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Đạo tràng Thiền Tông Trúc Lâm Giải Thoát
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Tổ sáng lập tông môn là vua Trần Nhân Tông Trúc Lâm Đại Đầu Đà và Vị khôi phục lại dòng thiền nầy là Hoà Thượng Ân Sư Thượng Thanh Hạ Từ
.

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Son patriarche fondateur originel était le roi Trần Nhân Tông et celui de la Renaissance Actuelle est le Grand Vénérable Thượng Thanh Hạ Từ
.









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Inscription : truclamthienvien.villebon@gmail.com ou Hy Trinh : trinhhy2@gmail.com
( Nguyên Phước )















Mal de gorge intense : un possible symptôme du nouveau variant Covid


Le variant Covid NB.1.8.1, surnommé Nimbus, se distingue par un symptôme particulièrement douloureux : "une sensation de lame de rasoir dans la gorge" ( pharyngite )

L'ESSENTIEL
Le variant Covid NB.1.8.1, surnommé Nimbus, se propage dans plusieurs pays et se distingue par un symptôme particulièrement douloureux : "une sensation de lame de rasoir dans la gorge".
Le traitement repose sur des mesures simples comme le repos, l’hydratation et les antalgiques.
Bien que ce variant entraîne une hausse des cas, les autorités rassurent sur sa gravité et confirment l’efficacité des vaccins actuels.
Depuis son apparition en janvier 2025, le variant NB.1.8.1 du Covid-19, surnommé "Nimbus", suscite l’inquiétude des autorités sanitaires mondiales. Dérivée d'Omicron, cette nouvelle souche circule désormais dans plusieurs régions du globe, notamment en Europe, aux États-Unis, en Australie et au Canada. Si Nimbus ne semble pas provoquer de formes plus graves de la maladie, il se distinguerait par un symptôme particulièrement pénible : un mal de gorge intense.

Un "rasoir dans la gorge" : le symptôme qui alerte ( signe de pharyngite )
Les patients décrivent "une sensation de lame de rasoir dans la gorge", une douleur aiguë et coupante, surtout lors de la déglutition, explique le Dr Naveed Asif, médecin généraliste au London General Practice, cité par The Independent. Ce symptôme atypique fait partie des signaux distinctifs du variant Nimbus, mais il s'accompagne souvent d'autres manifestations plus classiques du Covid-19 : toux légère, fatigue persistante, fièvre, douleurs musculaires et congestion nasale. "Certains malades souffrent également de troubles digestifs comme des nausées ou des diarrhées, ce qui n'est pas toujours typique avec les variants", ajoute le Dr Mohamed Imran Lakhi dans les colonnes du the Mirror.
Au Royaume-Uni, l'agence nationale de santé (UKHSA) fait état d'une hausse de 10 % des hospitalisations Covid sur la semaine du 31 mai, et d'une augmentation de 6,9 % des cas confirmés au 4 juin. Face à cette dynamique, l'Organisation mondiale de la santé suit de près la progression du variant NB.1.8.1, tout en soulignant que rien n'indique, à ce jour, une gravité accrue. "Les données actuelles n'indiquent pas que ce variant entraîne une maladie plus sévère que les autres", selon un porte-parole de l’OMS.

Repos, hydratation et antalgiques pour traiter
Si ce mal de gorge est très désagréable, il n’est pas forcément signe de gravité, rassurent les experts. Pour le soulager, les médecins recommandent des mesures simples : du repos, une hydratation abondante, et des antalgiques comme le paracétamol ou l'ibuprofène. "Le plus souvent, les symptômes disparaissent en quelques jours avec ces traitements de base", note le Dr Asif. Le NHS, le système de santé publique britannique, conseille par ailleurs de rester chez soi en cas de symptômes, afin de limiter la propagation du virus.
Malgré les mutations, les vaccins actuellement disponibles restent efficaces contre le variant Nimbus. La Dre Gayatri Amirthalingam, de l'UKHSA, confirme : "Il n'y a aucune preuve que les vaccins existants soient moins efficaces contre NB.1.8.1". Reste que ce nouveau variant, placé sous surveillance par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), rappelle que même si le Covid-19 semble aujourd'hui mieux contrôlé, il continue d'évoluer.


Coronavirus : la Covid-19 n’est pas qu’une infection virale du poumon


La Covid-19 désigne la maladie provoquée par un nouveau coronavirus, le SARS-CoV-2. La grande majorité des formes de cette infection sont bénignes, ou asymptomatiques, mais la Covid-19 donne aussi des pneumonies potentiellement graves car compliquées dans un cas sur 4. Si elle a été, au départ, considérée comme une maladie exclusivement respiratoire, il apparaît désormais qu’il s’agit aussi d’une maladie de système avec des thromboses et des atteintes vasculaires inflammatoires « d'endothélite » et de « vascularite », et que d’autres organes sont largement touchés (cœur, vaisseaux, peau, rein, système neurologique et digestif…).

Covid-19 et coronavirus : COMPRENDRE
Des mots pour les maux
Covid-19 est un acronyme qui vient de l’agrégation de « Co » pour « Corona », « vi » pour « virus » et « D » pour « Disease » (maladie en anglais). Enfin, le « 19 » est là pour indiquer l’année d’apparition = 2019.
SARS-Cov-2 est le nom du nouveau coronavirus, c’est le 2 ème coronavirus responsable d’un « Severe Respiratory Acute Syndrome », le SRAS.
Les coronavirus sont une famille de virus fréquents chez les chauves-souris et qui provoquent des maladies, allant d’un simple rhume (4 virus hivernaux en France sont des coronavirus), à des maladies pulmonaires plus sévères comme le MERS ou le SRAS.
La source originelle du virus n’est pas encore formellement identifiée mais semble d’origine animale (chauve-souris).
Qu'est-ce que la Covid-19 ?
Détecté en décembre 2019 à Wuhan, en Chine, mais probablement en circulation avant dans toute la région du Hubei, dans le centre de la Chine, où des cas de "grippe" atypiques avaient été signalés, le SARS-Cov-2, le nouveau coronavirus qui s’est récemment adapté à l’homme et qui provoque la maladie Covid-19, est très contagieux.
Ce coronavirus est un nouveau bêta-coronavirus (comme le SRAS et le MERS), vraisemblablement dérivé d’un coronavirus de chauve-souris, ce qui lui donnerait une aptitude particulière pour être moins attaqué par le système immunitaire des humains. On ne connaît pas encore son réservoir animal actuel, ce qui complique encore la compréhension exacte de sa cinétique d'adaptation à l'homme. Des hypothèses ont couru sur une origine issue d'un laboratoire de recherche P4 à Wuhan. Mais pas de preuve formelle d'une manipulation de son génome.
Le mode de contamination est le plus souvent respiratoire (toux, éternuement, parole), via de petites gouttelettes de salives : les « gouttelettes de Pflüge » ou un aérosol respiratoire dans les lieux confinés, mais aussi manu-portée (objets du quotidien contaminés par les postillons). Le virus pourrait être retrouvé dans les selles chez près de la moitié des malades, ainsi que dans le sang, mais cela ne semble pas être un mode de contamination majeur.
On sait désormais qu’il résiste au froid, à la chaleur et à l’humidité et qu’il pourrait persister au moins plusieurs heures, sur différents matériaux et surfaces dans ces circonstances. On ne connaît pas encore exactement son comportement en cas de chaleur sèche, mais il ne semble pas exister un effet majeur du climat.
Selon
les dernières conclusions du CDC américain, présentées le 5 avril, les risques de transmission du virus par une surface sont bien plus faibles que ce que l’on pensait initialement. "Nos récentes études montrent que le risque d'infection par le SARS-CoV-2 par contact avec une surface contaminée est faible et généralement inférieur à 1 sur 10 000", écrit l’agence. Des études précédentes avaient conclu que le virus était capable de survivre jusqu’à 28 jours sur les écrans de téléphone, le verre, l’acier ou encore les billets de banque. "Mais les conditions expérimentales [de ces études] ne reflètent pas nécessairement les conditions réelles, telles que la quantité initiale du virus et les facteurs pouvant éliminer ou dégrader le virus, juge le CDC. Ils ne tiennent pas compte non plus des inefficacités dans le transfert du virus entre les surfaces et les mains."

La
période d’incubation est de 5 jours en médiane et est très probablement inférieure à 2 semaines, ce qui valide la durée de quarantaine actuelle (quatorzaine), mais le problème est que des malades asymptomatiques (et non fébriles) ou peu symptomatiques (avec un simple « rhume ») peuvent être contaminants.
Les malades sont contagieux au moins 2 jours avant le déclenchement des symptômes respiratoires au moins 5 jours après l'apparition de ceux-ci. D’autre part, certains malades peuvent le rester encore quelques jours après la guérison en particulier les personnes âgées et/ou immunodéprimées.

Les
symptômes principaux sont la fièvre (ou une sensation de fièvre), une grande fatigue et une toux sèche qui s’installent progressivement. Il peut y avoir un malaise, des maux de gorge, des myalgies, des nausées, de l'anorexie et de la diarrhée.
La
diminution ou la perte brutale de l’odorat (ou anosmie), sans obstruction nasale, au 7 ème jour avec atteinte associée du goût (agueusie), semble être également un symptôme très fréquent (40 à 50% si l'on prend les formes complète et incomplètes confondues).
La maladie est
bénigne chez la plupart des personnes (au moins 80%) mais chez certaines personnes (généralement les personnes âgées, les obèses et celles qui ont des maladies associées ou « comorbidités »), elle peut évoluer vers une pneumonie qui essoufle (pneumonie dyspéisante).
Chez les personnes dont la pneumonie évolue vers une forme grave, gênant la respiration, on retrouve des difficultés respiratoires, pouvant nécessiter une hospitalisation pour un apport en oxygène (« pneumonie hypoxémiante »), voire un passage en réanimation en raison de la survenue d’un « syndrome de détresse respiratoire aiguë » (ARDS en anglais ou SDRA) et un dysfonctionnement de plusieurs organes (« défaillance multiviscérale »), avec un risque de décès.

Qu’est-ce c'est qu'un coronavirus ?
Plusieurs coronavirus pathogènes sont apparus depuis plusieurs années (SRAS, MERS), en plus des 4 coronavirus qui circulent habituellement en hiver en France et qui sont eux plutôt responsables d'infections bénignes des voies aériennes supérieures.
Cela a d'abord été le SARS-CoV-1 en Chine, puis le MERS-CoV au Moyen-Orient et enfin, plus récemment le coronavirus SARS-CoV-2.
Ces 3 virus donnent bien sûr des formes asymptomatiques ou bénignes, qui favorisent la diffusion mais ils sont surtout craints car ils sont responsables de pneumonies virales hypoxémiantes.
Après un début le plus souvent progressif avec fièvre et toux, peuvent apparaître plus ou moins vite une gêne respiratoire, un essoufflement et une dégradation de la capacité du poumon à oxygéner le sang (pneumonie « hypoxémiante ») qui nécessitent un passage en réanimation avec le risque de syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) et de défaillance généralisée des organes vitaux conduisant au décès.
Le SDRA est fréquent au cours du MERS et du SRAS (30% et 10% respectivement), moins fréquent au cours de la Covid-19 (1 à 2%).
S’agit-il d’un virus très contagieux ?
Le SARS-CoV-2 est un
virus très contagieux : il contaminerait entre 2,5 et 3 personnes. Ce n’est pas le virus le plus contagieux, mais il est beaucoup plus contagieux que la grippe par exemple (qui contamine une personne en moyenne).
Cela tiendrait à son mode de contamination respiratoire (
gouttelettes de salive et aérosol respiratoire en milieu clos), qui peut survenir alors que le malade n’est pas symptomatique (pendant l’incubation au moins 2 jours avant le déclenchement, ou en cas de maladie inapparente) ou n’est plus symptomatique.
Les patients peuvent donc être infectieux 1 à 3 jours avant l'apparition des symptômes et jusqu'à 40 à 50% des infections peuvent être attribuables à une transmission par des personnes asymptomatiques ou pré-symptomatiques. Juste avant ou peu après l'apparition des symptômes, les patients ont des niveaux élevés de virus dans le nez et la gorge, qui chutent ensuite au cours d'une semaine environ. Les patients atteints d'une maladie grave peuvent excréter le virus pendant des périodes plus longues, bien que la durée de l'excrétion virale infectieuse ne soit pas claire.

Comment est-ce que l’on peut
se contaminer ?
Le coronavirus, à l'origine de la maladie, se transmet entre humains essentiellement par voie aérienne comme la grippe : un patient infecté contamine l'air ambiant par des gouttelettes de salive que peuvent inhaler les personnes à côté de lui en toussant ou en éternuant, en chantant ou en criant...ou en faisant du sport : c’est une transmission par aérosol respiratoire et par les gouttelettes de salive ou « gouttelettes de Pflüge » qui, du fait de la portée modeste de ces gouttelettes (elles tombent rapidement au sol), définit une distance de sécurité d’un à 2 mètres.
Plus le contact est long et rapproché avec une personne contaminée, plus le risque de contamination augmente (plus de 15 minutes, à moins d’un mètre). C’est la raison pour laquelle la distanciation sociale et les mesures barrières doivent être appliquées. Il est donc possible de vivre avec un cas Covid-19 à domicile si l’on respecte scrupuleusement les gestes barrières.
La
transmission par l’air respiré, par « aérosol », est forte dans certaines circonstances, en particuliers au cours de certains soins médicaux (aspiration, CPAP...) et des soins dentaires (roulette), et à chaque fois que plusieurs personnes restent ensemble, sans masque, dans un lieu clos et mal ventilé (restaurant, bar, salle de sport, club de chant...).
Cette contamination par aérosol est d'autant plus importante qu'un malade est
contagieux 24 à 48 heures avant d'avoir des signes de la maladie et peut donc contaminer autour de lui ne sachant pas qu'il est malade. Certains malades restent même asymptomatiques en permanence, mais leur charge virale étant plus faible, ils sont probablement moins contagieux.
Le cas particulier des
sportifs (des joggeurs...) et des chanteurs qui expulsent violemment de l’air par la bouche est sans doute plus risqué et certaines études montrent qu’une distance de 1 mètre ne serait pas suffisante entre des sportifs et des coureurs.
Le virus peut également se transmettre grâce à un
contact physique comme une simple poignée de main, ou l'échange d'un objet du quotidien, car il apparaît que le coronavirus peut persister sur les objets plusieurs heures, voire plusieurs jours, selon les matériaux.
Rappelons qu'une personne peut en infecter une autre sans même savoir qu'elle est malade, puisqu'elle est contagieuse avant les premiers symptômes et qu’elle pourrait rester asymptomatique dans près de 40% des cas.
Le virus peut passer exceptionnellement dans le sang mais, à ce jour, il n’existe aucune preuve de transmission du virus via les moustiques, ou tout autre animal d’ailleurs.
Il n’a pas, non plus, été rapporté de contamination par l’eau.
Si on a pu retrouver de l’ARN viral dans les larmes, il n’a pas été possible de cultiver le virus à partir de celles-ci.
On n’a pas retrouvé de virus dans les urines.
Nous n’avons pas de données pour la sueur et les sécrétions génitales.

Quelle est l’incubation et la durée de la maladie ?
La durée d’incubation moyenne de la maladie avant l'apparition des symptômes est de 5 jours, mais certaines personnes peuvent mettre plus de temps à déclencher la maladie (jusqu’à 14 jours), mais certaines personnes vont rester sans aucun symptôme (au moins 40% de malades asymptomatiques) mais être néanmoins contagieuses (avec cependant moins de virus excrété, donc une contagiosité probablement inférieure).
La maladie peut durer une semaine quand on a une forme bénigne, mais certaines personnes gardent de la fièvre qui peut augmenter et se transformer en une pneumonie et la durée de la maladie peut alors dépasser les 20 jours pour atteindre une trentaine de jours chez certains malades.

Quels sont les signes habituels de la Covid-19 ?
L’infection à SARS-Cov-2 ne donne pas toujours un tableau clinique très apparent et il est encore difficile d’analyser précisément les proportions des différents malades car on n’a pas testé toute la population.
Les symptômes décrits au début de la maladie sont le plus souvent une fièvre supérieure à 38°C (observée dans 98% des cas), des frissons, des quintes de toux sèche (recensées dans 76% des cas), des maux de tête, une fatigue intense (observée chez 44% des patients).
Des courbatures ou douleurs musculaires (myalgies) et des douleurs persistantes dans la poitrine sont possibles (inflammation de l’enveloppe du poumon ou pleurésie inflammatoire) et des difficultés respiratoires dans les cas les plus sévères (55% des patients concernés) qui correspondent à une infection étendue des poumons ou « pneumonie ».
L’infection à SARS-CoV-2 est donc, au début, très similaire aux syndromes grippaux, en dehors des troubles du goût et de l’odorat qui surviennent vers le 7 ème jour dans près d'un cas sur 2. Ces manifestations sont plus évocatrices si vous avez été en contact avec des personnes contaminées.
Une des caractéristiques de cette maladie est aussi l’inhabituelle fluctuation des symptômes avec des malades qui passent par des haut des bas d’un jour à l’autre, une fièvre qui peut monter brutalement et redescendre ensuite : certains malades parlent même de « montagnes russes ».

Quelle est la proportion exacte des malades et des non-malades ?
Différentes études sont disponibles mais pêchent par le manque de dépistage systématique de la population qui empêche de connaître les proportions exactes des différents types de malades, de même que le taux de mortalité.
Le paquebot de croisière « Diamond Princess », qui est resté près d’un mois en quarantaine au large de Yokohama, est un véritable modèle expérimental (à petite échelle) de cette infection puisque tous les passagers et membres d’équipages ont été testés et suivis pendant le mois de confinement à bord et après : en un mois 19,2% des 3711 passagers et membres d'équipage (soit 712 personnes) ont été contaminés malgré les mesures de distanciation sociale et les confinements en cabine.
Si près de la moitié des malades n’avaient pas de symptômes lorsqu’ils ont eu un test diagnostic positif, près de 20% des malades n’ont jamais développés de symptômes ultérieurement et sont donc restés « asymptomatiques » (tout en étant contaminants). Des chiffres proches ont été trouvé sur le porte-avion Charles De Gaule (où la population est plus jeune et essentiellement masculine).
Sur le « Diamond Princess », comme dans les études épidémiologiques sur les malades symptomatiques, la maladie est bénigne dans près de 80% des cas et ressemble à une grippe (fièvre, écoulement nasal, fatigue, toux, douleurs…), en dehors du fait que les symptômes s’installent plus progressivement qu’au cours de la grippe.
Elle serait plus sévère avec une pneumonie dans 20% des cas, pneumonie qui conduirait les malades en réanimation dans un quart des cas, soit 5% des malades symptomatiques. Ce qui est énorme et impose donc le confinement quand les capacités en réanimation sont débordées.
Le taux de mortalité est globalement inférieur à 1% (voire 0,5%), avec cependant des variations extrêmement fortes en fonction de l’âge : quasi nul en dessous de 30 ans, le taux de mortalité monte progressivement à partir de 50 ans, et augmente franchement après 70 ans et en cas de maladies associées (bronchopneumopathies, diabète, maladies cardiaques, cancers, obésité). Le tabagisme semble réduire la contagiosité.

A quoi correspond l’atteinte des poumons au cours de la Covid-19 ?
La « pneumonie » est une infection des voies respiratoires basses, dans les poumons.
L'infection touche les bronches (« bronchioles »), les tuyaux qui convoient l'air dans les poumons, jusqu'aux « alvéoles pulmonaires », les petits ballons situés à l'extrémité des voies respiratoires, qui se gonflent et se dégonflent en fonction de la respiration : c'est dans les alvéoles que se produisent les échanges d'oxygène et de gaz carbonique (« oxyde de carbone ») entre l'air extérieur et le sang. C'est donc le lieu essentiel de la respiration.
Lorsqu'une infection se développe, elle entraîne une inflammation de toutes les structures dans la région du poumon concernée (en général un « lobe » pulmonaire), la sécrétion de liquide inflammatoire, voire la formation de pus (liquide inflammatoire avec débris de cellules, de bactéries ou de virus et globules blancs) qui vient remplir les alvéoles et empêcher l’oxygénation du sang dans la région du poumon infectée.
Si une grande partie du poumon est touchée, il n'y a plus d'oxygénation suffisante du sang possible et cela aboutit à une baisse de l’oxygénation au niveau général (« pneumonie hypoxémiante »).
Le pus est rempli de protéines qui sont toxiques pour détruire les bactéries mais il peut également abîmer les alvéoles et faire des dégâts irréversibles avec un risque de « fibrose pulmonaire secondaire ».
Dans la Covid-19, la « pneumonie hypoxémiante » ne serait pas seulement liée à une atteinte pulmonaire étendue, mais aussi à une atteinte associée des vaisseaux sanguins : les réanimateurs arrivent à restaurer un apport d’oxygène dans les alvéoles chez de nombreux malades, mais cet oxygène ne passe pas bien dans le sang car la vascularisation pulmonaire pourrait être altérée ("effet shunt"), soit par des gros caillots sanguins (embolies) ou des petits caillots diffus (microthrombi), soit par des atteintes inflammatoire des petits vaisseaux sanguins (endothélite).
La pneumonie peut s’associer à une inflammation de son enveloppe, la « plèvre » pour aboutir à une sécrétion de liquide inflammatoire autour du poumon : c’est la « pleurésie ».
Une rupture de la paroi du poumon peut également se produire avec irruption d’air dans la plèvre : c’est le « pneumothorax », qui peut devenir étouffant s’il n’est pas traité en raison du gonflement de la plèvre et de la compression secondaire du poumon par l’air qui s’est accumulé dans la plèvre.

Quels sont les symptômes atypiques qui seraient lié au coronavirus ?
Des douleurs dans la poitrine sont souvent rapportées chez les malades infectés avec atteinte du poumon (pneumonie). Si ces douleurs sont habituelles au cours d’une pneumonie, du fait du foyer infecté du poumon, elles semblent ici plus persistantes et sont parfois rapportées jusqu’à un mois après le début de l’infection. Elles doivent absolument être différenciées des douleurs cardiaques.
Si elles sont en lien surtout avec la respiration et la toux, et moins avec l'effort (qui augmente la respiration), elles peuvent correspondre au foyer infectieux du poumon ou à une inflammation de son enveloppe (la plèvre) avec une « pleurésie ». Mais ces douleurs peuvent aussi correspondre à une atteinte du cœur (douleur d’angine de poitrine à l’effort et irradiant dans le bras gauche ou dans les mâchoires). Il peut également s’agir d’une inflammation de l’enveloppe du cœur (« péricarde ») : c’est la « péricardite » ou une atteinte du muscle (myocardite) avec troubles du rythme et insuffisance cardiaque. Une atteinte du foie ou « hépatite aiguë » peut donner des douleurs de la base droite du thorax.
Un trouble de l’odorat (« anosmie ») et du goût (« agueusie »), décrit au cours d’autres maladies virales, semble par contre très fréquent au cours de la Covid-19 (40 à 50% des malades). Il apparait au 6 ème ou 7 ème jours, serait en rapport avec une atteinte inflammatoire des vaisseaux sanguins des terminaisons nerveuses olfactives nasales (« vascularite »). En témoigne parfois l'association de croûtes noirâtres fréquentes, atypiques dans un contexte de congestion nasale, sans écoulement nasal ("rhinorrhée"), ni mouchage. Le trouble est assez brutal et intense et il régresse généralement en 2 semaines à 2 mois (s'il persiste, une rééducation ORL est possible).
Des formes digestives ont également été décrites (nausées, anorexie, diarrhée), avec des diarrhées prolongées, en particulier chez les personnes âgées et les personnes immunodéprimées (diarrhées qui sont contagieuses), mais aussi des hépatites.
Des atteintes de la peau sont de plus en plus signalées : plaque rouge fugace (« rash cutané »), urticaire, engelures nécrotiques des extrémités (« acrosyndrome »)…, et correspondraient à des lésions des petits vaisseaux sanguins cutanés par le virus, qui peuvent être précoces et correspondraient à une atteinte inflammatoire du revêtement interne des vaisseaux sanguins, ou « endothélite », et atteinte de toute la paroi ou « vascularite »). Cette atteinte de la peau de type « vascularite » est ainsi concordante avec les lésions de vascularite des petites terminaisons nerveuses de la muqueuse nasale (« anosmie »).
Des symptômes neurologiques ont été signalés chez des patients atteints de COVID-19, tels que maux de tête, vertiges, myalgies et anosmie. Des cas d'encéphalopathie, d'encéphalite, d'encéphalopathie hémorragique nécrosante, d'accident vasculaire cérébral, de crises d'épilepsie, de rhabdomyolyse et de syndrome de Guillain-Barré on été signalés au cours de la Covid-19, dont certains pourraient être liés directement au coronavirus.
Il existe des atteintes cardiaques spécifiques du virus (myocardite, péricardite) ou non spécifiques (et liées à une décompensation d’une insuffisance cardiaque, mais aussi infarctus du myocarde liés au stress de l'infection et à l'hypercoagulabilité avec hyperactivité des plaquettes, des troubles du rythme liés aux désordres de l'équilibre intérieur…).
Une insuffisance rénale aiguë, survenant lors du SDRA, est signalée dans près de 40% des malades hospitalisés en réanimation à New-York, une proportion très supérieure à ce qui est généralement observée au cours d'un SDRA. Cela peut-être lié à ce que la majorités de ces malades new-yorkais étaient âgés, obèses et diabétiques, mais cela reste à évaluer. Un vrai problème qui a exposé ces hôpitaux à une insuffisance d'appareils de dialyse disponible.
L'inflammation joue un rôle important dans le développement et les complications des maladies cardiovasculaires et les patients Covid-19 qui ont les signes inflammatoires les plus importants sont aussi ceux qui sont les plus susceptibles de souffrir d'événements cardiovasculaires graves et de décéder. Le SARS-CoV-2 peut déclencher une réponse immunitaire excessive dans l'organisme avec un risque majeur de thromboses (caillots).

Pourquoi une telle diversité de symptômes et d'atteinte d'organes?
Lors de la Covid-19, une infection directe des cellules endothéliales (celles qui recouvrent la paroi interne des vaisseaux sanguins) par le virus SARS-CoV-2, associée à une inflammation d’origine immune, aboutit à un dysfonctionnement endothélial général (ou systémique) et un syndrome hyperinflammatoire. Cette « endothélite » expliquerait la grande fréquence des complications cardiovasculaires et thromboemboliques et ouvre la voie à des traitements. En effet, les formes pulmonaires de la Covid-19 s’accompagnent très fréquemment d’un syndrome d’hypercoagulabilité avec un risque majeur de formation de caillots (jusqu'à 25% des cas dans les formes sévères), non seulement dans les veines (phlébite, embolie pulmonaire), mais aussi dans les artères (infarctus du myocarde et accidents vasculaires cérébraux). Ce risque thromboembolique très élevé semble assez caractéristique de l’infection Covid-19. Il est bien sûr d’origine multifactorielle (âge élevé, immobilisation, obésité, cancer actif, médicaments…), mais la Covid-19 s’associe particulièrement à un syndrome inflammatoire marqué. Une partie de ce sur-risque pourrait aussi être expliqué par cette toxicité directe du virus sur l’endothélium vasculaire (endothélite et parfois, vascularite). Les recommandations actuelles préconisent la prescription d’un traitement anticoagulant en cas de pneumonie Covid-19 à dose curative, lorsque le malade est hospitalisé.

Quelle est la fréquence des troubles de l’odorat et du goût ?
Une étude récente européenne a permis d’établir un lien entre le virus de la Covid-19 et l'anosmie (perte de l'odorat) ou l'agueusie (perte de goût).
Dans cette étude, réalisée par 12 hôpitaux européens, les chercheurs ont trouvé que plus de 80% des 417 patients atteints du coronavirus ayant développé des formes bénignes de la maladie présentaient des troubles du goût et de l’odorat. Mais dans les autres études, c'est plutôt 50%.
Si d’autres virus peuvent aussi entraîner la perte de l’odorat, avec le Covid-19, 44% des patients de l’étude l’ont récupéré en 15 jours, beaucoup plus rapidement.
Aussi, les chercheurs se demandent désormais si ce coronavirus atteint le système nerveux de la même manière que les autres virus. Il est possible également, du fait du délai de survenue aux alentours du 7 ème jour, et de la concordance avec les atteintes de la peau, que ce soit une manifestation a minima d’un rebond inflammatoire avec une atteinte vasculaire inflammatoire des petits vaisseaux (« vascularite des petits vaisseaux »).

Y a-t-il une forme particulière chez les personnes âgées ?
Plusieurs équipes hospitalières de gériatres ont remonté des présentations initiales atypiques de la Covid-19 chez les personnes âgées et, en particulier, des tableaux dominés par des douleurs abdominales, des diarrhées, des nausées, des anorexies, avec ou sans fièvre, ce qui est particulièrement trompeur si on ne pense pas à les ausculter.
Ils décrivent aussi des évolutions particulièrement fluctuantes, d’une heure à l’autre, chez les personnes âgées, avec des malades qui vont très mal et sont envoyés à l’hôpital… qui les renvoie parce qu’ils vont mieux… alors que le médecin de famille qui repasse le soir, les voit à nouveau très mal.
Ces tableaux peuvent être en rapport avec une « sénescence immunitaire », c'est-à-dire un système immunitaire moins performant avec le vieillissement et moins capable de se défendre contre les infections.
Or il faut se souvenir que c’est la réaction immunitaire qui donne la majorité des symptômes d’une maladie (fièvre, douleurs...) et, une personne âgée, comme d’ailleurs une personne immunodéprimée ou prenant des corticoïdes ou des immunosuppresseurs, risque donc d’avoir un tableau clinique atypique car atténué ou abâtardi.

Quelles sont les particularités chez la femme enceinte ?
Une étude sur 43 femmes enceintes et infectées, à New-York, montre que quatorze patientes (32,6%) se sont présentés sans aucun symptôme de Covid-19, et ont été identifiées, soit après avoir développé des symptômes lors de leur admission, soit suite à la mise en place d'un test de dépistage systématique pour toutes les admissions en obstétrique. Parmi elles, 10 sur 14 (71,4%) ont développé des signes d'infection de la Covid-19 au cours de leur hospitalisation pour l'accouchement ou au début de la période post-partum.
Sur les 29 autres patientes (67,4%) qui avaient des symptômes de Covid-19 lors de l’admission, trois femmes ont dû être hospitalisées en période prénatale pour des symptômes viraux, et une autre patiente s’est représentée à six jours de post-partum après un déclenchement de travail réussi en raison d’un état respiratoire qui s'aggravait et qui nécessitait une supplémentation en oxygène.
Aucun cas confirmé de Covid-19 n'a été détecté chez les nouveau-nés lors des tests effectués le premier jour de vie.
Au final, les évolutions sont très semblables à ce qui se passe dans la population générale : 37 femmes (86%) ont eu une forme légère de Covid-19, quatre (9,3%) ont eu une maladie grave et deux (4,7%) une maladie sévère (versus environ 80% de maladie légère, 15% de maladie grave et 5% de maladie critique dans la population des personnes qui ne sont pas enceintes).

Quels sont les personnes les plus à risque de forme grave de Covid-19 ?
Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes les plus à risque de développer une forme grave de l'infection au nouveau coronavirus sont les personnes âgées de 65 ans et plus (même si les patients entre 50 ans et 65 ans doivent être surveillés), ainsi que les personnes souffrant d’une maladie chronique : insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque (stade NYHA III ou IV), cirrhose (stade B au moins), maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, accident vasculaire cérébral ou de angine de poitrine et insuffisance coronaire, chirurgie cardiaque), diabétiques non-insulinodépendants ou avec des complications secondaires (micro- ou macro-angiopathie), insuffisance respiratoires chroniques sous oxygénothérapie, mucoviscidose ou toute maladie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d'une infection virale (l’asthme, même avec une corticothérapie inhalée, ne paraît pas être à l’origine d’une augmentation du risque).
Les personnes qui ont une immunodépression sont aussi à risque, que cette dernière soit médicamenteuse (chimiothérapie anti-cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à forte dose), infectieuse (VIH avec des CD4 <200/mn3) ou surtout secondaire à une greffe (d'organe solide ou de cellules souche hématopoïétiques) ou liée à un cancer ou une hémopathie maligne en cours de traitement.
Les femmes enceintes seraient à risque à partir du 3e trimestre.
Les personnes qui ont un surpoids ou une obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m 2, voire 40 pour les obésités morbides) sont clairement à risque dans les dernières études européennes.
Les hommes semblent plus à risque que les femmes, même si on ne sait pas si c'est lié à une vraie différence (le système immunitaire est légèrement différent chez la femme) ou si c'est lié à une différence de comportement (tabagisme, comportement à risque, hygiène différente...).
Le tabagisme serait un facteur associé au mauvais pronostic : il est associé à un risque de progression de la maladie, d’hospitalisation en unité de soin intensif, de ventilation mécanique et de décès.
Pourquoi les personnes souffrant d’obésité seraient-elles plus à risque ?
Depuis le début de l’épidémie en France, les médecins ont remarqué que les personnes souffrant d’obésité représentent une importante proportion des malades hospitalisés en réanimation.
Une étude réalisée au CHRU de Lille montre que plus de 47% des patients atteints de la Covid-19 admis dans des unités de réanimation sont obèses. Or, en France, 17% des adultes souffrent d’obésité.
Un
IMC supérieur à 35 augmenterait significativement le risque d’être placé sous respiration artificielle invasive, indépendamment de l’âge, de l’hypertension artérielle et du diabète.
Les raisons sont probablement les mêmes que celles identifiées lors de la pandémie de 2009 avec le virus de la grippe A H1N1, l'obésité avait été identifiée pour la première fois comme un facteur de risque d'aggravation de la maladie, de la gravité et de la mortalité chez les personnes infectées. La suralimentation qui entraîne l'obésité provoquerait un état chronique d’inflammation généralisée avec des implications générales pour l'immunité.
Les personnes obèses et infectées auraient des réponses antivirales retardées et atténuées à l'infection par le virus de la grippe, et ils se remettraient moins bien que les autres de la maladie. En outre, l'efficacité des antiviraux et des vaccins est réduite dans cette population et l'obésité pourrait également jouer un rôle dans la modification du cycle de vie du virus, complétant ainsi la réponse immunitaire déjà affaiblie et conduisant à une pathogenèse sévère.

Est-ce que les enfants et les adolescents sont plus à risque ?
Les enfants et les adolescents sont plutôt moins touchés en apparence par la maladie, en particulier ils ont moins souvent les formes pulmonaires graves, et ils feraient plus souvent des formes asymptomatiques, mais tout aussi contagieuses, ce qui en ferait des vecteurs en théorie, même si cette hypothèse reste discutée.
Chez les enfants atteints de COVID-19, la fièvre et la toux sont les manifestations cliniques les plus courantes, certaines s'accompagnant de fatigue, de myalgie, de congestion et d'écoulement nasal, d'éternuements, de maux de gorge, de maux de tête, de vertiges, de vomissements et de douleurs abdominales. Quelques enfants n’ont pas de fièvre, mais seulement une toux ou une diarrhée, et d’autres peuvent être porteurs asymptomatiques.
Certains enfants et nouveau-nés ont des symptômes atypiques, qui se manifestent par des vomissements, de la diarrhée et d'autres symptômes gastro-intestinaux, ou seulement de l'asthme et un essoufflement. Aucun décès n'a été signalé dans la tranche d'âge de 0 à 9 ans.
Dans une étude italienne sur plus de 1000 premiers cas observés sur 5 hôpitaux, peu de cas de COVID-19 ont été signalés chez les enfants : 1 à 5% des cas de COVID-19 en Italie. Parmi ces cas pédiatriques, seuls 11% ont nécessité une hospitalisation, aucun n'a nécessité de séjour en soins intensifs et aucun décès n'a été enregistré dans cette série (des cas de décès sont signalés mais semblent exceptionnels), ce qui confirme les données chinoises : la COVID-19 chez l'enfant est généralement bénigne avec peu de symptômes et peu de complications.
Par contre, un petit nombre d’enfants de tous âges a été hospitalisé secondairement à l'infection en raison d'un syndrome inflammatoire multi-systémique associant fréquemment une défaillance circulatoire avec des éléments en faveur d’une myocardite. Ce syndrome inflammatoire implique le cœur, les poumons ou l'appareil digestif et ressemble, dans 40% des cas, à "la maladie de Kawasaki", même s'il semble toucher des enfants plus âgés (5 à 10 ans). Survenant principalement chez l'enfant de moins de 5 ans, la maladie de Kawasaki provoque une inflammation des parois des vaisseaux sanguins, et en particulier les coronaires avec un risque de dilatations (d'anévrysmes) des coronaires, potentiellement mortels s'ils ne sont pas traités. La maladie se caractérise par une forte fièvre, des éruptions cutanées, des gonflements des ganglions du cou, une irritation et/ou une rougeur du blanc des yeux (conjonctivite bilatérale), une inflammation de la bouche, de la langue (qui est de couleur framboisée), des lèvres et de la gorge avec des gonflements des paumes des mains et des plantes des pieds qui peuvent perdre leur peau (desquamation).



LES MISES A JOUR / CÁC CẬP NHẬT


Màj 20230107 : Autre variant très contaminant venant des USA : XBB1.5
https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20230105-covid-19-xbb-1-5-le-variant-qui-contamine-plus-vite-que-son-ombre

"variant d'Omicron le plus transmissible à ce jour". En à peine un mois, cette souche est passée de moins de 5% des contaminations constatées à plus de 40 %.
la lignée "XBB" dont il est issu a cette particularité d'être une recombinaison de deux variants d'Omicron. cette mutation se révèle très résistante aux vaccins tout comme à l'immunité développée après une contamination à Omicron, et ce variant "s'accroche plus facilement et solidement aux cellules du corps humain pour les infecter. La grande inconnue reste la virulence de XBB 1.5.
Sa présence vient d'être signalée au Viet Nam ( Tây Ninh, Sài Gòn )

Covid :
ce que l’on sait actuellement du variant XBB.1.5 par M.A. le 16-01-2023
Le sous-variant d'Omicron XBB.1.5, constituerait le variant le plus transmissible et pourrait devenir majoritaire en Europe.
Il a été détecté pour la première fois aux Etats-Unis en octobre et représente désormais plus de 27% des infections du pays, selon le suivi des variants du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC). C’est le pays le plus touché au monde par cette souche (82%). Mais 38 pays sont touchés, dont le Royaume-Uni (8%) et le Danemark, a précisé l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le 11 janvier, dans une évaluation rapide des risques.
Pour l’heure, en Europe, XBB.1.5 ne représente que 2,5% des cas, selon l'agence de santé de l'Union européenne ECDC. Mais les modèles mathématiques de l'agence, basés sur le taux de croissance de ce sous-variant, montrent que celui-ci pourrait devenir la souche dominante en Europe d'ici un à deux mois, a-t-elle fait savoir vendredi.
La souche XBB.1.5 ressemble beaucoup à son prédécesseur, XBB.1, mais présente une mutation supplémentaire de sa protéine spike, protéine clé d'entrée du virus, a expliqué à l'AFP Grace Roberts, virologue à l'université britannique de Leeds. Il s'agit du sous-variant le plus transmissible à ce jour, a indiqué cette semaine Maria Van Kerkhove, responsable technique de l'OMS sur le Covid. Il a clairement un "avantage de croissance". L'explication la plus probable de cet avantage est la mutation de la protéine spike, qui s'ajoute à une recombinaison d'une souche déjà très transmissible, a déclaré l'ECDC.
Aux États-Unis, XBB.1.5 se répand actuellement 12% plus vite que les autres variants en circulation, selon l'ECDC. Toutefois, "il n'y a aucune donnée laissant penser que XBB.1.5 est plus nocif - en termes de maladies graves et de décès - que les variants précédents", a indiqué Grace Roberts. L'OMS continue d'évaluer les données mais, pour le moment, XBB.1.5 ne porte aucune mutation connue pour augmenter la gravité de la maladie, a aussi jugé l'agence.

Plus résistant aux anticorps
Les
sous-lignages "XBB" d'Omicron sont, aux côtés de BQ.1, les plus résistants aux anticorps accumulés lors de la vaccination et d'infections antérieures, selon l'OMS. Une étude publiée dans la revue Cell le mois dernier a révélé que XBB.1 était ainsi 63 fois moins susceptible d'être neutralisé par des anticorps existants que le sous-variant Omicron BA.2. Il est également 49 fois plus résistant que les sous-variants BA.4 et BA.5, qui sont actuellement dominants au Royaume-Uni et dans de nombreux autres pays. Selon l'expert américain Eric Topol, de nouvelles recherches ont toutefois montré que les vaccins bivalents du Covid pouvaient continuer de se montrer efficaces face à lui.

Un risque pour les personnes vulnérables
L'ECDC a déclaré que le niveau de risque global du sous-variant reste faible pour la population globale. Cependant, le risque est "modéré à élevé" pour les personnes vulnérables, comme les personnes âgées ou non vaccinées, a-t-il ajouté, appelant à davantage de tests et de vaccination.
Il n'y a "aucune raison de paniquer" à propos de XBB.1.5, a déclaré Grace Roberts. "Je ne pense pas que nous ayons besoin de prendre des mesures drastiques pour le moment", a-t-elle déclaré, tout en jugeant important de continuer à surveiller sa progression.
Le nombre total de cas de Covid dans le monde a chuté de 9% la semaine dernière par rapport aux sept jours précédents et les décès ont chuté de 12%, selon l'OMS, une situation qui survient après une hausse constatée au cours de la période des vacances.
L'OMS a décidé de ne pas nommer les sous-variants d'Omicron d'après les lettres de l'alphabet grec. Mais sur Twitter, il a été affublé de l'inquiétant surnom "
Kraken". "Je pense que cela peut causer des inquiétudes inutiles d'associer un virus à une créature marine géante mythique!", a réagi Grace Roberts.

Màj 20221229 : En Europe ( Belgique, France ) Risque de nouvelle vague du variant Covid Omicron BF.7, venu de Chine ( contamination de plus de 250 millions de chinois durant ces 2 dernières semaines ) + BQ 1.1 conjuguée avec les autres virus en Hiver ( Grippe, Bronchiolite... gastro-entérite ) : Soyez vigilants surtout pour la transmission par aérosol ( gestes de prévention, masques )
https://www.ladepeche.fr/2022/12/29/covid-19-pourquoi-leurope-sinquiete-du-variant-bf7-venu-de-chine-et-se-prepare-a-de-nouvelles-restrictions-sanitaires-10894368.php
https://www.info-coronavirus.be/fr/
https://covid-19.sciensano.be/fr/node/1
https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019


Màj 20221225 : Rappel sur la contamination du Covid par aérosol +++

Archive pdf de l'ensemble des mises à jour à la date 20221122 à télécharger ++

Màj 20220817
Covid-19 : le coronavirus fabrique des tunnels pour infecter les neurones
Par Nicolas Gutierrez C.  le 17.08.2022 à 10h32 Lecture 3 min.
Les neurones n’ont pas le récepteur ACE2 par lequel le coronavirus s’introduit dans nos cellules. Mais le SARS-CoV-2 semble avoir trouvé un autre chemin.
L’impact neurologique considérable que le Covid-19 peut avoir sur les patients montre que les neurones ne sont pas si bien protégés.
Normalement, le coronavirus utilise la protéine Spike sur sa surface pour s’accrocher au récepteur ACE2 sur la surface des certaines cellules humaines. Une fois accroché, le virus fusionne son enveloppe avec la membrane cellulaire et ainsi injecte son matériel dans la cellule. Mais certaines cellules ont très peu (voire pas du tout) de récepteurs ACE2, donc devraient être protégées du coronavirus. C’est le cas par exemple des neurones. Mais l’impact neurologique considérable que le Covid-19 peut avoir sur les patients montre que les neurones ne sont pas si bien protégés.
Des
études ont montré qu’une grande partie de ces dommages neurologiques sont indirects : ils ne sont pas causés directement par l’infection des neurones, mais par l’infection des cellules épithéliales que tapissent les vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau. Mais il a été montré que le coronavirus parvient bien à infecter les neurones, malgré le manque de récepteurs ACE2. Une nouvelle étude de l’Institut Pasteur à Paris, publiée le 20 juillet 2022 dans Science Advances, vient dévoiler le raccourci que le virus a trouvé pour s’introduire dans les neurones : des nanotunnels.
Des tunnels pour coronavirus
Les chercheurs ont cultivé des cellules neuronales humaines en compagnie de cellules épithéliales préalablement infectées par le coronavirus. Ils ont observé que l’infection augmente le nombre de ces nanotubes produits par les cellules épithéliales infectées ; que ces nanotunnels connectent ces cellules entre elles, mais aussi aux neurones ; et que le virus peut voyager à l’intérieur de ces tunnels (mais aussi à l’extérieur) pour passer d’une cellule à l’autre. Le coronavirus utiliserait donc cette stratégie pour passer des cellules épithéliales infectées vers des neurones, contournant le manque de récepteur ACE2 dans ces cellules.
Un chemin caché, mais déjà emprunté par d’autres virus
Ces tunnels sont formés par des nanotubes faits d’actine et normalement ils permettent aux cellules de partager du matériel entre elles. Plusieurs autres virus ont déjà appris à les utiliser pour passer d’une cellule à une autre, comme le virus de la grippe ou le VIH. Et il semblerait que le coronavirus a aussi réussi à trouver ce raccourci. "Les nanotubes sont comme des tunnels avec des routes sur leurs surfaces, ils permettent au virus d’infecter des cellules qui normalement ne permettent pas l’entrée du virus et aussi ils facilitent la propagation virale entre les autres cellules", résume Chiara Zurzolo, auteur de l’étude, dans un communiqué.
Une voie vers le Covid long ?
Mais en plus d’accélérer la propagation du virus, cette voie alternative d’infection pourrait aussi permettre au virus de mieux se cacher de nos défenses : "Ces tunnels pourraient faciliter l’échappement immunitaire du coronavirus", confirme Chiara Zurzolo, tout en ajoutant que ce mécanisme pourrait permettre au virus de rester incognito dans l’organisme pendant plus longtemps. Ces nanotubes pourraient être donc une des clés de la persistance virale observée dans certains Covid longs, et notamment des symptômes neurologiques et cognitifs de longue durée observés fréquemment chez ces patients.


Màj 20220723

Modèle de Transmission de la Covid 19 par aérosol pour matheux et retombées pratiques : mesure de C02 ou conceptualisation par modèle de la fumée de cigarette.


Màj 20220708
Résumé condensé sur le Covid 19 du début jusqu'à ce jour, à l'approche de la 7è vague des nouveaux variants
Cliquez sur le lien pour le télécharger sur votre ordi


Màj 20220615
Rebond épidémique ( Nouvelle vague 7è ) en vue en France mais aussi en Belgique ? avec les variants BA.4 et BA.5 venant du Portugal et de l'Afrique du Sud ?


Màj 20220330 : Publié le 30/03/2022 à 07:01 , mis à jour à 16:53
Covid-19 : "hypoxie", "brouillard cérébral"... ces nouveaux symptômes qui peuvent permettre de savoir si vous êtes infecté
L'apparition de de nouveaux variants du Covid-19 a favorisé le développement de nouveaux symptômes.L'apparition de de nouveaux variants du Covid-19 a favorisé le développement de nouveaux symptômes.
Depuis le début de la pandémie, les symptômes liés à une contamination au Covid-19 ont parfois changé. L'apparition de nouveaux variants est associée à des pathologies qui n'avaient jusqu'à présent pas été décrites par les patients touchés par une infection.
De la gorge irritée aux maux de tête, en passant par le nez qui coule... À l'heure de la reprise épidémiologique en France, qui coïncide avec "la saison des allergies", tout ou presque fait craindre une infection au Covid-19. À tel point qu'il devient aujourd'hui difficile de différencier les symptômes qui sont liés au SARS-CoV-2 des affections liées aux autres virus de saison.
D'autant plus difficile aussi qu'en deux ans de pandémie, les symptômes provoqués par une contamination au Covid-19 ont profondément changé, même si aujourd'hui, la moitié des personnes infectées développent des formes asymptomatiques de la maladie.
Pourquoi les symptômes liés au Covid-19 ont-ils évolué ?
Avec l'apparition de nouveaux variants ces derniers mois, l'impact du Covid-19 sur les organismes a profondément changé. "Aujourd'hui, on a un variant BA.2, majoritaire en France qui représente 73% des cas de contamination qui sont détectés, décrit le docteur Jérôme Marty, médecin généraliste à Fronton (Haute-Garonnne) et président du syndicat indépendant de médecins UFML. Le variant Omicron et son sous-variant BA.2 vont aller "nider" dans les voies aériennes supérieures alors qu'auparavant, le virus allait toucher les bronches".
Les symptômes aujourd'hui constatés par les médecins sont donc différents : "Omicron et BA.2 ont un impact bien plus important au niveau de ce que l'on appelle la sphère "ORL" qui regroupe le visage, l’oreille (interne et externe), le nez, les sinus, la bouche et la langue, la gorge (larynx, trachée, etc.), les glandes salivaires, la glande thyroïde et le cou", résume le docteur Marty.
Quels symptômes sont aujourd'hui observés ?
"Ce qui revient le plus fréquemment ce sont les maux de gorge, les maux de tête et une fatigue courante", remarque le médecin généraliste de Fronton. Ces derniers s'accompagnent fréquemment d'une toux sèche, "laryngée plus que bronchique" avec des difficultés à avaler. Au premier abord, ces symptômes s'apparentent à une angine. Cependant, dans le cas d'une contamination au Covid-19, aucun signe de tuméfaction des amygdales n'est visible, "c'est la principale différence", précise le docteur Jérôme Marty.
"L'essoufflement, la perte de l'odorat et du goût" ne sont pas toujours cités, mais ils "existent toujours", remarque le médecin. Signe que ces symptômes sont moins fréquents qu'auparavant.
Des symptômes qui durent moins longtemps ?
C'est là l'une des grandes particularités des nouveaux variants Omicron et BA.2 : la période symptomatique semble plus courte que ce que l'on pouvait observer avec les variants Alpha et Delta. "À l'époque, on disait que la période dite dangereuse dans les symptômes, c'était entre le 7e et le 9e jour. Aujourd'hui, les symptômes courent en général sur cinq jours seulement", décrit Jérôme Marty.
Des Covid longs plus fréquents ?
Le phénomène dit du Covid long s'est accentué ces derniers mois. Les personnes qui ressentent des symptômes au-delà de 4 semaines après l’infection sont de plus en plus nombreuses : "Entre 10 et 30% des adultes contaminés développent un Covid long, affirme le médecin généraliste de Fronton. Les personnes touchées développent des symptômes qu'ils vont garder pendant des mois", allant de la fatigue, aux douleurs musculaires, en passant par des problèmes articulaires, des maux de tête, et des vertiges.
Dans le cadre de Covid longs, "de nombreux patients décrivent également un "brouillard cérébral", affirme le docteur. Ils ont l'impression de temps en temps de se retrouver "en pause" et de ne pas pouvoir réfléchir. D'être absent pendant quelques instants et de ne pas pouvoir se concentrer".
Quel symptôme doit alerter sur un risque de forme grave ?
Le Covid-19 est en ceci particulier qu'il peut provoquer une désaturation de l'oxygène dans le sang et ce que l'on appelle une "hypoxie heureuse" : "Cela arrive lorsqu'un malade ne se rend pas compte que le taux d'oxygénation de son sang diminue, parfois en l'espace de seulement quelques minutes", décrit Jérôme Marty. Selon le médecin, c'est là un signe qui peut alerter sur le risque de forme grave de la maladie.
Celui-ci préconise l'achat d'un saturomètre, une pince placée au bout du doigt et qui permet de mesurer le taux d'oxygène présent dans le sang.
   

Robin Serradeil



Màj 20220322 :
Concernant la transmission du Covid, on a montré qu'elle se fait essentiellement par les gouttelettes de salive de pflügge expulsées ou microfines ( sous forme d'aérosol ) lors de la toux, des conversations rapprochées, du chant ( chorales ) dans des milieux fermés, mal aérés car la voie de contamination est majoritairement ORL et respiratoire. Elle se fait moins par contact avec les surfaces contaminées, car le virus reste encore englobé dans le mucus et moins contaminant d'où l'intérêt très limité des solutions hydroalcooliques.
Le Covid-19 ne survit pas sur les surfaces, on en est aujourd’hui certain. Est-ce la fin du gel hydroalcoolique ? Les explications du scientifique Pasquale Nardone.
L’OMS a répertorié à ce jour 6 millions de morts et 464 millions de cas confirmés par contamination de ce virus respiratoire, rappelle Pasquale Nardone.
Qui dit virus respiratoire signifie que ce virus va se propager directement par contact avec des fluides corporels - lorsqu’on tousse, lorsqu’on éternue et même lorsqu’on parle -, et qu’il va automatiquement se déposer sur toutes nos surfaces : sur l’ordinateur, la tablette, le téléphone, le clavier de banque…, ce qui est plutôt inquiétant.
Le mucus est notre ami !
On a pu observer en laboratoire que le Covid-19 pouvait séjourner sur les surfaces plusieurs semaines, jusqu’à 28 jours. Or, s’il survit sur les surfaces, il ne peut pas contaminer. On attrape le virus par contamination aérienne classique, mais pas par contact avec les surfaces.
Une étude épidémiologique s’est posé la question. Les résultats ont paru dans la revue scientifique lt ACS Central Science en février, par la correspondante Jessica Kramer, du département d’ingénierie biomédicale de l’université de l’Utah à Salt Lake City.
Les chercheurs ont examiné comment se propage ce virus. Lorsqu’on tousse, des particules de liquide sont émises, composées d’eau et de mucus. Le mucus est un mélange d’eau et de protéines, il sert à fluidifier les rouages des cellules.
Lorsqu’on expulse ce virus, il est entouré de ce mucus, en particulier de la protéine appelée la mucine. En contact avec une surface, l’eau va rapidement s’évaporer, mais pas la mucine ! Elle va entourer la surface du virus - et donc la fameuse protéine Spike  qui permet au coronavirus de pénétrer dans les cellules humaines - , et l’enfermer.
Lorsque le virus est enfermé dans cette mucine, il ne peut plus en sortir, ce qui explique pourquoi le virus sur la table ne va pouvoir se propager vers l’extérieur par simple contact et nous contaminer !
Fini le gel désinfectant ?
Cela vaut pour le virus du Covid, mais pas nécessairement pour les autres virus, comme celui de la gastroentérite. Il est clair qu’il y a une certaine proximité du Covid-19 avec l’influenza, avec la grippe, mais il faut étudier chaque fois comment le virus se comporte dans son environnement.
Par ailleurs, certaines personnes libèrent peu de mucus, d’autres beaucoup, certaines contaminent donc plus, d’autres moins.
Bref, le gel hydroalcoolique et le savon sont toujours utiles pour toutes les autres bactéries, mais pour le Covid-19 en tout cas, cela ne sert à rien, affirme Pasquale Nardone.



Màj 20220315 :

Covid-19 : un vaccin de deuxième génération, plus efficace sur le long terme, sera bientôt produit à Toulouse
La dernière partie de la fabrication du vaccin contre le Covid-19 créé par LinKinVax se fera à Toulouse dans les locaux de GTP Bioways. / La dernière partie de la fabrication du vaccin contre le Covid-19 créé par LinKinVax se fera à Toulouse dans les locaux de GTP Bioways. / © GTP Bioways - Arnaud Späni
   
Vaccins contre le Covid-19, Coronavirus - Covid 19, Recherche médicale
Publié le 15/03/2022 à 09:01 , mis à jour à 15:27
l'essentielL’entreprise toulousaine GTP Bioways s’associe avec la biotech française LinKinVax pour produire un vaccin de seconde génération contre le Covid-19. Différent d'un vaccin ARN messager, il ciblera une zone moins sensible aux mutations pour obtenir un effet durable. Les premiers essais cliniques sont prévus en 2023.

Pour parvenir à vivre avec le Covid-19, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pousse au développement de vaccins de seconde génération qui pourraient agir plus longtemps et mieux face aux mutations du SARS-Cov 2. Une de ces solutions sera produite à Toulouse par GTP Bioways. La jeune société, créée en 2019, vient de s’associer avec la plateforme LinKinVax pour développer et produire un nouveau vaccin anti Covid-19. Les premiers essais cliniques sont attendus pour l’année prochaine.

LinKinVax, créée en novembre 2020, s’appuie sur les travaux du Vaccine Research Institute (VRI), labellisé Laboratoire d’excellence et créé par l’Agence nationale française de recherche sur le sida pour accélérer la mise au point de vaccins contre le VIH. « La vocation de LinKinVax est d’amener des réponses innovantes dans le domaine de la vaccination », résume André-Jacques Auberton-Hervé, Président et co-fondateur de LinKinVax avec le Pr Yves Lévy, immunologiste, directeur du VRI et ancien président de l’Inserm.

Un effet mémoire à long terme, un vaccin facile à distribuer
Pour ce vaccin, il n’est pas question d’ARN messager. « Notre vaccin est protéique. Un anticorps monoclonal cible les cellules dendritiques qui sont les drones du système immunitaire. Comme des professeurs, ces cellules éduquent le système immunitaire pour lui apprendre à répondre. Notre technologie va amener l’information sur un récepteur pour que ces professeurs gagnent en temps et efficacité et initient un effet mémoire à long terme. Nous ne ciblons pas la zone de la protéine Spike mais une zone moins sensible aux mutations du virus. Autre avantage du vaccin protéique : il est facile à produire et à distribuer (conservation en réfrigérateur classique ou sous forme lyophilisée) », précise encore André-Jacques Auberton-Hervé, ravi d’avoir pu s’accorder avec un sous-traitant français pour la production de lots cliniques.

GTP Bioways travaille aussi sur un vaccin nasal
GTP Bioways dispose de quatre sites dont le siège, une unité nano et une unité tech à Toulouse et une plateforme près de Genève pour la production d’anticorps (partenariat avec le groupe Fareva). Elle emploie 100 personnes pour un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros par an et travaille déjà sur le développement d’un vaccin nasal contre le Covid-19. « Notre métier est de développer des procédés et de les produire dans un environnement pharmaceutique. C’est ce que nous allons faire à partir de l’innovation amenée par LinKinVax. Les flacons terminaux seront fabriqués à Toulouse. C’est un honneur pour nous de travailler sur ce projet complexe », déclare Alain Sainsot, président de GTP Bioways.
   
Emmanuelle Rey


Màj 20220312 :
Résumons les différentes répercussions possibles du Covid sur l'organisme humain :
1/ il peut entraîner des complications cardio-vasculaires à long terme d'où nécessité d'une surveillance.
2/ il altère le tissu neurologique : diminution de la matière grise ( réduction de la taille du cerveau ), vieillissement accéléré, perte de la mémoire, de l'odorat, du sommeil, altération du cognitif.
3/ se profile à l'horizon un mutant BA.2 d'Omicron ( BA.1) qui serait encore plus contagieux de 30% mais pas plus pathogène. Et couvert par le vaccin.

Publié le 11/03/2022 à 07:36 , mis à jour à 07:44
L'Institut Pasteur a publié ce jeudi 10 mars un nouveau rapport concernant l'impact du sous-variant BA.2 et de l'allégement des mesures sanitaires sur la circulation du Covid-19 en France métropolitaine. On fait le point.
Le 14 mars, exit le masque obligatoire, presque partout. Vous le savez, Jean Castex a annoncé le jeudi 3 mars un assouplissement des mesures sanitaires en vigueur en France. Doit-on donc craindre un rebond épidémique ? Selon la modélisation publiée jeudi 10 mars par l'Institut Pasteur et reprise par le Huffington Post, il n'y aurait pas de quoi s'inquiéter.
Quelle que soit l’ampleur du relâchement des gestes barrières, les chercheurs envisagent un pic de contaminations bien moindre que celui du mois de janvier dernier - la cinquième vague où plus de 300 000 cas quotidiens de coronavirus avaient pu être dépistés en moyenne sur une semaine.

Quelles sont les pires hypothèses ?
Comme vous pouvez le voir sur ces graphiques, dans la pire des hypothèses (en violet), le maximum de nouveaux cas quotidiens n’excéderait pas 170 000. Ces prévisions mettent en exergue que l’immunité conférée par Omicron et la vaccination permet de limiter l’ampleur de l’épidémie, précise le Huffington Post. L'hypothèse de l'Institut Pasteur est que les changements de comportements sont intervenus avant la date du 1er mars, qui avait déjà été scénarisée.
Et si sixième vague il doit y avoir, dans tous les cas étudiés, elle faiblirait en avril, précise le centre de recherche biomédicale international, qui tempère tout de même : "Ces scénarios sont faits sur la base de données incomplètes et d'hypothèses incertaines, avertit l'Institut Pasteur. La propagation du virus SARS-CoV-2 est difficile à anticiper et la dynamique de l’épidémie peut changer rapidement."
Il reste tout de même une donnée encore inconnue : la durée de l’immunité conférée par une infection à Omicron.
Pour l'heure, Tedros Adhanom Ghebreyesus, patron de l’OMS, a tenu à rappeler que la pandémie de Covid-19 n’est pas encore terminée : "Elle ne sera finie nulle part si elle n’est pas finie partout".
MÉLISSA SIMON

Dr Alice Desbiolles sur le pass vaccinal : "Je ne suis pas sûre de son efficacité"


Mise à jour 20211008 : suspension du vaccin Moderna chez les jeunes adultes
Les pays scandinaves suspendent par précaution le vaccin Moderna pour des risques d'inflammation myocardique chez les jeunes adultes ( la Suède suspend pour les moins de 30 ans, Danemark et Norvège pour les moins de 18 ans )

Mise à jour 20210829 : Faky plateforme de fact checking de la RTBF radio télévision belge française

 cliquer sur le lien pour connaître la réalité des faits




Mise à jour 20210813 ( Rappel des notions essentielles sur les vaccins )
Rappel des 4 mécanismes principaux des différents vaccins ( vidéo )  du 7 Janvier 2021

Vaccin ARNm ( Pfizer, Moderna ) contre la COVID-19 : faut-il se faire vacciner ( vidéo du 7 janvier 2021 ) ? ++

Allergies et vaccins à ARNm contre la Covid 19

Vaccins AstraZeneca, Johnson & J, Sputnik ++

Covid-19, la course aux vaccins | ARTE


Mise à jour 20210709

un nouveau vaccin entre dans la danse :  Publié le 08/07/2021
Vaccination anti-Covid : on peut compter sur le
Novavax dans le monde !
Le vaccin anti-Covid NVX-CoV2373 développé par la société Novavax diffère des autres vaccins par sa fabrication et sa composition. La technique est celle des protéines recombinantes ou « sous-unitaires » utilisée dans les vaccins dirigés contre le méningocoque, le pneumocoque ou encore la coqueluche. Une technique qui n’a donc rien de révolutionnaire, même si elle bénéficie dans sa mise en œuvre des progrès de la génétique.

Rappel sur le principe
Dans le cas du SARS-CoV-2, c’est un fragment du virus, en l’occurrence la protéine S, qui en est le principe actif. Très schématiquement, cette dernière est produite par génie génétique au sein de cultures cellulaires, puis introduite dans des nanoparticules lipidiques qui sont une pâle copie du virus. Pour renforcer le pouvoir immunogène de cette préparation, est ajouté un adjuvant dit Matrix-M, dérivé de la saponine du bois de Panama et développé par Novavax. Ce sont là les ingrédients du vaccin NVX-CoV2373 qui est donc bien différent des virus à m ARN. Les résultats des premières études cliniques du début de l’année, effectuées sur un effectif restreint, illustrent son efficacité et son acceptabilité. La réponse immunitaire humorale chez des volontaires sains apparaît robuste et reproductible.
Un essai randomisé avec plus 15 000 participants
Un essai randomisé multicentrique, mené à simple insu contre placebo au Royaume-Uni, vient conforter ces premières impressions plutôt favorables. Ont été initialement inclus 15 187 sujets âgés de 18 à 84 ans et recrutés au sein de 33 centres. Le vaccin était administré par voie intramusculaire à raison de deux doses de 5 μg chacune, espacées de trois semaines. Le critère de jugement principal était la survenue d’une infection par le SARS-CoV-2 confirmée sur le plan virologique, qu’elle soit légère, modérée ou sévère, ceci au moins sept jours après la seconde injection chez des participants dont la sérologie était négative à l’état basal.
L’analyse par protocole a porté sur 14 039 participants, dont 27,9 % âgés de d’au moins 65 ans. Des comorbidités étaient présentes dans 44,6 % des cas. Une infection symptomatique par le SARS-CoV-2 a été détectée chez 10 participants du groupe vacciné, contre 96 dans le groupe placebo, les symptômes ayant dans tous les cas débuté au moins sept jours après la seconde injection conformément au protocole initial.
Efficacité vaccinale proche de 90 %
L’efficacité vaccinale a été ainsi estimée à 89,7 % (intervalle de confiance à 95 % [IC], 80,2 à 94,6). Les dix cas survenus dans le groupe vacciné ont connu une évolution favorable et aucune hospitalisation ne s’est avérée nécessaire. Les cinq formes sévères de l’infection virale sont toutes survenues dans le groupe placebo.
Une analyse des données post hoc a révélé une efficacité de 86,3 % (IC 95 %, 71,3 à 93,5) face au variant B.1.1.7 (dit désormais alpha) et de 96,4 % (IC 95%, 73,8 à 99,5) face aux variants non-B.1.1.7 sans plus de précision et pour cause. Les réactions post-vaccinales ont été en général légères et transitoires. La fréquence des évènements indésirable jugés sérieux a été la même dans les deux groupes.
Cette étude randomisée multicentrique britannique d’envergure suffisante pour aboutir a priori à une demande d’agrément auprès des diverses agences du médicament mondiales plaide en faveur de l’efficacité du vaccin NVX-CoV2373. L’acceptabilité semble être également convaincante si l’on en juge d’après un pouvoir réactogène modeste au sein de la cohorte de l’étude.
La protection apportée par deux doses espacées de trois semaines frise les 90 %, une performance voisine de celle des vaccins proposés dans la plupart des pays occidentaux. La place de ce vaccin dans les stratégies vaccinales à venir reste à définir, mais elle sera probablement tributaire des caprices mutationnels du virus et de l’évolution de la pandémie dans les mois à venir pays par pays.

Dr Peter Stratford

RÉFÉRENCE
Heath PT et coll. : Safety and Efficacy of NVX-CoV2373 Covid-19 Vaccine. N Engl J Med., 2021 ; publication avancée en ligne le 30 juin. doi: 10.1056/NEJMoa2107659.

Mise à jour 20210619

Après les accidents thromboemboliques, un nouvel effet indésirable a été identifié après vaccination par AstraZeneca, ce qui lui a valu une contre-indication par l’EMA. Quant au vaccin de Pfizer, le lien avec les myocardites semble se confirmer d’après l’analyse de l’ANSM, mais le profil des cas ne correspond pas complètement aux données israéliennes. Que faut-il retenir des derniers rapports pour bien informer et surveiller les patients ?

AstraZeneca : contre-indiqué en cas d’antécédent de
syndrome de fuite capillaire
Le comité de pharmacovigilance européen (PRAC ; Union européenne et Royaume-Uni) a identifié un nouveau signal de sécurité lié au vaccin d’AstraZeneca (Vaxzevria). En effet, sur plus de 78 millions de doses administrées (au 27 mai), le dispositif de pharmacovigilance a rapporté 16 cas de syndrome de fuite capillaire après administration de ce vaccin, dont un décès. Il s’agit majoritairement de femmes. Les symptômes sont apparus dans les 4 jours après l’injection. Trois des personnes concernées avaient un antécédent de syndrome de fuite capillaire.
En France, selon le dernier rapport de surveillance (analysant la période du 21 mai au 3 juin), aucun cas n’a été identifié.
De quoi s’agit-il ?
Le syndrome de fuite capillaire est une maladie très rare caractérisée par le passage du plasma du secteur intravasculaire vers le secteur extravasculaire, associé à une fuite protidique, ce qui entraîne des épisodes hypotensifs sévères et répétés de type choc hypovolémique.
Quelles conséquences pratiques ?
À l’issue de cette réévaluation européenne, le PRAC a conclu que Vaxzevria est contre-indiqué chez les personnes ayant déjà eu un syndrome de fuite capillaire.
En outre, ce syndrome est désormais considéré comme un nouvel effet indésirable associé à ce vaccin (rare mais de fréquence inconnue), information qui sera incluse dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) et dans la notice.
Quels sont les symptômes évocateurs ?
Toute personne vaccinée doit immédiatement contacter un médecin si, dans les jours suivant la vaccination, elle a l’un des symptômes suivants :
– œdème des bras et des jambes ;
– prise de poids soudaine ;
– associés à une sensation de faiblesse (liée à une pression artérielle basse).
Ces symptômes imposent une prise en charge rapide et une surveillance étroite des patients.

Pfizer : est-il responsable de
myocardites ?
Selon les rapports de pharmacovigilance pour Comirnaty publiés par l’ANSM, une nette augmentation des cas de myocardites a été notée à partir de mai, et un total de 25 cas a été enregistré fin mai. Tous ont été hospitalisés mais aucun n’est décédé.
Parmi ceux-ci, 8 étaient chez des personnes de moins de 30 ans, dont 3 après la deuxième dose (âge médian : 19 ans ; sex-ratio : 7 hommes pour 1 femme). Le délai de survenue des symptômes était de 3,5 jours (entre 12 heures et 13 jours). La majorité de ces personnes sont rétablies ou en cours de rétablissement.
Leur profil semble donc plus hétérogène que celui issu du signal israélien : les 275 cas identifiés en Israël étaient majoritairement des hommes jeunes (16-30 ans) chez lesquels les événements étaient survenus après la 2e injection.
Les informations issues du système de pharmacovigilance français demeurent toutefois limitées. Quel que soit le mécanisme, et au vu de toutes les informations disponibles à ce jour, les rapporteurs concluent que le rôle du vaccin ne peut pas être écarté. Le taux de notification de myocardite estimé fin mai est de 0,7 déclaration pour 1 million de personnes vaccinées dans la population générale. Pour les 16-49 ans, le taux de notification est de 2,3 déclarations pour 1 million de vaccinésversus 0,7 cas/million de vaccinés pour les 50 ans et plus.
La vaccination avec Comirnaty étant ouverte aux adolescents à partir de 12 ans depuis le 15 juin 2021, le signal de myocardite-périmyocardite fait l’objet d’une surveillance renforcée en France, en particulier dans la population jeune.
Aux États-Unis, les premières données ont décrit des cas non sévères, survenant volontiers chez les adolescents et les jeunes adultes, surtout chez les hommes, plus souvent après la seconde dose et généralement dans les 4 jours suivant la vaccination ; l’évolution était rapidement favorable ou en cours de résolution. Dans ce pays, la vaccination des enfants de 12 ans et plus a débuté mi-mai ; à ce jour, la très grande majorité n’a donc reçu que la 1re dose. La FDA, le 11 juin, a fait la synthèse des données issues de la base de pharmacovigilance VAERS (déclarations spontanées). Un total de 789 cas de
myocardite/péricardite étaient rapportées avec les vaccins à ARN, tous âges confondus : 216 cas précoces après la première dose et 573 après la 2e, avec une prédominance masculine et un âge médian de 30 ans post-dose 1 et 24 ans post-dose 2. Aucun décès n’a été signalé à ce jour. Chez les 16-17 ans, qui ont reçu 2,3 millions de doses, 79 cas de myocardite ou péricardite ont été rapportés ; compte tenu de la fréquence estimée pour ces deux pathologies, 2 à 19 cas étaient attendus. Chez les 18-24 ans : 196 cas sur 9,8 millions de doses, pour 8 à 83 cas attendus.
D’après le système de surveillance VSD (vaccine safety datalink), et considérant un intervalle de risque de 21 jours après chaque de dose de vaccin à ARN, le taux d’incidence de myocardite/péricardite serait estimé chez les 16-39 ans à 2,8 cas par million de vaccinés post-dose 1 et 16,1 cas post-dose 2. Le risque serait un peu plus important avec le vaccin de Moderna qu’avec celui de Pfizer.
En Europe, à la fin mai 2021, la base de données EudraVigilance rapportait 122 cas de myocardite après le vaccin de Pfizer (pour 160 millions de doses), 16 après Moderna (pour 19 millions), 38 cas pour Vaxzevria (40 millions) aucun cas pour le vaccin Janssen pour 2 millions de doses administrées. Relativement peu de doses ont concerné des personnes de moins de 30 ans.
L’EMA a initié une évaluation des données recueillies dans l’Union européenne, ainsi qu’en Israël.
Dans l’attente de nouvelles données, l’ANSM rappelle les
symptômes évocateurs de myocardite :
– essoufflement (dyspnée) ;
– douleurs dans la poitrine ;
– palpitations ;
– rythme cardiaque irrégulier.
Cinzia Nobile, La Revue du Praticien
Pour en savoir plus :
ANSM. Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la Covid-19 – Période du 28/05/2021 au 03/06/2021. 16 juin 2021.
EMA. Vaxzevria : EMA advises against use in people with history of capillary leak syndrome. 11 juin 2021.
DGS. Ouverture de la vaccination aux enfants de 12 ans et plus à partir du 15 juin 2021. 13 juin 2021.
Infectiologie.com. Newsletter SPILF/Infovac. 17 juin 2021.
Marshall M, Ferguson ID, Lewis P, et al. Symptomatic Acute Myocarditis in Seven Adolescents Following Pfizer-BioNTech COVID-19 Vaccination.Pediatrics 16 juin 2021.
Des myocardites après vaccination Covid ? Rev Prat (en ligne) mai 2021.
Nobile C. Covid : peut-on vacciner les sujets ayant une anomalie de l’hémostase ? Rev Prat (en ligne) avril 2021.







Mise à jour 15-01-2021
Liste des différents vaccins anti-COVID ++
Vaccins anti-COVID en bande dessinée ++  et traduite en vietnamien ++
 


Mécanisme :
Contagiosité interhumaine  ( promiscuité en milieu confiné ) principalement par les micro-gouttelettes de sécrétion ( de Pflüge )
contenant le coronavirus, qui sont émises lors de la toux, des crachats, des éternuements, les postillons ( de ceux qui parlent trop proche ). Ces gouttelettes vous atteignent directement ou sont déposées sur des surfaces inertes ou dans des milieux humides où le virus survit durant une certaine durée ( en suspension dans l’air : 1 à 3 heures / sur la peau humaine : 9h; sur une surface inerte : 4h sur du cuivre, 24h sur du carton, 2 à 3 jours sur du plastique ou acier inox, poignées de porte, milieu humide : 3-4 jours ). La contamination se fait surtout par voie directe entre les humains par les sécrétions de micro-gouttelettes mais aussi fécale ( gastro-entérite possible ), véhiculées aussi par les souillures des mains. Le virus est également présent dans les sécrétions lacrymales ( conjonctivite oculaire ) mais faible excrétion virale.
Le tableau clinique est celui d'une
infection virale des voies respiratoires : Fièvre, maux de tête, quintes de toux sèche, rhinite ou nez bouché, fatigue, myalgies.

D’autres symptômes ont été signalés comme l’anosmie ( perte de l’odorat ) et l’agueusie ( perte du goût ), ainsi que de possibles signes dermatologiques dans les formes systémiques ( exanthème, urticaire, érythème polymorphe, éruption purpurique, lésions ischémiques périphériques, engelures ) https://www.louvainmedical.be/sites/default/files/content/article/pdf/baeckm_covid_2020.pdf
Avec du recul, on observe une
perte de cheveux et un hoquet persistant chez 20% des malades.

Les cytokines sont un ensemble hétérogène de  protéines  ou des  glycoprotéines  élaboré par le système immunitaire, réglant la prolifération de cellules pour la défense de l’organisme.

Le choc cytokinique explique probablement une grande partie des décès dus à la COVID-19 émergente. Un choc cytokinique (cytokine storm ) littéralement « tempête de cytokines » ou orage cytokinique est la forme la plus grave du syndrome de libération des cytokines qui est une production excessive de cytokines déclenchée par un agent pathogène et qui se manifeste par une violente réponse inflammatoire du système immunitaire. C'est une réponse inadaptée, nocive et généralement mortelle sans traitement approprié.



Mise à jour 1-01-2021
Mutations du virus SARS-CoV-2 et vaccination anti-COVID (conférencier : Pr. DINH XUAN Anh Tuan)



Mise à jour 27-10-2020

Visioconférence sur la Covid 19 " de la contagion à la maladie " des Dr Trinh Dinh Hy et Pr Dinh Xuan Anh Tuan


04/07/2020 : Mutation actuelle en une version européenne  
Depuis son arrivée en Europe, le virus du Covid-19 a muté, et cette version domine désormais le monde. Plus efficace pour infecter des cellules, cette nouvelle version du virus pourrait se transmettre plus facilement, mais ne semble cependant pas plus dangereuse.



Prise en charge en premier recours : màj 20200629
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2020-06/reco399_rr_covid_premier_recours_mel.pdf


Moyens de prévention :
1/ Surtout : distance de sécurité au moins 4 m
( les recommandations des gouvernements 1 m et de l’OMS 2 m sont insuffisantes sauf en association avec les masques ) en se détournant de la source contaminante ou suspecte ( personne mal en point qui tousse qui crache qui éternue ).
Ne pas converser trop près + ( postillons, aérosol ). Eviter si possible les poignées de main, les embrassades, la promiscuité, le milieu confiné )
2/
Masque de protection ++ ou équivalent ( ceux qui ont insufflé la distinction et les contre vérités sur la notion « que pour le malade et non pour le sain » pour réquisitionner les masques en pénurie ont une lourde responsabilité dans la propagation de la maladie ) = que nenni = çà protège dans les 2 sens « et celui qui le porte et ceux d’en face » ++
Normes FFP2 (
contre les virus comme ceux de la grippe aviaire ou du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS, Covid-19), ou contre les bactéries de la tuberculose.) ou FFP3 ( aérosol, très fines particules d'amiante (asbestose) ou de silice (silicose) ou FFP1 contre la poussière «  coques ou becs de canard » ou simples masques chirurgicaux.
Ou
équivalent en tissu ou masque à poussière pour vélo ou pollution ou cache nez ou cache cou  tubulaire, ou cagoule ou foulard en rajoutant si besoin 1 ou 2 feuilles de sopalin servant de filtre changeable : même si ce n’est pas parfait c’est mieux que rien du tout ++ ( au diable les contre-vérités qui font peur aux gens en leur recommandant de ne rien mettre ++ ). En France, le gouvernement contrôle tout en essayant de mettre une norme AFNOR, malheureusement il est toujours en retard ( d’un train ) et proclame « manquer de temps » pour être opérationnel pour l’éventuel progressif déconfinement toujours dans le flou.

Anne Goffard, virologue au CHRU de Lille, explique : « il faut laver les masques en tissu à 60°C au moins 10 minutes. Le virus est dégradé par une température supérieure à 56°C pendant 30 minutes. Personnellement, je privilégierai le lavage du masque tissu à la machine mais un lavage à la main sera efficace aussi. Le virus est assez fragile et sera dégradé par l'eau et la température élevée.  »

09/09/2020 : Pour l'Académie de Médecine, les masques en tissu peuvent être portés une journée ( 4 à 8 h ) tant qu'ils ne sont pas humides et lavés à moins de 60° pour ne pas abîmer les fibres.

L’Association française de normalisation (AFNOR) précise qu’il faut éviter tout contact entre un masque barrière souillé et des vêtements propres. Pas recommandé d’utiliser des produits spécifiques autres que la lessive habituelle sans s’être assuré auparavant de leur non-toxicité par des résidus inhalés, et que leurs utilisations ne dégradent pas les matériaux.  »
Pas de javel pour laver le masque, cela risquerait d’endommager les fibres.
L’usage du « four ménager à micro-ondes » n’est clairement pas validé : « aucun test n'a été publié montrant l'efficacité du micro-onde dans cette application », précise Anne Goffard. L’utilisation du micro-ondes peut également abîmer le masque et risque de provoquer des accidents domestiques ( s’il possède certains éléments métalliques). Information confirmée par  une étude réalisée par deux médecins américains de Stanford, qui contre-indiquent catégoriquement l’utilisation du micro-ondes (qui peut faire fondre certaines fibres) et de l’eau de javel (qui peut irriter la peau et les voies respiratoires), ainsi que le four normal ( non validé ) à 70ºC pendant 30 minutes. Le fer à repasser n’est pas non plus indiqué pour désinfecter un masque en tissu : l’exposition à la chaleur des tissus potentiellement infectés doit être prolongée.
Le congélateur n’est pas non plus efficace. « Des virus ont perduré des centaines de milliers d’années en étant gelés » explique Gilles Pialoux, du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon
Les masques non réutilisables, masques chirurgicaux et masques FFP2,  « sont à usage unique, on ne peut donc pas les nettoyer ni les réutiliser » , souligne Anne Goffard. Ces masques anti-projections chirurgicaux sont à jeter  dès mouillés ou souillés, dans une poubelle équipée d’un couvercle et munie d’un sac plastique. Le masque filtrant FFP2, «  une fois mis en place, il ne doit être touché le moins possible ». Réservé en priorité au personnel soignant, il a aussi une durée de vie très courte, « entre quatre et huit heures  » tant qu'il n'est pas humide, et une fois enlevé, il ne doit pas être réutilisé  ». Tous ces masques sont efficaces, à condition de les porter correctement .

Cependant selon les mises à jour vers mi-septembre 2020 ( voir en bas de cette page la partie des mises à jour ), l'Académie de médecine nous a appris qu'il est possible de laver les masques en tissu à moins de 60°c. Et un enseignant-chercheur du laboratoire Gemtex (Génie des Matériaux Textiles) de l'École nationale supérieure des arts et industries textiles de Roubaix (ENSAIT) nous explique que même les masques chirurgicaux réputés à usage unique peuvent être lavés et réutilisés 5 fois.++

La protection vise nos muqueuses nasales, buccales ( masques ), oculaires ( lunettes ) enfin ne pas oublier le rejet viral par les selles ( contamination de la lunette et du rebord des cuvettes des WC )
3/
Sécuriser sainement son milieu par des nettoyages des lieux de vie de sa maison : chambre à coucher, salle de bains, WC, poignées de porte, téléphone, clavier de PC… 1 à 2 fois par jour avec des désinfectants ménagers habituels (de type Dettol ou autres) ou avec des lingettes prêtes et jetables
4/
Se laver les mains au moins 30 secondes sous le robinet avec du savon liquide ou un gel douche quelconque. Si possible avec une petite brosse ou à défaut avec une brosse à dents dédiée à cela pour les ongles, et les recoins interdigitaux pour éliminer le virus. L’hydroalcool est pratique si on est hors de chez soi. Mais l’excès d’alcool est nocif pour la peau +
5/
Moins entrer en contact avec les autres durant les périodes décrétées
6/
Délai de sécurité : 14 à 20 jours sans signe et test négatif mais tendance actuelle au rallongement de la période de confinement pour éviter la 2è vague ++



Màj 20200628  
https://www.egora.fr/actus-medicales/infectiologie/59753-covid-l-academie-identifie-quatre-tableaux-cliniques-atypiques#xtor=EPR-3-5[News_Best_Of_M%C3%A9decine]-20200628-[_1]

Covid : l’Académie identifie quatre tableaux cliniques atypiques  par Marielle Ammouche le 22-06-2020
Si les signes respiratoires et la fièvre sont souvent au premier plan des infections par le Sars-CoV-2, ils sont loin d’être les seuls dans cette pathologie dont on découvre peu à peu la complexité. La détection de ces symptômes atypiques est fondamentale, en particulier dans la période actuelle de déconfinement, marquée par une intensification du protocole de détection des cas et de recherche des contacts. L’Académie nationale de médecine a donc souhaité faire le point, dans un communiqué, sur les différents tableaux qui peuvent être rencontrés, en insistant sur le fait que des tests de dépistage doivent être prescrits "au moindre doute devant tout tableau clinique fruste, atypique ou inhabituel pouvant faire penser à la Covid-19".
L’Académie distingue quatre tableaux de présentation clinique atyique. Tout d’abord
neurologique : l’agueusie et l’anosmie sont fréquentes. De façon plus exceptionnelle, on peut observer une ophtalmoplégie ou un syndrome de Guillain-Barré. Chez le sujet âgé, il faut être vigilant devant un syndrome confusionnel, des troubles mnésiques, voire des accidents vasculaires cérébraux AVC ischémiques, qui sont liés à l’activité thrombogène du Sars-CoV-2. Des douleurs "constrictives, erratiques et durables" sont aussi observées, "probablement d’origine neurologique" précise l’Académie. Des hallucinations, ou un syndrome de paranoïa ont été signalés
Il existe aussi des présentations
cutanées, avec principalement des pseudo-engelures, parfois douloureuses, qui seraient plus fréquentes chez l’enfant et l’adulte jeune (évolution généralement favorable mais des récidives peuvent être observées). On peut voir aussi, mais plus rarement, une dyshidrose, des vésicules, une urticaire, un énanthème, un exanthème, des pétéchies et un livedo. Le troisième tableau est constitué par les signes évocateurs d’une maladie de Kawasaki décrits chez l’enfant (9 à 17 ans) avec des signes digestifs initiaux, dont de fortes douleurs abdominales, puis un choc cardiogénique. Ces signes sont regroupés sous le nom de https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2020-06/reco399_rr_covid_premier_recours_mel.pdf syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (Pims). Il existe là aussi des signes cutanés : érythème puis desquamation.
Enfin le quatrième tableau comprend les
atteintes endocriniennes et métaboliques "probablement liées à la large distribution organique de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2), récepteur du Sars-CoV-2 : testicule, ovaire, hypothalamus, hypophyse, thyroïde et Pancréas", précisent les académiciens. S’y ajoutent une fatigue intense, et éventuellement un déficit de production de testostérone. Sur le plan biologique, l’hypokaliémie fréquemment rapportée pourrait aussi être due à la fixation du virus sur l’ACE2 et à la synthèse accrue d’aldostérone ; et une lymphopénie peut se voir dans certaines formes graves. Ont aussi été rapporté des cas de thyroïdite subaigüe, une Hypocalcémie, une hyperglycémie.
L’Académie de médecine appelle donc à rechercher ces symptomatologies atypiques, à explorer des
troubles cognitifs, et à évoquer un Pims en cas de douleurs abdominales intenses. Les tests diagnostiques seront réalisés systématiquement sur des signes évocateurs.
Sources : Académie nationale de médecine, 22 juin 2020



16/6/2020
Un médicament de la famille des stéroïdes, le dexamethasone, réduit d’un tiers la mortalité chez les malades les plus gravement atteints par la COVID-19, selon les premiers résultats d’un vaste essai clinique qualifiés d’« avancée majeure ».
Dans le cadre de l’essai Recovery, 2104 patients ont reçu ce traitement (par voie orale ou intraveineuse) pendant 10 jours.
En comparant aux 4321 autres patients qui ne l’avaient pas reçu, les chercheurs ont déterminé que le traitement a
réduit d’un tiers la mortalité chez les malades placés sous ventilation artificielle.
En outre, la mortalité a été réduite d’un cinquième chez des patients moins gravement atteints, à qui on administrait de l’oxygène grâce à un masque, sans les intuber.
En revanche, le traitement n’a montré aucun bénéfice pour les patients qui ne nécessitaient aucune assistance respiratoire.

Ce médicament est déjà utilisé dans de nombreuses indications pour son effet anti-inflammatoire puissant.
Les médecins français n'ont pas attendu Recovery pour prescrire les corticoïdes pour les cas graves de Covid.



27/05/2020
Dans un communiqué publié vendredi 22 mai, l’Académie nationale de médecine recommande aux patients atteints du Covid-19 de prendre de la vitamine D comme adjuvant aux autres thérapeutiques.
L’Académie nationale de médecine a recommandé dans un communiqué de donner de la vitamine D aux patients atteints du Covid-19.
«La vitamine D ne peut être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection due au SARS-CoV-2; mais en atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences, elle pourrait être considérée comme un
adjuvant à toute forme de thérapie», explique l’Académie nationale de médecine. Une mesure simple et peu coûteuse
Selon le communiqué, la vitamine D module le fonctionnement du système immunitaire et permet de supprimer la réponse inflammatoire cytokinique à l’origine du syndrome de détresse respiratoire aigu qui caractérise les formes sévères et souvent létales de Covid-19.
L’Académie de médecine recommande donc d’assurer «une
supplémentation en vitamine D», d’autant plus qu’il s’agit d’une mesure «simple, peu coûteuse et remboursée par l’assurance maladie».
Par conséquent, elle recommande de doser “rapidement le taux de vitamine D sérique (c’est-à-dire la 25 OHD) chez les personnes âgées de plus de 60 ans atteintes de Covid-19, et d’administrer, en cas de carence, une dose de charge de 50.000 à 100.000 UI qui pourrait contribuer à limiter les complications respiratoires”, et “d'apporter une supplémentation en vitamine D de 800 à 1000 UI/jour chez les personnes âgées de moins de 60 ans dès la confirmation du diagnostic de Covid-19.”

Etiopathogénie plus précise et autres complications de la maladie :
En Allemagne et en Suisse, les médecins pathologistes pratiquent des autopsies de personnes décédées de Covid-19 pour mieux comprendre le mécanisme de l’infection. Les premiers résultats démontrent que les personnes les plus touchées souffrent de maladies cardio-vasculaires préalables, et que le virus pourrait agir directement sur les vaisseaux sanguins en suscitant un dysfonctionnement de leur paroi interne, l’endothélium.
. À Hambourg comme à Bâle, les personnes décédées suite à une infection par le coronavirus présentaient toutes des antécédents, et pour la très grande majorité des maladies cardio-vasculaires.
À Bâle, sur les vingt autopsies pratiquées, tous les patients, dont la moyenne d'âge était de 76 ans, souffraient d'hypertension, la plupart étant également obèses. Il s'agissait en majorité d'hommes, dont les deux tiers avaient des artères coronaires déjà endommagées et un tiers souffrait de diabète.
À Hambourg, sur 61 personnes autopsiées, 55 présentaient des maladies cardio-vasculaires préexistantes : hypertension artérielle, infarctus, artériosclérose, ou une autre faiblesse du cœur. 46 avaient en outre des antécédents pulmonaires ; 28 avaient d'autres organes en mauvais état : les reins, le foie ou des organes transplantés. D'autres avaient un cancer, souffraient d'obésité ou de diabète.
En réalité seule une minorité de patients souffrait de pneumonie, Alexandar Tzankov, directeur du service d'Histologie et autopsie de l'Hôpital universitaire de Bâle, confie à la Süddeutsche Zeitung que l'examen au microscope a révélé un "grave dérèglement de la microcirculation du poumon", en l'occurrence un dysfonctionnement de l'oxygénation, qui expliquerait les difficultés à ventiler certains patients en soins intensifs : "On peut donner autant d'oxygène que l'on veut à ces patients, il n'est tout bonnement plus transporté
Tous les cas présentent des pathologies préexistantes, et dans la plupart des cas, plusieurs à la fois
" : hypertension artérielle, athérosclérose, hypertrophie cardiaque, surpoids et diabète. Toutes ces pathologies ont pour dénominateur commun une grave défaillance des vaisseaux sanguins."
Leur découverte, publiée dans la revue The Lancet
, les médecins zurichois en déduisent un nouveau schéma de l'infection : le coronavirus ne déclencherait pas une pneumonie dégénérant en complications ultérieures, dans la mesure où "il n'attaque pas les défenses de l'organisme comme on le présumait jusqu'à présent en passant par le poumon, mais par le biais des récepteurs ACE2 présents dans l'endothélium, il s'y disperse et conduit à une inflammation généralisée de l'endothélium, anéantissant sa fonction protectrice". Le virus attaquerait donc directement depuis l'intérieur des vaisseaux, qui le conduisent ensuite jusqu'aux organes ; c'est pourquoi ils écrivent que le SARS-CoV-2 "déclenche directement une dysfonction endothéliale systémique, à savoir une inflammation de tout l'endothélium corporel, qui comprend tous les lits vasculaires : vaisseaux du cœur, du cerveau, des poumons, des reins et du tube digestif", dont les conséquences sont fatales puisqu'elle entraîne "de graves perturbations de la microcirculation qui abîment le cœur, déclenchent des embolies pulmonaires et des occlusions vasculaires dans le cerveau et le tube digestif et peuvent conduire à une défaillance multiviscérale jusqu'à la mort".
il faudrait donc
requalifier la maladie et ne plus se focaliser sur l'aspect pulmonaire, puisqu'en réalité elle atteint tous les organes : "Grâce à cette étude, nous avons pu apporter la preuve de notre hypothèse selon laquelle Covid-19 ne touche pas seulement le poumon, mais peut toucher les vaisseaux de tous les organes. Covid-19 est une inflammation vasculaire systémique, nous devrions désormais spécifier son tableau clinique en le désignant comme Covid-Endothélite ".
Le traitement consisterait de freiner la multiplication des virus dans la phase la plus active et en même temps de protéger et stabiliser le système vasculaire des patients". Nous avons trop tardé à reconnaître que les thromboses et embolies pulmonaires jouent un grand rôle dans Covid-19".
Une étude réunissant les cinq hôpitaux universitaires de Suisse, est lancée en urgence dans le but de vérifier si les anticoagulants peuvent protéger de ces caillots mortels, puis de préciser la dose exacte à prescrire en soins intensifs. Les premiers résultats sont prévus à l'automne


Avec le temps, on découvre d’autres complications : la formation de
micro-caillots dans des vaisseaux sanguins jusqu’aux capillaires peut asphyxier les membres (gangrène sèche). Quand ils se forment dans les veines de la jambe (phlébite), ils peuvent se déloger et remonter vers les poumons (embolie pulmonaire) rendant inefficaces les respirateurs. Dans le cœur, ils peuvent provoquer une  crise cardiaque (infarctus, arrêt cardiaque) . Quand ils vont au cerveau, c’est  l’accident vasculaire cérébral. Le Covid-19 induirait une atteinte cardiaque grave évolutive avec la maladie chez les personnes âgées, avec co-morbidité et en mauvais état général.



Covid-19 : l’analyse de poumons de patients décédés livre des résultats inattendus
23 Mai 2020
par Marc GOZLAN
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/05/23/covid-19-lanalyse-de-poumons-de-patients-decedes-livre-des-resultats-inatte ndus/
Les poumons de patients atteints de la maladie Covid-19 fabriquent de nouveaux vaisseaux sanguins à un stade précoce de la maladie, un processus qui augmente avec la durée d’hospitalisation. Tel est le résultat d’une étude autopsique réalisée par une équipe d’anatomopathologistes et pneumologues allemands (Wuppertal, Mayence, Hanovre), belges (Louvain), suisses (Bâle) et américains (Harvard Medical School, Boston) et publiée en ligne le 21 mai dans l’hebdomadaire médical américain The New England Journal of Medicine.
Ces travaux soulignent le rôle majeur que joue la pathologie vasculaire pulmonaire dans l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2. au niveau du « poumon périphérique », c’est-à-dire au niveau des unités anatomiques et physiologiques du poumon où s’effectuent les échanges gazeux entre les alvéoles et les capillaires sanguins.
Selon des chercheurs du Massachusetts General Hospital (Boston, Etats-Unis) cela aide dans la compréhension du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA).
Plusieurs techniques pour analyser les poumons : l’immunohistochimie (qui permet de visualiser, en différentes couleurs, la présence de protéines dans les sections du tissu pulmonaire), la microscopie électronique à balayage (qui produit des images en haute résolution de la surface des échantillons), la « corrosion casting » (qui permet d’examiner la micro-vascularisation des tissus via la création d’une réplique du réseau vasculaire). Les moulages vasculaires obtenus reflètent précisément les connexions vasculaires. Les images obtenues fournissent des détails tridimensionnels impressionnants des vaisseaux sanguins. Par ailleurs, les chercheurs ont réalisé des images microscannographiques permettant de visualiser des structures vasculaires avec une haute résolution spatiale. Enfin, ils ont réalisé une analyse de l’expression des gènes dans les cellules des échantillons pulmonaires.
Tous les poumons des patients décédés de la Covid-19 ou de la grippe ont présenté une atteinte alvéolaire diffuse avec notamment une nécrose des petites cellules bordant les alvéoles et des dépôts de fibrine (protéine provenant de l’activation de la coagulation) dans la cavité alvéolaire. Des infiltrats de cellules inflammatoires (lymphocytes T CD4+) en plus grand nombre dans la Covid-19 que dans la grippe.
Des vaisseaux pulmonaires tortueux
un réseau vasculaire distordu avec des capillaires déformés. Dans les poumons des patients Covid-19, les capillaires allongés présentaient de brusques changements de calibre. Surtout, un phénomène, appelé angiogenèse, aboutit à la formation de nouveaux capillaires sanguins à partir de vaisseaux préexistants.
Angiogenèse du deuxième type
l’
angiogenèse procède par bourgeonnement (sprouting, en anglais), autrement dit des cellules endothéliales prolifèrent à partir des extrémités et des parois latérales des vaisseaux préexistants, migrent et s’organisent en structures tubulaires qui se connectent aux vaisseaux voisins. Dans le poumon de patients Covid-19, ils ont surtout remarqué qu’une angiogenèse  d’un deuxième type dite par intussusception ++ par prolifération de cellules endothéliales à l’intérieur même du vaisseau en des ponts (appelés « piliers ») pour donner naissance à deux nouveaux vaisseaux, voire plusieurs.
Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si le degré de l’atteinte endothéliale (endothélite) et l’importance des thromboses concourent à une plus grande fréquence des mécanismes d’angiogenèse par bourgeonnement et par intussusception chez les patients Covid-19 et si ceux-ci évoluent avec la trajectoire clinique de la maladie.
Atteinte des cellules endothéliales
il existe dans la Covid-19 une atteinte sévère des cellules qui tapissent la paroi interne (endothélium) des vaisseaux sanguins et qui sont en contact direct avec le sang. De forme aplatie, les cellules endothéliales assurent une surface glissante qui empêche normalement la coagulation. Un plus grand nombre de cellules porteuses à leur surface du récepteur ACE2 (qui sert de porte d’entrée cellulaire pour le coronavirus SARS-CoV-2) a été observé chez les patients Covid-19 que chez ceux atteints de grippe. De même, des changements significatifs des cellules endothéliales ont été notés chez les patients Covid-19 en faveur du rôle central de ces cellules dans la maladie. Normalement reliées entre elles par des jonctions serrées, elles ne l’étaient souvent plus. D’un volume augmenté, elles avaient perdu le contact avec la membrane basale sur laquelle elles reposent habituellement.
Par ailleurs, les chercheurs ont observé le virus SARS-CoV-2 à l’intérieur de cellules endothéliales pulmonaires (de même que dans l’espace extracellulaire) et dans des cellules endothéliales vasculaires dans le rein chez un patient, dans l’intestin grêle chez un autre. Cela pourrait résulter à la fois de l’effet direct des particules virales et de la présence de cellules inflammatoires dans l’environnement immédiat des vaisseaux.
Micro-caillots dans les capillaires alvéolaires
Les poumons des patients Covid-19 présentent, comme ceux des patients décédés de la grippe, mais davantage de façon diffuse des
microcaillots (microthrombus) dans des artères pulmonaires et dans les capillaires alvéolaires, sans obstruction complète de ces petits vaisseaux.
Alors que les vaisseaux pré-capillaires et post-capillaires pulmonaires présentaient  des occlusions quasi-totales.
Enfin, 69 des 323 gènes impliqués dans les phénomènes de l’angiogenèse sont exprimés uniquement dans le tissu pulmonaire des patients Covid-19.
Les cellules endothéliales sont des acteurs majeurs de la physiopathologie du
syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) associé à la Covid-19. On observe ainsi une atteinte inflammatoire de ces cellules vasculaires au niveau pulmonaire (endothélite). De plus, ces cellules sont impliquées dans les processus conduisant à la formation de thrombus (activation de la cascade de la coagulation) et la formation de nouveaux vaisseaux sanguins (angiogenèse par intussusception). Ce rôle central des cellules endothéliales dans la Covid-19 incite au développement de stratégies thérapeutiques dont les essais cliniques sont en cours ++

Covid-19 et Kawasaki chez les enfants

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-selon-une-etude-les-admissions-d-enfants-touches-par-la-maladie-de-kawasaki-ont-augmente-de-pres-de-500_4051111.html



27/04/2020 : dans une étude randomisée par des médecins de l’APHP (Pr Xavier Mariette de l’Assistance Publique des hôpitaux de Paris Pr Olivier Hermine Hématologue Hôpital Necker) le tocilizumab (Anakinra, Roactemra) immunosuppresseur dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde semble atténuer significativement les orages cytokiniques (en bloquant l’interleukine-6 qui est un récepteur cytokinique) et par là le pronostic des formes moyennes et sévères du Covid-19. Cet essai est en attente d’être validé par la communauté scientifique. Si le feu vert est donné, il n’y aura pas de délai pour se procurer le médicament car il est disponible dans les pharmacies hospitalières". le Remdesivir (prix élevé) possède des effets secondaires indésirables hépatiques et rénaux pour les malades traités en France ). Par contre incertitude pour l'hydroxychloroquine (prix abordable). En israel on signale que le Fénofibrate, médicament anticholestérolémique aurait un effet sur les dépôts graisseux dans les poumons.



Coronavirus : ce qu'il faudrait savoir / Những gì cần nên biết
Les mises à jour seront classées chronologiquement de bas en haut, les plus récentes étant en haut des textes



Chère famille, chers amis,

Face à la cacophonie des infos ( vraies et contre vérités ou pour d’autres raisons ), faisons un résumé le plus simple possible ( à la limite caricatural ) pour pouvoir appliquer quotidiennement, et les
notions seront actualisées dans la mesure du possible en respectant la réalité des faits ( Fact-checking ) et les sources fiables.




Carte du Covid dans le monde / bản đồ covid trên thế giới


Dernières Nouvelles sur le Covid 19
Tin tức mới về con Covid 19








Images désolantes : 1 /   2 /  3







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Contamination par les particules dans l'air surtout en milieu clos ( effet aérosol )
Ô nhiễm bởi các hạ
t trong không khí, đặc biệt là trong môi trường kín (hiệu ứng aerosol)
et Comparaison Masque versus Sans / và so sánh «  có
đeo khẩu trang »  so với « không đeo khẩu trang »




But :
Par le respect responsable des mesures d’isolement, nous cherchons à aplanir la courbe de contagiosité qui croit en exponentielle pour retarder la flambée des multiplications des cas.

Contagiosité :
Avec l’ancienne prévision du Ro ( R zéro ) du modèle épidémiologique : on disait qu' 1 malade contaminera 3 personnes
Par la suite, ceci était revu à la hausse :
1 malade peut contaminer jusqu’à 4 voire 9 personnes ++ au plus fort de sa contagiosité.
Donc ce coronavirus est
extrêmement contagieux ++
Une nouvelle étude conforte l’infectiosité pré-symptomatique du virus :
l’infectiosité pourrait démarrer 2 à 3 jours avant le début des symptômes, avec un pic à 1 jour environ. Ainsi, 44 % des transmissions pourraient être pré-symptomatiques.
2 biais : la date d’apparition des symptômes est rapportée par les malades eux-mêmes et l’excrétion virale peut être influencée par le traitement lors de l’hospitalisation.
Notion à considérer lors de la
perspective du déconfinement ++ puisque la stratégie actuelle ne se base uniquement que sur le traçage et l’identification des cas contacts que lors de la phase symptomatique ++ et donc incomplète ++.
Les informations de la Direction générale de la Santé (DGS), résumées par la Société française de microbiologie, vont dans le même sens que ces données asiatiques.
La virémie ( taux de virus dans le sang ) est inconstante, très faible et de courte durée, exclusivement décrite dans les formes sévères (syndrome de détresse respiratoire aiguë). La virurie ( dans les urines ) est inexistante. Le virus est peu présent dans les larmes. En revanche, la quantité de virus dans les voies aériennes supérieures et inférieures est très élevée, expliquant la propagation rapide de la maladie.
De même, la quantité de virus dans les selles pouvant être élevée et le rester entre 1 à 12 jours suivant la négativité des prélèvements respiratoires, se pose le problème de la possible contamination oro-fécale.

Enfin, le SARS-CoV-2 semble absent dans les prélèvements de liquide amniotique, de sang du cordon et de lait maternel, chez les mères infectées par le virus.
Il serait important de savoir pendant combien de temps après guérison clinique les patients restent contagieux, et le prélèvement de salive, geste non invasif acceptable, permet d'étudier la charge virale de SARS-CoV-2 maximale pendant la première semaine après le début des symptômes. Cela incite à un contrôle strict avec prise en charge rapide des patients à haut risque.

Ce samedi 25 avril 2020 d’après l’OMS, "Il n’y a actuellement aucune preuve que les personnes qui se sont remises du Covid-19 et qui ont des anticorps soient prémunies contre une seconde infection".″ Ceci pour contrer l’idée de certains gouvernements de " passeports immunitaires " qui risque de relancer la propagation continue de la pandémie.
Par ailleurs les tests sérologiques actuellement utilisés "ont besoin d’une validation supplémentaire pour déterminer leur exactitude et leur fiabilité". Car ils doivent pouvoir distinguer la réponse immunitaire au Covid-19 des anticorps produits à l’occasion d’une infection par un des six coronavirus humains connus, dont quatre largement répandus, provoquent des rhumes bénins, et les deux autres à l’origine du MERS (Syndrome respiratoire du Moyen-Orient) et du SRAS 1 (Syndrome respiratoire aigu sévère en Chine 2003), ce qui n’est pas le cas actuellement.

Létalité ( mortalité ) :
On disait que c’était une grippette mais ce n’est pas vrai car le taux de mortalité du coronavirus qu’on disait nettement inférieur à la grippe devient depuis supérieur et ce n’est pas encore fini ++
Même avec les différents biais ( chiffres officiels déclarés sous estimés ou pas déclarés, les formes contagieuses asymptomatiques, la fiabilité des tests ou le non dépistage par manque de moyens, non hospitalisation de certains, taux différents suivant les pays ), la létalité globale des malades
par rapport à la grippe pourrait être estimée au moins à 10 fois plus.
Et selon les chiffres du centre universitaire de Hopkins ce jour 12/04/2020 cela donne environ 6% ; En fait, le chiffre global est moins important par les nombreux biais signalés ( tous les malades ne sont pas connus, les risques sont moins importants chez les jeunes, nombreuses formes bénignes ) et estimé aux alentours de
3%.
Par contre, pour les cas graves hospitalisés, surtout les personnes âgées avec de nombreuses comorbidités ( respiratoires, cardio-vasculaires, métaboliques ) le taux de décès risque d’être à plus de 50% voire 80% !


09/06/2020  
selon Reporterre

Une épidémie peut parfois en cacher une autre, plus profonde, moins visible. Car le virus Sars-CoV-2 a crû sur un terreau fertile, il a proliféré sur les dérives de notre société d’abondance, son modèle agro-industriel et ses pollutions chimiques. Depuis plusieurs décennies, les maladies dites « de civilisation » comme l’obésité, le diabète, l’hypertension ou les cancers ont explosé du fait de notre mode de vie — la malbouffe, le stress, la sédentarité. Elles nous ont rendus collectivement plus vulnérables aux chocs, moins résilients aux virus.
On estime que 90 % des personnes qui sont mortes du Covid-19 présentaient une ou plusieurs comorbidités. Les patients atteints de pathologies chroniques ont plus de risque de souffrir de complications. Début avril, une étude parue dans la revue Obesity, révélait que 75 % des patients admis aux soins intensifs du  CHU  de Lille étaient obèses et que 85 % des obèses sévères avaient dû être intubés. En d’autres mots, ce n’est pas seulement l’âge mais surtout l’état de santé métabolique des personnes infectées qui a compté. Et les obèses et les diabétiques, même jeunes, ont été en première ligne. Ils ont subi, selon les mots d’Anne-Sophie Joly, présidente du Collectif national des associations d’obèses, « un massacre, une véritable détresse ».
Reporterre revient sur ces éléments qui révèlent, en creux, la faiblesse des politiques de santé environnementale. Aujourd’hui, en France, la moitié des plus de 15 ans est en surpoids. Un adulte sur six souffre d’obésité. Entre 2003 et 2017, les maladies cardio-vasculaires ont progressé de 171 %, le diabète de 94 % et le cancer de 49 %. Derrière la gestion néolibérale de l’hôpital, la pénurie de masques ou le déficit de tests,
se joue un autre scandale encore plus grave. Le Covid-19 vient le mettre en lumière. Le système productiviste et consumériste dans lequel nous sommes plongés rend les gens malades et donc plus vulnérables aux pandémies. Il tue de façon indirecte et face à cela, les gouvernements successifs se sont contentés depuis des années de formules incantatoires sans s’attaquer aux causes réelles du mal qui ronge les sociétés occidentales


Mesures complémentaires :
1/ avoir un peu de réserves des besoins de première nécessité
pour pouvoir tenir un isolement de quelques semaines à un mois sans tomber dans le stockage indécent et déraisonnable de certains. Il n’y a que vous qui savez ce qu’il vous faudrait si vous devez rester enfermé chez vous, avec le moins de contact physique possible avec l’extérieur. La communication se fera par téléphone (smartphone) et PC.
2/ avec un
réseau de contacts ( famille, amis proches pour les infos objectives le soutien mutuel sans tomber dans la panique et le verbiage inutile )
3/ avoir
un peu de réserves des consommables ( savon liquide, désinfectants ménagers, lingettes, gants jetables… )

Conséquences collatérales et Risques à long terme:
Activité médicale retardée pour les autres maladies ( consultations, opérations non urgentes remises à plus tard ) car le virus a tout monopolisé.

20200529 : Dommages collatéraux du Covid : augmentation des décès des maladies chroniques souvent retardées dans leur suivi, et arrivées au stade de complications ( peur du covid, services de soins saturés, remise de consultations à plus tard ). Résultats : plus grand nombre d’arrêts cardiaques chez les patients cardio-vasculaires, davantage de stades de complications chez les autres.

Le nombre d'arrêts cardiaques a doublé en région parisienne au pic de l'épidémie de Covid-19, qui tombait pendant le confinement, avec une réduction de près de moitié de la survie des patients concernés.
Il y a eu rupture du suivi médical des patients, parce qu'ils n'ont pas pu consulter, qu'ils ont craint de gêner, d'où un retard à l'appel, ou peur, pour certains, d'être contaminés à l'hôpital"
Ainsi le suivi est moins régulier pour les cardiaques, voire, "peut-être aussi dans un petit nombre de cas" d'éventuels effets délétères de médicaments pris par les patients pour traiter la maladie Covid-19. "Il y a eu probablement des difficultés à joindre les secours, le 15 (Samu) et le 18 (pompiers) avec des temps d'attente plus importants"
"Cette augmentation de l'incidence des arrêts cardiaques extra-hospitaliers met en évidence les décès collatéraux, non pris en compte dans les statistiques de décès de Covid-19", selon les auteurs
Les résultats de l'étude "permettent de mieux appréhender les conséquences de cette crise, les leçons à tirer, également pour mieux réagir en cas de 2e vague" estiment les cardiologues qui jugent "nécessaire de trouver un équilibre" entre la prise en charge de l'épidémie et le suivi des autres malades.
Une augmentation de l'incidence des arrêts cardiaques a été observée ailleurs, à New-York, en Californie, et en en Italie, en particulier en Lombardie, qui a été confrontée à une écrasante surcharge des soins de santé, donc dans un contexte différent de la région parisienne.
Des cardiologues se sont déjà alarmés des dommages collatéraux de l'épidémie et du confinement en voyant arriver des patients atteints d'infarctus avec complications, qui n'ont pas consulté pour des douleurs suspectes dans la poitrine.

Activités humaines ralenties: économiques avec risque de krach, de crises sanitaires, alimentaires selon les pays ( pour les humains mais aussi pour les animaux dépendants apprivoisés menacés par la famine )
Par contre,
chose positive : amélioration écologique par la baisse de l’activité humaine

Précautions envers certains produits en cas de COVID-19 :
L'Anses*(Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) met en garde contre la consommation de certains compléments alimentaires formulés à base de plantes à visée anti-inflammatoire et immunomodulatrice.
Sur le modèle des médicaments
AINS**( anti-inflammatoire non stéroïdien ), l'activité anti-inflammatoire ou immunomodulatrice de ces plantes est susceptible d'interférer avec le processus naturel de défense de l'organisme et de perturber les capacités à lutter contres les infections, dont le SARS-CoV-2.
Les plantes ciblées sont :

celles contenant des dérivés de l’acide salicylique, telles que le saule, la reine des prés, le bouleau, le peuplier, la verge d’or et les polygalas ;
celles contenant d’autres
anti-inflammatoires végétaux, telles que l’harpagophytum, le curcuma et la réglisse ;
des plantes associant des propriétés
immunomodulatrices et une activité anti-inflammatoire : les échinacées et la griffe du chat (liane du Pérou).
L'Anses rappelle que la réaction inflammatoire développée par l’organisme participe au processus naturel de défense au début des infections. L'inflammation ne doit être combattue que lorsque celle-ci devient excessive.

À ce titre, et par mesure de précaution, l'Anses recommande :
lorsque ces compléments alimentaires sont consommés à visée préventive :
suspendre la prise de ces produits en cas de symptômes de COVID-19 ;
lorsque ces compléments alimentaires sont prescrits dans le cadre d'une maladie inflammatoire chronique : prendre
conseil auprès du médecin prescripteur.

Depuis le 17/4/2020 dans le contexte de Covid actuel, l’agence déconseille par principe de précaution la prescription ou l’automédication de
Pholcodine ( dérivé morphinique ) en cas de toux sèche à cause des réactions allergiques croisées avec parfois des chocs anaphylactiques, entre la substance antitussive pholcodine et les curares (agents bloquants neuromusculaires), utilisés dans les services d'anesthésie et de réanimation. En France, ces sirops antitussifs portent les noms de Biocalyptol, Broncalène, Dimétane, Hexapneumine, Polery.

Màj 20200621
https://www.20minutes.fr/sante/2803655-20200620-met-gel-hydroalcoolique-mains-plein-soleil-plage-terrasse-previennent-dermatologues
les dermatologues alertent sur les risques d’une utilisation de solution hydroalcoolique quand la peau est exposée au soleil.
Cela peut entraîner des irritations, voire des taches brunes sur la peau (
effets de photosensibilisation identiques aux parfums au soleil, dermites en breloque ), explique à 20 Minutes le Dr Catherine Oliverès-Ghouti.
utiliser du gel hydroalcoolique à la plage est inutile : là-bas, a priori, on ne touche aucun bouton d’ascenseur ni de poignée de porte, mais seulement ses propres affaires et le sable.
Une utilisation intensive de gel hydroalcoolique peut irriter la peau qui devient desséchée, irritée (
rougeurs, urticaire, sensation de brûlures ). Certains gels sont contrefaits ou maldosés ou contiennent de l’eau oxygénée.
Préférer le lavage à l’eau sous le robinet et au savon de marseille sans parfum.
Ne pas oublier la protection contre le soleil ( crème anti-solaire ) pour les risques de mélanome.


Voilà les quelques notions que j’essaie de mettre à jour, il en manque sûrement mais trop d’information tue l’information, et trop simpliste, nous serions à côté de la réalité.
Prenez soin de vous et de vos proches,

Très Cordialement,
Denis NGUYEN
tmđ





Gia đình thân mến, các bạn thân mến,


Đối mặt với sự hỗn loạn của những thông tin ( sai lệch và không đúng sự thật hoặc vì những lý do khác), chúng ta hãy tóm tắt một cách đơn giản nhất để có thể áp dụng được hàng ngày, và các khái niệm sẽ tùy duyên mà được cập nhật trong tinh thần tôn trọng các sự kiện (Kiểm tra thực tế) và các nguồn đáng tin cậy.

Cách lây nhiễm :
Sự lây nhiễm giữa con người ( chung đụng gần trong môi trường hạn hẹp) chủ yếu là do các giọt vi mô bài tiết ( Pflüge) có chứa coronavirus, được phát ra trong khi họ ho, khạc đờm, hắt hơi, bắn bọt (của những người nói chuyện quá gần). Những giọt này tiếp cận trực tiếp với bạn hoặc đọng lại trên bề mặt trơ hoặc trong môi trường ẩm ướt nơi virus còn tồn tại trong một thời gian (lơ lng trong không khí: 1 đến 3 giờ / trên da : 9 gi ; bề mặt trơ: 4 gi trên đồng, 24 giờ trên « các tông » , 2 đến 3 ngày trên nhựa hoặc thép không rỉ, tay nắm cửa, môi trường ẩm ướt: 3-4 ngày). Sự ô nhiễm quan trọng nhất  bằng cách trực tiếp giữa con người bởi các chất tiết nhỏ giọt nhưng cũng có thể là phân (viêm dạ dày ruột), cũng được truyền qua vết bẩn của bàn tay. Virus cũng có mặt trong nước mắt ( viêm kết mạc mắt ) nhưng bài tiết virus thấp

Hình ảnh lâm sàng là nhiễm vi rút đường hô hấp: sốt, nhức đầu, ho khan, viêm mũi hoặc nghẹt mũi, mệt mỏi, đau cơ bắp.

Nên lưu ý có những triệu chứng khác như anosmie (mất mùi)agueusie (mất vị giác). Và thể những dấu hiệu ngoài da trong những dạng xâm nhập vào toàn hệ thống ( ngoại ban, mề đay, ban đỏ đa dạng, phát ban xuất huyết, tổn thương thiếu máu cục bộ ngoại vi, tê cóng )  https://www.louvainmedical.be/sites/default/files/content/article/pdf/baeckm_covid_202 0.pdf

Với thời gian, người ta nhận xét nơi 20% bệnh nhân, sự rụng tócnấc cụt dài hạng.


Cytokines là một tập hợp protein hoặ
c glycoprotein không đồng nhất, được phát triển bởi hệ thống miễn dịch, điều chỉnh sự tăng sinh của các tế bào để bảo vệ cơ thể.
Sốc Cytokine có thể giải thích một phần lớ
n các trường hợp tử vong do COVID-19 mới nổi. Cơn bão Cytokine là dạng hội chứng giải phóng cytokine (SLC) nghiêm trọng nhất là sự sản xuất quá mức các cytokine do kích hoạt bởi mầm bệnh và biểu hiện bằng phản ứng dữ dội viêm hệ thống miễn dịch. Đó là một phản ứng không phù hợp, có hại và nói chung gây tử vong nếu không đưc điều trị đúng cách.

04/07/2020: Chuyển khoản hiện tại sang phiên bản Châu Âu  
Kể từ khi đến châu Âu, virus Covid-19 đã biến đổi và phiên bản này hiện đang thống trị thế giới. Hiệu quả hơn trong việc lây nhiễm các tế bào, phiên bản mới của virus này có thể được truyền đi dễ dàng hơn, nhưng dường như không hẳn nguy hiểm hơn.


27/04/2020:
các bác sĩ APHP (Pr Xavier Mariette từ Assistance Publique des Hôpitaux de Paris Pr Olivier Hermine bác sĩ chuyên môn về khoa huyết học Hôpital Necker) đang cho thuốc tocilizumab, tờng dùng để ức chế miễn dịch trong điều trị viêm thấp khớp, để hạ cơn bão cytokine (bằng cách ngăn chặn interleukin-6 là một thụ thể cytokine). Nhờ vậy mà giúp các dạng Covid-19 trung bình và nặng trở nên khả quan hơn. Thử nghiệm này đang chờ xác nhận của cộng đồng khoa học. Nếu được phép, sẽ không có sự chậm trễ trong việc lấy thuốc vì nó có sẵn trong các nhà thuốc bệnh viện." Remdesivir (giá đắc) có tác dụng phụ bất lợi cho gan và thận nơi bệnh nhân điều trị tại Pháp. Hydroxychloroquine (giá rẻ) thì chưa có gì chắc chắn thiệt thọ. Bên nước Do Thái, có báo cáo cho rằng Fenofibrate, thuốc giảm cholesterol có tác dụng trên các chất béo tích tụ trong phổi.

27/05/2020
Trong một tuyên bố được công bố vào thứ Sáu, ngày 22 tháng 5, Học viện Y khoa Quốc gia khuyến cáo rằng bệnh nhân mắc Covid-19 nên
dùng vitamin D như một liệu pháp bổ trợ cho các liệu pháp khác.
Học viện Y khoa Quốc gia khuyến cáo trong một tuyên bố rằng vitamin D nên được cung cấp cho bệnh nhân mắc Covid-19.
Vitamin D không thể được coi là một điều trị dự phòng hoặc chữa bệnh đối với nhiễm SARS-CoV-2; nhưng bằng cách giảm thiểu cơn bão viêm và hậu quả của nó, nó có thể được coi là một biện pháp bổ trợ cho bất kỳ hình thức trị liệu nào ", Học viện Y khoa Quốc gia nói. Một biện pháp đơn giản và rẻ tiền
Theo bản phát hành, vitamin D điều chỉnh hoạt động của hệ thống miễn dịch và ức chế phản ứng cytokine gây viêm gây ra hội chứng suy hô hấp cấp tính, đặc trưng cho dạng Covid-19 nghiêm trọng và thường gây chết người.
Do đó, Viện Hàn lâm Y học khuyến nghị đảm bảo "
bổ sung vitamin D", vì vậy đây là "biện pháp đơn giản, rẻ tiền được bảo hiểm y tế bồi hoàn".
Do đó, nên đo mức vitamin D (25 OHD) trong huyết thanh ở những người trên 60 tuổi với Covid-19 và dùng nếu thiếu hụt, liều tải từ 50.000 đến 100.000 IU có thể giúp hạn chế các biến chứng hô hấp, và để cung cấp bổ sung vitamin D từ 800 đến 1000 IU / ngày ở những người dưới 60 tuổi sau khi được xác nhận của chẩn đoán Covid-19.

16/6/2020
Theo một kết quả
đầu tiên của một thử nghiệm lâm sàng lớn đủ tiêu chuẩn là "bưc đột phá lớn" vào thứ ba, một loại thuốc trong gia đình steroid, dexamethasone, đã cắt giảm tỷ lệ tử vong xuống một phần ba trong số những người bị bệnh nặng nề nhất bởi COVID-19.
Trước thông báo, chính phủ Anh cho biết phương pháp điều trị sẽ được sử dụng ngay lập tức đ điều trị cho các bệnh nhân nầy.
"Dexamethasone là loại thuố
c đu tiên được nhận thấy giúp cải thiện khả năng sống sót trong COVID-19",
Các bác sĩ Pháp đã không chờ đợi Recovery để kê toa corticosteroid cho các trường hợp Covid nặng.


Căn nguyên chính xác hơn và các biến chứng khác của bệnh:
Tạ
i Đức và Thụy Sĩ, các nhà nghiên cứu bệnh học thực hiện khám nghiệm tử thi trên những ngưi đã chết vì Covid-19 để hiểu rõ hơn v cơ chế lây nhiễm. Kết quả đầu tiên cho thấy những người bị ảnh hưởng nhiều nhất mắc các bệnh tim mạch trưc đó và virus có th tác động trực tiếp lên các mạch máu bằng cách gây ra rối loạn chức năng bên trong của thành lớp nội mạc.
. Ở cả Hamburg và Basel, nhữ
ng người chết vì nhiễm coronavirus đều có tiền sử và phần lớn các bệnh tim mạch.
Tại Basel, trong số
hai mươi ca khám nghiệm tử thi, tất cả các bệnh nhân, có tuổi trung bình là 76, bị tăng huyết áp, hầu hết trong số họ cũng bị béo phì. Phần lớn là nam giới, hai phần ba trong số họ đã bị tổn thương động mạch vành và một phần ba bị bệnh tiểu đường.
Tại Hamburg, trong số 61 lần khám nghiệm tử
thi, 55 người mắc các bệnh tim mạch đã có từ trước: huyết áp cao, nhồi máu, xơ cng động mạch hoặc một điểm yếu khác của tim. 46 cũng có tiền sử bệnh phổi; 28 có các cơ quan khác trong tình trạng kém: thận, gan hoặc các cơ quan cấy ghép. Những người khác bị ung thư, bị béo phì hoặc tiểu đường.
Trong thực tế, chỉ có một số ít bệnh nhân bị viêm phổ
i, Alexandar Tzankov, giám đốc mô học và khám nghiệm tử thi của Bệnh viện Đại học Basel, tâm sự với Süddeutsche Zeitung rằng việc kiểm tra dưới kính hiển vi cho thấy sự xáo trộn nghiêm trọng của vi tuần hoàn trong phổi, và chức năng oxy hóa, điều này giải thích những khó khăn trong việc thông khí cho một số bệnh nhân nằm trong điều trị tích cực: Chúng ta có thể cung cấp thật nhiều oxy cho những bệnh nhân này, nhưng cũng vô dụng mà thôi.
Tất cả
các trường hợp đều có các bệnh lý từ trước, và nhiều khi cùng một lúc : tăng huyết áp động mạch, xơ va động mạch, phì đại tim, thừa cân và tiểu đường. Mẫu số chung của tất cả các bệnh lý này là sự thất bại nghiêm trọng của các mạch máu.
Phát hiện của họ
, được công bố trên tạp chí The Lancet, các bác sĩ Zurich đã suy luận một mô hình nhiễm trùng mới: coronavirus không kích hoạt viêm phổi thoái hóa thành các biến chứng tiếp theo, bằng cách tấn công các tuyến phòng thủ của sinh vật như được giả đnh trưc đây qua phi, nhưng thông qua các thụ thể ACE2 có trong nội mô, nó phân tán ở đó và dn đến tình trạng viêm nội mô tổng quát, phá hủy chức năng bảo vệ của nó. Do đó, virus tấn công trực tiếp từ bên trong các mạch, sau đó dn nó đến các cơ quan; đây là lý do tại sao họ viết rằng SARS-CoV-2 Sinh trực tiếp gây ra rối loạn chức năng nội mô hệ thống, cụ thể là viêm toàn bộ nội mô cơ thể, bao gồm tất cả các giường mạch máu: mạch máu của tim, não, phổi, thận và đường tiêu hóa, hậu quả gây tử vong vì gây ra rối loạn nghiêm trọng của vi tuần hoàn làm tổn thương tim, gây ra tắc mạch phổi và tắc nghẽn mạch máu trong não và đường tiêu hóa và có thể dẫn đến suy đa tạng và chết.
Do đó, cần phải đủ tiêu chuẩn hóa bệnh và không còn tập trung vào khía cạnh phổi, vì trong thực tế, bệnh gây ảnh hưởng cho tất cả các cơ quan: Nhờ nghiên cứu này, chúng tôi đã có thể chứng minh giả thuyết theo đó Covid-19 không chỉ liên quan đến phổi, mà có thể ảnh hưng đến các mạch của tất cả các cơ quan. Covid-19 là một bệnh viêm mạch máu toàn thân, bây giờ chúng ta nên chỉ định hình ảnh lâm sàng của nó là Covid-Viêm nội mạc toàn thân ".
Việ
c điều trị sẽ bao gồm việc hạn chế sự nhân lên của virus trong giai đoạn tích cực nhất, đồng thời bảo vệ và ổn định hệ thống mạch máu của bệnh nhân. Chúng ta đã nhận ra quá muộn rằng huyết khối và tắc mạch phổi đóng một vai trò lớn trong Covid-19.
Một nghiên cứu tập hợ
p năm bệnh viện đại học ở Thụy Sĩ đưc đưa ra một cách khẩn cấp để xác minh xem thuốc chống đông máu có thể bảo vệ khỏi những cục máu đông chết người này không, sau đó ch định liều chính xác trong đơn vchăm sóc đặc biệt. Kết quả đu tiên được dự định vào mùa thu


Theo thời gian, các biến chứng khác được phát hiện: sự hình thành các cục máu đông trong mạch máu đến mao mạch có thể làm nghẹt các chi (hoại thư khô). Khi chúng hình thành trong các tĩnh mạch của chân (viêm tĩnh mạch), chúng có thể di chuyển và đi về phía phổi (thuyên tắc phổi) làm cho máy hô hấp không hiệu quả. Trong tim, chúng có thể gây ra cơn đau tim (đau tim nhồi máu, ngừng tim). Khi chúng đi đến não, đó là một cơn đột quỵ. Covid-19 có thể gây tổn thương nghiêm trọng đến tim của người bệnh nhân cao tuổi, yếu kém và có nhiều bệnh khác đồng mắc.

Covid-19: Phân tích phổi của bệnh nhân đã chết mang lại kết quả bất ngờ
ngày 23 tháng 5 năm 2020 Marc GOZLAN
Phổi của bệnh nhân mắc bệnh Covid-19
tạo ra các mạch máu mới ở giai đoạn đầu của bệnh, một quá trình tăng lên theo thời gian nằm viện. Đây là kết quả của một nghiên cứu khám nghiệm tử thi được thực hiện bởi một nhóm người Đức (Wuppertal, Mainz, Hanover), người Bỉ (Leuven), Swiss (Basel) và người Mỹ (Trường Y Harvard, Boston) và các nhà nghiên cứu bệnh học. 21 tháng 5 trong tuần báo y khoa của Mỹ Tạp chí Y học New England.
Công trình này nhấn mạnh vai trò chính của bệnh lý mạch máu phổi trong nhiễm trùng coronavirus SARS-CoV-2 ở cấp độ của "phổi ngoại vi", nghĩa là ở cấp độ của các đơn vị sinh lý của phổi nơi trao đổi khí diễn ra giữa phế nang và mao mạch máu.
Theo các nhà nghiên cứu từ Bệnh viện Đa khoa Massachusetts (Boston, Hoa Kỳ), điều này giúp hiểu được hội chứng suy hô hấp cấp tính (ARDS).
Một số kỹ thuật phân tích phổi: hóa mô miễn dịch (giúp có thể hình dung, trong các màu sắc khác nhau, sự hiện diện của protein trong các phần của mô phổi), kính hiển vi điện tử quét (tạo ra hình ảnh độ phân giải cao của bề mặt mẫu ),
«
Đúc ăn mòn mạch máu" sử dụng nhựa để nắm bắt cấu trúc 3D của các mạch máu trong mô người và động vật. Nhựa được phép chữa dẫn đến mạng lưới mạch máu chứa vật liệu nhựa rắn. Mô xung quanh được hòa tan bằng cách sử dụng một hóa chất ăn mòn, thường là kali hydroxit. Ăn mòn không nên ảnh hưởng đến nhựa, chỉ hòa tan mô. Sản phẩm cuối cùng là một mạng lưới mạch máu 3D
Các phôi mạch thu được phản ánh chính xác các kết nối mạch máu. Các hình ảnh thu được cung cấp chi tiết ba chiều ấn tượng của các mạch máu. Ngoài ra, các nhà nghiên cứu đã tạo ra hình ảnh kính hiển vi cho phép hình dung các cấu trúc mạch máu. Cuối cùng, họ đã thực hiện một phân tích biểu hiện gen trong các tế bào từ các mẫu phổi.
Tất cả phổi của bệnh nhân tử vong vì Covid-19 hoặc cúm
đều có sự tham gia của phế nang lan tỏa với sự hoại tử của các tế bào nhỏ lót phế nang và lớp fibrin (protein do sự kích hoạt đông máu) trong khoang phế nang. Rất nhiều tế bào viêm xâm nhập (tế bào lympho CD4 +) trong Covid-19 so với cúm.
Mạch phổi quanh co
một mạng lưới mạch máu quanh co với các mao mạch bị biến dạng. Trong phổi của bệnh nhân Covid-19, mao mạch dài có những biểu hiện thay đổi đột ngột về kích thước. một hiện tượng, được gọi là sự hình thành mạch, dẫn đến sự sinh ra các mao mạch máu mới từ các mạch trước đó.
Sự tạo mạch loại thứ hai
Sự hình thành mạch tiến hành bằng cách nảy mầm, nói cách khác, các tế bào nội mô sinh sôi nảy nở từ các đầu và thành bên của các mạch máu trước, di chuyển và tự tổ chức thành các cấu trúc hình ống nối với các mạch lân cận. Trong phổi của bệnh nhân Covid-19, họ đặc biệt chú ý một loại hình thành mạch thứ hai được gọi là « intussusception ++ » qua cách tăng sinh các tế bào nội mô bên trong mạch máu nối  cầu hay cột mà sanh ra hai hoặc nhiều mạch máu mới.
Cần nhiều nghiên cứu
hơn để xác định xem mức độ tham gia của nội mô (viêm nội mạc) và mức độ huyết khối có đóng góp vào sự suất cao của các cơ chế hình thành mạch bằng cách nảy chồi và nảy cột của các bệnh nhân Covid-19 và có theo quỹ đạo lâm sàng của bệnh.
Tổn thương tế bào nội mô
Covid-19 gây thiệt hại nghiêm trọng đối với các tế bào lót trong thành bên trong (nội mạc) của các mạch máu tiếp xúc trực tiếp với máu. Các tế bào nội mô dẹp cung cấp một bề mặt trơn trượt thường ngăn ngừa đông máu. Một số lượng lớn tế bào mang trên bề mặt thụ thể ACE2 (đóng vai trò cửa ngõ tế bào của coronavirus SARS-CoV-2) đã được quan sát thấy ở bệnh nhân Covid-19 so với những người bị cúm. Tương tự như vậy, những thay đổi đáng kể trong các tế bào nội mô đã được ghi nhận ở bệnh nhân Covid-19 và xác nhận vai trò trung tâm của các tế bào này trong bệnh. Thường kết nối với nhau bằng các mối nối chặt chẽ, chúng thường không còn nữa.
Tăng về khối lượng, chúng đã mất liên lạc với màng nền mà chúng dựa trên.
Ngoài ra, các nhà nghiên cứu đã quan sát virus SARS-CoV-2 bên trong các tế bào nội mô phổi (cũng như trong không gian ngoại bào) và trong các tế bào nội mô mạch máu ở thận của một bệnh nhân, trong ruột non của bệnh nhân khác. Điều này có thể là kết quả của cả tác động trực tiếp của virus và sự hiện diện của các tế bào viêm trong môi trường tức thời của các mạch.
Các cục máu đông trong mao mạch phế nang
Phổi của bệnh nhân Covid-19, giống như bệnh nhân cúm đã qua đời, có nhiều các cục máu vi mô khuếch tán hơn (microthrombus) trong các động mạch phổi và mao mạch phế nang, tuy không làm chúng tắc nghẽn hoàn toàn.
Còn
toàn bộ các mạch máu trước và sau mao mạch lại bị hoàn toàn tắc nghẽn.
Cuối cùng, 69 trong số 323 gen liên quan đến hiện tượng hình thành mạch chỉ được biểu hiện trong mô phổi của bệnh nhân Covid-19.
Các tế bào nội mô là những nguyên nhân chính trong hội chứng suy hô hấp cấp tính (ARDS) liên quan đến Covid-19. Người ta quan sát một cuộc tấn công viêm của các tế bào mạch máu này ở phổi (viêm nội mạc). Ngoài ra, các tế bào này tham gia vào các quá trình dẫn đến sự hình thành của máu cục (kích hoạt các tầng đông máu) và hình thành các mạch máu mới (hình thành mạch bằng cách xâm nhập). Vai trò trung tâm này của các tế bào nội mô trong Covid-19 khuyến khích chúng ta phát triển các chiến lược trị liệu mà các thử nghiệm lâm sàng đang được tiến hành ++


Covid-19 và Kawasaki nơi trẻ em

- coronavirus theo một nghiên cứu nhập viện trẻ em bị ảnh hưởng bởi bệnh kawasaki đã tăng gần 500


Cập nhật 20200628
 
Covid: hàn lâm viện y khoa
xác định bốn dạng lâm sàng không điển hình, bởi Marielle Ammouche ngày 06-22-2020
Nếu các dấu hiệu hô hấp và số
t thưng đi đu trong các trường hợp nhiễm Sars-CoV-2, thì đó không phải là những dạng duy nhất trong bệnh lý này mà sự phức tạp dần dần đang được phát hiện. Việc tìm các triệu chứng không điển hình này là cơ bn, đặc biệt là trong giai đoạn giải mã hiện tại, đưc đánh dấu bằng việc tăng cường giao thức để phát hiện trường hợp và theo dõi liên lạc. Do đó, Học viện Y khoa Quốc gia muốn lấy chứng khoán, trong một thông cáo báo chí, trên các dạng khác nhau có thể gặp phải, bằng cách nhấn mạnh vào các xét nghiệm sàng lọc phải đưc quy định "trước bất cứ nghi ngờ nhỏ nhoi của một dạng lâm sàng thô, không điển hình hoặc bất thường có thể gợi ý Covid-19 ".
Học viện phân biệt
bốn hình thức lâm sàng không điển hình. Trước hết về thần kinh: mất vị và mất mùi là thưng xuyên. Đặc biệt hơn, người ta có thể quan sát tê liệt nhãn khoa hoặc hội chứng Guillain-Barré. Ở người cao tuổi, cần cảnh giác khi đối mặt với hội chứng nhầm lẫn, rối loạn trí nhớ hoặc thậm chí đột quỵ do thiếu máu cục bộ, có liên quan đến hoạt động huyết khối của Sars-CoV-2. Những cơn đau "co thắt, thất thưng và kéo dài" cũng được quan sát thấy, "có lẽ có nguồn gốc thần kinh" Học viện chỉ định.
Ngoài ra còn có những
dấu hiệu da liễu, nhất là băng giá giả, đôi khi đau đn, thường xảy ra ở trẻ em và thanh niên (sự phát triển nói chung thuận lợi nhưng có thể tái phát). Chúng ta cũng có thể thấy, nhưng hiếm hơn, dyshidrosis ( rối loạn bài tiết mồ hôi ), mụn nước, nổi mề đay, phát ban, ban xuất huyết và lốm đốm của da. Dạng thứ ba bao gồm các dấu hiệu gợi ý về bệnh Kawasaki được mô tả ở trẻ em (9 đến 17 tuổi) với các triệu chứng tiêu hóa ban đầu, bao gồm đau bụng dữ dội, sau đó là sốc tim. Những dấu hiệu này được nhóm lại dưới tên của hội chứng viêm đa hệ thống nhi khoa (Pims). Ngoài ra còn có dấu hiệu da ở đó: ban đỏ và vảy.
Cuối cùng, dạng thứ
tư bao gồm các tổn thương nội tiết và chuyển hóa "có lẽ liên quan đến sự phân bố hữu cơ rộng rãi của enzyme chuyển đổi angiotensin 2 (ACE2), thụ thể cho Sars-CoV-2: tinh hoàn, buồng trứng, vùng dưi đồi, tuyến yên, tuyến giáp và tuyến tụy ", các học giả chỉ định. Thêm vào đó là sự mệt mỏi dữ dội, và có thể là sự thiếu hụt trong sản xuất testosterone. Về mặt sinh học, hạ kali máu thường nhận thấy có thể là do sự cố định của virus trên ACE2 và do sự tổng hợp aldosterone tăng lên; và giảm bạch cầu có thể được nhìn thấy trong một số hình thức nghiêm trọng. Cũng có báo cáo về viêm tuyến giáp bán cấp, hạ calci huyết, tăng đường huyết.
Do đó, Viện Hàn lâm Y học Pháp kêu gọi nghiên cứu về các triệu chứng không điển hình này, để khám phá các rối loạn về nhận thức và gợi lên một Pims trong trường hợp đau bụng dữ dội. Các xét nghiệm chẩn đoán s được thực hiện một cách có hệ thống trên các dấu hiệu gợi ý.
Nguồn: Học viện Y khoa Quố
c gia, ngày 22 tháng 6 năm 2020

Phương tiện phòng ngừa:
1 / Quan trọng nhất :
khoảng cách an toàn ít nhất 4 m ( khuyến nghị từ các nhà cầm quyền 1 mét và WHO (OMS)  2 m không đủ ngoại trừ kết hợp với khẩu trang ) và cẩn thận quay lưng với nguồn gây ô nhiễm hoặc khả nghi (người bệnh ho và khạc đờm, sổ mũi hắt hơi).
Không trò chuyện quá gần + ( bọ
t nước, hơi khí aerosol). Tránh bắt tay, ôm, gần kề, môi trường hạn hẹp)
2 /
Mặt nạ bảo vệ ++ hoặc tương đương (những người tung tin vịt về «  khẩu trang chỉ dành cho người bệnh " đtrưng dụng mặt nạ đang thiếu trên thị trường có trách nhiệm nặng nề trong việc truyền bệnh) = sắc lệnh hoàn toàn sai = vì khẩu trang hoạt động trong cả hai chiều ++ ( bảo vệ ngưi đeo và c ngưi đối diện )
Tiêu chuẩn FFP2 ( chống lại các loạ
i vi-rút như cúm gia cầm hoặc hội chứng hô hấp cấp tính nặng (SARS, Covid-19) hoặc chống lại vi trùng lao) hoặc FFP3 (chất khí vi-tế aerosol, các hạt amiăng (asbestosis) hoặc silic (silicosis) hoặc FFP1 chống bụi " mu hoặc mỏ vịt " hoặc mặt nạ phẫu thuật đơn giản.
Hoặc
khẩu trang tương đương bằng vải (tốt nếu bỏ vào lò siêu âm được) hoặc mặt nạ chống bụi cho xe đạp hoặc chống ô nhiễm hoặc che mũi hoặc che cổ hình ống, hoặc mũ trùm đầu hoặc khăn quàng bằng cách thêm nếu cần 1 hoặc 2 tờ khăn giấy dùng làm bộ lọc đthay đổi: mặc dù không hoàn hảo, nhưng có còn hơn không có gì ++ ( vứt đi những tin hồ đồ chỉ nhầm làm mọi người sợ hãi như bảo họ không nên đeo bất cứ thứ gì ++). Ở Pháp, chính phủ kiểm soát bằng cách thiết lập một tiêu chuẩn AFNOR, nhưng lại luôn quá chậm trễ ( lở chuyến tàu) và tuyên bố "cần thời gian" để giải mã cách áp dụng ngưng phong tỏa vẫn còn mờ mịt.
Anne Goffard, nhà virus học tại Lille CHRU, giải thích: Mặt nạ vải phả
i được giặt ở 60°C trong ít nhất 10 phút. Virus bị suy giảm bởi nhiệt độ trên 56°C trong 30 phút. Cá nhân, tôi chọn giặt mặt nạ vải bằng máy, nhưng giặt bằng tay cũng sẽ hiệu quả. Virus rất mong manh và sẽ bị suy thoái bởi nước và nhiệt độ cao. "

09/09/2020: Đối với Học viện Y khoa, khẩu trang vải có thể được đeo trong một ngày (4 đến 8 giờ) miễn là chúng không bị ẩm và giặt ở nhiệt độ dưới 60 ° để không làm hỏng sợi vải.

Hiệp hội Tiêu chuẩn hóa Pháp (AFNOR) chỉ định phải tránh để « mặt nạ rào cản » dơ tiếp cận với quần áo sạch. Không nên sử dụng các sản phẩm đặc biệt khác với chất tẩy rửa thông thường vì không có gì bảo đảm không phát ra chất độc và không gây hư hại cho chất liệu. "Không nên dùng chất tẩy trắng ( eau de javel ) để rửa mặt nạ, nó có thể làm hỏng các sợi.
Việc sử dụng « lò nội trợ vi sóng siêu âm »
không được xác thực: "không có thử nghiệm nào được công bố cho thấy hiệu quả của lò vi sóng trong ứng dụng này", theo Anne Goffard. Việc sử dụng lò vi sóng cũng có thể làm hỏng mặt nạ và có thể gây ra tai nạn nội trợ ( nếu có kim loại). Thông tin được xác nhận bởi nghiên cứu của hai bác sĩ người Mỹ từ Stanford, họ cấm tuyệt đối sử dụng lò vi sóng (có thể làm tan chảy một số sợi) và thuốc tẩy (có thể gây kích ứng da và đường hô hấp ), cũng như lò nướng bình thường (không được xác nhận) ở 70ºC trong 30 phút. Bàn ủi cũng không thích hợp để khử trùng mặt nạ vải: sự tiếp xúc với nhiệt đđể khử trùng phải lâu dài.
Tủ đông lạnh cũng không hiệu quả. "Virus đã tồn tại hàng trăm ngàn năm khi chúng b đóng băng", Gilles Pialoux, từ khoa bệnh truyền nhiễm và nhiệt đới của Bệnh viện Tenon giải thích.
Khẩu trang không thể tái sử dụng,
mặt nạ phẫu thuật và mặt nạ FFP2, "chỉ sử dụng một lần, vì vậy chúng không thể được làm sạch hoặc tái sử dụng", nhấn mạnh Anne Goffard. Phải vứt bỏ các mặt nạ ngăn chặn phẫu thuật này khi chúng ướt hoặc bẩn, trong một thùng rác được trang bị nắp và túi nhựa. Mặt nạ bộ lọc FFP2, "một khi được đặt vào vị trí, nó không được chạm vào càng ít càng tốt". Được dành chủ yếu cho nhân viên y tá, nó cũng có tuổi thọ rất ngắn, "từ bốn đến tám giờ" miễn là nó không bị ướt, và một khi đã tháo ra, nó không nên sử dụng lại ". Tất cả những mặt nạ này đều hiệu quả, miễn là bạn đeo chúng đúng cách.

Tuy nhiên theo thông tin cập nhật vào khoảng giữa tháng 9 năm 2020 (xem phần cập nhật ở cuối trang này), Học viện Y khoa đã cho chúng ta biết rằng có thể giặt khẩu trang vải ở nhiệt độ dưới 60 ° C . Và một giáo viên kiêm nhà nghiên cứu từ phòng thí nghiệm Gemtex (Génie des Matériaux Textiles) thuộc Trường Công nghiệp và Nghệ thuật Dệt may Quốc gia Roubaix (ENSAIT) giải thích rằng ngay cả khẩu trang phẫu thuật được coi là sử dụng một lần cũng có thể được giặt và tái sử dụng 5 lần.++


Việc bảo vệ nhằm vào niêm mạc
mũi, họng (mặt nạ), mắt (mắt kính) và cuối cùng, đừng quên sự tiết virus ở trong phân ( có thể ô nhiễm kính và vành của bồn cầu xí)
3 /
Bảo vệ môi trường của bạn một cách lành mạnh bằng cách dọn dẹp các khu vực sinh hoạt trong nhà bạn: phòng ngủ, phòng tắm, WC, tay nắm cửa, điện thoại, bàn phím PC ... 1 đến 2 lần một ngày với các chất khử trùng thông thưng trong gia đình (như chất Dettol hoặc những thứ khử trùng khác) hoặc với khăn lau sẵn sàng và dùng một lần
4 /
Rửa tay trong ít nhất 30 giây dưới vòi nước bằng xà phòng lỏng hoặc bất kỳ loại gel tắm nào. Nếu có thể với một bàn chải nhỏ hoặc, nếu không có, với một bàn chải đánh răng dành riêng cho việc này cho móng tay và những khe giữa các ngón tay để loại bỏ virus. Hydro Alcohol rất tiện dụng nếu bạn ở ngoài đường. Nhưng rưu alcool quá độ và dư thừa có hại cho da +
5 /
Ít tiếp xúc với người khác trong thời kỳ sắc lệnh phong tỏa.
6 /
Thời gian an toàn: 14 đến 20 ngày nếu không có triệu chứng và xét nghiệm an toàn tuy xu hướng hiện tại là kéo dài thời gian phong tỏa để tránh làn sóng thứ 2 ++

Mục đích:
Thông qua việc tuân thủ có trách nhiệm với các biện pháp phong tỏa và cách ly, chúng ta tìm cách làm phẳng đường cong truyền nhiễm phát triển theo cấp số nhân để trì hoãn sự gia tăng nhân lên của các bệnh nhân.

Truyền nhiễm:
Với dự báo Ro (R zero) cũ của mô hình dịch tễ học: người ta đã dự đoán 1 bệnh nhân sẽ lây nhiễm 3 người
Điu này đã được chỉnh lại và nâng lên: 1 bệnh nhân có thể lây nhiễm đến 4 hoặc thậm chí 9 người ++ ở mức độ lây lan cao nhất.

Vì vậy, coronavirus này rất dễ lây lan ++

Một nghiên cứu mới xác nhận sự lây nhiễm tiền ( trước khi có ) triệu chứng của virus: sự lây nhiễm nầy có thể bắt đầu từ 2 đến 3 ngày trước khi xuất hiện triệu chứng, với đnh điểm vào khoảng 1 ngày. Do đó, 44% sự truyền nhiễm có thể là tiền triệu chứng.
2 sai lệch: ngày bắ
t đầu của các triệu chứng được báo cáo bởi chính bệnh nhân và sự bài tiết virus có thể bị ảnh hưởng bởi thuốc điều trị trong khi nhập viện.
Ý niệm cần xem xét trong
viễn cảnh của việc ngưng phong tỏa ++ vì chiến lược hiện tại chỉ dựa trên việc theo dõi và xác đnh các trường hợp tiếp xúc với bệnh nhân trong giai đoạn có triệu chứng ++ vì vậy không chính xác ++.
Thông tin từ Tổng cục Y tế
(DGS), được Hiệp hội Vi sinh học Pháp tóm tắt, đi cùng chiều ớng với các dữ liệu Á châu này.
Virémie (mứ
c đ virus trong máu) hay đổi thay, rất thấp và trong thời gian ngắn, chỉ được mô tả ở dạng trầm trọng (hội chứng suy hô hấp cấp tính). Virut trong nước tiểu không tồn tại. Có rất ít virus trong nước mắt. Tuy nhiên, lượng virus ở đường hô hấp trên và dưới, rất cao, điều nầy giải thích sự lây lan nhanh chóng của bệnh. Tương t như vy, lượng virus trong phân có thể cao và tồn tại trong khoảng từ 1 đến 12 ngày sau những xét nghiệm âm của các mẫu hô hấp, ta có thể đặt vấn đề về sự lây nhiễm miệng-phân.
Cuố
i cùng, SARS-CoV-2 dưng như không có trong nước ối, mẫu máu cuống rốn và sữa mẹ từ các bà mẹ bị nhiễm virut.
Điều quan trọng là phải biết bao lâu sau khi bệnh nhân hồi phục lâm sàng vẫn còn truyền nhiễm, và mẫu nước bọt, một quy trình không đau đớn có thể dễ chấp nhận, và giúp nghiên cứu tải ợng virus tối đa của SARS-CoV-2 trong tuần đầu tiên sau khi bắt đầu có triệu chứng. Điều này khuyến khích việc kiểm soát chặt chẽ để quản lý nhanh chóng các bệnh nhân có nguy cơ cao.
Thứ Bảy
25 tháng Tư 2020, theo WHO Tổ chức thế giới về sức khỏe, "Hiện tại không có bằng chứng nào cho thấy những ngưi đã hồi phục từ Covid-19 và có kháng thể có thể bảo vệ chống lại nhiễm trùng lần thứ hai". ″ Điều nầy để chống lại ý tưởng của một số chính phủ định cấp « hộ chiếu miễn dịch », có thể tái phát triển tiếp tục đại dịch.
Ngoài ra, các xét nghiệm máu hiệ
n đang sử dụng "cần được xác nhận thêm đ chính xác và độ tin cậy". Bởi vì chúng phải có khả năng phân biệt phản ứng miễn dịch với Covid-19 với các kháng thể được tạo ra khi bệnh nhân bị nhiễm bởi một trong sáu loại coronavirus đã biết, bốn trong số đó chỉ gây cảm lạnh nhẹ, và hai con còn lại gây bệnh MERS (Hội chứng hô hấp Trung Đông) và SARS 1 (Hội chứng hô hấp cấp tính nặng ở Tàu kỳ 2003). Đó không phải là trường hợp hiện nay.

Tỷ lệ tử vong:
Trưc đây người ta bảo nó là một loại cúm nhỏ, tầm thường nhưng điu này không đúng vì tỷ lệ tử vong của coronavirus trước ởng là thấp hơn và không đáng kể so với cúm đang trở nên cao hơn nhiều và bệnh dịch vẫn chưa kết thúc ++
Ngay cả với các sự sai lệch (
như số liệu chính thức tuyên bố được đánh giá quá thấp hoặc không được khai, các hình thức truyền nhiễm không có triệu chứng, độ tin cậy của các xét nghiệm hoặc việc không sàng lọc do thiếu phương tiện, số bệnh nhân không nhập viện, tỷ lệ khác nhau tùy thuộc vào quốc gia), tỷ lệ tử vong chung của bệnh nhân so với cúm có thể ước tính ít nhất gấp 10 lần.
Và theo số liệu từ
trung tâm đại học Hopkins vào ngày 12/04/2020, điều này mang lại khoảng 6%; Trên thực tế, con số tổng kết ít hơn bởi nhiều sai lệch được nêu trên (không phát giác ra tất cả các bệnh nhân, tỷ lệ rủi ro ít hơn ở những người trẻ tuổi, có nhiều dạng không trầm trọng) và ước tính khoảng 3%
Mặ
t khác, đối với các trường hợp nhập viện nặng, đặc biệt là người cao tuổi có nhiều bệnh đi kèm (hô hấp, tim mạch, chuyển hóa), tỷ lệ tử vong có thể cao hơn 50% thậm chí 80% !

09/06/2020   theo báo chí Reporterre
Một dịch bệ
nh đôi khi có thể che giấu một thứ khác, sâu hơn, ít nhìn thấy hơn. Bởi vì virut Sars-CoV-2 đã phát triển trên đất màu mỡ, nó đã sinh sôi nảy nở trên những sai lầm của xã hội dư thừa, với mô hình công nghiệp nông nghiệp và những ô nhiễm hóa học. Trong nhiều thập kỷ, những căn bnh được gọi là "của xã hôi văn minh" như béo phì, tiểu đường, cao huyết áp hay ung thư đã bùng nổ do cách sống của chúng ta - cách ăn vặt và sai, sự căng thẳng, lối sống ít vận động. Họ đã làm cho chúng ta dễ bị tổn thương hơn trước các cú sốc, ít chống chịu hơn với virus.
Ngưi ta ước tính rằng 90% những người chết vì Covid-19 có một hoặc nhiều bệnh đồng mắc. Bệnh nhân mắc bệnh mãn tính có nhiều khả năng bị biến chứng. Đầu tháng 4, một nghiên cứu được công bố trên tạp chí Béo phì, tiết lộ rằng 75% bệnh nhân nhập viện chăm sóc đặc biệt tại Bệnh viện Đại học Lille bị béo phì và 85% bệnh nhân béo phì nặng phải bị đặt nội khí quản. Nói cách khác, đó không ch là độ tuổi mà trên hết là sức khỏe trao đổi chất của người nhiễm bệnh. Và những người béo phì và bệnh nhân tiểu đường, ngay cả những người trẻ tuổi, đã ở tuyến đầu. Họ phải chịu đựng, theo lời của Anne-Sophie Joly, chủ tịch của Hiệp hội quốc gia về béo phì, "một vụ thảm sát, một sự đau khổ thực sự".
Báo chí reporterre trở lại với các yếu tố này cho thấy, trong sự trống rỗ
ng, điểm yếu của các chính sách sức khỏe môi trường. Ngày nay ở Pháp, một nửa trong số những người trên 15 tuổi bị thừa cân. Một trong sáu ngưi trưởng thành bị béo phì. Từ năm 2003 đến 2017, bệnh tim mạch tăng 171%, tiu đưng tăng 94% và ung thư tăng 49%. Một vụ bê bối thậm chí nghiêm trọng hơn là đằng sau sự quản lý « tân tự do » của bệnh viện, sự thiếu hụt mặt nạ hoặc thiếu các xét nghiệm. Covid-19 đưa nó ra ánh sáng. Hệ thống sản xuất và tiêu dùng mà chúng ta đắm chìm ỡ trong đó, khiến con người bị bệnh và do đó dễ bị đại dịch hơn. Nó giết chết dân chúng một cách gián tiếp và đối mặt với điều này, các chính phủ liên tiếp đã chấp nhận trong nhiều năm với các công thức bùa chú mà không tấn công các nguyên nhân thực sự của thảm họa ăn mòn các xã hội phương Tây


Biện pháp bổ sung:
1 / có một vài dự trữ nhu yếu phẩm
cơ bản để có thể cách ly từ vài tuần đến một tháng mà không rơi vào sự lưu tr không đng đắn và không hợp lý của một số người. Bạn là người duy nhất biết bạn cần gì nếu bạn bị nhốt trong nhà, và ít tiếp xúc với bên ngoài. Sự liên lạc sẽ thông qua điện thoại cầm và PC.
2 / với
một mạng lưới liên lạc (gia đình, bạn bè thân thiết để hỗ trợ thông tin khách quan mà không rơi vào sự hoảng loạn và tin tào lao không cần thiết)
3 / có
một ít dự trữ vật tư tiêu dùng (xà phòng lỏng, chất khử trùng hộ gia đình, khăn lau, găng tay dùng một lần ...)

Hậu quả và rủi ro dài hạn:
Hoạt động y tế bị trì hoãn cho các bệnh khác (tư vấn, các hoạt động không khẩn cấp bị hoãn lại) vì virus đã độc quyền chiếm mọi lãnh vực.

20200529 : Thiệt hại thế chấp từ Covid: tăng số tử vong của các bệnh nhân mãn tính thường bị trì hoãn trong sự theo dõi và thường đến giai đoạn biến chứng ( họ sợ bệnh dịch covid, dịch vụ chửa bệnh đông nghẹt, họ trì hoãn lại tư vấn ). Kết quả: ngừng tim nhiều hơn ở bệnh nhân tim mạch, nhiều giai đoạn biến chứng trầm trọng nơi các bệnh nhân khác.
Như số ca ngừng tim tăng gấp đôi ở khu vực Paris vào lúc cao điểm của dịch Covid-19, đã giảm trong thời gian bị phong tỏa, với sự giảm gần một nửa tỷ lệ sống sót của các bệnh nhân.
Có một sự cố trong quá trình theo dõi y tế của bệnh nhân, vì họ không thể tham khảo ý kiến, vì họ sợ làm phiền
, dẫn đến sự chậm trễ trong việc gọi, hoặc sợ bị ô nhiễm khi đến bệnh viện "
Do đó, việc theo dõi không thường xuyên đối với một số bệnh nhân về tim, thậm chí, "có một số ít trường hợp" bị tác dụng của thuốc mà bệnh nhân dùng để điều trị bệnh Covid-19. "Cũng có lẽ gặp khó khăn trong việc tiếp cận các dịch vụ khẩn cấp, số cấp cứu 15 (Samu) và 18 (lính cứu hỏa) với thời gian chờ đợi lâu hơn"
"Sự gia tăng tỷ lệ mắc bệnh ngừng tim ngoài bệnh viện này làm nổi bật các trường hợp tử vong thế chấp, không được tính đến trong thống kê tử vong của Covid-19", theo các tác giả
Kết quả của nghiên cứu "cho phép hiểu rõ hơn về hậu quả của cuộc khủng hoảng này, những bài học cần rút ra, để phản ứng tốt hơn trong trường hợp làn sóng thứ hai" theo các bác sĩ tim mạch cho rằng "cần thiết để tìm sự cân bằng" giữa quản lý dịch bệnh và theo dõi bệnh nhân khác.
Sự gia tăng tỷ lệ ngừng tim đã được quan sát ở những nơi khác, ở New York, California và ở Ý, đặc biệt là ở Lombardie, nơi phải đối mặt với tình trạng quá tải trong việc chăm sóc bệnh nhân, tuy trong một bối cảnh khác với khu vực Paris.
Các bác sĩ tim mạch đã báo động thiệt hại thế chấp từ dịch bệnh và trong thời kỳ phong tỏa khi họ thấy bệnh nhân bị biến chứng do nhồi máu cơ tim trầm trọng, vì không đi tư vấn bác sĩ trước những cơn đau ngực khả nghi.

Hoạt động của con người chậm lại hơn: về mặt kinh tế với sự nguy cơ sp đ, khủng hoảng y tế, nạn đói trên hoàn cầu ( cho con người mà cho cả các động vật tùy thuộc vào loài người )
Mặt khác,
điều tích cực: cải thiện sinh thái qua sự giảm bớt hoạt động của con người

Cẩn trọ
ng đối với một số sản phẩm trong trường hợp COVID-19:
ANSES * (Cơ quan quốc gia về an toàn thực phẩm, môi trường và sức khỏe nghề nghiệp)
cảnh báo chống lại việc tiêu thụ một số thực phẩm bổ sung có công thức cho thực vật nhằm mục đích chng viêm và điều hòa miễn dịch.
Trên mô hình của thuốc
NSAID ** ( Non steroidal anti-inflammatory drug ), hoạt động chống viêm hoặc điều hòa miễn dịch của những thảo mộc này có khả năng can thiệp vào quá trình phòng vệ tự nhiên của cơ thể và phá vỡ khả năng chống nhiễm trùng, bao gồm SARS-CoV-2.
Các thảo vậ
t đó là:
• những chất có chứa dẫn xuất của
axit salicylic, chẳng hạn như cây liễu, cây cỏ, bạch dương, cây dương, cây hoàng kim và cây Polygalaceae;
• những loại có chứa các
loại thuốc chống viêm thực vật khác, chẳng hạn như harpagophytum, nghệcam thảo;
• thực vật kết hợ
p các đặc tính điều hòa miễn dịchhoạt động chống viêm: echinaceamóng mèo (liana từ Peru).
ANSES nhắc rằng phản ứng viêm d
o cơ thể phát triển tham gia vào quá trình phòng vệ tự nhiên khi bắt đầu nhiễm trùng. Viêm chỉ nên được chiến đấu khi nó trở nên quá mức.

Vì vậ
y, và để phòng ngừa, ANSES khuyến nghị:
• khi những thực phẩm bổ
sung này được tiêu thụ cho mục đích phòng ngừa: đình chỉ việc sử dụng các sản phẩm này trong trường hợp có triệu chứng COVID-19;
• khi những thực phẩm bổ
sung này đưc kê đơn trong bối cảnh bệnh viêm mạn tính: hãy tham khảo ý kiến từ bác sĩ kê đơn.

Từ ngày
17/4/2020 trong bối cảnh Covid hiện tại, cơ quan này khuyên bạn tránh sử dụng Pholcodine (dẫn xuất morphine) trong trường hợp ho khan vì có dị ứng chéo và đôi khi bị sốc phản vệ , giữa chất chống ho khan pholcodine và chất từ nhựa độc cura (dùng để ức chế thần kinh cơ), được sử dụng trong các khoa gây mê và hồi sức. Bên Pháp, những xi-rô chống ho khan ( ho gà ) này mang tên Biocalyptol, Broncalène, Dimétane, Hexapneumine, Polery.

Cập nhật 20200621 :
• bác sĩ chuyên môn da liễu cảnh báo về những rủi ro khi sử dụng dung dịch cồn khi da tiếp xúc với ánh nắng mặt trời.
Điều này có thể gây kích ứng hoặc thậm chí là các đốm nâu trên da (hiệu ứng nhạy cảm ánh sáng giống hệt nước hoa dưới ánh nắng mặt trời, viêm da), bác sĩ Catherine Oliverès-Ghouti giải thích cùng « báo 20 phút »
• sử dụng gel hydro-Alcoholic ở bãi biển
là vô ích: ở đó, một tiên nghiệm, bạn không chạm vào bất kỳ nút thang máy hoặc tay nắm cửa nào, mà chỉ có những thứ của riêng bạn và cát.
sử dụng nhiều gel hydro-Alcoholic có thể gây kích ứng da bị khô, rát (đỏ, nổi mẩn, cảm giác nóng rát). Một số gel là giả hoặc quá liều hoặc chứa nước oxy.
• Nên rửa bằng nước dưới vòi và với xà phòng Marseille không có nước hoa.
Đừng quên kem chống nắng vì những rủi ro của khối u ác tính.

Đây là một vài khái niệm mà tôi cố gắng cập nhật, và chắc chắn sẽ còn thiếu nhưng quá nhiều thông tin giết chết thông tin, và quá đơn giản, chúng ta sẽ sai với sự thật.
Hãy c
hăm sóc tốt cho bản thân của bạn và cho những người thân yêu của bạn,

Thân mến,
Denis NGUYEN
tmđ






En attendant leur site dédié, nous vous invitons chaleureusement à lire attentivement les lettres du Collectif " Masques pour tous
", mouvement citoyen qui a su réagir très rapidement en montrant à la population l'Avantage du Port du " Masque grand public " versus " Conseil aux gens de Ne Rien Porter "  préconisé par certains et leur volte-face depuis ( des contorsions incroyables de langage )





-  Appel à la généralisation des masques au Président de la République Française et au Premier Ministre
-  Demande de généralisation des masques au Président de la République Française et au Premier Ministre
-  Lettre aux maires
- 1er texte Collectif MPT 22-03-2020
-  2è texte Collectif MPT 25-03-2020
-  3è texte Collectif MPT 27-03-2020
-  4è texte Collectif MPT 04-04-2020
-  5è texte Collectif MPT 07-04-2020
- 6è texte Collectif MPT 13-04-2020
- 7è texte Collectif MPT 20-04-2020
- 8è texte Collectif MPT 23-04-2020
-  9è texte Collectif MPT 30-04-2020
- 10è texte Collectif MPT 06-05-2020
- Tribune pour l’obligation du port d’une protection faciale
- 11è texte Collectif MPT 16-05-2020
- 12è texte Collectif MPT 19-06-2020
- 13è texte Collectif MPT 17-07-2020  Statistiques Covid-19 au 15/07/2020,  Etude randomisée masques en tissu et masques médicaux
- 14è texte Collectif MPT 19-08-2020  
statistiques Covid au 16 Août 2020
- 15è texte Collectif MPT 26-9-2020 / statistiques Covid au 21 Septembre 2020  
- 16è texte Collectif MPT 07-11-2020
- 17è texte Collectif MPT 20-11-2020 / statistiques Covid au 15 Novembre 2020
- 18è texte Collectif MPT 08-12-2020 / stat Covid au 29 Novembre 2020  
- 19è texte Collectif MPT 24-01-2021 /  stat Covid au 17 Janvier 2021




Tableau comparatif de MonTissuMasque.fr
Veuillez cliquer sur l'affiche pour visualiser la vidéo explicative



 

La tragédie industrielle et logistique des masques: récit en 5 actes.
Effarante gestion et gâchis humain !


Le fiasco des masques : les révélations de Fabrice Lhomme et Gérard Davet du journal Le Monde




INCROYABLE, SANS COMMENTAIRE ( cliquez dessus ) !


Les 55 jours qui ont changé la France


Le fiasco de la gestion des masques

Journal d'épidémie du 17/08/2020


UN MÉDECIN DÉNONCE LA GESTION DÉSASTREUSE DE LA PANDÉMIE ++










https://ec.europa.eu/info/live-work-travel-eu/health/coronavirus-response/fighting-disinformation_fr

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sinformation_sur_la_pand%C3%A9mie_de_Covid-19



https://www.20minutes.fr/high-tech/2758515-20200411-coronavirus-trois-conseils-effectuer-propre-fact-checking /   vidéo ( 3 conseils pour faire du fact checking )

https://www.20minutes.fr/high-tech/2747735-20200328-coronavirus-quatre-conseils-mener-enquete-contre-intox

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-distanciation-de-1m50-c-est-de-la-foutaise-vrai-ou-faux?id=10482660


https://www.rtbf.be/info/mot-cle_fact-checking-coronavirus?keyword=1411374


Quelques sites de référence :


https://lecmg.fr/coronaclic/

https://coronavirus.jhu.edu/map.html ( Johns Hopkins University Medicine )

https://www.bing.com/covid/local/belgium?form=WSHCOV


https://www.covinfo.fr/

https://news.google.com/covid19/map?hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr

https://www.univadis.fr/covid-19-map








Gymnastique d'entretien et les 8 pièces de Brocart pour le corps et le mental
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Dưỡng sinh phật gia cứu khớp và Bát Đoạn Cẩm để thân tâm an lạc
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