)
Gốc của Khổ
không phải là biến cố mà là sự kháng cự với biến cố và sự bám víu. Người khổ vì muốn mọi thứ phải ở mãi đó.
Vô thường không phải kẻ thù mà là người thầy dạy ta cách sống trọn vẹn. Khi buông bỏ kiểm soát, một khoảng không tĩnh lặng (an lạc) xuất hiện.
Chỉ khi nhìn tận gốc, ta thấy
khổ không hề có thật, nó chỉ là phản ứng của một tâm không chịu thay đổi. Khi thôi chống lại, mọi thứ trở thành điệu nhạc.
4.
Vô Ngã: Sự Giải Thoát Khỏi Bản Ngã (09:15 - 13:16)
Cái "Ngã"
mà Phật phủ nhận là hợp thể mong manh, không phải sự tồn tại của con người. Giống như một dòng sông, chỉ có sự chảy là thật chứ không có "kẻ chảy" nào.
Khi cái tôi tan, không phải ta biến mất mà là ta không còn bị giới hạn; mọi thứ khác bắ
t đầu sống, giống như mây tan, bầu trời trở lại sự bao la vốn có.
Người vô ngã vẫn cười, vẫn khóc, vẫn yêu, vẫn đau, nhưng không còn cái "tôi" đang làm điu đó. Cm xúc đến và đi mà không cần giữ lại.
Vô ngã không phải là kết quả của nỗ lực mà là kết quả của sự buông nỗ lực.
5.
Tứ Đức Niết Bàn ( Thường Lạc Ngã Tịnh )- Bản Thể Hiển Lộ (13:16 - 17:05)
Khi tâm tan rã, ánh sáng Niết Bàn bắt đầu chiếu rọi, nơi Khổ hóa thành Lạc, Vô thưng thành Thường trú, và Vô ngã là Bản thể sáng ngời.
Niết Bàn không phải cõi xa xôi hay phầ
n thưởng, mà là sự tắt ngấm của mọi ham muốn.
Thường: Không phải cái không thay đổi, mà là sự không còn bị thay đổi chi phối, là sự thường hằng tịch tĩnh của tâm vượt khỏi sinh diệt.
Lạc: Không phải khoái cảm, mà là niề
m an vui không điều kiện, sinh ra từ chấm dứt khát vọng đt được.
Ngã: Là Chân ngã (Phật tánh), cái biết thuần khiết, không sinh diệt, không giới hạn.
Tịnh: Không phải trốn tránh, mà là tâm không còn bị nhiễm dù sống giữa bụ
i đi, như mặt hồ phẳng lặng giữa chợ đời.
Khi vọ
ng tưởng tan, bản tánh vốn Tịnh, Lạc, Thường liền hiện rõ.
6.
Tam Pháp Ấn & Tứ Đức: Hợp Nhất (17:05 - 20:10)
Đây là hành trình chuyển hóa, không phải hai bờ đối nghịch.
Thấy
Vô thường là mất mát → Thấy Vô thường là dòng sinh diệt nhiệm màu.
Sợ Khổ → Thấy Khổ chính là Lạ
c đang hóa thân.
Khổ chính là lời mờ
i đu tiên để tỉnh thức. Không có khổ, ta sẽ chẳng bao giờ biết thế nào là an.
Lạc không nằm ở phía sau khổ, nó nằm ngay trong khổ, chờ ta đ can đảm nhìn thẳng vào.
7.
Giác Ngộ và Niết Bàn Giữa Đời (21:38 - 25:01)
Giác ngộ
là khi ta mở mắt ngay trong giấc mơ đang sống; thấy rõ Khổ và Lạc vốn không hai.
Niết Bàn không nằm ở cuố
i con đưng, nó chính là con đường.
Nó ở
ngay đây , trong khoảnh khắc không còn ai sợ sinh và không còn ai muốn thoát tử.
Niết Bàn là sự hiện diện không còn dính mắc giữa dòng
đi đang trôi. Ngưi đang rửa chén, nếu tâm hoàn toàn trong suốt, đang sống trong Niết Bàn.
Niết bàn không phả
i là đim đến sau cái chết, nó ở ngoài thời gian, ngoài sinh diệt.
8.
Kết Luận: Quay Về Nguồn Sáng (25:26 - 32:35)
Người tu không cần diệt vọng bằng sức, chỉ cần thấy vọng là vọng và không bị tin theo.
Mọi thứ
đều mời gọi ta trở về Niết Bàn. Nó chỉ bị che bởi sự quên lãng của ta.
Khi không còn phân biệt giữa Tịnh và Uế, Đo và Đời, cuộc sống trở thành pháp thoại.
Sau cùng, mọi khái niệm về Khổ, Lạ
c, Vô thường, Niết Bàn chỉ là ngón tay chỉ mặt trăng.
Niết Bàn là
tình trạng tâm khi không còn đi đâu c. Giải thoát không ở cuối con đường, nó ở ngay nơi ớc chân dừng lại.

Résumé de la Conférence :
Les Trois Sceaux du Dharma et les Quatre Vertus du Nirvana
La conférence explique que les Trois Sceaux du Dharma (Souffrance, Impermanence, Non-Soi) et les Quatre Vertus du Nirvana (Permanence, Béatitude, Soi Authentique, Pureté) ne sont pas contradictoires, mais sont les deux faces d'une même Vérité.
1. Introduction :
L'Apparente Contradiction (00:08 - 01:15)
Le contenu soulève la question de la contradiction : le Bouddha enseigne que la vie est Souffrance, Impermanence, Non-Soi (Les Trois Sceaux du Dharma) , mais affirme aussi que le Nirvana est Permanence, Béatitude, Soi Authentique, Pureté (Les Quatre Vertus du Nirvana).
Les pratiquants cherchent souvent le Nirvana comme un royaume lointain , mais le Bouddha dit seulement de "voir clairement la souffrance, et la souffrance se transformera en béatitude".
Les deux ne sont qu'un flux unique :
la Souffrance est la porte du Bonheur, l'Impermanence est la porte de la Permanence, et le Non-Soi est la Liberté illimitée.
2.
Les Trois Sceaux du Dharma – L'Empreinte de la Réalité (02:24 - 05:29)
Les Trois Sceaux du Dharma sont les trois empreintes gravées dans tous les phénomènes : Souffrance (Khổ), Impermanence (Vô thường), et Non-Soi (Vô ngã). Toute doctrine qui ne porte pas ces trois sceaux, même belle ou noble, n'est qu'illusion (huyễn pháp).
Souffrance (Dukkha) : Ce n'est pas du pessimisme , mais le conflit entre le désir de retenir et la perte inéluctable. La souffrance est le miroir qui reflète l'esprit d'attachement.
Impermanence (Anicca) : Ce n'est pas le néant , mais le battement de cœur de l'univers , qui permet la naissance et le changement. Celui qui voit l'impermanence apprend l'art de lâcher prise et vit plus pleinement.
Non-Soi (Anatta) : Il ne s'agit pas de nier l'existence, mais de reconnaître que le soi n'est qu'un assemblage fragile (corps, émotions, perception, karma) et n'est pas immuable. Comprendre le Non-Soi permet de ne plus être limité par le nom "je".
3.
Souffrance et Impermanence : La Porte de la Béatitude (05:50 - 09:15)
La racine de la Souffrance ne vient pas des événements, mais de la résistance aux événements et de l'attachement. On souffre non pas à cause de l'impermanence, mais parce qu'on ne veut pas l'impermanence.
L'Impermanence n'est pas un ennemi, mais un enseignant bienveillant. En lâchant le besoin de tout contrôler, un espace de calme (an lạc) apparaît.
Ce n'est qu'en regardant à la racine que l'on voit que la souffrance n'est pas réelle ; elle n'est que la réaction d'un esprit qui refuse le changement. Quand on cesse de résister, tout devient une mélodie.
4.
Non-Soi : La Libération du Moi (09:15 - 13:16)
Le "Moi" que le Bouddha rejette est cet assemblage fragile , et non l'existence de l'être humain. Semblable à une rivière, seule l'écoulement est réel, et non un "écouleur".
Quand le petit soi se dissout, ce n'est pas une disparition, mais une absence de limitation ; l'univers entier commence à vivre , comme un nuage qui se dissout et révèle la vastitude inhérente du ciel.
La personne sans Soi (non-Soi) continue de rire, de pleurer, d'aimer, de souffrir, mais il n'y a plus de "je ris, je pleure". Les émotions vont et viennent sans laisser de trace.
Le Non-Soi n'est pas atteint par l'effort, car tout effort est un acte du soi. Il est le résultat du lâcher-prise de l'effort.
5.
Les Quatre Vertus du Nirvana – La Révélation de la Nature Essentielle (13:16 - 17:05)
Lorsque l'esprit se dissout, la lumière du Nirvana commence à briller , où la Souffrance devient Béatitude, l'Impermanence s'épanouit en Permanence, et le Non-Soi est reconnu comme la nature essentielle lumineuse.
Le Nirvana n'est pas un royaume lointain , mais
l'extinction de tous les désirs. C'est la mort de la personne qui s'accroche, et non la mort du corps.
Permanence (Thường) : Ce n'est pas ce qui ne change jamais, mais l'état où l'on n'est plus dominé par le changement. C'est la permanence silencieuse de l'esprit au-delà de la naissance et de la mort.
Béatitude (Lạc) : Ce n'est pas le plaisir ou le bonheur, mais la joie inconditionnelle , qui naît de la
cessation du désir d'obtenir. Quand le désir s'arrête, chaque souffle est suffisant pour être une joie.
Soi Authentique (Ngã) : C'est
le Vrai Soi (Phật tánh - la nature de Bouddha) , la connaissance pure qui n'est plus fragmentée. Il est sans naissance, sans mort, sans limite.
Pureté (Tịnh) :
Ce n'est pas l'évasion, mais un esprit qui n'est plus contaminé même au milieu du monde. C'est la paix qui ne dépend ni du bruit ni du silence.
6.
Les Trois Sceaux et les Quatre Vertus : L'Unité (17:05 - 20:10)
C'est un voyage de transformation, non deux rives opposées.
Voir l'Impermanence comme une perte → Voir l'Impermanence comme un flux de naissance et de mort merveilleux.
Craindre la Souffrance → Voir la Souffrance comme la Béatitude incarnée.
La Souffrance est la première invitation à l'éveil. Sans la souffrance, on ne saurait jamais ce qu'est la paix.
La Béatitude n'est pas au-delà de la souffrance, elle est juste dans la souffrance, attendant qu'on ait le courage de la regarder en face.
7. L'Éveil et le Nirvana au Cœur de la Vie (21:38 - 25:01)
L'Éveil est le moment où l'on ouvre les yeux au milieu du rêve de la vie ; voir clairement que Souffrance et Béatitude ne font qu'un.
Le
Nirvana n'est pas la fin du chemin, il est le chemin lui-même.
Il est ici et maintenant , dans l'instant où personne n'a peur de la naissance et personne ne veut échapper à la mort.
Le Nirvana n'est pas un lieu pour s'échapper, il est la Présence sans attachement au milieu du courant de la vie. La personne qui fait la vaisselle, si son esprit est totalement transparent, vit le Nirvana.
Le Nirvana est au-delà du temps, au-delà de la naissance et de la mort.
8. Conclusion :
Retour à la Source Lumineuse (25:26 - 32:35)
Le pratiquant n'a pas besoin d'éliminer les pensées par la force, mais simplement de voir que les pensées ne sont que des pensées et de ne pas s'y attacher.
Le Nirvana n'est pas caché dans le mysticisme, il est seulement masqué par notre oubli.
Le regard de la personne éveillée
voit le monde sans dualité , sans séparation entre le pur et l'impur, le sacré et le profane.
En fin de compte, tous les concepts sur la Souffrance, l'Impermanence, le Nirvana ne sont que le doigt montrant la lune.
Le Nirvana n'est pas un endroit où aller ,
mais l'état de l'esprit lorsqu'il ne va plus nulle part. La libération n'est pas au bout du chemin, elle est là où le pas s'arrête.






https://youtu.be/kdU1QDFozyE

(00:07) Bài giảng giới thiệu rằng trí tuệ của bậc giác ngộ
không phải là biết thật nhiều , mà là "thấy đúng" thấy sự vật mà không xen lẫn suy tưởng, không còn "cái ta" đang thấy.
(00:32) Câu chuyện bắ
t đầu với Thái tử Siddhartha. Dù có tất cả , ngài đã thức tỉnh khi lần đu bước ra khỏi thành và thấy bốn hình ảnh: một người già, một kẻ bệnh, một xác chết và một vị sa môn.
(01:07) Bốn hình ả
nh đó làm nảy sinh ba câu hỏi gốc rễ của kiếp người: Ta từ đâu đến? Sau khi chết, ta sẽ đi v đâu? Làm sao để thoát khỏi dòng sinh tử ấy?. Đây là những câu hỏi mà khoa học hiện đại, dù phát triển, vẫn không thể trả lời.
(02:16) Thái tử
đã can đảm rời bỏ cung điện không phải để tìm thêm tri thức, mà đ đi tìm "cái biết không còn chủ thể biết", rời vương quốc của ngưi để tìm vương quốc của tâm.
(02:56) Trí tuệ thật không nằm trong nhữ
ng điều ta biết, mà nằm trong khoảnh khắc ta thấy rõ những gì mình không biết.
(03:19)
Người trí không tìm thêm điều mới mà chỉ "rửa sạch bụi trên tấm gương tâm". Chính bóng tối, khổ đau và vô minh là người thầy của tuệ giác.
(04:03) Thái tử
đã dừng lại nơi tất cả chúng sinh vẫn đang chạy. Trí tuệ không phải là hiểu thêm, mà là thấy rõ hơn, thy sâu vào điều cũ.
(04:50) Cái chết, thứ
con người sợ nhất, lại là người thầy lớn nhất. Nó buộc ta phải hỏi về ý nghĩa thật sự của cuộc đi khi đối diện với sinh, già, bệnh, chết.
(05:57) Phần tiếp theo bắ
t đầu hành trình tìm đạo của thái tử, từ cung vàng đến rừng sâu. Khi đã thấy rõ nỗi khổ, vinh hoa không còn ý nghĩa.
(07:07)
Ngài đi tìm các đạo sĩ nổi tiếng, học các tầng thiền định cao , nhưng ngài nhận ra rằng dù tâm an tĩnh đến đâu, vẫn còn có "cái biết đang quan sát" s an tĩnh đó. Đây vẫn là sự tách đôi, chưa phải chân lý.
(07:29) Ngài học các tầng thiền vô sắc giới, tâm mở rộ
ng đến vô biên. Nhưng trong tận cùng cảm giác đó, ngài vẫn nhận ra còn một "cái còn lại" đang chứng nghiệm. Đây chính là cội rễ của sanh tử.
(08:18) Ngài nhận ra trí tuệ không thể
vay mượn từ người khác. Trí tuệ thật chỉ sinh ra khi tâm tự thấu. Không ai có thể giác ngộ thay cho ai.
(09:01) Thái tử quyế
t định tự mình đi vào rừng sâu và bắt đu 6 năm khổ hạnh. Ngài ép xác đến kiệt quệ , nhưng rồi nhận ra con đường cực đoan này không phải là lối ra, vì trí tuệ không thể nảy mầm trên một nền đất kiệt quệ.
(09:48) Ngài hiểu ra rằ
ng đôi khi không phải là thêm nỗ lực, mà là "đi hướng thấy".
(10:14) Ngài rời bỏ khổ hạnh, nhận bát sữa củ
a cô gái chăn cừu Sujata. Từ đó, ngài tìm ra con đưng Trung Đo: không đắm chìm trong dục lạc, cũng không hành hạ xác thân.
(10:39)
Ngài đến gốc cây bồ đề và phát thệ nguyện: nếu không thành đạo, quyết không rời khỏi nơi đây.
(11:18) Khi tâm không còn chạy trốn, tìm kiếm hay bào chữa, nó trở nên trong suốt. Khi tâm trong suốt, ánh sáng trí tuệ tự hiển lộ, không do học mà có, chỉ do lặng mà sáng.
(12:04) Giác ngộ không phải là khoảnh khắc thần kỳ, mà là kết quả của một quá trình dài "tháo bỏ" – tháo bỏ tri thức, khái niệm, ngã mạn, sợ hãi.
Khi "ngưi đi tìm" không còn, thì chân lý được tìm thấy.
(13:11) Bài học cho chúng ta: Khi mệt mỏi với nhữ
ng theo đuổi bên ngoài, ta chỉ cần dừng lại, ngồi, thở, nhìn và thấy. Cái thấy đó chính là mầm của trí tuệ.
(14:23)
Sau 49 ngày đêm, ngay khi sao Mai vừa mọc, Thái tử Tất Đt Đa đã chứng ngộ. Đó là một cái thấy trực tiếp, không qua ngôn từ hay lý luận.
(14:56) Giác ngộ không phải là biế
t thêm điều mới, mà là "thấy rõ cái vốn có". Giống như bt đèn trong căn phòng vốn sáng, bóng tối (vô minh) chưa từng thật có.
(15:15)
Ngài đã chứng được Tam Minh (ba luồng sáng trí tuệ) , giải đáp trọn vẹn ba nghi vấn lớn của cuộc đời.
(15:38) Thứ nhất là
Túc Mạng Minh: Cái thấy về vô lượng kiếp trước. Ngài thấy rõ từng đời sống, từng hành động, từng tâm niệm đã dệt nên hiện tại. Mọi thứ là dòng chảy liên tục của nhân và quả.
(16:31) Túc Mạng Minh trả lời câu hỏi "Ta từ
đâu đến?". Ta đến từ chính những gì ta đã làm, đã nghĩ, đã nói (nghiệp) trong quá khứ.
(17:19) Thứ hai là
Thiên Nhãn Minh: Con mắt của tâm thấy rõ sự sinh và diệt của vô số chúng sanh. Ngài thấy họ tái sinh vào các cõi khác nhau đều theo dòng nghiệp dẫn dắt.
(17:58) Nghiệp là luật vận hành chính xác của vũ trụ, không cần ai sắ
p đặt. Điều này trả lời "Sau khi chết ta đi v đâu?". Tâm thức không chết, nó chỉ tiếp nối như ngọn lửa truyền từ cây nến này sang cây nến khác.
(19:26) Thứ ba là
Lậu Tận Minh: Cái thấy dứt sạch mọi rơi rớt (lậu hoặc). Ngài thấy rõ nguyên nhân của sinh tử là Vô Minh (không biết).
(20:12) Vô minh tan khi ánh sáng của "thấy biết thật sự" (tỉnh thức) hiện lên. Giố
ng như ngưi đang mơ thấy ác mộng, chỉ cần tỉnh dậy, giấc mơ tự biến mất.
(20:33) Lậu Tận Minh trả lời "Làm sao thoát?". Thoát không phải bằng cách chạy trốn, mà bằng cách "thấy không còn gì
để chạy khỏi". Khi thấy rõ "ngã" (ta) chỉ là giả hợp, không có người chịu khổ thật sự, thì khổ đau không còn.
(22:22) Từ
đêm đó, ngài không còn là kẻ đi tìm, mà là "ngưi đã thấy". Ngài nhắc nhở rằng trong mỗi chúng ta đều có ngọn đèn đó, chỉ là ta quên bật nó lên.
(22:53) Đức Phật thấy rõ dòng vận hành của nghiệp và luân hồi. Không ai bị kéo đi bởi thế lực bên ngoài , tất cả đều tuân theo nguyên lý Nhân nào quả nấy. Luân hồi là bánh xe lăn theo năng lượng mà ta tích lũy.
(23:15) Ngài gọ
i đó là Sáu nẻo luân hồi (Lục đạo) : Ba đưng lành (Người, A-tu-la, Trời) và ba đường dữịa ngục, Ngạ quỷ, Súc sinh).
(23:41) Sáu nẻo này không ở
đâu xa, chúng đang vận hành ngay trong tâm ta. Khi sân hận bùng lên, đó là địa ngục. Khi lòng tham trỗi dậy không biết đ, đó là ngạ quỷ. Khi mê muội, chỉ theo bản năng, đó là súc sinh. Khi biết cảm thông, đó là cõi người. Khi làm lành nhưng còn nóng nảy, hơn thua, đó là A-tu-la. Khi tâm tĩnh lặng, từ bi, đó là cõi trời.
(26:06) Tâm niệm cuố
i cùng trưc khi hơi thở dứt (cận tử nghiệp) chính là cánh cửa mở ra cho đời sau. Chính dòng tưởng của ngưi đó tự vẽ nên con đường.
(28:26) Chúng ta có tự do ý chí. Nghiệp chỉ là kết quả củ
a hành động cũ, còn ý định hiện tại của ta chính là hạt giống mới.
(29:07) Luân hồi không phải là vòng trừng phạt, mà là vòng học hỏi. Khổ
đau là người thầy dạy ta cách buông.
(31:43) Nếu không thể dừng bánh xe ngay, hãy chọ
n hưng đi lành : cõi Người (Nhân thừa) và cõi Trời (Thiên thừa).
(32:11)
Để trở lại làm Người (Nhân thừa), điu căn bản là thọ Tam Quy và giữ Năm Giới. Giới luật không phải ràng buộc, mà là tấm lưới bảo hộ tâm khỏi sa vào đường ác.
(32:34) Tam Quy là quay về
nương tựa Phật (Phật tính sáng suốt trong mình) , Pháp (con đường, nguyên lý nhân quả) , Tăng (đoàn thể thanh tịnh). Năm Giới là không sát sinh, không trộm cắp, không tà dâm, không nói dối, không uống rượu (chất gây say nghiện).
(34:02)
Làm người là quý nhất, vì cõi người vừa đủ khổ để tìm an, đ vui để tin vào thiện, và đủ ý thức đ thay đổi.
(34:24)
Để lên cõi Trời (Thiên thừa), cần tu Thập Thiện Nghiệp (10 điều lành). Gồm 3 điều thiện nơi thân, 4 nơi ming, và 3 nơi ý (không tham, không sân, không si) .
(35:23)
Đức Phật cảnh báo về cõi A-tu-la. Đây là chiếc bẫy tinh vi cho những ngưi làm phưc nhưng còn tâm sân hận, kiêu mạn, thích hơn thua.
(36:07) Ví dụ về tâm A-tu-la: Làm từ thiệ
n nhưng luôn so sánh ai cho nhiu hơn ; nói về đạo lý nhưng không chịu nổi khi bị góp ý.
(36:50)
Phưc (công đức) phải đi cùng "Tâm Hiền". Làm điều tốt mà không mong báo đáp, không chờ công nhận.
(40:48) Mỗ
i ngưi đu đang làm hai việc quan trọng nhất: Trả nợ quá khứ (nghiệp cũ) và gieo mầm đời sau (nghiệp mới).
(41:28)
Giàu hay nghèo đều là nghiệp cũ trổ ra. Giàu là bối cảnh để học cách buông, nghèo là để học cách nhẫn.
(42:54)
Người chửi bạn là đến để dạy bạn nhẫn. Người phản bội bạn là đến để dạy bạn buông. Cuộc đời không có kẻ thù, chỉ có nghiệp và bài học.
(43:15) Nghiệp không phả
i là định mệnh. Chính cách bạn phản ứng với nghiệp cũ đã là nghiệp mới rồi.
(45:32) Chuyển nghiệp chính là chuyển tâm. Giố
ng như nưc đục, chỉ cần dừng lại (không khuấy động tâm), bụi sẽ tự lắng, nước sẽ trong.
(48:09)
Cơ chế để trí tuệ sinh ra từ bên trong là Giới, Định, Tuệ.
(48:35) Phật dạy "hãy thấy chứ không phải tin".
Con đưng để thấy gồm ba bậc: Văn (nghe, đc), Tư (suy ngẫm, quán chiếu), Tu (thực hành trực tiếp).
(49:16) Nhiề
u người dừng ở bậc Văn, học nhiều, nói giỏi nhưng đời sống vẫn khổ.
(49:39)
Tư là giai đon đối chiếu điều học với đời sống. Tu là thực hành, là sống với điu đó, ví dụ, không chỉ biết vô thường, mà thấy vô thường trong từng hơi thở.
(50:07) Giớ
i (đo đc) là nhân sinh ra Định (tập trung). Giới là hàng rào giữ tâm không buông lung.
(50:30)
Định là tâm biết đứng yên giữa mọi chuyển động. Đó là sức mạnh của người biết dừng lại quan sát trước khi phản ứng.
(51:17) Tuệ (trí tuệ) là quả củ
a Định. Tuệ không đến từ học mà từ "thấy". Nó là cái thấy rõ ràng phát sinh khi tâm đã lặng.
(51:40) Chánh niệm là mẹ của mọi thiện pháp. Chánh niệ
m đưc ví như ngọn nến. Giới là tấm chắn gió. Định là giữ ngọn nến đứng yên. Tuệ là ánh sáng phát ra từ ngọn nến ấy.
(55:23) Thiền (Meditation) không phải là ngồi yên, mà là nghệ thuật sống tĩnh giữa dòng chả
y động. Nó là con đường nối Giới, Định, Tuệ lại.
(56:03) Thiền không phả
i để thêm cái gì, mà là để bớt đi cái thừa: bớt vọng tưởng, bớt phản ứng.
(56:28) Thực hành thiề
n là "đóng sáu ca" (sáu căn: mt, tai, mũi, lưỡi, thân, ý) , không cho chúng chạy đuổi theo sáu trần (sắc, thanh, hương, vị, xúc, pháp).
(56:54) Có ba loại chuyể
n động (Hành) cần làm lắng dịu: Thân hành (hơi thở) , Khẩu hành (ý niệm, suy nghĩ chưa thành lời) , và Tâm hành (dòng tưởng). Nếu để chúng chạy theo tham sân, chúng tạo ra dòng điện "nóng" (bất an).
(57:23) Nếu biế
t điều chỉnh chúng bằng chánh niệm, dòng điện ấy trở nên "mát", gọi là Jhana (thiền định) .
(58:09) Cách thực hành: Chỉ biế
t hơi th đang vào, đang ra mà không điều khiển. Cái biết đang quan sát đó chính là "Tánh Biết".
(58:31) Với Khẩu hành: Nhận biết và dừng lại ngay tại ý niệ
m đu tiên, trước khi nó thành lời nói. Đây chính là nơi chuyển nghiệp.
(58:55) Với Tâm hành: Thiền dạy ta thấy dòng suy nghĩ trôi qua nh
ư người ngồi bên bờ sông nhìn nước chảy, không nhảy xuống.
(1:00:07) Thiền có thể diễn ra khi rử
a chén, đi bộ.... Chỉ cần biết mình đang làm gì, ấy là thiền.
(1:01:09)
Đau kh không đến từ sự việc, mà từ cách ta diễn giải sự việc. Thiền cắt đứt vòng phản ứng đó: thấy chỉ là thấy, nghe chỉ là nghe.
(1:03:19) Có hai thứ "biết": (1) Cái biết bắ
t chước (từ sách vở, ký ức), nó làm ta thông minh nhưng cũng làm ta rối. (2) Cái biết thật (phát sinh từ hiện tại), nó khiến ta lặng, sáng và tự do.
(1:03:38) Cái biết thậ
t được gọi là Pháp Tánh (Dhammatā bản chất của vạn vật). Cái biết bắt chước luôn dùng nhãn mác (đúng/sai, cao/thp) để phân loại.
(1:04:22) Cái biết bắ
t chước là nhìn vào khung cửa sổ. Cái biết thật là chính bầu trời đang mở ra.
(1:05:55) Cái biết thật (trí tuệ) thấy cả hai mặt của một vấ
n đề (ví dụ: Vô thưng và Thường) rồi buông cả hai.
(1:06:25) Ví dụ: Mộ
t cơn sóng (pháp tướng) thì sinh diệt, đó là vô thường. Nhưng nước (pháp tánh) trong sóng thì không sinh không diệt, đó là thường. Người trí thấy cả hai mà không chấp vào bên nào.
(1:07:15)
Người chỉ thấy vô thường, khổ, vô ngã rồi chán đời là "kẻ tu một mắt". Người có "hai mắt" thấy cả hai mặt: thấy vô thưng để buông chấp, thấy thường (bản thể) để không hoảng loạn.
(1:07:57)
Trung Đo (Con đường giữa) không phải là ở giữa hai cực, mà là vượt lên trên cả hai cực đi đãi.
(1:08:46)
Đừng nắm cái bóng (khái niệm, học thuyết) mà quên ánh sáng (thực tại đang là).
(1:11:05) Lộ trình tu học có bốn quả vị (bốn bậc thánh), là trạng thái củ
a tâm đã được tịnh hóa. Đó là: Nhp Lưu, Nhất Lai, Bất Lai, và A La Hán.
(1:11:50) Nhậ
p Lưu (Stream-enterer): Bước vào dòng thánh. Là người có niềm tin bất động vào Tam Bảo và thấy rõ nhân quả vận hành.
(1:12:36) Nhất Lai (Once-returner): Chỉ còn trở lại thế gian một lần nữa. Ở quả
này, tham và sân đã yếu đi rất nhiều.
(1:13:23) Bất Lai (Non-returner): Không còn trở lại cõi Dục giới (thế gian) nữa. Tâm họ
đã tự đủ, tự mát.
(1:13:47) A La Hán (Arhat): Bậ
c đã diệt tận mọi lậu hoặc (tham, sân, si). Họợt ngoài khổ và lạc, chỉ còn tịch tĩnh tuyệt đối.
(1:14:31) Chiế
c thang để leo lên các quả vị này chính là Giới, Định, Tuệ. Mọi lý thuyết cao siêu mà không chuyển hóa được tham, sân, si, chỉ là "leo thang ảo".
(1:15:16) Sự tiến bộ thật sự nằ
m trong đời sống: khi bị tổn thương mà không sinh sân , khi cho đi mà không mong nhận lại.
(1:16:46) Chiếc thang thật phả
i bám vào "đt", và đất ấy chính là Giới (đo đức). Không có Giới, Định và Tuệ chỉ là bóng, như cây không gốc.
(1:18:00) Kết luận, giác ngộ không nằm ở cuối hành trình mà ẩn trong từ
ng bưc ta đi. Mọi giáo pháp chỉ là ngón tay chỉ trăng.
(1:18:48) Phật không ở
đâu xa, Phật ở trong ánh nhìn sáng tỏ, trong tấm lòng không oán hờn, không chấp trước của chính bạn.
(1:19:37)
Con đường tu tập chính là con thang Giới, Định, Tuệ ( tmd : Giới Định Tuệ đi cùng lúc như 3 chân của cái kiềng )

(00:07) La conférence introduit l'idée que la
sagesse d'un être éveillé ne consiste pas à savoir beaucoup, mais à "voir juste" – voir les choses sans y mêler de pensées, sans qu'il y ait un "je" qui voit.
(00:32) L'histoire commence avec le Prince Siddhartha. Bien qu'il possédât tout, il s'éveilla en sortant du palais pour la première fois et en voyant quatre images : un vieil homme, un malade, un cadavre et un ascète.
(01:07) Ces quatre images ont fait naître les trois questions fondamentales de l'existence humaine : D'où venons-nous ? Où allons-nous après la mort ? Comment échapper à ce cycle de naissances et de morts ? Ce sont des questions auxquelles la science moderne, malgré ses progrès, ne peut toujours pas répondre.
(02:16) Le prince a eu le courage de quitter son palais non pas pour chercher plus de connaissances, mais pour trouver "la connaissance sans sujet connaissant", quittant le royaume des hommes pour trouver le royaume de l'esprit.
(02:56) La vraie sagesse ne réside pas dans ce que nous savons, mais dans l'instant où nous voyons clairement ce que nous ne savons pas.
(03:19) Le sage ne cherche pas à ajouter de nouvelles choses mais seulement à "nettoyer la poussière sur le miroir de l'esprit". Ce sont les ténèbres, la souffrance et l'ignorance qui sont les maîtres de la sagesse.
(04:03) Le prince s'est arrêté là où tous les êtres vivants continuaient à courir. La sagesse n'est pas de comprendre plus, mais de voir plus clairement, de voir plus profondément l'ancien.
(04:50) La mort, ce que les humains craignent le plus, est en fait le plus grand maître. Elle nous force à nous interroger sur le vrai sens de la vie face à la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort.
(05:57) La partie suivante commence le voyage du prince à la recherche de la voie, du palais d'or à la forêt profonde. Quand il a vu clairement la souffrance, la gloire n'avait plus de sens.
(07:07) Il est allé à la rencontre de célèbres ascètes, a appris les hauts niveaux de méditation (dhy
āna), mais il a réalisé que même si l'esprit était paisible, il y avait toujours "une conscience observant" cette tranquillité. C'était encore une dualité, pas la vérité.
(07:29) Il a appris les états de méditation immatériels, où l'esprit s'étend à l'infini. Mais au plus profond de cette sensation, il a réalisé qu'il restait "quelque chose" qui en faisait l'expérience. C'était la racine même du cycle des existences (samsara).
(08:18) Il a réalisé que la sagesse ne pouvait pas être empruntée aux autres. La vraie sagesse ne naît que lorsque l'esprit se pénètre lui-même. Personne ne peut atteindre l'éveil à la place d'un autre.
(09:01) Le prince décida d'entrer seul dans la forêt profonde et commença 6 années d'ascèse. Il mortifia son corps jusqu'à l'épuisement, mais réalisa alors que cette voie extrême n'était pas la solution, car la sagesse ne peut germer sur une terre épuisée.
(09:48) Il a compris que parfois, il ne s'agit pas d'ajouter des efforts, mais de "changer de direction dans la vision".
(10:14) Il abandonna l'ascèse et accepta un bol de lait de la bergère Sujata. À partir de là, il trouva la Voie du Milieu : ni s'adonner aux plaisirs des sens, ni se mortifier.
(10:39) Il atteignit l'arbre de la Bodhi et fit le serment de ne pas quitter cet endroit avant d'avoir atteint l'Éveil.
(11:18) Lorsque l'esprit ne fuit plus, ne cherche plus et ne se justifie plus, il devient transparent. Lorsque l'esprit est transparent, la lumière de la sagesse apparaît d'elle-même, non par l'étude, mais par le silence.
(12:04) L'éveil n'est pas un moment magique, mais le résultat d'un long processus de "lâcher-prise" – abandonnant la connaissance, les concepts, l'orgueil, la peur. Quand "celui qui cherche" disparaît, la vérité est trouvée.
(13:11) La leçon pour nous : Lorsque nous sommes fatigués des poursuites extérieures, nous avons juste besoin de nous arrêter, de nous asseoir, de respirer, de regarder et de voir. Cette vision est le germe de la sagesse.
(14:23) Après 49 jours et nuits, juste au moment où l'étoile du matin se levait, le Prince Siddhartha a atteint l'Éveil. C'était une vision directe, sans mots ni raisonnement.
(14:56) L'éveil n'est pas de savoir quelque chose de nouveau, mais de "voir clairement ce qui est déjà là". C'est comme allumer la lumière dans une pièce qui était déjà lumineuse ; l'obscurité (l'ignorance) n'a jamais vraiment existé.
(15:15) Il a atteint
les "Trois Savoirs" (Tam Minh, trois courants de sagesse), répondant pleinement aux trois grandes interrogations de sa vie.
(15:38) Premièrement, la
connaissance des existences antérieures (Túc Mạng Minh) : La vision d'innombrables vies passées. Il a vu clairement comment chaque vie, chaque action, chaque pensée a tissé le présent. Tout est un flux continu de causes et d'effets.
(16:31) La connaissance des existences antérieures répond à la question "D'où venons-nous ?". Nous venons de tout ce que nous avons fait, pensé et dit (karma) dans le passé.
(17:19) Deuxièmement,
l'Œil Céleste (Thiên Nhãn Minh) : L'œil de l'esprit qui voit clairement la naissance et la mort d'innombrables êtres. Il a vu comment ils renaissent dans différents royaumes, tous guidés par le flux de leur karma.
(17:58) Le karma est la loi précise qui régit l'univers, sans besoin de créateur. Cela répond à "Où allons-nous après la mort ?". La conscience ne meurt pas, elle continue, comme la flamme transmise d'une bougie à l'autre.
(19:26) Troisièmement,
la connaissance de l'extinction des souillures (Lậu Tận Minh) : La vision qui met fin à toutes les impuretés (asavas). Il a vu clairement que la cause du cycle des existences est l'Ignorance (Vô Minh).
(20:12) L'ignorance se dissout lorsque la lumière de la "vraie vision" (l'éveil) apparaît. C'est comme une personne faisant un cauchemar : il suffit de se réveiller pour que le rêve disparaisse.
(20:33) La connaissance de l'extinction des souillures répond à "Comment s'échapper ?". L'évasion ne consiste pas à fuir, mais à "voir qu'il n'y a rien à fuir". Quand on voit que le "moi" (ego) n'est qu'un assemblage temporaire, qu'il n'y a pas de personne réelle qui souffre, la souffrance cesse.
(22:22) À partir de cette nuit, il n'était plus un chercheur, mais "celui qui a vu". Il nous rappelle que nous avons tous cette lumière en nous, nous avons juste oublié de l'allumer.
(22:53) Le Bouddha a vu clairement le fonctionnement du karma et de la réincarnation. Personne n'est tiré par une force extérieure ; tout obéit au principe de cause à effet. La réincarnation est une roue qui tourne selon l'énergie que nous accumulons.
(23:15) Il a appelé cela
les Six Voies de la Réincarnation (Lục đạo) : trois voies heureuses (Humains, Asuras, Devas/Dieux) et trois voies malheureuses (Enfers, Esprits affamés/Pretas, Animaux).
(23:41) Ces six royaumes ne sont pas lointains, ils opèrent en nous à chaque instant. Quand la colère éclate, c'est l'enfer. Quand l'avidité est insatiable, ce sont les esprits affamés. Quand nous sommes confus, suivant seulement l'instinct, ce sont les animaux. Quand nous avons de l'empathie, c'est le royaume humain. Quand nous faisons le bien mais avec jalousie et colère, ce sont les Asuras. Quand l'esprit est calme et compatissant, c'est le royaume céleste.
(26:06) La dernière pensée avant de mourir (karma au seuil de la mort) est la porte qui s'ouvre sur la prochaine vie. C'est le propre courant de pensée de la personne qui dessine le chemin.
(28:26) Nous avons le libre arbitre. Le karma n'est que le résultat d'actions passées, mais notre intention présente est la nouvelle graine.
(29:07) La réincarnation n'est pas une punition, mais un cycle d'apprentissage. La souffrance est un maître qui nous apprend à lâcher prise.
(31:43) Si nous ne pouvons pas arrêter la roue immédiatement, choisissons une direction favorable : le
royaume des Humains (Véhicule humain) et le royaume des Cieux (Véhicule divin).
(32:11) Pour renaître en tant qu'Humain (Véhicule humain), la base est de
prendre les Trois Refuges et de respecter les Cinq Préceptes. Les préceptes ne sont pas des contraintes, mais un filet de protection empêchant l'esprit de tomber dans les voies malheureuses.
(32:34) Les Trois Refuges consistent à se tourner vers le Bouddha (la nature éveillée en nous), le Dharma (la voie, la loi de cause à effet), le Sangha (la communauté pure). Les Cinq Préceptes sont : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas avoir une conduite sexuelle inappropriée, ne pas mentir, ne pas consommer d'intoxicants.
(34:02) La renaissance humaine est la plus précieuse, car ce royaume a juste assez de souffrance pour chercher la paix, assez de joie pour croire au bien, et assez de conscience pour changer.
(34:24) Pour renaître dans les royaumes Célestes (Véhicule divin), il faut pratiquer les
Dix Actions Saines (Thập Thiện Nghiệp). Celles-ci comprennent 3 actions saines du corps, 4 de la parole, et 3 de l'esprit (non-convoitise, non-colère, non-ignorance).
(35:23) Le Bouddha a mis en garde contre le
royaume des Asuras. C'est le piège le plus subtil pour ceux qui accumulent des mérites mais qui ont encore de la colère, de l'orgueil et de la compétitivité.
(36:07) Exemple de l'esprit Asura : Faire la charité mais toujours comparer qui donne le plus ; parler du Dharma mais ne pas supporter la critique.
(36:50) Les mérites (Phước) doivent être accompagnés d'un "Esprit Bienveillant" (Tâm Hiền). Faire le bien sans attendre de récompense ou de reconnaissance.
(40:48) Chacun de nous accomplit les deux choses les plus importantes : Payer les dettes du passé (vieux karma) et semer pour l'avenir (nouveau karma).
(41:28) La richesse ou la pauvreté sont le fruit du vieux karma. La richesse est un contexte pour apprendre à lâcher prise, la pauvreté est pour apprendre la patience.
(42:54) Celui qui vous insulte vient vous apprendre la patience. Celui qui vous trahit vient vous apprendre le détachement. Il n'y a pas d'ennemis dans la vie, seulement du karma et des leçons.
(43:15) Le karma n'est pas une fatalité. La façon dont vous réagissez à l'ancien karma crée déjà un nouveau karma.
(45:32) Transformer le karma, c'est transformer l'esprit. Comme de l'eau boueuse, il suffit d'arrêter de l'agiter (l'esprit) pour que la boue se dépose et que l'eau redevienne claire.
(48:09) Le mécanisme permettant à la sagesse de naître de l'intérieur est la Moralité (Giớ
i - Sīla), la Concentration (Đnh - Samādhi), et la Sagesse (Tuệ - Paññā).
(48:35) Le Bouddha a enseigné "voyez par vous-même, ne croyez pas seulement". Le chemin pour voir comprend trois étapes : Văn (entendre, lire), Tư (réfléchir, contempler), et Tu (pratiquer directement).
(49:16) Beaucoup s'arrêtent à l'étape Văn : ils étudient beaucoup, parlent bien, mais leur vie est toujours souffrance.
(49:39) Tư est l'étape de confrontation entre ce qui est appris et la vie. Tu est la pratique, c'est vivre avec cela. Par exemple, non seulement savoir que tout est impermanent, mais voir l'impermanence dans chaque souffle.
(50:07) La Moralité (Sīla) est la cause qui produit la Concentration (Samādhi). La moralité est la barrière qui empêche l'esprit de s'égarer.
(50:30) La Concentration (Samādhi) est un esprit qui sait rester immobile au milieu du mouvement. C'est la force de celui qui sait s'arrêter et observer avant de réagir.
(51:17) La Sagesse (Paññ
ā) est le fruit de la Concentration. La sagesse ne vient pas de l'étude mais de la "vision". C'est la vision claire qui naît lorsque l'esprit est silencieux.
(51:40) La pleine conscience est la mère de toutes les bonnes choses. La pleine conscience est comme une bougie. La Moralité est le paravent. La Concentration maintient la bougie stable. La Sagesse est la lumière émise par cette bougie.
(55:23) La méditation (Thiền) n'est pas s'asseoir immobile, mais l'art de vivre calmement au milieu du courant agité. C'est le chemin qui relie la Moralité, la Concentration et la Sagesse.
(56:03) La méditation ne consiste pas à ajouter quelque chose, mais à enlever le superflu : enlever les pensées vagabondes, les réactions.
(56:28) Pratiquer la méditation, c'est "fermer les six portes" (les six sens : œil, oreille, nez, langue, corps, esprit), pour qu'elles ne courent pas après les six objets (formes, sons, odeurs, saveurs, touchers, pensées).
(56:54) Il y a trois types de formations (Hành) à calmer : les
formations corporelles (la respiration), les formations verbales (pensées, concepts avant qu'ils ne deviennent des mots), et les formations mentales (le flux des pensées). Si on les laisse courir après le désir et la colère, elles créent un courant "chaud" (agitation).
(57:23) Si l'on sait les ajuster par la pleine conscience, ce courant devient "frais", appelé
Jhana (absorption méditative).
(58:09) Méthode de pratique : Savoir simplement que l'inspiration entre et que l'expiration sort, sans contrôler. Cette conscience qui observe est la "
Nature de l'Esprit".
(58:31) Pour les formations verbales : Reconnaître et s'arrêter à la première intention, avant qu'elle ne devienne une parole. C'est là que le karma se transforme.
(58:55) Pour les formations mentales : La méditation nous apprend à voir le flux des pensées passer, comme quelqu'un assis au bord d'une rivière qui regarde l'eau couler, sans y sauter.
(1:00:07) La méditation peut avoir lieu en faisant la vaisselle, en marchant... Il suffit de savoir ce que l'on fait, c'est cela la méditation.
(1:01:09) La souffrance ne vient pas des événements, mais de notre interprétation des événements. La méditation coupe ce cercle de réactions : voir n'est que voir, entendre n'est qu'entendre.
(1:03:19) Il y a deux types de "savoir" : (1) Le savoir imité (des livres, des souvenirs), qui nous rend intelligent mais confus. (2) Le vrai savoir (qui naît dans le présent), qui nous rend silencieux, lumineux et libre.
(1:03:38)
Le vrai savoir est appelé la Nature des Choses (Pháp Tánh - Dhammatā). Le savoir imité utilise toujours des étiquettes (juste/faux, haut/bas) pour classifier.
(1:04:22) Le savoir imité, c'est regarder par le cadre de la fenêtre. Le vrai savoir, c'est le ciel lui-même qui s'ouvre.
(1:05:55) Le vrai savoir (la sagesse) voit les deux côtés d'un problème (ex: l'Impermanence et la Permanence) puis lâche les deux.
(1:06:25) Exemple : Une vague (phénomène) naît et meurt, c'est l'impermanence. Mais l'eau (nature) dans la vague ne naît ni ne meurt, c'est la permanence. Le sage voit les deux sans s'attacher à aucun des deux.
(1:07:15) Celui qui ne voit que l'impermanence, la souffrance, et s'ennuie de la vie, est "celui qui pratique avec un seul œil". Celui qui a "deux yeux" voit les deux aspects : il voit l'impermanence pour lâcher l'attachement, et voit la permanence (la nature de l'esprit) pour ne pas paniquer.
(1:07:57) La Voie du Milieu (Trung Đạo) n'est pas au centre des deux extrêmes, mais transcende les deux pôles de la dualité.
(1:08:46) Ne saisissez pas l'ombre (les concepts, les théories) en oubliant la lumière (la réalité telle qu'elle est).
(1:11:05) Le chemin de la pratique comporte quatre fruits (
quatre niveaux de sainteté), qui sont des états de l'esprit purifié. Ce sont : l'Entré dans le courant, le "Une seule fois-revenant", le "Non-revenant", et l'Arhat.
(1:11:50)
L'Entré dans le courant (Sotāpanna) : Celui qui est entré dans le courant de la sainteté. C'est une personne qui a une foi inébranlable dans les Trois Joyaux et qui voit clairement la loi de cause à effet.
(1:12:36) Le "
Une seule fois-revenant" (Sakadāgāmi) : Il ne reviendra dans ce monde qu'une seule fois. À ce stade, le désir et la colère sont très faibles.
(1:13:23) Le "
Non-revenant" (Anāgāmi) : Il ne reviendra plus dans le monde du désir (notre monde). Son esprit est autosuffisant, frais.
(1:13:47) L'Arhat :
Celui qui a éteint toutes les souillures (désir, colère, ignorance). Il est au-delà de la souffrance et du plaisir, ne demeurant que dans une sérénité absolue.
(1:14:31) L'échelle pour gravir ces niveaux est la Moralité, la Concentration et la Sagesse. Toutes les théories élevées qui ne transforment pas le désir, la colère et l'ignorance ne sont qu'une "échelle illusoire".
(1:15:16) Le vrai progrès se trouve dans la vie : quand on est blessé mais que la colère ne naît pas ; quand on donne sans attendre en retour.
(1:16:46) La véritable échelle doit s'ancrer dans le "sol", et ce sol est la
Moralité (Sīla). Sans moralité, la concentration et la sagesse ne sont que des ombres, comme un arbre sans racines.
(1:18:00) Conclusion : l'éveil ne se trouve pas à la fin du voyage, mais est caché dans chaque pas que nous faisons. Tous les enseignements ne sont que le doigt qui montre la lune.
(1:18:48) Le Bouddha n'est pas loin, il est dans le regard clair, dans le cœur sans ressentiment et sans attachement.
(1:19:37) Le chemin de la pratique est l'échelle de
la Moralité (Giới), de la Concentration (Định) et de la Sagesse (Tuệ). tmd : "La Moralité, la Concentration et la Sagesse avancent ensemble comme les trois piliers d’un trépied."+++




Sự Thư Thái Thân và Tâm - Ni Trưởng Thuần Tuệ

i đây là tóm tắt nội dung bài giảng "Sự Thư Thái Thân và Tâm" ca Ni trưởng Thuần Tuệ:
(00:00) Bài giảng có chủ
đề là Sự thư thái thân và tâm. Ni trưởng Thuần Tuệ mở đầu bằng cách nhận định rằng thời đi ngày nay tuy văn minh nhưng cũng là thi đại của tốc đ, căng thẳng (stress) và trầm cảm (depression). Chúng ta thường xuyên sống trong căng thẳng mà không nhận ra, từ lúc nhỏ đi học thi cử cho đến khi lớn lên đi làm.
(02:37) Tâm trí củ
a chúng ta thường mất quân bình. Giống như có mt người lạ cứ đi qua đi lại trong buồng lái máy bay, làm phi công rối trí, tâm ta cũng luôn có những ý nghĩ vẩn vơ, trôi nổi làm ta mệt mỏi và mất năng lượng mà không biết.
(05:19)
Ni trưởng giới thiệu khái niệm "trầm cảm ẩn" (hidden depression) qua câu chuyện của một kiến trúc sư người Việt. Vị này tuy thành công trong công việc kinh doanh và giảng dạy nhưng lại rất nóng nảy một cách kỳ lạ, có thể la mắng, quát tháo và ném đ đạc. Sau khi bỏ hết sự nghiệp đi tu tp 3 năm ở Miến Điện, ông nhận ra mình bị trầm cảm ẩn do căng thẳng tích tụ hàng ngày mà không nhận ra. Điều này biểu hiện qua việc dễ phản ứng, dễ nổi quạu. Chúng ta thường mang cái tâm mong cầu, tham vọng này vào cả con đường tu tập, mong phải yên liền, và than thở khi thấy mình vẫn còn vọng tưởng, sân si sau nhiều năm tu học.
(08:09) Ngay cả
khi đi tu, tâm ta cũng ít khi thật sự thư thái mà thường lao xao, gấp gáp. Vì vậy, các pháp thiền ngày nay, nhất là ở Âu châu, nhấn mạnh việc "đưa tâm về với thân". Điu này là để chữa trị thói quen của con người hiện đại khi tâm trí luôn tách rời khỏi thân, ví dụ như lúc nào cũng dán mt vào điện thoại.
(09:22)
Để tìm hiểu lý do mất thư thái, Ni trưởng kể về chuyến đi đến Bhutan, đt nưc được gọi là hạnh phúc nhất thế giới. Người dân ở đây không có "năng lưng tranh đấu" (aggressive) hay chống đối. Họ rất thư thả. Ví dụ như người tài xế lái xe trên đèo dốc cùi chỏ một cách bình thản , hay khi chờ đợi thì lấy xâu chuỗi ra niệm Phật. Họ cũng dừng xe lại để gỡ sợi dây vướng ở chân một con bò con một cách rất tự nhiên. Ngược lại, chúng ta vì quá gấp gáp nên thường không thấy được nỗi khổ của người bên cạnh.
(14:01) Một ví dụ khác ở Bhutan là mộ
t ông đại tá rất bình dị như mt người công nhân, không thấy nét tranh đấu. Ông chia sẻ rằng mỗi ngày ông lạy 800 lạy , và ông tin rằng việc "tạo một năng lượng tinh thần" là cách tốt nhất để bảo vệ đt nước và dân tộc. Ông dùng sỏi đ đếm số lần lạy trong một ngôi đn đang xây dựng , và nơi ông lạy (trán, hai tay, hai gối) đã láng bóng trên sàn gỗ. Điều này cho thấy có thể sống thư thái. Ngược lại, chúng ta tất bật cả đời, rửa cái chén cũng gấp gáp, hiếm khi sống được với phút hiện tại.
(18:01) Ni trưởng chỉ ra các nguyên nhân khiến chúng ta mất thư thái. Thứ nhất là do tâm mong cầu, không biết đủ. Người Bhutan vừa lòng với những gì họ có, dù nhà cửa sơ sài. Thứ hai là thiếu kiên nhẫn. Thứ ba là sự sợ hãi âm ỉ. Ni trưởng dẫn chứng một phụ nữ nhận ra nguyên nhân bệnh tật của mình là từ những sợ hãi thầm kín như s không đưc thương, sợ bị đánh giá. Chúng ta cũng luôn có những nỗi sợ thầm kín: sợ trễ giờ, sợ nấu không ngon, sợ nhà cửa bê bối. Gốc rễ của sợ hãi là bản ngã. Nguyên nhân cuối cùng là sự vận hành liên tục không ngơi nghỉ của tâm ý thức. Để nhổ những gốc sâu này, ta phải đi từ những bước cạn, tức là tập thư giãn.
(22:36) Bài tập thực tế
đu tiên là đưa tâm về lại thân, hay "scan the body". Cảm nhận bàn chân trên đất , thư giãn bàn tay, vai, và gương mặt.
(25:37) Ni trưng đưa ra các bài tập cụ thể. Bài tập thứ nhất là thỉnh thoảng buông vai xuống, thư giãn nét mặt và cảm nhận hơi th đang có mặt. Bài tập thứ hai là buổi sáng khi thức dậy, ngồi thẳng lưng trên giường và hít thở trọn vẹn ba hơi trưc khi bước xuống đất. Bài tập thứ ba là thực tập sự rõ biết trong các hành động nhỏ hàng ngày, như cảm nhận tay mình khi mở cửa, khi đóng cửa, khi ngồi vào xe. Phải làm điều này một cách tự nhiên, không dụng ý tập trung. Những bài tập đơn giản này giúp trở về với "cái biết tự nhiên" hay "tánh Phật".
(30:48) Về tâm lý, chúng ta cần tập chấp nhậ
n đời sống không hoàn hảo. Ni trưởng kể câu chuyện ngụ ngôn vềờn thiền Nhật. Một chú tiểu quét vườn rất sạch , nhưng vị thầy nói còn thiếu một chút. Vị thầy rung cây cho vài chiếc lá phong rụng xuống bãi sỏi. Ban đầu chú tiểu tức giận, nhưng sau đó nhìn lại và nhận ra rằng chính sự "không hoàn hảo" đó mới là vẻ đẹp tự nhiên. Đòi hỏi sự toàn vẹn sẽ làm mất đi sự quân bình tự nhiên.
(33:47) Câu chuyện ngụ ngôn thứ hai là về một vòng tròn hoàn hảo bị mất một miếng hình tam giác. Vì không tròn nên nó phả
i lăn rất chậm và khập khỉnh. Nhờ chậm, nó khám phá ra hoa cỏ, kiến, sâu và nói chuyện với chúng. Khi tìm lại được mảnh vỡ và trở nên hoàn hảo, nó lăn đi rất nhanh, bỏ lỡ mọi thứ xung quanh và không kịp nghe bạn bè gọi. Nó nhận ra mình nhớ sự thong thả ngày xưa, nên đã dừng lại, đặt mảnh vỡ xuống và tiếp tục lăn đi một cách chậm rãi, chọn một đời sống mà nó thật sự sống được. Bài học là hạnh phúc là sự hài lòng, bình yên trong tâm hồn, không nhất thiết phải đt được mọi thứ.
(37:38) Bài tập thứ
tư là tập sống trọn vẹn với khoảnh khắc hiện tại trong sự rõ biết. Điu này đòi hỏi ta nhận ra sức lôi của vọng tưởng luôn kéo về phía trước. Ví dụ, tập uống một ly nước mà thật sự cảm nhận nó từ môi qua cổ xuống bụng. Đây chính là chìa khóa "rõ ràng thường biết" mà Hòa thưng đã dạy , giúp nối kết thân và tâm và nhận lại cái tánh biết, cái ông Phật có sẵn nơi mình.
(40:40)
Ni trưởng kể câu chuyện triết gia Diogen và Alexander Đi đế. Khi Alexander (vị vua có tham vọng thống lĩnh hoàn cầu) gặp Diogen đang nm thư giãn sưởi nắng, ông đề nghị ban cho Diogen bất cứ điều gì ông muốn. Diogen chỉ yêu cầu vua đng xích qua để không che mất ánh nắng. Khi tùy tùng cười nhạo, Alexander nói: "Nếu ta không phải là Alexander, ta cũng muốn được làm Diogen". Điều này cho thấy sự hài lòng trọn vẹn với hiện tại là điều quý nhất.
(44:31) Sự
thư thả là bản tánh vốn có của mình. Chúng ta mất nó vì lầm chạy theo hư di, rơi vào căng thẳng, sợ hãi và đổ thừa hoàn cảnh. Tu tập là buông nhẹ xuống, không cần theo đuổi gì thêm. Ni trưởng nhắc lại ba bài tập đơn gin: (1) Thư giãn vai, mặt và cảm nhận hơi thở. (2) Ba hơi thở tỉnh thức khi mới ngủ dậy. (3) Rõ biết trong các hành đng (như ung nước). Thực tập điều này sẽ dẫn đến một cái biết sâu sắc, vượt qua chủ thể và đi tưng (không có người uống, không có nước uống, chỉ có một cái biết). Cuối cùng, Ni trưởng khuyến tấn mọi người về đạo tràng tu tập để tận dụng năng lượng chung của đại chúng, giúp tâm dễ sống trong hiện tại hơn.

Voici la traduction en français du résumé de la conférence "
Le calme du corps et de l'esprit"
(00:00) Le thème de la conférence est
Le calme du corps et de l'esprit (Sự thư thái thân và tâm). La Nonne Supérieure Thuần Tuệ commence par reconnaître que le monde actuel, bien que civilisé, est aussi l'ère de la vitesse, du stress et de la dépression. Nous vivons constamment dans la tension sans nous en rendre compte, dès l'enfance avec les examens jusqu'à l'âge adulte avec le travail.
(02:37) Notre esprit est souvent déséquilibré. C'est comme si une personne étrangère déambulait constamment dans le cockpit, perturbant le pilote. Notre esprit est également plein de pensées vagabondes qui nous épuisent et nous font perdre de l'énergie sans que nous le réalisions.
(05:19) La Nonne Supérieure présente le concept de la "dépression cachée" (trầm cảm ẩn) à travers l'histoire d'un architecte vietnamien. Bien que couronné de succès, cet homme était étrangement colérique, réprimandant les autres. Après trois ans de pratique spirituelle au Myanmar, il a réalisé qu'il souffrait d'une dépression cachée due au stress quotidien accumulé. Cela se manifestait par une réactivité et une irritabilité faciles. Nous transposons souvent cette mentalité avide et ambitieuse dans notre pratique spirituelle, voulant la paix immédiatement, et nous nous plaignons lorsque nous remarquons toujours des pensées illusoires ou de la colère après plusieurs années.
(08:09) Même en pratiquant, notre esprit est rarement vraiment serein ; il est souvent agité et pressé (lao xao, gấp gáp). Par conséquent, les méthodes de méditation contemporaines, notamment en Europe, mettent l'accent sur le fait de "ramener l'esprit au corps". Cela est nécessaire pour guérir l'habitude moderne où l'esprit est constamment séparé du corps, par exemple en étant toujours rivé à son téléphone.
(09:22) Pour comprendre la raison de ce manque de calme, la Nonne Supérieure raconte son voyage au Bhoutan, le pays le plus heureux du monde. Les habitants n'y ont pas "l'énergie de la lutte"
(năng lưng tranh đu, aggressive). Ils sont très détendus (thư thả). Par exemple, le chauffeur conduisait tranquillement sur des routes de montagne escarpées ou sortait son chapelet pour réciter des prières en attendant. Ils se sont également arrêtés pour retirer naturellement une corde emmêlée au pied d'un veau. Parce que nous sommes trop pressés, nous ne voyons souvent pas la souffrance de ceux qui nous entourent.
(14:01) Un autre exemple au Bhoutan est celui d'un colonel très humble. Il partageait qu'il faisait 800 prosternations par jour, croyant que "créer une énergie spirituelle" était la meilleure façon de protéger sa nation. Il utilisait des cailloux pour compter ses prosternations dans un temple en construction, et les points de contact de sa tête, de ses mains et de ses genoux avaient poli le plancher de bois. Cela prouve qu'il est possible de vivre paisiblement. À l'inverse, nous sommes pressés toute notre vie, même en faisant la vaisselle, vivant rarement dans l'instant présent.
(18:01) La Nonne Supérieure identifie les causes de notre manque de calme. Premièrement, le mental avide (tâm mong cầu), l'insatisfaction. Les Bhoutanais sont satisfaits de leur vie simple. Deuxièmement, le manque de patience. Troisièmement, la peur latente (sợ hãi), comme la peur de ne pas être aimé, la peur d'être jugé, la peur d'être en retard ou de mal faire les choses. La racine de la peur est l'ego. La dernière cause est le fonctionnement incessant de l'esprit conscient. Pour déraciner ces causes profondes, nous devons commencer par des étapes simples, c'est-à-dire apprendre à nous détendre.
(22:36) Le premier exercice pratique est de ramener l'esprit au corps ou de "scanner le corps". Sentez vos pieds sur le sol, détendez vos mains, vos épaules et votre visage.
(25:37) La Nonne Supérieure propose des exercices spécifiques. Le premier est de relâcher les épaules, détendre le visage et sentir la respiration de temps en temps. Le deuxième est, au réveil, de s'asseoir sur le lit et de prendre trois respirations pleines et conscientes avant de se lever. Le troisième est de pratiquer la pleine conscience dans les actions quotidiennes simples, comme sentir sa main en ouvrant ou en fermant une porte, ou en s'asseyant dans la voiture. Cela doit être fait naturellement, sans concentration forcée. Ces exercices aident à revenir à la "connaissance naturelle" (tánh biết) ou à la "nature de Bouddha" (tánh Phật).
(30:48) Psychologiquement, nous devons apprendre à accepter que la vie est imparfaite. La Nonne Supérieure raconte l'histoire du jardin zen japonais. Un jeune novice balaye le jardin pour le rendre parfait, mais le maître dit qu'il manque quelque chose. Le maître secoue un arbre, laissant tomber quelques feuilles mortes sur le gravier immaculé. D'abord en colère, le novice réalise ensuite que c'est précisément cette "imperfection" qui crée la beauté naturelle. Exiger la perfection entraîne un déséquilibre.
(33:47) La deuxième parabole est celle d'un cercle parfait auquel il manquait un morceau triangulaire. Parce qu'il n'était pas rond, il devait rouler très lentement et maladroitement. Grâce à cette lenteur, il a découvert les fleurs, les fourmis et les vers, et a apprécié la vie. Lorsqu'il a retrouvé la pièce manquante, il a roulé très vite, manquant tout autour de lui et n'entendant plus ses amis l'appeler. Il a finalement décidé de s'arrêter, d'enlever la pièce et de continuer à rouler lentement, ayant choisi une vie imparfaite mais vécue pleinement. La leçon est que le bonheur est le contentement et la paix intérieure, et non l'atteinte de toutes les choses.
(37:38) Le quatrième exercice est de pratiquer de vivre pleinement dans l'instant présent avec une "connaissance claire" (rõ biết). Cela exige que nous reconnaissions la force des pensées illusoires qui nous tirent toujours vers l'avenir. Par exemple, buvez une tasse d'eau en la sentant vraiment de vos lèvres jusqu'à votre ventre. C'est la clé de la "connaissance claire et constante" (rõ ràng th
ường biết) enseignée par le Vénérable Maître, aidant à reconnecter le corps et l'esprit et à retrouver la nature de connaissance qui nous est inhérente.
(40:40) La Nonne Supérieure raconte l'histoire du philosophe Diogène et d'Alexandre le Grand. Quand Alexandre (le roi désireux de conquérir le monde) rencontra Diogène se prélassant au soleil, il lui offrit d'exaucer n'importe quel vœu. Diogène demanda seulement au roi de s'écarter pour ne pas lui faire d'ombre. Lorsque les serviteurs se moquèrent, Alexandre dit : "Si je n'étais pas Alexandre, je voudrais être Diogène". Cela montre que la satisfaction complète dans le présent est la chose la plus précieuse.
(44:31) Le calme est notre nature originelle. Nous le perdons en poursuivant des illusions, en tombant dans le stress, la peur, et en blâmant les circonstances. La pratique spirituelle consiste à lâcher prise (buông nhẹ xuống), à ne rien poursuivre de plus. La Nonne Supérieure réitère les trois exercices simples : (1) Détendre les épaules, le visage, et sentir la respiration. (2) Trois respirations conscientes au réveil. (3) La connaissance claire dans les actions (comme boire de l'eau). Pratiquer cela mènera à une connaissance profonde qui transcende le sujet et l'objet (il n'y a pas de buveur, pas d'eau bue, mais seulement une connaissance). Enfin, la Nonne Supérieure encourage tout le monde à se rendre au centre de pratique pour profiter de l'énergie collective de la communauté, ce qui aide l'esprit à vivre plus facilement dans le présent.



https://youtu.be/3SBDZo-HIAU

Tinh Tấn Chánh niệm Tĩnh Giác
TTCNTG
(00:02)
Đa phn người tu không phải để giác ngộ giải thoát mà là để tìm kiếm sự an lạc , sự yên tĩnh hay một cuộc sống nhàn hạ.
(01:03) Ngay cả khi vào tu viện, họ
cũng thường với mục đích cầu toàn, cầu an lạc , xem đó là nơi an toàn và hạnh phúc , vì họ nghĩ rằng mục tiêu giác ngộ giải thoát là quá xa vời.
(01:35) Quan điểm giác ngộ quá xa vời này một phần là do lỗi của các bản chú giải và các luận đã kéo dài con đường tu tập, chia ra làm nhiều giai bậc phức tạp.
(02:03) Mụ
c đích thực sự của Đức Phật là muốn người tu thấy ra sự thật, chứ không phải đ đt được an lạc. Đôi khi, chính đau khổ lại giúp người ta thấy ra sự thật về vô thường, khổ, vô ngã rõ ràng hơn. Khi đt được an lạc, người ta lại dễ thấy "cái ta" an lạc.
(02:32) Đt được an lạc rốt cuộc cũng chỉ là đ "cái ta" được an lạc. Một số người sử dụng tinh tấn chánh niệm tĩnh giác như mt phương tin đ đt được mục đích an lc cá nhân đó.
(03:01) Đó không phi là con đường giác ngộ giải thoát. Giác ngộ là đối diện với sự thật ngay trong chính đời sống của mình , như trường hợp của Angulimala (kẻ giết người) hay Ambapali (gái giang hồ).
(03:57) Niết bàn hay sinh tử, giác ngộ
hay si mê đều ở trong chính mình. Mục đích của tinh tấn chánh niệm tĩnh giác không phải là nỗ lực rèn luyện đ đt được cái khác , mà tinh tấn thật sự là dẹp bỏ tất cả mọi nỗ lực.
(04:34) Khi mộ
t người buông bỏ mọi nỗ lực, không còn muốn trở thành bất cứ điều gì nữa , đó chính là A La Hán. Việc cố gắng nỗ lực, tích lũy kiến thức và sở đc để trở thành A La Hán là một sai lầm hoàn toàn ngược lại.
(05:09) Vị
A La Hán là ngưi đã buông hết, không còn mong cầu bất kỳ điều gì nữa. Khi buông xuống mọi mong cầu, cái tâm sẽ trở về với bản chất thanh tịnh, trong sáng vốn có của nó.
(05:42) Tâm giố
ng như nước, bản chất của nó là thanh tịnh trong sáng. Chúng ta bỏ thêm cam, chanh, hay cà phê vào vì "mong muốn" , làm cho nưc đc đi. Việc tu tập theo kiểu tích lũy để trở thành cũng làm cho tâm đc đi như vậy.
(06:10) Càng tích lũy để "trở thành" thì tâm (nưc) càng đc. Đức Phật nói tâm vốn chói sáng, nhưng vì phàm phu không thấy được nên mới đi tìm cầu sở tri, sở đắc ở bên ngoài.
(06:42) Chính quá trình tìm cầ
u đó làm cho tâm bị những cấu uế bên ngoài làm ô nhiễm. An tịnh thực sự chỉ là buông xuống ngay khi đang ngi, đang làm, ở bất cứ đâu , không cần thêm bớt bất cứ điều gì nữa.
(07:18) Chỉ cầ
n đi là biết đi , ăn là biết ăn , ch là như vậy thôi , thì đó chính là A La Hán rồi.
(07:46) Khi Bāhiya hi Đức Phật, ngài đã trả lời A La Hán là "trong thấy chỉ thấy, trong nghe chỉ nghe, trong xúc chỉ xúc, trong biết chỉ biết". Tức là không có một "cái ta" (bản ngã) tu để trở thành A La Hán trong đó. Bāhiya liền giác ngộ ngay lúc đó.
(08:15) Việc các nhà chú giải sau này nói rằ
ng ông đã tu vô lượng kiếp chỉ là sựng tượng, nói dốc để giải thích cho hợp lý.
(08:46) Đức Phật chỉ ra rằng cái thấy nghe bình thưng đó chính là A La Hán, chứ không phải tu để trở thành một cái gì đó phi thường. Càng muốn trở thành phi thường thì càng luân hồi sinh tử. Buông hết để trở về bình thường , bởi vì "bình thường tâm thị đạo".
(09:10) Có
hai loại tinh tấn chánh niệm tĩnh giác (TTCNTG). Một loại là mong cầu, tích lũy sở tri sở đc để "trở thành". Loại thứ hai, của Đức Phật, là giáo pháp chỉ có xả ly, ly tham, đoạn diệt, an tịnh.
(09:43) An tị
nh có được là nhờ xả ly. Khi mình ngồi đây, buông xuống, chỉ ngồi là biết ngồi, ăn là biết ăn, không cần thêm bớt gì nữa , thì đó chính là an tịnh.
(10:09) Tinh tấn thật sự là buông hết mọi nỗ lực của bản ngã
để "trở thành".
(10:42) Chỉ có hai cái: một là chân, hai là vọng. Tinh tấn là không vọng, tức là trọn vẹn với cái chân.
(11:16) Ở mứ
c độ thế gian, tinh tấn là bỏ điu ác đ làm điều thiện. Đây cũng là một hình thức xả ly (xả ly điều ác thì còn lại điều thiện).
(12:08) Nhưng trong thc tánh chân đế, vấn đề không phải là thiện ác (vốn là của thế gian) , mà là chân hay là vọng.
(12:40) Angulimala giế
t ngưi là ác , Yasa ăn chơi cũng là ác , nhưng tại sao họ lại giác ngộ?. Thiện ác chỉ để ổn đnh đời sống thế gian. Giác ngộ là thấy ra được chân vọng. Muốn thấy chân thì không được có vọng tưởng.
(13:09) Ngay cả ý muốn tu tậ
p để trở thành một cái gì đó cũng là vng tưởng rồi. Trong khi đó, ta lẽ ra phải rõ biết cái thân thọ tâm pháp đang diễn ra ngay trong thực tại (khi đi, khi ăn).
(13:52) Tất cả
đời sống chính là pháp đang vn hành. Khi đang đi mà tâm chỉ biết đi, đó là tinh tn. Khi đang đi mà nghĩ đến thành Phật, đó là vng động.
(14:22) Khi đi chỉ biết đi, tâm sẽ trọn vẹn với cái đi, không bị thất niệm. Tinh tấn tức là tâm không phóng dật, buông bỏ sự vọng động.
(14:54) Chánh niệm là không thất niệm. Chánh niệ
m là đang đi thì cái tâm cũng đang nơi cái đi đó. Thất niệm là đang đi nhưng tâm nghĩ đến cái ổi, cái xoài.
(15:16) Đang đi mà tâm muốn qua Miến Điện hành thiền, đó là thất niệm. Chánh niệm là khi thân đi thì tâm cũng đi, đó là thân tâm nht như.
(15:59) Khi thân tâm nhấ
t như, lúc đó sẽ rõ biết thân đang thế nào, thọ đang thế nào, tâm đang thế nào, pháp đang thế nào. Đó là tĩnh giác. Như vậy, TTCNTG là vô vi, vô ngã : tinh tấn là không phóng dật, chánh niệm là không thất niệm, tĩnh giác là không mê mờ.
(16:37) TTCNTG vô vi, vô ngã nh
ư vậy mới là tuệ tri (biết trực tiếp). Nếu không, chúng ta toàn sử dụng tưởng tri (biết qua khái niệm) , ví dụ ngồi đây mà muốn qua Miến Điện hành thiền là tưởng tri.
(17:02) Hành thiề
n đ đc cái này đc cái kia là tưởng tri, là vọng tưởng. Khi ta "cố gắng" tinh tấn chánh niệm tĩnh giác, ta đang làm con rối cho bản ngã.
(17:49) Nếu ta theo một công thức TTCNTG của một vị thiề
n sư nào đó, ta đang làm con rối cho thiền sư đó. Tâm vốn sáng suốt , chỉ khi tâm vọng động, thất niệm, bất giác thì mới không thấy thôi.
(18:17) TTCNTG thật sự là không làm gì cả, chỉ cần không vọ
ng động, không thất niệm. Tu là việc dễ nhất.
(19:06) Thầy lấy ví dụ về việc hút thuốc. Hút thuốc là một việc rất khó, phải làm rất nhiề
u động tác (mua thuốc, bóc, rút điếu, bật lửa, hút, nhả).
(19:47) Còn bỏ thuốc là không làm gì cả. Lẽ ra bỏ thuốc rất dễ, mà lại thành khó; còn hút thuốc rất khó, lại thành dễ. Tại sao ta lại tự làm khó mình?. Tu là buông xả, giải thoát, mà ta lại làm cho nó mệt mỏi, ràng buộc.
(20:51) Vì vậy, "hành thiền" trở thành "bị thiền hành" (bị thiền hành hạ). Nó vốn rấ
t đơn gin: đi biết đi, nằm biết nằm, ngồi biết ngồi. Tại sao lại phải đi tìm phương pháp này kia, tốn tiền bạc công sức, để rồi cuối cùng có thể "tẩu hỏa nhập ma"?
(21:43) Khi giác ngộ thì mình "chuyển pháp". Khi không giác ngộ thì mình "bị pháp chuyển". Khi mình "cố gắng" TTCNTG, là mình
đang bị pháp hành (bị pháp điều khiển).
(22:35) Bắ
t đầu phần hỏi đáp. Mt sư chị gửi câu hỏi. Sư ch đọc kinh Bắc tông (như kinh Hoa Nghiêm) nhưng không hiểu gì , thấy rất khó hiểu và hoang mang.
(23:22) Trong lúc mang tâm trạng khó hiể
u đó, mt ngày sư chị trực nhận được hình ảnh một tấm gương. Cnh đi qua gương mà không dính dáng gì. Gương và cnh dưng như là một mà cũng chẳng phải một.
(24:07) Sau trải nghiệ
m đó, sư ch đọc lại kinh Hoa Nghiêm và kinh Pháp Hoa thì lại hiểu , thấy chúng dưng như có cùng một nghĩa lý.
(24:39) Sư chị chia sẻ một đon kinh đc được về tấm gương pha lê "Năng Chiếu" , lớn vô lưng vô biên , trong đó hiện lên tất cả hình tượng (núi sông, ngạ quỷ, súc sanh). Nhưng các nh tưng đó có thật sự đi vào hay đi ra khi gương không? Không. Các nghip cũng như vậy, sinh ra quả báo mà không có chỗ đến và chỗ đi , ví như huyễn thuật. Biết đưc như vy là chơn thiết hối (sám hối chân thật).
(25:28) Sư ông trả lời: Đúng ri. Đó chính là điu Đức Phật chỉ cho Angulimala và Yasa thấy. Đó là cái mà Đức Phật gọi là tâm vốn "Pabhassara citta, tức là tâm vốn thanh tịnh trong sáng.
(26:02) Cái tâm đó ging như tm gương, mà Duy thức học gọi là "Đại viên cảnh trí" (trí tuệ như tm gương tròn lớn). Mọi thứ hiện ra rồi đi qua mà không dính lại. Mục đích của TTCNTG là để cho tâm soi chiếu cái đi, đứng, nằm, ngồi mà không dính mắc.
(26:43) Đức Phật dạy niệm thân, thọ, tâm, pháp mà không tham ưu, không bám víu bất kỳ pháp nào. Chỉ thấy sự sống đang din ra như vy, đó là sự diễn biến đúng pháp.
(27:11) Nếu mình muốn sự sống diễn biến theo ý mình ,
đó là lúc bt đầu làm nô lệ cho bản ngã và là dính mắc. Giáo pháp của Như Lai là "thấy và buông" , là nhất hướng xả ly, ly tham, đoạn diệt.
(27:38) Kinh Viên Giác cũng nói "Tri huyễn tức ly, ly huyễn tức giác" (Biết là huyễn thì liền lìa, lìa huyễn thì liền giác). Tâm chúng ta vố
n như tm gương, thấy toàn diện , nhưng vì khởi tâm thích cái này, không thích cái kia, nên bị kẹt vào một điểm và mất cái thấy toàn diện.
(28:51) Khi buông hết tất cả mọi thứ, cái tâm sẽ tự ứ
ng đủ 37 phẩm trợ đạo. Cố gắng rèn luyện đ đt được là làm cho "tiểu ngã" trở thành "đại ngã". Còn buông hết là vô ngã.
(29:19) Thiền Vipassana thực ra chỉ
có hai điểm: Thấy và Buông. Thấy là tuệ tri (thấy thân, thọ, tâm, pháp). Buông là buông những cái che lấp, trói buộc, những cái mà bản ngã muốn tìm cầu, đt được.
(29:45) Khi buông cái đó ra thì cái thanh tịnh trong sáng tự hiện ra. Chúng ta không nên cố chấp tông phái. Cái gì đúng là đúng, sai là sai, và phải qua thể nghiệm của chính mình, như Đức Phật nói trong kinh Kalama.
(30:26) Câu hỏ
i 2: Làm sao để cân bằng giữa việc "học" (kiến thức, kỹ năng để phục vụ, như tổ chức khóa tu hè)  với quan điểm rằng "muốn" là khởi lên từ bản ngã? Làm sao biết đó là sự cần thiết hay là cái tâm đòi hỏi thêm?.
(31:28) Trả lời: Tất cả việc học từ bên ngoài, kể cả họ
c kinh điển , chỉ là để tham khảo thôi. Cái học chính mà Đức Phật dạy là học chính mình. Như trong kinh Quán Nim Hơi Thở, "Thở ra dài, vị ấy tuệ tri... Vị ấy học như vậy".
(32:35) Vậ
y, đọc kinh luận bên ngoài là để thấy ra chính mình , chứ không phải là để thêm vào. Học y học là để biết tim, phổi của mình. Học Phật là để biết thân, thọ, tâm, pháp của mình.
(33:35) Học kinh Tứ Niệm Xứ
là để biết cách niệm thân, thọ, tâm, pháp , chứ không phải học thuộc bài kinh đó. Cái quan trọng là cái mình thấy ra nơi mình.
(33:57) Khi đã nắm được cốt lõi , thì chỉ cần học chính mình, giống như các đi đệ tử của Đức Phật sau khi giác ngộ. Chúng ta sai lầm khi học bài kinh nói với ông Xá Lợi Phất, vì đó là bài kinh cho ông ấy. Nếu Phật gặp mình, ngài sẽ nói một bài kinh khác.
(34:54) Sư ông nghiên cứu tất cả các tông phái và các tôn giáo khác để cuối cùng rút ra cốt lõi, thấy rằng chỉ có một chân lý.
(35:47) Vậy thì mình không phải theo Phật hay theo Chúa, mà là theo chân lý. Mà chân lý thì nằm ở
trong đời sống, ngay trên sự thật, không phải nằm trên chữ nghĩa. Chữ nghĩa chỉ là tham khảo. Đời sống của mỗi ngưi chính là pháp tu cho ngưi đó. Không th theo ngưi khác mà đc được (bất tùng tha đắc).
(36:11) Khi mớ
i vào tu, chưa biết gì thì phải học. Nhưng nếu có một người giác ngộ chỉ thẳng cho mình, mình thấy ra cốt lõi rồi, thì không cần phải học kinh điển nữa.
(36:59) Tứ Niệm Xứ vừa là pháp hành , vừa là pháp học. Cách họ
c ngày xưa là thc hành, khi vướng mắc thì đến tham vấn thầy tổ. Ngày nay, chúng ta học qua kinh đin, nhưng phải nhớ rằng học kinh điển chính là học chính mình.
(38:12) Phả
i qua kinh đin đó mà thấy ra chính mình. Giống như ngài Assaji khi gặp Xá Lợi Phất, ngài không giảng lại toàn bộ bài kinh , mà ngài thấy Xá Lợi Phất đang phiền não vì "tìm cầu". Ngài chỉ nói không cần tìm cầu gì bên ngoài nữa, Xá Lợi Phất liền thấy pháp.
(39:19) Vẫn phả
i đc kinh đin. Dù kinh điển có thể bị thêm thắt qua nhiều đi , nhưng cái cốt lõi vẫn không thể mất được. Và cốt lõi đó không phải là lý thuyết , mà là phải thấy ra chính mình.
(40:24) Câu hỏi 3: Tiếp theo câu 2, vậy việc học những thứ
bên ngoài (như cm hoa, thư pháp) thì sao?. Người hỏi thấy rằng học những kỹ năng đó giúp mình tự tin, không sợ hãi khi phải làm việc.
(41:52) Trả lời: Có hai lĩnh vực khác nhau: tụ
c đế (lĩnh vực thế gian) và chân đế (lĩnh vực đạo). Vì mình đang ở trong thế gian nên cũng không thể thoát khỏi lĩnh vực thế gian.
(42:28) Ở trong thế gian, biết càng nhiều kỹ
năng (như lái xe, nu ăn) thì càng tốt. TTCNTG là để giác ngộ giải thoát. Còn những kỹ năng kia có lợi ích cho việc thế gian , nhưng có khi nó lại trở ngại cho việc giác ngộ.
(43:22) Những kỹ
năng đó (như lái xe, viết thư pháp) có lợi ích nhất đnh, nhưng không có cũng được.
(43:55) Ví dụ một ông vua, ông không cần phả
i là tướng giỏi nhất hay trạng nguyên giỏi nhất , nhưng ông có kh năng (trí tuệ, nhận thức) đ điều khiển được những ngưi đó.
(44:31) Đến tận cùng của nhận thức, thì gần như không biết gì cả, vì nó đụng phải cái "bất khả tư nghị" (không thể nghĩ bàn). Nó là như vậy.
(45:03) Không thể nghĩ bàn tại sao hoa này lạ
i khác hoa kia; đó là trùng trùng duyên khi. Đến lúc nào đó, chỉ thấy nó "như nó là" , "trong thấy chỉ thấy".
(45:59) Cho nên việc học ở
đời là vì lợi ích nào đó trong đời sống. Còn giác ngộ giải thoát là dù ở trong tình huống nào, mình cũng sáng suốt rõ biết mình trong tình huống đó.
(46:24) Mộ
t người có thể biết nhiều khả năng, khôn ngoan, thông minh, nhưng không biết mình, thì vẫn là vô minh. Trí tuệ thì gần như là chất phác, hồn nhiên, trong sáng.
(46:59) Hai con đưng này có khi ngưc nhau. Như Lão Tử nói: "Vi học nhật ích, vi đạo nhật tổn" (Học thì mỗi ngày thêm lên, Đạo thì mỗi ngày bớt đi).
(47:25) Mộ
t người nghe pháp chia sẻ lại: Hiểu rằng sự vận hành của Pháp vượt ngoài suy luận (như trường hợp Angulimala) , và việc học là do cái tâm "tự ứng" với nhu cầu lúc đó thì mình học. Sư ông đồng ý.
(48:59) Tùy theo nhu cầu, hoàn cảnh mà mình cần phả
i làm , nhưng phải biết đó là cái li ích tương đối ở đời. Còn giác ngộ giải thoát là phải thấy ra sự thật.
(49:37) Câu hỏi 5: Mộ
t ni sư kể về "tà kiến" của mình. Bốn năm trước, có thầy bảo học tiếng Pali nhưng sư cô từ chối, nghĩ rằng giác ngộ không cần ngôn ngữ. Sau này xuất gia phải học , nhưng học mãi không thuộc (học 6 tháng vẫn quên trưc quên sau). Sư cô không hiểu có phải do cái tư duy sai lch đó đã tạo ra cái "quả" ngăn chặn hiện tại không.
(51:00) Trả lờ
i: Sư ông cũng từng có lúc nghĩ rằng không cần gì cả, chỉ cần rõ biết mình để giác ngộ , và điu đó rt đúng.
(51:35) Nhưng mt hôm, sư ông thấy ngài Giới Nghiêm đang dy Pali cho các sư. Sư ông chợt nghĩ: Nếu không có những người dạy Pali như thế này, làm sao chúng ta có Tam Tạng kinh đin Pali đ đọc và tham khảo ngày hôm nay?.
(52:27) Vì vậy, cái gì cũng có giá trị của nó. Nếu bản thân mình không cần thì thôi, mình vẫn giác ngộ
đưc. Nhưng cũng cần có những người giỏi Pali để họ lưu truyn được kho tàng Tam Tạng. Nên tôn trọng mọi quyết định.
(53:01) Hiện nay chúng ta thiếu những tu viện chỉ chuyên tu, không cần phải học hành gì cả.
(53:38) Sư ông cũng đang thực hiện một nơi như vậy : không cần hình thức y áo, không cần học kinh gì hết , chỉ cần trọn vẹn rõ biết chính mình.
(54:12) Bên Thiên Chúa giáo, họ có những tu viện (dòng tu kín) mà ng
ười ta chỉ vào đó làm việc tự túc để sống và chiêm nghiệm bản thân để giác ngộ. Chúng ta bị kẹt vào "tổ chức". Mà đã có tổ chức thì phải có quy tắc, phải học, phải có bằng cấp này kia.
(55:27) Cần có những chỗ
cho người không cần học, chỉ muốn tu. Nhưng "nhập gia tùy tục", khi đã vào một tu viện có quy tắc, thì phải tuân theo quy tắc của tu viện đó.
(56:18) Câu hỏi 6 (từ Tịnh Huệ): 1. Phân biệt "Niệm" (Sati trong 19 biến hành tâm sở) và "Chánh Niệ
m" (trong Bát Chánh Đạo).
(56:45) 2. Về "Chân thật" ba la mật : Làm sao hiể
u được sự chân thật khi mà tâm luôn thay đổi (tâm viên ý mã) tùy duyên?.
(57:30) Trả lời 1: Niệm và Chánh Niệm cũng là một thôi. Chữ "niệm" có nhiề
u nghĩa , như tạp niệm, vọng niệm, thất niệm. Đó là cái tâm bắt lấy một đi tưng nào đó qua tư tưởng.
(58:32) Chánh niệm chính là không vọng niệm, không tạp niệm, không thất niệ
m. Khi đó, cái tâm nó trọn vẹn với thực tại đang là. Còn thất niệm là tâm chạy về quá khứ, tương lai, hay chạy ra bên ngoài.
(59:40) Trả lời 2: "Chân thật" ba la mật ở
đây không phải chỉ là không nói dối. Mà chân thật ở đây là ngưi đó đã thấy ra được thực tánh chân đế , gọi là "hộ trì chân đế".
(1:00:13) Ngưi đó phải trải qua các ba la mật khác (như bố thí, trì giới, ly dục để xả ly) , rồi mới có trí tuệ (bắt đầu thấy được sự thật). Sau đó, phải trải qua thử thách của tinh tấn (sống với chân đế mà không vọng động) và nhẫn nại (gặp khó khăn mà tâm vẫn nhận được).
(1:01:45) Khi số
ng được với chân đế rồi (chân thật ba la mật), không lẽ chỉ ở đó , mà phải có nguyện lực  (để làm việc vô ngã vị tha) . Muốn vậy phải có tâm từ ba la mật.
(1:03:06) Dù làm gì thì cũng phải luôn có tâm xả ba la mậ
t. Đó là kh năng "nhập thánh quả định". Tức là ngưi đó sống giữa tục đế nhưng lúc nào cũng có thể trở về được với thực tánh chân đế. Cái tâm xả đó chính là buông hết tất cả để trở về với thực tánh.
(1:04:00) Câu hỏi 7: Thử thách lớn nhấ
t cho người trẻ (Gen Z) mới xuất gia là gì?. Người hỏi thấy mình sinh ra trong môi trường sung túc, thời đại công nghệ thông tin , nên cảm thấy mong manh, dễ vỡ, yếu đuối.
(1:04:46) Trả lời: Muốn mạnh mẽ là phải sẵ
n sàng đối diện với mọi hoàn cảnh và chấp nhận những khó khăn.
(1:05:19) Sư ông may mn là sinh ra đã gặp khó khăn : đói khổ, chiến tranh, mẹ phải bồng xuống hầm trú ẩn , nhà bị đốt 11 lần , dưới 10 tuổi đi chân đất. Bây giờ nhìn lại thấy đó là may mn. Ngoài ra, sư ông sinh ra trong gia đình lễ giáo, được dạy "thần trọng chú tâm quan sát" từ nhỏ.
(1:06:29) Nế
u có căn tu, thì hoàn cảnh từ lúc sinh ra đã giúp mình tu rồi, chứ không phải đợi xuất gia mới tu.
(1:07:03) Người tu cần trải qua hai điều: một là đối diện với những khó khăn , hai là làm đưc công đức gì đó cho đi. Vưt qua khó khăn là để học ra bài học giác ngộ.
(1:08:11) Ý nghĩa của mộ
t người sinh ra chỉ có hai điu: 1. Qua thăng trầm của cuộc sống, mình học ra đưc điều gì?. 2. Mình làm được gì cho cuộc đời?.
(1:08:46) "Làm được gì cho cuộc đời" không phải là chuyện lớn lao. Chỉ cần quét sân, nấu ăn cho tt. Khi đi qua thấy một bãi phân chó, dù không phải phiên mình quét, mình cũng lặng lẽ lấy lá hốt đi. Đó là làm được gì cho đời.
(1:09:58) Sư ông kể chuyện: Hồi ở chùa Kỳ Viên, sư ông xuống phòng tắm nhà bếp , mở cửa ra thì thấy có ngưi đi bậy (nguyên một bãi phân) trong đó. L ra sư ông có th kêu người khác dọn, nhưng đã âm thầm dọn dẹp sạch sẽ để tắm. Làm việc gì, dù nhỏ nhất, cũng phải làm cho tới nơi tới chốn, chu đáo. Đó chính là tu.
tiếp tục từ 1:09:58
(1:09:58) Tinh thần trách nhiệ
m cao đó chính là tinh thần vị tha. Sư ông kể một câu chuyện ở chùa Kỳ Viên, là nơi chỉ có hai phòng tắm.
(1:10:35) Sư ông nhường phòng tắm trên lầu cho chư tăng, còn mình đi xuống phòng tắm dưới nhà bếp. Khi mở cửa ra thì thấy một mùi hôi và một bãi phân lớn, do có ngưi nào đó đau bng đi nhầm vào phòng tắm thay vì nhà vệ sinh.
(1:11:15) Lẽ
ra, sư ông có th đi kêu người phục vụ vào làm, nhưng đã âm thầm dọn dẹp sạch sẽ để mà tắm.
(1:11:43) Tức là, việc gì mình làm
đưc để cống hiến thì mình làm, dù là việc nhỏ nhất, và đã làm thì phải làm cho chu đáo, ti nơi tới chốn. Quét nhà thì phải quét cho sạch.
(1:11:51) Đó chính là tu. Chứ không phải tu là cứ ngồi thiền nhắm mắt hoài.

Voici la traduction de l'intégralité du résumé en français :
L'effort juste, la pleine conscience et la claire compréhension (Tinh Tấn Chánh Niệm Tĩnh Giác TTCNTG)
(00:02)
La plupart des pratiquants ne cherchent pas l'éveil et la libération, mais plutôt la sérénité, la tranquillité ou une vie paisible.
(01:03) Même en entrant au monastère, leur objectif est souvent de rechercher un idéal ou la sérénité, considérant le monastère comme un lieu sûr et heureux, car ils pensent que l'objectif de l'éveil et de la libération est trop inaccessible.
(01:35) Cette perception d'un éveil inaccessible est en partie due aux commentaires et aux traités qui ont prolongé le chemin de la pratique, le divisant en de nombreuses étapes complexes.
(02:03) Le véritable objectif du Bouddha est que le pratiquant voie la vérité, et non qu'il atteigne la sérénité. Parfois, c'est la souffrance qui aide à voir plus clairement la vérité de l'impermanence, de la souffrance et du non-soi. Lorsque l'on atteint la sérénité, on voit facilement un "je" (un "soi") serein.
(02:32) Atteindre la sérénité, en fin de compte, c'est juste pour que le "soi" soit serein. Certaines personnes utilisent
l'effort juste, la pleine conscience et la claire compréhension ( Tinh Tấn Chánh Niệm Tĩnh Giác TTCNTG) comme un moyen d'atteindre cet objectif personnel de sérénité.
(03:01) Ce n'est pas le chemin de l'éveil et de la libération. L'éveil, c'est faire face à la vérité telle qu'elle est, ici même dans sa propre vie, comme dans le cas d'Angulimala (le tueur) ou d'Ambapali (la courtisane).
(03:57) Le Nirvana ou le Samsara, l'éveil ou l'illusion, tout est en nous-mêmes. Le but de l'effort juste, de la pleine conscience et de la claire compréhension n'est pas de s'entraîner avec effort pour obtenir quelque chose d'autre
; le véritable effort (Tinh Tấn) est d'abandonner tout effort.
(04:34) Quand une personne abandonne tout effort, ne veut plus devenir quoi que ce soit, c'est cela un Arhat. Essayer de s'efforcer, d'accumuler des connaissances et des réalisations pour devenir un Arhat est une erreur, c'est tout le contraire.
(05:09) Un Arhat est quelqu'un qui a tout lâché, qui n'a plus aucun désir. Quand on abandonne tous les désirs, l'esprit retourne à sa nature fondamentale de pureté et de clarté.
(05:42) L'esprit est comme l'eau ; sa nature est pure et claire. Nous y ajoutons de l'orange, du citron ou du café à cause du "désir", ce qui rend l'eau trouble. La pratique qui consiste à accumuler pour "devenir" rend également l'esprit trouble.
(06:10) Plus on accumule pour "devenir", plus l'esprit (l'eau) devient trouble. Le Bouddha a dit que l'esprit est fondamentalement lumineux, mais parce que les gens ordinaires ne le voient pas, ils recherchent des connaissances et des réalisations à l'extérieur.
(06:42) C'est ce processus de recherche qui fait que l'esprit est souillé par les impuretés extérieures. La véritable paix (An Tịnh), c'est simplement lâcher prise là où l'on est, assis, en train de faire quelque chose, sans rien ajouter ni retrancher.
(07:18) Simplement marcher en sachant qu'on marche, manger en sachant qu'on mange, juste cela, et c'est déjà l'état d'Arhat.
(07:46) Lorsque Bāhiya a interrogé le Bouddha, celui-ci a répondu qu'un Arhat est : "Dans le vu, seulement le vu ; dans l'entendu, seulement l'entendu ; dans le senti, seulement le senti ; dans le connu, seulement le connu". C'est-à-dire qu'il n'y a pas de "soi" (ego) qui pratique pour devenir un Arhat. Bāhiya s'est éveillé sur-le-champ.
(08:15) Le fait que les commentateurs aient dit plus tard qu'il avait pratiqué pendant d'innombrables kalpas n'est que de l'imagination, des histoires inventées pour justifier (l'événement).
(08:46) Le Bouddha a montré que cette vision et cette audition ordinaires sont précisément l'état d'Arhat ; il ne s'agit pas de pratiquer pour devenir quelque chose d'extraordinaire. Plus on veut devenir extraordinaire, plus on reste dans le cycle des renaissances (samsara). Tout abandonner pour revenir à l'ordinaire, car "l'esprit ordinaire est la Voie".
(09:10) Il y a
deux types d'effort juste, pleine conscience et claire compréhension (TTCNTG). Le premier type vise à désirer, accumuler des réalisations pour "devenir". Le second type, celui du Bouddha, est un enseignement (Dharma) de renoncement, de détachement, de cessation et de paix.
(09:43) La paix (An Tịnh) est obtenue grâce au renoncement. Quand on est assis ici, qu'on lâche prise, qu'on est juste assis en sachant qu'on est assis, qu'on mange en sachant qu'on mange, sans rien ajouter, c'est cela la paix.
(10:09) Le véritable effort (Tinh Tấn) est d'abandonner tous les efforts de l'ego pour "devenir".
(10:42) Il n'y a que deux choses :
le vrai et l'illusoire (le faux). L'effort juste, c'est ne pas être dans l'illusion, c'est-à-dire être pleinement avec le vrai.
(11:16) Au niveau conventionnel (mondain), l'effort juste consiste à abandonner le mal pour faire le bien. C'est aussi une forme de renoncement (abandonner le mal laisse le bien).
(12:08) Mais au niveau de la vérité ultime (Chân Đế), la question n'est pas le bien ou le mal (qui sont conventionnels), mais le vrai ou l'illusoire.
(12:40) Angulimala tuait des gens, c'était mal. Yasa menait une vie de plaisirs, c'était mal. Mais pourquoi se sont-ils éveillés ? Le bien et le mal servent juste à stabiliser la vie mondaine. L'éveil, c'est voir ce qui est vrai et ce qui est illusoire. Pour voir le vrai, il ne faut pas avoir de pensées illusoires.
(13:09) Même le désir de pratiquer pour devenir quelque chose est déjà une pensée illusoire. Pendant ce temps, nous devrions être en train de connaître clairement le corps, les sensations, l'esprit et les phénomènes (dharmas) tels qu'ils se manifestent dans le présent (en marchant, en mangeant).
(13:52)
Toute la vie est le Dharma en action. Quand on marche et que l'esprit sait seulement qu'il marche, c'est l'effort juste (Tinh Tấn). Quand on marche en pensant à devenir un Bouddha, c'est de l'agitation (Vọng Động).
(14:22) Quand on marche en sachant seulement qu'on marche, l'esprit est complet avec la marche, il n'y a pas d'oubli (de la pleine conscience). L'effort juste signifie que l'esprit n'est pas distrait, qu'il abandonne l'agitation.
(14:54)
La pleine conscience (Chánh Niệm) est l'absence d'oubli (Thất Niệm). La pleine conscience, c'est quand on marche et que l'esprit est là, avec la marche. L'oubli, c'est quand on marche mais que l'esprit pense à une goyave ou une mangue.
(15:16) Marcher tout en voulant aller méditer en Birmanie, c'est de l'oubli (Thất Niệm). La pleine conscience, c'est quand le corps marche et que l'esprit marche aussi ;
c'est l'unité du corps et de l'esprit (Thân Tâm Nhất Như).
(15:59) Quand le corps et l'esprit sont unis, on sait clairement ce qu'il en est du corps, des sensations, de l'esprit et des phénomènes. C'est la claire compréhension (Tĩnh giác). Ainsi,
TTCNTG est non-agir (Vô Vi), non-soi (Vô Ngã) : l'effort juste est la non-distraction, la pleine conscience est la non-absence, la claire compréhension est la non-confusion.
(16:37) Un TTCNTG de non-agir et de non-soi, c'est cela la
connaissance directe (Tuệ Tri). Sinon, nous n'utilisons que la connaissance conceptuelle (Tưởng Tri) – par exemple, être assis ici mais vouloir méditer en Birmanie, c'est de la connaissance conceptuelle.
(17:02) Méditer pour obtenir ceci ou cela, c'est de la connaissance conceptuelle, de la pensée illusoire. Quand on "essaie" d'être dans TTCNTG, on est la marionnette de l'ego.
(17:49) Si l'on suit la formule de TTCNTG d'un maître de méditation, on devient la marionnette de ce maître. L'esprit est fondamentalement lumineux ; c'est seulement quand il est agité, absent ou confus qu'il ne voit pas.
(18:17) Le véritable TTCNTG, c'est
ne rien faire, juste ne pas être agité ou absent. La pratique est la chose la plus facile.
(19:06) Je prends l'exemple de fumer. Fumer est très difficile, il faut faire beaucoup d'actions (acheter, déballer, allumer, tirer, recracher).
(19:47) Mais arrêter de fumer, c'est ne rien faire du tout. Logiquement, arrêter devrait être très facile, mais cela devient difficile ; tandis que fumer, qui est difficile, devient facile.
(20:51) Pourquoi nous compliquons-nous la vie ? La pratique, c'est le lâcher-prise, la libération, mais nous la rendons fatigante et contraignante. C'est ainsi que "pratiquer la méditation" (Hành Thiền) devient "être tourmenté par la méditation" (Bị Thiền Hành). C'est pourtant si simple : marcher en sachant qu'on marche, s'asseoir en sachant qu'on s'assoit.
(21:43) Quand on est éveillé, on "tourne la roue du Dharma" (on maîtrise les phénomènes). Quand on n'est pas éveillé, on "est tourné par le Dharma" (on est maîtrisé par les phénomènes). Quand on "s'efforce" d'être en TTCNTG, on est "agi" par les phénomènes.
(22:35) Début de la séance de questions-réponses. Une nonne pose cette question.
(23:22) Elle a lu les sutras Mahayana (comme le Sutra Avatamsaka/Hoa Nghiêm) mais n'a rien compris, trouvant cela très difficile et déroutant. Un jour, dans cet état de confusion, elle a eu la perception directe (vision) d'un miroir. Le paysage passait dans le miroir sans y adhérer. Le miroir et le paysage semblaient être un, et pourtant n'étaient pas un.
(24:07) Après cette expérience, en relisant le Sutra Avatamsaka et le Sutra du Lotus, elle a compris ; elle a vu qu'ils avaient la même signification.
(24:39) La nonne partage un passage qu'elle a lu sur un miroir de cristal "Năng Chiếu" (Capable de refléter), immense et infini, où toutes les images (montagnes, rivières, êtres, etc.) apparaissent. Mais ces images entrent-elles ou sortent-elles réellement du miroir ? Non. Il en est de même pour les karmas : ils produisent des résultats (fruits) mais n'ont ni lieu de venue ni lieu de départ, tel un tour de magie. Comprendre cela est le véritable repentir (Chơn Thiết Hối).
(25:28) Réponse du maître (Sư Ông) : C'est exact. C'est précisément ce que le Bouddha a montré à Angulimala et Yasa. C'est ce que le Bouddha appelle l'esprit "Pabhassara", l'esprit fondamentalement pur et lumineux.
(26:02) Cet esprit est comme un miroir, ce que le Vijnanavada (Duy Thức Họ
c) appelle la "Sagesse du Grand Miroir Rond" (Đại Viên Cảnh Trí). Tout apparaît et disparaît sans y adhérer. Le but de TTCNTG est de laisser l'esprit refléter la marche, la posture debout, assise, etc., sans s'y attacher.
(26:43) Le Bouddha a enseigné à contempler le corps, les sensations, l'esprit et les phénomènes sans avidité ni attachement. Voir simplement la vie se dérouler telle qu'elle est ; c'est le déroulement correct du Dharma.
(27:11) Si l'on veut que la vie se déroule selon ses propres désirs, c'est là qu'on devient esclave de l'ego et que l'attachement commence. L'enseignement du Bouddha est "voir et lâcher prise", il vise uniquement le renoncement et le détachement.
(27:38) Le Sutra de l'Éveil Parfait (Viên Giác) dit aussi : "Savoir que c'est illusoire, c'est s'en détacher ; se détacher de l'illusion, c'est l'éveil". Notre esprit est comme un miroir qui voit tout, mais parce que nous commençons à aimer ceci et à ne pas aimer cela, nous nous fixons sur un point et perdons la vision globale.
(28:51) Quand on abandonne tout, l'esprit manifeste naturellement les 37 facteurs de l'éveil. Essayer de s'entraîner pour les obtenir, c'est transformer le "petit ego" en "grand ego". Lâcher prise, c'est le non-soi (Vô Ngã).
(29:19) La méditation Vipassana se résume en fait à deux points : Voir et Lâcher prise. Voir, c'est la connaissance directe (Tuệ Tri) du corps, des sensations, de l'esprit, des phénomènes. Lâcher prise, c'est abandonner ce qui voile, ce qui lie, ce que l'ego cherche à obtenir.
(29:45) Quand on lâche cela, la pureté et la clarté originelles apparaissent naturellement. Nous ne devrions pas nous attacher aux écoles (sectes). Ce qui est juste est juste, ce qui est faux est faux, et cela doit être vérifié par notre propre expérience, comme le Bouddha l'a dit dans le Kalama Sutta.
(30:26) Question 2 : Comment équilibrer l'"apprentissage" (connaissances, compétences pour servir, comme organiser des retraites pour les jeunes) avec l'idée que le "désir" vient de l'ego ? Comment savoir si c'est une nécessité ou juste l'esprit qui en demande plus ?
(31:28) Réponse : Tout apprentissage extérieur, y compris l'étude des sutras, n'est qu'une référence. Le véritable apprentissage enseigné par le Bouddha est l'étude de soi-même. Comme dans le Sutra sur la Pleine Conscience de la Respiration : "Il inspire longuement, il sait... C'est ainsi qu'il apprend".
(32:35) Ainsi, lire les sutras et les traités extérieurs sert à se voir soi-même, et non à ajouter des choses. Étudier la médecine sert à connaître son propre cœur, ses propres poumons. Étudier le bouddhisme sert à connaître son propre corps, ses sensations, son esprit et les phénomènes.
(33:35) Étudier le Sutra des Quatre Fondements de la Pleine Conscience (Tứ Niệm Xứ), c'est pour savoir comment contempler le corps, les sensations, l'esprit et les phénomènes, et non pour mémoriser le sutra. L'important est ce que l'on voit en soi-même.
(33:57) Une fois qu'on a saisi l'essentiel, on n'a besoin que d'étudier soi-même, comme les grands disciples du Bouddha après leur éveil. Notre erreur est d'étudier le sutra adressé à Sariputta ; c'était un sutra pour lui. Si le Bouddha nous rencontrait, il nous donnerait un autre sutra.
(34:54) Le maître (Sư Ông) a étudié toutes les écoles et même d'autres religions pour finalement en extraire l'essence, et voir qu'il n'y a qu'une seule vérité.
(35:47) Ainsi, nous ne suivons ni le Bouddha ni le Christ, nous suivons la vérité. Et la vérité se trouve dans la vie, dans la réalité, pas dans les mots. Les mots ne sont que des références. La vie de chacun est le Dharma (la pratique) pour cette personne. On ne peut pas atteindre l'éveil en suivant quelqu'un d'autre.
(36:11) Quand on commence à pratiquer, on ne sait rien, donc il faut apprendre. Mais si une personne éveillée nous montre directement l'essentiel et que nous le voyons, nous n'avons plus besoin d'étudier les sutras.
(36:59) Les Quatre Fondements de la Pleine Conscience sont à la fois une pratique (Hành) et un apprentissage (Học). L'ancienne méthode d'apprentissage consistait à pratiquer, puis à consulter le maître en cas de blocage. Aujourd'hui, nous apprenons par les sutras, mais il faut se rappeler qu'étudier les sutras, c'est s'étudier soi-même.
(38:12) Il faut utiliser les sutras pour se voir soi-même. C'est comme Assaji rencontrant Sariputta ; il n'a pas récité tout le sermon, il a vu que Sariputta souffrait à cause de sa "recherche". Il lui a juste dit de ne plus rien chercher à l'extérieur, et Sariputta a vu le Dharma.
(39:19) Il faut quand même lire les sutras. Même s'ils ont pu être augmentés au fil des générations, l'essence n'a pas pu être perdue. Et cette essence n'est pas théorique, elle doit être vue en soi-même.
(40:24) Question 3 : (Suite de la Q2) Qu'en est-il de l'apprentissage de choses extérieures (comme l'arrangement floral, la calligraphie) ? La personne qui pose la question trouve que cela lui donne confiance en elle, qu'elle n'a pas peur quand elle doit faire ces choses.
(41:52) Réponse : Il y a deux domaines différents : la vérité conventionnelle (Tụ
c Đế, le domaine du monde) et la vérité ultime (Chân Đế, le domaine de la Voie).
(42:28) Dans le monde, plus on connaît de compétences (conduire, cuisiner), mieux c'est. TTCNTG sert à l'éveil et à la libération. Ces autres compétences sont utiles pour le monde, mais elles peuvent parfois devenir un obstacle à l'éveil.
(43:22) Ces compétences (conduire, calligraphie) ont une certaine utilité, mais on peut aussi s'en passer.
(43:55) Par exemple, un roi n'est pas forcément le meilleur général ou le meilleur lettré, mais il a la capacité (la sagesse, la perception) de diriger ceux qui le sont.
(44:31) Au niveau ultime de la perception, on ne sait presque rien, car on touche à ce qu'on appelle "l'inconcevable" (Bất Khả
Tư Nghị). C'est ainsi, tout simplement.
(45:03) On ne peut pas concevoir pourquoi cette fleur est différente de cette autre fleur ; c'est juste l'interdépendance et l'origine conditionnée. À un certain moment, on voit juste les choses "telles qu'elles sont", "dans le vu, seulement le vu".
(45:59) Donc, apprendre les choses du monde est utile pour la vie dans le monde. Mais l'éveil et la libération, c'est être lucide et se connaître soi-même, peu importe la situation.
(46:24) On peut être capable, malin, intelligent, mais si l'on ne se connaît pas soi-même, c'est toujours de l'ignorance (Vô Minh). La sagesse (Trí Tuệ) est presque naïve, innocente, claire.
(46:59) Ces deux chemins sont parfois opposés. Comme le dit Lao Tseu : "Pour l'étude, on accumule chaque jour. Pour la Voie (le Tao), on réduit chaque jour".
(47:25) Une personne dans l'assemblée résume : Elle comprend que le fonctionnement du Dharma est au-delà du raisonnement (comme Angulimala), et que l'apprentissage se fait par "réponse naturelle" (Tự Ứng) de l'esprit à un besoin du moment. Le maître est d'accord.
(48:59) Selon les besoins ou les circonstances, on doit faire certaines choses, mais il faut savoir que c'est l'utilité relative du monde. L'éveil et la libération, c'est voir la vérité.
(49:37) Question 5 : Une nonne parle de sa "vue fausse" (Tà Kiến). Il y a quatre ans, un enseignant lui a demandé d'apprendre le Pali, mais elle a refusé, pensant que l'éveil n'avait pas besoin de langage. Plus tard, en devenant nonne, elle a dû l'apprendre, mais elle n'arrive pas à mémoriser (elle apprend pendant 6 mois, oublie le début quand elle apprend la fin). Elle se demande si cette pensée erronée passée crée un "fruit" (un karma) qui bloque son présent.
(51:00) Réponse : Le maître (Sư Ông) a aussi eu une période où il pensait n'avoir besoin de rien, juste de se connaître lui-même pour s'éveiller, et c'est très juste.
(51:35) Mais un jour, il a vu le Vénérable Giới Nghiêm enseigner le Pali aux moines. Il a soudain pensé : S'il n'y avait personne pour enseigner le Pali comme lui, comment aurions-nous aujourd'hui accès au Tripitaka Pali pour le lire et l'étudier ?
(52:27) Ainsi, chaque chose a sa valeur. Si l'on n'en a pas besoin personnellement, c'est bien, on peut s'éveiller quand même. Mais il est bon que certaines personnes maîtrisent le Pali pour préserver ce trésor. Il faut respecter tous les choix.
(53:01) Actuellement, il nous manque des monastères dédiés uniquement à la pratique, où il n'est pas nécessaire d'étudier.
(53:38) Le maître (Sư Ông) est d'ailleurs en train de mettre en place un tel lieu : pas besoin de la forme des robes, pas besoin d'étudier les sutras, juste être pleinement et clairement conscient de soi-même.
(54:12) Chez les Catholiques, il y a des monastères (ordres contemplatifs) où les gens travaillent juste pour vivre et contempler. Nous (bouddhistes) sommes coincés dans l'"organisation". Et qui dit organisation, dit règles, études, diplômes.
(55:27) Il devrait y avoir des endroits pour ceux qui veulent juste pratiquer. Mais "à Rome, fais comme les Romains" (Nhập Gia Tùy Tục) : si l'on entre dans un monastère qui a des règles, on doit suivre ces règles.
(56:18) Question 6 (de Tịnh Huệ) : 1. Quelle est la différence entre "Niệm" (Sati, la mémoire/attention dans les 19 facteurs mentaux universels) et "Chánh Niệm" (la Pleine Conscience Juste, Samma Sati, du Noble Sentier Octuple) ?
(56:45) 2. Concernant la paramita de la "Vérité" (Chân Thật) : Comment comprendre la "vérité" alors que l'esprit change constamment (comme un singe) en fonction des conditions ?
(57:30) Réponse 1 : Niệm et Chánh Niệm sont la même chose. Le mot "Niệm" a plusieurs sens, comme "pensées diverses" (Tạp Niệm), "pensées illusoires" (Vọng Niệm), "oubli" (Thất Niệm). C'est l'esprit qui saisit un objet par la pensée.
(58:32) La Pleine Conscience Juste (Chánh Niệm) est simplement l'absence de pensées illusoires, de pensées diverses, d'oubli. C'est l'esprit pleinement présent à la réalité de l'instant. L'oubli (Thất Niệm), c'est quand l'esprit vagabonde dans le passé, le futur ou à l'extérieur.
(59:40) Réponse 2 : La "Vérité" (Chân Thật) en tant que paramita ne signifie pas seulement "ne pas mentir". Cela signifie que la personne a vu la "nature réelle de la vérité ultime" (Thự
c Tánh Chân Đế). On l'appelle "maintenir la vérité ultime" (Hộ Trì Chân Đế).
(1:00:13) Pour cela, la personne doit avoir traversé les autres paramitas (comme la générosité, l'éthique, le renoncement pour lâcher prise), puis la sagesse (Prajna, commencer à voir la vérité). Ensuite, elle doit passer par l'épreuve de l'effort (Tinh Tấn - vivre avec cette vérité ultime sans agitation) et de la patience (Nhẫn Nại - faire face aux difficultés extrêmes sans vaciller).
(1:01:45) Une fois qu'on peut vivre dans la vérité ultime (Chân Thật Paramita), on ne reste pas juste là ; on doit avoir la force de la détermination (Nguyện Lực) (pour agir de manière désintéressée, pour le bien des autres). Pour cela, il faut la paramita de la bienveillance (Tâm Từ).
(1:03:06) Et quoi que l'on fasse, il faut toujours avoir la paramita de l'équanimité (Tâm Xả). C'est la capacité d'"entrer dans la concentration du fruit des saints" (Nhập Thánh Quả
Định). C'est-à-dire que la personne vit au milieu de la vérité conventionnelle (Tục Đế), mais peut à tout moment retourner à la vérité ultime (Chân Đế). Cet esprit d'équanimité (Tâm Xả), c'est lâcher prise de tout pour retourner à cette vérité ultime.
(1:04:00) Question 7 : Quel est le plus grand défi pour les jeunes (Gen Z) qui débutent la vie monastique ? La personne qui pose la question dit qu'elle vient d'un milieu aisé, née à l'ère du numérique, et qu'elle se sent par conséquent fragile, vulnérable et faible.
(1:04:46) Réponse : Pour devenir fort, il faut être prêt à affronter toutes les situations et à accepter les difficultés.
(1:05:19) Le maître (Sư Ông) a eu la chance de naître dans les difficultés : la faim, la guerre, sa mère devant le porter dans les bunkers, la maison brûlée 11 fois, marcher pieds nus jusqu'à 10 ans. En y repensant, il voit cela comme une chance. De plus, il vient d'une famille respectueuse des rites, qui lui a appris dès l'enfance à être "attentif, concentré et observateur".
(1:06:29) Si l'on a des affinités avec la pratique (Căn Tu), alors les circonstances de la vie nous aident à pratiquer dès la naissance, pas besoin d'attendre l'ordination.
(1:07:03) Un pratiquant doit expérimenter deux choses : premièrement, affronter les difficultés ; deuxièmement, accomplir des mérites (des bonnes actions) pour le monde. Surmonter les difficultés sert à apprendre la leçon de l'éveil.
(1:08:11) Le sens de la vie d'une personne se résume à deux choses : 1. Qu'ai-je appris à travers les hauts et les bas de la vie ? 2. Qu'ai-je pu faire pour le monde ?
(1:08:46) "Faire quelque chose pour le monde" ne signifie pas faire de grandes choses. Il suffit de bien balayer la cour, de bien cuisiner. Si l'on voit une crotte de chien sur le chemin, même si ce n'est pas notre tour de nettoyer, on prend silencieusement une feuille et on la ramasse. C'est cela, faire quelque chose pour le monde.
(1:09:58) Un sens élevé des responsabilités, c'est cela l'esprit altruiste. Le maître raconte une histoire à la pagode Kỳ Viên, où il n'y avait que deux salles de bain.
(1:10:35) Le maître cédait la salle de bain à l'étage aux moines, et lui-même descendait à la salle de bain de la cuisine. En ouvrant la porte, il a senti une odeur nauséabonde et a vu une grande quantité d'excréments, car quelqu'un, pris de maux de ventre, était entré par erreur dans la salle de bain au lieu des toilettes.
(1:11:15) Normalement, le maître aurait pu appeler le personnel de service pour nettoyer, mais il a silencieusement tout nettoyé lui-même pour pouvoir prendre son bain.
(1:11:43) C'est-à-dire que tout ce que l'on peut faire pour contribuer, on le fait, même la plus petite des tâches, et quand on le fait, on doit le faire méticuleusement, jusqu'au bout. Si l'on balaie la maison, il faut qu'elle soit propre.
(1:11:51) C'est cela, la pratique spirituelle. Ce n'est pas seulement rester assis en méditation les yeux fermés.



https://youtu.be/njscuc9MZx8

Học Thuyết Thường Lạc Ngã Tịnh - Bốn Đức Tính Của Niết Bàn?
(00:07) Mở đầu bài giảng đặt ra nghịch lý giữa giáo lý vô ngã của Phật giáo và sự tồn tại của "Ngã" trong bốn đức tính của Niết bàn (Thường, Lạc, Ngã, Tịnh). Câu hỏi này mở ra cánh cửa đi vào trung tâm của trí tuệ Phật, cho thấy có một "Ngã" khác mà chúng ta chưa từng hiểu, đó chính là bản thể tự do, thanh tịnh, vĩnh hằng, hay còn gọi là Phật tánh.
(00:58)
Niết bàn đưc định nghĩa không phải là nơi chốn xa xôi, mà là trạng thái tâm khi mọi ngọn lửa tham, sân, si đã tắt. Đó là sự sống tỉnh thức, trọn vẹn và sáng tỏ, nơi tâm an nhiên gia vô thường.
(01:25) Đức Phật dạy rằng Niết bàn là "bây giờ," ngay trong giây phút tâm ta không còn bị phiền não thiêu đốt, khi tâm yên, lòng sáng, và trí tuệ hiện khởi. Khổ đau sinh ra không phải vì đời là khổ mà vì tâm chấp trước, chống lại sự thật vô thường. Niết bàn không diệt cái gì, chỉ diệt sự chấp trước.
(02:32)
Tâm Niết bàn đưc ví như ngn đèn được che trong trụp sáng, bình thản, sáng và bền, không còn bị gió ngoại cảnh làm lay đng như tâm phàm phu.
(02:55) Cái "Ngã" trong Niết bàn chính là
Phật tánh, bản thể thường lạc ngã tịnh bất sinh bất diệt, vốn sẵn có trong mỗi ngưi nhưng bị che mờ bởi vô minh. Con đường tu là gỡ bỏ những lớp mây trong tâm, là hành trình trở về với chính mình, nơi vốn sáng suốt và an lạc.
(03:52)
Ba dấu ấn của cuộc đi là Vô thường, Khổ, Vô ngã được xem là phương tiện để phá bỏ ảo tưởng và chấp trước vào thế giới hiện tượng. Bốn đc Thường, Lạc, Ngã, Tịnh là cứu cánh (kết quả) khi ta vượt qua lớp hư vọng, chạm đến bản thể tịch tịnh bất biến. Vô ngã là chiếc bè giúp ta vượt khỏi chấp ngã, còn Ngã trong Niết bàn là bản thể tự do, không dính mắc (chân ngã).
(04:36) Niết bàn không phả
i là đích đến xa xôi, mà là từng hơi thở, từng bước chân giữa hiện tại, được nhận ra khi tâm dừng lại, không chạy về quá khứ hay tương lai.
(05:51)
Ba Pháp Ấn là nền tảng ban đu: Vô thường (mọi thứ thay đổi), Khổ (do bám víu vào điều không bền), và Vô ngã (cái "ta" chỉ là hợp thể tạm thời của thân tâm).
(07:25) Con đường giải thoát qua tu tập gồm: Quán (nhìn các pháp bằng con mắt tỉnh thức), Chỉ (dừng dòng suy nghĩ miên man, là nền tảng của Định), và Huệ (cái thấy như thật khi Quán và Chỉ đi cùng nhau).
(08:30) Tuy nhiên, sự giải thoát bằng Tam Pháp Ấn vẫ
n chưa rốt ráo vì chưa diệt tận gốc rễ vô minh, tâm vẫn còn giới hạn trong cái thấy "diệt là hết." Kinh Đại Bát Niết Bàn dạy phải đi xa hơn, vưt qua Vô thường, Khổ, Vô ngã của hiện tưng đ đt đến Thường, Lạc, Ngã, Tịnh của bản thể.
(09:39) Nếu chỉ dừng ở Vô ngã, ng
ười tu dễ rơi vào hư vô, tưởng rằng tu là để diệt mất. Đức Phật dạy thấy rõ cái giả để trở về cái thật - chính là Phật tánh bất sinh bất diệt. Thường, Lạc, Ngã, Tịnh chính là ánh sáng tự nhiên của tâm khi vọng tưởng lặng.
(13:02) Quan niệm sai lầm về Niết bàn là một cõi xa xôi, một phầ
n thưởng, hoặc sự chấm dứt cảm xúc lạnh lẽo.
(13:46) Ý nghĩa thực sự của Niết bàn (Nirvana) là "thổi tắt" ngọn lử
a tham, sân, si, đt đến trạng thái an tĩnh tuyệt đối. Nó là chiều sâu tâm linh, một trạng thái tâm không bị điều kiện hóa bởi dục vọng hay hoàn cảnh, có thể chứng đt ngay trong đời sống (Niết bàn tại thế).
(17:18) Niết bàn là trạng thái của hiện tại sâu nhấ
t, nơi tâm an trú, không dính mắc quá khứ, tương lai. Khi sống trọn vẹn trong hiện tại, mọi khổ đau tan biến.
(21:59)
Tứ Đức Niết bàn (Thường, Lạc, Ngã, Tịnh) là giai đoạn khẳng định, là kết quả của tuệ giác viên mãn, vưt qua giai đoạn phủ đnh (Vô thường, Khổ, Vô ngã) để nhận ra bản thể bất biến bên trong.
(22:44) Giải thích chi tiết Tứ
Đức:
Thường (Eternity, Eternité Permanence): Bản thể bất biến (Phật tánh) không sinh không diệt, giúp người tu không sợ hãi vô thường và cái chết.
Lạc (Bliss, Béatitude, Extase, Félicité, Bonheur suprême): Niềm an vui siêu thế
, không điều kiện, không nương vào hoàn cảnh, là sự bình thản giữa khổ đau (biết đủ, biết ơn).
Ngã (True Self, Moi authentique, Bouddhéité): Chân ngã, là Phật tánh, chủ thể sáng biết, tự do, không bị trói buộ
c, đối lập với cái "ngã" ích kỷ (vọng ngã).
Tịnh (Purity, Pureté, Sérénité): Trạng thái thanh khiết, trong suốt, vắng bóng mọi nhiễm ô (tham, sân, si), là sự trong sáng của thân, khẩu, ý.
(1:05:07)
Toàn bộ con đường giải thoát là lộ trình Chỉ - Quán - Tuệ. Chỉ giúp tâm không loạn động, Quán giúp tâm không vô minh, Tuệ giúp tâm không chấp pháp, từ đó T Đức Niết bàn hiển lộ. Pháp hành có thể thực tập ngay trong đời sống hàng ngày qua Chánh niệm (biết mình đang làm gì, biết mà không dính).
(1:07:28) Hành giả không cần tìm Niết bàn ở
đâu hay chờ kiếp sau, mà chỉ cần ngay trong từng phút giây khi tâm dừng, thấy và sáng. Niết bàn không phải là hành trình tìm kiếm mà là hành trình mở lòng, trở về với chính mình.

L'enseignement de la Permanence, de la Béatitude, du Soi et de la Pureté Les quatre qualités du nirvāṇa ? ou La doctrine du Permanent, du Bonheur, du Moi et de la Pureté Quatre attributs du nirvāṇa ?
(00:07) L'introduction de la conférence soulève le paradoxe entre l'enseignement du non-soi (Vô ngã) dans le bouddhisme et l'existence du "Soi" (Ngã) dans les quatre vertus du Nirvana (Éternel, Béatitude, Soi, Pureté - Thường, Lạc, Ngã, Tịnh). Cette question ouvre la porte au cœur de la sagesse du Bouddha, révélant qu'il existe un autre "Soi" que nous n'avons jamais compris, qui est la nature libre, pure, éternelle, aussi appelée Nature de Bouddha (Phật tánh).
(00:58) Le Nirvana n'est pas défini comme un lieu lointain, mais comme un état d'esprit lorsque toutes les flammes de la convoitise, de la colère et de l'ignorance (tham, sân, si) sont éteintes. C'est une vie éveillée, complète et lucide, où l'esprit est en paix au milieu de l'impermanence.
(01:25) Le Bouddha a enseigné que le Nirvana est "maintenant," dans l'instant même où notre esprit n'est plus brûlé par les afflictions, lorsque le cœur est paisible, l'esprit clair et la sagesse émerge. La souffrance n'est pas née parce que la vie est souffrance, mais parce que l'esprit s'attache et résiste à la vérité de l'impermanence (Vô thường). Le Nirvana ne détruit rien, il ne détruit que l'attachement.
(02:32) L'esprit du Nirvana est comparé à une lampe abritée dans un globe, calme, brillante et stable, n'étant plus agitée par le vent des circonstances extérieures, contrairement à l'esprit ordinaire.
(02:55) Le "Soi" (Ngã) dans le Nirvana est la Nature de Bouddha (Phậ
t tánh), l'essence éternelle, bienheureuse, du soi et pure (thường lạc ngã tịnh) qui n'est ni née ni morte, et qui est intrinsèquement présente en chacun, mais obscurcie par l'ignorance (vô minh). Le chemin de la pratique (tu) est d'enlever les couches de nuages dans l'esprit, c'est un voyage de retour à soi-même, là où l'on est naturellement lucide et en paix.
(03:52) Les Trois Marques de l'Existence sont l'Impermanence (Vô thường), la Souffrance (Khổ), et le Non-Soi (Vô ngã), considérées comme des moyens (phương tin) pour briser les illusions et les attachements au monde des phénomènes. Les quatre vertus Éternel, Béatitude, Soi, Pureté (Thường, Lạc, Ngã, Tịnh) sont la finalité (cứu cánh/le résultat) lorsque nous dépassons la couche d'illusion et atteignons l'essence immuable et sereine. Le Non-Soi est le radeau qui nous aide à traverser l'attachement à l'égo (chấp ngã), tandis que le Soi dans le Nirvana est l'essence libre, non-attachée (le véritable Soi - chân ngã).
(04:36) Le Nirvana n'est pas une destination lointaine, mais chaque souffle, chaque pas dans le présent, réalisé lorsque l'esprit s'arrête, ne courant ni vers le passé ni vers l'avenir.
(05:51) Les Trois Sceaux du Dharma sont le fondement initial : l'Impermanence (Vô thường - tout change), la Souffrance (Khổ - due à l'attachement à ce qui n'est pas durable), et le Non-Soi (Vô ngã - le "moi" n'est qu'un agrégat temporaire du corps et de l'esprit).
(07:25) Le chemin de la libération par la pratique comprend : la Vision Pénétrante (Quán - regarder les phénomènes avec un œil éveillé), l'Arrêt (Chỉ - arrêter le flux de pensées, fondement de la Concentration), et la Sagesse (Huệ - la vue juste lorsque la Vision Pénétrante et l'Arrêt sont pratiqués ensemble).
(08:30) Cependant, la libération par les Trois Sceaux du Dharma n'est pas encore complète car elle n'a pas détruit la racine de l'ignorance (vô minh), l'esprit est encore limité par la perception que "la destruction est la fin." Le S
ūtra du Grand Nirvana (Kinh Đại Bát Niết Bàn) enseigne qu'il faut aller plus loin, dépasser l'Impermanence, la Souffrance et le Non-Soi du phénomène pour atteindre l'Éternel, la Béatitude, le Soi et la Pureté (Thường, Lạc, Ngã, Tịnh) de l'essence.
(09:39) Si l'on s'arrête uniquement au Non-Soi, le pratiquant risque de tomber dans le nihilisme, pensant que la pratique est d'annihiler. Le Bouddha enseigne de voir clairement le faux pour revenir au vrai - qui est la Nature de Bouddha (Phật tánh) qui n'est ni née ni morte. Éternel, Béatitude, Soi, Pureté est la lumière naturelle de l'esprit lorsque les pensées illusoires s'apaisent.
(13:02) Les idées fausses sur le Nirvana sont qu'il s'agit d'un royaume lointain, d'une récompense, ou d'une froide cessation des émotions.
(13:46) La véritable signification du Nirvana est d'« éteindre » (Nirvana) les flammes de la convoitise, de la colère et de l'ignorance (tham, sân, si), pour atteindre un état de tranquillité absolue. C'est la profondeur spirituelle, un état d'esprit non conditionné par les désirs ou les circonstances, qui peut être atteint dans la vie même (Nirvana tại thế).
(17:18) Le Nirvana est l'état du présent le plus profond, où l'esprit demeure en paix, sans attachement au passé ou au futur. En vivant pleinement dans le présent, toutes les souffrances disparaissent.
(21:59) Les Quatre Vertus du Nirvana (Thường, Lạc, Ngã, Tịnh) sont l'étape affirmative, le résultat de la sagesse parfaite, dépassant l'étape négative (Vô thường, Khổ, Vô ngã) pour réaliser l'essence immuable à l'intérieur.
(22:44) Explication détaillée des Quatre Vertus :
Éternel (Thường/Eternity, Eternité Permanence) : L'essence immuable (Nature de Bouddha - Phật tánh) qui n'est ni née ni morte, aidant le pratiquant à ne pas craindre l'impermanence et la mort.
Béatitude (Lạc/Bliss, Béatitude, Extase, Félicité, Bonheur suprême) : La joie supramondaine, inconditionnelle, ne dépendant pas des circonstances, c'est la sérénité au milieu de la souffrance (savoir être satisfait, être reconnaissant).
Soi (Ngã/True Self, Moi authentique, Bouddhéité) : Le véritable Soi (chân ngã), qui est la Nature de Bouddha, le sujet conscient, libre, non-entravé, à l'opposé du "moi" égoïste (le faux soi - vọng ngã).
Pureté (Tịnh/Purity, Pureté, Sérénité) : L'état pur, transparent, exempt de toute souillure (convoitise, colère, ignorance), c'est la clarté du corps, de la parole et de l'esprit.
(1:05:07) L'ensemble du chemin de la libération est le parcours
Arrêt (Chỉ) - Vision Pénétrante (Quán) - Sagesse (Tuệ). L'Arrêt aide l'esprit à ne pas être agité, la Vision Pénétrante aide l'esprit à ne pas être ignorant, la Sagesse aide l'esprit à ne pas s'attacher aux phénomènes, révélant ainsi les Quatre Vertus du Nirvana. La pratique peut être réalisée dans la vie quotidienne par la Pleine Conscience (Chánh niệm - savoir ce que l'on fait, savoir sans s'y attacher).
(1:07:28) Le pratiquant n'a pas besoin de chercher le Nirvana ailleurs ou d'attendre la prochaine vie, mais seulement dans chaque instant où l'esprit s'arrête, voit et s'illumine. Le Nirvana n'est pas un voyage de recherche mais un voyage d'ouverture du cœur, un retour à soi-même.




https://youtu.be/GeFn_fvFeNg

Từ Pháp Bảo Đàn Kinh — Basé sur Le Sūtra de l'Autel (ou de la Tribune ou de l’Estrade) du Trésor du Dharma.
Lục Tổ Huệ Năng Dạy: Vô Niệm Vô Tướng – Vô Trụ Là Gốc Tu Hành - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=GeFn_fvFeNg
(00:00) Nam mô Bổn Sư Thích Ca Mâu Ni Phật. Kính chào quý đạo hữu, quý vị hữu duyên gần xa đã lắng lòng đến với kênh hôm nay. Trước khi bắt đầu câu chuyện về những lời dạy sâu thẳm của Lục Tổ Huệ Năng, bc đại trí của Thiền tông, xin cho phép chúng con đưc cúi đu đảnh lễ Tam Bảo. Nguyện lấy một niệm chân thành dâng lên quý vị đôi lời từ tâm.
(00:25) Nếu quý vị cảm nhậ
n được sự mát lành nơi lời dạy, xin hoan hỉ nhấn nút đăng ký kênh để cùng nhau giữ gìn ánh đèn chánh pháp. Xin hoan hỉ nhấn like để pháp âm đưc lan xa đến những người hữu duyên đang cần. Và nếu có thể hãy để lại một lời bình luận phía dưi như một dấu chân giữa rừng đo lý để chúng con biết quý vị vẫn đang cùng bước với mình.
(00:52) Một lần nữ
a. Nam mô A Di Đà Phật. Nguyện cho mỗi phút lắng nghe hôm nay là một phút an trú. Mỗi lời nghe được là một hạt giống tỉnh thức gieo vào tâm. Giữa dòng đời cuộn trôi như thác lũ, con người không ngừng tìm kiếm một nơi nương ta. Có người tìm nơi chùa chn, có người tìm nơi kinh kệ. lại có người lặng lội khắp non cao suối thẳm để mong cầu minh sư chỉ lối.
(01:22) Nhưng rồi tất cả sự truy cầu ấy đều bị chặn lại bởi một câu hỏi tu là gì và rốt cuộc ta đang tu điều gì? Lục Tổ Huệ Năng từng nói, nếu người biết lấy tâm làm chủ, biết rõ tâm mình đang vng hay đang tịnh thì không cần tìm đâu xa. Tâm ấy chính là Phật. Vậy thì đ tu hành chân chính, người học đạo cần thấu hiểu ba điu căn bản. Vô niệm, vô tướng, vô trụ.
(01:53) Đó không chỉ là ba từ trừu tượng mà là ba cánh cửa dẫn vào chân tâm. Ai hiểu đưc người ấy mở ra được cánh cửa lớn. Ai không hiểu thì dù tụng kinh cả ngàn quyển, lễ lạy 10 năm cũng ch đng ngoài ngưỡng cửa của đạo. Huệ năng thời còn là cư sĩ, mt người tiều phu dốt nát, chưa từng học chữ, cũng không thông kinh luận.
(02:21) Nhưng khi nghe mt câu trong kinh Kim Cang ưng vô sở trụ nhi sanh kỳ tâm thì trong khoảnh khắc ấy tâm trí ông bừng sáng như mây tan thấy mặt trời. Cái thấy ấy không phải từ học mà có. Cái ngộ ấy không phải từ lý luận mà thành. Đó là từ trực nhận, từ sự đốn ngộ của tự tâm. Ngưi nghe đến đây hẳn sẽ thắc mắc vậy vô niệm là gì? Vô niệm không phải là không có niệm khởi, mà là khi niệm khởi thì không dính mắt vào niệm.
(02:57) Vô niệm nghĩa là không trụ
nơi niệm, ví như gió thổi qua mặt nước, sóng nổi rồi lặng, nước vẫn là nước. Còn nếu trụ vào một niệm thì giống như đem tay khuy nưc, nước càng khuấy càng đc. Người tu không sợ có vọng tưởng, chỉ sợ chụp vào vọng tưởng. Bởi vì chính cái chấp ấy mới sinh ra phiền não. Khi niệm khởi, thấy rõ nó, không chạy theo, không ghét bỏ, đó chính là vô niệm.
(03:31) Huệ
Năng từng dạy đệ tử, người mê pháp tu, pháp trở thành chưng, người ngộ pháp tu, pháp trở thành đường. Vậy cái gốc của tu hành không phải ở hình thức mà ở tâm không vướng chấp. Chúng ta sống trong đời, mắt thấy sắc, tài nghe tiếng, mũi ngửi hương, thân chạm xúc, ý duyên pháp, tất cả đều sinh niệm. Nhưng nếu mỗi niệm đều bị ta giữ lại, phân tích, yêu ghét thì tâm liền loạn động.
(04:03) Còn nếu thấy mà không nắm giữ, nghe mà không trụ
vào, đó là vô niệm. Tổ dạy rằng pháp vốn không hai, mê ngộ cách nhau một niệm. Một niệm đó là gì? Là cái niệm mà ta vừa trụ vào, vừa dính mắt, vừa gọi nó là cái tôi nghĩ, cái tôi thấy. Một khi buông cái tôi ra, niệm trở về với tánh. Vọng tức bồ đ. Người tu không cần ép mình, đừng nghĩ.
(04:31) Vì bản chất củ
a tâm là năng sanh muôn niệm. Cái tu là nhìn thẳng vào dòng niệm, không bị nó lôi kéo, cũng không cưỡng lại nó. Giống như nhìn mây bay, biết nó là mây, nhưng không cn đui theo hay xua đuổi. Kế đến là vô tưng, tướng là hình bóng, là dấu vết. Vô tướng là không chập vào hình tưng, nhưng không phi không có tướng mà là không trụ vào tướng.
(05:01) Chúng ta thường chấp hình là thật, thấy thân này cao thấp, đẹp xấu, sang hèn rồi khởi tâm so sánh, phân biệt, rồi sinh ra ngã mạn, đố kỵ, đó là đã bịớng trói buộc. Tổ nói nếu người thấy đưc tướng tức là hư vọng thì ngay đó thy đưc chân như. Bởi vì tất cảng đều sinh diệt. Cái đẹp hôm nay, ngày mai sẽ tàn.
(05:29) Cái giàu hôm nay kiế
p sau chưa chắc còn. Cái thân này rốt cuộc cũng trở về cát bụi. Vậy còn gì để chấp? Một lần có người hỏi tổ, người tu hành có cần giữ giới không? Tổ đáp: "Người hiểu vô tướng thì giới là tự nhiên. Người chấp vào hình thức giữ giới mà tâm còn đầy sân si thì cái giới ấy là giảớng.
(06:00) Giữ giớ
i để tâm thanh tịnh, không phải đ khoe khoan. Tu hành để giải thoát, không phải để dựng bản công đức. Nếu tâm còn mong đưc ngưi đời tán thán, thì dù lễ bái mỗi ngày cũng chưa ra khi lưi danh. Vô tướng là sống trong tướng mà không chấp. Thấy thân này mà không gọi nó là ta, thấy ngưi khác khen chê mà không dao đng, đó là tự do, là giải thoát. Có người thấy đời là khổ, bèn bỏ hết sự đi đi vào núi.
(06:34) Nhưng n
ếu tâm còn chấp rằng ta đang tu, ta đang lìa tục thì vẫn còn bóng tướng. Tổ dạy tâm lìa tướng không phải là tránh đời mà là sống giữa đời mà không bị đi kéo theo. Đó mới là bản lĩnh của người tu. Và cuối cùng là vô trụ. Người thế gian thưng bám vào đủ thứ tài sản, danh tiếng, lời khen, sắc đp. Nhưng cái đáng sợ nhất là bám vào chính suy nghĩ của mình.
(07:10) cho rằng ý mình
đúng, cái mình hiểu là chân lý, đó là gốc rễ của si mê. Tổ nói ưng vô sở trụ nhi sanh kỳ tâm, nghĩa là phải không trụ vào đâu cả thì mới sanh được cái tâm chân thật. không trụ không phải là không làm gì, mà là làm mọi việc với tâm không dính mắt. Cũng giống như người chèo thuyền trên sông, không ôm lấy dòng nước, cũng không chống lại nó mà biết thuận dòng mà đi.
(07:40) Trong kinh Kim Cang, Phật dạy, nếu Bồ Tát còn trụ vào sắc để hành bố thí thì chẳng phải là hành bố thí chân thật. Bởi vì còn trụ, tức là còn phân biệt, làm việc thiện nhưng tâm còn mong báo đáp. thì chưa phải là hạnh của Bồ Tát. Tổ Huệ Năng tng nói, người tu hành mà còn trụ vào cảnh thì cảnh liền sai sử tâm. Còn nếu không trụ vào cảnh thì tâm làm chủ cảnh.
(08:09) Ngưi đi thường nghĩ buông là bỏ, nhưng buông đây là buông cái dính mắt, cái dừng lại ở một điểm. Không trụ tức là không dừng ở quá khứ, không kẹt trong tương lai mà sống với hiện tại trọn vẹn tỉnh thức. Tổ giảng chúng sanh luân hồi vì trụ nơi vọng, nếu không trụ thì chẳng còn sanh tử. Cái trụ là gốc của sinh diệt. Một khi thấy rõ bản tánh vốn không đến không đi thì có gì để trụ, có gì để giữ? Ngưi nghe đến đây có thể vẫn cảm thấy ba chữ vô niệm, vô tướng, vô trụ thật mênh man. Nhưng hãy nhìn lại đời sống của chính mình. Mỗi ngày bao nhiêu phiền não khởi
(08:55) lên vì một câu nói, một ánh mắt, một lời phê bình. Mỗ
i đêm có bao lần bạn trằn trọc vì một chuyện đã qua hay lo lắng vì một việc chưa đến. Những điu đó đều bắt nguồn từ sự bám víu. Vì trụ vào lời khen chê mà lòng dao động. Vì chấp tưng mà sinh so đo. Vì chạy theo niệm khởi mà tâm không an.
(09:24) Vậy thì nếu có một cách sống mà bạn vẫn làm việc, vẫn sống giữ
a đi nhưng tâm không bị cuốn vào hơn thua được mất, đó có phải là tự do không? Đó chính là con đường mà Tổ Huệ Năng đã chỉ ra. Một con đường không nằm trong kinh sách, không cần đến hàng vạn lễ lạy mà nằm ngay nơi tâm bạn nếu bạn chịu nhìn.
(09:53) Có lần mộ
t đệ tử thưa hỏi tổ Huệ Năng rằng, "Bạch tổ, con ngày tụng kinh, tọa thiền, ăn chay, giữ giới, như vậy có thể gọi là tu hành chân thật chưa?" Tổ nhìn đệ tử ấy bằng ánh mắt từ bi, ôn tồn đáp, "Nếu con tu chỉ để tích công, mong cầu phước báo thì đó là phàm tu. Nếu con tu đ đoạn trừ phiền não thì đó là thiện tu.
(10:22) Nhưng nếu con tu để trở về tự tánh, lìa tất cả trụ chấp thì đó mi là chân tu." Ngưi đệ tử chắp tay hỏi tiếp, "Vậy xin tổ chí dạy rõ thế nào là trở về tự tánh?" Tổ đáp: "Tự tánh là Phật, không ngoài tâm mà cầu Phật, không ngoài hành mà cầu đạo. Cái thấy biết ban đầu, không nhiễm một bụi trần, không vướng một khái niệm, đó là t tánh." Con người mê muội bị vọngởng che mờ rồi tưởng rằng phải tìm kiếm Phật bên ngoài.
(10:56) Tổ dừng lại một lát rồi nói tiếp, "Tâm con nếu lặng mà không mê, sáng mà không loạn thì
đó là cái thấy của Bát Nhã. Mà muốn như vy, trước tiên con phải biết vô niệm là gì, vô tướng là sao, vô trụ như thế nào." Ba điu này như ba cánh cổng mở vào trong tâm con. Vô niệm là nền tảng, không phải diệt sạch hết mọi suy nghĩ mà là không dính mắt nơi niệm.
(11:26) Tổ ví dụ
như gương sáng, chiếu tất cả cảnh mà không giữ bóng nào trong gương, tâm người học đạo phải giống như thế. Có người hỏi, "Nếu không giữ lại điều gì thì làm sao học được?" Tổ nói: "Người học như nước, thấy là in xong thì lặng. Không phải như sơn, vẻ là khô, không sửa được. Học đo mà tâm như sơn, tức là dính chặt vào học vấn, thành ra chướng ngại.
(11:58) Họ
c đo mà tâm như nước, linh hoạt, trong sáng, không dính mắt, đó mới là trí tuệ sống. Vậy nên người hành giả chân chính, không chạy trốn niệm khởi mà cũng không đắm chìm trong đó. Khi giận thì biết giận, không lấn người. Khi vui thì biết vui, không chấp vào. Khi có niệm xấu thì thấy nó như mây trôi, không lôi kéo, không bài xích.
(12:26) Kẻ trí không phải là người không có vọng mà là người không bị vọng dẫn. Vô tướng là bớt tiếng. Ngưi tu thưng dính nơi hình tướng rồi cho rằng tu là phải mặc áo nâu, ngồi xếp bằng, tụng kinh gõ mỏ. Nhưng như thế chỉ là cái võ. Tổ từng kể có người cầm nhan lễ Phật mỗi ngày miệng tụng mà tâm lo tính toán hơn thua thì dù lạy trăm lạy cũng chẳng bằng một niệm thanh tịnh nơi người vô danh không cầu phước.
(12:57) Người thấy đưc vô tướng thì việc gì cũng là đạo. Thấy một người nghèo mà lòng khởi bi mẫn, đó là đạo. Thấy một người lầm lỡ mà không khởi khinh chê, đó là đạo. Giữa chợ mà lòng không đng, đó là đạo. Ngồi một mình mà tâm không vọng, đó cũng là đạo. Tổ dạy tướng là bóng, nếu chạy theo bóng sẽ lạc mất gốc.
(13:28) Hãy tìm lại nguồn sáng trong tâm mình. Vô trụ
là đỉnh cao. Không trụ vào thiện, không trụ vào ác, không trụ vào lời khen, không trụ vào tiếng chê, không trụ vào quá khứ đã qua, không trụ vào tương lai chưa đến. Người hỏi: "Vậy con phải sống sao?" Tổ đáp: "Sng như nước. Chảy đến đâu thì hòa vào đó. Không trụ tức là sống đúng nơi mình đang , nhưng tâm không b đóng khung bởi hoàn cảnh.
(14:07) Có lần có một vị
tăng trẻ hỏi tổ, "Con tu mà cứ bị dao động? Khi thì tinh tấn, khi thì lười nhát, có lúc con thấy rõ tâm, có lúc lại như mù m. Như vậy có phải do con chưa thật tu?" Tổ nhìn rồi mỉm cười, khi thấy được mình dao động tức là tỉnh, khi thấy được mình lười nhát tức là đang tnh. Đừng sợ bị vọng, chỉ sợ không thấy vọng. Thấy rõ nó, không theo nó, không ghét nó, đó là vô trụ.
(14:41) Tổ tiếp lời, "Nếu còn thấy tâm mình cần giữ lấy một trạng thái thì
đã là trụ rồi. Người sống bằng vô trụ thì mọi trạng thái đến đu là khách. Vui đến thì biết vui, không dữ, buồn đến thì biết buồn, không vướng." Một ngưi đến xin tổ dạy cách tu, tổ không nói, chỉ bảo người ấy đi gánh nước, quét sân, nấu cơm. Sau ba tháng, người ấy thưa: "Bạch tổ, sao mãi chưa chỉ con pháp tu?" Tổ mỉm cười, "Ta chỉ con pháp tu.
(15:23) Quét sân mà tâm không loạ
n, đó là tu. Gánh nưc mà không mong ngưi khen, đó là tu. Nu cơm mà không thấy nặng nhọc, đó là tu. Tâm con còn mong pháp tu, tức là chưa buông. Người ấy bừng tĩnh, rơi lệ sám hối. Tổ dạy tiếp, "Tu hành không phải làm điều gì lớn lao, mà là trong việc nhỏ, không để tâm bị cuốn theo.
(15:58) Dù là bưng bát, xếp áo hay nói một câu đều là tu, nếu tâm con không trụ, vô niệm, vô tướng, vô trụ, ba cánh cửa tưởng riêng mà thật ra là một. Không niệm thì không trụ vào ý, không tướng thì không trụ vào sắc, không trụ thì không bị ngăn ngại bởi bất kỳ pháp nào. Khi một người sống đưc như vậy thì dù đang ở giữa chợ, lòng vẫn tịnh như thiền viện, dù đang nói cười vẫn có thể thấy rõ bản tâm như gương sáng.
(16:33) Tổ dạy người tu hành chân thật không phải lìa đời mà là nhìn đi như mộng, không phải lánh tục mà là không bị tục sự làm ô nhiễm. Một bông sen mọc từ buồn nhưng không hôi mùi buồn. Một người sống giữa trần nhưng lòng không vướng bụi, đó là người hiểu vô niệm, vô tướng, vô trụ. Khi đệ tử hỏi, "Bạch tổ, làm sao biết mình đang trụ hay không?" Tổ hỏi lại, "Con có thấy mình đang hi không?" Đệ tử đáp, "Dạ, có.
(17:16) " Tổ hỏi, "Con có biế
t đó là một niệm vừa khởi lên?" Đệ tử gật đầu, "Dạ, biết." Tổ nói, "Thấy được niệm khởi mà không theo nó, đó là không trụ. Nếu khởi rồi bám theo, đó là đã trụ. Nếu khởi rồi ghét nó, cũng là trụ. Nếu khởi mà thấy như gió thong đó là không trụ. Lời dạy ấy không cần lý luận, chỉ cần đem vào đời sống. Người hiểu được rồi thì đi đứng nằm ngồi đu là đạo, mỗi hơi th ra vào đều là thiền, không cần danh hiệu, không cần y bát mà tâm vẫn sáng như gương, rng như không.
(17:56) Đến đây, nếu ngưi nghe đã cảm nhận được phần nào ánh sáng của lời tổ thì hãy quay lại chính mình. Hãy tự hỏi, mỗi ngày ta khởi bao nhiêu vọng tưởng, bao nhiêu lần ta dính mắt? Bao nhiêu lần ta trụ vào cái mình thích, cái mình ghét. Chính những lần trụ ấy đã dệt nên sợi dây sinh tử. Chính những lần chấp ấy đã buộc tâm ta vào dòng luân hồi.
(18:26) Tổ không bắt ai phải rời bỏ cuộ
c đời. Ngài chỉ ra cách sống giữa đời mà không bị đời trói. Sống như vậy mới là người hiểu đạo. Một ngày nọ, khi trời vừa rạng sáng, tổ Huệ Năng đi ngang qua thin đường, thấy một nhóm đệ tử đang tranh luận gay gắp. Người thì bảo phải đoạn hết vọng tưởng mới gọi là tu.
(18:53) Kẻ lại nói phải lìa hết cảnh trần mới là giải thoát. Tổ dừng lại, thong thả hỏ
i, "Các con đang bàn điều gì?" Một người kính cẩn thưa, "Bạch tổ, chúng con đang thảo luận về cách tu đúng. Có người cho rằng phải đoạn vọng, có người lại nói cần lìa cảnh. Con chưa biết đâu là chính yếu. Tổ nhẹ nhàng nói, "Đoạn vọng là sai, lìa cảnh cũng là sai.
(19:24) Vì cái muố
n đoạn là vọng tưng mà tâm đoạn ấy cũng là vọng. Cái muốn lìa là cảnh mà tâm lìa ấy lại trụ nơi cnh." Người ngộ đo không đoạn mà vọng tự lặng, không lìa mà cảnh tự không. Tổ ngừng một lúc, ánh mắt đầy từ bi, kiếp như gió lướt trên mặt hồ. Nếu không khuấy nước thì nước sẽ trong. Đừng lo gió, chỉ cần đừng khuấy. Vọng tưởng cũng thế, cứ đ nó đến và đi.
(19:56) Đng theo đui, đng xua đui, đó là tu. C chúng đu cúi đầu lặng thinh như vừa mở được then cửa tâm mình. Tổ lại kể một câu chuyện nhỏ. Có một người mỗi ngày đu lau gương nhà mình sáng bóng, nhưng rồi một hôm người ấy sơn luôn cả mặt gương, vì nghĩ như vậy sẽ khiến nó sáng mãi. Kết quả gương không còn chiếu được gì nữa.
(20:26) Tổ hỏi vậ
y người ấy làm đúng hay sai? Mọi ngưi đu đồng thanh sai. Tổ mỉm cười cũng vậy. Tâm người tu giống như gương. Chỉ cần lau sạch là đưc. Đừng phủ thêm gì cả. Đừng thêm vọng đon, đừng thêm mong cầu. Tâm vốn sáng, chỉ vì bụi chấp mà mờ. Đó là lý của vô niệm. Không thêm, không bớt, không giữ không bỏ. Tâm tự nhiên như nó vốn là một hôm có một vị cư sĩ đến gặp tổ hỏi: "Bạch tổ, con sống giữa đời, lo chuyện vợ con, làm ăn buôn bán, có phải là không thể tu?" Tổ nhìn người ấy rồi hỏi lại, "Khi con buôn bán, con có biết mình đang nói dối không?" "Dạ, có.
(21:23) Khi con nóng giận vớ
i người nhà, con có biết mình đang khởi sân? Dạ, có biết, nhưng con chưa dừng lại được. Tổ gật đầu, biết được là quý rồi, biết mà không theo, đó là tu. Không cần vào chùa, không cần bỏ nhà, chỉ cần từng khoảnh khắc sống với chánh niệm, đó là công phu sâu dày hơn c trăm thời tụng kinh không tỉnh.
(21:53) Ngưi cư sĩ ấy cảm đng rơi nước mắt, cúi lạy tổ thật lâu. Tổ lại bảo, "Đạo không nằm trong chùa, cũng không ở chợ. Đạo nằm nơi tâm con tỉnh hay mê. Nếu tâm sáng thì mỗi bước chân là thiền hành. Nếu tâm loạn thì ngồi xếp bằng cũng chỉ là hình thức. Tổ dạy học trò vô tưng không có nghĩa là đoạn tuyệt hình tướng. mà là không bị hình tướng dẫn tâm.
(22:25) Người hỏi, "Nếu thấy ngưi đẹp mà tâm sinh ham muốn thì sao?" Tổ trả lời, "Thấy đẹp mà biết đp, không sinh tham đó là người tu. Còn thấy đẹp mà sinh lòng chiếm hữu, đó là phàm phu. Nhưng nếu thấy rồi liền ghét cái đẹp gì, sợ mình phạm thì đó lại là chấp vào tướng." Tổ kết luận thấy nghe biết không phải lỗi. Lỗi là ở tâm bị cuốn theo.
(22:58) Khi mắt thấ
y mà tâm không dao động, tai nghe mà lòng không dính mắt, đó là vô tướng. Về lý vô trụ, tổ giảng trong một buổi chiều lặn gió, nhiều người tu sau khi dẹp được sân lại khởi tâm kiêu ngạo rằng mình hiền, sau khi đon được tham lại thấy mình cao quý hơn ngưi. Đó là trụ vào công hạnh mà một khi trụ thì còn vọng.
(23:30) Mộ
t đệ tử hỏi vậy có nên nhớ công hạnh của mình không? ổ nói làm mà không cần nhớ giống như tay phải cho tay trái. Có ai ghi sổ không? Làm xong rồi bỏ đó là vô trụ. Còn làm rồi cất giữ trong lòng thì dù là thiện cũng thành gánh nặng. Người hỏi nếu tâm không trụ vậy làm sao biết mình tu tiến? ổ đáp: "Nếu tâm thấy nhẹ nhàng, không còn so đo, không còn sợ mất, đó là tiếng.
(24:03) Không cầ
n đo bằng số ngày ngồi thiền, số lần tụng kinh, chỉ cần đo bằng nội tâm có thanh tịnh hay chưa." Li có người hỏi, "Con tu để cầu an, nhưng càng tu con càng thấy tâm bất an. Như vậy là sai chỗ nào?" Tổ nhìn thẳng vào mắt người ấy. Chính vì cầu nên bất an, vì tâm con trụ vào cái an mà mình mong muốn, khi không được liền thấy lo, khi được lại sợ mất.
(24:37) Đó là do tâm trụ tổ tiếp. Thay vì cầu an, hãy buông cầu. Thay vì muốn yên, hãy thấy rõ cái bất an. Khi thấy rõ mà không dính thì bất an cũng không còn là vấn đ, đó là sống giới vô trụ. Một ngày nọ, tổ đi ngang qua bếp, thấy một chú sa di đang rửa nồi. Tổ hỏi, "Con đang làm gì?" "Dạ, con đang rửa sạch nồi cho buổi ăn chiều.
(25:09) " Tổ gậ
t đầu, "Tốt, hãy rửa tâm mình như con rửa nồi vậy. Dù nồi có dơ đến đâu, nếu kiên nhẫn cũng sẽ sạch." Tâm mình tuy đầy vọng tưng, nhưng nếu thấy rõ và rửa dần thì cũng sáng như gương. T quay đi rồi nói vọng lại, nhưng nh đừng lấy bụi mà chà bụi, đừng lấy vọng để trừ vọng. Hãy lấy tỉnh thức để rửa, đó là chánh tu.
(25:44) " Chú Sa di cúi đầu, mắt long lanh ánh sáng giác ngộ. Tổ dạy rằng ngưi tu như chiếc thuyền, nếu còn neo thì không thể ra khơi. Vô niệm là tháo dây buộc nơi tâm, vô tướng là không chất đầy gánh nặng trên thuyền. Vô trụ là để thuyền trôi theo dòng đạo, không neo ở danh, ở lợi, ở công hạnh. Ai hiểu được thì thấy đạo giữa đời.
(26:14) Ai chưa hiểu thì dù ở trong chùa lớn vẫn bị trói giữa muôn trùng niệm khởi. Tổ không bắt ai đoạn trần, không ép ai lìa thế. Ngài chỉ cho ta thấy trần và thế không trói được ai, chỉ có tâm mình tự buộc lấy mình. Đó là tinh yếu của đạo Bồ Đề, không ở xa mà ngay trong từng niệm buông, từng phút tỉnh thức, từng hơi thở trở về.
(26:42) Tổ từng giảng trong một buổi chiề
u mưa rơi rã rít, có ngưi tu 10 năm, vn loay quay nơi cửa thiền. Có người nghe một câu liền tỉnh ngộ, khác nhau không ở thời gian mà ở tâm có chịu buông hay không? Một đệ tử hỏi, "Buông là buông cái gì?" Tổ đáp: "Là buông cái muốn tu thành. Vì cái muốn ấy đã là trụ. Khi con thấy mình phải đạt thì tức là đang cố nắm.
(27:14) Tu không phải là hành trình leo núi mà là quá trình trở về. Không phải thêm mà là bỏ, không phả
i đạt mà là nhận. Tổ nhìn quanh đại chúng nói, "Vô niệm không phải là tâm trống rỗng như g đá, mà là tâm rỗng rang giữa mọi xúc chạm như biển cả. Dù muôn con sóng nổi lên, lòng biển vẫn sâu thẳm không dao động. Một hôm khác, có một người buồn bã đến tìm tổ.
(27:46) Bạch tổ, con bị
ngưi đi chê trách, dù con đã cố sống tốt vẫn bị hiểu lầm. Lòng con nặng như đá, con không vưt qua được. Tổ không an ủi ngay mà hỏi, "Con thấy lời họ nói có đúng không?" "Có phn đúng, nhưng con không cố ý như thế." Tổ gật đầu, "Nếu đúng thì nhận lấy mà sửa, nếu không đúng thì giống như người ném tro bụi vào gió, gió sẽ cuốn về chính họ.
(28:20) Con chỉ cần hỏi lại tâm mình, ta có cố ý không? Nếu không thì
đâu cần khổ vì lời người." Rồi tổ nói, "Vô tưng là đây, không trụ vào khen chê thì lòng như mây bay. Nếu ai nói gì mà con còn rung động, tức là còn trụ vào hình bóng của chính mình, buông cái tôi là ai? Con sẽ thấy nhẹ như không. Người ấy nghe xong quỳ xuống khóc mà cảm ơn tổ.
(28:53) Một vị
tăng nọ hỏi tổ: "Bạch tổ, con trì giới cẩn thận, giữ oai nghi, tụng kinh không bỏ một ngày, nhưng tâm vẫn bất an. Con chưa hiểu gì sao. Tổ hỏi khi con giữ giới, trong lòng con có mong điều gì không? Dạ, con mong được thanh tịnh, mong được giải thoát. Tổ mỉm cưi, chính cái mong đó là trụ.
(29:25) Con đã đặt một hình ảnh giải thoát trước mặt rồi chạy tới đó, nhưng giải thoát thật không nằm phía trước. Nó là cái tâm hiện tại của con. Nếu con không trụ vào điều gì? Tổ dừng lại một lúc rồi nói tiếp, "Gới là phương tiện, không phải cứu cánh. Trì giới mà tâm còn chất chứa mong cầu thì như ngưi mang gánh vàng đi giữa sa mạc, tưởng có mà khổ, tâm không trụ mới là thanh tịnh.
(29:51) " Có lần trong một buổ
i sáng tinh mơ, t đang ngồi thiền giữa rừng, có một chú tiểu đến hỏi, "Bạch tổ, sao con cố gắng mãi vẫn không thấy tâm an?" Tổ hỏi, "Con muốn tâm an như thế nào?" "Dạ, con muốn tâm không vọng, không lo, không sợ." Tổ nói, "Vậy con đang mun điều không thật, vì bản chất của tâm là sinh diệt.
(30:24) Nếu con chống lại cái sinh diệt thì chính con
đang làm cho nó rối loạn hơn." Tổ giảng: Cái tâm biết rõ mình đang lo đó là tâm tỉnh. Cái tâm muốn hết lo đó là tâm vng. Người tu cần sống với tâm tĩnh, không phải ép mình không lo. Vô niệm là khi niệm sinh mà không theo. Vô trụ là khi tâm không dừng nơi cái được mất. Còn con đang tr nơi cái gọi là tâm an, nên càng tu càng loạn.
(30:53) Chú tiể
u cúi đu, dường như ng ra điều gì đó rất sâu. Tổ từng đưa ra một ví dụ đơn giản, một cái ly rỗng đớc vào sẽ đầy, một cái ly đã đầy không thể rót thêm. Ngưi đến giới đạo, nếu tâm đã đầy lý luận, đy định kiến thì khó tiếp nhận điều chân thật. Tổ dạy vô tướng không phải là phủ nhận học hỏi, nhưng phải học trong tâm không dính, không cho là của mình.
(31:26) Còn nếu nghe mộ
t điều hay liền nắm chặt, coi là chân lý thì chính là đã trụ. Tổ nói, "Hãy học như người ngắm hoa, không hái, hãy nghe như ngưi soi gương, không giữ bóng. Có thế đạo mới hiển lộ. Một người già hỏi tổ, tuổi con đã lớn, thân thể yếu rồi, còn kịp tu không? Tổ nhìn người ấy ân cần.
(31:59) Tu không tính bằng tuổi mà tính bằng sự chịu buông. Một niệm buông xuố
ng, đó là tu. Một niệm không dính đó là ng. Dù người sống trăm tui mà tâm đầy phiền não, không bằng một người một ngày mà tâm rỗng rang. Tổ kế chuyện một bà lão bán đậu hủ, chỉ vì nghe một câu vô trụ mà tỉnh ngộ, sống an nhiên suốt đời, không tụng kinh, không lạy Phật mà mỗi việc đều làm trong sáng suốt, đó là tu.
(32:30) Tu không dành cho ngư
ời có sức mà cho người có lòng quay về. Một hôm, khi trời xế chiều, có tiếng sáo giang vọng từ xa. Một đệ tử nghe thấy khởi tâm thích thú, liền quay sang tổ: "Bạch tổ, tiếng sáo thật hay, khiến lòng con như lắng lại." Tổ hỏi, "Vậy cái hay ở nơi tiếng sáo hay nơi tâm con?" Đệ tử thưa, "Dạ, là ở tâm con ạ." Tổ gật đu, "Đúng vậy, cảnh là cảnh, nếu tâm không có vọng động thì cảnh là tịnh âm.
(33:12) Nế
u tâm động thì cảnh liền biến thành gốc vọng. Tiếng sáo không làm con lắng lại, mà là tâm con tạm thời không bám víu nên thấy nhẹ." Tổ kết luận: "Không phải tiếng sáo hay mà là lúc đó con vô trụ." Câu nói ấy khiến ngưi đệ tử lặng ngưi như thy được toàn bộ tâm mình trong một tia chớp.
(33:41) Tổ từng nói, nế
u người biết sống với ba pháp vô niệm, vô tướng, vô trụ thì dù làm ruộng, nấu ăn, bán hàng hay giặt áo, tất cả đu là đạo tràng. Không cần chuông mỏ, không cần thiền đường, chỉ cần tâm không bị lôi kéo thì mọi nơi đều là cõi tịnh. Đó là cái tu không hình tướng, không dấu vết, không ngôn từ mà chính là cốt tủy của thiền.
(34:10) Người tu theo kiểu đếm công, đếm giới, đếm công phu chẳng khác gì ngưi gói nước trong giấy. Nước sẽ tan, giấy sẽ mục. Còn người sống bằng tâm không trụ thì dù lặng lẽ vô danh vẫn sáng như mặt trời sau mây. Tổ Huệ Năng không dạy tu bằng cách gom góp. Ngài dạy buông không phải buông tất cả mà buông cái ngã trong tất cả. Ngưi xưa nói, ngàn kinh muôn luận không bằng một niệm vô tâm.
(34:43) Một niệm ấy không phải là không suy nghĩ mà là không dính vào suy nghĩ.
Đó là vô niệm. Một đời không tạo ác nghiệp, nhưng nếu tâm còn chấp vào ta không làm ác thì đã tạo cái ngã. Đó là chưa hiu vô tướng. Một người nói, "Tôi không chấp gì cả, nhưng nếu còn thấy mình là người không chấp thì đã trụ vào cái không chấp. Đó là chưa hiểu vô trụ. Ba pháp một đường.
(35:13) Người thấu hiểu không cần tu thêm, chỉ cần sống đúng là đủ. Một ngày nọ, có vị khách phương xa tìm đến tổ để bái rồi thưa: "Con đã học đủ các bộ luận, đọc qua tam tạng, tụng kinh hàng vạn lần, nhưng trong tâm vẫn thấy trống rỗng bất an." "Xin tổ chỉ cho con chỗ tận cùng của đạo lý." Tổ không trả lời ngay. Ngài mời vị khách ấy ngồi bên gốc cây rồi nhẹ nhàng hỏi, "Còn có thấy gió đang thổi qua cành lá không?" "Dạ có.
(35:51) " "Vậy gió làm rung cây hay cây làm rung gió?" Di khách bối rối suy nghĩ rồ
i đáp, "Thưa tổ, là gió làm rung cây ạ." Tổ lắc đu, "Không. là tâm con đang động. Câu trả lời khiến người khách choáng váng. Ngài tổ không hề tranh luận triết lý, cũng không diện dẫn kinh điển, mà chỉ cho người ấy thấy rõ ngay tại khoảnh khắc hiện tiền, rằng tất cả vọng động không ở cảnh mà từ nơi tâm.
(36:25) Tổ giảng người học đo mà đem tâm phân bit để luận đúng sai, đem tâm sở triểu thì chỉ như ngưi đứng ngoài bờ mà vẽ bản đ đi vương. Dù bn đ đẹp cách mấy cũng không thể thay cho trải nghiệm khi tự mình nhảy xuống biển. Cái biển đó là bin tâm. Người muốn vào phải bỏ cả áo tri thức dày hiểu biết nón kinh nghiệm.
(36:58) Càng buông càng nhẹ, càng nhẹ, càng sâu, càng sâu, càng gần chân tánh. Vô niệ
m, vô tướng, vô trụ không phải là lý thuyết. mà là ba chiếc chìa khóa đ người hành giả mở vào sự thấy biết trực tiếp. Chìa khóa không để ngắm mà để dùng. Mỗi ngày dùng, mỗi sát na đều dùng. Tổ từng hỏi một học trò, "Con hãy đưa ra cho ta một ý niệm không dính vào bất kỳ điều gì, không thuộc quá khứ, không thuộc tương lai, không thuộc hiện tại.
(37:34) " Ngưi đệ tử im lặng rồi cúi đu thưa, "Bạch tổ, con không thể đưa ra được." Tổ mỉm cưi, "Đó là chân ý. Vì cái có thể nói ra chỉ là bóng, cái không nói được mới là gốc. Nếu con có thể dừng lại nơi cái không thể trụ vào thì đó chính là tâm vô trụ. Rồi ngài nói, "Cái biết rõ mọi niệm khởi mà không chạy theo không vướng mắt, đó là chánh tuệ.
(38:03) Cái biế
t đó không đến từ học mà từ buông." Người học trò cúi đầu cảm tạ, không nói thêm lời nào nữa. Vì những gì cần hiểu, đã hiểu rồi, bằng tâm không bằng miệng. Một buổi sáng nọ, tổ đi qua một hồ sen, thấy những đóa hoa hé nở, tổ dừng lại, gọi các đệ tử đến, "Các con thấy hoa nở không?" "Dạ, thấy." "Các con có biết tại sao hoa nở không?" Mọi người im lặng, ổ giảng vì không ép, không cưỡng, không mong cầu, hoa nở khi đủ duyên.
(38:47) Tâm người cũng vậy, đừng cố ép mình phải ngộ, phải an, chỉ cần tưới tẩm bằng chánh niệm, chăm sóc bằng tỉnh thức thì hoa đạo sẽ tự nở. Ngài tiếp, người cầu đạo mà còn mong đt đến đo là chưa hiu đo. Người sống đạo thì không thấy mình đang tu, đó mi là chân nhân. Có người hỏi, "Nếu không mong cầu thì khác gì buông xuôi phó mặt?" Tổ nói không phải không cầu không có nghĩa là không làm, mà là làm mà không bị trói bởi kết quả.
(39:30) Như người trồng lúa, vẫn cày, vẫn gieo, vẫn tưi nhưng không sầu lo gì hôm nay trời mưa hay nng. Người ấy sống hết mình với từng khoảnh khắc, không dừng tâm ở hái quả. Đó là tu trong vô trụ tổ dạy. Kẻ chấp công là ngưi mang gánh, người buông công là kẻi mây. Đo không dành cho ngưi tính toán mà dành cho người dám sống không chỗ bám. Một đêm trăng sáng, có một sa di nhỏ tuổi hỏi tổ: "Bạch tổ, sao con thấy trong tâm mình có quá nhiều bóng tối?" Tổ hỏi lại, "Bóng tối ấy từ đâu mà có?" "Dạ, con không biết, nhưng hình như từ những điều con ghét, những lỗi con từng làm." Tổ gật đu, "Đó là do con trụ vào quá khứ.
(40:20) Con ôm lấy hình ả
nh cũ như người giữ đèn đã tắt. Người giữ đèn đã tắt thì càng giữ càng tối. Rồi ngài chỉ lên mặt trăng. Trăng kia soi khp nơi nhưng không nơi nào. Tâm con cũng vậy. Hãy soi sáng mà không trú, chiếu mà không bám. Đừng giữ điều gì dù là một ánh trăng đẹp. Khi tâm không trụ thì tối tự tan.
(40:49) Chú Sa Di nhìn tr
ăng thật lâu rồi khẽ mỉm cười. Tổ từng dạy khi nào con thấy được tâm mình đang bám và không theo nó thì đó là tự do. Còn nếu con không thấy thì dù con ngồi yên một chỗ cũng vẫn bị trói bởi vô hình. Người học trò hỏi thưa tổ, có khi nào tổ còn bị vọng tưởng không? Tổ đáp: "Có, vậy tổ có bị phiền não không?" Tổời lớn, "Có chứ, nhưng nó đến như khách ri đi như gió.
(41:27) Ta không mời nó vào, cũng không đui nó đi, ta chỉ biết nó không phải là mình vậy thôi. Người học trò nghe đến đó chợt hiểu, hóa ra giác ngộ không phải là hết vọng tưởng, mà là không còn bị vọng tưởng dẫn dắt. Trong một buổi chia sẻ cuối mùa hạ, Tổ ngồi cùng đại chúng và nói, "Các con có biết vì sao Như Lai thuyết pháp suốt 49 năm mà nói chưa từng thuyết một chữ? Chúng im lặng.
(42:02) Tổ nói tiếp, vì tất cả lời nói chỉ là ngón tay chỉ mặ
t trăng, người mê chấp vào ngón tay, người ngộ thì nhìn lên trăng. Ta nói suốt cả đời cũng không bằng một niệm buông của các con. Một ngưi cúi đầu hỏi. Nhưng nếu không thuyết pháp thì người sao ngộ? Tổ ôn tồn. Vì các con chưa biết cách nhìn trăng nên cần ngón tay.
(42:29) Nhưng nếu đã thấy trăng rồi thì hãy rút ngón lại. Đó chính là tinh thn vô tưng. Ngưi tu hành thường nhầm lẫn giữa được và mất. Ổ dạy khi con thấy mình được cái gì trong đạo thì hãy cẩn thận. Vì cái đưc đó có thể chính là gông xiền. Ngược lại khi con thấy mất hết chẳng còn gì để nắm thì hãy vui mừng vì đó là chỗ gần với chân tâm. Ngưi đc đo là người không còn gì đ được.
(43:03) Vì tâm họ rỗng mà chính cái rỗng ấy mới chứ
a được tất cả. Có ngưi đến hỏi tổ, bạch tổ, con cảm thấy mình tu mãi mà vẫn khổ, càng tu lại càng thấy cô đơn. Như vy là tu sai hay tu đúng? Tổ nhìn người ấy một lúc lâu rồi nhẹ nhàng hỏi lại, "Khi con nói càng tu càng cô đơn, con đang tr vào điều gì?" Ngưi kia thưa, "Dạ, con trụ vào cảm giác trống trải, không ai hiểu mình.
(43:38) " Tổ gậ
t đu, "Đó chính là gốc rễ có khổ. Vì con trụ vào cảm xúc nên bị cảm xúc điều khiển. Nếu con buông thì cái cô đơn kia cũng chỉ là một đám mây, có đó rồi tan. Tổ tiếp đạo không phải con đường dẫn đến sự vui vẻ tạm bợ mà là con đường dẫn đến tâm không còn bị vui hay buồn làm chủ. Khi đó dù cô đơn hay ồn ào tâm vẫn như như bt đng, đó mới là thật an.
(44:11) Một lần khác, một thiền sinh mớ
i đến hỏi tổ, "Bạch tổ, con nghe rằng phải giữ tâm như gương chiếu mà không giữ bóng, nhưng khi con làm điều sai trái, hình ảnh đó cứ lặp đi lặp lại trong đầu khiến con không yên." Tổ hỏi, "Con có thấy mình đang khổ vì hình ảnh cũ?" "Dạ, con thấy." "Vậy có phải con đang trụ vào nó?" Dạ đúng vậy.
(44:42) Tổ
i gương chỉ chiếu khi có vật trước mặt. Khi vật qua rồi gương vn sáng không lưu dấu. Nếu tâm con thật sự là gương thì điều sai lầm kia đã qua rồi, sao con còn lưu lại? Rồi ngài nói, "Hối hận cần thiết, nhưng trụ vào hối hận là vô minh. Sám hối không phải là dằn giặt mà là tỉnh ra rồi buông.
(45:13) Buông xong thì b
ước tiếp, không bước tiếp thì không phải tu." Một ngày, trời đ mưa tầm tả, gió rít bên hiên chùa. Một vị cư sĩ già nép mình dưới mái hiên, nhìn ra xa xa rồi thở dài, "Mưa lớn quá. Trời đất cứ như nổi giận. Tổ Huệ Năng c đến, nghe vậy liền hỏi, "Trời nổi giận hay tâm ông đang đng?" Ngưi cư sĩ giật mình, lặng lẽ không nói.
(45:44) Tổ ngồi xuống, chậm rãi nói, "Khi tâm tịnh thì m
ưa cũng là pháp, khi tâm loạn thì cả ánh nắng cũng trở nên bất ổn. Cảnh không đổi, chỉ tâm đi, mưa không giận dữ, chỉ là rơi xuống, chỉ có người nhìn bằng vọng tâm mới thấy mưa là dữ dội. Rồi tổ nhấn mạnh, muốn tu phái hiểu, mọi thứ đều bắt đầu từ tâm. Vô trụ chính là không trụ vào ý kiến, vào cảm xúc, vào cảnh vật.
(46:17) Như vậy thì trời mưa hay nắng cũng là một, đu không làm đng được lòng mình. Một đệ tử hỏi, "Bạch tổ, thế nào là người sống được với vô niệm?" Tổ đáp: "Là người sống mà không mang theo quá khứ, cũng chẳng phóng chiếu tương lai. Mỗi giây phút là một sự sống mới, không cũ, không lập lại như tiếng chuông vang lên, khi nghe xong là xong, không mang theo tiếng ấy về lòng.
(46:50) " Tổ nói tiếp, "Cái khó không phải là không nghĩ gì mà là không giữ lạ
i điều mình đã nghĩ, không phải là làm cho đầu trống rỗng mà là để cho mọi thứ đi qua không níu kéo." Đệ tử hỏi thêm, "Nếu người khác cố ý làm tổn thương con, con phải buông làm sao?" Tổ nói buông không phải là để họ tiếp tục làm hại mình, mà là không mang vết thương ấy lặp đi lặp lại trong lòng.
(47:17) Vết cắt ngoài da sẽ lành, vết cắt trong tâm sẽ lỡ loét nếu con cứ gãi mãi. Vô niệm là biết dừng lạ
i nơi vết thương để nó tự lành. Tổ từng giảng ngưi đời sợ mất nhưng có bao giờ thật sự có để mà mất. Cái mà họ gọi là có như nhà, xe, địa vị đều là tạm. Có cúng chỉ là mượn duyên, mất cũng chỉ là duyên. tan. Người tu mà trụ vào chữ có thì sẽ luôn bị kéo đi.
(47:53) Người sống với vô trụ thì dù tay trắng vẫn an. Vì họ không trụ vào vật, không trụ vào hình bóng, không trụ vào lời khen chê. Tổ nói, "Nếu còn giữ một mảnh tưởng rằng ta đã đt đưc đạo thì đó là trụ và trụ ấy sẽ trở thành xiền xích. người ngộ rồi sẽ không giữ ngay cả sự ngộ. Một buổi sáng có một ngưi thương nhân đến hỏi, "Bạch tổ, con kinh doanh đôi khi phải nói dối, phải hơn thua.
(48:27) Con biết vậy là không đúng, nhưng nếu không làm vậy thì khó sống." Tổ nhìn ông ta rồi hỏi, "Vậy sống như vậy, lòng con có yên không?" "Dạ, không yên. Con lúc nào cũng bất an, sợ bị trả giá, sợ mất uy tín, sợ nhân quả. Tổ gật đu, đó là vì con sống bằng tâm vọng.
(48:57) Nếu con dám sống thật, lời nói ngay thẳng, hành vi minh bạ
ch ban đầu có thể khó, nhưng lâu dài sẽ bình yên. Ngưi đi nhanh bng mánh khóe, nhưng sẽ dấp. Ngưi đi chậm bằng chánh đo nhưng s đến. Ngài tiếp, vô tướng không phải là không làm gì mà là làm không bám vào hình thức. Con có thể kinh doanh, có thể trao đổi, miễn là tâm con ngay.
(49:24) Đng đ đồng tiền làm chủ tâm con, hãy để chánh tâm làm chủ tiền. Một người hỏi tổ, con đã hành trì miên mật suốt 10 năm nhưng vn chưa thấy tánh. Có phải con căn cơ chậm lắm không? Ổ đáp, "Không phải vì con đang tìm cái vốn đang nhìn, con đang dùng tâm tìm tâm nên mãi không thấy.
(49:54) Như mắt muốn tự nhìn thấy mình thì chỉ cần dừng lại, soi vào gương là thấy." Ngài giảng tánh không phải ở đâu xa, nó chính là cái đang nghe đây, đang thy đây. Nhưng vì con cứ chạy theo vọng tưởng, cứ đòi thấy thêm điều gì đó nên không thy đưc cái đang sẵn có. Vô niệm là để tâm lắng lại, vô tưng là để không bị hình ảnh đánh lừa, vô trụ là để không bị tâm sở tri cản đường.
(50:26) Khi ba điều này hợp lại thì con sẽ thấy tánh chưa từng rời con. Tổ kết luận trong một buổi thuyết pháp, đừng mong cầu giác ngộ như một phần thưởng. Hãy sống tỉnh thức trong từng việc nhỏ. Đừng tìm chân lý như một kho báo. Hãy sống trung thực với chính mình. Đừng cố giữ cho tâm không loạn. Hãy để nó tự lắng bằng sự thấy biết không phán xét.
(50:55) Tu hành không phả
i là leo núi đ lên đỉnh mà là tháo dày, dừng lại rồi nhận ra rằng mình vốn chưa từng rời đỉnh. Tổ Huệ Năng từng nói trong một buổi pháp thoại, ngưi tu như người học bơi, nếu con càng dùng dẫy thì càng chìm. Chỉ khi con thả lỏng, tin vào nưc, nước sẽ nâng con lên. Cũng vậy, nếu con càng cố giữ tâm không vọng, càng cố trụ vào sự an thì tâm càng rối loạn. Chỉ khi con buông tất cả, niệm sẽ không còn làm chủ con.
(51:25) " Mộ
t đệ tử thưa, "Nhưng nếu không giữ gì cả, không nắm lấy điều thiện, không trụ nơi tâm thanh tịnh thì có khác gì người sống buông xuôi." Tổ đáp: "Khác ch. Ngưi buông xuôi là người phó mặt, mất chánh niệm. Người sống với vô trụ là người tỉnh biết rõ từng niệm khởi mà không bị nó dẫn.
(51:49) Giố
ng như người thầy thuốc biết bệnh, biết thuốc nhưng không bị bệnh làm nhiễu tâm. Rồi ngài tiếp. Ngưi hành đạo chân thật là người biết rõ từng bước chân mình mà không kiêu ngạo vì đang đi đúng đường. Biết rõ đang tu nhưng không dính mắt vào cái gọi là người tu hành. Một hôm, tổ cùng một nhóm đệ tử đang đi qua con suối, một chú tiểu sơ ý làm rơi một chiếc lá xuống nước rồi nói, "Tiếc quá, chiếc lá bịớc cuốn mất rồi.
(52:26) " Tổ
đứng lại hỏi, "Con tiếc chiếc lá hay tiếc cái gì trong lòng?" Chú tiểu im lặng, tổ nói tiếp, "Không phải lá trôi mà là tâm con chưa biết buông. Con nhìn chiếc lá như mất mát vì con trụ vào hình bóng của nó. Nếu con nhìn lá trôi mà tâm không dính thì chiếc lá trở thành một bài pháp sống động. Ngài mỉm cưi, "Vô tưng là đây, lá đến thi lá đi thì thôi.
(52:59) Còn nếu lòng con giữ mãi chiếc lá thì tr
ăm chiếc lá khác trôi qua cũng chẳng còn đẹp nữa." Một người hỏi, "Bạch tổ, nếu tất cả đều là quyển, vậy sống trên đi này để làm gì?" Tổ đáp: "Vì biết là quyển, nên sống cho thật. Nếu con tưởng mọi thứ là thật, con sẽ sống bằng tranh giành, chiếm đot, hơn thua.
(53:29) Nhưng n
ếu con biết tất cả là vô thường, là mộng, là quyển thì con sẽ sống bằng tâm bao dung, nhẹ nhàng, không chấp trước. Ngài giảng thêm, cũng như người trong giấc mộng biết mình đang mơ, người ấy không còn bị cơn mộng dẫn dắt. Người biết đời là quyển, sẽ sống tỉnh, mà sống tỉnh là nền tảng của vô niệm, vô tướng, vô trụ. Một vị sư hỏi tổ: "Bạch tổ, tại sao có lúc con ngồi thiền thấy tâm rỗng rang sáng suốt, nhưng hôm khác lại vọngởng nổi lên, không kềm được.
(54:04) Tổ ôn tồn trả lời, "Vì hôm tr
ước con không cố giữ nên tâm sáng, hôm sau con muốn nó y như hôm trưc nên tâm động. Cái muốn đó là trụ, cái giữ đó là vọng. Chỉ cần con thấy được niệm muốn giữ sự yên tĩnh thì con đã bước ra một bước khỏi cái trụ." Rồi tổ nói, "Đừng mong tâm luôn giống nhau, hãy giống như tri, có khi mây có khi trong, nhưng bản chất vẫn là trời.
(54:39) Tâm con cũng thế, có lúc vọng, có lúc tị
nh, đng đồng hóa mình với từng trạng thái. Biết mà không bám, đó là vô trụ." Một lần khác, tổ nhìn một học trò mới vào đo đang quét sân, nhưng tay run, sắc mặt không ổn. Ngài đến gần hỏi, "Còn đang quét sân hay đang quét vọng?" Chú Tiểu lúng túng đáp, "D, con đang quét sân ạ.
(55:09) " Tổ gậ
t đầu, "Quét sân là việc ngoài, nhưng nếu tâm con bất an mà vẫn tiếp tục làm thì cũng giống như quét lá mà gió đang nổi. Con cần dừng lại một chút, thấy rõ gió từ đâu đến là tâm trụ vào phiền não." Ngài dạy làm việc bằng thân không khó, làm việc bằng tâm tỉnh mới khó. Nhưng nếu con biết dừng lại thấy rõ từng động niệm thì mỗi lần quét sân là mỗi lần tu.
(55:43) Tổ Huệ
Năng Giảng pháp vốn không hai, nhưng ngưi đời lấy tâm phân biệt mà chia ra thiện ác, đúng sai hơn, kém. Từ cái phân biệt đó mới sinh ra dính mắt, mà một khi đã dính thì không còn vô tướng. Một người hỏi, "Nếu không phân biệt thì làm sao sống? Làm sao biết cái gì là đúng sai? Tổ nói biết nhưng không chp đó mới là trí. Thấy sai thì sửa, thấy đúng thì hành, nhưng không dính vào đúng sai y như một bản ngã.
(56:18) Khi con nói tôi đúng, người kia sai thì bản ngã đã chen vào. Đó là tr. Ngưi trí hành đúng pháp nhưng tâm không tự mãn. Người trí thấy sai lầm nhưng không t ti. Vô tướng không phải là mù mờ mà là sáng tỏ nhưng không bị bóng hình làm mê mờ. Một hôm có ngưi đến xin tổ dạy một câu pháp ngắn gọn đ để sống.
(56:45) Tổ chỉ mỉ
m cưi và nói, "Đừng giữ lại điều gì cả, chỉ cần vậy thôi." Người ấy ngạc nhiên, "Chỉ thế thôi sao?" Tổ gật đu. Vâng. Khi con ăn đừng nghĩ gì khác. Khi con làm đừng mong khen chê. Khi con ngồi, đừng chạy về quá khứ. Khi con ngủ đừng dằn giặt điu đã qua. Đừng giữ điều gì thì tâm tự nhiên an.
(57:18) Người ấy lặng người, không cần thêm lời nào nữa. Cuối cùng tổ kết lại một buổi pháp thoại trưc hàng trăm người. Vô niệm không phải là trống rỗng mà là sáng biết mà không dính. Vô tướng không phải là vô hình mà là hiện hữu mà không bị kẹt vào hình. Vô trụ không phải là không làm gì cả, mà là làm trong chánh niệm, không bám vào kết quả. Nếu người tu hành có thể sống được với ba điều ấy thì giữa chợ cũng là đạo tràng, giữa buồn vui vẫn an nhiên, giữa thành bại vẫn rỗng rang.
(57:55) Tâm không trụ là tâm tự tại. Tâm tự tại là tâm giải thoát. Tâm giải thoát là tâm Phật. Một ngày nọ
, khi các đệ tử đang bàn luận về các pháp tu, có người nói, "Con nghĩ phái tụng kinh nhiều mới tịnh đưc tâm. người khác phản bác không phải ngồi thiền mới đt chánh định. Một người lại bảo, "Theo con phải giữ giới trước rồi mới nói đến thiền hay kinh.
(58:29) " Tổ
đi ngang, nghe xong liền bảo mọi người ngồi xuống rồi từ tốn nói, "Tụng kinh, thiền định, trì giới đu là phương tin. Nhưng nếu tâm các con trụ vào một phương tin nào đó, xem nó là cứu cánh, thì chẳng khác gì người chỉ lo cầm chìa khóa mà không bao giờ mở cửa." Ngài giảng tiếp, "Người tụng kinh mà tâm vọng động thì chỉ là đọc lời chứ không hiểu ý.
(58:56) Người giữ giới ma tâm đầy kiêu ngạo thì giới ấy trở thành sợi dây trói. Người ngồi thiền mà vọngởng cầu cảnh giới thì thiền ấy là gốc loạn. Ổ nói tu hành không ở hình thức mà ở chỗ buông được những gì mình bám. Khi tâm không trụ vào pháp thì mọi pháp đu đưa đến giải thoát. Còn khi tâm trụ vào pháp thì pháp trở thành chướng ngại.
(59:25) Mộ
t đệ tử hỏi, "Bạch tổ, làm thế nào để biết mình đang trụ?" Tổ đáp: "Nếu trong tâm con khởi một mong cầu, mong được yên, mong thấy cảnh, mong hết phiền não thì ngay đó là trụ. Nếu con đang nghe pháp mà nghĩ ta hiểu rồi, đó là trụ. Nếu con đang tu mà thầm nghĩ mình hơn ngưi khác, đó cũng là trụ. Ổ tiếp. Vô trụ là khi con làm mà không nhớ, giúp mà không kể, sống mà không dính vào vai.
(59:55) Như tay trái cho tay phải một đồng, không ai ghi chép. Làm xong rồi quên, sống xong rồi nhẹ. Tổ giảng vô niệm không phải là ngưng tâm. Người ta hiểu sai, cứởng phái việc hết suy nghĩ mới gọi là tu. Không phái vậy. Vô niệm là khi niệm khởi mà không theo.
(1:00:22) Như ngưi đứng bên bờ sông, thấy nưc trôi qua nhưng không nhảy xuống bơi theo. Ngài nói tiếp, người mê thì thấy một niệm khởi lên, lập tức bị cuốn đi. Người tỉnh thì thấy niệm, nhận biết nó không chống, không theo và nó tự tan. Một đệ tử hỏi, "Có khi nào tổ bị vọngng kéo đi không?" Tời, "Có chứ, nhưng ta thy ngay và cười với nó. Khi con có thể mỉm cười với vọng tưởng thì con đã đi được nửa đường.
(1:00:56) Khi con không còn xem vọng
ởng là kẻ thù mà chỉ là khách trọ thì con sắp về nhà rồi. Một hôm trời mưa ln, đường lầy lội, có một vị khách lấm lem bước vào chùa, mặt đầy giận dữ. "Ta đến cầu đo mà đưng xá như thế này thật không xứng đáng." T đi ra, mi người ấy ngồi rồi chậm rãi nói, "Con đường bên ngoài chỉ là tạm, cái đáng đi là con đường trong tâm.
(1:01:27) Nế
u mưa làm con tức giận thì không phải lỗi của trời mà là vì tâm con còn trụ vào điều kiện." Ngài giảng tiếp, "Người thấy rõ tâm mình dính vào cái gì?" "Thời tiết, con nời, lời nói thì có thể buông dần dần. Còn người cứ trách đời mà không nhìn lại tâm thì dù ngồi giữa cảnh đẹp lòng vẫn loạn.
(1:01:55) Một chú tiểu hỏi tổ: "Bạch tổ, khi tâm con khởi niệm sân, con phải làm sao?" Tổ hỏi, "Con có thấy niệm sân khởi lúc nào không?" "Dạ, con thấy khi ai làm sai ý con, con liền nổi nóng. Vậy lúc con thấy niệm sân khởi, con có chạy theo nó không? Dạ có. Rồi con mới hối hận. Tổ gậ
t đầu. Thấy mà không theo, đó là vô niệm.
(1:02:26) Theo rồi mà biết mình
đang theo đó là tỉnh. Không biết mình đang theo đó là mê. Tổ dạy con đừng cố ép mình đừng sân. Vì càng ép nó càng mạnh. Chỉ cần nhìn nó như một làn khói khởi rồi tan, đng bám, đừng ghét, chỉ cần biết rõ sân tự yếu đi. Tổ Huệ Năng có ln nói, người tu nếu không hiểu vô tướng thì cả đời cũng chỉ là người bắt bóng.
(1:03:00) Thấ
y người khác lễ bái liền bắt trước, thấy người khác nhập thất liền bắt trưc, nhưng không hiểu vì sao làm thế. Ngài nói tiếp, "Thấy người tụng kinh, con tụng theo, nhưng lòng con nghĩ đến lợi danh, đó là bám tướng." Thấy người thiền định, con thiền theo nhưng lòng con mong cầu cảm giác lạ, đó là dính tưng. Vô tướng là làm tất cả mà không cần chứng minh, là ngồi giữa đi chúng mà như người vô hình, là sống giữa thế gian mà không ai biết con đang hành đạo.
(1:03:38) Mộ
t người hỏi, "Vậy người tu chân thật có cần nói cho người khác biết không?" Tổ đáp: "Người cần nói là ngưi chưa tin mình. Ngưi đã ngộ thì một nụi cũng đủ tỏa hương đạo. Không cần lời. Một lần có một vị tăng lỡ phạm lỗi, bị cả chúng phê bình. Vị ấy khóc rất nhiều, đến gặp tổ xin sám hối.
(1:04:07) Bạch tổ, con xấu hổ, con thấy mình không xứ
ng là người tu. Tổ không an ủi, cũng không trách, chỉ hỏi con thấy lỗi của mình đó là tt, nhưng nếu con tiếp tục ôm cái tôi sai, tôi tệ thì con đang trụ vào tội lỗi. Người biết lỗi mà buông nó thì tiến, người biết lỗi mà ôm mãi thì lùi. Ngài dạy vô trụ là khi con dám sửa nhưng không giữ hình ảnh cũ của mình.
(1:04:40) Người biết quét rác nhưng không gi đống rác trong lòng, đó là người có trí. Tổ kết luận trong buổi pháp thoại, nếu con chưa hiểu vô niệm thì con sẽ bị niệm kéo đi. Nếu con chưa hiu vô tướng thì con sẽ bị hình thức trói buộc. Nếu con chưa hiểu vô trụ thì con sẽ luôn bám víu vào một thứ gì đó rồi khổ vì nó.
(1:05:08) Nhưng nếu con đã hiểu ba điều này thì dù giữa chốn trần lao con vẫn thong dong như cánh chim gia hư không. Tổ nói khẽ như gió thổi qua rừng tre. Hãy nhớ đạo không phải thứ đ nói. Đạo là thứ để sống. Sống bằng tâm không dính thì từng hơi th là đạo. Sống bằng tâm buông sạch thì từng bước chân là giải thoát. Một hôm khi gió lặng trời quang, trong buổi ngồi thiền dưới hiên chùa, tổ Huệ Năng chậm rãi nói với đại chúng, "Nhiều người tu chỉ để tránh khổ, nhưng khổ hay lạc đều là cảm thọ.
(1:05:48) Tránh khổ tức là trụ vào lạc, cầu lạc là gốc của bất an." Tổ nhìn quanh rồi tiế
p, "Người biết tu không phải người không còn cảm xúc, mà là người sống mà không trụ vào cảm xúc. Vui thì biết vui, buồn thì biết buồn, biết rồi đ đó. Không chối bỏ cũng không giữ lại. Đó là vô niệm. Một đệ tử hỏi, "Vậy nếu không giữ lại gì cả thì con sống bằng gì?" Tổời, "Con sống bằng sự sáng biết.
(1:06:21) Cái biết không bám, cái thấ
y không động, sống không phải bằng ký ức mà bằng hiện tiền. Khi con không bám vào niệm thì mọi điu con làm đều tự nhiên, không gượng ép, không nặng nề. Một ngày khác, có người hỏi tổ, "Bạch tổ, có phải ngưi tu là người không mong cầu gì cả?" Tổ trả lời, "Không phải không mong cầu, mà là khi thấy mong cầu thì biết rõ đây là mong cầu.
(1:06:54) Thấy rồi không chạ
y theo không đàn áp thì mong cầu đó tan đi như mây tan trong nng. Đó là vô trụ. Ngài nói thêm cũng như ngưi khác nước biết khác nhưng không cần hoảng loạn. Nếu có nước thì uống nếu chưa có thì bình tĩnh tìm. Còn người không biết mình khác cứ uống rưu tưng là nưc đó là người mê.
(1:07:25) Tổ kết luận vô trụ không phải là vô cả
m mà là không để cảm xúc điều khiển tâm. Một buổi sáng có một tăng nhân hỏi, "Bạch tổ, sao con càng học nhiều kinh thì tâm lại càng rối?" Tổ gật đầu: "Vì con không học để sống mà học để biết. Biết nhiều sinh phân biệt, biết mà không hành thì cái biết ấy trở thành gánh nặng.
(1:07:54) " Ngài tiế
p, vô tướng là biết mà không khoe, hiểu mà không dính vào hình thức của hiểu biết. Như người uống nước, tự mình biết nóng lạnh, không cần nói nhiều. Cái hiểu thật thì nhẹ nhàng, không cần chứng minh. Ổ nói, người học đạo không phải để có tri thức mà để thấy lại tự tâm. Nếu con học nhiều nhưng xa tâm thì giống như người có bản đồ mà không chịu đi.
(1:08:20) Bản đồ ấy chỉ là giấy. Một người hỏi, "Thưa tổ, nếu buông hết thì cuộc sống có còn ý nghĩa gì không?" Tổ nhìn sâu vào mắt người ấy rồi hỏi lại, "Con nghĩ ý nghĩa đến từ đâu?" "Dạ, từ việc mình làm, từ người mình thương, từ mục tiêu mình đt được. Tổ gật đầu, "Những điu đó không sai, nhưng nếu con trụ vào chúng thì khi mất đi con cũng mất luôn ý nghĩa.
(1:08:54) Còn nếu con sống mà không trụ thì mọi việ
c đều trở thành pháp tu, mọi ngưi đều là thầy và từng giây phút là cơ hội quay về." Ngài nói: "Ý nghĩa không nằm ở kết quả mà nằm trong sự tỉnh thức khi sống. Khi tâm con không trụ thì con sống trọn vẹn với từng phút. Sống dậy là đ sâu đ đầy.
(1:09:21) Một hôm trời se lạnh, một vị
cư sĩ đến thăm tổ hỏi, "Bạch tổ, vợ con thường phiền trách, con muốn buông mà chẳng được." "Phải làm sao?" Tổ hỏi: "Khi bị trách, tâm ông có khởi gì?" Dạ có. Con thấy oan ức, thấy giận rồi thấy buồn. Vậy ông có thấy tâm mình đang phản ứng không? Dạ có thấy. Tổ gật đầu. Thấy được là tốt, nhưng thay vì phản ứng, hãy quan sát.
(1:09:58) Cái thấy không phản ứng ấy là ánh sáng trí tuệ. lúc bị mắng, nếu con im lặng mà trong tâm còn dậy sống thì
đó là trụ vào cái tôi bị xúc phạm. Nếu thấy sống và để nó lắng, đó là tu. Ngài dạy vợ con chính là người giúp ông thấy lại tâm mình. Người tu không cần xa đời mà cần thấy rõ mình trong đi. Đó là hành trì sống động nhất.
(1:10:27) Tổ có lần chỉ vào ngọ
n đèn đang cháy trong đêm, bo, "Các đệ tử, các con thấy ánh sáng này không?" "Dạ, thấy." "Các con có thấy ngọn đèn tự soi không?" "Dạ, thấy ánh sáng chiếu ra khắp nơi, tổ nói, "Tâm các con cũng giống như ngn đèn, nó có kh năng soi chiếu tất cảnh vật, ý niệm, cảm xúc. Nhưng nếu các con chí chạy theo những gì được soi mà quên mất cái đang soi thì suốt đời chỉ sống bằng cái bóng.
(1:11:02) Ngài tiếp vô niệm là trở về
cái đang chiếu, không dính vào thứ được chiếu, không lạc vào bóng. Khi con sống từ nơi cái soi thì con thấy tất cả mà không trụ nơi nào. Một vị tăng trẻ hỏi, "Con thường bị dao động bởi lời khen, lời chê? Có khi một lời chê nhỏ cũng làm con buồn cả ngày. Tổ đáp: "Vì con còn thấy cái tôi là quan trọng.
(1:11:36) Khi lờ
i khen đến, con liền hả hê, khi bị chê, con liền co lại. Đó là do tâm còn trụ vào hình ảnh bản thân. Ngài dạy vô tướng là không dựng hình tượng cho mình, không mong ai nghĩ tốt, không sợ ai nghĩ xấu, làm việc đúng với tâm không gì ai. Khi không cần ai công nhận, con sẽ thấy tự do thật sự. Tổ kết luận: Tự do không phải là không ai cản trở mà là không bị chính mình trói buộc bởi sự mong cầu.
(1:12:08) Khi kết thúc buổi pháp thoại, ổ
nói, "Đừng nghĩ rằng vô niệm, vô tướng, vô trụ là điều gì xa dời. Nó không ở trong núi sâu, không nằm trong sách dở, nó ở trong từng khoảnh khắc đi thưng. Khi con buông được một niệm sân, đó là vô niệm. Khi con sống mà không cần ai biết, đó là vô tướng. Khi con làm việc mà không chờ kết quả, đó là vô tr, đó là đạo, không cần tìm, chỉ cần sống.
(1:12:48) Một sáng mùa xuân, khi ánh nắng chiếu nhẹ qua tán lá, tổ Huệ
Năng cùng vài đệ tử tản bộ quanh thiền viện, tổ chỉ vào một chú chim sẻ đang nhảy nhót trên cành, hỏi, "Các con có thấy con chim kia sợ ai không?" Một đệ tử đáp, "D thưa không, nó rất tự nhiên." Tổ ời hiền, vì nó không có ý phải làm chim sẻ tốt. Nó sống đúng với tánh của nó.
(1:13:21) Còn ng
ười vì có ý muốn làm người tu tốt nên mới sinh bao gượng ép, nặng nề, muốn là đã trụ, trụ là khổ. Ngài nói, "Nếu các con có thể sống như chim sẻ, thấy thì bay, đói thì ăn, lạnh thì tìm chỗ ấm, nhưng trong lòng không sợ, không tính toán thì đó là vô trụ, tự nhiên là đạo." Một người hỏi, "Bạch tổ, con tu đã nhiều năm nhưng vn chưa thấy tâm mình sáng ra.
(1:13:52) Con làm sai vẫn buồn, con bị chê vẫn giận." Ổ hỏi, "Còn có thấy những cảm xúc ấy khởi lên không?" "Dạ, có." "Còn có biế
t đó là vọng không?" "Dạ có, nhưng vẫn bị nó lôi." Tổ gật đầu, "Vậy là tốt rồi. Thấy vọng mà không theo, đó là bưc đầu của tỉnh. Nếu con tiếp tục nhìn nó mà không dính thì nó sẽ yếu dần. Đừng cố diệt nó. Đừng chiến đấu, cứ đ nó đến thấy rõ rồi nó tự tan. Đó là vô niệm. Ngài tiếp.
(1:14:33) Nhiề
u người cho rằng tu là thắng được vọng tưng, nhưng tht ra tu là không để vọng làm chủ, không cần chiến đấu, chỉ cần soi sáng. Một hôm, trời nắng gắt, một đệ tử ra giưng tưới cây, mồ hôi đm áo, gương mặt cao có. ổ đi ngang hi, "Sao con tưi cây mà gương mặt lại như đang chịu khổ?" Đệ tử thưa, "Dạ, vì trời nóng quá mà hôm nay con đưc phân công làm giường nên con cố làm cho xong.
(1:15:12) " Tổ mỉ
m cười, "Làm mà tâm không hiện diện thì dù là việc thiện cũng mỏi mệt. Nếu con tưới cây bằng tâm đang mong làm cho xong thì con đã trụ vào mục tiêu. Khi tâm con an trong từng gáo nước thì dù nóng cũng nhẹ." Ngài dạy vô tưng là đây, không chấp việc lớn, việc nhỏ, việc gì đến làm hết lòng. Làm xong buông, đng để hình bóng của việc đè nặng lòng mình.
(1:15:50) Một hôm khác có vị
tăng nói, "Con cố giữ tâm không loạn, nhưng càng cố nó càng loạn, giống như càng giớc thì tay càng trượt." Tổ gật đầu: "Vì con đang trụ vào không loạn, chính cái muốn không loạn là gốc loạn. Hãy để cho mọi thứ hiện ra nhưng không dính, không giữ tâm tỉnh, không chống tâm loạn, chỉ cần sáng biết đó là vô niệm. Ngài kể có người học trò thiền bảy năm không ngộ, một hôm gánh nước thì cây gánh gãy, nưc đ đy đất.
(1:16:28) Anh ta buông tiếng thở
dài, cũng như tâm tôi gãy rồi. Vừa dứt lời, anh ta buông luôn cái tôi đang tu. Ngày đó ngộ tổ nói, ngộ không ở công phu mà ở chỗ buông cái bám chặt nhất. Mà cái bám chặt nhất chính là ta đang tu hành. Mt người hỏi bạch tổ, con thấy mình càng tu càng thấy tội lỗi mình lớn. Có lúc con muốn bỏ hết gì cảm thấy không xứng.
(1:17:03) Tổ hỏi vậ
y trước khi tu con có thấy tội lỗi không? Dạ không. Con sống vô tư lắm. Tổời vì con chưa thấy. Nay tu rồi con mới bắt đầu thấy. Thấy đó là ánh sáng. Nhưng nếu con ôm cái thấy ấy rồi trách mình dằn giặt thì ánh sáng đó biến thành xiền xích. Ngài dạy vô tướng là thấy mình sai mà không gán nhãn ta là người tội lỗi, chỉ đơn giản thấy nhận sửa xong là đi tiếp, không mang theo hành lý tội lỗi chỉ là bóng trên mặt nước.
(1:17:41) Đừng cố rửa bóng, chỉ cần lặn nước. Một hôm, tổ ngồi bên hồ, các đệ tử quây quần. Một đệ tử hỏi, "Bạch tổ, nếu buông tất cả thì làm sao sống giữa đời?" Tổ nhẹ nhàng nói, "Buông không phải là buông việc, buông là buông dính mắt trong tâm. Con vẫn đi làm, vn nuôi gia đình, vẫn giúp ngưi, nhưng làm xong thì lòng thảnh thơi.
(1:18:15) " Không kể công, không cần báo đáp, không mong giữ lại điều gì, đó là vô trụ. Ngài nói thêm, "Giống như mây hoa tri làm mưa ri tan, không để lại dấu tích. Người sống được vậy thì đi cũng là đạo." Tổ có lần bảo, ngưi đi thường nói, "Tôi sống thật, nhưng khi có ai phê bình, họ liền phản ứng dữ dội.
(1:18:45) Vậ
y là đang sống thật hay sống bằng sự kỳ vọng người khác công nhận cái thật ấy?" Ngài giảng vô tướng là sống đúng với tánh, không cần tô vẻ, không cần tôi là người tốt, tôi là người tu giỏi, tôi là người biết đạo. Cái gì cần thể hiện tự nhiên nó thể hiện, còn cái gì gắn thể hiện đều là giả. Một đệ tử hỏi, "Vậy nếu không có hình tướng thì ai biết mình tu?" Tổ nói: "Không cần ai biết.
(1:19:22) Khi con sống bằng tâm thanh tịnh, con không cần quả
ng bá như Hương Hoa không nói mà vẫn lan. Tổ kết luận buổi giảng vô niệm không phải là vô tâm mà là tâm sáng biết không chạy theo. Vô tướng không phải là vô hình mà là không chập vào hình. Vô trụ không phải là bỏ hết mà là làm tất cả mà tâm không bị buộc. Ba điều ấy như ba chân kiền giữ dững ngọn đèn trí tuệ.
(1:19:56) Người nào giữ đưc ba điều này thì dù ngồi giữa đời loạn, lòng vẫn là hoa sen nở trong buồn. Một sáng sớm yên tĩnh, Sương phủ lối đi. Tổ Huệ Năng đi dạo quanh sân chùa, thấy một chú tiểu đang chăm chú quét sân. Tổ dừng lại hỏi, "Con đang làmđó?" Chú tiu thưa, d, con đang quét rác cho sân sạch. Tổ hỏi tiếp, con quét rác ngoài sân, vậy có đang quét rác trong tâm không? Chú tiu ngơ ngác, ổ nói, rác trong tâm là gì? Là những thứ con tích lũy mà không cần thiết.
(1:20:35) Một lời chê dữ hoài, một ánh nhìn nghi ngờ, một niềm tự
hào chưa buông, một mong cầu luôn mang bên lòng. Nếu chỉ quét ngoài mà không quét trong thì tâm vẫn đầy rác. Ngài nói tiếp, vô niệm là tâm không lưu gi, rác đến thi thấy rồi bỏ, không giữ, không nhặt lại, không tiếc, tâm như mt nước, sạch vì không giữ gì hết.
(1:21:09) Trong buổi giảng pháp chiề
u hôm đó, mt cư sĩ hỏi: "Bạch tổ, con bị người thân hiểu lầm, giận con suốt nhiều năm, dù con đã xin lỗi vẫn không được tha thứ, con buông không được." "Xin tổ chỉ dạy." Tổ hỏi, "Con mong họ tha thứ là vì thương họ hay vì không chịu nổi cảm giác mình bị ghét?" Người ấy sửng người rồi cúi đu đáp, "Dạ, có lẽ cả hai, nhưng đúng là con cũng sợ bị ghét.
(1:21:43) " Tổ gậ
t đu, "Đó chính là trụ, con trụ vào hình ảnh mình phải đưc thương. Khi hình ảnh đó sp đ, con đau. Nếu con thật sự thương thì hãy đ người ấy tự do." Thương không phải là muốn nắm lấy mà là thấy người kia hạnh phúc. Dù không ở gần mình, ngài dạy buông không phải là quay lưng mà là không bắt ai phải sống theo ý mình.
(1:22:10) Khi con buông hình ảnh một cái tôi bị
thương thì lòng con sẽ rộng ra, đủ chỗ cho cả người làm tổn thương mình. Đó là từ bi. Một ngưi đến thưa, bạch tổ, con thưng mơ ước thành tựu điều lớn lao trong đo. Con mong mai sau được làm thầy giảng pháp. có đạo tràng riêng. Ổ hỏi con mong điều ấy vì lòng từ bi muốn giúp người hay vì muốn được công nhận? Người ấy im lặng.
(1:22:41) Ổ nói, "Nếu vì từ bi thì dù không ai biế
t đến con vẫn làm. Còn nếu vì được tán thán thì chính mong cầu đó là trụ và càng trụ càng khổ." Ngài tiếp. Ngưi giúp đời không chờ ghi tên, người gieo hạt không đứng canh xem cây mọc làm rồi quên, đó là đạo. Còn ghi nhớ thì chẳng khác gì đem phân bón cây nhưng lại bóp nghẹt gốc rễ.
(1:23:13) Trong một buổi tối yên ả, ổ kể một câu chuyện, có mộ
t người thấy trên núi có cây thuốc quý, người ấy leo lên trèo qua gần thác, chịu biết bao thương tích. Cui cùng đến nơi bẻ nhánh thuốc mang về, nhưng vì mệt quá ngủ quên để nhánh thuốc khô héo mất. Ổ nói, "Người ấy giống như người tu hành dùng hết sức tìm cầu pháp nhưng không sống với pháp.
(1:23:40) Họ nghe nhiều, biết nhiều, tụng nhiề
u nhưng không hành. Pháp nằm trong sách, trong miệng nhưng không trong tâm. Ngài dy vô tưng là không phô trương cái biết, vô niệm là không giữ cái đã học để kêu, vô trụ là không dừng lại nơi tri thc, mà là đi vào sống thật, từng hơi thở, từng bước chân.
(1:24:11) Mộ
t người hỏi, "Bạch tổ, có phải ngưi tu chân chính là người không cần ai giúp đỡ?" Tổ lắc đầu, "Không phải ngưi tu chân chính là người biết nhận và buông. Nhận sự giúp đỡ trong tỉnh thức, không thấy mình là kẻ yếu, giúp người trong từ bi, không thấy mình là người trên. Cái tâm ấy là vô trụ." Ngài giảng: "Có người từ chối sự hỗ trợ vì sợ mắc nợ. Có người giúp kẻ khác nhưng trong lòng chờ đn đáp: "Đó là trụ.
(1:24:43) Vô trụ là cho mà không nhớ, nhận mà không sợ
, như mây theo gió, như nước chảy, không gượng, không dừng. Một đệ tử thưa: "Bạch tổ, con có lúc rất tinh tấn, có lúc lại buông xuôi. Tâm con cứ như ngọn cỏ, gió chiều nào theo chiều ấy." Tổ hỏi, "Con có thấy mình đang trôi theo gió không?" "Dạ, có.
(1:25:15) Vậ
y ai là người biết mình đang trôi? Dạ là con. Tổ gật đu. Đó là phần sáng trong con. Cái biết đó là gc đạo. Hãy sống với cái biết ấy, không phải với ngọn gió. Tinh tấn hay buông xuôi cũng là hiện tưng. Đừng bám vào nó. Cái thấy rõ mới là con thật. Ngài nói vô niệm không phải là không khởi niệm mà là khởi rồi không đồng hóa.
(1:25:48) Như khách đến nhà mình biết mời trà nhưng không để khách lấy luôn nhà mình. Một hôm có người hỏi Bạch Tổ, khi con thấy ai khổ con rất dễ buồn theo. Đó có phải là tâm từ bi không? Ổời, "Nếu con buồn mà không giúp được, chỉ đắm trong nỗi buồn thì đó là trụ. Từ bi không phải là khổ theo người mà là thấy rõ khổ, biết mình có thể làm gì và làm trong an tịnh.
(1:26:20) " Ngài nói: "Vô tướng là giúp mà không tạo hình ảnh người giúp. Vô trụ là không dính vào kết quả. Người ấy nhận hay từ chối, hiểu hay không đều không ảnh hưởng lòng con. Làm mà như không, đó là đạo hạnh lớn. Cuối buổi hôm ấy, tổ kết các con hãy nhớ đạo không ở nơi xa, không nằm trong hình thức, trong danh xưng, trong giáo điu đạo nằm trong từng phút.
(1:26:54) Các con quay về chính mình, thấy niệm khởi mà không chạ
y theo, đó là vô niệm. Sống đơn giản, không dựng hình ảnh, đó là vô tướng. Làm mọi việc mà tâm không cột, đó là vô tr. Ba pháp này như ba cánh sen mọc từ bùng, vương qua nưc hướng về mặt trời. Người hành trì, chỉ cần không quên thì đã đi na đường giải thoát. Một buổi chiều, tổ Huệ Năng ngồi trong sân vắn, lặng lẽ quan sát bóng nắng nghiêng dần trên mặt đất.
(1:27:27) Mộ
t đệ tử đến bên cung kính hỏi, "Bạch tổ, con thấy ngưi ngoài đời sống buông thả nhưng lại nhẹ nhàng vui vẻ. Còn con tu hành giữ giới, giữ tâm mà lại thấy nặng nề, đôi khi còn cô độc. Có phải con đi sai đường?" Tổ nhìn người ấy thật lâu rồi hỏi, "Con tu vì điều gì?" "Dạ, vì muốn tìm được sự bình an, thoát khổ.
(1:27:59) " Tổ nói, "Tố
t." Nhưng nếu vì cầu bình an mà con thấy nặng, thì cái làm con nặng chính là cầu. Không phải giới làm con khổ mà là tâm trụ vào cái gọi là ta đang giữ giới, ta đang tu đúng. Ngài giảng tiếp, ngưi ngoài đời vui là do họ không thấy. Con tu mà buồn là do con chưa biết buông.
(1:28:24) Khi con buông cả
ta là người tu thì mọi nặng nề liền tan. Lúc đó giữ giới không còn là gánh mà là bản tánh. Một đệ tử hỏi. Bạch tổ, làm sao để phân biệt giữa tâm chân thật và vọng tâm? Tổ mỉm cười, không cần phân biệt. Chỉ cần biết rõ tâm nào đang hiện khởi và không dính vào đó thì vọng tự tan, chân tự hiện.
(1:28:53) Ngài ví dụ
như ngưi đứng trên bờ nhìn mây bay, không cần phân biệt mây tốt mây xấu, chỉ cần không chạy theo mây thì sẽ thấy trời xanh. Còn nếu cứ chỉ trích mây đen, khen mây trắng thì cả đời không thấy được trời. Tổ dạy vô niệm là cái biết không phân biệt. không can thiệp, không định danh, thấy là thấy, biết là biết, nhưng không vướng mắt.
(1:29:24) Mộ
t hôm, có người hỏi, "Bạch tổ, tại sao Phật dạy từ bi mà người tu hành lại có lúc cần nghiêm khắc, thậm chí nói lời nặng?" Tổ đáp: "Từ bi không phải là dịu dàng suốt ngày. Từ bi là làm điều gì lợi ích nhất cho người, dù phải chịu họ ghét." Ngài kể có lần một vị tăng làm sai, ta quở rất nặng. Ngưi ngoài tưng ta sân, nhưng ta qu để cứu anh ta khỏi cái hố sâu.
(1:29:54) Nếu ta ngại làm anh ta buồn thì
đó là từ bi vị kỷ chỉ giữ mình nhẹ, không thật lo cho người. Tổ kết luận: "Vô tướng là không chấp vào dáng vẻ của từ bi. Vô trụ là không giữ tâm ta đang giúp, ta đang t bi. Khi con hành động vì lợi ích, trong sáng không bám vào kết quả, đó là từ bi chân thật.
(1:30:22) Mộ
t người học trò cũ trở về thăm, thưa với tổ: "Bạch tổ, ngày trước con mê mờ, nay đã hiểu phần nào giáo pháp, nhưng khi trở về đời sống thường, con lại thấy tâm mình dễ bị cuốn theo. Có lúc con còn tự trách, thấy mình chưa đủ kiên cố." Tổ nhẹ nhàng nói, "Chính vì con biết mình dễ cuốn theo nên con đã bưc vào chánh đạo.
(1:30:50) Kẻ mê không biết mình mê, ng
ười tỉnh thì thấy rõ tâm mình trôi nổi. Ngài tiếp, nhưng đừng trách mình, cái trách đó cũng là trụ. Hãy nhìn tâm như người mẹ nhìn con thơ, thấy nó chạy nhưng không la rầy, chỉ dịu dàng gọi về. Mỗi lần con trôi, hãy biết rồi quay lại. Đng lên án, đừng tự ti. Tâm như nước, chỉ cần ngừng khuấy, nó sẽ trong.
(1:31:26) Mộ
t hôm có ngưi đến xin pháp danh, nói, "Bạch tổ, con mong có pháp danh để tinh tấn hơn, để có thêm trách nhiệm với việc tu." Tổ hỏi, "Nếu không có tên, con có còn tu không? Người ấy ngập ngừng rồi đáp, "Dạ, có lẽ cũng tu, nhưng sẽ thấy lạc lỏng." Tổ gật đu, "Đó là do con trụ vào hình thức. Pháp danh chỉ là phương tiện nhắc nhở. Nhưng nếu con lấy đó làm điểm tựa, thấy mình cao hơn, thấy mình đặc biệt thì pháp danh trở thành chướng ngại.
(1:31:59) Ngài nói vô tướng là tu mà không cần chứng nhận, tâm tự biết là đủ. Không cần áo, không cần danh xưng, không cn được gọi mà đạo vẫn hiện giữa lòng đời. Tổ có lần hỏi đại chúng, "Khi các con nghe một người chê mình, phản ứng đầu tiên là gì?" Một ngưi đáp, "Dạ, thấy buồn hoặc phản bác.
(1:32:30) " Người khác nói, "Dạ, con lặng im nhưng trong lòng vẫn giận." Tổ gật đu, "Đó là vì các con trụ vào hình ảnh tôi là người tốt. Khi hình ảnh ấy bị tổn thương, tâm liền loạn. Ngài dạy, nếu các con sống mà không trụ vào tôi thì khen chê chỉ là gió hoa tai. Gió mát thì nhận, gió độc thì đi, nhà không cửa thì gió chẳng trú được.
(1:33:01) Vô trụ là nhà không cửa, không danh, không hình. không bản ngã thì lời ai cũng không trụ lạ
i được trong tâm. Một lần khác, một chú tiểu hỏi, "Bạch tổ, có người nói tu là phải buông hết gia đình, tiền bạc, công việc mới gọi là tu chân chính, có đúng không?" Tổ mỉm cười. Nếu buông ngoài mà trong còn dính thì chưa gọi là tu. Nếu còn ghét của cải, sợ tình cảm, tránh xa cuộc đời thì vẫn là một kiểu trụ.
(1:33:34) Ngài giảng tu không phải là bỏ cái ngoài mà là không bị ràng buộc bởi cái ngoài. Con vẫn có nhà, có vợ con, có công việ
c nhưng lòng không trụ nơi đó. Làm hết lòng, sống có nghĩa rồi buông mọi kết quả. Như thế mới là đạo giữa đời. Tổ kết lại phần giảng trong buổi tối hôm ấy. Người hiểu vô niệm thì thấy muôn cảnh mà tâm không dính.
(1:34:06)
Người sống vô tướng thì giữa chợ vẫn an như rừng vắn. Người hành vô trụ thì dù việc đến tay cũng nhẹ như không. Con đường tu không phải đi xa mà là quay lại. Không phải thêm gì mới mà là bớt những cái không cần. Không phải thắng ai mà là thắng chính cái tâm hay trụ. Khi tâm không trụ, đó là lúc Phật hiện. Một hôm, một vị tăng tr đến gặp tổ, vẻ mặt hoan mang.
(1:34:36) Bạch tổ
, con thường thấy mình tu không bằng người khác. Họ thiền sâu, tụng kinh giỏi, hiểu đạo lý rộng. Còn con nhiều khi chỉ lo quét dọn, nấu ăn, chẳng có thời giờ học hành, con sợ mình mãi mãi không ngộ." Tổ nhẹ nhàng nhìn vị ấy hỏi, "Khi con nấu ăn, tâm con có đang lo nghĩ điều khác không?" "Dạ không, con tập trung vào từng động tác.
(1:35:12) Khi con quét sân, con có trách móc ai vì việ
c đó không?" "Dạ không. Con làm trong vui vẻ. Tổ mỉm cười. Thế thì con đang tu rất sâu. Tu không phải là thiền sâu bao nhiêu giờ, thuộc bao nhiêu bài kinh, mà là sống trọn với từng khoảnh khắc, tâm không dính mắt. Đó là vô nim. Ngài nói, có người ngồi yên nhưng tâm rong ri, có người bận rộn nhưng lòng rỗng rang.
(1:35:39) Cái làm nên đạo không nằm trong hình thức mà nằm trong sự vắng mặt của bản ngã nơi từng việc làm. Một cư sĩ hỏi, "Bạch tổ, con nghe nói phải buông ngã chấp, nhưng khi không còn cái tôi thì còn ai tu, ai sống? Có phải như vy là rơi vào chỗ trống rỗng giảng.
(1:36:07) Cái tôi cần buông không phả
i là cái đang sng mà là cái tưng tượng ra tôi tốt hơn người, tôi giỏi, tôi thua kém, tôi là ngưi đặc biệt. Những cái đó chỉ là lớp vỏ, khi buông xuống cái thật mới hiện. Ngài ví dụ như cũ hành, bóc từng lớp vỏ, càng bóc càng trong. Cái nhân không hiện lộ nếu con cứ giữ lớp vỏ, nhưng bóc xong cái thật vẫn còn. Buông cái tôi ảo để sống với cái tâm chân thật sáng biết mà không tên gọi.
(1:36:40) Đó là sống bằng vô tướng. Một hôm, một ngưi đến chùa với vẻ khổ sở. Con mất hết tài sản sau biến cố lớn. Con từng là ngưi có địa vị, nay trắng tay không ai thèm nhìn. Con thấy đời bất công, tâm con đầy oán giận. Ổ hỏi khi con có địa vị con có chắc rằng mình sẽ giữ mãi không? Dạ, lúc đó con không nghĩ đến mất. Ổ nói đó là gốc khổ.
(1:37:14) Vì trụ vào cái tạm nên khi nó mất còn
đau. Nếu lúc có con biết nó là tạm thì khí mất, lòng con vẫn an. Vì đâu có gì thật sự mất. Nếu con chưa từng thật sự có, ngài tiếp vô trụ không phải là nghèo khó mà là không để vật chất làm chủ tâm. Khi giàu không kêu, khi nghèo không khổ, khi được không mừng, khi mất không buồn, đó là tâm đã không trụ.
(1:37:50) Tổ dạy cái gì cũng có thể
là nơi tu, nếu tâm không dính. Cái gì cũng có thể là chướng ngại, nếu tâm trụ vào nó. Lời khen nếu trụ vào đó trở thành đc dược. Lời chê nếu không trụ trở thành bài học. Ngưi thương nếu trụ vào họ sinh khổ. Người ghét nếu không trụ cũng là thiện tri thức. Một đệ tử hỏi Bạch Tổ: "Vậy làm sao để biết mình còn trụ?" Ổ đáp: "Khi con b dao động bởi điều gì, hãy hỏi tâm mình đang bám vào đâu? Nếu có một nơi bám thì đó là trụ.
(1:38:32) " Thấ
y đưc là bưc đầu. Biết rồi, mỉm cười, không theo, dần dần sẽ thoát. Tổ kể có một ngưi đi tìm kho báo, anh ta mang theo bản đ đi khắp rừng sâu. Một hôm, bản đ rơi xuống suối. Anh hoảng loạn, dậm chân khóc vì mất bản đồ mà không biết rằng nơi mình đang đứng chính là mỏ vàng.
(1:39:04) Ngài giảng cái bả
n đồ là kinh sách, giáo lý, tri thức, nó giúp con hưng đo. Nhưng đến một lúc, nếu con cứ giữ bản đ mà không dám đặt chân xuống, con không bao giờ tới đích. Khi tâm lặng thấy biết rõ ràng chính là đến vô tướng là sống bằng đạo, không cần bản hiệu. Vô niệm là đi mà không cần ghi nhớ từng bước. Vô trụ là đến mà không cần nói, ta đã đến.
(1:39:37) Một vị
tăng hỏi, Bạch Tổ, đôi khi con làm việc thiện nhưng trong tâm lại khởi nghĩ mình tốt thật, người khác sao không làm giống mình? Tổ hỏi, "Khi nghĩ như vậy, con có thấy tâm con vui không?" "Dạ không, con thấy nặng, thấy bất mãn." Tổ gật đầu, "Vì con đang dính vào cái tướng của công đc. Người thật sự có công đc là người không còn thấy mình đang làm gì đặc biệt.
(1:40:08) Ngài nói như mặt trời soi chiếu, không tự hào gì đã chiếu sáng, như mưa rơi, không kể công gì đã tưi đt. Người tu cũng vậy, làm rồi quên. Đó mi là đạo hạnh sâu dày. Vô trụ là cho mà không nắm, làm mà không kể, giúp mà không mong ghi công. Tổ kết thúc buổi giảng với một bài kệ, tâm như trăng sáng ri hư không, không dính một mây, chẳng trụ lòng, dù giữa bụi trần, lòng vẫn sạch, không thêm không bớt đạo thông vong.
(1:40:49) Ngài nhìn
đại chúng từ bi dặn dò, "Đng để ba chữ vô niệm, vô tướng, vô trụ chỉ nằm trong miệng. Hãy để nó thấm vào từng bước chân, từng lời nói, từng ánh nhìn. Khi đó các con không cn đi tìm đạo nữa, vì đo đang chính là các con." Một hôm khi trời lặng gió, tổ Huệ Năng đang ngồi tỉnh lặng bên hiên chùa. Một người Lữ Hành đến từ xa lạy tổ rồi thưa: "Bạch tổ, con đã đi qua nhiu nơi, học nhiều pháp, hành nhiều hạnh mà tâm vẫn chưa yên. Xin tổ chỉ cho con đường chấm dứt mọi rối loạn.
(1:41:30) " Tổ hỏi, "Trong suốt hành trình ấy có lúc nào con không cầ
u thêm điều gì? Người ấy suy nghĩ rồi lắc đầu, "Dạ chưa, vì con sợ nếu không học thêm thì sẽ tục lùi." Tổ gật đu, "Đó là cái trụ rất vi tế, trụ vào sự cầu tiến.
(1:41:57) Không phải cầ
u là sai, nhưng nếu cái cầu ấy khiến tâm con không bao giờ dừng lại thì con sẽ không bao giờ thấy được mặt nước phẳng lặng trong lòng." Ngài tiếp: "Vô trụ là khi tâm không cần chỗ bám. Không bám vào thành tựu, cũng không bám vào thất bại. Đó là tự tại. Một đệ tử hỏi, "Bạch tổ, có phải muốn tu nhanh thì phải tránh xa thế gian, xa ngưi đời?" Tổ hỏi, "Khi con ở với ngưi đi, điều gì khiến con khổ?" "Dạ, vì họ hay phiền phức, ganh tỵ, thị phi, khiến tâm con dễ động.
(1:42:38) " Tổ nói vậy là vì tâm con ch
ưa đ định, không phải lỗi ở đời. Nếu con rốt vào núi đ tránh đời thì chẳng khác gì người bị gió thổi, thay vì luyện sức đứng dững lại trốn vào hang. Ngài dạy vô niệm không cần ở đâu, chỉ cần ở đây mà tâm không b lôi. Vô tưng là đi giữa chợ mà không trụ hình, vô trụ là sống giữa người mà lòng không phân biệt. Khi con sống đưc như thế thì chợ cũng là thiền đường.
(1:43:12) Mộ
t người hỏi Bạch Tổ, tại sao khi con giúp ngưi mà không được ghi nhận, lòng lại buồn? Tổ đáp: "Vì con giúp với kỳ vọng, con gieo mà muốn gặt ngay. Cái làm con khổ không phải vì ngưi kia vô ơn mà vì con trụ vào lòng biết ơn của họ." Ngài nói ngưi giúp đúng pháp là người không mong ghi nhận. Như ánh nắng chiếu lên hoa, hoa nở rồi tàn, nắng không hề để tâm.
(1:43:41) Vô trụ là khi hành thiện mà không trụ vào thiệ
n, đó mới là Bồ Tát đạo. Một buổi chiều có ngưi đến hỏi, "Con luôn cố giữ chánh niệm, nhưng chỉ cần một chút sơ hở là vọng tưng chen vào. Như vậy có phải là con tu chưa đủ?" Tổ giảng chánh niệm không phải là giữ cho vọng không khởi, mà là khi vọng khởi liền biết.
(1:44:08) Biết rồ
i không theo, không ghét, đó là chánh niệm. Vô niệm không phải là không có niệm mà là không bị trói bởi niệm. Cái thấy không bị cuốn chính là trí. Ngài nói khi con đang lắng nghe ta mà bỗng một ý nghĩ chen vào. Nếu con nhận ra nó mỉm cười rồi trở lại với hơi th, đó là tu.
(1:44:33) Còn nếu con trách bản thân gì đã nghĩ linh tinh, đó là trụ. Một đệ tử trẻ sau thời gian vào rừng nhập thất, quay về chùa với vẻ buồn. Bạch tổ, trong rừng không ai quấy rầy, nhưng con thấy lòng mình vẫn vọng, vẫn bất an. Con tưởng xa thế gian là đủ. Tổời hiền. Rừng không vọng nhưng tâm con còn vọng.
(1:45:00) Người tu mà nghĩ rằng chỉ cần đổi chỗ là đi được tâm thì đó là ngộ nhận lớn. Ngài dạy nếu con không thấy vọng nơi tâm thì dù ở đâu cũng không bình yên. Còn nếu con thấy rõ buông dần thì ngay giữa chợ, giữa phố cũng là rừng thiền. Vô tướng là không tìm hình thức để yên. Yên là từ bên trong, không cảnh nào giữ được tâm lâu bằng cái thấy biết không vướng bận.
(1:45:33) Mộ
t hôm có người hỏi, "Bạch tổ, khi con lạy Phật, con thấy lòng an, nhưng có người nói Phật ở trong tâm lạy làm gì? Còn bối rối không biết ai đúng." T đáp: "Người nói Phật ở trong tâm là đúng. Người lạy Phật để an lòng cũng không sai, nhưng nếu lạy giới lòng thành không cầu gì, chỉ để tan ngã mạng thì đó là đạo.
(1:46:00) Còn lạ
y mà mong đưc ban ơn thì đó là trụ. Ngài giảng pháp nào cũng là phương tiện, quan trọng là tâm hành pháp đó ra sao. Vô tướng là không dính vào hình thức hành trì. Lạy mà không thấy ta đang ly, đó là chân hạnh. Một đệ tử già thưa, "Bạch tổ, tuổi con lớn rồi, trí nhớ giảm, ngồi thiền không lâu được, tụng kinh cũng quên câu. Vậy con còn tu được không?" Tổ nhìn đệ tử nói bằng vọng triều mến, "Tôi không nằm ở trí nhớ, không nằm ở thời gian ngồi.
(1:46:42) Tằm ở phút giây con biết tâm mình
đang đâu. Khi con đi chậm mà lòng không vội, đó là tu. Khi con quên li kinh nhưng nhớ giữ tâm thiện, đó là tu." Vô niệm là không buồn vì mình quên. Vô trụ là không sợ mình thua kém ai. Vô tướng là không phân biệt già trẻ, nhanh chậm, chỉ sống đúng với tánh mình, trọn vẹn và an nhiên.
(1:47:12) Cuối buổi giảng ổ ôn tồn, mỗ
i người có một duyên, một căn tánh. Đng so sánh, đừng bắt mình như người khác. Tu là quay về, không phải hóa thành người khác. Khi tâm không còn mong cầu, không còn hình bóng, không còn chỗ dựa, đó là khi con bt đầu chạm đến tự do chân thật.
(1:47:37) Đạo không nằm trong pháp môn mà nằm trong cái tâm đang dùng pháp môn ấy. Tâm ấy phải rỗng, không trụ, không giữ thì mới là đạo sống. Một buổi sáng, khi Sương còn văn li trước chùa, Tổ Huệ Năng đang thiền hành thì một nhóm cư sĩ đến bái lễ. Một ngưi trong nhóm thưa, "Bạch tổ, con thường nghe rằng tâm bình thì thế giới bình, nhưng làm sao giữ được tâm bình khi ngoài kia đy điều trái ý." Tổ dừng bước, quay nhìn người ấy.
(1:48:07) Vì con muốn thế giới thuận theo tâm mình nên tâm con ch
ưa bình. Nếu con để tâm thuận theo bản tánh, không cưỡng cầu, không chống đối thì dù thế giới thay đổi, tâm vẫn bình. Ngài nói tiếp, "Tâm bình không phải vì hoàn cảnh an mà là vì không trụ vào hoàn cảnh. Tâm như nưc trong, dù mưa gió vn soi đưc trăng.
(1:48:39) Vô trụ là khi tâm không cần điều gì đng yên đ nó yên, đó là chân an." Mt đệ tử hỏi, "Bạch tổ, làm sao để giữ đạo giữa cuộc đời nhiều thị phi?" Tổ hỏi lại, "Khi ai đó thì phi con, con phản ứng thế nào?" "Dạ, con thường im lặng bên ngoài nhưng trong lòng bực bội." Tổ gật đầu: "Vì con còn trụ vào cái danh, khi danh bị đụng, lòng bị động.
(1:49:12) Nếu con không còn thấy cái danh ấy là mình thì ai
động gì cũng không chạm được con." Ngài dạy vô tướng là không thấy có một cái tôi phải bảo vệ. Khi ấy người chê con mỉm cưi, người khen con mỉm cưi. Tâm như gương soi tất cả giữ lại không gì. Một hôn một vị tăng hỏi bạch tổ, nếu vô niệm là không bám vào ý niệm, vậy còn chí nguyện, còn lý tưởng thì sao? Còn bỏ hết thì sống để làm gì? Ổ đáp: Vô niệm không phải là sống không mục tiêu mà là sống mà không để tâm bị trói bởi mục tiêu.
(1:49:56) Con vẫn phát nguyện, vẫn làm, vẫ
n hưng đến điu lành nhưng không dính vào cái mình đang làm. Làm việc thiện nhưng không bị cái thiện đó làm mình kêu. Theo chí nguyện nhưng không bị nó làm mình hối thúc, áp lực, mỏi mệt. Đó là ngưi có đạo lực. Tổ kết luận: "Có chí nguyện mà không dính, đó là trí, có hành động mà không trụ, đó là tu.
(1:50:27) " Một cư sĩ hỏi, "Bạch tổ, vợ con không tu, thưng ngăn cản con. Con buồn thấy mình lạc lỏng, làm sao con giữ tâm tịnh giữa gia đình như thế? Tổ hỏi: "Con tu là để chứng minh điều gì?" "Dạ, con chỉ muốn tìm an lạc. Vậy khi ai cản? Con buồn, tức là con trụ vào hình ảnh người tu phải được ủng hộ." Tổ giảng, hãy tu như người thắp đèn giữa gió, không mong ai che giúp, chỉ khéo giữ ngọn lửa bên trong.
(1:51:03) Còn ai thổi tắt thì thầm thấp lại, không trách, không phiền. Vô trụ là không cần hoàn cảnh thuậ
n để tu mà lấy nghịch cảnh làm nơi luyện tâm. Một buổi chiều khi hoàng hôn nhuộm vàng ngọn cỏ, ổ hỏi chúng, "Các con nghĩ điều gì khiến người tu hành dễ dừng lại nửa đường?" Một ngưi đáp, "Vì gặp chướng duyên tâm nản, người khác nói, vì thấy ngưi khác vượt xa mình, sinh tự ti.
(1:51:41) " Tổ mỉ
m cười, cả hai đu đúng, vì đều do tâm trụ. Trụ vào mong cầu, gặp chướng ngại liền nản, trụ vào hình ảnh bản thân, thấy ngưi hơn liền buồn. Nếu không trụ thì đưng nào cũng là đường? Ngài dạy đo không dành cho người mau nản, cũng không dành cho người chỉ tìm cảm giác, mà dành cho người thấy rõ vọng khởi rồi mỉm cười không theo. Cứ như thế từng bưc như nước thấm đá.
(1:52:15) Một vị sư lớn tuổi hỏi, "Bạch tổ, con sợ chết không phải vì thân hoại mà vì sợ mình chưa thật sống đạo." Tổ hỏi, "Con nghĩ sống đạo là thế nào?" "Dạ, là giữ giới nghiêm, hành trì đy đủ, không lỗi lầm." Tổ nói, "Nếu con nghĩ như thế thì suốt đời con chỉ chạy theo hình bóng. Vì không ai hoàn hảo. Mỗi sát na là cơ hội bắt đầu. Con chỉ cần sống trọn một phút với tâm không trụ, phút đó là đạo.
(1:52:49) Ngài nói chế
t không đáng sợ. Sợ là chưa bao giờ sống thật. Mà sống thật là khi tâm con không còn nơi để bám, không còn vai để diễn, không còn cảnh đ dính. Đó là tự do. Cuối buổi giảng hôm ấy, ổ dặn các con đừng cầu tìm sự an lạc vĩnh viễn. Hãy học cách an trong từng phút loạn. Đừng tìm một nơi không thay đổi. Hãy tìm cái tâm không đi theo nơi.
(1:53:23) Khi không trụ vào sắc thì đẹp xấu không làm động. Khi không trụ vào âm thanh thì khen chê chẳng còn vọng. Khi không trụ vào cảm thọ thì khổ lạc không còn ràng buộc. Đó là tu và tổ kết lại. Nếu các con sống được với một niệm vô trụ thì dù chưa ng cũng đã gần đo, dù chưa chng cũng đã bước ra khỏi mê. Mỗi ngày chỉ cần quay về như vậy thì đạo không rời các con.
(1:53:57) Trước ngày viên Tịch, tổ Huệ Năng nhóm hp đệ tử, vọng từ hòa nhưng dứt khoát. Ta sắp rời thân tứ đi, nhưng đo không có đến đi. Thân tan, pháp còn, nhưng pháp này không nằm trong lời, trong chữ pháp này nằm trong tâm các con. Nếu các con biết sống với ba điu, ta thường nhắc, vô niệm, vô tướng, vô trụ. Một đệ tử nghẹn ngào, "Bạch tổ, khi thầy đi rồi, làm sao chúng con biết mình không lạc đường?" Tổ hỏi lại, "Khi các con đi trong rừng không có ai dẫn thì các con nhìn gì?" Dạ. Nhìn ánh mặt trời. Tổ gật đu. Đúng vậy.
(1:54:43) Cái sáng trong lòng các con là ánh mặt trời. Khi thấy vọng mà không chạ
y theo, đó là mặt trời đã chiếu. Khi làm mà không cầu, không kể, đó là mặt trời đang rọi. Khi thấy mọi hình tướng chỉ là giả hợp, đó là sáng tỏ rồi. Ngài nói tiếp, "Các con hãy nhớ, đừng tìm ta trong di ảnh, đừng dựng tượng ta mà quên lời ta.
(1:55:14) Đừng lặp lại lời ta mà không sống được với điều ta sống. Vô niệm là không giữ gì, kể cả hình ảnh của ta. Vô tướng là không biến ta thành biểu tượng. Vô trụ là không để lời dạy này thành gánh nặng. Hãy sống như mt trăng, im lặng mà chiếu sáng. Một đệ tử già rơi nước mắt. Bạch tổ, con nguyện đi đời sống theo pháp này, nhưng sợ mình vô minh, một lúc nào đó lại quên mất.
(1:55:48) Tổ nói, "Không sao, quên thì quay lại, mỗi niệm biết mình quên là
đã nhớ." Người ngộ không phải là người không bao giờ lầm, mà là người biết quay về mà không trách mình. Đừng cầu giữ mãi sự tỉnh giác. Hãy học cách quay lại thật nhanh. Mỗi lần quay lại là mỗi lần ánh sáng thêm dững. Ngài mỉm cười. Tu là vậy, không phải đi nhanh mà là quay v đu đặng.
(1:56:16) Ngài nhìn mọi
người lần cuối cùng, từ tốn nói, "Ta không để lại gì cho các con, vì đạo không có hình, chỉ có một điều cuối cùng ta nhắn nhủ, hãy sống như th chưa từng biết đo, để mỗi phút đều là một khám phá. Hãy hành như th chưa từng hành trì, để từng hơi th đều mới mẻ.
(1:56:40) Hãy buông nh
ư th chưa tng bám, để từng bước là tự do. Khi tâm không trụ thì tất cả mọi nơi đu là đạo tràng. Khi tâm không chấp thì ngưi khen hay chê đều là thiện tri thức. Khi tâm không giữ gì thì một cành hoa rơi cũng là pháp. Trong giờ phút lặng lẽ, ngài nhắm mắt nhẹ như lá rụng, không ai khóc lớn. Cả chùa tỉnh lặng như đất trời cũng cúi đầu.
(1:57:11) Nhưng trong lòng đại chúng ai nấy đều biết, tổ vẫn còn trong từng lời dạy, trong từng bước thiền hành, trong từng giây phút người tu quay về với chính mình. Một tấm bia đá ghi lại lời cuối. Tâm không trụ, pháp không giữ, người không chấp, đó là đạo. Vô niệm là gốc sáng suốt, vô tướng là gốc từ bi, vô trụ là gốc giải thoát. Từ đó bao thế hệ sau tiếp nối chẳng phải bằng sách dở mà bằng cách sống.
(1:57:44)
Sống như t không vướng một chữ mà chữ nào cũng là đạo.

Từ Pháp Bảo Đàn Kinh — Basé sur Le Sūtra de l'Autel (ou de la Tribune ou de l’Estrade) du Trésor du Dharma.
"Le Sixième Patriarche Huệ Năng enseigne : La Non-pensée La Sans-forme La Non-demeure sont les fondements de la pratique spirituelle."
Voici une brève explication des termes :
Vô Niệm (Non-pensée) : Ne pas s'attacher aux pensées qui surgissent.
Vô Tướng (Sans-forme) : Ne pas s'attacher aux apparences ou formes extérieures.
Vô Trụ (Non-demeure) : Ne pas s'établir ou se fixer dans un état, une pensée ou un lieu.
Ces trois principes sont au cœur de l’enseignement du Zen selon Huệ
Năng, visant à libérer lesprit de lattachement et à réaliser la nature véritable

Namo Maître Originel Shakyamuni Buddha.
Salutations respectueuses, chers amis du Dharma, chers amis prédestinés, proches et lointains, qui avez apaisé votre cœur pour écouter cette chaîne aujourd'hui. Avant de commencer l'histoire sur les profonds enseignements du Sixième Patriarche Hui Neng, le grand sage du Bouddhisme Zen, permettez-nous de nous incliner humblement devant les Trois Joyaux. Nous prions pour offrir, avec un esprit sincère, quelques mots venant du cœur à vous tous.
Si vous ressentez la fraîcheur de ces enseignements, veuillez avoir la bienveillance de cliquer sur le bouton d'abonnement pour préserver ensemble la lumière du Dharma authentique. Veuillez cliquer "J'aime" pour que le son du Dharma se propage au loin, vers ceux qui sont prédestinés et qui en ont besoin. Et si possible, laissez un commentaire ci-dessous, comme une empreinte dans la forêt de la moralité, afin que nous sachions que vous marchez toujours à nos côtés.
Une fois de plus. Namo Amitabha Buddha. Puisse chaque minute d'écoute aujourd'hui être une minute de paix. Puisse chaque mot entendu être une graine d'éveil semée dans l'esprit.
Au milieu du courant de la vie qui défile comme un torrent, les êtres humains cherchent sans cesse un refuge. Certains le cherchent dans les temples, d'autres dans les sutras. D'autres encore parcourent montagnes et vallées à la recherche d'un maître éclairé pour leur montrer le chemin. Mais toute cette quête est arrêtée par une question : qu'est-ce que la cultivation ? Et finalement, que cultivons-nous ?
Le Sixième Patriarche Hui Neng a dit un jour : "Si une personne sait prendre l'esprit comme maître, sait clairement si son esprit est illusoire ou calme, elle n'a pas besoin de chercher bien loin. Cet esprit est le Bouddha." Ainsi, pour une cultivation authentique, celui qui étudie la Voie doit comprendre trois choses fondamentales : La Non-pensée, la Sans-forme, la Non-demeure.
Ce ne sont pas seulement trois termes abstraits, mais trois portes menant à l'esprit véritable. Celui qui les comprend ouvre la grande porte. Celui qui ne comprend pas, même s'il récite des milliers de sutras ou se prosterne pendant 10 ans, restera seulement au seuil de la Voie.
Hui Neng, alors qu'il n'était encore qu'un laïc, un bûcheron illettré qui n'avait jamais appris à lire ni ne comprenait les sutras, entendit une phrase du Sutra du Diamant : "Produire l'esprit sans qu'il ne demeure nulle part." À cet instant, son esprit s'illumina, comme si les nuages se dissipaient pour révéler le soleil. Cette vision ne venait pas de l'étude. Cet éveil n'était pas le fruit du raisonnement. C'était une perception directe, un éveil soudain de sa propre nature.
Ceux qui écoutent jusqu'ici se demanderont sûrement : qu'est-ce que la non-pensée ? La non-pensée ne signifie pas ne pas avoir de pensées qui surgissent, mais que lorsque les pensées surgissent, on ne s'y attache pas. La non-pensée signifie ne pas demeurer dans la pensée. C'est comme le vent soufflant sur l'eau : les vagues se forment puis s'apaisent, mais l'eau reste de l'eau. Mais si l'on demeure dans une pensée, c'est comme agiter l'eau avec la main : plus on agite, plus l'eau devient trouble. Le pratiquant ne craint pas l'apparition des pensées illusoires, il craint seulement de s'y agripper. Car c'est cet attachement même qui engendre les afflictions. Lorsque la pensée surgit, la voir clairement, sans la suivre, sans la rejeter, voilà la non-pensée.
Hui Neng a enseigné à ses disciples : "Pour le confus qui pratique le Dharma, le Dharma devient un obstacle. Pour l'éveillé qui pratique le Dharma, le Dharma devient un chemin." Ainsi, la racine de la cultivation ne réside pas dans la forme, mais dans un esprit libre d'attachement. Nous vivons dans le monde : les yeux voient les formes, les oreilles entendent les sons, le nez sent les odeurs, le corps ressent le toucher, l'esprit entre en contact avec les phénomènes... tout cela fait naître des pensées. Mais si chaque pensée est retenue, analysée, aimée ou détestée, l'esprit entre immédiatement en agitation. Si l'on voit sans retenir, si l'on entend sans y demeurer, c'est la non-pensée.
Le Patriarche enseigne : "Le Dharma n'est pas duel. L'illusion et l'éveil sont séparés par une seule pensée." Quelle est cette pensée ? C'est la pensée dans laquelle nous demeurons, à laquelle nous nous attachons, celle que nous appelons "ce que je pense", "ce que je vois". Une fois que l'on lâche ce "je", la pensée retourne à sa nature. L'illusion est alors Bodhi (Éveil). Le pratiquant n'a pas besoin de se forcer à ne pas penser. Car la nature de l'esprit est de produire d'innombrables pensées. La cultivation consiste à regarder directement le flux des pensées, sans être entraîné par lui, et sans lui résister. C'est comme regarder les nuages passer : savoir qu'ils sont des nuages, sans avoir besoin de les poursuivre ou de les chasser.
Ensuite, il y a la "sans-forme". "Tướng" (forme) est l'apparence, la trace. La sans-forme, c'est ne pas s'agripper aux apparences, mais cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de formes ; c'est ne pas demeurer dans les formes. Nous nous attachons souvent à la forme comme étant la réalité. Nous voyons ce corps comme grand ou petit, beau ou laid, noble ou humble, puis nous commençons à comparer, à discriminer, ce qui engendre l'arrogance et la jalousie. C'est être lié par les formes. Le Patriarche dit : "Si l'on voit que toutes les formes sont illusoires, on voit alors le Tathagata (la véritable nature)." Parce que toutes les formes sont sujettes à la naissance et à la mort. La beauté d'aujourd'hui se fanera demain. La richesse d'aujourd'hui ne sera peut-être plus là dans la prochaine vie. Ce corps retournera finalement à la poussière. Alors, à quoi bon s'attacher ? Un jour, quelqu'un demanda au Patriarche : "Celui qui cultive la voie doit-il observer les préceptes ?" Le Patriarche répondit : "Pour celui qui comprend la sans-forme, les préceptes sont naturels. Pour celui qui s'attache à la forme des préceptes mais dont l'esprit est encore plein de colère et d'ignorance, ces préceptes ne sont que fausse apparence. Observer les préceptes vise à purifier l'esprit, non à s'en vanter. Pratiquer pour se libérer, non pour ériger un monument de mérites. Si l'esprit désire encore les louanges du monde, alors même en se prosternant chaque jour, on n'est pas encore sorti du filet de la renommée. La sans-forme, c'est vivre au milieu des formes sans s'y attacher. Voir ce corps sans l'appeler "moi", entendre les louanges et les critiques sans être ébranlé, c'est cela la liberté, c'est cela la libération."
Certains voient que la vie est souffrance et abandonnent tout pour se retirer dans les montagnes. Mais si l'esprit s'attache encore à l'idée que "je suis en train de pratiquer", "je suis en train de quitter le monde", alors il y a encore l'ombre des formes. Le Patriarche enseigne : "L'esprit quitte les formes" ne signifie pas fuir le monde, but is de vivre au milieu du monde sans être entraîné par lui. C'est là la véritable capacité du pratiquant. Et enfin, la non-demeure.
Les gens du monde s'attachent à toutes sortes de choses : la richesse, la renommée, les louanges, la beauté. Mais le plus effrayant est de s'attacher à ses propres pensées. Croire que ses propres idées sont justes, que ce que l'on comprend est la vérité, voilà la racine de l'ignorance. Le Patriarche a dit : "Produire l'esprit sans qu'il ne demeure nulle part", cela signifie qu'il ne faut demeurer nulle part pour que l'esprit véritable puisse naître. Ne pas demeurer ne signifie pas ne rien faire, mais faire toute chose avec un esprit détaché. C'est comme un batelier sur la rivière : il n'embrasse pas le courant, ni ne lui résiste, mais il sait suivre le courant pour avancer.
Dans le Sutra du Diamant, le Bouddha enseigne : "Si un Bodhisattva pratique encore le don en demeurant dans les formes, ce n'est pas la véritable pratique du don." Car s'il y a encore demeure, il y a encore discrimination. Faire le bien mais attendre une récompense en retour, ce n'est pas encore l'acte d'un Bodhisattva. Le Patriarche Hui Neng a dit : "Si le pratiquant demeure encore dans l'environnement, l'environnement contrôlera son esprit. S'il ne demeure pas dans l'environnement, l'esprit maîtrisera l'environnement."
Les gens pensent souvent que lâcher prise signifie abandonner. Mais lâcher prise ici, c'est lâcher l'attachement, le fait de s'arrêter à un point. Ne pas demeurer, c'est ne pas s'arrêter dans le passé, ne pas rester coincé dans le futur, mais vivre le présent avec une pleine conscience. Le Patriarche explique : "Les êtres sensibles errent dans le cycle des renaissances parce qu'ils demeurent dans l'illusion. S'ils ne demeurent pas, il n'y a plus de naissance ni de mort." L'attachement est la racine de la naissance et de la mort. Une fois que l'on voit clairement que la nature originelle ne va ni ne vient, où y a-t-il quelque chose où demeurer, quelque chose à retenir ?
Ceux qui écoutent jusqu'ici peuvent encore trouver ces trois mots – non-pensée, sans-forme, non-demeure – très vastes. Mais regardez votre propre vie. Chaque jour, combien d'afflictions naissent d'un mot, d'un regard, d'une critique ? Chaque nuit, combien de fois vous tournez-vous dans votre lit à cause d'une affaire passée ou d'une inquiétude pour l'avenir ? Tout cela provient de l'attachement. C'est parce que l'on demeure dans les louanges et les critiques que le cœur est ébranlé. C'est parce que l'on s'attache aux formes que naît la comparaison. C'est parce que l'on suit les pensées qui surgissent que l'esprit n'est pas en paix.
Alors, s’il existe une manière de vivre où tu continues à travailler, à vivre au milieu du monde, mais où ton esprit ne se laisse pas emporter par les rivalités, le gain et la perte, est-cela la liberté ?C'est le chemin que le Patriarche Hui Neng a indiqué. Un chemin qui ne se trouve pas dans les livres, qui ne nécessite pas des milliers de prosternations, mais qui se trouve juste dans votre esprit, si vous acceptez de regarder.
Un jour, un disciple demanda au Patriarche Hui Neng : "Maître, je récite les sutras chaque jour, je médite, je suis végétarien, j'observe les préceptes. Peut-on appeler cela une cultivation authentique ?" Le Patriarche regarda ce disciple avec des yeux compatissants et répondit calmement : "Si tu cultives seulement pour accumuler des mérites, espérant des récompenses karmiques, c'est une cultivation ordinaire. Si tu cultives pour éliminer les afflictions, c'est une bonne cultivation. Mais si tu cultives pour retourner à ta nature propre, en te détachant de toute demeure et de tout attachement, alors c'est la véritable cultivation." Le disciple joignit les paumes et demanda à nouveau : "Alors, s'il vous plaît Maître, enseignez-moi clairement ce que signifie 'retourner à sa nature propre' ?" Le Patriarche répondit : "La nature propre est le Bouddha. Ne cherche pas le Bouddha en dehors de l'esprit, ne cherche pas la Voie en dehors de tes actes. La vision et la connaissance initiales, non souillées par la moindre poussière, non entravées par le moindre concept, voilà la nature propre." Les gens, dans leur confusion, sont obscurcis par les pensées illusoires et croient devoir chercher le Bouddha à l'extérieur.
Le Patriarche s'arrêta un instant, puis reprit : "Si ton esprit est calme sans être confus, lumineux sans être agité, c'est la vision de la Prajna (sagesse). Et pour y parvenir, tu dois d'abord
savoir ce qu'est la non-pensée, ce qu'est la sans-forme, et ce qu'est la non-demeure. Ces trois choses sont comme trois portes s'ouvrant sur ton esprit. La non-pensée est le fondement. Ce n'est pas éliminer toutes les pensées, mais ne pas s'attacher aux pensées. Le Patriarche donne l'exemple d'un miroir brillant : il reflète toutes les scènes sans garder aucune ombre. L'esprit de celui qui étudie la Voie doit être ainsi. Quelqu'un demanda : "Si l'on ne retient rien, comment peut-on apprendre ?" Le Patriarche dit : "Celui qui apprend est comme l'eau : il voit, l'empreinte est là, puis il redevient calme. Il n'est pas comme la peinture : une fois appliquée, elle sèche et ne peut être corrigée. Étudier la Voie avec un esprit semblable à de la peinture signifie s'attacher fermement au savoir, qui devient alors un obstacle. Étudier la Voie avec un esprit semblable à l'eau, flexible, clair, sans attachement, c'est cela la sagesse vivante. Ainsi, le véritable pratiquant ne fuit pas les pensées qui surgissent, mais ne s'y noie pas non plus. Quand il est en colère, il sait qu'il est en colère, sans s'en prendre aux autres. Quand il est joyeux, il sait qu'il est joyeux, sans s'y attacher. Quand une mauvaise pensée surgit, il la voit comme un nuage qui passe, sans la retenir, sans la rejeter. Le sage n'est pas celui qui n'a pas d'illusions, mais celui qui n'est pas mené par ses illusions.
La sans-forme est l'étape suivante. Les pratiquants s'attachent souvent aux formes extérieures, pensant que pratiquer signifie porter la robe brune, s'asseoir en lotus, réciter des sutras et frapper le "poisson de bois". Mais ce n'est que l'enveloppe. Le Patriarche raconta un jour l'histoire d'une personne qui brûlait de l'encens et se prosternait devant le Bouddha chaque jour, la bouche récitant mais l'esprit occupé à calculer ses gains et ses pertes. Cent prosternations de ce genre ne valent pas un seul instant de pureté d'esprit chez une personne anonyme qui ne recherche aucun mérite. Celui qui voit la sans-forme, pour lui, chaque acte est la Voie. Voir une personne pauvre et sentir naître la compassion, c'est la Voie. Voir une personne dans l'erreur sans la mépriser, c'est la Voie. Être au milieu du marché sans que l'esprit ne soit agité, c'est la Voie. Être assis seul sans que l'esprit ne vagabonde, c'est aussi la Voie. Le Patriarche enseigne : "La forme est une ombre. Si tu suis l'ombre, tu perdras la source. Cherche la source de lumière dans ton propre esprit." La non-demeure est le sommet. Ne pas demeurer dans le bien, ne pas demeurer dans le mal, ne pas demeurer dans les louanges, ne pas demeurer dans les critiques, ne pas demeurer dans le passé révolu, ne pas demeurer dans le futur à venir. La personne demande : "Alors, comment dois-je vivre ?" Le Patriarche répond : "Vis comme l'eau. Où qu'elle coule, elle s'adapte. Ne pas demeurer signifie vivre pleinement là où l'on est, mais l'esprit n'est pas emprisonné par les circonstances.
Un jour, un jeune moine demanda au Patriarche : "Je pratique, mais je suis constamment agité. Parfois je suis diligent, parfois paresseux. Parfois je vois clairement mon esprit, parfois c'est comme si j'étais aveugle. Est-ce parce que je ne pratique pas vraiment ?" Le Patriarche le regarda et sourit : "Quand tu vois que tu es agité, c'est que tu es éveillé. Quand tu vois que tu es paresseux, c'est que tu es éveillé. Ne crains pas les illusions, crains seulement de ne pas les voir. Les voir clairement, ne pas les suivre, ne pas les détester, c'est cela la non-demeure." Le Patriarche poursuivit : "Si tu penses encore que ton esprit doit s'accrocher à un état particulier, tu es déjà dans la demeure. Pour celui qui vit dans la non-demeure, tous les états qui surviennent sont des invités. La joie arrive, il la connaît, sans la retenir. la tristesse arrive, il la connaît, sans s'y empêtrer."
Une personne vint demander au Patriarche de lui enseigner comment pratiquer. Le Patriarche ne dit rien, il lui demanda simplement d'aller puiser de l'eau, de balayer la cour, de cuisiner le riz. Après trois mois, cette personne demanda : "Maître, pourquoi ne m'avez-vous toujours pas enseigné la méthode de pratique ?" Le Patriarche sourit : "Je t'enseigne la méthode. Balayer la cour sans que l'esprit ne soit agité, c'est la pratique. Puiser de l'eau sans attendre les louanges des autres, c'est la pratique. Cuisiner le riz sans trouver cela pénible, c'est la pratique. Ton esprit désire encore une 'méthode de pratique', c'est que tu n'as pas encore lâché prise." Cette personne s'éveilla soudainement et pleura de repentir. Le Patriarche continua : "
La cultivation ne consiste pas à faire de grandes choses, mais dans les petites choses, à ne pas laisser l'esprit se faire entraîner. Que ce soit tenir son bol, plier sa robe ou dire un mot, tout est pratique, si ton esprit ne demeure pas, est sans pensée et sans forme. Ces trois portes semblent séparées, mais elles sont en réalité une seule. Sans pensée, on ne demeure pas dans les idées. Sans forme, on ne demeure pas dans les apparences. Sans demeure, on n'est obstrué par aucun phénomène. Quand une personne vit ainsi, même au milieu du marché, son esprit est aussi calme qu'un monastère. Même en parlant et en riant, elle peut voir clairement sa nature propre comme un miroir brillant.
Le Patriarche enseigne : "Le véritable pratiquant ne quitte pas le monde, il voit le monde comme un rêve. Il ne fuit pas le profane, il n'est pas souillé par les affaires profanes. Un lotus pousse dans la boue mais ne sent pas la boue. Une personne vivant au milieu de la poussière mais dont le cœur n'est pas touché par la poussière, voilà celui qui comprend la non-pensée, la sans-forme et la non-demeure. Quand un disciple demanda : "Maître, comment savoir si je suis en train de demeurer ou non ?" Le Patriarche demanda en retour : "Vois-tu que tu es en train de demander ?" Le disciple répondit : "Oui, je le vois." Le Patriarche demanda : "Sais-tu que c'est une pensée qui vient de surgir ?" Le disciple hocha la tête : "Oui, je le sais." Le Patriarche dit : "Voir la pensée surgir sans la suivre, c'est ne pas demeurer. Si elle surgit et que tu t'y accroches, c'est que tu as demeuré. Si elle surgit et que tu la détestes, c'est aussi demeurer. Si elle surgit et que tu la vois comme une brise qui passe, c'est ne pas demeurer." Cet enseignement n'a pas besoin de raisonnement, il suffit de l'appliquer dans la vie. Celui qui comprend, alors marcher, être debout, être couché, être assis, tout est la Voie. Chaque inspiration et expiration est méditation. Sans besoin de titre, sans besoin de robe ni de bol, l'esprit reste brillant comme un miroir, vide comme l'espace.
Arrivé ici, si l'auditeur a ressenti un peu de la lumière des paroles du Patriarche, qu'il se tourne vers lui-même. Demandez-vous : chaque jour, combien de pensées illusoires ai-je ? Combien de fois suis-je attaché ? Combien de fois ai-je demeuré dans ce que j'aime, ce que je déteste ? Ce sont ces moments de demeure qui ont tissé la corde de la naissance et de la mort. Ce sont ces moments d'attachement qui ont lié notre esprit au cycle des renaissances. Le Patriarche ne force personne à quitter le monde. Il montre seulement comment vivre au milieu du monde sans être lié par le monde. Vivre ainsi, c'est être quelqu'un qui comprend la Voie.
Un jour, alors que l'aube se levait, le Patriarche Hui Neng passa devant la salle de méditation et vit un groupe de disciples en pleine discussion animée. L'un disait qu'il fallait couper toutes les pensées illusoires pour pouvoir pratiquer. L'autre disait qu'il fallait quitter tous les environnements profanes pour atteindre la libération. Le Patriarche s'arrêta et demanda calmement : "De quoi discutez-vous ?" L'un d'eux répondit respectueusement : "Maître, nous discutons de la bonne façon de pratiquer. Certains disent qu'il faut couper les illusions, d'autres qu'il faut quitter le monde. Je ne sais pas ce qui est l'essentiel." Le Patriarche dit doucement : "Couper les illusions est une erreur, quitter le monde est aussi une erreur. Car ce que l'on veut couper, ce sont les pensées illusoires, mais l'esprit qui veut couper est aussi une illusion. Ce que l'on veut quitter, c'est l'environnement, mais l'esprit qui veut quitter demeure encore dans l'environnement." Pour celui qui est éveillé, il n'y a pas besoin de couper, les illusions s'apaisent d'elles-mêmes. Il n'y a pas besoin de quitter, l'environnement est naturellement vide. Le Patriarche s'arrêta un instant, le regard plein de compassion, comme le vent glissant sur la surface du lac. Si l'on n'agite pas l'eau, l'eau sera claire. Ne vous inquiétez pas du vent, ne l'agitez pas, c'est tout. Les pensées illusoires sont pareilles, laissez-les venir et partir. Ne les poursuivez pas, ne les repoussez pas, c'est cela la pratique. Tous inclinèrent la tête en silence, comme s'ils venaient de déverrouiller la porte de leur esprit.
Le Patriarche raconta alors une petite histoire. Il y avait un homme qui, chaque jour, polissait le miroir de sa maison jusqu'à ce qu'il brille, mais un jour, il décida de peindre la surface du miroir, pensant qu'ainsi il brillerait éternellement. Résultat, le miroir ne pouvait plus rien refléter. Le Patriarche demanda : "Cet homme a-t-il bien ou mal agi ?" Tout le monde répondit d'une seule voix : "Mal." Le Patriarche sourit : "C'est pareil. L'esprit du pratiquant est comme un miroir. Il suffit de le nettoyer. N'ajoutez rien. N'ajoutez pas l'illusion de "couper", n'ajoutez pas le désir de "chercher". L'esprit est fondamentalement lumineux, c'est seulement à cause de la poussière de l'attachement qu'il s'obscurcit. C'est le
principe de la non-pensée. Ne pas ajouter, ne pas retirer, ne pas garder, ne pas rejeter. L'esprit est naturellement tel qu'il est." Un jour, un laïc vint voir le Patriarche et demanda : "Maître, je vis au milieu du monde, je m'occupe de ma femme et de mes enfants, je fais du commerce. Est-il impossible pour moi de pratiquer ?" Le Patriarche regarda l'homme et lui demanda : "Quand tu fais du commerce, sais-tu quand tu mens ?" "Oui." "Quand tu te mets en colère contre ta famille, sais-tu que la colère monte en toi ?" "Oui, je le sais, mais je n'arrive pas à m'arrêter." Le Patriarche hocha la tête : "Le savoir est déjà précieux. Savoir et ne pas suivre, c'est cela la pratique. Nul besoin d'entrer au temple, nul besoin de quitter sa maison. Il suffit de vivre chaque instant en pleine conscience. C'est un effort plus profond que cent récitations de sutras sans éveil." Le laïc, ému, versa des larmes et se prosterna longuement devant le Patriarche. Le Patriarche ajouta : "La Voie n'est pas dans le temple, ni au marché. La Voie est dans ton esprit, qu'il soit éveillé ou confus. Si l'esprit est lumineux, chaque pas est une méditation en marchant. Si l'esprit est agité, s'asseoir en lotus n'est qu'une formalité." Le Patriarche enseigna à ses élèves : "La sans-forme ne signifie pas l'anéantissement des formes, mais ne pas laisser les formes diriger l'esprit. Quelqu'un demanda : "Si je vois une belle personne et que le désir naît dans mon esprit, que faire ?" Le Patriarche répondit : "Voir la beauté et savoir qu'elle est beauté, sans engendrer de désir, c'est un pratiquant. Voir la beauté et engendrer le désir de posséder, c'est un être ordinaire. Mais si, en la voyant, on se met à détester la beauté par peur de commettre une faute, c'est encore s'attacher à la forme." Le Patriarche conclut : "Voir, entendre, savoir, ce n'est pas la faute. La faute réside dans l'esprit qui se laisse entraîner. Quand l'œil voit mais que l'esprit n'est pas ébranlé, quand l'oreille entend mais que le cœur ne s'y attache pas, c'est la sans-forme."
Concernant le principe de non-demeure (non ancrage, non attachement) , le Patriarche expliqua lors d'un après-midi sans vent : "Beaucoup de pratiquants, après avoir apaisé leur colère, développent l'arrogance de se croire doux. Après avoir abandonné l'avidité, ils se sentent plus nobles que les autres. C'est demeurer dans les accomplissements. Et dès qu'il y a demeure, il y a illusion. Un disciple demanda : "Faut-il alors se souvenir de ses accomplissements ?" Le Patriarche dit : "Faire sans avoir besoin de se souvenir. C'est comme la main droite qui donne à la main gauche. Quelqu'un tient-il un registre ? Faire, puis laisser aller, c'est la non-demeure. Mais faire, puis garder cela dans son cœur, même si c'est bien, cela devient un fardeau." La personne demanda : "Si l'esprit ne demeure pas, comment savoir si l'on progresse dans la pratique ?" Le Patriarche répondit : "Si l'esprit se sent léger, s'il n'y a plus de comparaison, s'il n'y a plus de peur de perdre, c'est cela le progrès. Nul besoin de mesurer par le nombre de jours de méditation ou le nombre de sutras récités. Il suffit de mesurer si l'esprit intérieur est purifié ou non." Quelqu'un d'autre demanda : "Je pratique pour trouver la paix, mais plus je pratique, plus mon esprit est agité. Où est l'erreur ?" Le Patriarche regarda cette personne droit dans les yeux. "C'est précisément parce que tu cherches que tu es agité. Parce que ton esprit demeure dans la paix que tu désires. Quand tu ne l'obtiens pas, tu t'inquiètes. Quand tu l'obtiens, tu as peur de la perdre. C'est parce que l'esprit demeure." Le Patriarche continua : "Au lieu de chercher la paix, lâche la recherche. Au lieu de vouloir le calme, vois clairement l'agitation. Quand tu vois clairement sans t'y attacher, l'agitation n'est plus un problème. C'est vivre avec la non-demeure."
Un jour, le Patriarche passa près de la cuisine et vit un jeune novice (samanera) qui lavait une marmite. Le Patriarche demanda : "Que fais-tu ?" "Maître, je nettoie la marmite pour le repas du soir." Le Patriarche hocha la tête : "Bien. Lave ton esprit comme tu laves cette marmite. Même si la marmite est très sale, avec de la patience, elle deviendra propre." Notre esprit, bien que rempli de pensées illusoires, si nous le voyons clairement et le lavons progressivement, il deviendra aussi brillant qu'un miroir. Le Patriarche se retourna puis ajouta : "Mais souviens-toi, n'utilise pas la poussière pour frotter la poussière. N'utilise pas l'illusion pour chasser l'illusion. Utilise l'éveil (la pleine conscience) pour laver. C'est cela la juste pratique." Le jeune novice s'inclina, les yeux brillants de la lumière de la compréhension. Le Patriarche enseigna : "Le pratiquant est comme un bateau. S'il est encore à l'ancre, il ne peut prendre la mer. La non-pensée, c'est détacher la corde qui lie l'esprit. La sans-forme, c'est ne pas surcharger le bateau de fardeaux. La non-demeure, c'est laisser le bateau flotter sur le courant de la Voie, sans s'ancrer à la renommée, au profit, ou aux accomplissements. Celui qui comprend cela voit la Voie au milieu du monde. Celui qui ne comprend pas, même s'il vit dans un grand temple, est toujours lié par d'innombrables pensées." Le Patriarche ne force personne à quitter le monde, n'oblige personne à fuir la société. Il nous montre seulement que le monde et la société ne lient personne ; c'est seulement notre propre esprit qui s'attache lui-même. C'est l'essence de la Voie de l'Éveil. Elle n'est pas loin, elle est dans chaque pensée lâchée, chaque minute d'éveil, chaque respiration qui revient.
Le Patriarche enseigna un soir pluvieux : "Certains pratiquent pendant 10 ans et tournent encore en rond à la porte du Zen. Certains entendent une seule phrase et s'éveillent instantanément. La différence ne réside pas dans le temps, mais dans le fait que l'esprit accepte de lâcher prise ou non." Un disciple demanda : "Lâcher prise, mais lâcher quoi ?" Le Patriarche répondit : "C'est lâcher le désir de 'devenir' quelque chose. Car ce désir est déjà une demeure. Quand tu penses que tu 'dois' atteindre quelque chose, c'est que tu essaies de saisir. La pratique n'est pas une ascension de montagne, c'est un processus de retour. Ce n'est pas ajouter, c'est enlever. Ce n'est pas atteindre, c'est reconnaître." Le Patriarche regarda l'assemblée et dit : "La non-pensée, ce n'est pas un esprit vide comme le bois ou la pierre, mais un esprit spacieux au milieu de tous les contacts, comme l'océan. Même si des milliers de vagues surgissent, le fond de l'océan reste profond et impassible." Un autre jour, une personne vint, triste, trouver le Patriarche. "Maître, je suis critiqué par les gens. Même si j'essaie de bien vivre, je suis toujours mal compris. Mon cœur est lourd comme une pierre, je n'arrive pas à surmonter cela." Le Patriarche ne le réconforta pas immédiatement, mais demanda : "Trouves-tu que ce qu'ils disent est vrai ?" "En partie, mais je n'avais pas cette intention." Le Patriarche hocha la tête : "Si c'est vrai, accepte-le et corrige-toi. Si ce n'est pas vrai, c'est comme quelqu'un qui jette de la cendre au vent ; le vent la lui renverra. Tu n'as qu'à interroger ton propre esprit : 'Avais-je cette intention ?' Si la réponse est non, pourquoi souffrir des paroles des autres ?" Puis le Patriarche dit : "La sans-forme, c'est cela. Ne pas demeurer dans les louanges ou les critiques, alors l'esprit est comme un nuage qui passe. Si quelqu'un dit quelque chose et que tu es encore ébranlé, c'est que tu demeures encore dans l'image de toi-même. Lâche ce 'qui suis-je ?'. Tu te sentiras léger comme le vide." En entendant cela, l'homme s'agenouilla, pleura et remercia le Patriarche.
Un moine demanda au Patriarche : "Maître, j'observe les préceptes avec soin, je maintiens une attitude digne, je ne manque pas une seule récitation de sutra, mais mon esprit est toujours agité. Je ne comprends pas pourquoi." Le Patriarche demanda : "Quand tu observes les préceptes, y a-t-il un désir dans ton cœur ?" "Oui, je désire atteindre la pureté, je désire atteindre la libération." Le Patriarche sourit : "Ce désir même est une demeure. Tu as placé une image de la libération devant toi et tu cours après. Mais la vraie libération ne se trouve pas devant. Elle est ton esprit présent. Si tu ne demeures en rien..." Le Patriarche s'arrêta un moment puis reprit : "Les préceptes sont un moyen, pas une fin. Observer les préceptes mais avec un cœur rempli de désirs, c'est comme porter une charge d'or dans le désert. On pense posséder, mais on souffre. L'esprit qui ne demeure pas est la véritable pureté."
Un matin, tôt, le Patriarche était assis en méditation dans la forêt. Un jeune novice s'approcha et demanda : "Maître, pourquoi ai-je beau essayer, je ne trouve pas la paix de l'esprit ?" Le Patriarche demanda : "Quelle sorte de paix de l'esprit veux-tu ?" "Maître, je veux un esprit sans illusions, sans soucis, sans peur." Le Patriarche dit : "Alors tu désires quelque chose d'irréel, car la nature de l'esprit est la naissance et la mort (le changement). Si tu luttes contre la naissance et la mort, c'est toi-même qui crées plus de chaos." Le Patriarche expliqua : "L'esprit qui sait clairement qu'il s'inquiète, c'est l'esprit éveillé. L'esprit qui veut 'cesser' de s'inquiéter, c'est l'esprit illusoire. Le pratiquant doit vivre avec l'esprit éveillé, pas se forcer à ne pas s'inquiéter. La non-pensée, c'est lorsque la pensée naît, mais qu'on ne la suit pas. La non-demeure, c'est lorsque l'esprit ne s'arrête pas au gain ou à la perte. Mais toi, tu demeures dans ce qu'on appelle 'la paix de l'esprit', c'est pourquoi plus tu pratiques, plus tu es agité." Le jeune novice inclina la tête, comme s'il avait compris quelque chose de très profond.
Le Patriarche donna un jour cet exemple simple : un verre vide, si on y verse de l'eau, il se remplit. Un verre déjà plein, on ne peut rien y ajouter. Celui qui vient à la Voie, si son esprit est déjà plein de théories, plein de préjugés, il lui est difficile de recevoir la vérité. Le Patriarche enseigna : "La sans-forme ne signifie pas rejeter l'apprentissage, mais il faut apprendre avec un esprit non attaché, sans considérer ce savoir comme 'sien'. Si l'on entend quelque chose de bien et qu'on s'y agrippe immédiatement, le considérant comme la vérité absolue, c'est déjà demeurer. Le Patriarche dit : "Apprenez comme on contemple une fleur, sans la cueillir. Écoutez comme on se regarde dans un miroir, sans retenir l'image. C'est seulement ainsi que la Voie peut se manifester." Une personne âgée demanda au Patriarche : "Je suis déjà vieux, mon corps est faible. Ai-je encore le temps de pratiquer ?" Le Patriarche regarda cette personne avec bienveillance. "La pratique ne se compte pas en années, mais en capacité à lâcher prise. Une pensée lâchée, c'est la pratique. Une pensée sans attachement, c'est l'éveil. Une personne vivant cent ans avec un esprit plein d'afflictions ne vaut pas une personne qui, un seul jour, a l'esprit vaste et vide. Le Patriarche raconta l'histoire d'une vieille femme vendant du tofu. Simplement en entendant la phrase "sans demeure", elle s'éveilla et vécut paisiblement le reste de sa vie. Elle ne récitait pas de sutras, ne se prosternait pas, mais chaque chose qu'elle faisait était faite en pleine clarté. C'est cela la pratique. La pratique n'est pas réservée à ceux qui ont la force physique, mais à ceux qui ont le cœur de revenir."
Un soir, alors que le soleil se couchait, le son d'une flûte résonna au loin. Un disciple l'entendit et ressentit une grande joie. Il se tourna vers le Patriarche : "Maître, le son de la flûte est si beau, il apaise mon cœur." Le Patriarche demanda : "La beauté est-elle dans le son de la flûte ou dans ton esprit ?" Le disciple répondit : "Maître, elle est dans mon esprit." Le Patriarche hocha la tête : "C'est exact. L'environnement est l'environnement. Si l'esprit n'est pas agité par l'illusion, l'environnement est un son pur. Si l'esprit est agité, l'environnement devient la racine de l'illusion. Ce n'est pas la flûte qui t'a apaisé, c'est ton esprit qui, temporairement, n'était attaché à rien, alors tu t'es senti léger." Le Patriarche conclut : "Ce n'est pas que la flûte était belle, c'est qu'à ce moment-là, tu étais dans la non-demeure." Cette phrase laissa le disciple stupéfait, comme s'il avait vu tout son esprit en un éclair.
Le Patriarche a dit : "Si une personne sait vivre avec ces trois principes – non-pensée, sans-forme, non-demeure – alors qu'elle cultive la terre, cuisine, vende des marchandises ou lave des vêtements, tout cela est le lieu de la Voie (Bodhimanda). Pas besoin de cloche ou de 'poisson de bois', pas besoin de salle de méditation. Il suffit que l'esprit ne soit pas entraîné, et chaque lieu est la Terre Pure. C'est la pratique sans forme, sans trace, sans mots, qui est l'essence même du Zen. Celui qui pratique en comptant ses mérites, ses préceptes, ses efforts, n'est pas différent de celui qui essaie d'envelopper de l'eau dans du papier. L'eau s'échappera, le papier pourrira. Mais celui qui vit avec un esprit sans demeure, même s'il est silencieux et anonyme, brille comme le soleil derrière les nuages. Le Patriarche Hui Neng n'enseigne pas la pratique par l'accumulation. Il enseigne le lâcher-prise. Non pas tout lâcher, mais lâcher l'ego en toutes choses. Les anciens disaient : "Mille sutras et dix mille traités ne valent pas une seule pensée de 'non-esprit' (vô tâm)." Cette pensée unique n'est pas l'absence de pensée, mais le non-attachement à la pensée. C'est la non-pensée. Une vie entière sans créer de mauvais karma, mais si l'esprit s'attache encore à "je ne fais pas le mal", alors on a créé un ego. C'est ne pas comprendre la sans-forme. Quelqu'un dit : "Je ne suis attaché à rien." Mais s'il voit encore qu'il est "celui qui n'est pas attaché", il demeure déjà dans le "non-attachement". C'est ne pas comprendre la non-demeure. Les trois principes sont un seul chemin. Celui qui le comprend n'a pas besoin de pratiquer davantage, il lui suffit de vivre juste.
Un jour, un visiteur venu de loin vint rendre hommage au Patriarche et dit : "J'ai étudié tous les traités, lu le Tripitaka (les trois corbeilles), récité les sutras des milliers de fois, mais mon esprit reste vide et agité." "S'il vous plaît, Maître, montrez-moi la fin ultime de la Voie." Le Patriarche ne répondit pas immédiatement. Il invita le visiteur à s'asseoir sous un arbre et demanda doucement : "Voyez-vous le vent qui souffle dans les branches ?" "Oui." "Alors, est-ce le vent qui fait bouger l'arbre, ou l'arbre qui fait bouger le vent ?" Le visiteur, perplexe, réfléchit puis répondit : "Maître, c'est le vent qui fait bouger l'arbre." Le Patriarche secoua la tête : "Non. C'est ton esprit qui bouge." La réponse stupéfia le visiteur. Le Patriarche n'avait pas engagé de débat philosophique ni cité les écritures, mais il avait montré à cet homme, dans l'instant présent, que toute agitation ne vient pas de l'extérieur, mais de l'esprit. Le Patriarche expliqua : "Celui qui étudie la Voie mais utilise un esprit discriminatoire pour débattre du bien et du mal, qui utilise son savoir pour mesurer, est comme quelqu'un qui se tient sur le rivage et dessine une carte de l'océan. Aussi belle que soit la carte, elle ne peut remplacer l'expérience de sauter soi-même dans la mer. Cette mer, c'est la mer de l'esprit. Celui qui veut y entrer doit enlever le manteau de la connaissance, le chapeau de l'expérience. Plus on lâche, plus on est léger. Plus on est léger, plus on va profond. Plus on va profond, plus on est proche de la vraie nature. Non-pensée, sans-forme, non-demeure ne sont pas des théories. Ce sont trois clés que le pratiquant utilise pour ouvrir la vision directe. Une clé n'est pas faite pour être regardée, mais pour être utilisée. À utiliser chaque jour, à chaque instant (kshana). Le Patriarche demanda un jour à un élève : "Donne-moi une pensée qui ne s'attache à rien, qui n'appartient ni au passé, ni au futur, ni au présent." Le disciple resta silencieux, puis inclina la tête et dit : "Maître, je ne peux pas en produire." Le Patriarche sourit : "C'est la vraie pensée. Car ce qui peut être dit n'est qu'une ombre. Ce qui ne peut être dit est la racine. Si tu peux t'arrêter là où il n'y a rien où demeurer, c'est cela l'esprit de non-demeure." Puis il dit : "La connaissance claire de chaque pensée qui surgit, sans la suivre, sans s'y attacher, c'est la juste sagesse. Cette connaissance ne vient pas de l'étude, mais du lâcher-prise." L'élève s'inclina en remerciement, sans ajouter un mot. Car ce qui devait être compris l'était, par l'esprit et non par la bouche. Un matin, le Patriarche passa devant un étang de lotus et vit les fleurs s'épanouir. Il s'arrêta et appela ses disciples : "Voyez-vous les fleurs s'ouvrir ?" "Oui, nous voyons." "Savez-vous pourquoi les fleurs s'ouvrent ?" Tout le monde resta silencieux. Le Patriarche expliqua : "Parce qu'il n'y a ni effort, ni contrainte, ni désir. La fleur s'ouvre quand les conditions sont réunies. L'esprit humain est pareil. N'essayez pas de vous forcer à être éveillé, à être en paix. Il suffit d'arroser avec la pleine conscience, de soigner avec l'éveil, et la fleur de la Voie s'ouvrira d'elle-même. Il continua : "Celui qui cherche la Voie mais désire encore 'atteindre' la Voie, n'a pas compris la Voie. Celui qui vit la Voie ne se voit pas en train de pratiquer. C'est cela la personne véritable." Quelqu'un demanda : "Si l'on ne désire rien, n'est-ce pas la même chose que de se laisser aller, de s'en remettre au destin ?" Le Patriarche dit : "Ne pas désirer ne signifie pas ne pas agir. C'est agir sans être lié par le résultat. Comme le cultivateur de riz : il laboure, il sème, il arrose, mais il ne s'inquiète pas de savoir s'il pleuvra ou fera soleil aujourd'hui. Il vit pleinement chaque instant, sans arrêter son esprit sur la récolte. C'est la pratique dans la non-demeure." Le Patriarche enseigna : "Celui qui s'attache aux mérites est un porteur de fardeau. Celui qui lâche les mérites est un chevaucheur de nuages. La Voie n'est pas pour ceux qui calculent, mais pour ceux qui osent vivre sans rien à quoi s'accrocher."
Une nuit de pleine lune, un jeune samanera demanda au Patriarche : "Maître, pourquoi est-ce que je vois tant d'obscurité dans mon esprit ?" Le Patriarche demanda en retour : "D'où vient cette obscurité ?" "Maître, je ne sais pas, mais il semble qu'elle vienne des choses que je déteste, des erreurs que j'ai commises." Le Patriarche hocha la tête : "C'est parce que tu demeures dans le passé. Tu serres une vieille image comme quelqu'un qui tient une lampe éteinte. Celui qui tient une lampe éteinte, plus il la tient, plus il fait sombre." Puis il montra la lune. "Cette lune éclaire partout, mais ne demeure nulle part. Ton esprit est pareil. Qu'il éclaire sans s'attacher, qu'il brille sans s'agripper. Ne retiens rien, pas même la beauté d'un clair de lune. Quand l'esprit ne demeure pas, l'obscurité se dissipe d'elle-même." Le jeune samanera regarda la lune longuement, puis sourit doucement. Le Patriarche enseigna : "Quand tu vois ton esprit s'attacher et que tu ne le suis pas, c'est la liberté. Si tu ne le vois pas, alors même si tu restes assis immobile, tu es toujours lié par l'invisible." Un élève demanda : "Maître, vous arrive-t-il encore d'avoir des pensées illusoires ?" Le Patriarche répondit : "Oui." "Alors, êtes-vous sujet aux afflictions ?" Le Patriarche rit aux éclats : "Bien sûr. Mais elles viennent comme des invités et repartent comme le vent. Je ne les invite pas à entrer, et je ne les chasse pas. Je sais juste qu'elles ne sont pas moi, c'est tout." L'élève, en entendant cela, comprit soudain que l'éveil n'était pas la fin des pensées illusoires, mais ne plus être dirigé par elles.
Lors d'un partage à la fin de la retraite d'été (vassa), le Patriarche s'assit avec l'assemblée et dit : "Savez-vous pourquoi le Tathagata (Bouddha) a enseigné le Dharma pendant 49 ans, tout en disant qu'il n'avait jamais prononcé un seul mot ?" L'assemblée resta silencieuse. Le Patriarche continua : "Parce que toutes les paroles ne sont que le doigt qui montre la lune. Le confus s'attache au doigt. L'éveillé regarde la lune. J'ai beau parler toute ma vie, cela ne vaut pas un seul instant de lâcher-prise de votre part." Quelqu'un s'inclina et demanda : "Mais si l'on n'enseigne pas le Dharma, comment les gens peuvent-ils s'éveiller ?" Le Patriarche dit calmement : "C'est parce que vous ne savez pas comment regarder la lune que vous avez besoin du doigt. Mais une fois que vous avez vu la lune, retirez le doigt." C'est l'esprit de la sans-forme. Le pratiquant confond souvent le gain et la perte. Le Patriarche enseigna : "Quand vous sentez que vous avez 'gagné' quelque chose dans la Voie, soyez prudent. Car ce gain pourrait bien être une chaîne. Au contraire, quand vous sentez que vous avez tout perdu, qu'il n'y a plus rien à quoi s'agripper, réjouissez-vous, car c'est là que vous êtes le plus proche de l'esprit véritable. Celui qui a atteint la Voie est celui qui n'a plus rien à obtenir. Car son esprit est vide, et c'est ce vide même qui peut tout contenir."
Quelqu'un vint demander au Patriarche : "Maître, j'ai l'impression de pratiquer sans cesse et de toujours souffrir. Plus je pratique, plus je me sens seul. Est-ce que je pratique mal ou bien ?" Le Patriarche regarda cette personne longuement, puis demanda doucement : "Quand tu dis 'plus je pratique, plus je me sens seul', où ton esprit demeure-t-il ?" La personne répondit : "Maître, je demeure dans le sentiment de vide, l'impression que personne ne me comprend." Le Patriarche hocha la tête : "C'est la racine de ta souffrance. Parce que tu demeures dans l'émotion, tu es contrôlé par l'émotion. Si tu lâches prise, cette solitude n'est qu'un nuage, présent puis disparaissant. Le Patriarche continua : "La Voie n'est pas un chemin qui mène à une joie temporaire, mais un chemin qui mène à un esprit qui n'est plus maîtrisé ni par la joie ni par la tristesse. À ce moment-là, que ce soit dans la solitude ou dans le bruit, l'esprit reste 'tel quel' (
Tathata : ainsité), impassible. C'est la vraie paix."
Une autre fois, un nouveau moine demanda au Patriarche : "Maître, j'entends dire qu'il faut garder l'esprit comme un miroir qui reflète sans garder l'image. Mais quand je fais quelque chose de mal, cette image se répète sans cesse dans ma tête et je ne trouve pas la paix." Le Patriarche demanda : "Vois-tu que tu souffres à cause de cette vieille image ?" "Oui, je le vois." "N'est-ce pas que tu demeures en elle ?" "Oui, c'est vrai." Le Patriarche sourit : "Le miroir ne reflète que lorsqu'un objet est devant lui. Quand l'objet est parti, le miroir reste brillant, sans trace. Si ton esprit était vraiment un miroir, cette erreur est déjà passée, pourquoi la retiens-tu encore ?" Puis il dit : "Le repentir est nécessaire, mais demeurer dans le repentir est de l'ignorance. Se repentir, ce n'est pas se torturer, c'est s'éveiller puis lâcher prise. Une fois lâché, continue d'avancer. Ne pas continuer d'avancer, ce n'est pas pratiquer."
Un jour, une pluie torrentielle s'abattit, le vent hurlait sous l'auvent du temple. Un vieux laïc, blotti sous l'avant-toit, regardait au loin et soupira : "Quelle pluie ! On dirait que le ciel et la terre sont en colère." Le Patriarche Hui Neng s'approcha, entendit cela et demanda : "Est-ce le ciel qui est en colère, ou votre esprit qui est agité ?" Le laïc, surpris, resta silencieux. Le Patriarche s'assit et dit lentement : "Quand l'esprit est calme, la pluie est aussi le Dharma. Quand l'esprit est agité, même le soleil devient instable. L'environnement ne change pas, seul l'esprit change. La pluie n'est pas en colère, elle ne fait que tomber. C'est seulement celui qui regarde avec un esprit illusoire qui voit la pluie comme violente." Puis le Patriarche insista : "Pour pratiquer, il faut comprendre que tout commence par l'esprit. La non-demeure, c'est ne pas demeurer dans ses opinions, ses émotions, ou les objets extérieurs. Ainsi, qu'il pleuve ou qu'il fasse soleil, c'est la même chose ; rien ne peut agiter son cœur."
Un disciple demanda : "Maître, qu'est-ce qu'une personne qui vit avec la non-pensée ?" Le Patriarche répondit : "C'est une personne qui vit sans porter le passé et sans se projeter dans le futur. Chaque instant est une vie nouvelle, ni ancienne, ni répétée. C'est comme le son de la cloche : une fois entendu, c'est fini, on n'emporte pas ce son dans son cœur." Il poursuivit : "La difficulté n'est pas de ne rien penser, mais de ne pas retenir ce qu'on a pensé. Ce n'est pas de faire le vide dans sa tête, mais de laisser tout passer sans s'accrocher." Le disciple demanda encore : "Si quelqu'un essaie intentionnellement de me blesser, comment puis-je lâcher prise ?" Le Patriarche dit : "Lâcher prise ne signifie pas les laisser continuer à te faire du mal, mais ne pas porter cette blessure et la répéter encore et encore dans ton cœur. Une coupure sur la peau guérira. Une coupure dans l'esprit s'infectera si tu continues à la gratter. La non-pensée, c'est savoir s'arrêter à la blessure pour la laisser guérir d'elle-même."
Le Patriarche enseigna un jour : "Les gens du monde ont peur de perdre, mais ont-ils jamais vraiment 'possédé' quelque chose pour pouvoir le perdre ? Ce qu'ils appellent 'avoir', comme une maison, une voiture, un statut, tout cela est temporaire. Avoir, c'est juste emprunter des conditions. Perdre, c'est juste les conditions qui se dissolvent. Le pratiquant qui demeure dans le mot 'avoir' sera toujours entraîné. Celui qui vit avec la non-demeure, même les mains vides, est en paix. Car il ne demeure pas dans l'objet, ni dans l'image, ni dans les louanges ou les critiques. Le Patriarche dit : "S'il reste ne serait-ce qu'un fragment de pensée disant 'j'ai atteint la Voie', c'est une demeure. Et cette demeure deviendra une chaîne. Celui qui est éveillé ne retient même pas l'éveil." Un matin, un marchand vint demander : "Maître, dans mon commerce, je dois parfois mentir, être compétitif. Je sais que ce n'est pas bien, mais si je ne le fais pas, il est difficile de vivre." Le Patriarche le regarda et demanda : "En vivant ainsi, ton cœur est-il en paix ?" "Non, Maître. Je suis constamment agité, j'ai peur de payer le prix, de perdre ma réputation, peur du karma." Le Patriarche hocha la tête : "C'est parce que tu vis avec un esprit illusoire. Si tu oses vivre honnêtement, avec des paroles droites et des actions transparentes, cela sera peut-être difficile au début, mais à long terme, tu seras en paix. Celui qui avance vite par la ruse trébuchera. Celui qui avance lentement par la juste Voie arrivera à destination." Il continua : "La sans-forme ne signifie pas ne rien faire, mais faire sans s'attacher à la forme. Tu peux faire du commerce, tu peux échanger, tant que ton esprit est droit. Ne laisse pas l'argent maîtriser ton esprit ; laisse ton esprit juste maîtriser l'argent."
Quelqu'un demanda au Patriarche : "Je pratique avec diligence depuis 10 ans, mais je n'ai toujours pas vu ma nature. Est-ce que mes capacités sont trop faibles ?" Le Patriarche répondit : "Non, c'est parce que tu cherches ce qui est en train de regarder. Tu utilises l'esprit pour trouver l'esprit, c'est pourquoi tu ne le vois jamais. C'est comme l'œil qui veut se voir lui-même : il lui suffit de s'arrêter et de se regarder dans un miroir pour voir." Il expliqua : "La nature n'est pas loin. C'est ce qui est en train d'entendre, ce qui est en train de voir, ici même. Mais parce que tu cours après les pensées illusoires, que tu exiges de voir 'quelque chose de plus', tu ne vois pas ce qui est déjà là. La non-pensée, c'est laisser l'esprit se décanter. La sans-forme, c'est ne pas être trompé par les images. La non-demeure, c'est ne pas être bloqué par le savoir acquis. Quand ces trois choses s'unissent, tu verras que ta nature ne t'a jamais quitté."
Le Patriarche conclut lors d'une session d'enseignement : "Ne désirez pas l'éveil comme une récompense. Vivez en pleine conscience dans chaque petite chose. Ne cherchez pas la vérité comme un trésor. Soyez honnête avec vous-même. N'essayez pas de forcer votre esprit à ne pas être agité. Laissez-le se décanter de lui-même par la vision claire, sans jugement. La cultivation n'est pas escalader une montagne pour atteindre le sommet. C'est enlever ses chaussures, s'arrêter, et réaliser qu'on n'a jamais quitté le sommet."
Le Patriarche Hui Neng dit un jour lors d'un enseignement : "Le pratiquant est comme quelqu'un qui apprend à nager. Si tu te débats, tu coules. C'est seulement quand tu te détends, que tu fais confiance à l'eau, que l'eau te portera. De même, si tu essaies de forcer ton esprit à ne pas avoir d'illusions, si tu essaies de demeurer dans la paix, ton esprit sera encore plus agité. C'est seulement quand tu lâches tout que les pensées ne te maîtriseront plus." Un disciple demanda : "Mais si l'on ne retient rien, si l'on ne s'accroche pas au bien, si l'on ne demeure pas dans un esprit pur, n'est-ce pas la même chose que de se laisser aller ?" Le Patriarche répondit : "Non, c'est différent. Celui qui se laisse aller est celui qui s'en remet au destin, qui a perdu la pleine conscience. Celui qui vit dans la non-demeure est celui qui est éveillé, qui voit clairement chaque pensée surgir sans être conduit par elle. Comme un médecin qui connaît la maladie, connaît le remède, mais n'est pas perturbé par la maladie." Puis il continua : "Le véritable pratiquant de la Voie est celui qui connaît clairement chacun de ses pas, sans être arrogant parce qu'il est sur le bon chemin. Il sait qu'il pratique, mais il n'est pas attaché à l'identité de 'pratiquant'."
Un jour, le Patriarche et un groupe de disciples traversaient un ruisseau. Un jeune novice fit tomber par inadvertance une feuille dans l'eau et dit : "Quel dommage, la feuille est emportée par l'eau." Le Patriarche s'arrêta et demanda : "Regrettes-tu la feuille, ou regrettes-tu quelque chose dans ton cœur ?" Le jeune novice resta silencieux. Le Patriarche poursuivit : "Ce n'est pas la feuille qui dérive, c'est ton esprit qui ne sait pas lâcher prise. Tu vois la feuille comme une perte parce que tu demeures dans son image. Si tu regardes la feuille dériver avec un esprit non attaché, cette feuille devient une leçon de Dharma vivante. Il sourit : "La sans-forme, c'est cela. La feuille vient, la feuille part, c'est tout. Si ton cœur retient cette feuille, alors cent autres feuilles qui dérivent ne seront plus belles à tes yeux."
Quelqu'un demanda : "Maître, si tout est illusion, alors pourquoi vivre dans ce monde ?" Le Patriarche répondit : "C'est parce qu'on sait que c'est une illusion qu'il faut vivre 'vraiment'. Si tu penses que tout est 'réel', tu vivras dans la compétition, la possession, le gain et la perte. Mais si tu sais que tout est impermanent, que c'est un rêve, une illusion, alors tu vivras avec un esprit de tolérance, de légèreté, sans attachement." Il ajouta : "C'est comme une personne dans un rêve qui sait qu'elle est en train de rêver ; elle n'est plus dirigée par le rêve. Celui qui sait que la vie est illusion vivra éveillé. Et vivre éveillé est le fondement de la non-pensée, de la sans-forme et de la non-demeure."
Un moine demanda au Patriarche : "Maître, pourquoi y a-t-il des moments où, en méditation, je vois mon esprit vaste et lumineux, mais d'autres jours, les pensées illusoires surgissent et je ne peux les contrôler ?" Le Patriarche répondit calmement : "Parce que le jour précédent, tu n'essayais pas de retenir, alors l'esprit était lumineux. Le jour suivant, tu voulais qu'il soit 'exactement comme la veille', alors l'esprit s'est agité. Ce 'vouloir' est une demeure. Ce 'retenir' est une illusion. Il te suffit de voir la pensée qui 'veut retenir le calme', et tu as déjà fait un pas hors de la demeure." Puis le Patriarche dit : "Ne t'attends pas à ce que l'esprit soit toujours le même. Sois comme le ciel : parfois il y a des nuages, parfois il est clair, mais sa nature reste le ciel. Ton esprit est pareil : parfois agité, parfois calme. Ne t'identifie pas à chaque état. Savoir sans s'attacher, c'est la non-demeure."
Une autre fois, le Patriarche vit un élève nouvellement arrivé qui balayait la cour, les mains tremblantes, le visage crispé. Il s'approcha et demanda : "Es-tu en train de balayer la cour, ou de balayer tes illusions ?" Le jeune novice, confus, répondit : "Maître, je balaie la cour." Le Patriarche hocha la tête : "Balayer la cour est le travail extérieur. Mais si ton esprit est agité et que tu continues à le faire, c'est comme balayer des feuilles alors que le vent souffle fort. Tu dois t'arrêter un instant, voir clairement d'où vient le vent : c'est l'esprit qui demeure dans l'affliction." Il enseigna : "Travailler avec le corps n'est pas difficile. Travailler avec un esprit éveillé est difficile. Mais si tu sais t'arrêter pour voir clairement chaque agitation, alors chaque fois que tu balaies la cour, c'est une pratique."
Le Patriarche Hui Neng expliqua : "Le Dharma n'est pas duel, mais les gens du monde utilisent leur esprit discriminatoire pour diviser en bien et mal, juste et faux, supérieur et inférieur. C'est de cette discrimination que naît l'attachement. Et une fois qu'il y a attachement, il n'y a plus de sans-forme." Quelqu'un demanda : "Si l'on ne discrimine pas, comment vivre ? Comment savoir ce qui est juste ou faux ?" Le Patriarche dit : "Savoir, mais ne pas s'attacher, c'est cela la sagesse. Voir l'erreur, la corriger. Voir le juste, le pratiquer. Mais ne pas s'attacher à ce 'juste' ou 'faux' comme à un ego. Quand tu dis 'j'ai raison, il a tort', l'ego s'est déjà immiscé. C'est la demeure. Le sage agit selon le Dharma mais son esprit n'est pas orgueilleux. Le sage voit ses erreurs mais n'a pas honte de lui-même. La sans-forme n'est pas être aveugle, c'est être clairvoyant, mais sans être obscurci par les apparences."
Un jour, quelqu'un vint demander au Patriarche un enseignement bref, suffisant pour vivre. Le Patriarche se contenta de sourire et dit : "Ne retenez rien. C'est tout ce qu'il faut." La personne, surprise : "C'est tout ?" Le Patriarche hocha la tête : "Oui. Quand tu manges, ne pense à rien d'autre. Quand tu travailles, n'attends ni louange ni critique. Quand tu es assis, ne retourne pas dans le passé. Quand tu dors, ne te tourmente pas pour ce qui est passé. Ne retiens rien, et l'esprit sera naturellement en paix." L'homme resta silencieux, n'ayant plus besoin d'un mot de plus.
Finalement, le Patriarche conclut une session d'enseignement devant des centaines de personnes : "La non-pensée n'est pas le vide, c'est la connaissance claire sans attachement. La sans-forme n'est pas l'invisible, c'est l'existence sans être piégé par la forme. La non-demeure n'est pas ne rien faire, c'est faire en pleine conscience, sans s'attacher au résultat. Si le pratiquant peut vivre avec ces trois choses, alors le marché est un lieu de pratique, au milieu de la tristesse et de la joie il reste serein, au milieu du succès et de l'échec il reste vaste. L'esprit qui ne demeure pas est l'esprit libre. L'esprit libre est l'esprit libéré. L'esprit libéré est l'esprit de Bouddha." Un jour, alors que les disciples discutaient des méthodes de pratique, l'un dit : "Je pense qu'il faut réciter beaucoup de sutras pour purifier l'esprit." Un autre objecta : "Non, c'est en s'asseyant en méditation qu'on atteint la juste concentration." Un autre encore dit : "Selon moi, il faut d'abord observer les préceptes avant de parler de méditation ou de sutras." Le Patriarche passa par là, entendit et leur demanda de s'asseoir. Puis il dit calmement : "La récitation des sutras, la méditation, l'observation des préceptes, tout cela sont des moyens. Mais si votre esprit demeure dans l'un de ces moyens, le considérant comme la fin, vous n'êtes pas différents de quelqu'un qui se contente de tenir la clé sans jamais ouvrir la porte." Il expliqua : "Celui qui récite les sutras avec un esprit agité ne fait que lire des mots, il n'en comprend pas le sens. Celui qui observe les préceptes avec un cœur plein d'arrogance, ces préceptes deviennent une corde qui le lie. Celui qui médite mais désire des états [de conscience] ou des visions, cette méditation est la racine de l'agitation. Le Patriarche dit : "La cultivation ne réside pas dans la forme, mais dans la capacité à lâcher ce à quoi l'on s'accroche. Quand l'esprit ne demeure dans aucun 'dharma' (méthode), alors tous les dharmas mènent à la libération. Mais quand l'esprit demeure dans un dharma, ce dharma devient un obstacle."
Un disciple demanda : "Maître, comment savoir si je suis en train de demeurer ?" Le Patriarche répondit : "Si un désir s'élève dans ton esprit – le désir d'être en paix, le désir de voir un état [particulier], le désir de mettre fin aux afflictions – à cet instant précis, c'est la demeure. Si tu écoutes le Dharma et que tu penses 'j'ai compris', c'est la demeure. Si tu pratiques et que tu penses secrètement 'je suis meilleur que les autres', c'est aussi la demeure." Le Patriarche continua : "La non-demeure, c'est quand tu fais sans te souvenir, tu aides sans compter, tu vis sans t'attacher à un rôle. Comme la main gauche qui donne un sou à la main droite : personne ne le note. Faire, puis oublier. Vivre, puis être léger." Le Patriarche expliqua : "La non-pensée n'est pas d'arrêter l'esprit. Les gens comprennent mal, ils pensent qu'il faut éteindre toutes les pensées pour pratiquer. Ce n'est pas cela. La non-pensée, c'est quand la pensée surgit, mais qu'on ne la suit pas. Comme quelqu'un debout sur la rive, qui voit l'eau couler, mais ne saute pas dedans pour être emporté. Il ajouta : "Le confus voit une pensée surgir et est immédiatement emporté. Le lucide voit la pensée, la reconnaît, ne la combat pas, ne la suit pas, et elle se dissout d'elle-même." Un disciple demanda : "Vous arrive-t-il, Maître, d'être emporté par une pensée illusoire ?" Le Patriarche sourit : "Bien sûr. Mais je le vois immédiatement et je lui souris. Quand tu peux sourire à tes pensées illusoires, tu as fait la moitié du chemin. Quand tu ne les vois plus comme des ennemis, mais seulement comme des invités de passage, tu es presque arrivé à la maison."
Un jour de forte pluie, la route était boueuse. Un visiteur entra dans le temple, couvert de boue, le visage plein de colère. "Je viens chercher la Voie et les routes sont dans cet état, c'est indigne !" Le Patriarche sortit, l'invita à s'asseoir et dit lentement : "La route extérieure n'est que temporaire. La route qui vaut la peine d'être parcourue est la route intérieure. Si la pluie te met en colère, ce n'est pas la faute du ciel, c'est parce que ton esprit demeure encore dans les conditions [extérieures]." Il expliqua : "Celui qui voit clairement à quoi son esprit s'attache – le temps, les gens, les mots – peut lâcher prise petit à petit. Mais celui qui blâme le monde sans regarder son propre esprit, même s'il est assis au milieu d'un paysage magnifique, son cœur restera agité."
Un jeune novice demanda au Patriarche : "Maître, quand la pensée de colère monte en moi, que dois-je faire ?" Le Patriarche demanda : "Vois-tu à quel moment la colère monte ?" "Oui, je le vois. Quand quelqu'un fait quelque chose qui contrarie mes attentes, je m'énerve immédiatement." "Et à ce moment-là, suis-tu cette colère ?" "Oui. Et ensuite, je regrette." Le Patriarche hocha la tête : "Voir sans suivre, c'est la non-pensée. Suivre, mais savoir qu'on est en train de suivre, c'est être lucide. Ne pas savoir qu'on est en train de suivre, c'est l'illusion. Le Patriarche enseigna : "N'essaie pas de te forcer à ne pas être en colère. Car plus tu forces, plus elle devient forte. Regarde-la simplement comme un nuage de fumée qui s'élève puis se dissipe. Ne t'y attache pas, ne la déteste pas. Sache juste qu'elle est là, et la colère s'affaiblira d'elle-même."
Le Patriarche Hui Neng dit un jour : "Si le pratiquant ne comprend pas la sans-forme, il passera sa vie à poursuivre des ombres. Il voit les autres se prosterner, il imite. Il voit les autres faire une retraite, il imite. Mais il ne comprend pas pourquoi il le fait. Il continua : "Tu vois quelqu'un réciter les sutras, tu l'imites, mais ton cœur pense au profit et à la renommée. C'est s'attacher à la forme. Tu vois quelqu'un méditer, tu l'imites, mais ton cœur désire des sensations étranges. C'est s'attacher à la forme. La sans-forme, c'est faire tout cela sans avoir besoin de le prouver. C'est être assis au milieu de l'assemblée comme si l'on était invisible. C'est vivre au milieu du monde sans que personne ne sache que l'on pratique la Voie." Quelqu'un demanda : "Alors, le vrai pratiquant doit-il le dire aux autres ?" Le Patriarche répondit : "Celui qui a besoin de le dire est celui qui n'a pas confiance en lui-même. Celui qui est éveillé, un simple sourire suffit à répandre le parfum de la Voie. Pas besoin de mots." Une fois, un moine commit une erreur et fut critiqué par toute l'assemblée. Il pleura beaucoup et vint voir le Patriarche pour se repentir. "Maître, j'ai honte. Je sens que je ne suis pas digne d'être un pratiquant." Le Patriarche ne le réconforta ni ne le blâma. Il demanda seulement : "Tu vois ton erreur, c'est bien. Mais si tu continues à t'accrocher à ce 'moi' qui a tort, à ce 'moi' qui est mauvais, tu demeures dans la culpabilité. Celui qui connaît son erreur et la lâche avance. Celui qui connaît son erreur et s'y accroche recule. Il enseigna : "La non-demeure, c'est quand tu oses corriger sans garder l'ancienne image de toi-même. Celui qui sait balayer les ordures, mais ne garde pas le tas d'ordures dans son cœur, voilà celui qui a la sagesse."
Le Patriarche conclut l'enseignement : "Si vous ne comprenez pas la non-pensée, vous serez emportés par les pensées. Si vous ne comprenez pas la sans-forme, vous serez liés par les apparences. Si vous ne comprenez pas la non-demeure, vous vous attacherez toujours à quelque chose et souffrirez à cause de cela. Mais si vous avez compris ces trois choses, alors même au milieu du chaos de ce monde, vous serez aussi libre qu'un oiseau dans le ciel." Le Patriarche dit doucement, comme le vent soufflant dans la forêt de bambous : "Rappelez-vous, la Voie n'est pas quelque chose dont on parle. La Voie est quelque chose qu'on vit. Vivre avec un esprit non attaché, chaque souffle est la Voie. Vivre avec un esprit qui a tout lâché, chaque pas est la libération."
Un jour de vent calme et de ciel clair, lors d'une méditation assise sous l'auvent du temple, le Patriarche Hui Neng dit lentement à l'assemblée : "Beaucoup de gens pratiquent seulement pour éviter la souffrance. Mais la souffrance et le plaisir sont tous deux des sensations (vedana). Éviter la souffrance, c'est demeurer dans le plaisir. Chercher le plaisir est la racine de l'agitation." Le Patriarche regarda autour de lui et continua : "Celui qui sait pratiquer n'est pas celui qui n'a plus d'émotions, mais celui qui vit sans demeurer dans ses émotions. Quand il est joyeux, il sait qu'il est joyeux. Quand il est triste, il sait qu'il est triste. Il le sait, et il le laisse là. Il ne rejette pas, il ne retient pas. C'est la non-pensée." Un disciple demanda : "Alors, si je ne retiens rien, avec quoi est-ce que je vis ?" Le Patriarche sourit : "Tu vis avec la claire connaissance. La connaissance qui ne s'attache pas, la vision qui n'est pas agitée. Tu ne vis pas avec la mémoire, mais avec l'instant présent. Quand tu ne t'attaches pas aux pensées, tout ce que tu fais est naturel, sans effort, sans lourdeur."
Un autre jour, quelqu'un demanda au Patriarche : "Maître, est-ce que le pratiquant est celui qui ne désire plus rien ?" Le Patriarche répondit : "Ce n'est pas qu'il ne désire plus, mais quand il voit un désir, il sait clairement : 'Ceci est un désir'. S'il le voit, ne le suit pas, ne le réprime pas, alors ce désir se dissipe comme un nuage au soleil. C'est la non-demeure." Il ajouta : "C'est comme quelqu'un qui a soif. Il sait qu'il a soif, mais il n'a pas besoin de paniquer. S'il y a de l'eau, il boit. S'il n'y en a pas encore, il cherche calmement. Mais celui qui ne sait pas qu'il a soif et qui continue à boire de l'alcool en pensant que c'est de l'eau, voilà le confus. Le Patriarche conclut : "La non-demeure n'est pas l'insensibilité, c'est ne pas laisser les émotions contrôler l'esprit."
Un matin, un moine demanda : "Maître, pourquoi plus j'étudie de sutras, plus mon esprit est confus ?" Le Patriarche hocha la tête : "Parce que tu n'étudies pas pour vivre, tu étudies pour savoir. Savoir beaucoup engendre la discrimination. Savoir sans pratiquer, ce savoir devient un fardeau." Il poursuivit : "La sans-forme, c'est savoir sans se vanter, comprendre sans s'attacher à la forme de la connaissance. C'est comme boire de l'eau : on sait soi-même si c'est chaud ou froid, pas besoin de beaucoup parler. La vraie compréhension est légère, elle n'a pas besoin de se prouver." Le Patriarche dit : "Celui qui étudie la Voie ne le fait pas pour acquérir des connaissances, mais pour revoir sa nature propre. Si tu étudies beaucoup mais que tu t'éloignes de ton esprit, tu es comme quelqu'un qui a une carte mais refuse de marcher. Cette carte n'est que du papier." Quelqu'un demanda : "Maître, si l'on lâche tout, la vie a-t-elle encore un sens ?" Le Patriarche regarda cette personne profondément dans les yeux et demanda : "D'où penses-tu que le sens provient ?" "Maître, des choses que l'on fait, des gens que l'on aime, des objectifs que l'on atteint." Le Patriarche hocha la tête : "Ces choses ne sont pas fausses. Mais si tu y demeures, quand tu les perds, tu perds aussi le sens. Mais si tu vis sans y demeurer, alors chaque acte devient une pratique, chaque personne est un enseignant, et chaque instant est une opportunité de revenir." Il dit : "Le sens ne réside pas dans le résultat, il réside dans l'éveil au moment de vivre. Quand ton esprit ne demeure pas, tu vis pleinement chaque minute. Vivre ainsi est suffisamment profond, suffisamment plein."
Un jour de froid, un laïc vint voir le Patriarche : "Maître, ma femme me fait souvent des reproches. Je veux lâcher prise, mais je n'y arrive pas." "Que dois-je faire ?" Le Patriarche demanda : "Quand elle te fait des reproches, que se passe-t-il dans ton esprit ?" "Oui, Maître. Je me sens injustement traité, puis je me sens en colère, puis triste." "Vois-tu ton esprit en train de réagir ?" "Oui, je le vois." Le Patriarche hocha la tête : "Voir, c'est bien. Mais au lieu de réagir, observe. Cette vision sans réaction, c'est la lumière de la sagesse. Au moment où l'on t'insulte, si tu restes silencieux mais qu'à l'intérieur les vagues se lèvent, c'est que tu demeures dans l'ego blessé. Si tu vois les vagues et que tu les laisses s'apaiser, c'est la pratique. Il enseigna : "Ta femme est la personne qui t'aide à revoir ton esprit. Le pratiquant n'a pas besoin de s'éloigner du monde, il a besoin de se voir clairement dans le monde. C'est la pratique la plus vivante."
Le Patriarche montra un jour la lampe qui brûlait dans la nuit, et dit : "Disciples, voyez-vous cette lumière ?" "Oui, nous voyons." "Voyez-vous la lampe s'éclairer elle-même ?" "Maître, nous voyons la lumière qui éclaire tout autour." Le Patriarche dit : "Votre esprit est comme cette lampe. Il a la capacité d'éclairer tous les objets, toutes les pensées, toutes les émotions. Mais si vous ne faites que courir après ce qui est éclairé, et que vous oubliez ce 'qui' éclaire, vous passerez votre vie à vivre avec des ombres." Il continua : "La non-pensée, c'est revenir à ce 'qui' éclaire, ne pas s'attacher à ce 'qui' est éclairé, ne pas se perdre dans les ombres. Quand tu vis à partir de la source de lumière, tu vois tout, mais tu ne demeures nulle part."
Un jeune moine demanda : "Je suis souvent ébranlé par les louanges et les critiques. Parfois, une petite critique me rend triste toute la journée." Le Patriarche répondit : "C'est parce que tu vois encore ton 'moi' comme important. Quand les louanges arrivent, tu te réjouis. Quand les critiques arrivent, tu te recroquevilles. C'est parce que l'esprit demeure encore dans l'image de soi. Il enseigna : "La sans-forme, c'est ne pas construire d'image de soi. Ne pas attendre que les gens pensent du bien de toi, ne pas craindre qu'ils pensent du mal. Faire ce qui est juste avec ton cœur, sans se soucier des autres. Quand tu n'as pas besoin de la reconnaissance de qui que ce soit, tu connaîtras la vraie liberté." Le Patriarche conclut : "La liberté, ce n'est pas que personne ne t'empêche, c'est ne pas être lié par soi-même, par ses propres désirs."
À la fin de l'enseignement, le Patriarche dit : "Ne pensez pas que la non-pensée, la sans-forme et la non-demeure sont des choses lointaines. Elles ne sont pas dans les montagnes profondes, elles ne sont pas dans les livres. Elles sont dans chaque instant de la vie ordinaire. Quand tu lâches une pensée de colère, c'est la non-pensée. Quand tu vis sans que personne ne le sache, c'est la sans-forme. Quand tu travailles sans attendre de résultat, c'est la non-demeure. C'est cela la Voie. Pas besoin de la chercher, il suffit de la vivre."
Un matin de printemps, alors que le soleil filtrait doucement à travers les feuilles, le Patriarche Hui Neng se promenait dans le monastère avec quelques disciples. Le Patriarche montra un moineau qui sautillait sur une branche et demanda : "Voyez-vous cet oiseau ? A-t-il peur de quelqu'un ?" Un disciple répondit : "Non, Maître. Il est très naturel." Le Patriarche sourit gentiment : "Parce qu'il n'a pas l'intention d'être un 'bon moineau'. Il vit simplement selon sa nature. Mais les humains, parce qu'ils ont l'intention d'être de 'bons pratiquants', créent tant d'efforts, de lourdeur. Vouloir, c'est déjà demeurer. Demeurer, c'est souffrir. Il dit : "Si vous pouviez vivre comme ce moineau, voir et s'envoler, avoir faim et manger, avoir froid et chercher un abri, mais sans peur, sans calcul dans le cœur, ce serait la non-demeure. Le naturel est la Voie."
Quelqu'un demanda : "Maître, je pratique depuis de nombreuses années mais je ne vois toujours pas mon esprit s'éclairer. Je fais des erreurs et je suis toujours triste. On me critique et je suis toujours en colère." Le Patriarche demanda : "Vois-tu ces émotions surgir ?" "Oui." "Sais-tu que ce sont des illusions ?" "Oui, je le sais, mais je suis quand même entraîné." Le Patriarche hocha la tête : "Alors c'est bien. Voir l'illusion sans la suivre, c'est le début de la lucidité. Si tu continues à la regarder sans t'y attacher, elle s'affaiblira. N'essaie pas de la détruire. Ne combats pas. Laisse-la simplement venir, vois-la clairement, et elle se dissoudra d'elle-même. C'est la non-pensée." Il continua : "Beaucoup de gens pensent que pratiquer, c'est vaincre les pensées illusoires. Mais en réalité, pratiquer, c'est ne pas laisser l'illusion devenir le maître. Pas besoin de combattre, il suffit d'éclairer."
Un jour de grande chaleur, un disciple était au jardin en train d'arroser les plantes, la sueur dégoulinant, le visage contracté. Le Patriarche passa par là et demanda : "Pourquoi arroses-tu les plantes avec un visage qui semble souffrir ?" Le disciple répondit : "Maître, c'est parce qu'il fait trop chaud et qu'aujourd'hui c'est mon tour de m'occuper du jardin, alors j'essaie de finir vite." Le Patriarche sourit : "Travailler sans que l'esprit ne soit présent, même si c'est une bonne action, c'est fatiguant. Si tu arroses les plantes avec l'esprit qui désire 'finir vite', tu demeures déjà dans l'objectif. Si ton esprit est en paix à chaque louche d'eau, alors même s'il fait chaud, ce sera léger." Il enseigna : "La sans-forme, c'est cela. Ne pas s'attacher aux grandes tâches ou aux petites tâches. Quelle que soit la tâche, fais-la de tout ton cœur. Une fois terminée, lâche-la. Ne laisse pas l'ombre du travail peser sur ton cœur."
Un autre jour, un moine dit : "J'essaie de garder mon esprit calme, mais plus j'essaie, plus il s'agite. C'est comme essayer de retenir de l'eau dans ses mains, plus on serre, plus elle s'échappe." Le Patriarche hocha la tête : "Parce que tu demeures dans le 'non-agité'. Ce désir même de 'ne pas être agité' est la racine de l'agitation. Laisse tout apparaître, mais ne t'y attache pas, ne retiens pas l'esprit calme, ne combats pas l'esprit agité. Sois juste clairement conscient. C'est la non-pensée." Il raconta qu'un élève avait médité pendant sept ans sans s'éveiller. Un jour, alors qu'il portait de l'eau, la palanche se brisa et l'eau se répandit sur le sol. Il laissa échapper un soupir : "C'est comme mon esprit, il est brisé." À peine eut-il dit cela qu'il lâcha aussi le 'moi' qui était en train de pratiquer. Ce jour-là, il s'éveilla. Le Patriarche dit : "L'éveil ne réside pas dans l'effort, mais dans le lâcher-prise de ce à quoi l'on s'accroche le plus fort. Et ce à quoi l'on s'accroche le plus fort, c'est 'je suis en train de pratiquer'."
Quelqu'un demanda : "Maître, plus je pratique, plus je vois à quel point mes fautes sont grandes. Parfois, je veux tout abandonner car je ne me sens pas digne." Le Patriarche demanda : "Avant de pratiquer, voyais-tu tes fautes ?" "Non, Maître. Je vivais dans l'insouciance." Le Patriarche sourit : "C'est parce que tu ne voyais pas. Maintenant que tu pratiques, tu commences à voir. Cette vision, c'est la lumière. Mais si tu t'accroches à cette vision et que tu te blâmes, que tu te tortures, cette lumière devient une chaîne." Il enseigna : "La sans-forme, c'est se voir faire une erreur sans s'étiqueter 'je suis un pécheur'. C'est simplement voir, reconnaître, corriger, puis continuer d'avancer. Ne pas emporter le bagage de la culpabilité. La culpabilité n'est qu'une ombre sur l'eau. N'essaie pas de laver l'ombre, contente-toi de calmer l'eau." Un jour, le Patriarche était assis au bord de l'étang, entouré de ses disciples. Un disciple demanda : "Maître, si l'on lâche tout, comment vivre au milieu du monde ?" Le Patriarche dit doucement : "Lâcher ne signifie pas lâcher le travail. Lâcher, c'est lâcher l'attachement dans l'esprit. Tu continues à travailler, à nourrir ta famille, à aider les gens, mais une fois que c'est fait, ton cœur est en paix. Ne pas compter ses mérites, ne pas attendre de récompense, ne pas désirer retenir quoi que ce soit, c'est la non-demeure." Il ajouta : "C'est comme les nuages dans le ciel : ils font la pluie, puis se dissipent, sans laisser de trace. Celui qui vit ainsi, pour lui, la vie est aussi la Voie." Le Patriarche dit un jour : "Les gens du monde disent souvent : 'Je suis honnête'. Mais dès que quelqu'un les critique, ils réagissent violemment. Est-ce vivre honnêtement, ou vivre dans l'attente que les autres reconnaissent cette honnêteté ?" Il expliqua : "La sans-forme, c'est vivre en accord avec sa nature, sans avoir besoin de s'embellir, sans avoir besoin de dire 'je suis une bonne personne', 'je suis un bon pratiquant', 'je connais la Voie'. Ce qui doit être montré se montre naturellement. Tout ce qui est 'forcé' d'être montré est faux." Un disciple demanda : "Alors, s'il n'y a pas de forme, qui saura que l'on pratique ?" Le Patriarche dit : "Personne n'a besoin de le savoir. Quand tu vis avec un esprit pur, tu n'as pas besoin de publicité. Comme le parfum d'une fleur : elle ne parle pas, et pourtant il se répand."
Le Patriarche conclut l'enseignement : "La non-pensée n'est pas l'absence d'esprit, c'est l'esprit clair qui sait sans suivre. La sans-forme n'est pas l'invisible, c'est ne pas s'agripper à la forme. La non-demeure n'est pas tout abandonner, c'est tout faire, mais l'esprit n'est pas lié. Ces trois choses sont comme les trois pieds d'un trépied qui soutient la lampe de la sagesse. Celui qui peut maintenir ces trois choses, même au milieu du chaos du monde, son cœur sera comme un lotus s'épanouissant dans la boue."
Un matin calme, la brume recouvrait encore les allées. Le Patriarche Hui Neng se promenait dans la cour du temple et vit un jeune novice qui balayait la cour avec attention. Le Patriarche s'arrêta et demanda : "Que fais-tu là ?" Le jeune novice répondit : "Maître, je balaie les ordures pour que la cour soit propre." Le Patriarche demanda : "Tu balaies les ordures de la cour, mais balaies-tu aussi les ordures dans ton esprit ?" Le jeune novice, perplexe, [demanda ce qu'étaient] les ordures dans l'esprit. Le Patriarche dit : "Ce sont les choses que tu accumules et qui ne sont pas nécessaires. Une critique que tu gardes, un regard suspicieux, une fierté que tu n'as pas lâchée, un désir que tu portes toujours en toi. Si tu ne balaies qu'à l'extérieur sans balayer à l'intérieur, ton esprit restera plein d'ordures." Il continua : "La non-pensée, c'est l'esprit qui ne retient pas. Les ordures arrivent, tu les vois, tu les jettes. Tu ne les gardes pas, tu ne les ramasses pas, tu ne les regrettes pas. L'esprit est comme la surface de l'eau : il est propre parce qu'il ne retient rien."
Lors de l'enseignement de l'après-midi, un laïc demanda : "Maître, je suis incompris par ma famille. Ils sont en colère contre moi depuis des années. Même si je me suis excusé, ils ne pardonnent pas. Je n'arrive pas à lâcher prise." "S'il vous plaît, Maître, guidez-moi." Le Patriarche demanda : "Tu veux qu'ils te pardonnent par amour pour eux, ou parce que tu ne supportes pas le sentiment d'être détesté ?" L'homme fut surpris, puis baissa la tête et répondit : "Maître, peut-être les deux. Mais il est vrai que j'ai aussi peur d'être détesté." Le Patriarche hocha la tête : "C'est cela, la demeure. Tu demeures dans l'image de 'toi' qui doit être aimé. Quand cette image s'effondre, tu souffres. Si tu les aimais vraiment, tu les laisserais libres." Aimer, ce n'est pas vouloir posséder, c'est voir l'autre heureux. Même s'il n'est pas près de toi. Il enseigna : "Lâcher prise ne signifie pas tourner le dos, mais ne pas forcer les autres à vivre selon tes désirs. Quand tu lâches l'image d'un 'moi' blessé, ton cœur s'élargit, suffisamment pour contenir même ceux qui t'ont fait du mal. C'est cela la compassion (karuna)."
Une personne vint et dit : "Maître, je rêve souvent d'accomplir de grandes choses dans la Voie. J'espère un jour devenir un maître qui enseigne le Dharma, avoir mon propre centre." Le Patriarche demanda : "Désires-tu cela par compassion, pour aider les gens, ou pour être reconnu ?" L'homme resta silencieux. Le Patriarche dit : "Si c'est par compassion, alors même si personne ne te connaît, tu le feras. Mais si c'est pour être loué, alors ce désir même est une demeure, et plus tu demeures, plus tu souffres." Il continua : "Celui qui aide le monde n'attend pas que son nom soit inscrit. Celui qui sème des graines ne reste pas à côté pour regarder l'arbre pousser. Faire, puis oublier, c'est la Voie. Mais s'en souvenir, ce n'est pas différent de mettre de l'engrais sur un arbre tout en étranglant ses racines."
Dans une soirée paisible, le Patriarche raconta une histoire : "Il y avait un homme qui vit qu'il y avait une plante médicinale précieuse sur la montagne. Il grimpa, traversa des cascades, endura de nombreuses blessures. Finalement, il arriva, cueillit la branche de la plante et la ramena. Mais comme il était trop fatigué, il s'endormit et laissa la branche sécher et mourir." Le Patriarche dit : "Cet homme est comme le pratiquant qui utilise toute son énergie pour chercher le Dharma, mais ne vit pas avec le Dharma. Ils entendent beaucoup, savent beaucoup, récitent beaucoup, mais ne pratiquent pas. Le Dharma est dans les livres, dans la bouche, mais pas dans l'esprit." Il enseigna : "La sans-forme, c'est ne pas faire étalage de son savoir. La non-pensée, c'est ne pas garder ce qu'on a appris pour s'en vanter. La non-demeure, c'est ne pas s'arrêter à la connaissance intellectuelle, mais entrer dans la vie réelle, à chaque souffle, à chaque pas."
Quelqu'un demanda : "Maître, est-ce que le vrai pratiquant est celui qui n'a besoin de l'aide de personne ?" Le Patriarche secoua la tête : "Non. Le vrai pratiquant est celui qui sait recevoir et lâcher prise. Recevoir de l'aide en pleine conscience, sans se voir comme faible. Aider les autres avec compassion, sans se voir comme supérieur. Cet esprit-là est la non-demeure." Il expliqua : "Certains refusent l'aide par peur d'être endettés. Certains aident les autres mais attendent un retour. C'est de la demeure. La non-demeure, c'est donner sans se souvenir, recevoir sans crainte. Comme les nuages qui suivent le vent, comme l'eau qui coule. Sans effort, sans arrêt."
Un disciple dit : "Maître, j'ai des moments de grande diligence, et des moments de laisser-aller. Mon esprit est comme une herbe, il suit le vent, quelle que soit sa direction." Le Patriarche demanda : "Vois-tu que tu dérives avec le vent ?" "Oui." "Alors, qui est celui qui 'sait' qu'il dérive ?" "Maître, c'est moi." Le Patriarche hocha la tête. "C'est la part lumineuse en toi. Cette connaissance est la racine de la Voie. Vis avec cette connaissance, pas avec le vent. La diligence ou le laisser-aller ne sont que des phénomènes. Ne t'y attache pas. La vision claire, voilà ton vrai toi." Il dit : "La non-pensée n'est pas ne pas avoir de pensées, mais ne pas s'y identifier. C'est comme un invité qui vient à la maison : tu sais lui offrir le thé, mais tu ne laisses pas l'invité prendre ta maison."
Un jour, quelqu'un demanda : "Maître, quand je vois quelqu'un souffrir, je deviens facilement triste avec lui. Est-ce cela, l'esprit de compassion ?" Le Patriarche sourit : "Si tu es triste et que tu ne peux pas aider, si tu te noies dans cette tristesse, c'est de la demeure. La compassion, ce n'est pas souffrir 'avec' l'autre, c'est voir clairement la souffrance, savoir ce que l'on peut faire, et le faire dans la sérénité." Il dit : "La sans-forme, c'est aider sans créer l'image de 'celui qui aide'. La non-demeure, c'est ne pas s'attacher au résultat. Que l'autre accepte ou refuse, comprenne ou non, cela n'affecte pas ton cœur. Faire comme si l'on ne faisait rien, c'est la grande vertu." À la fin de la session, le Patriarche conclut : "Rappelez-vous, la Voie n'est pas loin. Elle n'est pas dans la forme, ni dans les titres, ni dans les dogmes. La Voie est dans chaque minute. Vous revenez à vous-même, vous voyez la pensée surgir sans la suivre, c'est la non-pensée. Vivre simplement, sans construire d'image, c'est la sans-forme. Faire toute chose sans que l'esprit ne soit attaché, c'est la non-demeure. Ces trois principes sont comme trois pétales de lotus : ils poussent dans la boue, traversent l'eau et se tournent vers le soleil. Celui qui pratique, s'il n'oublie pas cela, a déjà fait la moitié du chemin vers la libération."
Un après-midi, le Patriarche Hui Neng était assis dans la cour vide, observant silencieusement l'ombre du soleil s'allonger sur le sol. Un disciple s'approcha et demanda respectueusement : "Maître, je vois les gens du monde vivre dans le laisser-aller, mais ils semblent légers et joyeux. Moi, je pratique, j'observe les préceptes, je garde mon esprit, mais je me sens lourd, et parfois même seul. Ai-je pris le mauvais chemin ?" Le Patriarche regarda cet homme longuement, puis demanda : "Pourquoi pratiques-tu ?" "Maître, pour trouver la paix, pour échapper à la souffrance." "Bien." dit le Patriarche. "Mais si, en cherchant la paix, tu te sens lourd, alors ce qui te rend lourd, c'est la recherche elle-même. Ce ne sont pas les préceptes qui te font souffrir, c'est l'esprit qui demeure dans 'je suis en train d'observer les préceptes', 'je suis en train de pratiquer correctement'." Il expliqua : "Les gens du monde sont joyeux parce qu'ils ne 'voient' pas. Toi, tu pratiques et tu es triste parce que tu ne 'sais' pas encore lâcher prise. Quand tu lâcheras même le 'je suis un pratiquant', toute lourdeur se dissoudra. À ce moment-là, observer les préceptes ne sera plus un fardeau, mais ta nature même." Un disciple demanda : "Maître, comment distinguer l'esprit véritable de l'esprit illusoire ?" Le Patriarche sourit : "Pas besoin de distinguer. Il suffit de savoir clairement quel esprit est en train de se manifester, et de ne pas s'y attacher. Alors l'illusion se dissout, le véritable apparaît. Il donna l'exemple : "C'est comme être sur la rive et regarder les nuages passer. Pas besoin de distinguer les bons des mauvais nuages. Il suffit de ne pas courir après les nuages, et l'on verra le ciel bleu. Mais si l'on passe son temps à critiquer les nuages noirs et à louer les nuages blancs, on ne verra jamais le ciel." Le Patriarche enseigna : "La non-pensée est la connaissance qui ne discrimine pas. Elle n'interfère pas, ne nomme pas. Voir, c'est voir. Savoir, c'est savoir. Mais sans s'y attacher."
Un jour, quelqu'un demanda : "Maître, pourquoi le Bouddha enseigne-t-il la compassion, alors que les pratiquants ont parfois besoin d'être stricts, voire de dire des paroles dures ?" Le Patriarche répondit : "La compassion, ce n'est pas être doux toute la journée. La compassion, c'est faire ce qui est le plus bénéfique pour l'autre, même s'il faut accepter d'être détesté." Il raconta : "Un jour, un moine fit une erreur, je le réprimandai très sévèrement. Les gens de l'extérieur ont cru que j'étais en colère, mais je l'ai réprimandé pour le sauver d'un gouffre profond. Si j'avais eu peur de lui faire de la peine, ç'aurait été une compassion égoïste, cherchant seulement à rester moi-même en paix, sans vraiment m'inquiéter pour lui." Le Patriarche conclut : "La sans-forme, c'est ne pas s'attacher à l'apparence de la compassion. La non-demeure, c'est ne pas garder dans son esprit 'je suis en train d'aider', 'je suis compatissant'. Quand tu agis pour le bien [des autres], dans la clarté, sans t'attacher au résultat, c'est la vraie compassion."
Un ancien élève revint en visite, et dit au Patriarche : "Maître, autrefois j'étais confus. Aujourd'hui, j'ai compris une partie de l'enseignement. Mais quand je retourne à la vie ordinaire, je sens que mon esprit est facilement entraîné. Parfois, je me blâme, je sens que je ne suis pas assez solide." Le Patriarche dit doucement : "C'est précisément parce que tu sais que tu es facilement entraîné que tu es entré sur le juste chemin. Le confus ne sait pas qu'il est confus. Le lucide voit clairement son esprit flotter. Il continua : "Mais ne te blâme pas. Ce blâme est aussi une demeure. Regarde ton esprit comme une mère regarde son jeune enfant : elle le voit courir, mais ne le gronde pas. Elle l'appelle juste tendrement pour qu'il revienne. Chaque fois que tu dérives, sache-le et reviens. Ne te condamne pas, ne te sous-estime pas. L'esprit est comme l'eau. Il suffit d'arrêter de l'agiter, et elle deviendra claire."
Un jour, quelqu'un vint demander un nom de Dharma, disant : "Maître, je souhaite avoir un nom de Dharma pour être plus diligent, pour avoir plus de responsabilité dans ma pratique." Le Patriarche demanda : "Si tu n'avais pas de nom, continuerais-tu à pratiquer ?" L'homme hésita, puis répondit : "Maître, oui, probablement, mais je me sentirais perdu." Le Patriarche hocha la tête : "C'est parce que tu demeures dans la forme. Un nom de Dharma n'est qu'un moyen de se souvenir. Mais si tu en fais un point d'appui, si tu te sens supérieur, si tu te sens spécial, alors ce nom de Dharma devient un obstacle. Il dit : "La sans-forme, c'est pratiquer sans avoir besoin de certification. L'esprit le sait, cela suffit. Pas besoin de robe, pas besoin de titre, pas besoin d'être appelé [Maître], la Voie se manifeste quand même au cœur du monde."
Le Patriarche demanda un jour à l'assemblée : "Quand vous entendez quelqu'un vous critiquer, quelle est votre première réaction ?" L'un répondit : "Maître, je me sens triste ou je réfute." Un autre dit : "Maître, je reste silencieux, mais mon cœur est en colère." Le Patriarche hocha la tête : "C'est parce que vous demeurez dans l'image 'je suis une bonne personne'. Quand cette image est blessée, l'esprit s'agite. Il enseigna : "Si vous vivez sans demeurer dans le 'je', alors les louanges et les critiques ne sont que du vent passant sur l'oreille. Le vent frais, on l'accueille. Le vent toxique, on le laisse passer. Une maison sans porte, le vent ne peut y demeurer. La non-demeure, c'est une maison sans porte, sans nom, sans forme. S'il n'y a pas d'ego, les paroles de personne ne peuvent demeurer dans l'esprit."
Une autre fois, un jeune novice demanda : "Maître, certains disent que pour pratiquer, il faut tout abandonner : famille, argent, travail, pour que ce soit une vraie pratique. Est-ce correct ?" Le Patriarche sourit : "Si tu abandonnes l'extérieur mais qu'à l'intérieur tu es toujours attaché, cela ne s'appelle pas pratiquer. Si tu détestes encore la richesse, si tu as peur des sentiments, si tu évites le monde, c'est toujours une forme de demeure. Il expliqua : "Pratiquer, ce n'est pas abandonner ce qui est à l'extérieur, c'est ne pas être lié par ce qui est à l'extérieur. Tu peux toujours avoir une maison, une femme et des enfants, un travail, mais ton cœur n'y demeure pas. Faire de son mieux, vivre avec sens, puis lâcher tous les résultats. C'est cela, la Voie au milieu du monde."
Le Patriarche conclut l'enseignement ce soir-là : "Celui qui comprend la non-pensée voit d'innombrables scènes, mais son esprit ne s'y attache pas. Celui qui vit la sans-forme, même au milieu du marché, est aussi en paix que dans une forêt isolée. Celui qui pratique la non-demeure, même si le travail afflue, est aussi léger que le vide. Le chemin de la pratique n'est pas d'aller loin, c'est de revenir. Ce n'est pas d'ajouter quelque chose de nouveau, c'est d'enlever ce qui n'est pas nécessaire. Ce n'est pas de vaincre quelqu'un, c'est de vaincre cet esprit qui demeure toujours." Quand l'esprit ne demeure pas, c'est à ce moment-là que le Bouddha se manifeste. Un jour, un jeune moine vint voir le Patriarche, l'air désemparé. "Maître, j'ai souvent l'impression que ma pratique n'est pas à la hauteur de celle des autres. Ils méditent profondément, récitent bien les sutras, comprennent largement la Voie. Moi, je passe mon temps à balayer, à cuisiner, je n'ai pas le temps d'étudier. J'ai peur de ne jamais m'éveiller." Le Patriarche regarda le moine avec douceur et demanda : "Quand tu cuisines, ton esprit pense-t-il à autre chose ?" "Non, Maître. Je me concentre sur chaque geste." "Quand tu balaies la cour, reproches-tu à quelqu'un de t'avoir donné cette tâche ?" "Non, Maître. Je le fais avec joie." Le Patriarche sourit. "Alors, tu pratiques très profondément. La pratique, ce n'est pas le nombre d'heures de méditation, le nombre de sutras mémorisés. C'est vivre pleinement chaque instant, l'esprit détaché. C'est la non-pensée." Il dit : "Il y a ceux qui sont assis immobiles, mais dont l'esprit voyage. Il y a ceux qui sont occupés, mais dont le cœur est vaste et vide. Ce qui fait la Voie ne réside pas dans la forme, mais dans l'absence d'ego à chaque acte."
Un laïc demanda : "Maître, j'entends dire qu'il faut lâcher l'attachement à l'ego. Mais s'il n'y a plus de 'moi', qui pratique ? Qui vit ? N'est-ce pas tomber dans le vide ?" Le Patriarche expliqua : "Le 'moi' qu'il faut lâcher n'est pas le 'moi' qui est en train de vivre. C'est le 'moi' imaginaire : 'je suis meilleur que les autres', 'je suis doué', 'je suis inférieur', 'je suis spécial'. Tout cela n'est que l'écorce. Quand on la lâche, le véritable apparaît. Il prit l'exemple d'un oignon : on enlève les couches, une par une. Plus on enlève, plus c'est clair. Le noyau ne se révèle pas si l'on garde l'écorce. Mais une fois l'écorce enlevée, le véritable est toujours là. Lâcher le 'moi' illusoire pour vivre avec l'esprit véritable, lumineux, conscient, mais sans nom. C'est vivre par la sans-forme." Un jour, un homme vint au temple, l'air misérable. "J'ai perdu toute ma fortune après un grand revers. J'avais un statut, maintenant je n'ai plus rien, personne ne me regarde. Je trouve la vie injuste, mon cœur est plein de ressentiment." Le Patriarche demanda : "Quand tu avais un statut, étais-tu certain de le garder pour toujours ?" "Maître, à ce moment-là, je ne pensais pas à le perdre." Le Patriarche dit : "C'est la racine de la souffrance. Parce que tu as demeuré dans le temporaire, quand il a disparu, tu as eu mal. Si, quand tu l'avais, tu avais su que c'était temporaire, alors en le perdant, ton cœur serait resté en paix. Car rien n'a vraiment été perdu. Si tu n'as jamais vraiment 'possédé'." Il continua : "La non-demeure n'est pas la pauvreté. C'est ne pas laisser le matériel maîtriser l'esprit. Quand on est riche, ne pas être arrogant. Quand on est pauvre, ne pas souffrir. Quand on reçoit, ne pas se réjouir. Quand on perd, ne pas être triste. C'est l'esprit qui ne demeure pas. Le Patriarche enseigna : "Toute chose peut être un lieu de pratique, si l'esprit ne s'y attache pas. Toute chose peut être un obstacle, si l'esprit y demeure. Une louange, si l'on y demeure, devient un poison. Une critique, si l'on n'y demeure pas, devient une leçon. La personne qu'on aime, si l'on y demeure, engendre la souffrance. La personne qu'on déteste, si l'on n'y demeure pas, est aussi un 'bon ami spirituel' (kalyanamitra). Un disciple demanda : "Maître, alors comment savoir si je suis encore en train de demeurer ?" Le Patriarche répondit : "Quand tu es ébranlé par quelque chose, demande-toi : 'Où mon esprit s'accroche-t-il ?' S'il y a un point d'ancrage, c'est la demeure. Le voir est la première étape. Le savoir, sourire, ne pas suivre, petit à petit, tu t'en libéreras." Le Patriarche raconta l'histoire d'un homme qui cherchait un trésor. Il avait une carte et parcourut la forêt profonde. Un jour, la carte tomba dans un ruisseau. Il paniqua, tapa du pied et pleura d'avoir perdu la carte, sans savoir que l'endroit où il se tenait était la mine d'or. Il expliqua : "La carte, ce sont les sutras, la doctrine, la connaissance. Elle t'aide à t'orienter. Mais à un moment donné, si tu t'accroches à la carte et que tu n'oses pas poser le pied à terre, tu n'arriveras jamais à destination. Quand l'esprit est calme et voit clairement, c'est l'arrivée. La sans-forme, c'est vivre par la Voie, sans avoir besoin d'étiquette. La non-pensée, c'est marcher sans avoir besoin de mémoriser chaque pas. La non-demeure, c'est arriver sans avoir besoin de dire 'je suis arrivé'."
Un moine demanda : "Maître, parfois je fais une bonne action, mais mon esprit pense 'je suis vraiment bon', 'pourquoi les autres ne font-ils pas comme moi' ?" Le Patriarche demanda : "Quand tu penses ainsi, ton esprit est-il joyeux ?" "Non, Maître. Je me sens lourd, insatisfait." Le Patriarche hocha la tête : "Parce que tu t'attaches à la 'forme' du mérite. Celui qui a vraiment du mérite est celui qui ne voit plus qu'il fait quelque chose de spécial. Il dit : "Comme le soleil qui éclaire, il n'est pas fier d'avoir éclairé. Comme la pluie qui tombe, elle ne compte pas ses mérites d'avoir arrosé la terre. Le pratiquant est pareil. Faire, puis oublier. C'est la vertu la plus profonde. La non-demeure, c'est donner sans retenir, faire sans compter, aider sans attendre d'être reconnu." Le Patriarche termina l'enseignement par un poème (gatha) : "L'esprit est comme la lune brillante éclairant le vide, / Sans s'attacher à un nuage, sans demeurer dans le cœur. / Même au milieu de la poussière du monde, le cœur reste pur, / Sans ajout, sans retrait, la Voie est libre et vaste." Il regarda l'assemblée avec compassion et les exhorta : "Ne laissez pas ces trois mots – non-pensée, sans-forme, non-demeure – rester seulement dans votre bouche. Laissez-les imprégner chacun de vos pas, chacune de vos paroles, chacun de vos regards. À ce moment-là, vous n'aurez plus besoin de chercher la Voie, car la Voie sera vous."
Un jour de vent calme, le Patriarche Hui Neng était assis en contemplation silencieuse sous l'auvent du temple. Un voyageur venu de loin se prosterna devant le Patriarche et dit : "Maître, j'ai voyagé dans de nombreux endroits, étudié de nombreuses méthodes, accompli de nombreuses pratiques, mais mon esprit n'est toujours pas en paix. S'il vous plaît, montrez-moi le chemin pour mettre fin à toute agitation." Le Patriarche demanda : "Au cours de tout ce voyage, y a-t-il eu un moment où tu n'as pas cherché à 'ajouter' quelque chose ?" L'homme réfléchit puis secoua la tête : "Non, Maître. Parce que j'avais peur que si je n'apprenais pas plus, je régresserais." Le Patriarche hocha la tête : "C'est une demeure très subtile. Demeurer dans la 'recherche de progrès'. Ce n'est pas que chercher soit mal, mais si cette recherche empêche ton esprit de s'arrêter un instant, tu ne verras jamais la surface calme de l'eau en ton cœur." Il continua : "La non-demeure, c'est quand l'esprit n'a pas besoin de point d'appui. Il ne s'accroche pas au succès, ni à l'échec. C'est la liberté."
Un disciple demanda : "Maître, est-ce que pour pratiquer rapidement, il faut éviter le monde, éviter les gens ?" Le Patriarche demanda : "Quand tu es avec les gens, qu'est-ce qui te fait souffrir ?" "Maître, c'est parce qu'ils sont souvent compliqués, jaloux, médisants, et que mon esprit s'agite facilement." Le Patriarche dit : "C'est donc parce que ton esprit n'est pas assez stable, ce n'est pas la faute du monde. Si tu te retires dans la montagne pour éviter le monde, tu n'es pas différent de quelqu'un que le vent fait tomber, et qui, au lieu de s'entraîner à rester debout, se cache dans une grotte." Il enseigna : "La non-pensée n'a pas besoin d'être 'ailleurs'. Il suffit d'être 'ici' mais l'esprit n'est pas emporté. La sans-forme, c'est marcher au milieu du marché sans demeurer dans les apparences. La non-demeure, c'est vivre au milieu des gens, le cœur sans discrimination. Quand tu vis ainsi, le marché est aussi une salle de méditation."
Quelqu'un demanda : "Maître, pourquoi quand j'aide quelqu'un et que je ne suis pas reconnu, mon cœur est-il triste ?" Le Patriarche répondit : "Parce que tu as aidé avec une attente. Tu as semé et tu voulais récolter immédiatement. Ce qui te fait souffrir, ce n'est pas l'ingratitude de l'autre, c'est le fait que tu demeures dans son 'besoin de gratitude'." Il dit : "Celui qui aide selon le Dharma est celui qui n'attend pas d'être reconnu. Comme le soleil qui brille sur une fleur. La fleur s'ouvre puis se fane, le soleil n'y prête aucune attention. La non-demeure, c'est faire le bien sans demeurer dans le bien. C'est cela, la Voie du Bodhisattva."
Un après-midi, quelqu'un vint demander : "Je m'efforce de maintenir la pleine conscience, mais il suffit d'un instant d'inattention pour que les pensées illusoires s'infiltrent. Est-ce que cela signifie que je ne pratique pas assez ?" Le Patriarche expliqua : "La pleine conscience, ce n'est pas d'empêcher les illusions de surgir, mais c'est, quand elles surgissent, de le savoir immédiatement. Savoir, puis ne pas suivre, ne pas détester, c'est cela la pleine conscience. La non-pensée n'est pas l'absence de pensées, c'est ne pas être lié par les pensées. La vision qui n'est pas emportée, voilà la sagesse." Il dit : "Quand tu m'écoutes, et que soudain une pensée s'insère... Si tu la reconnais, que tu lui souris, et que tu reviens à ta respiration, c'est la pratique. Mais si tu te blâmes d'avoir pensé à des bêtises, c'est la demeure."
Un jeune disciple, après une période de retraite dans la forêt, revint au temple, l'air triste. "Maître, dans la forêt, personne ne me dérangeait, mais j'ai senti que mon cœur était toujours agité, toujours anxieux. Je pensais qu'il suffisait de s'éloigner du monde." Le Patriarche sourit gentiment : "La forêt n'a pas d'illusions, mais ton esprit en a encore. Le pratiquant qui pense qu'il lui suffit de changer de lieu pour changer d'esprit est dans une grande erreur. Il enseigna : "Si tu ne vois pas l'illusion dans ton esprit, tu ne seras en paix nulle part. Mais si tu vois clairement et que tu lâches prise progressivement, alors même au milieu du marché, au milieu de la ville, ce sera la forêt du Zen. La sans-forme, c'est ne pas chercher une 'forme' pour être en paix. La paix vient de l'intérieur. Aucun environnement ne peut retenir l'esprit aussi longtemps que la vision claire et détachée."
Un jour, quelqu'un demanda : "Maître, quand je me prosterne devant le Bouddha, je sens mon cœur en paix. Mais certains disent que le Bouddha est dans l'esprit, alors pourquoi se prosterner ? Je suis confus, je ne sais pas qui a raison." Le Patriarche répondit : "Celui qui dit que le Bouddha est dans l'esprit a raison. Celui qui se prosterne pour apaiser son cœur n'a pas tort. Mais si tu te prosternes avec un cœur sincère, sans rien demander, juste pour dissoudre l'arrogance, c'est la Voie. Mais se prosterner en espérant recevoir une faveur, c'est la demeure. Il expliqua : "Toute méthode est un moyen. L'important est l'esprit avec lequel on applique cette méthode. La sans-forme, c'est ne pas s'attacher à la forme de la pratique. Se prosterner sans voir un 'moi' qui se prosterne, c'est la véritable pratique."
Un disciple âgé dit : "Maître, je suis vieux, ma mémoire décline, je ne peux plus m'asseoir longtemps en méditation, et j'oublie les phrases des sutras. Puis-je encore pratiquer ?" Le Patriarche regarda le disciple avec tendresse : "La pratique ne réside pas dans la mémoire, ni dans le temps assis. Elle réside dans l'instant où tu sais où se trouve ton esprit. Quand tu marches lentement et que ton cœur n'est pas pressé, c'est la pratique. Quand tu oublies les mots du sutra mais que tu te souviens de garder un esprit bienveillant, c'est la pratique." La non-pensée, c'est ne pas être triste d'avoir oublié. La non-demeure, c'est ne pas craindre d'être inférieur aux autres. La sans-forme, c'est ne pas faire de distinction entre vieux et jeune, rapide et lent. C'est juste vivre selon sa nature, pleinement et sereinement. À la fin de la session, le Patriarche dit calmement : "Chacun a ses propres conditions, ses propres capacités. Ne vous comparez pas, ne vous forcez pas à être comme les autres. Pratiquer, c'est revenir. Ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre. Quand l'esprit n'a plus de désir, plus d'image, plus de point d'appui, c'est là que vous commencez à toucher la liberté véritable. La Voie n'est pas dans la méthode (dharmamona), elle est dans l'esprit qui utilise cette méthode. Cet esprit doit être vide, sans demeure, sans rien retenir, pour être la Voie vivante."
Un matin, alors que la brume s'accrochait encore aux allées du temple, le Patriarche Hui Neng marchait en méditation quand un groupe de laïcs vint se prosterner. L'un d'eux dit : "Maître, j'entends souvent dire que si l'esprit est en paix, le monde est en paix. Mais comment garder l'esprit en paix quand l'extérieur est plein de contrariétés ?" Le Patriarche s'arrêta et se tourna vers l'homme. "C'est parce que tu veux que le monde suive ton esprit que ton esprit n'est pas en paix. Si tu laisses ton esprit suivre sa nature originelle, sans forcer, sans résister, alors même si le monde change, l'esprit reste en paix." Il poursuivit : "L'esprit n'est pas en paix grâce à des circonstances paisibles. Il est en paix parce qu'il ne demeure pas dans les circonstances. L'esprit est comme l'eau claire : même sous la pluie et le vent, il peut encore refléter la lune. La non-demeure, c'est quand l'esprit n'a besoin de rien de stable pour être stable. C'est la vraie paix."
Un disciple demanda : "Maître, comment garder la Voie au milieu d'une vie pleine de médisances ?" Le Patriarche demanda en retour : "Quand quelqu'un médit sur toi, comment réagis-tu ?" "Maître, je reste silencieux à l'extérieur, mais à l'intérieur, je suis contrarié." Le Patriarche hocha la tête : "C'est parce que tu demeures encore dans la 'renommée'. Quand la renommée est touchée, le cœur est agité. Si tu ne vois plus cette renommée comme étant 'toi', alors peu importe ce que les gens disent, cela ne t'atteindra pas." Il enseigna : "La sans-forme, c'est ne pas voir un 'moi' qu'il faut protéger. À ce moment-là, si l'on te critique, tu souris. Si l'on te loue, tu souris. L'esprit est comme un miroir : il reflète tout, il ne retient rien." Un jour, un moine demanda : "Maître, si la non-pensée signifie ne pas s'attacher aux idées, qu'en est-il des aspirations, des idéaux ? Si l'on abandonne tout, pourquoi vivre ?" Le Patriarche répondit : "La non-pensée ne signifie pas vivre sans objectif, mais vivre sans laisser l'esprit être enchaîné par l'objectif. Tu peux toujours faire des vœux, tu peux toujours agir, tu peux toujours te diriger vers le bien, mais sans t'attacher à ce que tu es en train de faire. Faire le bien, mais sans que ce bien ne te rende arrogant. Suivre une aspiration, mais sans qu'elle ne te rende pressé, stressé, fatigué. Voilà quelqu'un qui a la force de la Voie." Le Patriarche conclut : "Avoir des aspirations sans s'y attacher, c'est la sagesse. Agir sans y demeurer, c'est la pratique."
Un laïc demanda : "Maître, ma femme ne pratique pas, elle m'en empêche souvent. Je suis triste, je me sens isolé. Comment puis-je garder un esprit calme dans une telle famille ?" Le Patriarche demanda : "Tu pratiques pour prouver quoi ?" "Maître, je veux juste trouver la paix." "Alors, quand quelqu'un t'empêche et que tu es triste, c'est que tu demeures dans l'image du 'pratiquant qui doit être soutenu'." Le Patriarche expliqua : "Pratique comme quelqu'un qui allume une lampe dans le vent. N'attends pas que quelqu'un te protège du vent. Sois juste habile pour garder la flamme à l'intérieur. Si quelqu'un souffle dessus et l'éteint, rallume-la calmement. Sans blâmer, sans t'irriter. La non-demeure, ce n'est pas avoir besoin de conditions favorables pour pratiquer, mais prendre les conditions défavorables comme un lieu d'entraînement de l'esprit."
Un soir, alors que le crépuscule teignait l'herbe d'or, le Patriarche demanda à l'assemblée : "Selon vous, qu'est-ce qui fait que les pratiquants s'arrêtent facilement à mi-chemin ?" L'un répondit : "Parce qu'ils rencontrent des obstacles et que leur esprit se décourage." Un autre dit : "Parce qu'ils voient les autres les dépasser et qu'ils se sentent inférieurs." Le Patriarche sourit : "Les deux ont raison. Et les deux sont dus à la demeure de l'esprit. Demeurer dans le désir : on rencontre un obstacle, on est découragé. Demeurer dans l'image de soi : on voit quelqu'un de meilleur, on est triste. Si l'on ne demeure pas, alors n'importe quel chemin est le chemin." Il enseigna : "La Voie n'est pas pour ceux qui se découragent vite, ni pour ceux qui ne cherchent que des sensations. Elle est pour ceux qui voient l'illusion surgir, qui lui sourient, et qui ne la suivent pas. Juste comme ça, pas à pas, comme l'eau qui infiltre la pierre."
Un moine âgé demanda : "Maître, j'ai peur de la mort. Non pas parce que le corps se désintègre, mais parce que j'ai peur de ne pas avoir vraiment vécu la Voie." Le Patriarche demanda : "Que penses-tu être 'vivre la Voie' ?" "Maître, c'est observer les préceptes strictement, pratiquer pleinement, sans commettre d'erreur." Le Patriarche dit : "Si tu penses ainsi, tu passeras ta vie à courir après une ombre. Car personne n'est parfait. Chaque instant (kshana) est une chance de recommencer. Il te suffit de vivre une seule minute avec un esprit sans demeure, et cette minute est la Voie." Il dit : "La mort n'est pas effrayante. Ce qui est effrayant, c'est de n'avoir jamais vécu vraiment. Et vivre vraiment, c'est quand ton esprit n'a plus rien à quoi s'accrocher, plus de rôle à jouer, plus de scène à laquelle s'attacher. C'est la liberté." À la fin de l'enseignement ce jour-là, le Patriarche recommanda : "Ne cherchez pas une paix éternelle. Apprenez à être en paix au milieu de chaque minute d'agitation. Ne cherchez pas un lieu qui ne change pas. Cherchez l'esprit qui ne change pas avec le lieu. Quand on ne demeure pas dans la forme, le beau et le laid n'agitent plus. Quand on ne demeure pas dans le son, la louange et la critique ne sont plus des illusions. Quand on ne demeure pas dans la sensation, la souffrance et le plaisir ne sont plus des liens." C'est cela, la pratique. Et le Patriarche conclut : "Si vous pouvez vivre avec une seule pensée de non-demeure, même si vous n'êtes pas encore éveillés, vous êtes proches de la Voie. Même si vous n'avez pas encore réalisé, vous êtes déjà sortis de l'illusion. Chaque jour, il suffit de revenir ainsi, et la Voie ne vous quittera pas."
Avant le jour de son extinction (parinirvana), le Patriarche Hui Neng rassembla ses disciples. Sa voix était douce mais résolue. "Je vais bientôt quitter ce corps composé des quatre grands éléments, mais la Voie n'a ni venue ni départ. Le corps se dissout, le Dharma demeure. Mais ce Dharma ne se trouve pas dans les mots, dans les lettres. Ce Dharma est dans votre esprit. Si vous savez vivre avec les trois choses que je vous ai souvent rappelées : la non-pensée, la sans-forme, la non-demeure." Un disciple, ému, demanda : "Maître, quand vous serez parti, comment saurons-nous que nous ne sommes pas sur le mauvais chemin ?" Le Patriarche demanda en retour : "Quand vous marchez dans la forêt sans guide, que regardez-vous ?" "Maître, nous regardons la lumière du soleil." Le Patriarche hocha la tête : "C'est exact. La lumière dans votre cœur est le soleil. Quand vous voyez l'illusion mais que vous ne la suivez pas, c'est que le soleil a brillé. Quand vous agissez sans chercher, sans compter, c'est que le soleil éclaire. Quand vous voyez que toutes les formes ne sont qu'un assemblage temporaire, c'est que vous êtes dans la clarté." Il poursuivit : "Rappelez-vous. Ne me cherchez pas dans un portrait. N'érigez pas de statue de moi en oubliant mes paroles. Ne répétez pas mes paroles sans vivre ce que j'ai vécu. La non-pensée, c'est ne rien garder, pas même l'image de moi. La sans-forme, c'est ne pas faire de moi un symbole. La non-demeure, c'est ne pas laisser cet enseignement devenir un fardeau. Vivez comme la lune : silencieuse, mais elle éclaire." Un vieux disciple laissa couler ses larmes. "Maître, je fais le vœu de vivre selon ce Dharma vie après vie, mais j'ai peur de mon ignorance, peur d'oublier à un moment donné." Le Patriarche dit : "Ce n'est pas grave. Si tu oublies, reviens. Chaque pensée qui 'sait' qu'elle a oublié, c'est déjà se souvenir." "L'éveillé n'est pas celui qui ne se trompe jamais, mais celui qui sait revenir sans se blâmer. Ne cherchez pas à 'garder' la lucidité. Apprenez à revenir très vite. Chaque fois que vous revenez, la lumière se renforce." Il sourit. "La pratique, c'est cela. Ce n'est pas d'aller vite, c'est de revenir régulièrement."
Il regarda tout le monde une dernière fois, et dit lentement : "Je ne vous laisse rien, car la Voie n'a pas de forme. Il n'y a qu'une dernière chose que je vous confie : vivez comme si vous n'aviez jamais connu la Voie, pour que chaque minute soit une découverte. Agissez comme si vous n'aviez jamais pratiqué, pour que chaque souffle soit nouveau. Lâchez prise comme si vous n'aviez jamais été attaché, pour que chaque pas soit la liberté. Quand l'esprit ne demeure pas, tous les lieux sont le lieu de la Voie. Quand l'esprit ne s'attache pas, celui qui vous loue et celui qui vous critique sont tous deux de bons amis spirituels. Quand l'esprit ne retient rien, une branche de fleur qui tombe est aussi le Dharma." Dans un moment de silence, il ferma les yeux, léger comme une feuille qui tombe. Personne ne pleura à voix haute. Tout le temple était silencieux, comme si le ciel et la terre s'inclinaient aussi. Mais dans le cœur de l'assemblée, chacun savait que le Patriarche était toujours là, dans chaque enseignement, dans chaque pas de méditation, dans chaque instant où le pratiquant revenait à lui-même. Une stèle de pierre grava ses dernières paroles :
"L'esprit ne demeure pas, le Dharma n'est pas retenu, la personne ne s'attache pas. C'est la Voie." La non-pensée est la racine de la clarté, la sans-forme est la racine de la compassion, la non-demeure est la racine de la libération. Depuis lors, les générations suivantes ont continué, non pas par les livres, mais par la manière de vivre. Vivre comme le Patriarche : sans être attaché à un seul mot, mais chaque mot était la Voie.




https://youtu.be/7dr_KB7bxd8+++

Tánh Không & Đạo: Cái "KHÔNG" trong Phật giáo và “VÔ VI” trong Đạo học có phải là MỘT?

(00:07) Giới thiệu câu hỏi cốt lõi: Liệu cái "Không" (Tánh Không) của Phật giáo và cái "Vô" (Vô Vi) của Đạo học (Lão Tử) có phải là một không? Một bên tìm sự thật trong tâm, một bên tìm Đạo giữa trời đất.
(00:38)
Đặt vấn đề rằng chúng có thể là hai mặt của một thực tại. Thế giới hiện đại ồn ào, khẳng định nhiều nhưng thiếu sự lắng nghe sâu sắc.
(01:03) "Không" và "Vô" có thể là "tiếng nói im lặng" mà chúng ta cần.
Con người hiện đại "có" nhiều thứ (danh, của cải) nhưng tâm lại trống rỗng, dẫn đến khổ đau. Hiểu về chúng giúp ta sống tự do hơn.
(01:27) Chào mừ
ng đến với Thiện Việt TV. Phật giáo bắt đầu từ "nỗi khổ" (nhìn vào trong), Đạo học bắt đầu từ "tự nhiên" (nhìn ra ngoài). Cả hai gặp nhau ở điểm giữa, nơi Phật nói "Không", Lão Tử nói "Vô".
(01:54) Cả
hai đều phủ định các khái niệm cố định , không phải để phủ nhận sự tồn tại, mà để chỉ ra rằng mọi thứ không có bản chất riêng biệt. Giống như hai dòng sông cùng chảy về một biển.
(02:16) "
Tánh Không" không phải là trống rỗng, mà là thấy ra bản chất "Duyên sinh" của vạn vật. Không có gì tồn tại độc lập , do đó không có "tôi" c đnh để nắm giữ. "Sắc tức thị Không, Không tức thị Sắc".
(02:36) Giải thích "
Sắc tức thị Không": Hình tướng chính là Không, và Không biểu hiện qua hình tướng. Người hiểu điều này sẽ không còn "chấp" (dính mắc) vào hình tưng (như hoa, lời khen, mất mát) , vì biết chúng chỉ là sóng tạm thời.
(03:00)
"Vô vi" cũng tương t: là hành động không có cái "tôi" xen vào, không cưỡng cầu hay cố kiểm soát dòng chảy của đời. Lão Tử nói: "Đạo không làm gì (Vô vi) mà không gì không làm (Vô bất vi)".
(03:21)
Người sống "Vô vi" không thụ đng, mà để vạn vật vận hành tự nhiên theo Đạo. Giống như nước: mềm mại, ở nơi thp, không tranh giành, nhưng li xuyên qua đá và nuôi dưỡng mọi loài. Phật dạy "Vô ngã" (không có cái tôi), Lão Tử dạy "Vô kỳ" (không vì mình).
(03:46)
Cả hai đu hưng đến việc làm tan biến bản ngã, khi đó trí tuệ sẽ hiển lộ. Phật "chặt đứt" chấp thủ (phá chấp), Lão Tử "buông" can thiệp. Một bên là trí tuệ, một bên là thuận theo tự nhiên.
(04:05)
Cả hai đều dẫn đến sự tự do khỏi cái tôi. Nếu "Không" là "cái thấy", thì "Vô vi" là "cách sống" sau khi đã thấy. Khi thấy "Không" (mọi pháp không tự tính), hành động tự nhiên trở thành "Vô vi" (không cưỡng ép).
(04:25)
"Không" là trí tuệ tĩnh; "Vô vi" là hành động thái độ trong sự tĩnh. Giống như chèo thuyền: cố đẩy sóng (Hữu vi) thì lật, thuận theo dòng (Vô vi) thì đi xa. "Không" giúp ta không bám vào thành bại; "Vô vi" giúp ta không bị cuốn đi.
(04:50) Sống mà không vì danh, không sở hữ
u, không mong đáp trả. Đặt câu hỏi: "Nếu tất cả là Không, tu để làm gì?". Phật và Lão Tử không dạy phủ định, mà dạy thấy xuyên qua ảo tưởng và sống "vô nhiễm". "Tu" không phải đ "thêm", mà để "bớt" đi cái không thật (bớt mong, sợ, và cái tôi).
(05:14)
Khi trí tuệ thấy "Không", hành động tự nhiên thành "Vô vi". Khi tâm không can thiệp, Đạo tự hiển lộ. Người hiểu "Không" sẽ sống "Vô" (vi), và ngược lại.
(05:35)
Hai con đường, một thực tại. Phật giáo khởi đầu từ "Khổ" (Dukkha), nỗi bất an và vòng lặp vô tận của con người.
(05:59)
Gốc rễ của khổ là "Chấp ngã" (tin có một "ta" thật). Nhưng "ta" chỉ là ảo ảnh, là hợp thể luôn thay đổi. Con đường giải thoát là "Vô ngã" và "Tánh Không".
(06:20) "
Không" ở đây nghĩa là "không có tự tính" (vô tự tính). Mọi thứ đều do "nhân duyên" sinh khởi và tan đi, không gì tồn tại độc lập. Khi tâm buông bỏ "ta", khổ đau tự tan.
(06:46)
Đạo học thì khác, bắt đầu từ quan sát "thiên nhiên". Thấy vạn vật (cỏ, nước) vận hành mà không cần ý chí. Lão Tử nhận ra "Đạo" là nguyên lý vận hành vũ trụ, không cần cố gắng mà vẫn làm nên mọi thứ.
(07:06)
Sống thuận theo Đạo nghĩa là thuận tự nhiên, không can thiệp quá mức. Khi con người buông tay, trật tự tự nhiên vốn có sẽ trở lại.
(07:26)
Phật giáo (nội giới) và Đạo học (ngoại giới) đều dẫn về thực tại "phi ngã" (không có cái tôi), phi đi đãi. Phật thấy "Tánh Không" từ bản chất của khổ. Lão Tử thấy "Vô vi" từ sự vận hành của vạn vật. (tmd : Phật Giáo : không có cái Tôi thực thể. Lão Giáo : Phấp là hiện tượng vận hành tự nhiên ( không có sự can thiệp của ai cả ) +++
(07:51)
Cả hai đều chỉ ra rằng sự sống đã viên mãn khi cái tôi không chen vào. Phật dạy buông "chấp" (trong tâm); Lão Tử dạy buông "kiểm soát" (trong hành động). Khi buông đủ sâu, tâm và hành là một.
(08:14)
Phật giáo (tĩnh) là quan sát tâm như ngồi nhìn dòng sông. Đạo học (động) là hòa mình vào dòng nước. Cả hai đều chạm đến "Vô ngã" tuyệt đối.+++
(08:38) Hình ảnh hai dòng sông (từ núi tuyết, từ rừng sâu) cùng hòa vào biển lớn . Chúng là
hai góc nhìn của cùng một thực tại.
(08:59)
Cả hai đều thấy sự đi đãi (thiện/ác, được/mất) là sản phẩm của tâm phân biệt. Khi tâm không chấp (Phật) thì thấy "Không"; khi tâm không can thiệp (Lão) thì sống "Vô vi". "Không" và "Vô" là hai cách diễn tả cùng một sự tỉnh thức.+++
(09:23) "Không" của Phật là trí tuệ (ánh sáng) soi rọi ả
o tưởng. "Vô" của Lão Tử là buông (dòng nưc) để hòa vào tự nhiên. Cả hai đều dẫn con người về nguồn gốc, nơi kh đau tan biến.
(09:49) Không còn ng
ười làm, chỉ còn sự sống vận hành qua ta. Phật giáo (trí tuệ) và Đạo học (thuận nhiên) là hai nửa của một vòng tròn.
(10:08) Khi hai nửa gặ
p nhau, con người trở nên toàn thể. Như hơi thở hay mây trôi, không cần ai điều khiển. Cả hai đều chỉ ra: Khi không còn "ta", mọi thứ trở nên tự do và an nhiên.
(10:32) Chỉ cần sống mà không bị
cái tôi điều khiển. Phật đi qua "kh" đ đến "trí tuệ"; Lão Tử đi qua "t nhiên" đ đến "tĩnh lặng". Khổ chính là đến từ việc chống lại tự nhiên.
(10:54) "Tánh Không" (Phật) là cái thấy không dính mắc. "Vô vi" (Lão) là cái số
ng không cưỡng cầu. Cả hai đưa ta về trung tâm tĩnh lặng. "Hư không" mà họ nói không phải là trống lạnh, mà là nền tảng của mọi sinh khởi.
(11:17) Mọi thứ chỉ hiện hữ
u như chính nó. Phật gọi đó là Niết bàn, Lão Tử gọi là Đạo. Hai tên gọi cho cùng một miền thực tại không còn bị tâm phân chia.
(11:42)
Đi sâu vào "Tánh Không": không có nghĩa là hư vô, mà là "không có tự tính cố định" . Phật không phủ nhận thế giới, Ngài chỉ ra cách ta ởng về thế giới là không thật. +++
(12:07) Chúng ta quên rằng mọi thứ
(cây, ngưi, hoa) đang thay đổi từng giây trong dòng chảy "Vô thường" (impermanence) +++
(12:28) Phật dạy không có gì tồn tạ
i độc lập, mọi pháp đều là "Duyên hợp" (do nhân duyên mà có). Lặp lại câu "Sắc tức thị không".
(12:49) Giải thích "Sắc" (hình t
ướng) và "Không" (vô tự tính). Khi thấy rằng hình tướng và bản thể không tách rời, ta hiểu thế giới là biểu hiện của "Không". ( Không tự tính = vacuité ) (tmd : và
sự
tương đương giữa vật chất và năng lượng theo vật lý lượng tử)+++
(13:12)
Ví dụ sóng và nước: Bản chất của sóng là nước. Khi thấy nước (Tánh Không), sự phân biệt (sóng lớn/nhỏ, ta/ngưi, được/mất) tự tan biến. "Không" là nền tảng, giống như không gian, tuy trống rỗng nhưng cha đựng tất cả .
(13:37) "Không" là mẹ của mọi tồn tại. Phật nói về
"Không" để mở ra trí tuệợt khỏi dính mắc.
(13:58) Khi biết mọi thứ không cố
định, ta không bám vào vui, không sợ mất mát. Sóng (cảm xúc) đến rồi đi, nước (tâm) vẫn lặng. "Tánh Không" là cái thấy của tâm đã lặng hết vọng tưởng. Ngưi chưa hiểu thì sợ "Không"; người hiểu rồi thấy "Không" là an lạc, vì trong đó không còn khổ.
(14:22)
Khổ sinh ra khi ta cố "giữ" cái không thể giữ (như sc đẹp, tình cảm, thân thể). Bản chất của đời là "biến đổi"; khi hiểu và thôi chống lại, khổ không còn.
(14:45) Hiểu "Không" giúp ta sống trọn vẹ
n hơn: trân trọng từng giây, yêu thương không điều kiện. Tâm kinh Bát Nhã ("Vô nhãn, nhĩ...") nghĩa là không còn chia tách giữa người thấy và vật được thấy. (tmd : không có tiến trình tâm, nên ngũ uẩn hay ngũ ấm cũng không còn, và những câu giải thích phần sau của Bát Nhã Tâm Kinh cũng không có)+++
(15:10) Không còn "ai"
để chấp vào thấy, nghe, cảm nhận. Khi thấy "Không", tâm thoát khỏi ảo ảnh của nhị nguyên (ta/ngưi, đẹp/xấu)
(15:30) "Tánh Không" giố
ng như gió, không ai thy nhưng thấy lá bay. Phật dùng "Không" để thức tỉnh ta khỏi giấc mộng "Chấp ngã". Cách ta "nhìn" thế giới mới là giả, chứ không phải thế giới.
(15:51)
Người có trí tuệ Bát Nhã không xa rời đời. Họ vẫn sống, làm việc, nhưng bên trong tâm "rỗng rang" (spacious). Không còn "ta đang làm", chỉ có "việc được làm".
(16:15)
Sống giữa thế giới với tâm không dính mắc, như hoa sen giữa bùn mà không hôi tanh mùi bùn. "Không" là con đường dẫn đến tự do nội tâm, không phải vì chối bỏ đời, mà vì "thấy ra" bản chất của đời. Thấy đ buông, buông đ thương, thương mà không khổ.
(16:41) Sóng (sinh diệ
t) và Nước (Tánh Không). Nhìn bằng lý trí, "Không" là mất hết; nhìn bằng tâm tỉnh thức, "Không" là đy đủ.
(17:01) Trong "Không", không còn giới hạn và không còn cái tôi
để khổ. Người hiểu "Không" sống nhẹ như gió, như người tỉnh mộng. "Tánh Không" làm cuộc đời trở nên trong suốt.
(17:21)
Đi sâu vào "Vô vi": Đây là đỉnh cao của hành động tỉnh thức, không phải là buông xuôi.
(17:44) "
Vô vi" không phải là lười biếng, mà là "đừng can thiệp nghịch tự nhiên". "Đo thường vô vi nhi vô bất vi" (Đạo không làm gì mà không gì không làm). Chính trong sự "không cố gắng", mọi việc lại tự hoàn thành.
(18:08) Trờ
i đất, mặt trời, hoa, suối... tất cả vận hành theo trật tự tự nhiên mà không cần mưu toan . Lão Tử thấy: con người càng cố kiểm soát, càng rời xa Đạo.
(18:26)
Đạo chỉ cần "thuận" (following). "Vô vi" là hành động không xen "ý riêng" (tham, sợ, chứng minh) vào, mà làm vì "việc ấy cần được làm" .
(18:45)
Người sống "Vô vi" giống như nước: không tranh, ở chỗ thấp, mềm mà mạnh, lặng mà sâu . Hành động không mang dấu vết của "tôi".
(19:09) Họ không cần thế giới công nhận, vì họ
đã hòa làm một với thế giới. "Vô vi" là hành động thuận tự nhiên nhất, như hơi thở. Khi ta can thiệp (cống), hơi thở gấp gáp; khi buông, hơi thở trở lại nhịp của Đạo.
(19:34)
Con người hiện đại sống trong "Hữu vi" (hành động có chủ đích), luôn tính toán, kiểm soát. Càng kiểm soát càng mất tự do. "Thượng thiện nhược thủy" (Lòng tốt cao nhất như nước, lợi vạn vật mà không tranh).
(19:58)
Đây là tự nhiên của Đạo: không tranh mà tự thành. Trong "Vô vi", hành động xuất phát từ "tính tự nhiên" của vạn vật, không phải từ ý chí cá nhân.
(20:18)
Khi tâm tĩnh, Đạo tự vận hành qua ta. Ngưi trí hành "Vô vi" là hành đng không để lại dấu vết bản ngã. Ví dụ cành cây: chống lại gió thì gãy, thuận theo gió (thuận) thì tồn tại .
(20:37) "Vô vi" là
nghệ thuật sống tỉnh thức. Người sống "Vô vi" vẫn yêu thương, nhưng tình thương đó không ràng buộc, chiếm hữu hay có điều kiện.
(20:58) "Vô vi" là
sống giữa đời mà không bị đời kéo. Vẫn làm việc, lo cho gia đình, nhưng không bị tham và sợ dẫn dắt. Đó là "Vô vi" giữa chợ đời.
(21:21) "Vô vi" là
biểu hiện của tâm "buông xả". Xã hội sẽ không dừng lại, vì "Vô vi" không phải là dừng, mà là hành động "không nhiễm tâm cầu" (không tham lam).
(21:46) Chính sự "Hữu vi" (cố gắng quá mức) củ
a con ngưi gây ra xung đột và khổ đau. "Vô vi" là buông "tính chiếm hữu" trong hành động, không phải buông trách nhiệm. Làm mà không mong công, sống không cần người biết. Đó là tự do.
(22:08)
Tâm ngưi "Vô vi" như nước tĩnh, phản chiếu vạn vật rõ ràng. "Vô vi" không phải mục tiêu, mà là trạng thái tự nhiên khi ta thôi cưỡng ép. Buông "trở thành" (becoming) để trở về "cái đang là" (being).
(22:31) Mặt hồ phẳng lặng phản chiếu chân lý. Sống "Vô vi" là sống trọn vẹn
: làm mà không bị làm, giữ mà không nắm, đi mà không để lại dấu chân.
(22:54)
Người sống như vậy tự nhiên tỏa ra bình an. Cách họ sống đã là bài học. "Vô vi" là sức mạnh của sự mềm mại. Khi không còn cái tôi, thế giới tự cân bằng.
(23:21)
Điểm gặp gỡ lớn nhất: "cái không của bản ngã". Phật gọi là "Vô ngã" (No-self), Lão Tử gọi là "Vô kỷ" (No-self/Detachment from self). Cả hai không khác nhau.
(23:45)
Phật dạy không có "ta" cố định; Lão Tử dạy ngưi có đức không thấy mình có đức. Cả hai đều chỉ ra cái tôi là ảo tưởng. Tin vào "tôi" tách biệt sinh ra khổ (Tôi -> Của tôi -> Muốn có -> Tranh giành).
(24:05)
Phật: Bản ngã là gốc của "chấp thủ". Lão Tử: Bản ngã là gốc của "rối loạn". Cả hai đu đồng ý: muốn tự do thì "tôi" phải tan.
(24:25)
Người học Phật/Đạo nếu còn nghĩ "ta đang tu" thì vẫn còn bị bản ngã che mờ. Cả hai đều dạy buông điu đó.
(24:46) Khi bản ngã r
ơi xuống, mọi sự vật được thấy như chính nó , như tm gương phản chiếu mà không giữ lại gì.
(25:09) "
Vô ngã" không giết cá tính, chỉ giết sự "bám víu" vào cái tôi. "Vô kỷ" (Lão Tử) là không đặt cái tôi làm trung tâm.
(25:34)
Ngưi như vậy làm mà không thấy công, giúp mà không kể ơn. Ví dụ: Bồ Đ Đạt Ma ngồi thiền 9 năm nhìn vách, không tìm gì.
(25:59) Ví dụ: Lão Tử
ỡi trâu về phương Tây, không để lại dấu vết. Cả hai chọn im lặng và vắng mặt. Đây là tinh thần "Vô ngã" và "Vô kỷ". Không còn người biết, chỉ còn sự biết.
(26:25)
Người còn "muốn thành" (Phật, hiền nhân) thì chưa thể "là". Vẻ đẹp của "Vô ngã" là vắng bóng ý muốn trở thành. Ví dụ: Cây tre "rỗng ruột" nên mới dẻo và vững. Tâm người cũng vậy: càng rỗng càng vững.
(26:50) "
Rỗng" không phải là thiếu, mà là "đ" đến mức không cần thêm. Khi tâm không còn "ta", vạn pháp tự hài hòa. Như nước hoặc ánh sáng, không tranh, chỉ hiện diện .
(27:13)
Người còn bản ngã thì sống "nặng nề" (cần được công nhận). Người "Vô ngã" thì "nhẹ như gió" (làm rồi quên). Lão Tử: "Tiếng lớn không nghe thấy, hình lớn không nhìn thấy".
(27:34)
Trí tuệ thật không khoe mình. Khi không còn bản ngã, con người trở nên "bao dung". Vì không có "ta" nên không có "ngưi khác", không có "đúng" nên không còn "sai". Họ hòa tan vào cuộc sống như mui tan trong nước.
(28:19) "
Vô ngã" tự nhiên tỏa ra "Từ bi". "Vô kỷ" tự nhiên có "Khiêm hạ". Mọi phẩm chất tốt đẹp tự nảy sinh.
(28:39)
Bồ Đ Đạt Ma (quay vào) và Lão Tử (đi ra) đều không còn "người làm" (cái tôi). "Vô ngã" và "Vô kỷ" là hai cánh cửa của cùng một bầu trời không phân biệt.
(29:04) Phật và Lão Tử cùng nói về "Vô" (Không/Vô vi).
Hai con đưng có hương vị riêng.
(29:28)
Phật giáo đi bằng "Trí tuệ" (soi chiếu tâm). Đạo học đi bằng "Tự nhiên" (hòa vào Đạo).
(29:49)
Phật dùng "Trí" để phá "Vô minh". Lão Tử dùng "Thuận" (tự nhiên) để tan "Bản ngã". Phật tìm giải thoát "trong tâm"; Lão Tử tìm an nhiên "trong đời".
(30:08) Phật (nhà giải phẫu nộ
i tâm) đi vào trong. Lão Tử (ngưi du hành) đi ra ngoài. Phật dùng "Quán chiếu" để thấy "Duyên sinh". Đạo học dạy "buông can thiệp", chỉ "sống thuận".
(30:37)
Phật giáo: Nhận biết -> Giác ngộ (Ánh sáng) . Đạo học: Thuận nhiên -> Tự tại (Dòng nước) . Phật: "Hãy tự mình là ngọn đèn". Lão Tử: "Người thuận theo Đạo không tự thấy mình sáng".
(31:25) Giác ngộ thật cũng là tự nhiên. Phậ
t giáo có phương pháp (Thiền, Giới...). Đạo học không có phương pháp, chỉ có lời khuyên "Vô vi". Một bên "luyện tâm", một bên "buông tâm".
(31:51)
Hai hưng tưng ngưc nhau nhưng cùng mt đích. Phật (lắng tâm trong thiền). Lão Tử (lắng đời trong tĩnh). Khi tâm và đời không chống nhau, chân lý hiển lộ.
(32:10)
Phật dùng "mắt" (Trí tuệ) để "Thấy ra". Lão Tử dùng "tim" (Tự nhiên) để "Tan vào". Cả hai đều là rời khỏi ảo tưởng về cái tôi.
(32:33)
Phật giáo: "Giác ngộ" (tịch tĩnh giữa động). Đạo học: "Tự nhiên" (động mà không mất tĩnh). Cả hai đều là "sống không phân đôi". Phật nhấn mạnh "Cái Thấy", Đạo học nhấn mạnh "Cái Sống".
(32:59) Khi thấy rõ thì số
ng đúng, khi sống thuận thì thấy rõ. Phật (giác ngộ tâm) vượt khổ. Lão Tử (thuận nhiên hành đng) tan xung đột. Cả hai phá "cái tôi muốn điều khiển".
(33:20)
Khi "tôi" biến mất, "vô minh" và "cưỡng cầu" cũng tan. Phật (Trí tuệ) dùng lý. Lão Tử (Trực giác) dùng im lặng. Trí (Sáng) + Tự nhiên (Trong) = Minh triết.
(33:45) Hình ảnh:
Phật (Tĩnh trong động) ngồi thiền. Lão Tửng trong tĩnh) cưỡi trâu. Phật tìm "Giải thoát" (khỏi luân hồi); Lão Tử tìm "Hòa tan" (với vũ trụ).
(34:11)
Phật (Trí): "Thấy rõ để buông". Lão Tử (Tự nhiên): "Buông để thấy rõ". Cả hai đều dẫn đến trạng thái sống không bị bản ngã điều khiển.
(34:35)
Trí tuệ và tự nhiên tột cùng đều trở về "tĩnh lặng". Phật (Tâm -> Đời), Lão (Đời -> Tâm). Gặp nhau ở điểm giữa: "Vô phân biệt tự tại".
(35:00)
Nơi đó không còn Phật hay Lão, chỉ còn "cái lặng im sáng suốt". Gọi là "Không" hay "Đạo" cũng là một. "Không" là "cái thấy" (Tuệ giác); "Vô vi" là "cách sống" (Ứng dụng).
(35:21) Phật dạy thấ
y "Không" để tâm không dính mắc. Lão Tử dạy sống "Vô vi" đ đi không cưỡng cầu.
(35:46)
Khi không còn "dính" và "cưng", tâm và đời là một. "Không" là Tĩnh, "Vô vi" là Tĩnh đang chuyn động. Như mặt hồ lặng mà nưc dưới vẫn chảy.+++
(36:10)
Phật: "Thấy để buông". Lão: "Buông để thấy". Hai hưng ngược chiều, cùng một đim đến. Khi cái tôi tan, mọi việc tự trọn vẹn.
(36:32) "Không" là cội nguồn của trí tuệ; "Vô vi" là hoa trái của trí tuệ
đó. Khi thấy "Không", ta hiểu không cần chống lại dòng chảy (sống "Vô vi").
(36:58) Ví dụ chèo thuyền: chống dòng (Hữu vi) thì mệt; thuận dòng (Vô vi) thì nhẹ nhàng.
Phật: "Hành mà vô hành" (Làm mà không làm). Lão: "Vô vi nhi vô bất vi" (Không làm mà không gì không làm).+++
(37:19)
Hai câu này như hai mt gương. "Không" là hành đng không người làm; "Vô vi" là hành động không ý muốn.
(37:40)
Một người buông "trong tâm" (Phật); một ngưi buông "trong đời" (Lão). Cả hai dạy sống giữa đời mà không bị trói. "Không" để không dính; "Vô vi" để không ép.
(38:01) "
Không" là trí tuệ bên trong; "Vô vi" là trí tuệ tràn ra bên ngoài. Nhận biết và hành động hợp nhất.
(38:22)
Phật (Tâm không trụ) và Lão Tử (Người không can thiệp) chỉ khác ngôn ngữ. Trí tuệ thật chính là tự nhiên, và ngược lại.+++
(38:45) "Không" (thấy không phán xét).
"Vô vi" (hành động không lo sợ). "Thấy" và "Sống" là hai nhịp của cùng một sự tỉnh thức.
(39:09) Giố
ng như Âm-Dương hòa thành Đạo. Khi hiểu "Không" (không cần nắm) , ta sống "Vô vi" (không cần đẩy). Cả hai gặp nhau trong tâm thế "thả lỏng".
(39:33)
Như nước chảy, gió thổi: không mục tiêu nhưng trọn vẹn.
(39:55)
Phật (Lửa Trí tuệ). Lão Tử (Nước của Đạo). ng đối lập nhưng đều là biểu tượng của sự sống viên mãn. Khi ánh sáng (trí) gặp dòng nước (tự nhiên), chân lý phản chiếu.
(40:21)
Khi đến đích, không còn ai đ đến, chỉ còn Đo đang sống. "Không" (ngôn ngữ của Tâm) và "Vô vi" (ngôn ngữ của Đời) là một.
(40:42) Không cần chọn.
Người hiểu "Không" sẽ sống "Vô vi" và ngược lại.
(41:03) Ứng dụng trong thế giới hiệ
n đi: Con người chạy nhanh, tiêu thụ nhiều, nhưng tâm trống rỗng. Càng nắm, càng lo; càng kiểm soát, càng mất. Tự do thật sự là "Không" (không dính mắc) và "Vô vi" (không cưỡng cầu).
(41:24) Sống "Không": Vẫn số
ng, làm, yêu, nhưng không còn "ai" bên trong để bị tổn thương. Thấy rõ "Duyên sinh", sống không sợ hãi (không có gì để giữ, không gì để mất) .
(41:47) Tâm nhẹ
như gió, không còn sợ thành bại, không níu vui, không trốn buồn. Chỉ lặng lẽ quan sát mọi thứ đến đi.
(42:12) Số
ng "Vô vi": Không cưỡng cầu (không ép mình, ép người, ép thời gian). Để mọi thứ tự nhiên, như nước chảy ra biển. Vẫn làm hết lòng, nhưng "không ép kết quả".
(42:34)
Như hoa n, trăng chiếu (không cần ai khen/ngắm). Khi sống đưc như vậy, mọi thứ trở nên nhẹ nhàng , không còn giận người khác (vì hiểu họ chỉ đang hành động theo giới hạn nhận thức của họ).
(42:54) "Không" trong công việ
c: Làm mà không đồng hóa mình với kết quả. Làm bằng niềm vui, không phải lo sợ.
(43:14) "Vô vi" trong công việ
c: Buông thái độ kiểm soát, không tranh hơn thua, biết linh hoạt .
(43:36) "Không" trong tình yêu: Yêu mà không sở hữu.
Chăm sóc đóa hoa, không ct đem về. Mọi thứ đều là "Duyên", dù ở lại hay rời đi.
(44:01) "Vô vi" trong tình yêu: Không biến tình yêu thành cuộc chiến.
Không ép người khác hiểu mình hay thay đổi. Yêu bằng sự hiện diện, không phải đòi hỏi.
(44:24) "Không" (tỉnh thức bên trong) + "Vô vi" (thuận hòa bên ngoài) = nhẹ nhõm. Có thể an nhiên giữa phố xá.
(44:44) Thành công hiệ
n đại (nắm, leo cao) tạo ra sợ hãi. Phật: "Buông là được". Lão Tử: "Thuận là xong". "Không" là "Sáng" (để hiểu), "Vô vi" là "Ấm" (đ thương).
(45:07) Thờ
i đại số (mạng xã hội, tranh cãi). "Không" giúp ta biết "dừng" (vì không có ai để chứng minh). "Vô vi" giúp ta biết "im lặng" (vì không có gì thật để phản ứng).
(45:29) Sống "Không" và "Vô vi" là sống giữ
a đời mà "không bị đời nuốt". Vẫn làm việc, yêu thương, nhưng tâm không bị trói.
(45:49) "Không": Thấy ý nghĩa trong từng khoảnh khắc. "Vô vi": Không mệt mỏi vớ
i thay đổi, vì "thay đổi là nhịp thở của Đạo".
(46:11) "Không" (nhìn
đời bằng trí tuệ). "Vô vi" (đi trong đời bằng tình thương). Khi trí tuệ gặp tình thương, kh đau tan biến. Đây là nghệ thuật sống tỉnh thức giữa đi thường.
(46:34) Câu hỏi nghịch lý cuối cùng: "Nếu tất cả
đều là Không, thì cần gì tu?".
(46:54)
Ngưi chưa hiểu sẽ nghĩ "tu để làm gì?". Người thấy rõ "Không" mỉm cười, vì khi đó "tu" không còn là "hành động", mà là "trạng thái tự nhiên" của tâm.
(47:20) "Tu" không phả
i đ "có thêm", mà để "bớt đi" (bớt chấp, tham, tôi). Lão Tử cũng dạy sống giữa đời mà "vô nhiễm".
(47:43) Khi hiểu "Không", "tu" không còn là nghi thức, mà chính là "sự tỉnh thức" trong từ
ng hành động, từng hơi thở .
(48:02) Nghịch lý "Cần gì tu?" xuất phát từ "tâm phân biệt" (có/không, tu/không tu). Khi trí tuệ chạm "Không", ranh giới này tan biến. Không còn ng
ười tu, chỉ còn Đo đang tự tu qua ta. Phật: "Giác ngộ xảy ra khi cái tôi biến mất".
(48:27) Khi "tôi" còn, mọi nỗ lự
c tu đều là của bản ngã. Khi "tôi" tan, tu trở nên tự nhiên. Lão Tử: Nếu còn phải "cố" làm người tốt, là vì đã xa Đạo.
(48:51)
Tu thật sự là trở lại trạng thái "vô lực" (không cố gắng). Tu không phải để "thêm", mà là "gỡ bỏ" (lau bụi trên gương).
(49:10)
Trí tuệ vốn có sẵn, chỉ cần gỡ vô minh. Tu là "ngừng tạo ra cái giả", là "đng yên" để thấy thật. Phật (Tâm tịnh) và Lão (Tĩnh thắng động) gặp nhau ở "sự tĩnh lặng của nhận biết" .
(49:35) Trả lời câu hỏ
i: "Ai để tu?". Đáp: "Chính vì thấy 'Không' nên mới tu được". Người không thấy "Không" tu chỉ đt được" (một cái ảo).
(49:56)
Người thấy "Không" tu không vì "đạt", mà vì đó là "bản chất tự nhiên" của sự sống tỉnh thức. Tu trong "Tánh Không" không còn mục tiêu. Chỉ có bưc đi, mi bước là sự trở về.
(50:22) Phật (Không): "Bỏ cái không thật". Lão Tử
(Vô vi): "Đừng can thiệp vào Đạo". Cả hai đều dẫn đến tự do.
(50:42) Hiểu "Không" (không cần thêm). Sống "Vô vi" (không cần bớt). Tu là "buông". Khi không còn "ng
ười tu", tu mới thật sự bắt đầu.
(51:09) Nghịch lý "cần gì tu" không còn.
"Tu" và "Không" là một. Khi trí tuệ đt đến, mọi ngôn ngữ đều tan (như Lão Tử và Phật đều dạy) .
(51:32) Khi tất cả là "Không", ai dạy ai?. Chỉ còn sự tỉnh thức. Thấ
y "Không" nhưng vẫn sống giữa đời; biết "Vô vi" nhưng vn hành động.
(51:55)
Điểm gặp gỡ: Khi trí tuệ thấy "Không", hành động tự nhiên trở thành "Vô vi". "Không là Thấy, Vô là Sống".
(52:20) Khi mắt (Trí tuệ) và tim (Tự nhiên) cùng mở
, con người toàn thể. Lời dạy của Phật (Không pháp nào thật) và Lão Tửạo vô hình) cùng hòa vào một "im lặng viên mãn" .
(52:39)
Khi chưa hiểu: "Không" là mất, "Vô vi" là không làm. Khi hiểu sâu: "Không" là trọn vẹn, "Vô vi" là toàn năng. Khi tâm rỗng, mọi khả năng hiển lộ.
(53:02) Ví dụ về
ớc: bản chất là nước (Không/Vô vi), dù ở hình tướng sông, mây hay tuyết (Sắc) . Cả Phật ("Sắc tức thị không") và Lão ("Đi tượng vô hình") đều chỉ ra thực tại không thể nắm bắt .
(53:27)
Người hiểu thì im lặng mà sáng. "Không" (giải phóng tâm) + "Vô" (giải phóng đời) = Tự tại.
(53:49) Sống trong "Không": không còn so sánh, phân biệ
t đúng/sai. Sống trong "Vô": không còn chống lại, phán xét. "Không" (buông trong tâm) + "Vô" (buông trong đời).
(54:16) Khi hai cái "buông" gặp nhau, ta chạm vào bình an. Bình an "ngay giữa" bất thuận, hạnh phúc "ngay trong" buông bỏ.+++
(54:36) "
Không" và "Vô" là một: tỉnh thức không vướng mắc. Sống mà không dính vào kết quả. "Không": không khổ vì người. "Vô": không khổ vì mình.
(55:01)
Vì không còn "ai" để khổ. Phật (buông -> trí) và Lão (không tranh). Giai điệu cuối cùng là sự hòa điệu giữa "Trí" và "Tim".
(55:27) "Không" và "Vô" gặ
p nhau khi con ngưi thôi "chia hai" (tâm/đời, tu/sống). Điểm gặp gỡ cuối cùng: ngay lúc này, nếu tâm lặng/sáng, Đạo/Phật đang đây.
(55:48) Không còn lời, chỉ còn
Đạo của sự sống. "Cái thấy" (Không) và "cái sống" (Vô) đã hợp nhất. "Không" là Trí tuệ, "Vô" là Lòng từ (Compassion).
(56:09) Khi Trí tuệ gặp Lòng từ
, con người trở về bản chất chân thật. Sự sống trở nên trong suốt. Mọi thứ như cũ, nhưng "ta" đã khác (vì cái tôi không còn).
(56:30) Chỉ còn lại bình an lặng lẽ.
Lời dạy cuối cùng: Chân lý nằm trong "cách ta sống". Thấy rõ mà không chấp (Không), làm hết lòng mà không mong (Vô vi). Đó là tự do thật sự. Cảm ơn và chúc an nhiên.

(00:07) Introduction à la question centrale :
Le « VIDE/VACUITÉ » (Không) du Bouddhisme et le « NON-AGIR » (Vô Vi) du Taoïsme (Lao Tseu) sont-ils UN ? L'un cherche la vérité dans l'esprit, l'autre cherche le Tao (la Voie) entre ciel et terre.
(00:38) Mise en perspective : ils pourraient être les deux faces d'une même réalité. Le monde moderne est bruyant, affirmant beaucoup de choses mais manquant d'écoute profonde.
(01:03) Le « Không » (Vacuité) et le « Vô » (Non-agir) pourraient être cette « voix silencieuse » dont nous avons besoin. L'homme moderne « possède » beaucoup (renommée, biens) mais son esprit est vide, ce qui mène à la souffrance. Comprendre ces concepts nous aide à vivre plus librement.
(01:27) Bienvenue sur Thiện Việt TV. Le Bouddhisme commence par la « souffrance » (regard intérieur), le Taoïsme par la « nature » (regard extérieur). Les deux se rencontrent au milieu, là où le Bouddha dit « Không » (Vide/Vacuité) et Lao Tseu dit « Vô » (Vide/Non-agir).
(01:54) Tous deux nient les concepts figés, non pour nier l'existence, mais pour montrer que rien n'a de nature propre distincte. Comme deux fleuves se jetant dans le même océan.
(02:16) « Tánh Không » (Nature de la Vacuité) n'est pas le néant, mais la vision de la « Duyên sinh » (Origine conditionnée) de tous les phénomènes. Rien n'existe indépendamment , il n'y a donc pas de « moi » fixe auquel s'accrocher. « Sắc tức thị không, không tức thị sắc » (La forme est vacuité, la vacuité est forme).
(02:36) Explication de « Sắc tức thị không » : La forme est la vacuité, et la vacuité se manifeste dans la forme. Celui qui comprend cela ne « s'attache » plus aux formes (fleurs, compliments, pertes), sachant qu'elles ne sont que des vagues temporaires .
(03:00) Le « Vô vi » (Non-agir) est similaire : c'est agir sans l'interférence de l'ego, sans forcer ou contrôler le cours de la vie. Lao Tseu dit : « Le Tao ne fait rien (Vô vi), et pourtant rien ne demeure inaccompli (Vô bất vi) ».
(03:21) Vivre le « Vô vi » n'est pas être passif, c'est laisser les choses fonctionner naturellement selon le Tao. Comme l'eau : douce, basse, sans lutte, mais puissante et omniprésente . Le Bouddha enseigne le « Vô ngã » (non-soi), Lao Tseu enseigne le « Vô kỳ » (sans soi/détachement de soi).
(03:46) Les deux visent la dissolution du « moi » (ego), après quoi la sagesse se révèle. Le Bouddha « tranche » l'attachement ; Lao Tseu « abandonne » l'intervention. L'un est la sagesse, l'autre est l'harmonie avec la nature.
(04:05) Les deux mènent à la libération de l'ego. Si la « Vacuité » est la « vision », le « Non-agir » est la « manière de vivre » après avoir vu. Quand on voit la « Vacuité », l'action devient naturellement « Non-agir » (non-contraignante).
(04:25) « Vacuité » = sagesse immobile ; « Non-agir » = action dans l'immobilité. Exemple de la barque : pousser les vagues (Hữu vi / agir) fait chavirer ; suivre le courant (Vô vi / non-agir) mène loin. La « Vacuité » (calme) et le « Non-agir » (suivre) ouvrent à la sérénité.
(04:50) Vivre sans chercher la renommée, sans possessivité, sans attendre en retour. Question : « Si tout est Vacuité, pourquoi pratiquer ? ». Réponse : Pratiquer n'est pas pour « ajouter », mais pour « enlever » ce qui n'est pas vrai (désirs, peurs, l'ego) .
(05:14) Quand la sagesse voit la « Vacuité », l'action devient « Non-agir ». Quand le cœur est silencieux, le Tao se révèle .
(05:35) Le Bouddhisme commence par la « Souffrance » (Dukkha), l'insécurité constante et le cycle sans fin de la vie .
(05:59) La racine de la souffrance est « l'attachement à l'ego » (Chấp ngã), la croyance en un « moi » réel. Mais ce « moi » n'est qu'une illusion, un agrégat changeant. Le chemin de la libération est le « Vô ngã » (non-soi) et la « Tánh Không » (nature de la vacuité).
(06:20) La « Vacuité » ici signifie « absence de nature propre » (vô tự tính). Tout est « Duyên sinh » (production conditionnée). Quand l'esprit abandonne l'idée du « moi », la souffrance se dissout.
(06:46) Le Taoïsme commence par l'observation de la « nature ». Il voit que tout fonctionne (l'herbe pousse, l'eau coule) sans volonté propre. Lão Tseu réalise que le « Tao » est le principe qui régit l'univers, sans effort.
(07:06) Vivre selon le Tao signifie suivre la nature, ne pas interférer. Quand l'homme lâche prise, l'ordre naturel revient.
(07:26) Bouddhisme (intérieur) et Taoïsme (extérieur) mènent tous deux à une réalité « phi ngã » (non-soi), non-duelle. Le Bouddha voit la « Tánh Không » (Nature de la Vacuité) depuis la souffrance ; Lao Tseu voit le « Vô vi » (Non-agir) depuis le fonctionnement de la nature.
(07:51) Les deux enseignent que la vie est complète lorsque l'ego n'interfère pas. Bouddha : lâcher l'« attachement » (dans l'esprit) ; Lao Tseu : lâcher le « contrôle » (dans l'action).
(08:14) Bouddhisme (statique) : observer l'esprit comme on regarde un fleuve. Taoïsme (dynamique) : se fondre dans le courant. Les deux touchent au « Vô ngã » (non-soi).
(08:38) Image des deux fleuves (d'origines différentes) se jetant dans le même océan . Ce sont deux perspectives de la même réalité.
(08:59) Les deux voient que la dualité (bien/mal, gain/perte) est un produit de l'esprit qui discrimine. Quand l'esprit cesse de s'attacher (Bouddha), il voit la « Vacuité » ; quand il cesse d'interférer (Lao Tseu), il vit le « Non-agir ». « Không » et « Vô » sont deux expressions de la même tỉnh thức (éveil).
(09:23) « Không » (Vacuité) est la sagesse (lumière) qui éclaire. « Vô » (Non-agir) est le lâcher-prise (eau) pour s'harmoniser. Tous deux ramènent l'homme à sa source.
(09:49) Il ne reste que la vie qui s'opère à travers nous. Bouddhisme (sagesse) et Taoïsme (spontanéité naturelle) sont les deux moitiés d'un même cercle.
(10:08) Quand elles se rencontrent, l'homme est entier. Comme la respiration ou le nuage, sans personne pour contrôler. Les deux montrent que lorsque le « moi » disparaît, tout devient libre et serein.
(10:32) Il suffit de vivre sans être contrôlé par l'ego. Bouddha (par la souffrance) atteint la sagesse ; Lao Tseu (par la nature) atteint la quiétude. La souffrance vient de la résistance à la nature.
(10:54) « Tánh Không » (Vacuité) est la vision sans attachement. « Vô vi » (Non-agir) est la vie sans contrainte.
Le « vide » (Hư không) dont ils parlent n'est pas le néant, mais le fondement de toute apparition.
(11:17) Tout existe simplement tel qu'il est. Bouddha l'appelle Nirvana ; Lao Tseu l'appelle Tao. Deux noms pour la même réalité où l'esprit ne divise plus.
(11:42) Approfondissement de la « Tánh Không » (Nature de la Vacuité) : ce n'est pas le néant, mais « l'absence de nature propre fixe » . Le Bouddha ne nie pas le monde, mais la façon dont nous pensons le monde.
(12:07)
Nous oublions que tout (arbre, personne, fleur) change constamment, tout est dans le flux de l'« impermanence » (Vô thường) .
(12:28) Le Bouddha enseigne que rien n'existe indépendamment ; tout est « Duyên hợp » (assemblage conditionné).
(12:49) Explication de « Sắc » (forme/apparence) et « Không » (absence de nature propre). Comprendre que le monde n'est que la manifestation de la vacuité.
(13:12) Exemple des vagues et de l'eau : la nature essentielle de la vague est l'eau. Quand on voit l'eau (Tánh Không), la distinction (ta/l'autre, gain/perte) disparaît. La vacuité est le fondement, comme l'espace : vide, mais contenant tout .
(13:37) La vacuité est la mère de toute existence. Elle ouvre une sagesse qui transcende l'attachement.
(13:58) Sachant que rien n'est fixe, nous ne craignons plus la perte. Les émotions (vagues) vont et viennent, l'esprit (eau) reste calme. La « Tánh Không » est la vision de l'esprit qui a apaisé les illusions. Celui qui comprend voit la vacuité comme la sérénité.
(14:22) La souffrance naît de la tentative de « retenir » ce qui est impermanent (beauté, sentiments, corps). Quand nous cessons de résister au changement, la souffrance cesse.
(14:45) Comprendre la vacuité nous fait vivre plus pleinement : nous chérissons l'instant, nous aimons sans condition. Le Sutra du Cœur (« Pas d'œil, d'oreille... ») signifie qu'il n'y a plus de séparation entre celui qui voit et ce qui est vu.
(15:10) Il n'y a plus personne pour s'attacher au fait de voir ou d'entendre. L'esprit n'est plus trompé par la dualité (moi/l'autre, beau/laid).
(15:30) La vacuité est comme le vent (invisible, mais on voit les feuilles bouger). Le Bouddha utilise la « vacuité » pour nous réveiller du rêve de l'« attachement à l'ego » (Chấp ngã).
(15:51) Celui qui atteint la sagesse (Bát Nhã) ne quitte pas le monde. Il vit, travaille, mais son esprit est « rỗng rang » (vaste et vide). Il n'y a plus un « moi » qui fait, seulement le travail qui est fait.
(16:15) Vivre comme la fleur de lotus : dans la boue (le monde) sans être souillé. La vacuité est la liberté intérieure, atteinte en « voyant » la nature de la vie. Voir pour lâcher, lâcher pour aimer, aimer sans souffrir.
(16:41) Les vagues (phénomènes) naissent et meurent, l'eau (Tánh Không) demeure. Vue par l'intellect, la vacuité est une perte ; vue par l'esprit éveillé, elle est plénitude.
(17:01) Comprendre la vacuité, c'est vivre comme quelqu'un qui s'est réveillé d'un rêve : il voit toujours le rêve, mais ne le prend plus pour la réalité.
(17:21) Approfondissement du « Vô vi » (Non-agir) : C'est le sommet de l'action éveillée, pas de la passivité.
(17:44) « Vô vi » ne signifie pas être paresseux, mais « ne pas interférer contre la nature ». « Le Tao ne fait rien, mais rien n'est inaccompli ». C'est dans l'absence d'effort que tout s'accomplit.
(18:08) Le ciel, le soleil, les fleurs, le ruisseau... tout fonctionne selon un ordre naturel, sans planification . Lão Tseu a vu que plus l'homme contrôle, plus il s'éloigne du Tao.
(18:26) Le Tao a juste besoin qu'on le « suive ». « Vô vi » est une action sans « intention personnelle » (avidité, peur, désir d'avoir raison), mais faite parce que « la chose doit être faite » .
(18:45) Celui qui vit le « Vô vi » est comme l'eau : sans lutte, basse, douce mais puissante, sans forme mais s'adaptant à tout . Son action ne porte pas la marque du « moi ».
(19:09) Il n'a pas besoin de reconnaissance, car il est un avec le monde. Le « Vô vi » est comme la respiration : naturelle quand on la laisse tranquille, précipitée quand on la force .
(19:34) L'homme moderne vit dans le « Hữu vi » (agir intentionnel), toujours à calculer et contrôler. Plus il contrôle, plus il perd sa liberté. « La bonté suprême est comme l'eau... elle sert tout sans lutter ».
(19:58) C'est la nature du Tao : sans lutte, tout s'accomplit. Dans le « Vô vi », l'action vient de la « nature spontanée » des choses.
(20:18) Quand l'esprit est calme, le Tao agit à travers nous. Le sage agit « Vô vi », c'est-à-dire sans laisser de trace de l'ego. Exemple de la branche : elle casse si elle résiste au vent (Hữu vi), elle survit si elle suit (Vô vi) .
(20:37) « Vô vi » est l'art de vivre de l'éveil. L'amour « Vô vi » n'est ni contraignant, ni possessif, ni conditionnel.
(20:58) « Vô vi » c'est vivre au milieu du monde sans être emporté. C'est le « Vô vi » au milieu du marché de la vie.
(21:21) « Vô vi » est l'expression d'un esprit qui a « lâché prise ». La société ne s'arrêtera pas, car le « Vô vi » n'est pas l'arrêt, mais l'action « non souillée par l'esprit de convoitise ».
(21:46) C'est le « Hữu vi » (l'agir excessif) qui crée le chaos. « Vô vi » c'est abandonner la « possessivité » dans l'action, pas la responsabilité.
(22:08) L'esprit « Vô vi » est comme l'eau calme : il reflète la vérité. C'est un état naturel lorsque nous cessons de forcer. Abandonner le « devenir » pour revenir à « ce qui est ».
(22:31) C'est vivre pleinement dans le monde : faire sans être fait, tenir sans saisir, marcher sans laisser de traces.
(22:54) Celui qui vit ainsi rayonne de paix. Sa façon de vivre est une leçon. C'est la force de la douceur.
(23:21) Point de rencontre majeur : le « vide de l'ego ». Bouddha : « Vô ngã » (non-soi) ; Lao Tseu : « Vô kỷ » (sans soi/détachement). Ils ne sont pas différents.
(23:45) Bouddha : il n'y a pas de « moi » fixe. Lao Tseu : le vertueux ne se voit pas vertueux. L'ego est une illusion. Croire en un « moi » séparé est la racine de la souffrance (Moi -> Mon -> Vouloir -> Lutte).
(24:05) Bouddha : l'ego est la racine de l'« attachement ». Lao Tseu : l'ego est la racine du « désordre ». Pour être libre, l'ego doit se dissoudre.
(24:25) Celui qui étudie le Bouddhisme/Taoïsme en pensant « je pratique » est encore obscurci par le « je ».
(24:46) Quand l'ego tombe, les choses sont vues telles qu'elles sont, comme dans un miroir qui reflète tout sans rien retenir.
(25:09) Le « Vô ngã » (non-soi) ne tue pas l'individualité, seulement l'« attachement » à l'ego. Le « Vô kỷ » (sans soi) c'est ne pas mettre l'ego au centre.
(25:34) Cette personne agit sans voir son mérite, réussit sans besoin de reconnaissance. Exemple : Bodhidharma méditant 9 ans face à un mur.
(25:59) Exemple : Lao Tseu partant vers l'ouest sans laisser de traces. Tous deux ont choisi le silence et l'absence. C'est l'esprit du « Vô ngã » et du « Vô kỷ ».
(26:25) Pratiquer en voulant « devenir » (Bouddha, sage) est encore un effort de l'ego. Exemple : le bambou est « creux » (rỗng), c'est pourquoi il est flexible et solide. L'esprit humain est pareil.
(26:50) Être « vide » (rỗng) ne signifie pas manquer, mais être « plein » au point de n'avoir besoin de rien ajouter. Quand l'esprit n'a plus de « moi », il est comme l'eau ou la lumière : sans lutte, toujours présent .
(27:13) L'ego rend la vie « lourde » (besoin de reconnaissance). Le « Vô ngã » rend « léger comme le vent ». Lao Tseu : « Le grand son est à peine audible, la grande image n'a pas de forme ».
(27:34) La vraie sagesse ne s'exhibe pas. Sans ego, l'homme devient « tolérant ». Plus de « moi » donc plus d'« autre » ; plus de « juste » donc plus de « faux ». Il s'y dissout comme le sel dans l'eau.
(28:19) La compassion (« Vô ngã ») et l'humilité (« Vô kỷ ») rayonnent naturellement, sans effort .
(28:39) Bodhidharma (intérieur) et Lao Tseu (extérieur) n'avaient plus d'« acteur » (ego). « Vô ngã » et « Vô kỷ » sont deux portes vers le même ciel sans distinctions.
(29:04) Bouddha parle de « Không » (Vacuité), Lao Tseu de « Vô vi » (Non-agir). Chacun a sa propre saveur.
(29:28) Bouddhisme : avance par la « Sagesse » (Trí tuệ). Taoïsme : avance par la « Nature » (Tự nhiên).
(29:49) Bouddha : utilise la « Sagesse » (Trí) pour briser l'« Ignorance » (Vô minh). Lao Tseu : utilise l'« Harmonie » (Thuận) pour dissoudre l'« Ego » (Bản ngã). Bouddha cherche la libération « dans l'esprit » ; Lao Tseu cherche la sérénité « dans la vie ».
(30:08) Bouddha (chirurgien intérieur) va à l'intérieur. Lao Tseu (voyageur) va à l'extérieur. Bouddha utilise la « Contemplation » (Quán chiếu). Le Taoïsme enseigne d'« abandonner l'intervention », juste « vivre en accord ».
(30:37) Bouddhisme : chemin de la Conscience (Nhận biết) -> Éveil (Giác ngộ) (Lumière) . Taoïsme : chemin de la Spontanéité naturelle (Thuận nhiên) -> Liberté (Tự tại) (Eau) .
(31:25) L'éveil véritable est aussi la nature. Le Bouddhisme a des méthodes (Méditation, Moralité...). Le Taoïsme n'a pas de méthode, seulement un conseil (« Vô vi »). L'un « entraîne » l'esprit, l'autre le « lâche ».
(31:51) Directions opposées, même destination. Bouddha : apaise l'esprit dans la méditation. Lao Tseu : apaise la vie dans la quiétude.
(32:10) Bouddha : utilise l'« œil » (Sagesse) pour « Voir ». Lao Tseu : utilise le « cœur » (Nature) pour « Se dissoudre ». Les deux quittent l'illusion de l'ego.
(32:33) Bouddhisme : « Éveil » (Giác ngộ) (calme dans le mouvement). Taoïsme : « Nature » (Tự nhiên) (mouvement dans le calme). Les deux signifient « vivre sans être divisé ». Le Bouddhisme met l'accent sur la « Vision » (Thấy), le Taoïsme sur la « Vie » (Sống).
(32:59) Quand on voit vraiment (Bouddha), on vit juste (Lao Tseu). Quand on vit en accord (Lao Tseu), on voit clairement (Bouddha). Bouddha (esprit) brise l'ignorance ; Lao Tseu (action) dissout le conflit . La racine commune est « l'ego qui veut contrôler ».
(33:20) Bouddha (Sagesse/Intellect). Lao Tseu (Intuition/Trực giác). Sagesse (Sáng) + Nature (Trong) = Minh triết (Philosophie/Sagesse).
(33:45) Images : Bouddha (Statique dans le mouvement) méditant. Lao Tseu (Mouvement dans le calme) sur son buffle. Bouddha cherche la « Libération » (Giải thoát) (échapper à l'illusion) ; Lao Tseu cherche la « Dissolution » (Hòa tan) (se fondre dans le réel).
(34:11) Bouddhisme (Trí / Sagesse) : « Voir clair pour lâcher ». Taoïsme (Tự nhiên / Nature) : « Lâcher pour voir clair ».
(34:35) La sagesse et la nature (les deux extrémités du cercle) retournent toutes deux à la « Tĩnh lặng » (quiétude/silence). Bouddha (Esprit -> Monde), Lao Tseu (Monde -> Esprit). Ils se rencontrent au milieu : la « Vô phân biệt tự tại » (liberté non-discriminante).
(35:00) À ce point, il ne reste que le « silence lucide ».
Appelé « Không » (Vacuité) ou « Đạo » (Tao), c'est la même chose.
(35:21) « Không » (Vacuité) est la vision. « Vô vi » (Non-agir) est l'action naturelle quand il n'y a plus d'ego. Le Bouddha enseigne de voir la « Vacuité » pour que l'esprit ne s'attache plus. Lao Tseu enseigne de vivre le « Vô vi » pour que la vie ne soit plus contrainte.
(35:46) Quand il n'y a plus d'attachement ni de contrainte, l'esprit et la vie redeviennent un. « Không » est la Quiétude ; « Vô vi » est la quiétude en mouvement.
(36:10) Bouddha : « Voir pour lâcher ». Lao Tseu : « Lâcher pour voir ». Deux directions, un seul point.
(36:32) « Không » est la source de la sagesse ; « Vô vi » est le fruit de cette sagesse. Quand on voit « Không », on comprend qu'il n'est pas nécessaire de résister au courant (on vit « Vô vi »).
(36:58) Exemple du rameur : lutter contre le courant (Hữu vi) est épuisant ; suivre le courant (Vô vi) est léger. Bouddha : « Agir sans action ». Lao Tseu : « Non-agir, et rien n'est inaccompli ».
(37:19) « Không » = action sans acteur ; « Vô vi » = action sans intention.
(37:40) L'un lâche « dans l'esprit » (Bouddha) ; l'autre lâche « dans la vie » (Lao Tseu). Tous deux enseignent à vivre au milieu du monde sans être enchaîné.
(38:01) « Không » (sagesse intérieure) + « Vô vi » (sagesse extérieure) = Unité .
(38:22) Bouddha (esprit non-fixé) et Lao Tseu (non-interférence) : la vraie sagesse est la nature, et la vraie nature est la sagesse .
(38:45) « Không » (voir sans juger). « Vô vi » (agir sans peur). « Voir » et « Vivre » sont deux temps d'un même éveil.
(39:09) Comme le Yin et le Yang s'harmonisant dans le Tao. Quand on comprend « Không » (pas besoin de saisir), on vit « Vô vi » (pas besoin de repousser) . On se rencontre dans un état de « détente » (thả lòng).
(39:33) Comme l'eau ou le vent : sans but, mais complets.
(39:55) Bouddha (Feu de la Sagesse). Lao Tseu (Eau du Tao). La sagesse éclaire l'illusion, la nature nourrit la sagesse.
(40:21) Quand on arrive à destination, il n'y a plus personne pour arriver, seulement le Tao. « Không » (langage de l'esprit) et « Vô vi » (langage de la vie) sont un .
(40:42) Pas besoin de choisir. Celui qui comprend « Không » vivra « Vô vi » et vice-versa.
(41:03) Application moderne : nous courons vite, consommons plus, mais nos esprits sont vides . La vraie liberté est « Không » (non-attachement) et « Vô vi » (non-contrainte).
(41:24) Vivre « Không » : Vivre, travailler, aimer, mais sans qu'il y ait « quelqu'un » à l'intérieur pour être blessé. C'est voir la « Duyên sinh » (origine conditionnée). C'est vivre sans peur (rien à retenir = rien à perdre).
(41:47) L'esprit devient léger, n'a plus peur du succès ou de l'échec, ne s'accroche pas à la joie ni ne fuit la tristesse.
(42:12) Vivre « Vô vi » : Ne pas forcer (soi-même, les autres, le temps, les émotions). Laisser les choses être naturelles. On fait de son mieux, mais on n'« force pas le résultat ».
(42:34) Comme la fleur ou la lune (agissent sans besoin de reconnaissance). Quand on vit ainsi, les choses deviennent légères. On ne souffre plus des autres, car on comprend leurs limites de perception .
(42:54) « Không » au travail : Faire sans s'identifier au résultat. Succès (gratitude) ou échec (sourire) sont des leçons .
(43:14) « Vô vi » au travail : Abandonner le contrôle, ne pas chercher à dominer, être flexible .
(43:36) « Không » en amour : Aimer sans posséder. Prendre soin de la fleur, mais ne pas la cueillir. Tout est « Duyên » (destin/condition), qu'ils restent ou partent.
(44:01) « Vô vi » en amour : Ne pas en faire un champ de bataille. Ne pas forcer l'autre à changer. Aimer par la présence, non par l'exigence.
(44:24) « Không » (éveil intérieur) + « Vô vi » (harmonie extérieure) = Légèreté. On peut être serein même en ville.
(44:44) Le succès moderne crée la peur. Bouddha : « Lâcher, c'est obtenir ». Lao Tseu : « Suivre, c'est accomplir ». « Không » = Clarté (pour comprendre) ; « Vô vi » = Chaleur (pour aimer).
(45:07) Ère numérique (réseaux sociaux, controverses). « Không » aide à « s'arrêter » (personne à prouver). « Vô vi » aide à « se taire » (rien de réel à quoi réagir).
(45:29) Vivre « Không » et « Vô vi » c'est vivre au milieu du monde sans « être avalé par lui ».
(45:49) « Không » : voir le sens dans chaque instant. « Vô vi » : ne pas être fatigué par le changement, car « le changement est le souffle du Tao ».
(46:11) « Không » (regarder la vie avec sagesse). « Vô vi » (marcher dans la vie avec amour). Quand la sagesse rencontre l'amour, la souffrance se dissout.
(46:34) Question paradoxale finale : « Si tout est Vacuité, pourquoi pratiquer ? ».
(46:54) Celui qui n'a pas compris pense que c'est inutile. Celui qui a vu la « Vacuité » sourit, car « pratiquer » n'est plus une « action », mais un « état naturel » de l'esprit.
(47:20) Pratiquer n'est pas pour « avoir plus », mais pour « avoir moins » (moins d'attachement, moins d'avidité, moins d'ego). Lao Tseu aussi : vivre au milieu du monde sans être « souillé ».
(47:43) Quand on comprend la « Vacuité », « pratiquer » n'est plus un rituel, mais la « pleine conscience » (tỉnh thức) dans chaque action, chaque souffle .
(48:02) Le paradoxe « Pourquoi pratiquer ? » vient de l'« esprit qui discrimine » (phân biệt) (tu/non-tu, être/non-être). Quand la sagesse touche la « Vacuité », cette frontière disparaît. Il n'y a plus de pratiquant, seulement le Tao qui se pratique à travers nous.
(48:27) Tant que l'ego est là, tout effort est un effort de l'ego. Quand l'ego se dissout, la pratique devient naturelle. Lao Tseu : s'il faut « essayer » d'être bon, c'est qu'on est déjà loin du Tao .
(48:51) La vraie pratique est de retourner à l'état de « non-effort » (vô lực). Pratiquer, ce n'est pas « ajouter », c'est « enlever » les couches (comme essuyer la poussière du miroir).
(49:10) La sagesse est déjà là. Pratiquer, c'est « arrêter de créer le faux », c'est « s'arrêter ici » pour voir la réalité. Bouddha (Tâm tịnh / Esprit pur) et Lao Tseu (Tĩnh thắ
ng động / Le calme l'emporte) se rencontrent dans la « quiétude de la conscience » .
(49:35) Réponse à la question : « Qui reste-t-il pour pratiquer ? ». Rép : « C'est précisément parce qu'on voit la 'Vacuité' qu'on peut pratiquer ». Celui qui ne la voit pas pratique pour « obtenir » (une illusion).
(49:56) Celui qui voit la « Vacuité » pratique non pour « obtenir », mais parce que c'est la « nature de la vie éveillée ». Pratiquer dans la « Tánh Không » n'a plus de but. Il n'y a que le pas.
(50:22) Bouddha (« Không ») : « Abandonnez ce qui n'est pas vrai ». Lao Tseu (« Vô vi ») : « N'interférez pas avec le Tao ».
(50:42) Comprendre « Không » (rien à ajouter). Vivre « Vô vi » (rien à enlever). Pratiquer, c'est « lâcher prise ». Quand il n'y a plus de pratiquant, la pratique commence.
(51:09) Le paradoxe est résolu. « Pratiquer » et « Vacuité » sont un. Pratiquer, c'est « vivre dans la vacuité ». Quand la sagesse est atteinte, tout langage se dissout (comme l'enseignent Bouddha et Lao Tseu) .
(51:32) Si tout est « Vacuité », qui enseigne à qui ?. Il ne reste que la conscience. Voir la « Vacuité » mais vivre dans le monde ; connaître le « Vô vi » mais continuer à agir.
(51:55) Point de rencontre : Quand la sagesse voit la « Vacuité », l'action devient « Non-agir ». « Không » (Vacuité) est la Vision, « Vô » (Non-agir) est la Vie.
(52:20) Quand l'œil (sagesse) et le cœur (nature) s'ouvrent, l'homme est entier. Les enseignements de Bouddha (rien n'est réel) et de Lao Tseu (le Tao est sans forme) se fondent dans un « silence de plénitude absolue » .
(52:39) Quand on n'a pas compris : « Không » = perte ; « Vô vi » = ne rien faire. Quand on comprend : « Không » = complétude ; « Vô vi » = toute-puissance.
(53:02) Exemple de l'eau : sa nature essentielle est l'eau (Không/Vô vi), peu importe sa forme (Sắc / forme) . Bouddha (« Sắc tức thị
không ») et Lao Tseu (« Đi tượng vô hình ») montrent que la réalité ne peut être saisie .
(53:27) Celui qui comprend est silencieux mais lumineux. « Không » (vision) libère l'esprit ; « Vô » (non-attachement) libère la vie.
(53:49) Sống trong « Không » : ne compare plus, ne divise plus en bien/mal. Sống trong « Vô vi » : ne résiste plus, ne juge plus. « Không » = lâcher-prise dans l'esprit ; « Vô » = lâcher-prise dans la vie.
(54:16) Quand les deux « lâcher-prise » se rencontrent, c'est la paix. La paix au milieu du chaos, le bonheur dans l'abandon.
(54:36) « Không » et « Vô » sont un : la conscience sans attache. Vivre sans s'attacher au résultat. « Không » : ne plus souffrir à cause des autres. « Vô » : ne plus souffrir à cause de soi-même.
(55:01) Car il n'y a plus « personne » pour souffrir. Bouddha (lâcher -> sagesse) et Lao Tseu (ne pas lutter). L'harmonie finale entre la « Tête » (Trí / sagesse) et le « Cœur » (Tim / nature).

(55:27) « Không » et « Vô » se rencontrent quand l'homme cesse de « diviser en deux » (esprit/vie, pratique/vie). Le point de rencontre final : ici et maintenant, si l'esprit est silencieux, le Tao/Bouddha est là.

(55:48) Il ne reste que le Tao de la vie. La « Vision » (Không) et la « Vie » (Vô) sont unies. « Không » est la Sagesse, « Vô » est la Compassion (Lòng từ).
(56:09) Quand la Sagesse rencontre la Compassion, l'homme retourne à sa nature véritable. La vie devient transparente. Tout est comme avant, mais « nous » sommes différents (l'ego n'est plus là).
(56:30) Il ne reste que la paix silencieuse, comme le parfum du lotus. L'enseignement ultime : la vérité est dans notre « façon de vivre ». Voir clair sans s'attacher (Không), faire de son mieux sans attendre (Vô vi). C'est la vraie liberté. En vous souhaitant de la persévérance dans votre pratique.






SÁU CỬA VÀO ÐỘNG THIẾU THẤT
Sơ Tổ Bồ-đ Đạt-Ma

CỬA THỨ NHÌ
PHÁ T
ƯỚNG LUẬN


1. Hỏi: Nếu
có người chí cầu Phật đạo, thì nên tu pháp nào mới thật là đơn giản, thiết yếu ?
Ðáp:
Chỉ nói pháp quán tâm, bao gồm hết thảy các pháp, mới thật là đơn giản và thiết yếu.

2.
Hỏi: Vì sao chỉ một pháp lại có thể bao gồm hết thảy các pháp?
Ðáp
: Tâm là gốc của muôn pháp. Tất cả các pháp chỉ do tâm mà sanh. Nếu rõ (liễ
u) được tâm ắt muôn pháp sẵn đ trong đó, ví như cây ln có đ cành nhánh trái bông, nhưng tất cả đều do một gốc sanh ra, nếu chặt gốc ắt cây chết. Nếu rõ (liễu) tâm tu đạo ắt được tỉnh lực nên dễ thành. Không rõ tâm, tu đạo ắt nhọc công vô ích. Mới biết tất cả việc lành dữ đều tự tâm.  Lìa tâm mà cầu tìm thì không đâu có được.

3.
Hỏi: Sao bảo quán tâm là xong hết (liễu)?
Ðáp
: Ðại Bồ tát khi hành sâu pháp Bát nhã Ba la mậ
t đa thấy bốn đi năm ấm vốn không, vô ngã; thấy rõ, tự tâm khởi dụng có hai thứ sai biệt.
Thế nào là hai?
Một là tịnh tâm: tâm trong sạch.
Hai là nhiễm tâm: tâm nhuốm bợn.
Hai tâm ấ
y xưa nay t nhiên đều có, tuy là giả duyên mà hiệp lẫn nhau đi đãi.
Tâm tịnh hằng vui nhân lành
Tâm nhiễm mảng lo nghiệp dữ.
Nếu không bị nhiễm, tứ
c xưng là thánh, xa lìa được hết khổ đau, chứng cảnh vui Niết bàn.
Bằng cứ buông lung theo tâm nhiễm tạo nghiệp, ắt bị khuất lấp, ràng buộc, tức gọi là phàm, chìm nổi trong ba cõi, chịu mọi thứ khổ. Tại sao vậy? Vì tâm nhiễm ấ
y gây chướng ngại cho bổn thể chơn như vậy.
Kinh Thậ
p địa nói: Trong thân chúng sanh có tánh Phật kim cương ví như vầng nhật tròn đầy, rộng lớn sáng bao la, chỉ vì lớp lớp mây ngũ ấm che lấp nên không lộ đưc, khác nào ánh đèn bị nhốt giữa bình đất không chiếu hiện được.
Kinh Niết Bàn lại nói: Tất cả
chúng sanh đều có tánh Phật; chỉ vì vô minh che lấp nên không được giải thoát.
"Tánh Phật" ấy, tức "tánh giác" vậy.
Chỉ "tự giác, giác tha", tri giác sáng tỏ, tức gọi là giải thoát.
Nên biết mọ
i điu lành đều lấy GIÁC làm gốc. Nhân gốc giác ấy mới kết đưc đủ thứ trái Niết bàn của cây công đc, đo nhân đó mà thành.
Nói quán tâm tức xong hết là vậy.

4.
Hỏ
i: Trên nói Chân như, Phật tánh, tất cả công đc đu nhân nơi GIÁC làm gốc, còn tâm vô minh, chẳng hay lấy gì làm gốc?
Ðáp:
Tâm vô minh có tám vạn bốn ngàn phiền não, tình dục, với vô số điều dữ, đu do ba độc nên lấy đó làm gốc.
Ba độc ấy tức tham, sân si vậy.
Tâm ba độc ấy tự nó có đủ tất cả giống ác, ví như cây lớn, gốc tuy chỉ có một mà lá sanh ra thì vô lượng không cùng. Ở ba độc ấy từ mỗi gốc sanh ra các nghiệp dữ, trăm ngàn vạn ức, gấp mấy cái trước, không thể ví với gì được. Từ gốc ba độc ứng hiện ra sáu căn, cũng gọi là sáu tên giặc, tức là sáu thức. Sáu thức vào ra sáu căn, nhân đó có tham trước muôn cảnh, tạo thành nghiệp dữ, che khuất bổn thể chơn như, nên gọi là sáu tên giặc. Do ba độc sáu giặc, chúng sanh bị mê hoặc và rối loạn thân tâm, chịu mọi nỗi khổ. Cũng như sông ngòi có tiếp nguồn thông mạch, dòng nước mới chảy mãi không dứt và sóng mới muôn dặm cuộn giăng; nếu có ai bít mạch lấp nguồn thì mọi dòng nước ắt dứt theo.
Người cầu giải thoát có thể chuyển ba độc thành ba nhóm tịnh giới, chuyển sáu giặc thành sáu ba la mật, tức tự nhiên vĩnh viễn lìa xa biển khổ.
*
5. Hỏ
i: Sáu đường ba cõi rộng lớn bao la, nếu chỉ quán tâm thì sao thoát được những khổ đau không cùng tận?
Ðáp:
Nghiệp báo trong ba cõi chỉ do một tâm sanh. Nếu từ gốc đã vô tâm thì ở trong ba cõi mà như xa lìa ba cõi.
Ba cõi ấy, tứ
c là ba độc vậy.
Tham làm ra cõi dục. Sân làm ra cõi sắc. Si làm ra cõi vô sắc. Nên gọi là ba cõi.
Do ba độc ấy gây nghiệp nặng nhẹ, quả báo chẳng đồng, chia ra làm sáu xứ, nên gọi là sáu nẻo.
*
6. Hỏi: Thế nào là nhẹ nặng chia làm sáu nẻo?
Ðáp:
Chúng sanh chẳng rõ chánh nhân, mê tâm tu thiệ
n, chưa thoát ba cõi, thác sanh ở ba nẻo tội nhẹ.
* Thế nào là ba nẻo nhẹ?
– Ấ
y là mê tâm mà tu mưi điều thiện, vọng cầu vui sưng, chưa thoát cõi tham, thì sanh nẻo trời.
– Mê tâm mà giữ
năm giới, vọng lòng thương ghét, chưa thoát cõi sân, thì sanh nẻo người.
– Mê tâm mà chấp các pháp hữ
u vi, tin tà mong phưc, chưa thoát cõi si, thì sanh nẻo A tu la.
Ðó là ba loại chúng sanh, gọi là ba nẻo nhẹ vậy.
* Thế nào là ba nẻo tội nặng?
y là buông lung theo tâm ba độc, toàn gây nghiệp dữ, rơi vào ba nẻo nặng.
– Nếu nghiệp tham nặng, thì r
ơi vào nẻo quỷ đói.
– Nếu nghiệp sân nặng, thì r
ơi vào no địa ngục.
– Nếu nghiệp si nặng, thì r
ơi vào nẻo súc sanh.
Vậy ba nẻo tội nặng hiệp với ba nẻo tội nhẹ thành sáu nẻo luân hồi.
Mới biết tất cả nghiệp khổ
đều do tâm mình sanh, nên cần nhiếp tâm, lìa hết tà ác, là mọi nỗi khổ của ba cõi sáu đường luân hồi đều tự nhiên tiêu mất, tức là được giải thoát.
*
7. Hỏ
i: Như lời Phật dạy: “Ta đã trải qua ba đi A tăng kỳ kiếp, chịu vô số khổ nhọc mới thành được Phật đạo" sao nay nói chỉ quán tâm thì chế đưc ba độc là giải thoát?
Ðáp:
Lời Phật nói ra không hề hư di. A tăng kỳ kiếp tức là tâm ba đc. Người Hồ nói: “A tăng kỳ", người Hán nói "bất khả sổ", nghĩa là không thể tính đếm.
Từ
trong tâm ba độc ấy, có đủ thứ niệm ác nhiều như cát sông Hằng. Ở mỗi mỗi niệm ấy là một kiếp, vậy là có hằng ha số kiếp đếm không xuể, nên nói ba đi a tăng kỳ.
Tánh chân như b ba độc che khuất. Nếu chẳng vưt lên tâm đại hằng hà sa độc ác ấy thì làm sao giải thoát được.Nếu nay chuyển đưc ba độc tham sân si làm ba món giải thoát, đó gi là vưt qua ba đi a tăng kỳ kiếp.
Chúng sanh đời mạt pháp này, căn trí ngu si, cùn lụt, không nhận được ý sâu kín của Như Lai trong câu nói “ba đi a tăng k”, nên nghĩ Như Lai phải qua vô số kiếp như cát bụi mới thành Phật. Đây đâu khỏi làm nghi lầm những người tu hành, khiến họ thối bưc trên đường Bồ đề.
*
8. Hỏ
i: Các đại Bồ tát nhờ giữ ba tụ tịnh giới, thực hành sáu độ, mới thành Phật đo. Sao nay nói người học chỉ cần quán tâm chẳng tu giới hạnh, thì thành Phật thế nào được?
Ðáp
: Ba tụ tịnh giới tức là tâm chế phục ba độc:
Chế phụ
c tâm ba đc thành vô lượng nhóm thiện.
Chữ "tụ" nghĩa là "hội họp" vậy.
Pháp lành vô lượng hội khắp ở tâm, nên gọi là ba giới tụ tịnh.
Nói sáu độ Ba la mật, tức nói tịnh sáu căn.
Người Hồ nói "ba la mật" ngưi Hán nói “đáo bỉ ngạn", tức đến bờ bên kia.
Sáu căn thanh tịnh, chẳng nhiễm sáu trần, tức qua sông phiền não, đến bờ Bồ đề, nên gọi là sáu ba la mật.
*
9. Hỏ
i: Như kinh nói, ba tụ tịnh giới tức là "Nguyện thề đoạn tất cả điều dữ, thề tu tất cả điều lành, thề độ tất cả chúng sanh", nay nói chỉ cần chế ngự tâm ba độc, há chẳng trái với nghĩa văn sao?
Ðáp:
 Phật nói kinh, ấy là lời chân thực. Chư Bồ tát tu hành thời quá khứ, trong lúc tu nhân, vì đối trị ba độc, phát ba thệ nguyện là:
– Nguyệ
n đoạn tất cả điều dữ, nên luôn giữ giới, đối với tham độc.
– Nguyện tu tất cả
điều lành, nên luôn tập đnh, đối với sân độc.
– Nguyệ
n độ tất cả chúng sanh, nên luôn tu huệ, đối với si độc.
Do giữ ba pháp thanh tịnh: giớ
i, định, huệ nên vưt đưc lên ba độc mà thành Phật đạo.
– Diều dữ dứt mấ
t, đó gi là “đoạn".
– Ðiều lành sẵ
n đ, đó gọi là "tu".
– Ðã
đoạn dữ tu lành, ắt muôn hạnh đều thành tựu; lợi ta lợi người, cứu khổ khắp muôn loài, đó gi là “độ".
Mới biết phép tu giới hạnh không thể lìa tâm. Nếu tâm thanh tịnh, ắt cả
ớc Phật đều thanh tịnh. Nên kinh nói:
Tâm dơ nhiễm ắt chúng sanh dơ nhiễm,
Tâm trong sạch ắt chúng sanh trong sạch.
Muố
n được tịnh đ, trước cần tịnh tâm,
Tùy tâm mình tịnh, cõi Phật tịnh theo,
Ba nhóm tịnh giới tự nhiên thành tựu.

10. Hỏ
i: Như kinh nói, sáu ba la mật cũng gọi là sáu độ, tức là: bố thí, trì giới, nhẫn nhục, tinh tấn, thiền định và trí huệ. Nay nói sáu căn thanh tịnh gọi là ba la mật, thì hiểu sao cho xuôi? Còn phép sáu độ, nghĩa ấy thế nào?
Ðáp
: Muốn tu sáu độ, nên tịnh sáu căn hàng sáu tên giặc:
– Xả
được tên giặc mắt, lìa hết cảnh sắc, gọi là bố thí.
– Cấ
m được tên giặc tai, không buông lỏng theo thanh trần, gọi là trì giới.
– Cầm (nhiếp phụ
c) được tên giặc mũi, đồng bình đẳng với các mùi thơm hôi, tự tại điều hòa, gọi là nhẫn nhục.
Ngăn được tên giặc lưỡi, không tham các vị và các sự ca ngâm xướng vịnh, gọi là tinh tấn.
Hàng được tên giặc thân, đối với các xúc dục, tâm lặng lẽ, không động, gọi là thiền định.
– Phụ
c được tên giặc ý, chẳng buông theo vô minh, thường tu giác huệ, gọi là trí huệ.
Nói “đ”, đưa qua, tức nói "vận chuyển" vậy. Thuyền bát nhã sáu ba la mật có khả năng chuyển vận, chúng sanh đến bờ bên kia, nên gọi là sáu độ.
*
11. Hỏi: Kinh nói: khi còn là Bồ
tát, Đc Thích Ca Như Lai từng uống ba đu sáu thăng sữa  mới thành Phật đạo. Vậy, trước nhờ uống sữa, sau chứng quả Phật, há phải nhờ quán tâm mà được giải thoát ru?
Ðáp:
Thật như chỗ ông biết nói ra đu không hư dối, "nhân uống sữa rồi sau mới thành Phật".
Nói Phật uống sữa, cần phân biệt hai thứ sữa. Sữa Phật uống chẳng phải là sữa vẩ
n đục của thế gian mà chính là sữa của pháp chân như thanh tịnh.
Nói ba đấu, tức ba nhóm tịnh giới.
Nói sáu thăng, tức sáu Ba-la-mật.
Thành Phật là do uống sữa của pháp thanh tịnh ấy, mới chứ
ng được quả Phật. Nếu nói Như Lai uống thứ sữa bò vẩn đục của thế gian, há chẳng chê bai một cách lầm lẫn ư?
Tánh chân như t như cht kim cương bất hoại; còn pháp thân thì không tỳ vết, vĩnh viễn lìa tất cả đau khổ của thế gian, há dùng thứ sữa vẩn đục ấy đ đói khát được sao?
Theo lời kinh nói, bò ấy chẳng ở vùng cao, chẳng ở vùng thấp, chẳ
ng ăn lúa thóc tạp nhạp, chẳng cùng bầy với bò khác, thân bò hiện sắc vàng tía.
Nói bò ấy, tức chỉ cho Phật Tỳ Lô Giá Na vậy, do lòng
đại từ đi bi thương xót tất cả, nên từ nơi pháp thể thanh tịnh ứng ra thứ sữa pháp vi diệu của ba món tịnh giới, sáu ba la mật hầu nuôi nấng tất cả những người cầu đạo giải thoát. Như vậy, loại bò chân tịnh ấy, loại sữa thanh tịnh ấy, không những riêng Như Lai ung xong là thành đạo, mà tất cả chúng sanh ai uống đưc cũng đu đắc quả Vô thưng hánh đẳng chánh giác.

12. Hỏ
i: Như kinh nói, Phật dạy chúng sanh xây dựng già lam, đúc vẽ hình tưng, đt hương rc hoa, chong đèn sáng mãi, đêm ngày sáu cữ, nhiễu tháp hành đạo, lễ bái chay lạt, đủ thứ công đức mới thành Phật đạo. Nếu chỉ lấy phép quán tâm thâu nhiếp các hạnh, nói như vy e có ngoa chăng?
Ðáp:
Phật nói kinh dùng vô số phương tiện, nhắm vào tất cả chúng sanh căn trí mờ tối, kém yếu, không đủ sức lãnh hội nghĩa sâu, nên mượn pháp hữu vi làm tỉ dụ cho pháp vô vi.
Nếu không tu nội hạnh mà chỉ cầu ở ngoài, mong làm thánh, cầ
u đưc phưc, không đâu có được.
Nói "già lam" ấ
y là người Tây Thiên Trúc nói, ở đây dịch là thanh tịnh địa, tức chỗ đất thanh tịnh, chùa chiền vậy.
Nếu hằng trừ
ba độc, tịnh sáu căn, thân tâm lặng lẽ, trong ngoài ngưng lng, đó gọi là xây dựng già lam.
Nói “đúc vẽ hình tượng", ấy là tất cả chúng sanh cầu Phật đạo, cần tu các giác hạnh, phỏng theo chân dung diệu tướng của Như Lai, há phi đâu chỉ là việc đúc vàng tc đồng tầm thường!
Bởi vậ
y, người cầu đạo giải thoát phải lấy thân mình làm lò, lấy pháp làm lửa, lấy trí huệ làm tay thợ khéo, lấy ba nhóm tịnh giới, sáu ba la mật làm khuôn phép, nấu chảy và rèn đúc cht chân như Phật tánh ở trong thân cho thấm nhập khắp tất cả hình thức giới luật, y lời dạy vâng làm, mỗi mỗi không hở sót, thì tự nhiên thành tựu đưc tướng chân thật. Đó đích thc là pháp thân thường trụ vi diệu và cùng tột, há phải đâu là các pháp hữu vi hoại nát sao?
Người cầu đạo không hiểu nghĩa việc đúc tc chân dung như vậy thì bằng vào đâu mở miệng nói công đức?
Việ
c đt hương, nào phi hương hình tướng của thế gian, mà chính là hương chánh pháp vô vi, khi xông lên thì các nghiệp xấu ác, vô minh đều tiêu hết.
Hương chánh pháp y có năm thứ:
– Mộ
t là hương giới: gọi thế vì nó có thể dứt mọi điều dữ, tu mọi điều lành.
Hai là hương định: gọi thế vì nó tin sâu pháp đại thừa, lòng không chùn nản, thối chuyển.
Ba là hương huệ: gọi thế vì lúc nào cũng thường tự mình quán xét thân tâm.
– Bố
n là hương giải thoát: gọi thế vì nó có thể dứt tất cả mê mờ trói buộc.
Năm là hương giải thoát tri kiến: gọi thế là vì lúc nào nó cũng quán chiếu sáng soi, suốt thông không ngại.
Ðó là n
ăm th hương, gi là hương ti thượng, thế gian không gì sánh được.
Khi còn tại thế, Phật dạ
y các đệ tử lấy lửa trí huệ đốt thứ hương báu vô giá y đ dâng cúng chư Pht mưi phương. Chúng sanh ngày nay không rõ nghĩa chân thật của Như lai, đem la ngoài đốt gỗ trầm của thế tục, xông thứ hương vật chất lên mong cầu phước báo, làm sao có thể được?
Việc rắ
c hoa nghĩa cũng như vậy, ấy là diễn nói chánh pháp. Hoa công đức ấy mang lại nhiều lợi ích cho các loài hữu tình, gieo rắc thấm nhuần hết thảy, do nơi tánh chân như mà trang nghiêm khắp mọi nơi. Loi hoa công đức ấy được Phật ngợi khen, là chỗ cứu cánh thường tồn, chẳng bao giờ héo úa rơi rng. Người rải loại hoa ấy sẽ đưc phước báo nhiều không thể đo lường.  Nếu nói rằng Như Lai dạy chúng sanh rải hoa bằng cách cắt hái các thứ hoa, làm thương tổn cây cỏ, thật không có lý như vậy.
Vì lẽ sao?  Vì
đã giữ tịnh giới thì muôn tượng um tùm trong trời đt đều chẳng nên đụng chạm đến. Nếu lầm chạm phải, đã mắc tội nặng rồi, huống nữa nay còn cố ý hủy hoại, phá tịnh giới, thương tổn muôn vật để cầu phưc báu. Đó là mun được lợi mà thành ra hại, lẽ nào lại như vậy sao?
Còn nói việc thắ
p đèn sáng mãi, đó là nói tâm tỉnh thức chân chánh. Tâm tỉnh thức thì sáng suốt rõ biết, nên ví như ngn đèn.
Cho nên người cầu đạo giải thoát lấy thân mình làm thân đèn, lấy tâm mình làm tim đèn, thêm vào giới hạnh làm dầu đt đèn.
Trí huệ sáng suố
t ví như ngn đèn thường chiếu sáng. Đó chính là ngn đèn chánh giác, chiếu phá hết thảy si mê tăm ti. Như có thể dùng pháp trí tuệ này để lần lượt khơi mở cho nhiều ngưi, đó tức là một ngọn đèn mi ra cho trăm ngàn ngn đèn, tiếp nối không cùng tận cho nên gọi là chong đèn sáng mãi.
Vào thời quá khứ
có đức Phật hiệu là Nhiên Đăng, cũng là lấy theo ý nghĩa như vậy. Chúng sanh ngu si không hội được lời nói phương tiện của Như Lai, chỉ làm toàn những việc sai lầm, mê chấp hữu vi, đốt lên ngọn đèn dầu của thế gian đem soi vào căn nhà trống, lại xưng là y theo lời Phật dạy, chẳng phải là lầm lạc đó sao?
Vì sao vậy? Phật phóng mộ
t đạo hào quang giữa hai chân mày có thể chiếu soi muôn ngàn thế giới, đâu nhờ ngọn đèn du thô như thế để làm lợi ích. Chỉ xét kỹ theo đó thì thấy ngay là không hợp lý.
Lại sáu thờ
i hành đo là nói nơi sáu căn, bất cứ lúc nào cũng thường tỉnh giác, điều phục sáu căn, luôn luôn không b, đó gọi là sáu thời hành đạo.
Còn nói nhiễ
u tháp hành đạo thì "tháp" tức là "thân" vậy, cần tu giác hạnh xét quán thân tâm, niệm niệm chẳng dừng, đó gọi là "nhiễu tháp" tức đi quanh tháp vậy.
Thánh nhân thuở
trưc đu đi theo đường ấy cho tới Niết bàn. Ngưi đời nay chẳng rõ lẽ ấy, trong chẳng tự hành, chỉ chấp ở ngoài mà cầu, đem cái thân vật chất đi nhiễu tháp thế gian, đêm ngày loanh quanh, luống tự nhọc công, không ích gì cho chân tánh cả.
Còn trì trai ấy cần hiểu rõ, nế
u không thông đạt ắt uổng công tu. Tức là nghiêm chỉnh thân tâm
Chữ "trai"(
) cũng là nói nghĩa "tề"( ), tức là nghiêm chỉnh thân tâm, không để cho tán loạn
Còn "trì" (
) là gìn giữ, tức đúng theo như pháp mà gìn giữ giới hạnh., ngoài cấm sáu tình, trong ngăn ba đc, siêng năng tỉnh xét, thân tâm thanh tịnh. Rõ được nghĩa lý như vậy gọi là thọ trì trai giới.
Về
ăn có năm thứ:
– Một là pháp hỷ thực, là loại thứ
c ăn bằng niềm vui chánh pháp. Đó là y theo chánh pháp, vui vẻ vâng làm.
– Hai là thiền duyệt thực, là loại thứ
c ăn bằng niềm vui của thiền định. Đó là trong ngoài đều trong lặng, thân tâm vui thích.
– Ba là niệm thực, là loại thứ
c ăn bằng niệm tưởng. Đó là thường niệm ng chư Phật, tâm và miệng tương ưng.
– Bốn là nguyện thực, là loại thức ăn bằng tâm nguyện. Đó là trong lúc đi, đứng, nằm, ngồi luôn phát nguyện lành.
Năm là giải thoát thực, là loại thức ăn của giải thoát. Đó là tâm thường thanh tịnh, không nhiễm theo trần tục.
Dùng năm loại thức ăn này thì gọi là trì trai chay lạt.
Nế
u như có ngưi không ăn năm loại thức ăn trong sạch này mà tự xưng là ăn chay, thật không có lý như vậy.
Ăn là để dứt trừ vô minh, hễ vừa vướng vào thì gọi là phá trai. Đã là hủy phá việc ăn chay, làm sao li đưc phước?
đời có những người mê không hiểu được lý này, thân tâm buông lung, làm đủ việc dữ, tham dục, buông lung tâm tình, không biết hổ thẹn, chỉ dứt các món ăn bên ngoài mà tự cho là trì trai chay lạt, thật không có lý như vậy.
Việc lễ bái thì nên theo
đúng tinh thần, phép tắc này: trong là lý phải sáng tỏ, rồi việc làm (sự) bên ngoài mới tùy theo đó mà linh hoạt cho thích hợp. Lý có lúc hiển lộ, có lúc ẩn tàng.
Có hiể
u đưc như vậy mới gọi là y pháp.
Phàm nói "lễ" tức nói "kính", nghĩa là coi trọng. Nói "bái" tức nói "phục", nghĩa là cúi xuống.
Đó là nghĩa cung kính đối với chân tánh, khuất phục sự ngu si tăm ti, như vậy gọi là lễ lạy.
Nếu dứt hẳ
n được ác tình, hằng gìn thiện niệm, dù hình thức lễ bái không có, cũng gọi là lễ bái, ấy là pháp tướng.
Thế Tôn muốn khiế
n cho người thế tục tỏ lòng khiêm hạ mới dạy lễ bái, tức là ngoài thì thân sụp xuống, trong thì lòng kính thêm. Bên ngoài rõ biết, bên trong sáng tỏ, tánh tướng cùng hợp.
Nếu không làm theo lý pháp ấy mà chỉ chấ
p trước cầu ngoài, trong thì buông lung theo tham si, mãi gây nghiệp dữ, ngoài ắt nhọc nhằn thân tướng mà chẳng ích gì, đội lốt uy nghi, không thẹn với thánh, dối gạt với phàm, chẳng khỏi luân hồi, há thành công đc được sao?
*
13. Hỏ
i: Như lời kinh nói: "Dốc lòng niệm Phật, chắc được vãng sanh qua cõi Cực Lạc phương Tây, chỉ cần theo một cửa ấy tức được thành Phật", sao còn nói quán tâm để cầu giải thoát là gì?
Ðáp:
Phàm nói niệm Phật, cốt cần niệm chánh. Rõ nghĩa là chánh, không rõ nghĩa là tà. Niệm chánh tức được vãng sanh, niệm tà sao qua đó được?
Phật là giác, tức tỉnh biết, tỉnh biế
t để thấy rõ thân tâm, đừng khiến niệm dữ lừng lên.
Niệm là nhớ, hằng nhớ giữ giới hạnh, không quên sự chuyên cần nỗ lực tiến tới. Có hiể
u như vậy mới gọi là niệm. Cho nên niệm cốt ở tâm, chẳng ở lời nói.
n nơm đơm cá, được cá cần quên nơm. Mượn lời cầu ý, được ý cần quên lời.
Ðã x
ưng là niệm Phật thì phải biết cái đạo lý niệm Phật. Nếu tâm không thật mà miệng niệm cái tên suông, ba độc chất chồng, nhân ngã che lấp, đem tâm vô minh hướng ngoài cầu Phật, nhọc sức ích gì.
Vả lại, tụng với niệm, nghĩa lý còn khác nhau xa.
Miệ
ng đọc thành tiếng gọi là tụng, trong lòng luôn nhớ nghĩ gọi là niệm.
Cho nên biết, niệm theo tâm mà sinh khởi, gọi là phép tu tỉnh giác, rõ biết; tụ
ng theo nơi ming đọc, tức là tướng trạng của âm thanh. Chấp giữ lấy tướng trạng bên ngoài mà cầu được nghĩa lý, chẳng bao giờ được.
Nên biế
t chư thánh ngày xưa tu niệm Phật, phải đâu nói ngoài miệng, chính là xét kỹ trong tâm.
Tâm là nguồn của mọi pháp lành. Tâm là chủ củ
a muôn công đức.
Niế
t bàn thưng vui đều từ chơn tâm sanh. Ba cõi lăn lóc cũng theo vọng tâm dậy.
Tâm là cửa, là ngỏ củ
a đạo xuất thế. Tâm là bến, là ải của đạo giải thoát.
Cửa ngỏ
đã biết, há lo khó vào? Bến ải đã rõ, há ngại chẳng thông?

14. Hỏi: Trong kinh Ôn Thất, Phật dạy rằng việc tắm gộ
i chúng tăng đưc phưc báo không lưng. Như vậy tức là phải do nơi việc làm mới thành đưc công đức. Nếu dùng sự quán tâm thì đâu thể phù hợp ?
Đáp:
Kinh nói "tắm gội chúng tăng”, vốn thật chẳng phải là việc hữu vi của thế gian. Đức Thế Tôn thường vì các vị đệ tử mà thuyết kinh Ôn Thất, muốn cho họ vâng giữ theo phép tắm gội.
Ôn thấ
t nghĩa là cái nhà nước ấm, ấy là chỉ cho thân thể này. Đó là nói việc nhóm ngọn lửa trí huệ mà hâm nóng nước giới luật thanh tịnh, tắm gội cho tánh Phật chân như ở trong thân, vâng giữ theo bảy pháp để tự trang nghiêm. Những vị tỳ-kheo thông minh sáng suốt vào thời ấy đều hiểu được ý Phật, theo đúng lời dạy mà tu hành, thành tựu đưc công đức, cùng chứng các quả thánh.
Chúng sinh thời nay không rõ biết việc ấ
y, dùng nước thế gian tắm gội cho tấm thân vật chất ngăn ngại này, gọi là y theo trong kinh, đều là lầm vậy.
Huống chi, tánh Phậ
t chân như vốn chẳng phải hình hài phàm tục, phiền não nhơ nhp. Xưa nay vn không tướng trạng, đâu có thể dùng thứớc vật chất ngăn ngại của thế gian mà tắm gội thân vô vi? Việc làm đã không phù hợp, làm sao mà ngộ đo?
Như mu
n cho thân được trong sạch, cần phải quán xét rằng thân này vốn là do nơi tham dục bất tịnh mà sinh ra, nhơ nhớp chất chồng, trong ngoài đầy dẫy. Như tắm gội cho thân này để cầu được trong sạch, chẳng khác nào dội nước muốn rửa cái hầm đất, cái hầm có hết đất mới gọi là sạch !
Lấ
y đây mà nghiệm xét thì biết rõ rằng việc tắm gội cái thân bên ngoài chẳng phải là ý Phật dạy. Đó là mượn việc thế gian để tỉ dụ cho pháp chân thật, trong đó hàm ý bảy việc cúng dưng công đức.
Sao là bảy việc? Mộ
t là nước trong, hai là lửa nấu, ba là chất làm sạch thân, bốn là nhành dương để làm sạch miệng, năm là nước tro lóng sạch, sáu là chất dầu để xoa thân, bảy là tấm y mặc ở trong. Bảy việc này vốn đưc nêu lên để làm ẩn dụ cho bảy pháp tu. Hết thảy chúng sinh đều nhờ nơi bảy pháp tu này gội rửa  mà được thanh tịnh, trang nghiêm, có thể trừ bỏ các tâm độc và những nhơ nhớp của vô minh, si mê.

Bảy pháp ấy là gì?
Một là TỊNH GIỚI, tức giới luật thanh tịnh, trừ sạch lỗi lầ
m, cũng như nước sạch rửa trôi đi bụi bẩn.
Hai là TRÍ TUỆ  soi chiếu sáng tỏ
trong ngoài, cũng như nhóm lửa có thể hâm nóng đưc nước tắm.
Ba là PHÂN BIỆT, lựa chọn trừ bỏ
các điu ác, cũng như xà phòng có thể làm sạch cáu bẩn.
Bốn là CHÂN THẬT, dứt trừ các vọ
ng tưng, cũng như nhành dương có thể giúp làm sạch miệng. Năm là CHÁNH TÍN, đức tin chân chánh, quyết định không còn nghi ngờ, cũng như nước tro lóng sạch chà xát lên thân có thể ngăn tr gió độc.
Sáu là NHU HÒA, NHẪN NHỤ
C, cũng như chất dầu xoa thân có thể giúp cho da dẻ trơn láng.
Bảy là HỔ THẸN, hối cải các nghiệ
p ác, cũng như tấm nội y có thể giúp che đậy chỗ xấu trên thân.
Bảy pháp nói trên là chỗ
ý nghĩa sâu kín trong kinh, đều là vì những ngưi có căn trí đại thừa lanh lợi mà giảng thuyết, chẳng phải dành cho những kẻ phàm phu căn trí thấp kém.
Ngưi đời nay không hiểu được những nghĩa lý ấy, do sự hiểu biết nông cạn của mình nên chỉ lấy những việc làm theo hình tưng mà cho là công đức, tốn kém biết bao nhiêu tiền của; đp tượng, xây tháp uổng phí sức người; dốc lòng hết sức cũng chỉ tự làm tổn hại bản thân, mê hoặc người khác, chẳng biết là rất đáng hổ thẹn, biết bao giờ được giác ngộ? Thấy pháp hữu vi thì siêng năng đắm chấp, nghe đến pháp vô vi thì ngớ ngẩn, mê muội. Chỉ tham những điều lành nhỏ nhoi trước mắt, nào biết được nỗi khổ lớn mai sau? Tu học như thế chỉ tự mình nhọc công phí sức, bỏ chánh theo tà, ai bảo là đưc phước?
Chỉ cần có thể thâu nhiế
p được tâm, soi chiếu bên trong, tỉnh thức rõ biết sáng tỏ bên ngoài, tham sân si vĩnh viễn dứt tuyệt, đóng cửa sáu giặc ngăn giữ chẳng để nhiễm ngoại trần. Tự nhiên hằng sa công đức, thảy thảy trang nghiêm. Vô số pháp môn mỗi mỗi thành tựu. ợt phàm chứng thánh thấy ngay trước mắt, ngộ đo trong giây lát, đi chi đến lúc bạc đầu?
Pháp môn chân thật sâu kín không thể nào nói hết, chỉ
ợc kể ra đây đôi phần về phép quán tâm mà thôi.

Nên nói kệ rằng:

 1.-
Ta xưa cầu tâm, tâm tự giữ,
Cầ
u tâm không đưc, đợi tâm biết.
Phật tánh không từ
ngoài tâm được,
Tâm sanh liền là lúc tội sanh

(Ngã bổn cầu tâm tâm tự trì,
Cầu tâm bấ
t đc đãi tâm tri.
Phật tánh bất tòng tâm ngoạ
i đắc,
Tâm sanh tiện thị tội sanh thì.)

2.-
Ta xưa cầu tâm chẳng cầu Phật ,
Rõ ra ba cõi không một vật.
Nếu muốn cầu Phật, chỉ cầu tâm,
Chỉ tâm tâm, tâm ấy là Phật.

(Ngã bổn cầu tâm bất cầu Phật,
Liễu tri tam giới không vô vật.
Nhược dục cầu Phật đản cầu tâm,
Chỉ giá tâm tâm tâm thị Phật. )





LES SIX PORTES ENTRANT DANS LA GROTTE DE SHAOLIN
Premier Patriarche Bodhidharma
DEUXIÈME PORTE : TRAITÉ SUR LA DESTRUCTION DES FORMES


1. Question : Si une personne cherche sincèrement la voie du Bouddha, quelle pratique doit-elle cultiver qui soit vraiment simple et essentielle ?
Réponse : Seule la méthode de l'observation de l'esprit (Quán tâm) englobe toutes les autres méthodes, et est donc vraiment simple et essentielle.

2. Question : Pourquoi une seule méthode peut-elle englober toutes les autres ?
Réponse : L'esprit est la racine des myriades de phénomènes. Tous les phénomènes ne naissent que de l'esprit. Si l'on comprend (réalise) l'esprit, alors les myriades de phénomènes sont immédiatement et entièrement présents en lui. C'est comme un grand arbre qui a des branches, des feuilles, des fruits et des fleurs, mais tout est né d'une seule racine. Si la racine est coupée, l'arbre meurt. Si l'on comprend (réalise) l'esprit et que l'on cultive la voie, on acquiert la force de l'éveil et il est facile de réussir. Si l'on ne comprend pas l'esprit, cultiver la voie n'est qu'un effort futile. On sait alors que toutes les actions, bonnes ou mauvaises, proviennent de l'esprit lui-même. Chercher en dehors de l'esprit est vain.

3. Question : Pourquoi dit-on que l'observation de l'esprit est complète (réalisée) ?
Réponse : Lorsque le Grand Bodhisattva pratique profondément la perfection de la Sagesse (Prajñ
āpāramitā), il voit que les quatre grands éléments et les cinq agrégats sont originellement vides, sans moi (anātman) ; il voit clairement que les fonctions de l'esprit se manifestent sous deux formes distinctes.
Quelles sont ces deux formes ? La première est l'esprit pur (Tịnh tâm) : l'esprit immaculé. La seconde est l'esprit souillé (Nhiễm tâm) : l'esprit taché par la souillure. Ces deux esprits ont toujours existé naturellement. Bien qu'ils soient des phénomènes conditionnés (par des causes et conditions), ils s'unissent et s'opposent l'un à l'autre. L'esprit pur se réjouit constamment des causes vertueuses, tandis que l'esprit souillé s'inquiète des conséquences des actes mauvais. Si l'on n'est pas souillé, on est appelé un saint, échappant à toute souffrance et réalisant le bonheur du Nirvāna. Si l'on se laisse aller à l'esprit souillé, créant du karma, on est couvert et lié. On est alors appelé un être ordinaire (phàm), errant dans les trois mondes et subissant toutes sortes de souffrances. Pourquoi ? Parce que cet esprit souillé fait obstacle à la nature essentielle de la Vraie Nature (Chân như). Le Sūtra des Dix Terres (Thp đa kinh) dit : Dans le corps des êtres sensibles se trouve la nature de Bouddha, semblable au diamant (kim cương), comme un soleil plein, vaste et largement lumineux. Mais elle est recouverte par les couches des cinq agrégats (ngũ ấm), elle ne peut donc pas se manifester, tout comme une lumière emprisonnée dans une jarre en terre ne peut pas briller. Le Sūtra du Nirvāna (Niết Bàn kinh) dit : Tous les êtres sensibles possèdent la nature de Bouddha ; mais c'est l'ignorance (vô minh) qui la recouvre et les empêche d'être libérés. Cette « nature de Bouddha » (Phật tánh) est l'« éveil » (tánh giác). Seul l'« éveil de soi et éveil des autres » (tự giác, giác tha), la réalisation claire de la connaissance, est appelé libération. Il faut savoir que toutes les bonnes actions ont l'ÉVEIL (GIÁC) pour racine. C'est à partir de cette racine d'éveil que sont produits tous les fruits du Nirvāna de l'arbre du mérite, et c'est par cette voie que l'on atteint l'illumination. C'est pourquoi l'on dit que l'observation de l'esprit est complète.

4. Question :
Il a été dit ci-dessus que la Vraie Nature (Chân như), la Nature de Bouddha (Phật tánh), et tous les mérites ont l'ÉVEIL (GIÁC) pour racine. Mais l'esprit d'ignorance (vô minh), quelle est sa racine ?
Réponse : L'esprit d'ignorance a quatre-vingt-quatre mille afflictions, passions, et une infinité d'actes mauvais, qui proviennent tous des trois poisons
, et qui sont donc considérés comme sa racine. Les trois poisons (ba độc) sont l'avidité (tham), la colère (sân) et l'illusion/ignorance (si). Ces trois esprits vénéneux contiennent toutes les semences du mal, comme un grand arbre dont la racine n'est qu'une, mais dont les feuilles sont infinies et illimitées. À partir de ces trois poisons, chaque racine produit des actions mauvaises par centaines, milliers, millions et milliards, dépassant toute comparaison. De la racine des trois poisons se manifestent les six facultés (sáu căn), aussi appelées les six voleurs, qui sont les six consciences (sáu thức). Les six consciences entrent et sortent par les six facultés. De là naissent l'attachement à toutes les scènes et la création d'actions mauvaises, qui recouvrent la nature essentielle de la Vraie Nature (chơn như) ; c'est pourquoi on les appelle les six voleurs. À cause des trois poisons et des six voleurs, les êtres sensibles sont égarés, le corps et l'esprit sont troublés et subissent toutes sortes de souffrances. C'est comme les rivières et les ruisseaux qui ont des sources et des veines qui se rejoignent, de sorte que l'eau coule sans interruption et que les vagues s'étendent sur des milliers de kilomètres ; si quelqu'un bloque la veine et obstrue la source, tous les courants s'arrêtent. Celui qui cherche la libération peut transformer les trois poisons en trois groupes de préceptes purs (tịnh giới), et transformer les six voleurs en six perfections (sáu ba la mật). Alors, il s'éloignera naturellement et définitivement de la mer de la souffrance.

5. Question : Les six voies et les trois mondes sont vastes et sans limites. Si l'on se contente d'observer l'esprit, comment peut-on échapper aux souffrances sans fin ?
Réponse : Les rétributions karmiques dans les trois mondes ne naissent que d'un seul esprit. Si la racine est déjà sans esprit, on est dans les trois mondes comme si l'on en était éloigné. Ces trois mondes sont les trois poisons. L'avidité (tham) crée le monde du désir (cõi dục). La colère (sân) crée le monde de la forme (cõi sắc). L'illusion/ignorance (si) crée le monde du sans-forme (cõi vô sắc). C'est pourquoi on les appelle les trois mondes. En raison de ces trois poisons, les actes sont créés, lourds ou légers, et les rétributions karmiques sont différentes, se divisant en six lieux, que l'on appelle les six voies (sáu nẻo).

6. Question : Comment les actes légers et lourds se divisent-ils pour former les six voies ?
Réponse : Les êtres sensibles qui ne comprennent pas la cause juste et cultivent le bien avec un esprit égaré, n'ont pas encore échappé aux trois mondes, mais renaissent dans les trois voies de la faute légère.
Quelles sont les trois voies légères ? — Cultiver les dix bonnes actions avec un esprit égaré, cherchant le plaisir en vain, sans avoir échappé au monde de l'avidité, conduit à renaître dans la voie céleste (nẻo trời). — Garder les cinq préceptes avec un esprit égaré, s'abandonnant à l'amour et à la haine, sans avoir échappé au monde de la colère, conduit à renaître dans la voie humaine (nẻ
o người). — S'attacher aux phénomènes conditionnés (pháp hữu vi) avec un esprit égaré, croyant aux vues erronées et désirant la bonne fortune, sans avoir échappé au monde de l'illusion/ignorance, conduit à renaître dans la voie des Asuras (nẻo A tu la). Ce sont ces trois types d'êtres sensibles qui sont appelés les trois voies légères. * Quelles sont les trois voies de la faute lourde ? Ce sont ceux qui se laissent aller aux trois poisons de l'esprit, ne créant que des actions mauvaises, et qui tombent dans les trois voies lourdes. — Si le karma de l'avidité est lourd, ils tombent dans la voie des esprits affamés (nẻo quỷ đói). Si le karma de la colère est lourd, ils tombent dans la voie de l'enfer (nẻo địa ngục). — Si le karma de l'illusion/ignorance est lourd, ils tombent dans la voie des animaux (nẻo súc sanh). Ainsi, les trois voies de la faute lourde et les trois voies de la faute légère forment les six voies du cycle des renaissances (luân hồi). Il faut savoir que toutes les souffrances karmiques naissent de notre propre esprit. Par conséquent, il est nécessaire de maîtriser l'esprit, d'abandonner tout mal, et alors toutes les souffrances des trois mondes et des six voies du cycle des renaissances disparaîtront naturellement, ce qui est la libération.

7. Question :
Selon l'enseignement du Bouddha : « J'ai traversé trois grands incalculables kalpas (A tăng kỳ kiếp), subissant d'innombrables difficultés pour accomplir la voie du Bouddha ». Comment pouvez-vous dire qu'il suffit d'observer l'esprit pour maîtriser les trois poisons et atteindre la libération ?
Réponse :
Les paroles du Bouddha ne sont jamais fausses. Les incalculables kalpas (A tăng kỳ kiếp) sont les trois poisons de l'esprit. Les Huns (Người Hồ) disent : « A tăng k », et les Chinois (người Hán) disent : « Bất khả sổ » (impossible à compter). Dans ces trois poisons de l'esprit, il y a toutes sortes de pensées mauvaises, aussi nombreuses que les sables du Gange (Hằng). Chaque pensée est un kalpa, il y a donc un nombre incalculable de kalpas, d'où le nom de trois grands incalculables (ba đi a tăng kỳ). La Vraie Nature est obscurcie par les trois poisons. Si l'on ne dépasse pas les pensées mauvaises aussi nombreuses que les sables du Gange, comment peut-on être libéré ? Si l'on peut maintenant transformer les trois poisons (avidité, colère, illusion) en trois saveurs de la libération, cela est appelé traverser les trois grands incalculables kalpas. Les êtres sensibles de cette ère de la fin du Dharma, dont les facultés sont ignorantes, stupides et faibles, ne comprennent pas le sens profond du Tathāgata dans l'expression « trois grands incalculables kalpas ». Ils pensent que le Tathāgata a dû passer par d'innombrables kalpas, comme des grains de poussière, pour devenir Bouddha. Cela crée inévitablement le doute chez les pratiquants et les fait reculer sur le chemin de l'Éveil (Bồ đề).

8. Question : Les grands Bodhisattvas ont accompli la voie du Bouddha grâce à la pratique des trois groupes de préceptes purs (ba tụ tịnh giới) et des six perfections
(sáu độ). Comment dites-vous maintenant que celui qui étudie n'a besoin que d'observer l'esprit sans pratiquer la discipline, et qu'il peut ainsi devenir Bouddha ?
Réponse : Les trois groupes de préceptes purs (ba tụ tịnh giới) sont l'esprit qui maîtrise les trois poisons. Maîtriser l'esprit des trois poisons équivaut à un nombre illimité de bonnes actions. Le mot « tụ » (groupe) signifie « rassembler ». Un nombre illimité de bonnes méthodes se rassemble dans l'esprit, c'est pourquoi on parle des trois groupes de préceptes purs. L'expression six perfections
(sáu độ Ba la mật) signifie la purification des six facultés (sáu căn). Les Huns disent « Ba la mt » et les Chinois disent « đáo bỉ ngạn », ce qui signifie atteindre l'autre rive. Lorsque les six facultés sont pures, non souillées par les six poussières sensorielles, cela signifie traverser le fleuve de l'affliction pour atteindre l'autre rive de l'Éveil (Bồ đề). C'est pourquoi on parle des six perfections (sáu ba la mật).

9. Question :
Le Sūtra dit que les trois groupes de préceptes purs sont « Faire le vœu d'abandonner toutes les mauvaises actions, faire le vœu de cultiver toutes les bonnes actions, faire le vœu de sauver tous les êtres sensibles ». Comment se fait-il que vous disiez maintenant qu'il suffit de maîtriser l'esprit des trois poisons ? N'est-ce pas en contradiction avec le sens du texte ?
Réponse : Les paroles du Bouddha sont la vérité. Lorsque les Bodhisattvas pratiquaient dans le passé, pour contrer les trois poisons, ils ont fait les trois vœux suivants : – Le vœu d'abandonner toutes les mauvaises actions est la pratique constante de la discipline (trì giớ
i) pour contrer le poison de l'avidité (tham độc). – Le vœu de cultiver toutes les bonnes actions est la pratique constante de la méditation (tập đnh) pour contrer le poison de la colère (sân độc). – Le vœu de sauver tous les êtres sensibles est la pratique constante de la sagesse (tu huệ) pour contrer le poison de l'illusion/ignorance (si độc). En pratiquant ces trois lois pures : discipline, méditation et sagesse (giới, định, huệ), ils ont pu surmonter les trois poisons et accomplir la voie du Bouddha. – L'abandon des actions mauvaises est appelé « abandonner » (đoạn). – La plénitude des bonnes actions est appelée « cultiver » (tu). – Ayant abandonné le mal et cultivé le bien, toutes les pratiques sont accomplies ; profiter à soi-même et aux autres, sauver la souffrance de toutes les espèces est appelé « sauver » (độ). Il faut savoir que la méthode de pratique de la discipline ne peut être séparée de l'esprit. Si l'esprit est pur, tout le monde du Bouddha est pur. C'est pourquoi le Sūtra dit : Si l'esprit est souillé, les êtres sensibles sont souillés. Si l'esprit est pur, les êtres sensibles sont purs. Si l'on veut atteindre la Terre Pure, il faut d'abord purifier son esprit. Selon la pureté de son propre esprit, le monde du Bouddha devient pur. Les trois groupes de préceptes purs sont alors accomplis naturellement.

10. Question :
Le Sūtra dit que les six perfections (sáu ba la mật) sont aussi appelées les six pāramitās (sáu độ), à savoir : le don (bố thí), la discipline (trì giới), la patience (nhẫn nhục), l'effort (tinh tấn), la méditation (thiền định) et la sagesse (trí huệ). Comment comprendre que vous disiez maintenant que la pureté des six facultés (sáu căn) est appelée pāramitā ? De plus, quel est le sens des six pāramitās ?
Réponse :
Pour pratiquer les six pāramitās, il faut purifier les six facultés et maîtriser les six voleurs : – Se débarrasser du voleur œil (mắt), abandonner toutes les formes, est appelé don (bố thí). – Maîtriser le voleur oreille (tai), ne pas se laisser aller aux sons, est appelé discipline (trì giới). – Maîtriser (soumettre) le voleur nez (mũi), être impartial envers toutes les odeurs (parfumées ou fétides), rester calme et en harmonie, est appelé patience (nhẫn nhục). – Maîtriser le voleur langue (lưỡi), ne pas désirer les saveurs ni les chants et les poèmes, est appelé effort/vigueur (tinh tấn). – Maîtriser le voleur corps (thân), rester calme et immobile face aux contacts et aux désirs, est appelé méditation (thiền định). – Soumettre le voleur esprit/intellect (ý), ne pas se laisser aller à l'ignorance, cultiver constamment la sagesse de l'éveil, est appelé sagesse (trí huệ). Le mot « sauver » (đ), qui signifie « traverser » (đưa qua), est aussi interprété comme « transporter » (vận chuyển). Le bateau de la sagesse des six pāramitās a la capacité de transporter les êtres sensibles vers l'autre rive, c'est pourquoi on les appelle les six pāramitās (sáu độ).

11. Question :
Le Sūtra dit : lorsque le Bouddha Śākyamuni (Đc Thích Ca Như Lai) était Bodhisattva, il a bu trois đấu et six thăng de lait avant d'accomplir la voie du Bouddha. Ainsi, il a atteint l'état de Bouddha après avoir bu du lait. N'est-ce pas grâce à l'observation de l'esprit qu'il a obtenu la libération ?
Réponse : Ce que vous dites est vrai et non faux : « il a atteint l'état de Bouddha après avoir bu du lait ». En parlant du Bouddha buvant du lait, il faut distinguer deux types de lait. Le lait que le Bouddha a bu n'était pas le lait impur de ce monde, mais le lait du Dharma de la Vraie Nature pure. Les trois
đấu (ba đấu) représentent les trois groupes de préceptes purs (ba nhóm tịnh giới). Les six thăng (sáu thăng) représentent les six Pāramitās (sáu Ba-la-mật). L'atteinte de l'état de Bouddha est due à la consommation du lait de ce Dharma pur, et c'est ainsi qu'il a réalisé le fruit de Bouddha. Si l'on dit que le Tathāgata a bu le lait de vache impur de ce monde, n'est-ce pas une erreur diffamatoire ? La Vraie Nature est comme le diamant indestructible ; et le Corps du Dharma (pháp thân) est sans tache, éternellement éloigné de toutes les souffrances du monde. Comment pourrait-il utiliser ce lait impur pour soulager la faim et la soif ? Selon le Sūtra, cette vache ne vit ni en haute ni en basse région, elle ne mange pas de céréales mélangées, elle n'est pas en troupeau avec d'autres vaches, et son corps est de couleur or pourpre. Cette vache fait allusion au Bouddha Vairocana (Phật Tỳ Lô Giá Na). Par sa grande compassion pour tous, il manifeste le lait subtil du Dharma des trois préceptes purs et des six pāramitās à partir de son corps de Dharma pur, afin de nourrir tous ceux qui cherchent la voie de la libération. Ainsi, non seulement le Tathāgata a atteint l'éveil en buvant de ce lait pur issu de cette vache véritablement pure, mais tous les êtres sensibles qui en boivent peuvent aussi réaliser le fruit de l'Éveil Suprême et Parfait (Vô thưng hánh đẳng chánh giác).

12. Question :
Le Sūtra dit que le Bouddha a enseigné aux êtres sensibles de construire des monastères (già lam), de couler ou peindre des statues, de brûler de l'encens et de répandre des fleurs, d'allumer des lampes en permanence, de faire le tour de la pagode (nhiễu tháp) et de pratiquer la voie six fois par jour et par nuit, de faire des prosternations et des jeûnes (chay lạt), et que par toutes sortes de mérites, on peut atteindre la voie du Bouddha. Si l'on se contente de la méthode d'observation de l'esprit pour englober toutes les pratiques, n'y a-t-il pas là une erreur ?
Réponse : Le Bouddha a prêché les S
ūtras en utilisant d'innombrables moyens opportuns, s'adressant à tous les êtres sensibles dont les facultés et la sagesse sont obscures et faibles, incapables de comprendre le sens profond, c'est pourquoi il a utilisé des pratiques conditionnées (pháp hữu vi) pour illustrer le Dharma inconditionné (pháp vô vi). Si l'on ne cultive pas les pratiques intérieures mais que l'on ne cherche qu'à l'extérieur, souhaitant devenir un saint et cherchant la bonne fortune, on ne peut l'obtenir. Le mot « già lam » (già lam) est un terme du Tây Thiên Trúc (Inde occidentale). Il est traduit ici par Terre Pure (thanh tịnh địa), c'est-à-dire un lieu pur, un monastère ou un temple. Si l'on élimine constamment les trois poisons et purifie les six facultés, le corps et l'esprit sont silencieux et calmes, à l'intérieur comme à l'extérieur. C'est ce qu'on appelle construire un monastère (già lam). L'expression « couler ou peindre des statues » (đúc vẽ hình tượng) signifie que tous les êtres sensibles cherchant la voie du Bouddha doivent cultiver les pratiques de l'éveil, se conformant au vrai visage et aux marques subtiles du Tathāgata. Il ne s'agit pas d'une simple coulée d'or ou de cuivre ! Par conséquent, celui qui cherche la libération doit prendre son propre corps comme four, le Dharma comme feu, la sagesse comme artisan habile, et les trois groupes de préceptes purs et les six pāramitās comme moule. Il doit faire fondre et forger la substance de la Vraie Nature de Bouddha qui est en lui, l'imprégnant dans toutes les formes de préceptes, obéissant aux enseignements, sans rien omettre. Alors, il réalisera naturellement l'aspect véritable. C'est le Corps du Dharma (pháp thân) éternel, subtil et suprême. Ce ne sont pas des phénomènes conditionnés (pháp hữu vi) et périssables. Si le chercheur de la voie ne comprend pas la signification de cette coulée de la vraie image, comment pourrait-il parler de mérite ? L'acte de brûler de l'encenst hương) n'est pas l'encens matériel de ce monde, mais l'encens du Dharma juste inconditionné (hương chánh pháp vô vi), qui, lorsqu'il est brûlé, fait disparaître toutes les actions mauvaises et l'ignorance. Cet encens du Dharma juste a cinq types : Le premier est l'encens de la discipline (hương giới) : il est appelé ainsi parce qu'il peut mettre fin à toutes les mauvaises actions et cultiver toutes les bonnes actions. – Le deuxième est l'encens de la méditation (hương đnh) : il est appelé ainsi parce qu'il croit profondément dans le Dharma du Grand Véhicule (đại thừa), et que l'esprit n'est pas découragé ni ne régresse. – Le troisième est l'encens de la sagesse (hương huệ) : il est appelé ainsi parce qu'il observe toujours son propre corps et son esprit. – Le quatrième est l'encens de la libération (hương giải thoát) : il est appelé ainsi parce qu'il peut mettre fin à toutes les illusions et à tous les liens. – Le cinquième est l'encens de la connaissance de la libération (hương giải thoát tri kiến) : il est appelé ainsi parce qu'il éclaire et pénètre tout sans entrave. Ces cinq types d'encens sont appelés encens suprême (hương ti thượng), et rien dans le monde ne peut être comparé à eux. Lorsque le Bouddha était dans le monde, il a enseigné à ses disciples à utiliser le feu de la sagesse (lửa trí huệ) pour brûler cet encens précieux et inestimable afin de l'offrir aux Bouddhas des dix directions. Les êtres sensibles d'aujourd'hui ne comprennent pas le sens véritable du Tathāgata. Ils utilisent un feu extérieur pour brûler de l'encens de bois de santal du monde, offrant cet encens matériel dans l'espoir d'obtenir la bonne fortune. Comment cela pourrait-il être obtenu ? L'acte de répandre des fleurs (rắc hoa) a le même sens, c'est l'explication du Dharma juste. Cette fleur de mérite (hoa công đức) apporte de grands bénéfices à tous les êtres sensibles, les imprégnant et les nourrissant. Elle décore tout de la nature de la Vraie Nature. Cette fleur de mérite est louée par le Bouddha. C'est la destination ultime qui demeure et ne se fane ni ne tombe jamais. Celui qui répand cette fleur obtiendra des bénédictions incommensurables. Dire que le Tathāgata a enseigné aux êtres sensibles à répandre des fleurs en coupant et en cueillant diverses fleurs, causant des dommages aux plantes, n'est vraiment pas raisonnable. Pourquoi ? Parce que si l'on garde les préceptes purs, il ne faut toucher à rien dans le ciel et sur la terre. Si l'on touche par erreur, on commet déjà une faute grave. Comment pourrait-on intentionnellement détruire, violer les préceptes purs et blesser tous les êtres pour chercher la bonne fortune ? C'est vouloir obtenir un bénéfice mais causer un préjudice. Comment cela pourrait-il être ainsi ? L'acte d'allumer des lampes en permanence (chong đèn sáng mãi) signifie l'esprit de l'éveil véritable. L'esprit d'éveil est clair et omniscient, il est donc comparé à une lampe. Par conséquent, celui qui cherche la libération prend son corps comme support de lampe, son esprit comme mèche, et ajoute la discipline comme huile. La sagesse claire est comparée à la lumière de la lampe qui brille constamment. C'est la lampe du véritable éveil (ngọn đèn chánh giác), qui dissipe toute l'ignorance et l'obscurité. Si l'on utilise ce Dharma de la sagesse pour éclairer progressivement de nombreuses personnes, c'est comme une lampe qui en allume des centaines et des milliers, se transmettant sans fin, c'est pourquoi on parle d'allumer des lampes en permanence. Dans le passé, le Bouddha au nom de Dīpakara (Nhiên Đăng) a aussi été nommé d'après ce sens. Les êtres sensibles ignorants ne comprennent pas le langage opportun du Tathāgata, ne font que des actions erronées, s'attachent aux phénomènes conditionnés, allument des lampes à huile du monde pour éclairer une maison vide, et prétendent suivre l'enseignement du Bouddha. N'est-ce pas une erreur ? Pourquoi ? Le Bouddha émet un rayon de lumière entre ses sourcils qui peut illuminer des milliers et des milliers de mondes. Comment pourrait-il avoir besoin d'une lampe à huile aussi grossière pour en tirer profit ? Une simple observation attentive montre que cela n'est pas raisonnable. Les six périodes de pratique de la voie (sáu thời hành đạo) se réfèrent aux six facultés. Être constamment éveillé, discipliner les six facultés sans jamais les abandonner, c'est ce qu'on appelle les six périodes de pratique de la voie. Le fait de faire le tour de la pagode (nhiễu tháp hành đạo) signifie que la pagode (tháp) est le corps. Il faut cultiver les pratiques de l'éveil, observer son corps et son esprit, sans s'arrêter une seule pensée. C'est ce qu'on appelle « faire le tour de la pagode ». Les saints du passé ont tous suivi ce chemin jusqu'au Nirvāna. Les gens d'aujourd'hui ne comprennent pas cette vérité, ne pratiquent pas intérieurement, s'attachent seulement à chercher à l'extérieur. Ils font le tour des pagodes matérielles jour et nuit, se fatiguant inutilement, sans aucun bénéfice pour la vraie nature. Le jeûne (trì trai) doit être compris clairement, sinon la pratique est vaine. Il s'agit de discipliner son corps et son esprit. Le mot « trai » () a le même sens que « tề » (), qui signifie discipliner son corps et son esprit, ne pas les laisser se disperser. Quant à « trì » (), cela signifie maintenir/garder. C'est maintenir la discipline selon le Dharma, interdire extérieurement les six passions, maîtriser intérieurement les trois poisons, s'éveiller et s'examiner avec diligence, rendant le corps et l'esprit purs. Comprendre ce sens est appelé garder et maintenir le jeûne (thọ trì trai giới). Il y a cinq types de nourriture (năm th ăn) : La première est la nourriture de la joie du Dharma (pháp hỷ thực). C'est suivre le Dharma juste et obéir avec joie. – La deuxième est la nourriture du plaisir de la méditation (thiền duyệt thực). C'est le calme intérieur et extérieur, le corps et l'esprit étant joyeux. – La troisième est la nourriture de la pensée (niệm thực). C'est se rappeler constamment les Bouddhas, l'esprit et la bouche étant en accord. – La quatrième est la nourriture du vœu (nguyện thực). C'est faire constamment de bons vœux en marchant, debout, couché ou assis. – La cinquième est la nourriture de la libération (giải thoát thực). C'est l'esprit qui est toujours pur, non souillé par la poussière du monde. Consommer ces cinq types de nourriture est appelé pratiquer le jeûne (trì trai chay lạt). Si quelqu'un ne consomme pas ces cinq types de nourriture pure et prétend jeûner, ce n'est vraiment pas raisonnable. Le jeûne sert à éliminer l'ignorance. Dès qu'on est accroché, on dit qu'on rompt le jeûne. Si l'on a rompu le jeûne, comment peut-on obtenir le mérite ? Dans le monde, il y a des gens égarés qui ne comprennent pas ce principe. Leur corps et leur esprit se relâchent, ils commettent toutes sortes d'actions mauvaises, s'adonnent à l'avidité et aux passions sans honte, se contentant d'abandonner les aliments extérieurs et se disant pratiquants du jeûne. Ce n'est vraiment pas raisonnable. Les prosternations (lễ bái) doivent suivre l'esprit et la méthode corrects. Le principe intérieur doit être clair, et l'action extérieure (sự) doit ensuite être souple et appropriée. Le principe (lý) est parfois apparent, parfois caché. Ce n'est que si l'on comprend cela que l'on dit suivre le Dharma (y pháp). « Lễ » (lễ) signifie respect (kính), c'est-à-dire accorder de l'importance. « Bái » (bái) signifie se soumettre (phục), c'est-à-dire s'incliner. C'est le sens de respecter la Vraie Nature (chân tánh) et de soumettre l'ignorance et l'obscurité (ngu si tăm tối). C'est ce qu'on appelle faire une prosternation (lễ lạy). Si l'on met fin aux passions mauvaises et que l'on maintient les bonnes pensées, même sans la forme de la prosternation, cela est appelé prosternation. C'est l'aspect du Dharma (pháp tướng). Le Vénérable du Monde (Thế Tôn) voulait que les gens du monde montrent leur humilité, c'est pourquoi il a enseigné les prosternations. C'est l'extérieur du corps qui s'incline, et l'intérieur de l'esprit qui accroît le respect. L'extérieur est clair, l'intérieur est illuminé, la nature et l'aspect s'unissent. Si l'on n'agit pas selon ce principe du Dharma, mais que l'on s'attache à chercher à l'extérieur, tout en se laissant aller à l'avidité et à l'illusion à l'intérieur, créant constamment des actions mauvaises, l'extérieur est fatigué et inutile, sous l'apparence de la dignité, sans honte envers les saints et trompeur envers les êtres ordinaires. On n'échappe pas au cycle des renaissances. Comment cela pourrait-il devenir un mérite ?

13. Question :
Le Sūtra dit : « Se concentrer pour réciter le nom du Bouddha assure la renaissance dans la Terre Pure de l'Ouest (Cực Lạc phương Tây). En suivant seulement cette porte, on peut devenir Bouddha ». Pourquoi parlez-vous encore d'observer l'esprit pour chercher la libération ?
Réponse : Lorsque l'on parle de réciter le nom du Bouddha (niệm Phật), l'essentiel est de réciter correctement. Comprendre le sens, c'est la rectitude. Ne pas comprendre le sens, c'est l'erreur. Réciter correctement assure la renaissance. Comment pourrait-on y aller en récitant de manière erronée ? Bouddha (Phật) signifie éveil (giác), c'est-à-dire conscience (tỉnh biết). C'est l'éveil pour voir clairement le corps et l'esprit, sans laisser les pensées mauvaises surgir. Récitation (Niệm) signifie se souvenir (nhớ), c'est-à-dire se souvenir constamment de la discipline, ne pas oublier l'effort et la diligence. Comprendre cela est appelé réciter (niệm). Par conséquent, la récitation réside dans l'esprit (tâm), et non dans la parole. On utilise la nasse pour attraper le poisson ; une fois le poisson attrapé, on doit oublier la nasse. On utilise la parole pour chercher le sens ; une fois le sens compris, on doit oublier la parole. Puisqu'on dit réciter le nom du Bouddha, il faut comprendre le principe de la récitation. Si l'esprit n'est pas sincère, et que la bouche ne prononce qu'un nom vide, avec les trois poisons accumulés, l'attachement au soi et aux autres (nhân ngã) obscurcissant, chercher le Bouddha à l'extérieur avec un esprit d'ignorance, à quoi bon cet effort ? De plus, réciter (tụng) et penser/se souvenir (niệm) ont des significations très différentes. Lire à voix haute est appelé réciter (tụng). Se souvenir constamment dans le cœur est appelé penser/se souvenir (niệm). Il faut donc savoir que la pensée/souvenir naît de l'esprit, c'est la méthode de pratique de l'éveil et de la compréhension claire ; la récitation se fait par la bouche, c'est la forme du son. S'attacher à la forme extérieure pour chercher le sens ne sera jamais atteint. Il faut savoir que les saints d'autrefois pratiquaient la récitation du Bouddha, non pas en parlant avec la bouche, mais en examinant attentivement l'esprit. L'esprit est la source de toutes les bonnes actions. L'esprit est le maître des myriades de mérites. Le bonheur éternel du Nirvāna naît du Vrai Esprit (chơn tâm). Le cycle des trois mondes est causé par l'esprit illusoire (vọng tâm). L'esprit est la porte et l'accès à la voie du renoncement (đạo xuất thế). L'esprit est le quai et le col de la voie de la libération. La porte et l'accès sont connus, comment craindre qu'il soit difficile d'entrer ? Le quai et le col sont clairs, comment craindre qu'il ne soit pas accessible ?

14. Question : Dans le
Sūtra de la Chambre Chaude (Ôn Thất kinh), le Bouddha enseigne que le bain des moines procure des bénédictions incommensurables. Ainsi, c'est par l'action (việc làm) que le mérite est accompli. Si l'on utilise l'observation de l'esprit (quán tâm), comment cela peut-il être en accord ?
Réponse :
Le Sūtra parle du « bain des moines » (tắm gội chúng tăng), ce n'est vraiment pas une action conditionnée (việc hữu vi) du monde. Le Vénérable du Monde a souvent prêché le Sūtra de la Chambre Chaude à ses disciples, voulant qu'ils suivent la méthode du bain. Chambre Chaude (Ôn thất) signifie la maison de l'eau chaude, ce qui désigne ce corps. Il s'agit d'allumer le feu de la sagesse (lửa trí huệ) pour chauffer l'eau des préceptes purs (nước giới luật thanh tịnh), de baigner la Nature de Bouddha (tánh Phật chân như) dans le corps, et de suivre les sept méthodes pour s'orner. Les Bhikkhus intelligents et clairs de cette époque ont compris l'intention du Bouddha, ont suivi l'enseignement et ont pratiqué, ont accompli le mérite et ont réalisé les fruits saints. Les êtres sensibles d'aujourd'hui ne comprennent pas cela, ils utilisent l'eau du monde pour baigner ce corps matériel et limité, et appellent cela suivre le Sūtra. C'est une erreur. De plus, la Nature de Bouddha Vraie Nature n'est pas un corps ordinaire, ni les afflictions souillées. Elle n'a jamais eu de forme. Comment peut-on utiliser l'eau matérielle et limitée du monde pour baigner le corps inconditionné (thân vô vi) ? L'action n'est pas appropriée, comment pourrait-on s'éveiller à la voie ? Si l'on veut que le corps soit pur, il faut l'examiner : ce corps est né du désir impur, les souillures s'accumulent, à l'intérieur comme à l'extérieur. Baigner ce corps pour chercher la pureté ne diffère pas de verser de l'eau pour laver une fosse en terre. La fosse ne sera propre que lorsqu'il n'y aura plus de terre ! En examinant cela, on comprend clairement que le bain du corps extérieur n'était pas l'intention du Bouddha. C'est utiliser les choses du monde pour illustrer le Dharma véritable, qui contient le sens des sept offrandes de mérite. Quelles sont ces sept choses ? La première est l'eau claire, la deuxième est le feu pour chauffer, la troisième est la substance pour nettoyer le corps, la quatrième est la branche de saule pour nettoyer la bouche, la cinquième est l'eau de cendre purifiée, la sixième est l'huile pour oindre le corps, et la septième est le vêtement à porter à l'intérieur. Ces sept choses sont des allégories (ẩn dụ) pour les sept méthodes de pratique (bảy pháp tu). Tous les êtres sensibles sont purifiés et ornés par ces sept méthodes, qui peuvent éliminer les poisons de l'esprit et les souillures de l'ignorance et de l'illusion. Quelles sont ces sept méthodes ?
La DISCIPLINE PURE (TỊNH GIỚI) : les préceptes purs éliminent les fautes, comme l'eau claire lave la poussière.
La SAGESSE (TRÍ TUỆ) : elle illumine l'intérieur et l'extérieur, comme le feu peut chauffer l'eau du bain.
La DISCERNEMENT (PHÂN BIỆT) : elle choisit et élimine les mauvaises actions, comme le savon peut nettoyer la crasse.
La VÉRITÉ (CHÂN THẬT) : elle élimine les fausses pensées, comme la branche de saule peut aider à nettoyer la bouche.
La FOI CORRECTE (CHÁNH TÍN) : la foi véritable, ferme sans aucun doute, comme l'eau de cendre purifiée que l'on frotte sur le corps peut prévenir le vent maléfique.
La DOUCEUR et la PATIENCE (NHU HÒA, NHẪN NHỤC) : comme l'huile qui, appliquée sur le corps, peut le rendre lisse.
La HONTE (HỔ THẸN) : elle repent les actions mauvaises, comme le sous-vêtement peut cacher les défauts du corps. Ces sept méthodes sont le sens profond
du Sūtra. Elles ont été enseignées pour ceux qui ont des facultés aiguës du Grand Véhiculeại thừa), et non pour les êtres ordinaires aux facultés faibles. Les gens d'aujourd'hui ne comprennent pas ce sens. En raison de leur compréhension superficielle, ils ne considèrent que les actions basées sur la forme comme mérites, dépensant des sommes considérables ; moulant des statues et construisant des pagodes, gaspillant l'effort humain ; ils se nuisent et égarent les autres. Ils ne savent pas qu'ils devraient avoir honte. Quand s'éveilleront-ils ? Ils s'attachent avec diligence au Dharma conditionné (pháp hữu vi), mais sont confus et égarés lorsqu'ils entendent le Dharma inconditionné (pháp vô vi). Ils ne désirent que les petits bienfaits immédiats, sans connaître la grande souffrance future. Pratiquer ainsi ne fait que fatiguer et gaspiller son énergie, abandonner le juste pour suivre l'erroné. Qui peut dire que cela procure des bienfaits ? Il suffit de rassembler son esprit, d'illuminer l'intérieur, d'éveiller et de comprendre clairement l'extérieur. L'avidité, la colère et l'illusion sont définitivement éliminées. La porte des six voleurs est fermée et empêchée de se souiller par les objets extérieurs. Alors, les mérites innombrables, aussi nombreux que les sables du Gange, orneront tout. Les innombrables portes du Dharma seront accomplies. Dépasser l'état ordinaire et réaliser l'état de saint se fait immédiatement. L'éveil à la voie (ngộ đạo) se fait en un instant. Pourquoi attendre d'avoir les cheveux blancs ? La porte du Dharma véritable est profonde et ne peut être épuisée par la parole. Seule une partie de la méthode d'observation de l'esprit a été brièvement mentionnée ici.

C'est pourquoi le poème dit :

1.- Autrefois je cherchais l'esprit, l'esprit se maintenait de lui-même,
Ne trouvant pas l'esprit, j'attendais que l'esprit connaisse.
La nature de Bouddha ne peut être obtenue en dehors de l'esprit,
L'instant où l'esprit naît est l'instant où la faute naît.

(Ngã bổn cầu tâm tâm tự trì,
Cầu tâm bấ
t đc đãi tâm tri.
Phật tánh bất tòng tâm ngoạ
i đắc,
Tâm sanh tiện thị tội sanh thì.)

2.- Autrefois je cherchais l'esprit, je ne cherchais pas le Bouddha,
Je réalisais que les trois mondes sont vides et sans substance.
Si l'on veut chercher le Bouddha, il suffit de chercher l'esprit,
Cet esprit, cet esprit, cet esprit est le Bouddha.

(Ngã bổn cầu tâm bất cầu Phật,
Liễu tri tam giới không vô vật.
Nhược dục cầu Phật đản cầu tâm,
Chỉ giá tâm tâm tâm thị Phật.)










https://youtu.be/kxwrANHC4tU

"Thấu Hiểu Vô Minh – Mọi Nghiệ
p Chưng Đều Hóa Giải" của Lục Tổ Huệ Năng
(00:00) Bài giảng mở
đầu bằng lời chào đến những người hữu duyên và nhấn mạnh tầm quan trọng của việc "lắng nghe". Chỉ khi tâm chịu lắng nghe, trí tuệ mới có cơ hi được soi sáng.
(00:33) Giới thiệu chủ
đề chính là lời dạy của Lục Tổ Huệ Năng: "Thấu hiểu vô minh, mọi nghiệp chưng đều hóa giải". Kèm theo đó là lời kêu gọi quý vị đăng ký kênh và chia sẻ pháp âm để lan tỏa đến nhiều ngưi hơn.
(01:28) Phật dạy rằng muôn pháp sinh từ
tâm, nhưng tâm con người bị che mờ bởi lớp bụi "vô minh" dày đặc. Chính điều này khiến chúng ta nhìn sai, hiểu sai và sống sai, từ đó tạo ra nghiệp chướng chất chồng.
(01:57) Lục Tổ Huệ
Năng định nghĩa vô minh chính là "tự tánh mê" (tâm chưa sáng), chứ không phải là một thứ gì đó ở bên ngoài. Khi tâm bị vô minh che phủ, ta thấy lỗi ở người khác và thấy mình là đúng.
(02:42)
Khi được hỏi làm sao để diệt vô minh, Lục Tổ đáp rằng "không cần diệt, chỉ cần thấy". Giống như trong mt căn phòng tối, ta không cần xua đuổi bóng tối, chỉ cần thắp đèn lên là bóng tối tự mất. Khi trí tuệ xuất hiện, vô minh tự tiêu tan.
(03:17)
Tâm đưc ví như mặt hồ. Khi nưc trong, trăng (Phật tánh) tự hiện; khi nưc đục (vì vô minh), trăng bị ẩn đi dù vẫn luôn ở đó .
(04:57) Khi mộ
t đệ tử than phiền về "nghiệp nặng" khi thấy đời bất công, Lục Tổ giải thích: "Không phải nghiệp nặng, mà là tâm con còn thấy nặng". Ngài chỉ rõ nghiệp chướng chỉ là cái bóng của vô minh. Khi trí tuệ chiếu soi, nghiệp chướng cũng hóa duyên lành.
(07:40) Cách nhận biết vô minh là khi "con thấy ai cũng sai trừ mình".
Nhưng Lục Tổ cũng chỉ ra rằng, "khi con biết mình đang vô minh, tc là con đã bắt đầu giác".
(08:08) Một câu chuyện về
ngưi cư sĩ học rộng nhưng vẫn phiền não vì không kiểm soát được cảm xúc (giận khi bị chê, vui khi được khen) . Lục Tổ chỉ ra đó là do "vô minh sâu".
(09:09) Lỗi củ
a ngưi cư sĩ là muốn "diệt" cơn giận. Lục Tổ dạy thay vì diệt, hãy nhìn thẳng vào nó và hỏi "ai đang giận?". Khi thấy rõ không có "cái ta" thật sự để giận, cơn giận sẽ tự tan.
(11:12) Ngài nhấn mạnh một ý quan trọng: "Vô minh không phải kẻ thù mà là vị thầy". Nhờ có nó, ta mới họ
c được cách tỉnh thức. Nếu ta ghét vô minh, ta lại đang gieo một hạt vô minh mới.
(15:28) Bài giả
ng đi sâu vào ba tầng của vô minh sau khi một vị tăng đặt câu hỏi.
(15:56) 1. Vô minh thô: Là khi tâm chìm trong tham, sân, si, chấp thân này là thật, chấp cảm xúc là mình.
(16:21) 2. Vô minh vi tế: Là khi biế
t tu, làm lành, nhưng còn "chấp vào công đức", mong cầu phước báu hay cầu sinh Tịnh Độ. Đây gọi là "buôn bán với trời Phật" .
(16:45) 3. Vô minh vi tế nhất: Là khi hành giả
đt được chút trí tuệ, thấy tâm an, rồi "chấp vào sự biết ấy", cho rằng mình đã ngộ (vô minh của "cái ta đã giác") .
(18:21)
Để thấy được vô minh sâu, không cần "cố gắng tìm", vì khi có "ngưi đang tìm" thì đó chính là gốc của mê. Chỉ cần "tỉnh" (tỉnh thức), cũng như nước lặng thì trăng tự hiện.
(20:53)
Người tu không cần cầu diệt nghiệp, mà "chỉ cần diệt vô minh". Khi vô minh hết, nghiệp không còn nơi đ nương tựa.
(22:31)
Khi được hỏi về cách tu trong đời sống hàng ngày (khi bị xúc phạm), Lục Tổ khuyên không nên "cố giữ" tâm an, vì càng giữ tâm càng động. Chỉ cần "thấy" tâm động mà không chạy theo nó, đó chính là trí tuệ.
(24:04) Mộ
t phương pháp thực hành là khi cảm xúc khởi lên, hãy bỏ chữ "tôi" ra. Đừng nói "Tôi giận", mà hãy thấy "Tâm đang giận". Khi bỏ chữ "tôi", vô minh liền mất gốc.
(26:14) Lục Tổ
đưa ra mt định nghĩa quan trọng: "Giữa vô minh mà biết mình vô minh, ấy là trí. Còn giữa trí mà tự cho là trí, ấy là mê".
(27:18) Qua câu chuyện về kẻ
say rượu chửi bới, ngài dạy: Nếu thấy ngưi vô đạo mà tâm sinh giận, thì cả hai đều vô minh. Nếu thấy họ mà khởi tâm thương, thì vô minh đã tan.
(31:24) Nghiệ
p đến không phải để trừng phạt, mà là "bài học" để chỉ cho ta thấy "chỗ mê". Khi ta học được bài học, nghiệp tự tan.
(32:41)
Cầu tiêu nghiệp cũng chính là tạo nghiệp mới, vì đó là "tâm cầu". Khi ta thấy nghiệp không thật (như một giấc mộng), không có ai tạo và không có ai thọ, đó mới là tiêu nghiệp thật sự.
(38:06) Ánh sáng duy nhất có thể phá tan vô minh chính là "Trí tuệ Bát Nhã" (Prajñ
ā).
(39:08) Trí tuệ Bát Nhã không phải là thứ cao siêu, mà chính là "cái biết trong sáng" trong từng khoảnh khắc. Ví dụ
: "Khi con ăn cơm, con biết mình đang ăn chăng?". Cái "biết" rõ ràng đó chính là Bát Nhã.
(45:42) Lời dạy sau cùng:
Giác ngộ không phải là đi tìm ánh sáng, mà là "dừng lại giữa vô minh". Vô minh không phải kẻ thù, nghiệp không phải gánh nặng.
(46:17)
Người giác ngộ vẫn sống bình thưng (ăn, ngủ, làm việc), nhưng trong mi hành động không còn "người làm" hay "kẻởng". Đó là tự do chân thật ngay giữa trần gian.
(48:28) Ngài khuyên hãy ôm lấy vô minh và khổ
đau bằng sự hiểu biết và thương yêu. "Khi con thương được vô minh của chính mình, con cũng thương được vô minh của người khác".
(50:48) Kết luận cuối cùng:
Thấu hiểu vô minh là con đường duy nhất để giải thoát. Khi tâm "biết rõ", vô minh tan, nghiệp không còn chỗ dựa, khổ không sinh, và con người tự nhiên an lạc .

« Comprendre l’Ignorance – Tous les Obstacles Karmiques sont Dissous » par le Sixième Patriarche Huineng
(00:00) Le discours commence par un salut aux personnes prédestinées et souligne l'importance de "l'écoute". Ce n'est que lorsque l'esprit accepte d'écouter que la sagesse peut être illuminée.
(00:33) Présentation du thème principal, un enseignement du Sixième Patriarche Huineng : "Comprendre l'ignorance, tous les obstacles karmiques sont dissous". Ceci est suivi d'une invitation à s'abonner à la chaîne et à partager le discours du Dharma pour le diffuser à d'autres.
(01:28) Le Bouddha a enseigné que tous les phénomènes naissent de l'esprit, mais l'esprit humain est obscurci par une épaisse couche de poussière "d'ignorance". C'est ce qui nous fait voir, comprendre et vivre de manière erronée, créant ainsi des obstacles karmiques qui s'accumulent.
(01:57)
Le Sixième Patriarche Huineng définit l'ignorance comme "la nature propre illusoire" (l'esprit non éclairé), et non comme quelque chose d'extérieur. Lorsque l'esprit est obscurci par l'ignorance, nous voyons les fautes des autres et nous nous voyons comme justes.
(02:42) Lorsqu'on lui a demandé comment détruire l'ignorance, le Sixième Patriarche a répondu qu'"il n'est pas nécessaire de la détruire, il suffit de la voir". Tout comme dans une pièce sombre, nous n'avons pas besoin de chasser l'obscurité ; il suffit d'allumer une lampe, et l'obscurité disparaît d'elle-même.
Lorsque la sagesse est présente, l'ignorance se dissipe naturellement.
(03:17) L'esprit est comparé à la surface d'un lac. Lorsque l'eau est claire, la lune (la nature de Bouddha) s'y reflète ; lorsque l'eau est trouble (à cause de l'ignorance), la lune est cachée bien qu'elle soit toujours là .
(04:57) Lorsqu'un disciple s'est plaint du "karma lourd" en voyant l'injustice dans le monde, le Sixième Patriarche a expliqué : "Ce n'est pas le karma qui est lourd, c'est ton esprit qui le voit comme lourd". Il a précisé que
les obstacles karmiques ne sont que l'ombre de l'ignorance. Lorsque la sagesse brille, les obstacles karmiques se transforment également en affinités bienveillantes.
(07:40) La façon de reconnaître l'ignorance est "lorsque tu vois que tout le monde a tort sauf toi". Mais le Sixième Patriarche a également souligné que "lorsque tu sais que tu es dans l'ignorance, c'est que tu as déjà commencé à t'éveiller".
(08:08) Une histoire à propos d'un laïc érudit qui restait affligé parce qu'il ne pouvait pas contrôler ses émotions (colère quand on le critiquait, joie quand on le louait) . Le Sixième Patriarche a identifié cela comme une "ignorance profonde".
(09:09) L'erreur du laïc était de vouloir "détruire" la colère. Le Sixième Patriarche a enseigné qu'au lieu de la détruire, il fallait la regarder en face et demander "qui est en colère ?". Lorsqu'on voit clairement qu'il n'y a pas de "moi" réel pour être en colère, la colère se dissipe d'elle-même.
(11:12) Il a souligné un point important : "
L'ignorance n'est pas un ennemi, c'est un enseignant". C'est grâce à elle que nous apprenons à être éveillés. Si nous détestons l'ignorance, nous semons une nouvelle graine d'ignorance.
(15:28) Le discours approfondit les trois niveaux d'ignorance après qu'un moine ait posé une question.
(15:56) 1. L'ignorance
grossière : C'est lorsque l'esprit est submergé par l'avidité, la colère et l'illusion, s'attachant à ce corps comme étant réel et à ses émotions comme étant "soi".
(16:21) 2. L'ignorance
subtile : C'est lorsque l'on sait pratiquer, faire le bien, mais qu'on "s'attache encore aux mérites", espérant des récompenses ou une renaissance dans la Terre Pure. C'est ce qu'on appelle "faire du commerce avec les bouddhas et le ciel" .
(16:45) 3. L'ignorance la plus subtile : C'est lorsque le pratiquant atteint un peu de sagesse, voit son esprit en paix, puis "
s'attache à cette connaissance", croyant avoir atteint l'éveil (l'ignorance du "moi qui est éveillé") .
(18:21) Pour voir l'ignorance profonde, il ne faut pas "essayer de la trouver", car lorsqu'il y a "quelqu'un qui cherche", c'est là la racine de l'illusion. Il suffit d'être "éveillé" (conscient), tout comme lorsque l'eau est calme, la lune apparaît d'elle-même.
(20:53) Le pratiquant n'a pas besoin de prier pour détruire son karma, mais "seulement de détruire l'ignorance". Lorsque l'ignorance disparaît, le karma n'a plus de support où s'accrocher.
(22:31) Interrogé sur la pratique dans la vie quotidienne (face aux insultes), le Sixième Patriarche a conseillé de ne pas "essayer de garder" l'esprit en paix, car plus on essaie, plus l'esprit s'agite. Il suffit de "voir" l'esprit s'agiter sans le suivre, c'est cela la sagesse.
(24:04) Une méthode de pratique consiste à supprimer le mot "je" lorsque les émotions surgissent. Ne dites pas "Je suis en colère", mais voyez "L'esprit est en colère". En supprimant le "je", l'ignorance perd sa racine.
(26:14) Le Sixième Patriarche donne une définition importante : "
Être au milieu de l'ignorance tout en sachant que l'on est ignorant, c'est cela la sagesse. Mais être au milieu de la sagesse et se croire sage, c'est cela l'illusion."
(27:18) À travers l'histoire de l'ivrogne qui injuriait, il enseigna : Si tu vois quelqu'un de non vertueux et que ton esprit s'emplit de colère, alors vous êtes tous deux dans l'ignorance. Si tu le vois et que tu ressens de la compassion, alors l'ignorance s'est déjà dissipée.
(31:24)
Le karma ne vient pas pour punir, mais comme une "leçon" pour nous montrer "où nous sommes dans l'illusion". Lorsque nous avons appris la leçon, le karma se dissout de lui-même.
(32:41) Prier pour la fin du karma crée également un nouveau karma, car c'est un "esprit de demande". Lorsque nous voyons que le karma n'est pas réel (comme un rêve), qu'il n'y a personne pour le créer et personne pour le subir, c'est alors qu'il est vraiment dissous.
(38:06) La seule lumière capable de dissiper l'ignorance est la "Sagesse Prajñ
ā".
(39:08) La
Sagesse Prajñā n'est pas quelque chose de transcendant, mais la "connaissance claire" à chaque instant. Par exemple : "Quand tu manges ton riz, sais-tu que tu es en train de manger ?". Cette "connaissance" claire est la Prajñā.
(45:42) L'enseignement final : L'éveil n'est pas de trouver la lumière, mais de "s'arrêter au milieu de l'ignorance". L'ignorance n'est pas un ennemi, le karma n'est pas un fardeau.
(46:17) La personne éveillée vit toujours normalement (mange, dort, travaille),
mais dans chaque action, il n'y a plus de "celui qui fait" ou de "celui qui reçoit". C'est la vraie liberté au cœur même du monde.
(48:28) Il a conseillé d'embrasser l'ignorance et la souffrance avec compréhension et amour. "
Quand tu peux aimer ta propre ignorance, tu peux aussi aimer l'ignorance des autres."
(50:48) Conclusion finale
: Comprendre l'ignorance est le seul chemin vers la libération. Lorsque l'esprit "sait clairement", l'ignorance se dissout, le karma n'a plus de support, la souffrance ne naît pas, et l'être humain est naturellement en paix .




https://youtu.be/Gd96CuhgcRo

i đây là tóm tắt nội dung bài giảng "Làm Sao Để GIỮ GIỚI Trong Thời Hiện Đại?" :
(00:08) Bài giảng mở
đầu bằng cách nêu lên nghịch lý của thời hiện đi: dù văn minh nhưng con người lại càng khổ đau , khao khát tự do nhưng bị ham muốn trói buộc. Nguyên nhân có thể là do đánh mất "giới hạn tỉnh thức".
(00:52) Giớ
i đưc định nghĩa không phải là xiềng xích hay sự khổ hạnh , mà là sự tự do đích thực , là ngọn đèn soi đường giữa sự hỗn loạn của đời sống hiện đại.
(01:33)
Đức Phật trao 5 giới căn bản, là nền tảng của hạnh phúc và đo đức. Giữ giới là để không phản bội chính mình , để nuôi lòng bi, học biết đủ, giữ tâm trong sạch, sống thật và giữ tâm sáng suốt.
(02:38) Nhiề
u người hiểu lầm giới là ràng buộc , nhưng thực ra giới giải phóng con người khỏi nhà tù bên trong – nhà tù của tham, sân, sợ hãi và giả dối.
(03:22) Giữ giới là số
ng sao để không làm tổn hại mình và người khác. Tự do thật sự không phải là muốn gì cũng được, mà là biết rõ điều gì mình không nên làm.
(05:08) Giữ giới thật sự là giữ khi không ai nhìn thấy. Khi trí tuệ chín muồi, giới trở
thành hơi thở tự nhiên.
(07:03) Giới (Sila) là nền tảng củ
a Định (tâm an) và Tuệ (trí sáng). Không có giới, tâm không thể an và mọi tự do chỉ là ảo tưởng.
Bài giả
ng sau đó đi sâu vào phân tích 5 gii căn bản:
(08:15) Giới thứ nhất: Không sát sinh.
(08:42)
Ngoài hành động vật lý, chúng ta "giết" người khác bằng ánh mắt khinh miệt , bằng lời nói làm tắt niềm tin , bằng sự thờ ơ , hoặc bằng lối sống tiêu thụ vô minh.
(09:01) Giữ giới này là không giết chết lòng bi trong chính mình.
(11:18) Giới này là bài học của lòng bi, không phải sự yếu mềm, mà là sức mạnh củ
a ngưi dám không đáp trả.
(14:40) Giới thứ hai: Không trộm cắp.
(15:00) Giới này bao gồm cả những hình thái trộm cắp tinh vi trong xã hội hiệ
n đi, như lấy công sức , lấy thời gian , hay lấy tình cảm của người khác bằng lời hứa không định giữ. (15:48) Ý nghĩa sâu nhất của giới này là học cách "biết đủ".
(16:09) Mọi tham vọ
ng không được trí tuệ soi sáng đều là hình thức khác của trộm cắp.
(19:13) Lòng biế
t ơn là giải pháp, vì khi biết ơn, tâm tham tự lắng xuống.
(21:11) Giới thứ ba: Không tà hạnh (Không tà dâm).
(21:32)
Đây là giới dễ bị xem nhẹ và biện minh bằng "tự do cá nhân". Nhưng tự do không tỉnh thức chỉ là nô lệ cho bản năng.
(22:14) Tà hạnh không chỉ là thể xác, mà là bất cứ
khi nào ta dùng ngưi khác để thỏa mãn mình , dù chỉ là đ được công nhận hay chú ý.
(25:47) Tình yêu thật sự là trách nhiệm, không phả
i đam mê hay chiếm hữu.
(28:57) Giới thứ
tư: Không vọng ngữ (Không nói dối).
(29:23)
Đây là gii con người phạm nhiều nhất. Vọng ngữ không chỉ là nói sai sự thật, mà còn là nói nửa đúng nửa sai, thêm thắt đ được khen, im lặng trưc điều sai trái, hay dùng lời dễ nghe đ che ý đồ.
(30:48) Lời nói nên nói phải là lờ
i đúng sự thật, đúng thời, có ích, và xuất phát từ tâm từ bi.
(34:15) Tầng sâu nhất của giới này là không dối chính mình.
(36:19) Giới thứ
năm: Không ung rượu (Không dùng chất gây say).
(36:47)
Đây là giới tinh tế nhất, không chỉ nói về men rượu , mà là mọi loại "men" khiến ta say và mất chánh niệm.
(37:05)
Con người có thể say tiền, say quyền lực, say tình, say tri thức , say mạng xã hội , hay say chính bản ngã của mình.
(41:38) Bốn giớ
i trước bảo vệ hành vi, còn giới này bảo vệ tâm.
(43:19) Tinh thần chung của giới.
(43:50) Giới không phải là hàng rào mà là tấ
m gương để ta tự soi thấy vô minh.
(45:46) Giớ
i, Định, Tuệ là ba trụ cột không thể tách rời.
(46:54) Mụ
c đích của giới trong Phật pháp không phải để trở thành người tốt, mà để giải phóng tâm khỏi mọi điều kiện hóa.
(51:15) Phần kết về Giữ giới trong thời hiệ
n đại.
(51:42) Giữa xã hộ
i 2025 đầy tốc độ và tiện nghi , giữ giới là chuyện sinh tồn của tâm.
(52:39) Giới không nằm ở chùa mà nằ
m trong đời sống hàng ngày : nhưng đường khi lái xe (không sát sinh) , làm việc tận tâm (không trộm cắp) , hay biết dừng lại trưc cơn nghin điện thoại (không say).
(54:13) Giữ giới là dám sống biế
t đủ giữa thế giới tranh giành, dám im lặng giữa thế giới ồn ào.
(58:11) Kế
t luận
(58:45) Tinh thần chung của 5 giới là: Giữ giới không phả
i để trở thành ai khác, mà để trở về với chính mình ; không phải đ ép tâm, mà để giải phóng tâm khỏi thói quen gây khổ. (59:38) Khi tâm đã sáng, ta "không giết vì thương, không trộm vì đủ, không tà hạnh vì hiểu, không nói dối vì thật, không uống rượu vì sáng".
(1:00:41) Bài giảng khép lại bằng lời khuyên hãy bắ
t đầu giữ một giới nhỏ, như không nói lời tổn thương , cho đến khi giới trở thành tự do và tình thương.

Voici le résumé de l'exposé "
Comment OBSERVER LES PRÉCEPTES À L'Époque Moderne ?"
(00:08) L'exposé commence en soulignant le paradoxe de l'ère moderne : bien que civilisés, les humains souffrent de plus en plus, aspirant à la liberté tout en étant enchaînés par leurs désirs. La cause pourrait être la perte de la "limite de l'éveil" (ou "limite de la pleine conscience").
(00:52) Les préceptes ne sont pas définis comme des chaînes ou une austérité, mais comme la véritable liberté, une lumière qui guide au milieu du chaos de la vie moderne.
(01:33) Le Bouddha a transmis les 5 préceptes de base, fondement du bonheur et de la morale. Observer les préceptes, c'est ne pas se trahir soi-même, cultiver la compassion, apprendre le contentement, garder l'esprit pur, vivre dans la vérité et maintenir la clarté d'esprit.
(02:38) Beaucoup comprennent à tort les préceptes comme une contrainte, mais en réalité, ils libèrent les gens de leur prison intérieure – celle de l'avidité (tham), de la colère (sân), de la peur et du mensonge.
(03:22) Observer les préceptes, c'est vivre sans se nuire à soi-même ni aux autres. La vraie liberté n'est pas de faire tout ce que l'on veut, mais de savoir ce qu'on ne devrait pas faire. (05:08) La véritable observance des préceptes se fait lorsque personne ne regarde. Lorsque la sagesse est mûre, les préceptes deviennent une respiration naturelle.
(07:03) La vertu (Sila - Giớ
i) est le fondement de la concentration (Samadhi - Định, l'esprit paisible) et de la sagesse (Prajna - Tuệ, l'esprit clair). Sans vertu, l'esprit ne peut être en paix et toute liberté n'est qu'illusion.
L'exposé analyse ensuite en détail les 5 préceptes de base :
(08:15) Premier précepte : Ne pas tuer (ne pas nuire à la vie).
(08:42) Au-delà de l'acte physique, nous "tuons" les autres par un regard méprisant, par des mots qui brisent la confiance, par l'indifférence, ou par un mode de vie de consommation ignorant.
(09:01) Observer ce précepte, c'est ne pas tuer la compassion (lòng bi) en soi.
(11:18) Ce précepte est la leçon de la compassion, non pas la faiblesse, mais la force de celui qui ose ne pas riposter.
(14:40) Deuxième précepte : Ne pas voler.
(15:00) Ce précepte inclut des formes subtiles de vol dans la société moderne, comme s'approprier le mérite du travail d'autrui, prendre leur temps, ou prendre les sentiments de quelqu'un par des promesses que l'on n'a pas l'intention de tenir.
(15:48) Le sens le plus profond de ce précepte est d'apprendre à "se satisfaire de peu" (biế
t đủ).
(16:09) Toute ambition non éclairée par la sagesse est une autre forme de vol.
(19:13) La gratitude est la solution, car lorsque nous sommes reconnaissants, l'avidité s'apaise naturellement.
(21:11) Troisième précepte : Pas d'inconduite sexuelle (Không tà hạnh).
(21:32) C'est le précepte le plus facilement négligé et justifié par la "liberté individuelle". Mais la liberté sans pleine conscience n'est qu'une autre forme d'esclavage de l'instinct.
(22:14) L'inconduite n'est pas seulement physique ; c'est chaque fois que nous utilisons les autres pour notre propre satisfaction, même si ce n'est que pour obtenir de la reconnaissance ou de l'attention.
(25:47) Le véritable amour est une responsabilité, non une passion ou une possession.
(28:57) Quatrième précepte : Ne pas mentir (paroles fausses - Không vọng ngữ).
(29:23) C'est le précepte le plus fréquemment enfreint. Les paroles fausses ne sont pas seulement des mensonges, mais aussi des demi-vérités, des exagérations pour être loué, le silence face à l'injustice, ou l'utilisation de mots flatteurs pour masquer ses intentions.
(30:48) Les paroles justes doivent être vraies, dites au bon moment, utiles, et provenir d'un esprit de compassion.
(34:15) Le niveau le plus profond de ce précepte est de ne pas se mentir à soi-même.
(36:19) Cinquième précepte : Ne pas consommer d'alcool (ou substances enivrantes).
(36:47) C'est le précepte le plus subtil, ne concernant pas seulement l'alcool, mais toutes les formes "d'ivresse" qui nous font perdre la pleine conscience (chánh niệm).
(37:05) On peut être ivre d'argent, de pouvoir, d'amour, de connaissance, de réseaux sociaux, ou ivre de son propre ego.
(41:38) Les quatre premiers préceptes protègent les actions, celui-ci protège l'esprit.
(43:19) L'esprit général des préceptes.
(43:50) Les préceptes ne sont pas une barrière, mais un miroir pour voir notre propre ignorance (vô minh).
(45:46) La vertu (Sila), la concentration (Samadhi) et la sagesse (Prajna) sont trois piliers inséparables.
(46:54) Dans le bouddhisme, le but de la morale n'est pas d'être "une bonne personne", mais de libérer l'esprit de tous ses conditionnements.
(51:15) Conclusion sur l'observation des préceptes à l'ère moderne.
(51:42) Dans la société de 2025, marquée par la vitesse et le confort, observer les préceptes est une question de survie pour l'esprit.
(52:39) Les préceptes ne sont pas au temple, ils sont dans la vie quotidienne : céder le passage en conduisant (ne pas nuire), travailler avec conscience (ne pas voler), ou savoir s'arrêter face à l'addiction au téléphone (ne pas s'enivrer).
(54:13) C'est oser se contenter de peu quand tout le monde veut plus ; oser se taire quand tout le monde parle.
(58:11) Réflexion finale.
(58:45) L'esprit général des 5 préceptes est le suivant : Observer les préceptes, ce n'est pas pour devenir quelqu'un d'autre, mais pour revenir à soi-même ; ce n'est pas pour contraindre l'esprit, mais pour le libérer des habitudes qui causent la souffrance.
(59:38) Quand l'esprit est clair, on "ne tue pas par compassion, ne vole pas par contentement, n'a pas d'inconduite par compréhension, ne ment pas par authenticité, ne s'enivre pas par lucidité".
(1:00:41) L'exposé se termine par le conseil de commencer par observer un seul petit précepte, comme ne pas dire de paroles blessantes, jusqu'à ce que le précepte devienne liberté et amour.





https://youtu.be/9uESd_U29yA +++

"Phật Giáo Không Dạy Bạn Phải TÍCH CỰ
C ĐỘC HẠI"
1. Sự nguy hiểm của "Tích cự
c độc hại" (00:08 - 01:13)
Nhiề
u người có thói quen mỉm cười và nói "tôi ổn" ngay cả khi lòng đang kiệt sức hoặc sụp đổ, xem nụời là một "mặt nạ xã hội" để tỏ ra mạnh mẽ và tử tế. Tuy nhiên, việc cố gắng luôn vui vẻ, tha thứ, và biết ơn theo các khẩu hiệu xã hội khiến nhiều tâm hồn kiệt sức. Khi nỗi buồn hay giận dữ đến, ta không dám đối diện vì sợ bị đánh giá là tiêu cực hay yếu đuối. Việc nuốt cảm xúc vào trong và gọi đó là "bình an" thực chất là "sự tê liệt được bọc trong lời an ủi." Đức Phật chưa bao giờ dạy phải luôn vui vẻ; Ngài chỉ nói "Đời là khổ" để ta thôi trốn chạy, bởi chỉ khi dám nhìn thẳng vào nỗi khổ, ta mới thấy đưc con đường thoát khổ.
2.
Tu tập đích thực là "nhìn sâu" chứ không phải "né tránh" (01:13 - 03:45)
"
Phật giáo không nói, hãy nghĩ tích cực." Phật giáo nói, "Hãy nhìn sâu". Nhiều người dùng tu tập (tụng kinh, thiền, niệm Phật) như một cách trốn tránh cảm xúc thật, chỉ im lặng trong sợ hãi thay vì chữa lành. Tỉnh thức là dám đối diện, không chạy khỏi nỗi buồn, không cố vui, mà là ngồi yên để thấy rõ đây là giận, là sợ, là khổ. Trong sự thấy biết đó, tiêu cực sẽ tan biến. Việc cố gắng nghĩ tích cực (như "mọi chuyện rồi sẽ ổn") là một dạng "Tích cực độc hại" (02:14 - 02:35), giết chết khả năng thành thật với chính mình. Khi ép bản thân vui lúc đang đau, đó là phản bội, không phải vượt qua. Đức Phật dạy "hãy biết rõ khổ" (03:24), vì khi biết rõ khổ, ta không còn bị nó điều khiển. Khổ chỉ cần được nhìn thấy.
3. Khổ
đau là cửa ngõ dẫn đến Trí tuệ và An nhiên đích thực (03:45 - 06:03)
Đức Phật nói không nên sợ hãi trước khổ đau, vì đó là "cửa ngó dẫn đến trí tuệ" (03:45). Ta không thể chữa lành điều mà ta không dám nhìn thẳng (04:04). An nhiên thật sự (04:27) có mặt khi ta không cố gắng an, mà để mọi thứ (vui, buồn, sợ hãi, rối ren) được phép hiện diện. Càng cố tích cực, ta càng sợ tiêu cực. Khổ sinh ra từ việc ta không chấp nhận những gì đang có. Phật giáo dạy "hãy thấy rõ" (04:49) vì thấy rõ là bưc đầu của tự do. Lòng từ bi bắt đầu từ việc chấp nhận chính mình, kể cả khi mình chưa hề tích cực (05:13 - 05:38).
4. Chánh niệm là thấy rõ, không phải dập tắt (06:03 - 11:24)
ời là khổ không phải là lời nguyên mà là một sự thật cần được nhìn ra" (06:03). Khổ không phải trừng phạt mà là tiếng chuông tỉnh thức. Đức Phật chọn thấy đợt lên khổ, không phải chọn vui để quên khổ. Giác ngộ là cái nhìn thấu suốt đến tận gốc rễ của khổ đau, giải trừ khổ bằng trí tuệ, không bằng lời an ủi. Khổ đau là bn đồ dẫn về cội nguồn vô minh, là khởi điểm của tự do (06:56 - 07:20). Ta có hai con đường khi khổ đến: chạy trốn bằng lời tích cực hoặc ngồi lại, thở cùng nó và nhìn thẳng. Chánh niệm không phải là loại bỏ cảm xúc, mà là học cách không đ chúng kéo đi. ++
5. Cảm xúc tiêu cự
c là người thầy (11:24 - 21:13)
Tích cực độc hại là khi ta nghĩ buồn là sai, sợ là xấu. Phật giáo dạy thấy trọn vẹn cả khổ đau và hạnh phúc. Bình an đến khi ta thôi cần gưng cười (13:05). Đức Phật dạy biết rõ cảm xúc đang có mặt, không cần sửa đổi, không cần chạy. Cảm xúc tiêu cực không phải kẻ thù, nó là "người thầy kiên nhẫn nhất" (18:13 - 18:34), chỉ cho ta thấy ta đang bám vào điều gì. Mỗi cảm xúc mang một thông điệp. Cảm xúc chỉ tan khi được hiểu, không phải khi bị đè nén. Khổ là thầy dạy vĩ đại nhất, khiến ta dừng lại và soi xét mình.
6. Phân biệt Buông Xuôi và Buông Bỏ (21:39 - 26:27)
Có một sự nhầm lẫn giữa buông xuôi (bất lực, tê liệt) và buông bỏ (hiểu sâu, tỉnh thức của trí tuệ).
Buông xuôi đến từ sợ hãi và kiệt sức; buông bỏ đến từ trí tuệ và sự thấu hiểu rằng không cần chịu đựng gì cả. Vô thường không phải lý do để từ bỏ sống, mà là lời nhắc để sống sâu hơn (23:46). Buông b đúng nghĩa giúp ta hành động rõ ràng, sáng suốt, không bị chói trong kết quả. Buông bỏ không phải là hành động, nó là "trạng thái của sự thấy rõ" (25:41 - 26:08).
7. Nhậ
n ra "Ai là ngưi đang cảm" - Tánh Biết (26:27 - 31:07)
Hãy dừng lạ
i để hỏi "ai là ngưi đang gin, ai đang s, ai đang khổ?". Cảm xúc đến và đi, nhưng "người chứng kiến chúng vẫn ở đó". Đó là "tánh biết" (27:14), nền sáng bất động phía sau mọi động. Khi nhận ra mình là người quan sát cảm xúc, không còn là cảm xúc nữa, mọi khổ đau mất gốc. Tâm trở thành bầu trời bao dung cảm xúc. Đức Phật dạy không cần hết sợ, "chỉ cần thấy rõ ngưi đang sợ. Vì khi thấy sợ tan. Sợ không tan vì bị đánh bại mà tan vì không còn ngưi để sợ" (29:42).
8. Tầng sâu nhất của Tự Do (31:07 - 33:37)
Ngay cả
"ngưi đang quan sát" (tâm biết) cũng chỉ là một lớp sóng tinh tế hơn của bản ngã (31:27). Tầng sâu nhất của vô minh là nơi bản ngã đội lốt trí tuệ. Khi "người thấy cũng tan" (31:51), mọi phân biệt đu rơi rụng, chỉ còn "một không gian rỗng mà sáng". Tự do không đến từ việc loại bỏ cảm xúc, mà từ việc không còn người bị cảm xúc trói buộc (33:37). Chỉ cần hiện diện trọn vẹn và để mọi thứ tự đến, tự đi.

" Le Bouddhisme ne vous enseigne pas à être TOXIQUEMENT POSITIF "
1.
Le danger de la "Positivité Toxique" (00:08 - 01:13)
De nombreuses personnes ont l'habitude de sourire et de dire « je vais bien » même lorsqu'elles sont épuisées ou effondrées intérieurement , considérant le sourire comme un « masque social » pour paraître fort et aimable. Cependant,
s'efforcer d'être toujours joyeux, indulgent et reconnaissant selon les slogans sociaux épuise beaucoup d'âmes. Lorsque la tristesse ou la colère survient, nous n'osons pas y faire face par peur d'être jugés négatifs ou faibles. Avaler ses émotions et appeler cela la « paix » est en réalité une « paralysie enveloppée de mots de réconfort ». Le Bouddha n'a jamais enseigné que nous devions toujours être joyeux ; il a seulement dit : « La vie est souffrance » non pas pour que nous soyons pessimistes, mais pour que nous cessions de fuir. C'est seulement lorsque nous osons regarder directement la souffrance que nous voyons le chemin pour en sortir.
2.
La pratique véritable est de "regarder profondément", pas d' "éviter" (01:13 - 03:45)
« Le bouddhisme ne dit pas : 'Pensez positif.' » Le bouddhisme dit : « Regardez profondément ». Beaucoup de gens utilisent la pratique spirituelle (chanter des sutras, méditer, réciter le nom du Bouddha) comme un moyen de fuir leurs vraies émotions , se contentant de se taire par peur au lieu de guérir.
L'éveil (tỉnh thức) consiste à oser faire face, à ne pas fuir la tristesse, à ne pas forcer la joie, mais simplement à s'asseoir tranquillement et à voir clairement : ceci est la colère, ceci est la peur, ceci est la souffrance. Dans cette prise de conscience, ce que nous appelons négatif se dissout comme la brume. S'obliger à penser positif (comme « tout ira bien ») est une forme de « Positivité Toxique » (02:14 - 02:35) , qui tue la capacité d'être honnête avec soi-même. Forcer le bonheur alors que l'on souffre n'est pas vaincre, c'est trahir. Le Bouddha a enseigné à « connaître clairement la souffrance » (03:24) , car lorsque nous la connaissons clairement, elle ne nous contrôle plus.
3. La Souffrance est la porte d'entrée vers la Sagesse et la Paix véritable (03:45 - 06:03)
Le Bouddha a dit de ne pas avoir peur de la souffrance, car c'est la « porte d'entrée qui mène à la sagesse » (03:45).
Nous ne pouvons pas guérir ce que nous n'osons pas regarder en face (04:04). La paix véritable (an nhiên) (04:27) se manifeste lorsque nous cessons d'essayer d'être en paix , et permettons à tout d'être présent (joie, tristesse, peur, confusion). Plus nous essayons d'être positifs, plus nous craignons le négatif. La souffrance naît du fait de ne pas accepter ce qui est. Le bouddhisme enseigne à « voir clairement » (04:49) , car voir clairement est le premier pas vers la liberté. La compassion commence par l'acceptation de soi, même lorsque nous ne sommes pas positifs (05:13 - 05:38).
4.
La Pleine Conscience est de voir clairement, pas d'éteindre (06:03 - 11:24)
«
La vie est souffrance n'est pas une malédiction, mais une vérité qui doit être vue » (06:03). La souffrance n'est pas une punition, mais la cloche de l'éveil. Le Bouddha a choisi de voir pour transcender la souffrance, non pas de choisir le bonheur pour l'oublier. L'éveil est une vision perspicace jusqu'à la racine de la souffrance , la dissolvant par la sagesse, non par le réconfort. La souffrance est la carte qui nous ramène à la source de l'ignorance, c'est le point de départ de la liberté (06:56 - 07:20). Face à la souffrance, nous avons deux chemins : la fuir avec des mots positifs ou s'asseoir, respirer avec elle et regarder droit devant (07:39 - 07:46). La Pleine Conscience n'est pas d'éliminer les émotions, mais d'apprendre à ne pas se laisser entraîner par elles (11:13).
5. Les Émotions Négatives sont des Enseignants (11:24 - 21:13)
La Positivité Toxique consiste à penser que la tristesse est une erreur et la peur est mauvaise. Le bouddhisme enseigne à voir les deux côtés (souffrance et bonheur) dans leur intégralité. La paix arrive lorsque nous cessons d'avoir besoin de sourire de force (13:05). Le Bouddha a enseigné à connaître clairement la présence des émotions, sans avoir besoin de les corriger ou de les changer. L'émotion négative n'est pas un ennemi ; c'est « l'enseignant le plus patient » (18:13 - 18:34) , nous montrant ce à quoi nous nous accrochons. Chaque émotion a un message. La souffrance est le plus grand enseignant, nous forçant à nous arrêter et à nous introspecter (18:59). Les émotions se dissolvent lorsqu'elles sont comprises, pas lorsqu'elles sont réprimées.
6.
Distinguer le Lâcher-prise (Buông Bỏ) de la Résignation (Buông Xuôi) (21:39 - 26:27)
Il y a une confusion subtile entre la résignation (impuissance, paralysie) et le lâcher-prise (compréhension profonde, éveil de la sagesse). La résignation vient de la peur et de l'épuisement ; le lâcher-prise vient de la sagesse et de la prise de conscience qu'il n'y a rien à endurer. L'impermanence n'est pas une raison d'abandonner la vie, mais un rappel de vivre plus profondément (23:46). Le vrai lâcher-prise nous rend plus clairs et plus sages dans l'action (271).
Le Bouddha n'a pas enseigné à abandonner le monde, mais à lâcher notre attachement au monde. Le lâcher-prise est un « état de clarté » (25:41 - 26:08).
7. Reconnaître "Qui est celui qui ressent" - La Conscience pure (26:27 - 31:07)
Il faut s'arrêter pour demander « Qui est celui qui est en colère, qui a peur, qui souffre ? ».
Les émotions vont et viennent, mais « le témoin reste là ». C'est la « conscience pure » (tánh biết) (27:14) , le fond immuable derrière tout mouvement. Quand nous réalisons que nous sommes l'observateur des émotions, la souffrance perd sa racine. L'ego (cái tôi) qui ressent n'est pas fixe ; il change avec chaque émotion. Le Bouddha a dit qu'il n'est pas nécessaire de mettre fin à la peur, « il suffit de voir clairement la personne qui a peur. Car lorsque la peur est vue, elle se dissout. Elle ne se dissout pas parce qu'elle est vaincue, mais parce qu'il n'y a plus personne pour avoir peur » (29:42).
8. Le Niveau le plus Profond de Liberté (31:07 - 33:37)
Même « l'observateur » (la conscience) est une vague plus subtile de l'ego (31:27).
Le niveau le plus profond de l'ignorance est lorsque l'ego se déguise en sagesse. Lorsque « l'observateur se dissout » (31:51) , toute distinction s'effondre, laissant un espace vide et lumineux. La liberté ne vient pas de l'élimination des émotions, mais du fait qu'il n'y a plus personne lié par elles (33:37). Il suffit d'être pleinement présent et de laisser les choses venir et aller naturellement.



https://youtu.be/OSYnodnod7M

Bí Mật của "Chánh Niệm" mà Phật Giáo Nguyên Thủy Dạy
(00:08) Bài giảng bắt đầu bằng câu hỏi: Tại sao đã thực hành chánh niệm (mindfulness) lâu, thiền và theo dõi hơi thở mỗi ngày, nhưng tâm vẫn dễ dàng bị lay động bởi những điu trái ý trong đời sống?
(00:36)
Điều này xảy ra vì nhiều ngưi đang nhầm lẫn giữa mindfulness của thế giới hiện đại và Sati (chánh niệm) mà Đức Phật dạy. Mindfulness hiện đại giúp ta dễ chịu, làm dịu bề mặt, và đôi khi ru ngủ tâm trí; trong khi Sati giúp ta thấy rõ, đánh thức tâm trí, và mổ xẻ tận gốc rễ của vô minh. Nếu nhầm lẫn, việc tu tập sẽ chỉ trở thành "một chiếc chăn mềm bọc lại bản ngã" chứ không phải con đường dẫn đến tự do. Sati là công cụ sắc bén để nhìn thẳng vào thực tại, gỡ bỏ ảo tưng, và điều này có thể gây khó chịu.
(01:40) Nhiề
u người càng thiền lâu càng thấy tâm mình yếu đuối, dễ tổn thương, và d kích đng hơn, do họ đang thực hành một phiên bản chánh niệm đã bị pha loãng. Phiên bản này được thiết kế để xoa dịu, thư giãn, và làm dễ chịu cảm xúc. Tuy nhiên, sự dễ chịu này chỉ là một lớp vỏ mỏng che đậy sự thật bên trong, khiến ta cảm thấy đang tiến bộ nhưng thực chất chỉ đang "tô màu lại một tâm trí cũ".
(03:25) Chánh niệm kiểu hiệ
n đại dạy ta quan sát hơi th để bình tĩnh. Nhưng bình tĩnh chỉ là tác dụng phụ của chánh niệm nguyên thủy, không phải đích đến. Đích đến của Satithấy rõ. Thấy rõ nghĩa là thấy sự trần trụi, sự thô ráp, và sự vận hành của tham sân si, điều này có thể khiến ta hoảng hốt. Chánh niệm hiện đại dừng lại ở việc muốn ta dễ chịu, thư giãn, và an lành hơn.
(04:15) Câu chuyện về vị thầ
y và chén nước bùn minh họa sự khác biệt. "Chánh niệm kiểu thư giãn" giống như ngi yên để bùn lắng xuống, nhưng khi đứng dậy, nước lại đục. Còn Sati mà Đức Phật dạy là nhìn thẳng vào bùn, nhìn để hiểu bản chất, không trốn chạy, để bùn tự lắng xuống. Chánh niệm hiện đại chỉ giúp ta tạm yên, cảm thấy dễ chịu, hoặc kiểm soát cảm xúc, nhưng không th đưa ta đến tự do, an ổn thật sự, hay phá vỡ bản ngã.
(06:29)
Để hiểu chánh niệm, phải quay về gốc của từ Sati. Sati không có nghĩa là bình an, thư giãn, hay dễ chịu. Sati nghĩa là nhớ biết. Nhớ là không đánh mất mình trong dòng chuyển động của thân tâm. Biết là thấy rõ từng khoảnh khắc đang diễn ra, không thêm bớt, không tô màu. Sati là một sự hiện diện trần trụi, không phán xét, là ánh sáng, không phải thuốc an thần. Sati chỉ nói một câu duy nhất: "Nhìn cho rõ". ++
(07:16) Sati không giúp bạn trốn, không dỗ dành, và không che bớt những phần xấu xí. Việc tậ
p trung vào hơi thở chỉ là cửa, không phải nhà, để thấy cách tâm bám víu và muốn kiểm soát hơi thở. Sati sinh ra không phải để làm dịu tâm, mà để thấy rõ tâm dao động thế nào, cảm xúc nổi lên ra sao, và điều gì khiến ta đau kh. Sati là sự tỉnh thức tự nhiên, không can thiệp, như một tấm gương soi rõ mọi thứ nhưng không giữ lại hình bóng nào.
(09:39) Sự khác biệt giữa Mindfulness và Sati:
Mindfulness hiện đại: Tập trung vào điều tích cực, giữ bình an, thả lỏng để giảm căng thẳng.
Sati: Thấy rõ cả tích cực lẫn tiêu cực vì cả hai đu vô thường ; thấy rõ sự bất an vì đó là bưc đầu của bình an thật sự ; nhìn thẳng vào căng thng để hiểu vì sao nó có mặt.
Mindfulness ve vuốt bản ngã; Sati mổ xẻ bản ngã.
(10:20) Khi thực hành sâu, ta thấy ý nghĩ tự sinh, cảm xúc tự cuộn thành sóng, phản ứng tự
động của thân, nhận ra mình không phải ngưi điều khiển thân tâm. Sự thật này khiến ta nhẹ nhõm vì không còn phải gồng mình kiểm soát.
(11:55) Mộ
t điểm quan trọng bị bỏ lỡ là: chánh niệm không sinh ra đ đi với cái dễ chịu; nó sinh ra đsoi sáng cái khó chịu. Chánh niệm thật sự bắt đầu khi bạn không đủ sức để bình tĩnh nhưng vn đủ tỉnh để nhìn. Ví dụ, nhìn thấy lửa sân giận bùng lên trong ngực, hơi thở gấp lại, cơ hàm siết chặt... mà không cố kìm lại hay trình lại hơi th, đó chính là chánh niệm. Chánh niệm là ánh sáng chiếu lên sự không yên. Nó không sinh ra để bạn sửa cảm xúc, mà để bạn thấy cảm xúc đang tự sửa chính nó. Sati là tấm gương trung thực tuyệt đối, phản chiếu rõ ràng, không nịnh, không chiều lòng.
(15:38) Câu chuyện về hành giả trẻ ngồi thiền giữa chợ minh họa: chánh niệm không phải giữ
cho tâm đẹp mà là thấy tâm đang không đẹp. Chánh niệm cảm giác là bám víu vào sự êm dịu, còn chánh niệm thấy rõ là chấp nhận nhìn vào sự thật trần trụi.
(17:38)
Nhiều người biến chánh niệm thành vùng an toàn, nơi trú ẩn, hoặc cửa thoát hiểm để trốn tiếng ồn, cảm xúc phức tạp. Việc vội vàng quay về hơi th để thoát khỏi bất an hay giận dữ là né tránh mang màu sắc tâm linh, không phải Sati. Sati là sự can đm đ đng ngay trước ngọn lửa (cơn giận, nỗi sợ), cảm nhận sức nóng mà không lùi lại. ++
(21:09)
Cạm bẫy tinh vi nhất là bản ngã dùng sự yên tĩnh để che giấu sự hỗn loạn. Bản ngã thích đóng vai người tỉnh thức, thích được khen là trầm lắng, để rồi nó trở nên mạnh hơn bao giờ hết. Đây là cái bẫy lớn nhất của bản ngã tâm linh. Chánh niệm nguyên thủy đưc sinh ra để phá vỡ lớp ảo tưởng này bằng ánh sáng của việc thấy rõ.
(23:00) Chánh niệm là
ỡi dao duy nhất có thể cắt xuyên qua ảo tưởng của cái tôi. Khi thực hành đúng, ta sẽ thấy ý nghĩ, cảm xúc, và phản ứng của thân xảy ra một cách tự nhiên, tự phát, như một chuỗi phản ứng không có chủ nhân—chỉ có dòng chảy của các pháp.
(24:12) Khi thấ
y đến mức này, ta sốc vì nhận ra cái gọi là "tôi" chỉ là tiến trình vận hành tự đng, nhưng cũng thấy nhẹ nhõm vì không còn phải gồng mình kiểm soát. Ảo tưởng về một cái tôi đang điều khiển thân tâm chính là điểm mà nhát dao chánh niệm cắt vào.
(26:02)
Đây là lý do chánh niệm không phải để dễ chịu. Nếu mục tiêu là giải thoát, đây là khoảnh khắc vàng vì khổ đau không còn gốc để bám vào khi cái tôi rút khỏi mọi trải nghiệm. Sức mạnh của chánh niệm là không chữa từng cơn đau, mà cắt luôn cái gốc sinh ra đau.
(28:25)
Khi chánh niệm đ bén, ta bước vào Tứ Niệm Xứ, con đường duy nhất đưa đến giải thoát. ớc vào Tứ Niệm Xứ là ớc vào sự thật trần trụi của thân, thọ, tâm, pháp mà không mang theo ý tưng "tôi đang tu". ++
Niệm Thân:
Thấy sự thở tự vận hành, thân chỉ là chiếc máy sinh học, không có "tôi" bên trong.
Niệm Thọ: Thấy cảm giác (dễ chịu, khó chịu, trung tính) sinh diệt, vô thường, không còn bám víu hay xua đuổi.
Niệm Tâm: Thấy tâm như bầu trời, ý nghĩ/cảm xúc chỉ là mây. Không còn thấy "tôi giận" hay "tôi buồn," chỉ thấy sự nổi giận hay lo âu đang diễn ra. (tmd : Tâm là Pháp đang vận hành, không có cái Tôi ++)
Niệm Pháp: Tầng sâu nhất, thấy mối liên hệ giữa thân, thọ, tâm, pháp (duyên sinh
), thấy từng mắt xích của khổ.
(32:31) Chánh niệm ở tầng này không còn là quan sát mà là thấu hiểu/tri kiến. Nó không giúp bạn yên mà giúp bạn thấy: thấy vô thường, vô ngã, khổ đang được tạo ra và cánh cửa chấm dứt khổ đau đang mở. Sự yên bình là hệ quả tự nhiên của sự thấy rõ.
(33:24) Khi Tứ Niệm Xứ
được thực hành đến tận gốc, cái "tôi đang chánh niệm" cũng bắt đầu tan. Không còn "tôi đang quan sát" mà chỉ còn chánh niệm. Không còn người biết và đi tưng được biết, chỉ còn biết thuần khiết không cần chủ thể, không cần sở hữu, không cần cố gắng. Đó là sự nhẹ nhàng khi bạn buông được "thứ bạn không biết mình đang mang".
(35:28)
Mọi nỗ lực nắm giữ, cố gắng tỉnh thức, hay khao khát chứng ngộ đều là hoạt động của bản ngã. Khi buông cả "ngưi đang muốn," chánh niệm không cần duy trì, nó tự duy trì. Đây là cái biết thuần tịnh không còn chứa người biết.
(36:59) Khi sống trong sự tỉnh táo này, bạn thấy mọi thứ diễ
n ra (suy nghĩ như bong bóng, cm xúc như gió, phản ứng thân như chiếc máy) mà có một sự rõ ràng kỳ lạ đng đó, không bị cuốn, không bị sở hữu. Đây là trạng thái tỉnh táo nhất, không thể bị đánh mất vì không có ai để mất nó.
(38:17) Cuối cùng,
chánh niệm chưa từng là thứ đ đt được; nó là thứ vẫn luôn có mặt, chỉ bị che lấp bởi những cố gắng để trở thành. Chỉ cần một khoảnh khắc bạn không chạy, không bám, không chối bỏ, sự tỉnh thức tự nhiên ấy sẽ đứng dậy. Tâm không còn là nơi để sửa chữa mà là nơi để soi thấy.

Le Secret de la « Pleine Conscience » (Mindfulness) enseigné par le Bouddhisme Theravada
(00:08) La conférence commence par se demander pourquoi, après une longue pratique de la pleine conscience (mindfulness), des heures de méditation quotidiennes, et une attention assidue à la respiration, l'esprit reste facilement perturbé par la moindre remarque désagréable dans la vie.
(00:36) Cela se produit parce que beaucoup de gens confondent la mindfulness du monde moderne avec Sati (la pleine conscience) enseignée par le Bouddha
. La mindfulness moderne apporte du confort, apaise la surface, et endort parfois l'esprit, tandis que Sati aide à voir clair, éveille l'esprit, et dissèque la racine de l'ignorance. En cas de confusion, la pratique spirituelle risque de devenir «une couverture douce enveloppant l'égo» plutôt qu'un chemin vers la liberté. Sati est l'outil le plus tranchant pour regarder la réalité en face et défaire les illusions, ce qui n'est pas toujours confortable.
(01:40) De
nombreuses personnes, plus elles méditent longtemps, plus elles trouvent leur esprit plus faible, plus vulnérable, et plus facilement irritable. Cela est dû au fait qu'elles pratiquent une version diluée, superficielle de la pleine conscience. Cette version est conçue pour apaiser, adoucir les émotions et détendre le corps, offrant une sensation de confort. Cependant, ce confort n'est qu'une mince couche recouvrant ce qui se passe réellement à l'intérieur, donnant l'illusion de progrès sans transformation réelle.
(03:25) La pleine conscience moderne nous apprend à
observer la respiration pour retrouver le calme. Mais le calme n'est qu'un effet secondaire de la pleine conscience originelle (Sati), pas son but. Le véritable objectif de Sati est de voir clair. Voir clair signifie percevoir la nudité, la rudesse, et le fonctionnement de la cupidité, de la colère et de l'ignorance (tham sân si), ce qui peut être effrayant. La pleine conscience moderne s'arrête avant ce point, cherchant à apaiser l'égo plutôt qu'à le disséquer. ++
(04:15) L'histoire du maître et de la tasse d'eau boueuse illustre la différence.
La «pleine conscience de la relaxation» est comme s'asseoir pour laisser la boue se déposer, mais dès qu'on se lève, l'eau redevient trouble. En revanche, Sati enseigné par le Bouddha est de regarder directement la boue, de comprendre sa nature, de ne plus la fuir, pour qu'elle se dépose d'elle-même. La pleine conscience moderne est utile pour un apaisement temporaire ou le contrôle émotionnel, mais elle ne mène pas à la liberté, à la véritable paix, ni à la destruction de l'égo.
(06:29) Pour comprendre la pleine conscience, il faut revenir à la racine du mot Sati. Sati ne signifie pas paix, relaxation ou confort.
Sati signifie se souvenir et savoir/reconnaître (nhớ biết). Se souvenir signifie ne pas se perdre dans le mouvement du corps et de l'esprit. Savoir/Reconnaître signifie voir clairement chaque instant qui se déroule, sans ajouter d'idée, sans retrancher d'émotion, sans colorer quoi que ce soit. Sati est une présence nue, sans jugement ni complaisance. C'est la lumière, pas un sédatif. Sati ne dit qu'une seule chose : «Regarde clairement». L'attention portée à la respiration n'est qu'une porte vers l'observation de la façon dont l'esprit s'accroche et veut contrôler la respiration. Sati est né pour nous faire voir clairement les mouvements invisibles qui manipulent notre vie.
(09:39) La différence entre la Mindfulness et Sati:
La
Mindfulness moderne nous enseigne à nous concentrer sur le positif et à maintenir la paix.
Sati nous dit de voir clairement le positif et le négatif car tous deux sont impermanents.
La
Mindfulness caresse l'égo.
Sati dissèque l'égo.
La
Mindfulness nous aide à nous sentir à l'aise; Sati nous aide à voir les choses telles qu'elles sont dans leur vraie nature.
(11:55) Un point crucial souvent manqué est que
la pleine conscience n'est pas faite pour accompagner ce qui est agréable; elle est faite pour éclairer ce qui est désagréable. La vraie pleine conscience commence lorsque vous n'avez plus la force de rester calme, mais que vous êtes toujours suffisamment éveillé pour regarder. Par exemple, voir la colère s'enflammer dans votre poitrine, la respiration s'accélérer, la mâchoire se serrer, sans chercher à retenir ou à faire semblant d'être paisible, c'est cela la pleine conscience. La pleine conscience n'est pas la paix, c'est la lumière qui éclaire l'agitation. Elle est le miroir d'une honnêteté absolue, qui ne flatte pas, ni ne cache ce que l'égo ne veut pas voir.
(17:38)
Beaucoup transforment la pleine conscience en zone de sécurité ou en échappatoire spirituelle pour fuir le bruit, les émotions, ou les pressions. Se réfugier dans la respiration pour échapper à l'insécurité ou à la colère n'est pas Sati, mais un évitement déguisé en spiritualité. Sati est le courage de se tenir devant le feu de l'émotion et de ressentir sa chaleur sans reculer. L'un des pièges les plus subtils est que l'égo utilise le calme pour dissimuler le chaos, se plaisant à jouer le rôle de la personne éveillée. La pleine conscience originelle est née pour briser cette illusion, en révélant que même «la personne qui pratique la pleine conscience» n'est qu'un modèle créé par l'esprit.
(23:00)
La pleine conscience est le seul couteau capable de trancher l'illusion du moi (cái tôi). En pratiquant, on réalise que les pensées, les émotions et les réactions corporelles surviennent spontanément, comme une série de réactions automatiques, sans propriétaire. Il n'y a pas de maître, seulement le flux des phénomènes (các pháp).
(26:02) C'est pourquoi la pleine conscience n'est pas synonyme de confort. Si le but est la libération, ce moment est précieux car la souffrance perd sa racine lorsque le «moi» se retire de l'expérience. La colère n'est pas «moi je suis en colère», c'est seulement la colère qui survient. La force de la pleine conscience est qu'elle ne soigne pas chaque douleur individuellement, mais coupe la racine qui donne naissance à la douleur.
(28:25) Lorsque la pleine conscience est suffisamment aiguisée, on entre dans
les Quatre Fondements de la Pleine Conscience (Tứ Niệm Xứ), le chemin unique vers la libération.
Contemplation du Corps (Niệm Thân): Voir la respiration se dérouler naturellement, le corps comme une machine biologique, sans maître.
Contemplation des Sensations (Niệm Thọ): Voir les sensations (agréables, désagréables, neutres) naître et disparaître comme le vent, sans chercher à les retenir ou à les chasser. C'est la première liberté.
Contemplation de l'Esprit (Niệm Tâm): Voir l'esprit comme un ciel, et les pensées/émotions comme des nuages. Il n'y a plus de «moi je suis en colère» ou «moi je suis inquiet», seulement la colère ou l'inquiétude.
Contemplation des Phénomènes (Niệm Pháp): Le niveau le plus profond. Voir la relation entre le corps, les sensations et l'esprit, les maillons de la souffrance.
À ce niveau, la pleine conscience est compréhension (thấu hiểu) et connaissance (tri kiến).
(33:24) Lorsque les Quatre Fondements sont pratiqués en profondeur, le «moi qui pratique» commence également à se dissoudre. Il ne reste plus de «moi j'observe», mais seulement la pleine conscience. Il ne reste plus le sujet et l'objet, seulement la Connaissance Pure (cái biết thuần khiết), sans propriétaire, sans effort. Ce sentiment est comme déposer un fardeau invisible dont on ignorait l'existence.
(35:28)
Tout effort pour s'accrocher, pour rester éveillé, ou pour atteindre l'éveil est une activité de l'égo. Quand on lâche même «celui qui veut», il ne reste qu'un vaste espace ouvert, léger et naturel. La pleine conscience se maintient d'elle-même. C'est le point le plus profond que l'enseignement originel de la pleine conscience souhaite atteindre.
(38:17) Finalement,
la pleine conscience n'a jamais été quelque chose à atteindre. Elle est ce qui a toujours été présent, simplement masquée par les efforts pour devenir. Il suffit d'un instant sans fuir, sans s'accrocher, sans rejeter, pour que l'éveil naturel se manifeste. La vie n'est plus à combattre, mais un flot de causalité interdépendante (duyên sinh) qui se révèle.+++



 
Retourner au contenu | Retourner au menu